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Construction en Zone Sismique - Socotec

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LA CONSTRUCTION EN ZONE SISMIQUE

Journée PS – La Rochelle/T1/ 5 septembre 2005


FRANCE : SÉISME DE ROGNES (1909)

Journée PS – La Rochelle/T2/ 5 septembre 2005


FRANCE : SÉISME D ’ANNECY (15 juillet 96)

Journée PS – La Rochelle/T3/ 5 septembre 2005


HISTORIQUE (mondial)
1436 Naples Italie 30 000 morts
1531 Lisbonne Portugal 30 000 morts
1693 Catane Italie 60 000 morts
1737 Calcutta Inde  50 000 morts
1797 Quito Équateur 40 000 morts
1908 Messine Italie 65 000 morts
1920 Ganzu (ou Kan-sou) Chine 180 000 morts
1923 Tokyo Japon 143 000 morts
1976 Tangshan Chine 800 000 morts
1980 El-Asnam Algérie 3 500 morts
1985 Mexico Mexique 20 000 morts
1995 Kobe Japon 5 000 morts
1999 Quindio Colombie 1 200 morts
1999 Izmit Turquie 18 000 morts
1999 Chi-Chi Taïwan 3 000 morts
2001 Salvador San Salvador 1 000 morts
2001 Ahmedabad Inde 100 000 morts

Journée PS – La Rochelle/T4/ 5 septembre 2005


SÉISME DE TURQUIE (août 1999)

Journée PS – La Rochelle/T5/ 5 septembre 2005


ZONES D ’ACTIVITÉ EN EUROPE

Journée PS – La Rochelle/T6/ 5 septembre 2005


HISTORIQUE (Europe de 1980 à 1995)

Date Lieu Magnitude Nombre de Coût financier


morts (millions de F)
1980 Portugal (Açores) 6,8 56 > 60
1980 Mer Egée 6,4 1 > 150
1980 Iripinia (Italie du sud) 6,8 4580 > 150
1981 Grèce (Athènes,Corinthe) 6,8 16 > 150
1981 Grèce (Alklonides) 6,8 20 > 150
1983 Grèce (Vonitsa) 6,2 7 Entre 30 et 60
1983 Belgique (Liège) 4,7 2 > 120
1984 Italie (Pérouse) 5,3 0 > 150
1984 Italie (Abruzzes) 5,4 3 > 60
1984 Italie (Abruzzes) 5,8 7 > 150
1986 Grèce (Kalamata) 5,9 20 > 150
1988 Grèce (Killini) 5,8 0 > 150
1992 Pays-Bas (Roermond) 6,9 0 > 780
1995 Grèce (Grevena) 6,5 0 > 150
1995 Grèce (Aigion) 6,5 26 > 150

TOTAL 4738 > 2550

Journée PS – La Rochelle/T7/ 5 septembre 2005


HISTORIQUE (France du 13 au 21 janvier 99)

Journée PS – La Rochelle/T8/ 5 septembre 2005


QU’EST-CE QU’UN SÉISME ?

Journée PS – La Rochelle/T9/ 5 septembre 2005


MESURE DE L’IMPORTANCE D’UN SÉISME

Journée PS – La Rochelle/T10/ 5 septembre 2005


COMPARAISON
DES DIFFÉRENTES ÉCHELLES D’INTENSITÉ

M S K 1964 I II III IV V VI V II V III IX X XI XII


EMI * I II III IV V VI V II V III IX X XI XII
M E RC A LLI (m odifiée 1956) I II III IV V VI V II V III IX X XI XII
JA P O N 0 I II III IV V VI V II
URSS I II III IV V VI V II V III IX X XI XII

acc. m ax . du sol en g 0,002 0,004 0,008 0,015 0,03 0,06 0,13 0,25 0,5 1 2 4

* échelle m acroscopique d'intensité utilisée dans les règles P S 69 .


** accélération m oyenne du sol : il s'agit de la m oyenne des accélérations enregistrées lors des trem blem ents de terre de m êm e intensité.

Journée PS – La Rochelle/T11/ 5 septembre 2005


MESURE DE L’IMPORTANCE D’UN SÉISME

Échelles d’intensité : Échelles de magnitude :


 échelle de Mercalli  échelle de Richter
 échelle MSK

2
M1 I
3

Duré
e(s e c
) 2 1
2 24 3
4
Accé
lé ra n(%
tio g) 9 2
2 37 5
0
Magnitud eM 2 3 5 6 7 8
In
ten
s itéI I-II V VI-V
II VIII IX
-X XI

Journée PS – La Rochelle/T12/ 5 septembre 2005


DÉMARCHE DE LA PROTECTION SISMIQUE

DEUX OBJECTIFS :

 PROTECTION DES VIES HUMAINES

 LIMITATION DES DOMMAGES MATÉRIELS

Journée PS – La Rochelle/T13/ 5 septembre 2005


DÉMARCHE DE LA PROTECTION SISMIQUE

Avant le séisme
Construction parasismique SÉISME

Feedback
Les enseignements obtenus après séismes Après le séisme
Évolution des connaissances et de la Analyse des conséquences
réglementation
Résultats des recherches

