Construction en Zone Sismique - Socotec
Construction en Zone Sismique - Socotec
Construction en Zone Sismique - Socotec
acc. m ax . du sol en g 0,002 0,004 0,008 0,015 0,03 0,06 0,13 0,25 0,5 1 2 4
2
M1 I
3
Duré
e(s e c
) 2 1
2 24 3
4
Accé
lé ra n(%
tio g) 9 2
2 37 5
0
Magnitud eM 2 3 5 6 7 8
In
ten
s itéI I-II V VI-V
II VIII IX
-X XI
DEUX OBJECTIFS :
Avant le séisme
Construction parasismique SÉISME
Feedback
Les enseignements obtenus après séismes Après le séisme
Évolution des connaissances et de la Analyse des conséquences
réglementation
Résultats des recherches
Risque croissant
Il porte modification
du code de la construction
de l’habitation
du décret n° 91-461 du 14 mai 1991
• Fixe les valeurs minimales de l'accélération • Au remplacement total des planchers en superstructures.
nominale aN en fonction de la zone de sismicité
et de la classe du bâtiment. • Aux additions par juxtaposition de locaux :
à des bâtiments existants de classes C ou D, dont elles sont
• Définit les règles de classification des bâtiments désolidarisées par des joints,
nouveaux dans les quatre classes A, B, C et D. à des bâtiments existants de classe B dont elles sont, ou non,
solidaires.
• Accepte l'application des règles PS-MI 89,
révisées 92 (norme NF P 06-014) en substitution • Pour la totalité des bâtiments, additions éventuelles comprises,
aux règles PS92 pour les maisons individuelles à au moins une des conditions suivantes :
situées en zone de sismicité II au plus. addition par surélévation avec création d'au moins un niveau
supplémentaire, même partiel (classes B, C ou D),
• Précise, à son article 3, les conditions dans addition par juxtaposition de locaux solidaires sans joint aux
lesquelles les règles PS92 s'appliquent lors bâtiments de classes C ou D,
d'interventions sur des bâtiments existants.
création d'au moins un niveau intermédiaire dans des bâtiments
de classes B, C ou D.
Zone Ia Ib II III
Largeur
4 4 6 6
(cm)
1
k f (en hertz)
T
- masse m
- raideur k
- amortissement C
- accélération nominale aN
- ordonnée du spectre de dimensionnement RD(T)
- coefficient lié à la topographie
- coefficient correctif d ’amortissement
CLASSES D’OUVRAGES
ZONES DE
SISMICITÉ A B C D
0 / / / /
bt
3 2,55 2,1
bt< <
1 + /bt 0,85 (1 + /bt) 0,7 (1 +
b t
/bt)
< bt 2 1,7
1,4
b t
Rocher sain
Sols de résistance bonne à très bonne (sables,
Groupe a graviers compacts, marnes, argiles raides fortement
consolidées...)
Sols de résistance moyenne (roches altérées, sables
Groupe b et graviers moyennement compacts, marnes ou
argiles de raideur moyenne...)
Sols de faible résistance (sables ou graviers lâches,
Groupe c
argiles molles, craies altérées, vases.)
Site
• sites rocheux
S0
• sols du groupe a en épaisseur inférieure à 15 mètres
• sols du groupe a en épaisseur supérieure à 15 mètres
S1
• sols du groupe b en épaisseur inférieure à 15 mètres
• sols du groupe b en épaisseur comprise entre 15 et 50 mètres
S2
• sols du groupe c en épaisseur inférieure à 10 mètres
• sols du groupe b en épaisseur supérieure à 50 mètres
S3
• sols du groupe c en épaisseur comprise entre 10 et 100 mètres
Bâtiments réguliers
Bâtiments irréguliers
Descente de charges
interrompue NON
2 masses par
niveau NON
2 L2x L2y 2
rx e0x
8
2 L2x L2y 2
ry e0y
8
mi zi R (T )
f r 0 m r z r 2
mi zi q
T 32
0 = max 1 0,10(
TC
) ;1,10 pour les voiles
avec
T 32
0 = max 1 0,05( ) ;1,05
TC
pour les portiques
e 'r 0,10L r Z r
2
mi zi T
d r 0 z r 2 R (T )
mi zi 2
2
m u
i i
Formule de Rayleigh :T 2
mi u i
m i u i R (T )
fr mru r 2
mi u i q
Pour ne pas avoir à tenir compte d’un mode complémentaire, on doit multiplier les
valeurs defr par le coefficient :
4
T 3
0 1 0,05 pour les contreventements par voiles
TC
4
T 3
0 1 0,03 pour les portiques
TC
m i u i R (T )
f r 0 m r u r 2
mi u i q
'
er 0,10L r Z r
2
T
d r 0 u r R (T )
2
avec :
4
T 3
0 : 1 0,05
Pour les contreventements par voiles
TC
4
T 3
0 : 1 0,03 Pour les portiques
TC
Méthode spectrale
modélisation complète en 3 dimensions du bâtiments à
l’aide de barres et d’éléments finis
modélisation simplifiée, dite modèle «brochette»
HERCULE
EFFEL
ROBOT
EPICENTRE
Bâtiment :
à usage d’habitation
25 mètres de hauteur
situé à Chambéry en Savoie
sol constitué de sable compact sur une épaisseur de
25 mètres environ.
