Papers by Adam Christophe
En 2019, j’étudiais un ensemble de vingt-sept monnaies germaniques découvertes dans les années 19... more En 2019, j’étudiais un ensemble de vingt-sept monnaies germaniques découvertes dans les années 1920 lors des fouilles menées par Henri Deneux dans la cathédrale de Reims . Le manque d’information quant au lieu exact de la découverte de ces monnaies était pour moi l’occasion de revoir l’ensemble des monnaies et des sépultures qui avaient été mises au jour au cours de ces fouilles. La majorité de ces monnaies sont de petites espèces antiques en bronze datant du quatrième siècle, pour la plupart en très mauvais état de conservation, parfois même réduites à un état fragmentaire. Elles sont conservées dans dix enveloppes avec une numérotation non suivie (9, 11, 15, 17 puis de 19 à 24), dans de rares cas la date et le lieu de découverte y sont inscrits. L’intégrité de leur contenu peut être objet à discussion, des monnaies médiévales se trouvant parfois mêlées à des monnaies antiques mais les zones de fouilles étaient dans certains cas étendues ce qui rend ce mélange possible. Sur les 96 monnaies antiques contenues dans ces enveloppes (fragments non pris en compte), 66 présentaient un état de conservation suffisant pour envisager une identification (69 %) et seulement 21 présentaient un état de conservation que je pourrais qualifier de correct (22 %), ce sont d’ailleurs les exemplaires qui ont été retenus pour illustrer cette publication.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Le monnayage de Soissons avait fait l’objet d’une étude en 1998 par Messieurs Hourlier et Dhénin.... more Le monnayage de Soissons avait fait l’objet d’une étude en 1998 par Messieurs Hourlier et Dhénin. La découverte du trésor de Cuts (Oise) la même année avait permis de compléter cette étude notamment en apportant de nouveaux éléments sur le monnayage d’Hugues Capet (987-996), Robert II (996-1031) et de l’abbaye Saint-Médard. Comme pour bien d’autres cités ayant frappé monnaie anonymement en particulier pour cette période du début du onzième siècle, il est bien difficile d’établir une chronologie des émissions. Récemment, il m’a été présenté quatre monnaies inédites de Soissons qui auraient été découvertes fortuitement près de Compiègne (Oise). Il s’agit de deux oboles représentant au revers un temple comme celui qui figure sur les émissions de Robert II (996-1031) (fig. 1, 2 et 6) ainsi qu’un denier (fig. 3) et une obole (fig. 4 et 10) représentant l’étendard de Saint-Sébastien. La particularité de ces quatre monnaies est qu’elles représentent toutes une croix cantonnée d’une croisette et d’un ou deux besants faisant ainsi un parallèle entre les émissions de la cité de Soissons et celles de son abbaye Saint-Médard.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Il nous a été présenté il y a quelques mois un triens mérovingien en or, depuis proposé à la vent... more Il nous a été présenté il y a quelques mois un triens mérovingien en or, depuis proposé à la vente, qui aurait été découvert près de Bourges (Cher). Elle présente à l’avers la légende + AVSTRVLF autour d’une croix latine et au revers la légende VASSALLA[C] (S couchés) autour d’un buste diadémé à droite (figure 1).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