Journée PS – La Rochelle/T14/ 5 septembre 2005


REGLEMENTATION SISMIQUE
Textes légaux
Loi n° 87-565 du 22 juillet 1987
Art. 41 Prévention des risques naturels et réglementaires
Décret n° 91-461du 14 mai 199
Prévention du risque sismique

OUVRAGES A RISQUE NORMAL A RISQUE SPECIAL

Exigence croissante de comportement sous séisme

PROTECTION STATISTIQUE INTRINSEQUE (spécifique)

CLASSES INSTALLATIONS CLASSEES - INSTALLATIONS NUCLEAIRES DE BASE


D’OUVRAGES
A B C D DONT « SEVESO » - CENTRALES NUCLEAIRES

Risque croissant

RISQUE Analyse sismotectonique


SISMIQUE Zones sismiques : 0 Ia Ib II III
spécifique pour chaque site

- Arrêté du 29 mai 1997 applicable aux bâtiments - Arrêté du 10 mai 1993


- Arrêté du 15 septembre 1995 applicable aux ponts applicable aux installations classées

- Règles PS 92 / NF P 06 - 013 - Règles fondamentales de sûreté


- Règles PS - MI 89 / 92 NF P 06 – 014 - Règles applicables au génie civil
- Guide AFPS 1992 pour les ponts des Centrales Nucléaires

Journée PS – La Rochelle/T15/ 5 septembre 2005


DÉCRET DU 14 MAI 1991

 Vise les bâtiments, équipements  Il donne le découpage du


et installations nouveaux, territoire national en 5 zones
qu’il répartit en deux catégories : de sismicité croissante :
 bâtiments à risque normal  zone 0
divisés en 4 classes  zone Ia
(Cf. arrêté du 29 mai 1997)
 zone Ib
 bâtiments à risque spécial
(Cf. arrêté du 10 mai 1993)  zone II
 zone III

Journée PS – La Rochelle/T16/ 5 septembre 2005


DÉCRET DU 14 SEPTEMBRE 2000

 Il porte modification
 du code de la construction
 de l’habitation
 du décret n° 91-461 du 14 mai 1991

relatif à la prévention du risque sismique.

Journée PS – La Rochelle/T17/ 5 septembre 2005


CIRCULAIRE DU 31 OCTOBRE 2000

Cette circulaire précise que, pour les constructions


soumises au contrôle technique obligatoire, le champ du
contrôle technique obligatoire s’étend sans ambiguïté au
contrôle du respect des règles de construction
parasismique.Ce
En outre, pour les maîtres d’ouvrages publics, le CCTG
applicables aux marchés publics de contrôle technique
retient d’office la réalisation des missions L + S + PS en
zone sismique.

Journée PS – La Rochelle/T18/ 5 septembre 2005


DÉCRET DU 14 MAI 1991

Journée PS – La Rochelle/T19/ 5 septembre 2005


NOUVEAU ZONAGE

Journée PS – La Rochelle/T20/ 5 septembre 2005


NOUVEAU ZONAGE

Journée PS – La Rochelle/T21/ 5 septembre 2005


NOUVEAU ZONAGE

Journée PS – La Rochelle/T22/ 5 septembre 2005


ARRÊTÉ DU 29 MAI 1997
• Prescrit l'application de la norme NF P 06-013 Article 3 : bâtiments existants
«Règles de construction parasismique,
applicables aux bâtiments», dites règles PS92. Les règles PS92 s'appliquent, lors d'interventions sur bâtiments
existants si l'on procède :

• Fixe les valeurs minimales de l'accélération • Au remplacement total des planchers en superstructures.
nominale aN en fonction de la zone de sismicité
et de la classe du bâtiment. • Aux additions par juxtaposition de locaux :
à des bâtiments existants de classes C ou D, dont elles sont
• Définit les règles de classification des bâtiments désolidarisées par des joints,
nouveaux dans les quatre classes A, B, C et D. à des bâtiments existants de classe B dont elles sont, ou non,
solidaires.
• Accepte l'application des règles PS-MI 89,
révisées 92 (norme NF P 06-014) en substitution • Pour la totalité des bâtiments, additions éventuelles comprises,
aux règles PS92 pour les maisons individuelles à au moins une des conditions suivantes :
situées en zone de sismicité II au plus. addition par surélévation avec création d'au moins un niveau
supplémentaire, même partiel (classes B, C ou D),
• Précise, à son article 3, les conditions dans addition par juxtaposition de locaux solidaires sans joint aux
lesquelles les règles PS92 s'appliquent lors bâtiments de classes C ou D,
d'interventions sur des bâtiments existants.
création d'au moins un niveau intermédiaire dans des bâtiments
de classes B, C ou D.

