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- Andrew E. Clark
(PSE - Paris School of Economics - UP1 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École des Ponts ParisTech - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique - INRAE - Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, PSE - Paris-Jourdan Sciences Economiques - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - INRA - Institut National de la Recherche Agronomique - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École des Ponts ParisTech - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique)
- Claudia Senik
(PSE - Paris School of Economics - UP1 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École des Ponts ParisTech - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique - INRAE - Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, PSE - Paris-Jourdan Sciences Economiques - ENS-PSL - École normale supérieure - Paris - PSL - Université Paris Sciences et Lettres - INRA - Institut National de la Recherche Agronomique - EHESS - École des hautes études en sciences sociales - ENPC - École des Ponts ParisTech - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, UP4 - Université Paris-Sorbonne)
AbstractCe texte s'interroge sur ce que les pays à bas revenu peuvent attendre de la croissance en termes de bien-être. Interprétant les données internationales disponibles, il observe que, conformément au paradoxe d'Easterlin, au sein d'un pays, les individus les plus riches se déclarent plus heureux ; les habitants des pays riches se déclarent plus heureux que ceux des pays pauvres ; mais sur le long terme, le bien-être moyen d'un pays ne semble pas s'élever avec le revenu national. En réalité, le lien dynamique entre croissance et bonheur reste vivement débattu ; la question est de savoir si le coefficient de corrélation entre les deux grandeurs peut être considéré comme négligeable (" too small to matter "). Les explications de la faible corrélation entre croissance du revenu et bien-être subjectif au cours du temps tiennent à la nature même de la croissance (par exemple les effets secondaires négatifs tels que la pollution) et à l'importance de phénomènes psychologiques tels que les comparaisons et l'adaptation. À cet égard, les données disponibles renferment deux enseignements importants : les comparaisons de revenu semblent bien affecter le bien-être subjectif, même dans les pays très pauvres ; cependant, l'adaptation est sans doute un phénomène plus spécifique aux pays riches. Nous pensons que les données disponibles ne permettent pas d'écarter l'idée que la croissance élèvera le bonheur dans les pays à faible revenu. D'une part, les analyses longitudinales internationales (qui conduisent à rejeter cette corrélation) reposent sur des mesures agrégées, qui sont moins fiables que les mesures individuelles (qui conduisent à valider cette corrélation). D'autre part, le développement est un processus qualitatif qui implique des décollages et des seuils. Or, les données révèlent que ces changements de régime s'accompagnent d'une évolution parallèle des mesures de satisfaction subjectives. Le cas des pays en transition est particulièrement remarquable à cet égard : les scores moyens de satisfaction dans la vie suivent étroitement l'évolution du PIB pendant les dix premières années environ du processus de transition, jusqu'à ce que le régime se stabilise. Si des mesures subjectives de bien-être étaient disponibles dans les pays à bas revenu, elles aideraient certainement à mesurer et suivre les différents stades et dimensions du processus de développement.
Suggested Citation
Andrew E. Clark & Claudia Senik, 2011.
"La croissance du PIB rendra-t-elle les habitants des pays en développement plus heureux ?,"
PSE-Ecole d'économie de Paris (Postprint)
halshs-00754546, HAL.
Handle:
RePEc:hal:pseptp:halshs-00754546
DOI: 10.3917/edd.252.0113
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