En 2016, tandis que j’étudiais le trésor monétaire découvert en 1920 dans la crypte Saint-Nicaise... more En 2016, tandis que j’étudiais le trésor monétaire découvert en 1920 dans la crypte Saint-Nicaise lors des fouilles opérées par Henri Deneux dans la cathédrale de Reims , j’ai eu la surprise de découvrir parmi les nombreuses monnaies provenant de ces fouilles un ensemble de vingt-sept monnaies germaniques datant du XIe siècle frappées à Remiremont (Vosges), Saint-Dié (Vosges), Verdun (Meuse) et Toul (Meurthe-et-Moselle). En effet, la découverte de telles monnaies dans la région est plutôt rare comme nous le verrons par la suite du fait qu’à cette époque ces villes ne relevaient pas du royaume de France mais d’un duché du Saint-Empire romain germanique : le duché de Haute-Lotharingie. Ces monnaies étaient accompagnées d’un carton mentionnant simplement le fait qu’elles ont été découvertes au cours des fouilles réalisées dans le chœur de la cathédrale sans autre précision.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
En 2017, ce dépôt monétaire fit l’objet d’une saisie des douanes suite à un contrôle routier alor... more En 2017, ce dépôt monétaire fit l’objet d’une saisie des douanes suite à un contrôle routier alors que ses détenteur et inventeur cherchaient à le vendre. Il aurait été découvert une décennie auparavant à l’aide d’un détecteur de métaux dans un champ situé en face de l’église du hameau de Sacey, commune de Rouilly-Sacey (Aube), située à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Troyes en direction de Brienne-le-Château. Sur le cadastre de 1819 deux bâtisses se trouvaient à cet emplacement, existaient-elles déjà au dix-septième siècle ? Par décision du procureur de la République, le trésor a été remis au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Troyes et son conservateur nous a sollicité pour en réaliser l’étude. Il est composé de 469 monnaies, 463 en argent et 6 en or. La monnaie la plus ancienne est un teston d’Henri II frappé en 1559 et la plus récente qui permet de dater l’enfouissement, un demi-écu de Louis XIV frappé en 1657. Le trésor est constitué à 98 % de monnaies royales françaises, les 2 % restants étant représentés par quelques monnaies féodales et étrangères. Les monnaies royales sont réparties ainsi : 261 monnaies de Louis XIV (56 %), 67 de Louis XIII (14 %), 73 d’Henri IV (16 %), 38 d’Henri III (8%), neuf de Charles IX, huit au nom de Charles X, cardinal de Bourbon et seulement deux d’Henri II.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Les publications récentes du volume XXVII de Trésors Monétaires contenant notamment les études de... more Les publications récentes du volume XXVII de Trésors Monétaires contenant notamment les études des trésors du Loiret et de Cuts ainsi que de notre Corpus des monnaies féodales champenoises étaient l’occasion de revenir sur les émissions monétaires troyennes pour la période allant du IXe au XIe siècle. Même si nos connaissances ont particulièrement évolué au cours de ces dernières décennies, il n’existe à ce jour aucune chronologie des nombreuses immobilisations frappées à Troyes au cours des Xe et XIe siècles quant à la distinction entre les monnaies de Charles le Chauve (840-877) et celles de Charles le Simple (898-923), elle n’est pas toujours évidente. La métrologie est un bon indicateur pour faire cette différenciation mais l’étude de l’évolution du monogramme nous semble bien plus révélatrice.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Voici quelques années nous avions publié une synthèse des noms de monétaires mérovingiens troyens... more Voici quelques années nous avions publié une synthèse des noms de monétaires mérovingiens troyens pour le monnayage d’or et présenté deux tremisses alors inédits de Gundobertus frappés à Troyes. La tenue du colloque numismatique de la SÉNA nous a offert l’opportunité de recueillir d’importantes informations auprès d’amateurs locaux et de constater que d’autres tremisses inédits provenant de la région troyenne avaient été trouvés naguère dans la proximité de l’une des deux monnaies déjà publiées. Ces données, pour le moins inattendues, nous offrent un aperçu de la circulation monétaire locale à l’âge de l’or mérovingien et apportent en outre des éléments chronologiques significatifs. Nous estimons devoir présenter ici une prépublication des monnaies venues à notre connaissance.