Journée PS – La Rochelle/T23/ 5 septembre 2005


DOCUMENTS TECHNIQUES
 Règles parasismiques applicables aux bâtiments :
 règles PS 92
(Norme-DTU NF P 06-013)
 Règles simplifiées applicables aux maisons individuelles
et bâtiments assimilés, situés en zones de sismicité II
au plus :
 règles PS-MI 89 révisées 92
(Norme-DTU NF P 06-014)
 Guide AFPS 92 pour la protection parasismique
des ponts.

Journée PS – La Rochelle/T24/ 5 septembre 2005


CHOIX DU SITE (faille)

Journée PS – La Rochelle/T25/ 5 septembre 2005


GLISSEMENT DE TERRAIN :
séisme de Chichi - Taiwan

Journée PS – La Rochelle/T26/ 5 septembre 2005


LIQUÉFACTION :
séisme de Chichi - Taiwan

Journée PS – La Rochelle/T27/ 5 septembre 2005


CHOIX DU SITE (rebord de crête)

Journée PS – La Rochelle/T28/ 5 septembre 2005


RÉGULARITÉS

La régularité en plan d’un bâtiment est nécessaire pour


éviter les trop fortes torsions d’axe vertical. Il faut éviter
d’excentrer les masses, par exemple, par des cages
d’escaliers extérieures aux bâtiments.

La régularité dans le plan vertical est nécessaire pour la


bonne répartition des charges sur l’ensemble des éléments
de contreventement.

Journée PS – La Rochelle/T29/ 5 septembre 2005


BATIMENTS DE GRANDES DIMENSIONS
HORIZONTALES

Journée PS – La Rochelle/T30/ 5 septembre 2005


VUE EN PLAN :
BATIMENTS À UN AXE DE SYMÉTRIE

Journée PS – La Rochelle/T31/ 5 septembre 2005


LARGEUR DES JOINTS PARASISMIQUES

Zone Ia Ib II III

Largeur
4 4 6 6
(cm)

Journée PS – La Rochelle/T32/ 5 septembre 2005


SÉCURITÉ VIS-A-VIS DES DÉFORMATIONS

d’ = h pour tout déplacement différentiel


100
entre 2 niveaux consécutifs de hauteur h

Journée PS – La Rochelle/T33/ 5 septembre 2005


COUP DE FOUET

Journée PS – La Rochelle/T34/ 5 septembre 2005


FRACTIONNEMENT DES BATIMENTS PAR DES
JOINTS PARASISMIQUES

Journée PS – La Rochelle/T35/ 5 septembre 2005


CONCEPTION DES JOINTS PARASISMIQUES

Journée PS – La Rochelle/T36/ 5 septembre 2005


POSITION DES MASSES

Journée PS – La Rochelle/T37/ 5 septembre 2005


OSCILLATEUR SIMPLE NON AMORTI
m Masse m en tonne
m T  2
k Raideur k en kN/m

1
k f (en hertz)
T

  2f  2 / T (en radian/seconde)

Journée PS – La Rochelle/T38/ 5 septembre 2005


OSCILLATEUR SIMPLE AMORTI SOUMIS
À UNE FORCE f(t)

- masse m
- raideur k
- amortissement C

L ’équation du mouvement u(t) est : mu  Cu  ku  f ( t )


mu  Cu  ku  f ( t )

Journée PS – La Rochelle/T39/ 5 septembre 2005


OSCILLATEUR MULTIPLE NON AMORTI SOUMIS
À DES OSCILLATIONS LIBRES

La recherche des modes propres revient à résoudre :


|K-2M| = 0

Journée PS – La Rochelle/T40/ 5 septembre 2005


ACCÉLÉRATION SPECTRALE

R(T) = aNRD (T)

- accélération nominale aN
- ordonnée du spectre de dimensionnement RD(T)
- coefficient lié à la topographie 
- coefficient correctif d ’amortissement 

Journée PS – La Rochelle/T41/ 5 septembre 2005


SPECTRES DE DIMENSIONNEMENT
NORMALISÉS

Journée PS – La Rochelle/T42/ 5 septembre 2005


ACCÉLÉRATION NOMINALE

CLASSES D’OUVRAGES
ZONES DE
SISMICITÉ A B C D

0 / / / /

Ia / 1,0 1,5 2,0

Ib / 1,5 2,0 2,5

II / 2,5 3,0 3,5

III / 3,5 4,0 4,5

Journée PS – La Rochelle/T43/ 5 septembre 2005


COEFFICIENT CORRECTIF D’AMORTISSEMENT
Pourcentage
Matériau d’amortissement
critique  (%)
Acier soudé 2
Acier boulonné 4
 5  0,4 Béton non armé 3
    Béton armé et/ou chaîné 4

Béton précontraint 2
Bois lamellé collé 4
Bois boulonné 4
Bois cloué 5
Maçonnerie armée 6
Maçonnerie chaînée 5