Par exemple :
• Sens X : cas 11
• Sens Y : cas 21
• Sens Z : cas 31 (obtenu en prenant un pourcentage de la
valeur du poids propre)
• Charges permanentes : cas 1
• Charges d’exploitation : cas 2
Avec :
• charges permanentes : cas 1
• charges d’exploitation : cas 2
• séisme X : cas 11
• séisme Y : cas 21
• séisme Z : cas 31
Les efforts (et non les déplacements) sont divisés par 1,5.
Pour la direction verticale, q = 1
CAS X Y Z
1 0 0 21210
2 0 0 2995
11 6430 0 0
12 0 6570 0
13 0 0 6380
6430
Sens X : = 0,295
21210 + 0,2 x 2995
6570
Sens Y : 21210 + 0,2 x 2995 = 0,301
Journée PS – La Rochelle/T81/ 5 septembre 2005
EXEMPLE 3D : EFFORTS DANS LES VOILES
V = 892 kN V = 986 kN
N = 2044 kN N = 2614 kN
M =1427 m.kN M =2696 m.kN
Ferraillage horizontal
la hauteur du bâtiment : h
Le rapport LX/LY doit être compris entre 0,1 et 10. Cette fourchette
assez lâche permet donc de calculer les semelles filantes.
-maximum : 3 %
aN (m/s2) £1 1,5 2 ³3
G / Gmax 0,80 0,65 0,50 0,40
Sol monocouche :
Ts = 4H
G
Sol multicouche :
4H
Ts =
GiHi
iHi
2
Ts 2H 2
d max aN aN
2
G
2
Ts
M max EI a N EI a N
4H G
Pieu flottant :
2
T H h 2H 2 H h
d max s aN 1 sin aN 1 sin
2 2 H G 2 H
2
T H h H h
M max s EI a N 1 sin EI a N 1 sin
4H 2 H G 2 H
1 2
Pad H 1 V K ad
2
2
cos sin sin
2
K ad 1
2
cos cos cos
Élément secondaire :
Élément structural n’apportant pas de contribution significative
à la résistance aux actions sismiques d’ensemble ou à leur
distribution.
Confinement :
Volume de béton pourvu d’armatures transversales
disposées à s’opposer au gonflement du matériau sous
l’effet des contraintes de compression ainsi qu’au
flambement des armatures.
Pour cela, il faut vérifier, pour chacune des orientations possibles de l’action
sismique :
Fonctionnement :
Torsion éventuelle :
Poussée au vide :
Poteau d’angle :
poteau quelconque :
a > 25 cm b > 25 cm B = ab > 625 cm2
1% 0 5%
fe
fe lS
lS
4su
4 su
2
est la contrainte limite d' adhérence : 0.6 s f tjs f tj
susuest la contrainte limite d' adhérence : su su 0.62
At u en zone critique
= 1,25
bst 0,9fed
Poutres préfabriquées :
a > 20 cm b > 20 cm B = ab > 400 cm2
âme des poutres : bw > 15 cm
fe
lS
4su
At u en zone critique
= 1,25
bst 0,9fed
Rappel :
Pour qu’un élément soit considéré comme mur il faut que sa
largeur soit au moins égale à 4 fois son épaisseur.
Celle-ci doit être supérieure à 15 centimètres pour éviter un
risque d’instabilité latérale.
Régions critiques
• celles situées à la base des murs habituellement sur une
hauteur étage et dont la hauteur n’excède pas la largeur
lw des trumeaux
Comportement en
poutre
Hauteur du bâtiment