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Il nous a récemment été présenté un triens mérovingien fourré découvert à une quinzaine de km au ... more Il nous a récemment été présenté un triens mérovingien fourré découvert à une quinzaine de km au sud-est de Troyes, dans l’Aube. Cette monnaie a un diamètre de 13 mm et pèse 1,08 g. Elle présente à l’avers la légende LEODE[B]ODV autour d’une croix ancrée posée sur un globe et deux degrés ; quant au revers, le nom de l’atelier monétaire ABALONE vient s’inscrire autour d’un buste à droite dit à l’appendice perlé (figure 1).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Ce trésor fut retrouvé dans les réserves du musée d’art et d’histoire de Langres en 2014 alors qu... more Ce trésor fut retrouvé dans les réserves du musée d’art et d’histoire de Langres en 2014 alors que j’y dressais un inventaire des monnaies féodales champenoises . Le musée n’a conservé aucune information le concernant si ce n’est une vieille étiquette mentionnant : « Trésor d’Aubigny – Don de M. Desvigne notaire à Vaux – 1912 ». J’ai recherché des traces de ses descendants dans l’espoir que l’histoire de ce trésor se soit transmise de façon orale mais en vain. Henri Desvigne (1840-1912) était originaire de Dijon, il s’installa à Vaux-sous-Aubigny en tant que notaire après avoir épousé en 1869 Marie-Louise Pillenet (1843-1897), fille de Pierre Pillenet (1812-1891), également notaire à Vaux-sous-Aubigny. Ils ont eu ensemble plusieurs enfants dont Jean Desvigne (1875-1955) qui fut notaire à Mussy-sur-Seine. Ce trésor est donc vraisemblablement issu de la succession d’Henri Desvigne quant à sa provenance, Vaux-sous-Aubigny me semble tout indiqué.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Il a récemment été publié sur un forum un triens mérovingien en or qui aurait été découvert dans ... more Il a récemment été publié sur un forum un triens mérovingien en or qui aurait été découvert dans la Gironde2. Cette monnaie a un diamètre de 13 mm et pèse 1,25 g. Elle présente à l’avers la légende fragmentaire X …AMELENVS MO (S couché) autour d’un personnage tourné à gauche tenant une crosse de la main droite et une sorte de croissant de la main gauche (peut-être une simplification de la représentation d’une couronne de laurier généralement tenue par une victoire). Quant au revers, la légende est distinctement lisible RIOMO VICO autour d’un buste diadémé à droite (figure 1).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Certains spécialistes disent que la règle en numismatique mérovingienne c'est qu'il n'y a pas de ... more Certains spécialistes disent que la règle en numismatique mérovingienne c'est qu'il n'y a pas de règle. Ainsi, pour bien des monnaies, le lieu de découverte est souvent primordial pour aider à l'identification du lieu d'émission mais pas toujours, la preuve en est avec la monnaie qui va être ici présentée. Il s'agit d'un triens en or qui a récemment été publié sur un forum 1 , il a un diamètre de 11 mm pour un poids de 1,27 g, il aurait été découvert dans les Alpes-Maritimes (figure 1). Au revers, est gravée la légende SOESIONO CIVITA autour d'une croix ancrée posée sur un besant et à l'avers, la légende AVD[IPIC]VS MONIT A autour d'un buste drapé de face à la longue chevelure tombant sur les épaules. Si l'attribution à Soissons ne fait ici aucun doute, il paraît néanmoins important de souligner dès à présent qu'il s'agit de la seule monnaie attribuable à cette cité portant la mention civitas. Le buste de face est plutôt rare sur les monnaies mérovingiennes cependant sur la quarantaine d'exemplaires répertoriés, deux triens frappés à Paris présentent des caractéristiques extrêmement proches. Outre la présence d'une croix ancrée, l'un au nom d'Arnoaldus possède la même chevelure (Prou 720, figure 2) et l'autre au *