Journée PS – La Rochelle/T44/ 5 septembre 2005


COEFFICIENT DE SITE

Journée PS – La Rochelle/T45/ 5 septembre 2005


COEFFICIENT DE COMPORTEMENT BÉTON ARMÉ
Bâtiments
Bâtiments Bâtiments
Types de structures réguliers
moyennement
irréguliers
réguliers
Structures dont le contreventement est assuré
3,5 3 2,45
uniquement par des voiles
Structures dont le contreventement est assuré
5 4,25 3,5
uniquement par des voiles
Maçonnerie porteuse chaînée 2,5 2,10 1,75
Maçonnerie porteuse armée et chaînée 3 2,55 2,10
Ossature avec remplissage à postériori 1,5 1,3 1,05
2
Structures mixtes (contreventement assuré par V 
 i 
des voiles et des portiques ou de la maçonnerie 1  qi 

q  Vi2
Structures fonctionnant en console verticale à
masses réparties prédominantes (cheminées, 3 2,55 2,10
tours …)
Structures comportant des transparences - 2à3 1,5 à 2,5

Journée PS – La Rochelle/T46/ 5 septembre 2005


COEFFICIENT DE COMPORTEMENT BÉTON ARMÉ

Pour les structures contreventées par des voiles ou comportant des


transparences, on ne peut prendre en compte la valeur maximum du
coefficient de comportement qu’après avoir effectué la vérification
de compatibilité des déformations.

Dans le cas contraire, on adopte les valeurs plus restrictives du


tableau suivant :

Journée PS – La Rochelle/T47/ 5 septembre 2005


COEFFICIENT DE COMPORTEMENT BÉTON ARMÉ

Bâtiments Bâtiments à Bâtiments


Types de structure
réguliers régularité moyenne irréguliers
Structures dont le contreventement est
assuré uniquement par des voiles

bt
3 2,55 2,1

bt< <
 1 +  /bt 0,85 (1 +  /bt) 0,7 (1 + 
b t
/bt)

< bt 2 1,7
1,4

b t

Journée PS – La Rochelle/T48/ 5 septembre 2005


CLASSIFICATION DU SOL

Rocher sain
Sols de résistance bonne à très bonne (sables,
Groupe a graviers compacts, marnes, argiles raides fortement
consolidées...)
Sols de résistance moyenne (roches altérées, sables
Groupe b et graviers moyennement compacts, marnes ou
argiles de raideur moyenne...)
Sols de faible résistance (sables ou graviers lâches,
Groupe c
argiles molles, craies altérées, vases.)

Journée PS – La Rochelle/T49/ 5 septembre 2005


CLASSIFICATION DU SITE

Site
• sites rocheux
S0
• sols du groupe a en épaisseur inférieure à 15 mètres
• sols du groupe a en épaisseur supérieure à 15 mètres
S1
• sols du groupe b en épaisseur inférieure à 15 mètres
• sols du groupe b en épaisseur comprise entre 15 et 50 mètres
S2
• sols du groupe c en épaisseur inférieure à 10 mètres
• sols du groupe b en épaisseur supérieure à 50 mètres
S3
• sols du groupe c en épaisseur comprise entre 10 et 100 mètres

Journée PS – La Rochelle/T50/ 5 septembre 2005


CLASSIFICATION DU SITE
Vitesse des
Pressiomètre ondes
Pénétro- Résistanc Vitesse longitudinales
mètre SPT e Indice de des ondes
Densité
Statique Nombre Compres- compressi de
TYPE DE SOL relative
Résitanc de Pressio sion on cisaillemen Sous la Hors
(%)
e coups Module n limite simple (Cc) t nappe nappe
(Mpa) (Mpa) (Mpa) (m/s)
(Mpa) (m/s) (m/s)

Rochers sains et craies >


ROCHERS > 100 >5 > 10 > 800
dures 2500
Groupe a Sols granulaires compacts > 15 > 30 > 20 >2 > 60 > 1800 > 800
Sols de bonne
à très bonne Sols cohérents (argiles ou > 400 >
résistance >5 > 25 >2 > 0,4 < 0,02
marnes dures) 1800
mécanique
50 à 400 à
Rocher altéré ou fracturé 2,5 à 5 1 à 10 300 à 800
100 2500
Groupe b
Sols de Sols granulaires 1500 à 500 à
5 à 15 10 à 30 6 à 20 1à2 40 à 60
résistance moyennement compacts 1800 800
mécanique 150 à 400
moyenne Sols cohérents 1000
moyennement consistants 1,5 à 5 5 à 25 0,5 à 2 0,1 à 0,4 0,02 à 0,10 à
et craies tendres 1800

Groupe c Sols granulaires lâches <5 < 10 <6 <1 < 40


Sols de faible Sols cohérents mous < 150 < 1500 < 500
résistance (argiles molles ou vases) < 1,5 <2 <5 < 0,5 < 0,1 > 0,10
mécanique et craies altérées

Journée PS – La Rochelle/T51/ 5 septembre 2005


CLASSIFICATION DU SITE

Journée PS – La Rochelle/T52/ 5 septembre 2005


PRISE EN COMPTE DES MASSES

Les masses à prendre en compte dans les calculs sont


celles correspondant aux charges permanentes et à une
fraction des charges d ’exploitation et des charges de
neige.

Journée PS – La Rochelle/T53/ 5 septembre 2005


PRISE EN COMPTE DES MASSES
charges d’exploitation
Type de bâtiments 

Bâtiments d’habitation ou d’hébergement, bureaux et assimilés 0,20


Halles divers, salles d’exposition et autres locaux destinés au transit des
personnes
0,25
Salles de réunions, lieux de culte, salles et tribunes de sport, salles de
danse et tout autre lieu avec places debout et utilisation périodique
Salles de classe, restaurant, dortoirs, salles de réunions avec places
0,40
assises
Archives, entrepôts 0,80
Autres locaux non cités ci-dessus 0,65
Bâtiments industriels :
1
• catégorie de charges a1
0
• catégorie de charges a2
0,65
• catégorie de charges a3
(Les 3 catégories de charges ci-dessus sont définies dans l’annexe 1 de la
norme NF P06-001)
Journée PS – La Rochelle/T54/ 5 septembre 2005
CLASSIFICATION DES BATIMENTS
SELON LEUR RÉGULARITÉ

Bâtiments réguliers

Bâtiments moyennement réguliers

Bâtiments irréguliers

Journée PS – La Rochelle/T55/ 5 septembre 2005


CRITÈRES A REMPLIR PAR LES BATIMENTS
RÉGULIERS OU MOYENNEMENT RÉGULIERS

Descente de charges
interrompue  NON

Journée PS – La Rochelle/T56/ 5 septembre 2005


CRITÈRES A REMPLIR PAR LES BATIMENTS
RÉGULIERS OU MOYENNEMENT RÉGULIERS

2 masses par
niveau  NON

Journée PS – La Rochelle/T57/ 5 septembre 2005


CRITÈRES A REMPLIR PAR
LES BATIMENTS RÉGULIERS

2 I xi2   Jjy y2j


ix
rx 
 Iix

2 I xi2   Jjy y2j


ix
ry 
 Jjy

2 L2x  L2y 2
rx   e0x
8

2 L2x  L2y 2
ry   e0y
8

Journée PS – La Rochelle/T58/ 5 septembre 2005


CRITÈRES A REMPLIR PAR
LES BÂTIMENTS RÉGULIERS

Journée PS – La Rochelle/T59/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS RÉGULIERS
FORME FORFAITAIRE DU MODE FONDAMENTAL

Journée PS – La Rochelle/T60/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS RÉGULIERS
PÉRIODE DE VIBRATION

TYPE DE BATIMENT PÉRIODE (seconde)


Ossatures (béton ou charpente
métallique) non bloquées par un H
T  0,10
remplissage ou une maçonnerie Lx

Contreventements par voiles de


béton et/ou chaînés ou H H
T  0,08
contreventements mixtes (voiles + Lx Lx  H
portiques)
Ossatures (béton ou charpente H H
T  0,06
métallique) avec remplissage en Lx 2L x  H
maçonnerie ou avec palées
triangulées

Journée PS – La Rochelle/T61/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS RÉGULIERS
FORCES STATIQUES ÉQUIVALENTES


  mi zi R (T )
f r  0 m r z r 2
 mi zi q

 T 32 
0 = max 1  0,10(
TC
) ;1,10  pour les voiles
 

avec
 T 32 
0 = max 1  0,05( ) ;1,05
TC
pour les portiques
 

Journée PS – La Rochelle/T62/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS RÉGULIERS
TORSION D’AXE VERTICAL

e 'r  0,10L r Z r

Journée PS – La Rochelle/T63/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS RÉGULIERS
DÉPLACEMENTS

 2
  mi zi  T
d r  0 z r 2   R (T )
 mi zi  2 

Journée PS – La Rochelle/T64/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS MOYENNEMENT RÉGULIERS
FORME FORFAITAIRE DU MODE FONDAMENTAL

Journée PS – La Rochelle/T65/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS MOYENNEMENT RÉGULIERS
ÉVALUATION DE LA PÉRIODE DE VIBRATION

2
m u
 i i
Formule de Rayleigh :T  2
 mi u i

Journée PS – La Rochelle/T66/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS MOYENNEMENT RÉGULIERS
FORCES STATIQUES ÉQUIVALENTES

 m i u i R (T )
fr  mru r 2
 mi u i q

Pour ne pas avoir à tenir compte d’un mode complémentaire, on doit multiplier les
valeurs defr par le coefficient  :
4
 T  3
0  1  0,05  pour les contreventements par voiles
 TC 

4
 T  3
0  1  0,03  pour les portiques
 TC 

 m i u i R (T )
f r  0 m r u r 2
 mi u i q

Journée PS – La Rochelle/T67/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS MOYENNEMENT RÉGULIERS
TORSION D’AXE VERTICAL

'
er  0,10L r Z r

Journée PS – La Rochelle/T68/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS MOYENNEMENT RÉGULIERS
DÉPLACEMENTS