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Un triens au nom de Litemundo frappé à Oisy-le-Verger (Pas-de-Calais) Il a récemment été publié s... more Un triens au nom de Litemundo frappé à Oisy-le-Verger (Pas-de-Calais) Il a récemment été publié sur un forum un triens mérovingien en or au nom du monétaire Litemundo 1. Elle aurait été découverte dans le Ponthieu (Somme). D/ [LI] EMVNΔO MO ; autour d'une croix pattée reposant sur deux degré. R/ OSIO VICI ; autour d'un buste casqué à droite, sommé d'une croisette.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Des deniers mérovingiens rémois imitant des sceattas anglo-saxons par Christophe Adam * Il a réce... more Des deniers mérovingiens rémois imitant des sceattas anglo-saxons par Christophe Adam * Il a récemment été publié sur un forum (1) un denier découvert fortuitement près de Dreux (Eure-et-Loir) attribuable à Reims représentant d'un côté un buste à droite devant une croix et de l'autre, l'inscription RMO (avec un R à l'envers dont la jambe oblique constitue la première jambe du M) posée sur une barre, le M surmonté d'une croisette (2) (Fig. 1). Il a un diamètre de 11 millimètres pour un poids de 1,2 g, il est constitué d'un argent de bas titre. Ce denier a la particularité de représenter un buste proche de celui figurant sur certains sceattas notamment selon la classification établie par Tony Abramson (3) ceux de la série J type 36 datés des années 720-725 attribués à l'ancien royaume de Northumbrie (Fig. 2) et ceux de la série G type 3a datés des années 710-720 attribués à la région portuaire de Quentovic (ancien royaume de Neustrie) (Fig. 3). Ce n'est pas la première fois qu'un rapprochement est réalisé entre une monnaie rémoise et des sceattas. Dans une publication consacrée au monnayage mérovingien rémois (4), Pierre Crinon avait déjà mis en évidence l'existence de similitudes entre les sceattas dits « à la bannière » tels ceux de la série G (Fig. 3) et les deniers rémois également dits « à la bannière » (Fig. 4) provenant du trésor de Barbuise (Aube) dont l'enfouissement remonterait aux années 700 et desquels découlerait directement le type aux inscriptions SCO/RM à en croire Jean Lafaurie (5). Fig. 1. Denier RMO, collection privée Fig. 2. Sceat série J type 36, © CNG Auction 457 lot n°573 (0,94 g) Fig. 3. Sceat série G type 3a, © CNG Auction 112 lot n°800 (1,21 g) * lesmonnaieschampenoises@free.fr.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La cathédrale Notre-Dame de Reims ayant été victime des bombardements de la Première Guerre mondi... more La cathédrale Notre-Dame de Reims ayant été victime des bombardements de la Première Guerre mondiale, l’architecte Henri Deneux saisit l’occasion pour y entreprendre des fouilles archéologiques. C’est ainsi que le 26 octobre 1920, il découvre dans la crypte Saint-Nicaise un trésor composé de 174 monnaies d’argent . Dans son journal, il relate ainsi les faits : « La découverte la plus sensationnelle a été celle d’un petit trésor de 174 pièces d’argent dissimulées au pied de l’autel de la crypte saint-Nicaise. La majeure partie était de l’épiscopat de Gervais – milieu du XIe siècle – elles étaient frappées à son monogramme. D’autres, d’un titre plus riche, n’ont pas été identifiées. Les plus anciennes remontent à Charles III le Simple, fin du IXe siècle et commencement du Xe siècle. Elles ont été frappées à Melle. D’autres remontaient à Henri, comte de Champagne, c’est-à-dire de la fin du XIIe siècle ».