2
 T
d r   0 u r    R (T )
 2 
avec :
4
 T  3
0 : 1  0,05 
Pour les contreventements par voiles
 TC 

4
 T  3
0 : 1  0,03  Pour les portiques
 TC 

Journée PS – La Rochelle/T69/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS IRRÉGULIERS

 Méthode spectrale
 modélisation complète en 3 dimensions du bâtiments à
l’aide de barres et d’éléments finis
 modélisation simplifiée, dite modèle «brochette»

Journée PS – La Rochelle/T70/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS IRRÉGULIERS

 Principaux logiciels français utilisés :

 HERCULE
 EFFEL
 ROBOT
 EPICENTRE

Journée PS – La Rochelle/T71/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS IRRÉGULIERS
EXEMPLE

 Bâtiment :
 à usage d’habitation
 25 mètres de hauteur
 situé à Chambéry en Savoie
 sol constitué de sable compact sur une épaisseur de
25 mètres environ.

Journée PS – La Rochelle/T72/ 5 septembre 2005


Journée PS – La Rochelle/T73/ 5 septembre 2005
Journée PS – La Rochelle/T74/ 5 septembre 2005
Journée PS – La Rochelle/T75/ 5 septembre 2005
Déformée - mode 1

Journée PS – La Rochelle/T76/ 5 septembre 2005


Déformée - mode 2

Journée PS – La Rochelle/T77/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS IRRÉGULIERS
EXEMPLE 3D : ACCÉLÉRATIONS PAR NIVEAU
 Création, pour chaque direction de séisme X et Y, d’un cas obtenu
par superposition quadratique des modes sélectionnés.

 Par exemple :

• Sens X : cas 11
• Sens Y : cas 21
• Sens Z : cas 31 (obtenu en prenant un pourcentage de la
valeur du poids propre)
• Charges permanentes : cas 1
• Charges d’exploitation : cas 2

Journée PS – La Rochelle/T78/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS IRRÉGULIERS
EXEMPLE 3D : COMBINAISON DE NEWMARK

SX = cas 1 + cas 2 ± cas 11 ± 0,3 cas 21 ± 0,3 cas 31


SY = cas 1 + cas 2 ± 0,3 cas 11 ± cas 21 ± 0,3 cas 31
SZ = cas 1 + cas 2 ± 0,3 cas 11 ± 0,3 cas 21 ± cas 31

Avec :
• charges permanentes : cas 1
• charges d’exploitation : cas 2
• séisme X : cas 11
• séisme Y : cas 21
• séisme Z : cas 31

Journée PS – La Rochelle/T79/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS IRRÉGULIERS
EXEMPLE 3D : COEFFICIENT DE COMPORTEMENT

Le bâtiment étant irrégulier et de hauteur inférieure à 28 m, le


coefficient de comportement est pris égal à 1,5 pour les
directions horizontales. Ainsi, la compatibilité des
déformations n’aura pas à être effectuée.
 l   19 

q 0 ,7  1   
 0 ,7 1    1,5
 bt   16 , 5 

Les efforts (et non les déplacements) sont divisés par 1,5.
Pour la direction verticale, q = 1

Journée PS – La Rochelle/T80/ 5 septembre 2005


CALCUL DES BATIMENTS IRRÉGULIERS
EXEMPLE 3D : EFFORTS À LA BASE

CAS X Y Z
1 0 0 21210
2 0 0 2995
11 6430 0 0
12 0 6570 0
13 0 0 6380

6430
Sens X : = 0,295
21210 + 0,2 x 2995
6570
Sens Y : 21210 + 0,2 x 2995 = 0,301
Journée PS – La Rochelle/T81/ 5 septembre 2005
EXEMPLE 3D : EFFORTS DANS LES VOILES

V = 892 kN V = 986 kN
N = 2044 kN N = 2614 kN
M =1427 m.kN M =2696 m.kN

Journée PS – La Rochelle/T82/ 5 septembre 2005


EXEMPLE 3D : FERRAILLAGE DANS LES VOILES

Ferraillage horizontal

Journée PS – La Rochelle/T83/ 5 septembre 2005


INTERACTION SOL - STRUCTURE

 Deux méthodes sont le plus utilisé pour les bâtiments


fondés sur radiers rectangulaires :
 la méthode de Rosenblueth
 la méthode de Deleuze.

Journée PS – La Rochelle/T84/ 5 septembre 2005


INTERACTION SOL - STRUCTURE
MÉTHODE DE ROSENBLUETH
 Données concernant le bâtiment

 la dimension en plan du bâtiment dans le sens X : LX

 la dimension en plan du bâtiment dans le sens


perpendiculaire Y : LY

 la hauteur du bâtiment : h

 la masse totale du bâtiment : Mb

Le rapport LX/LY doit être compris entre 0,1 et 10. Cette fourchette
assez lâche permet donc de calculer les semelles filantes.

Journée PS – La Rochelle/T85/ 5 septembre 2005


INTERACTION SOL - STRUCTURE
MÉTHODE DE ROSENBLUETH

 Données concernant le sol concernant le sol


 le module dynamique transversal : G
 le coefficient de Poisson : 
 la masse volumique : 

Journée PS – La Rochelle/T86/ 5 septembre 2005


INTERACTION SOL - STRUCTURE
MÉTHODE DE ROSENBLUETH - PROGRAMME ISS

Journée PS – La Rochelle/T87/ 5 septembre 2005


INTERACTION SOL - STRUCTURE
MÉTHODE DE ROSENBLUETH - PROGRAMME ISS

Journée PS – La Rochelle/T88/ 5 septembre 2005


INTERACTION SOL-STRUCTURE
MÉTHODE DE DELEUZE
 Données concernant le bâtiment
 la dimension en plan du bâtiment dans le sens X : Lx
 la dimension en plan du bâtiment dans le sens Y : LY
 la fréquence propre du mode fondamental dans chaque
sens : fX, fY et fZ
Le rapport LX/LY doit être compris entre 0,5 et 2. (la méthode
de Deleuze a été établie pour des fondations circulaires puis
extrapolée aux fondations
rectangulaires).
Journée PS – La Rochelle/T89/ 5 septembre 2005
INTERACTION SOL - STRUCTURE
MÉTHODE DE DELEUZE

 Données concernant le sol


 le module dynamique transversal : G
 le coefficient de Poisson : 
 la masse volumique : 

Journée PS – La Rochelle/T90/ 5 septembre 2005


INTERACTION SOL - STRUCTURE
MÉTHODE DE DELEUZE : PROGRAMME ISS

Journée PS – La Rochelle/T91/ 5 septembre 2005


INTERACTION SOL - STRUCTURE
MÉTHODE DE DELEUZE : PROGRAMME ISS

Journée PS – La Rochelle/T92/ 5 septembre 2005


FONDATIONS

Les points d’appui d’un même


bloc doivent être solidarisés
par un réseau bidimensionnel
de longrines (ou tout autre
système équivalent) tendant à
s’opposer à leur déplacement
relatif dans le plan horizontal

Journée PS – La Rochelle/T93/ 5 septembre 2005


FONDATIONS

On peut considérer que les


poutres du plancher inférieur
d’une construction peuvent
jouer le rôle de longrines si
elles sont situées à une
distance de la sous-face des
semelles ou des massifs
inférieure à 1,20 m.
Un dallage armé correctement
peut éventuellement remplacer
les longrines.

Journée PS – La Rochelle/T94/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES

 L’emploi de fondations profondes


inclinées est interdit.

Journée PS – La Rochelle/T95/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES : PIEUX

 Armatures longitudinales (sur toute la longueur)

• Nombre minimal de barres : 6


• Diamètre minimal : 12 mm
• Section totale rapportée à la section nominale du pieu :
-minimum : sols de type a ou b : 0,5 %
-Minimum : sols de type c : 0,6 %

-maximum : 3 %

Journée PS – La Rochelle/T96/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES : PIEUX
 Armatures transversales
• diamètre minimal : 6 mm
• pourcentage minimal en volume :
 0,6 % en partie courante
 0,8 % en zone critique
 espacement maximal de nu à nu des spires ou
des cerces :
 s’ = 12 fois le diamètre des barres
longitudinales en partie courante
 s’ = 10 cm en zone critique

Journée PS – La Rochelle/T97/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES : PIEUX

Journée PS – La Rochelle/T98/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES : CALCUL

Méthode applicable aux :


 pieux en béton moulé dans le sol et pieux exécutés à la
tarière creuse
 barrettes en béton moulé dans le sol
 puits
 pieux battus préfabriqués en béton armé
 pieux battus métalliques tubulaires, pieux H, caissons de
palplanches ou palplanches
 micropieux et pieux injectés sous pression

Journée PS – La Rochelle/T99/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES : CALCUL

Journée PS – La Rochelle/T100/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES : CALCUL

Journée PS – La Rochelle/T101/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES : CALCUL

aN (m/s2) £1 1,5 2 ³3
G / Gmax 0,80 0,65 0,50 0,40

Sol monocouche :

Ts = 4H
G

Sol multicouche :
4H
Ts =
GiHi
iHi

Journée PS – La Rochelle/T102/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES : CALCUL

Pieu appuyé en pointe :

2
 Ts    2H  2
d max     aN     aN
2
   G   

2
 Ts  
M max   EI a N   EI a N
 4H  G

Journée PS – La Rochelle/T103/ 5 septembre 2005


FONDATIONS PROFONDES : CALCUL

Pieu flottant :

2
T     H  h    2H  2    H  h 
d max    s  aN 1  sin       aN 1  sin  
 2    2 H  G     2 H 

2
T     H  h      H  h 
M max    s  EI a N 1  sin      EI a N 1  sin  
 4H    2 H  G   2 H 

Journée PS – La Rochelle/T104/ 5 septembre 2005


PAROIS D’INFRASTRUCTURES
MÉTHODE DE MONONOBÉ-OKABÉ
Poussée dynamique globale :

1 2
Pad  H 1   V K ad
2

2
cos      sin  sin      
2
K ad  1  
2
cos   cos  cos  

Journée PS – La Rochelle/T105/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
Distinction entre éléments principaux
et éléments secondaires
Élément principal :
Élément qui intervient dans la résistance aux actions sismiques
d’ensemble ou dans la distribution de ces actions au sein de
l’ouvrage.