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Un denier mérovingien inédit pour le vicus sancti remigii Il a récemment été publié sur un forum ... more Un denier mérovingien inédit pour le vicus sancti remigii Il a récemment été publié sur un forum 1 un denier mérovingien découvert fortui-tement attribuable au vicus sancti remigii. Cette monnaie absente du corpus établi par Pierre Crinon semble inédite 2. Elle présente les inscriptions SC ou SCI/REM (la lettre I venant s'inscrire dans la lettre C) réparties des deux côtés de la monnaie, chacune organisée autour d'un besant central (figure 1). Cette inscription n'est pas sans rappeler la légende VICO SANTI REMI figurant sur les triens de l'abbaye Saint-Remi au nom de Betto (Prou 1047), datés des années 640-660. La monnaie a un diamètre de 12 mm et un poids de 1,32 g, elle aurait été découverte dans le département de l'Aube. Figure 1-Denier (collection privée ; 1,32 g ; 12 mm ; agrandissement × 2,5). Il est difficile de replacer dans le temps cette monnaie et pour cause, les deniers frappés dans la région rémoise sont rares, Pierre Crinon n'en recense que trois types. Le plus ancien, dit « à la tête casquée » (figure 2), s'inspire des triens frappés au nom de Leudelinus (Prou 1750) dont les analyses permettent une datation des années 650-660 3. Ce type serait donc l'une des premières émissions rémoises en argent, vers 675-680, soit sous l'épiscopat de Saint-Rieul (673-695). Le second type dit « à la bannière » (figure 3) est représenté par huit exemplaires dans le trésor de Barbuise (Aube) 4 , enfoui vers 700, dans lequel figure également un denier « à la tête casquée ». Compte tenu de la date d'enfouissement, ce monnayage pourrait être contemporain de Saint-Rigobert (695-717). Le troisième et dernier type aux inscriptions SCO/RM (figure 4) est quant à lui représenté par quatre exemplaires dans le trésor de Nice-Cimiez, enfoui vers 745. Il est à rapprocher des monnayages de « transition » vers la période carolingienne que nous avons pu mettre en évidence sous Charles Martel (717-741) pour tout l'est du regnum Francorum 5 soit à l'époque de l'évêque Milon (717-744).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Proposition de réattribution d'un denier mérovingien de Vienne à Verdun pour Amalbert (735-744) L... more Proposition de réattribution d'un denier mérovingien de Vienne à Verdun pour Amalbert (735-744) La découverte récente d'un nouvel exemplaire dans l'Aube (figure 1) nous amène à reconsidérer l'attribution faite d'un denier mérovingien à Vienne par Crinon et Bedel 1. Ces auteurs proposaient d'y lire au revers les lettres VI suivies d'un crosse affublée d'un point sous son pendant. La présence d'un tilde bien centré au-dessus des trois caractères démontre qu'il s'agit bien d'une lettre et non d'une crosse. Ces éléments nous amènent à la lecture VIR d'où notre proposition de réattribution à Verdun. La similarité de la forme des trois lettres VIR entre ce denier et un triens de Bertoaldus (figure 2) dont l'attribution à Verdun ne fait pas de doute renforce selon nous cette hypothèse 2. Figure 1-Denier A/VIR, vente Inumis (agrandissement × 2). Figure 2-Triens de Verdun, Elsen Auction (agrandissement × 2). Le point / globule présent sur la plupart des exemplaires que nous avons rencontrés semble correspondre à une ponctuation finale plutôt qu'à un élément décoratif ou un reliquat de la barre oblique du R. Il est probable que coin de revers ayant servi à graver le denier ici représenté en figure 1 possède un point / globule malheureusement hors
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La publication récente, de plusieurs articles concernant des deniers émis sous les maires d'Austr... more La publication récente, de plusieurs articles concernant des deniers émis sous les maires d'Austrasie Charles Martel et Pépin, nous permet d'établir certains constats: L'amorce d'une mutation de la typologie du denier, qui mènera ensuite, plus tard, à sa normalisation, semble se profiler dès l'avènement de Charles Martel et les « balbutiements » de ce changement pourraient être considérés comme une première étape transitoire entre monnayage mérovingien et monnayage carolingien (1). Du moins, c'est l'impression que nous donne l'apparition, dès les premières décennies du VIIIe siècle, de nouveaux types monétaires, caractérisés par l'abandon d'une représentation « figurée » au profit de celle constituée seulement de « graphies » (2). Ces évidences, qui nous ont fait parfois pressentir, souvent à juste titre, la datation plus haute d'une émission à « portrait » plutôt que celle qui en est démunie, prennent un caractère singulier lorsque l'on s'aperçoit que la totale compréhension d'une légende ne s'effectue, parfois, qu'après la lecture consécutive des deux faces d'une monnaie. Un premier constat, issu du rapprochement effectué entre des deniers frappés à Troyes (Aube) (3) (Fig.1) et des deniers frappés à Chappes (Aube) (4) 6 (Fig.2) montre que les inscriptions indiquent clairement le nom des lieux d'émissions, inscrit plein champ et réparti entre droit et revers : +RI//KAS pour Troyes et KAP//PAS pour Chappes (Troyes, à cette époque, semble engluée dans le royaume de Bourgogne dont elle en constitue la limite septentrionale en lisière de l'Austrasie).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Ce trésor a été découvert « fortuitement » le 21 août 2008 au lieu-dit « le terme des bornes » a... more Ce trésor a été découvert « fortuitement » le 21 août 2008 au lieu-dit « le terme des bornes » au sud-ouest de Saint-Etienne-au-Temple, commune située à neuf kilomètres au nord-est de Châlons-en-Champagne. Il est composé de 58 monnaies d’argent allant du règne d’Henri II (1547-1559) à Henri III (1574-1589). La monnaie la plus récente est un quart d’écu d’Henri III daté de 1583. Aucune monnaie d’Henri IV (1589-1610) et encore moins du cardinal de Bourbon plus connu sous le nom de Charles X (1589-1590). Contrairement à la ville voisine de Troyes, ville ligueuse soutenant le cardinal de Bourbon, la ville de Châlons-en-Champagne frappe des monnaies au nom d’Henri IV dès 1589. L’absence de telles monnaies nous permet donc de situer son enfouissement entre 1583 et 1589 soit sous le règne d’Henri III, les monnaies de ce monarque représentent d’ailleurs plus de la moitié du trésor. Sur les 58 monnaies, seules deux ont été frappées à Troyes. La plupart des monnaies proviennent d’ateliers situés dans l’ouest de la France comme Nantes ou encore Rennes. Selon toute vraisemblance, ces monnaies n’ont pas fait l’objet d’une thésaurisation locale bien que ces éléments soient peu significatifs, ces ateliers bretons ayant été particulièrement productifs à la fin du seizième siècle. Compte tenu de la somme que représente ce pécule à l’époque, il est plus probable que celui-ci ait appartenu à un marchand se rendant à Châlons-en-Champagne plutôt qu’à un paysan de Saint-Etienne-au-Temple comme semble l’indiquer la monnaie suisse.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Ce type monétaire découlant des immobilisations du monnayage de Louis d’Outremer (936-954) est bi... more Ce type monétaire découlant des immobilisations du monnayage de Louis d’Outremer (936-954) est bien connu des numismates puisque lors de ventes publiques, le trésor de Rome, Saint-Paul-hors-les-murs est généralement mis en avant pour faire valoir le caractère prétendument unique des deux deniers qui s’y trouvaient. Ce trésor a été découvert en 1843 lors de la démolition du clocher de la basilique Saint-Paul suite à un incendie , il aurait été enfoui entre 1050 et 1065. Les gravures de Gariel nous permettent d’en donner les descriptions suivantes avec une interprétation approximative des légendes compte tenu du fait que nous n’ayons jamais eu ces monnaies entre les mains : le premier exemplaire, présente à l’avers, une croix fichée accostée d’un chevron dans le deuxième canton avec la légende + [IBSVD]IVVVI[S] RIX (B et S rétrogrades) et au revers une croix cantonnée d’un besant dans le troisième canton avec la légende + IINCONIS CIVITAS (figure 1) ; le second exemplaire présente à l’avers, une croix fichée accostée d’un chevron dans le deuxième canton avec la légende + ITSIVVVSV REX (S rétrogrades) et au revers une croix cantonnée d’un besant dans le quatrième canton avec la légende + IINCONIS CIVIIVS (figure 2). Neuf autres deniers de ce type se trouvaient également dans le trésor de Tournus , enfoui entre 1060 et 1108, cependant il n’est pas fait état de leurs descriptions.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Il m’a récemment été présenté par un collectionneur une petite monnaie d’argent inédite tirée de ... more Il m’a récemment été présenté par un collectionneur une petite monnaie d’argent inédite tirée de sa collection personnelle. Elle a un diamètre de 10 mm et un poids de 0,41 g. L’avers présente un buste diadémé à droite autour duquel nous parvenons à lire la légende THE[VBAL]DVS quant au revers, seul un monogramme figure dans le champ de la monnaie.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Papers by Adam Christophe