Élément secondaire :
Élément structural n’apportant pas de contribution significative
à la résistance aux actions sismiques d’ensemble ou à leur
distribution.

Journée PS – La Rochelle/T106/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
Zone critique :
Partie d’un élément structural principal dans laquelle des
concentrations de déformations ou de sollicitations sont
susceptibles de se produire.

Confinement :
Volume de béton pourvu d’armatures transversales
disposées à s’opposer au gonflement du matériau sous
l’effet des contraintes de compression ainsi qu’au
flambement des armatures.

Journée PS – La Rochelle/T107/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ

Distinction poteau - mur

En désignant par a et b respectivement la petite et la grande


dimension d’une pièce :
•si b < 4a, la pièce est considérée comme un poteau
•si b > 4a, la pièce est considérée comme un mur

Journée PS – La Rochelle/T108/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS EN PORTIQUES (sans remplissage)

Journée PS – La Rochelle/T109/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS EN PORTIQUES (sans remplissage)
Les rotules plastiques doivent apparaître dans les poutres avant que dans
les poteaux, sous peine de voir se former des mécanismes.

Journée PS – La Rochelle/T110/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS EN PORTIQUES (sans remplissage)

Pour cela, il faut vérifier, pour chacune des orientations possibles de l’action
sismique :

Journée PS – La Rochelle/T111/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS EN PORTIQUES (avec remplissage)

Lors des séismes, ces bâtiments, extrêmement répandus,


présentent des désordres importants, principalement pour 2
raisons :
• non prise en compte dans les calculs de la présence des
panneaux de remplissages qui raidissent de façon
importante l’ensemble de la structure, très souvent de
façon défavorable,
• mauvaise exécution de la maçonnerie.

Journée PS – La Rochelle/T112/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS EN PORTIQUES (avec remplissage)

Les principaux types de désordre sont :


• le cisaillement des poteaux,
• l’écrasement des remplissages près des nœuds,
• la fissuration en croix des panneaux de remplissage.

Journée PS – La Rochelle/T113/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS EN PORTIQUES (avec remplissage)

Fonctionnement :

Journée PS – La Rochelle/T114/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS EN PORTIQUES (avec remplissage)

Torsion éventuelle :

Journée PS – La Rochelle/T115/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS EN PORTIQUES (avec remplissage)

Poussée au vide :

Journée PS – La Rochelle/T116/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS EN PORTIQUES (avec remplissage)

Poteau d’angle :

Journée PS – La Rochelle/T117/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX

b < 4a (a petit côté)

poteau quelconque :
a > 25 cm b > 25 cm B = ab > 625 cm2

cela se traduit pour un poteau circulaire par :  > 28 cm

Journée PS – La Rochelle/T118/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POSITION RELATIVE POTEAU / POUTRE

Journée PS – La Rochelle/T119/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX - RÉGIONS CRITIQUES

Journée PS – La Rochelle/T120/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX - RÉGIONS CRITIQUES

Journée PS – La Rochelle/T121/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX - RÉGIONS CRITIQUES

Journée PS – La Rochelle/T122/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX - ARMATURES

1%  0  5%

Journée PS – La Rochelle/T123/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX - RECOUVREMENT DES ARMATURES

La longueur de recouvrement des barres est à majorer de 30 % en zone


non critique et de 50 % en zone critique.

fe
fe lS  
lS 
4su
 4 su

2
 est la contrainte limite d' adhérence :   0.6 s f tjs f tj
susuest la contrainte limite d' adhérence :  su su  0.62

Journée PS – La Rochelle/T124/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX - ARMATURES EN ATTENTE

Journée PS – La Rochelle/T125/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX - ARMATURES TRANSVERSALES
Les armatures transversales doivent
satisfaire aux conditions suivantes :
• diamètre minimal : 8 mm
• zones critiques : volume minimal
d’armatures 0,8 % et espacement
maximal égal à min (8l, 0,25 a,
15 cm)
• partie courante : espacement
maximal égal à min (12l, 0,5 a,
30 cm)

Journée PS – La Rochelle/T126/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX

Journée PS – La Rochelle/T127/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX - VÉRIFICATION AUX CISAILLEMENT

At u - 0,3kfti en zone courante


= 1,25
bst 0,9fed

At u en zone critique
= 1,25
bst 0,9fed

Journée PS – La Rochelle/T128/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX D ’ANGLE - EFFET P-

Journée PS – La Rochelle/T129/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
TRANSPARENCE

Journée PS – La Rochelle/T130/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POTEAUX COURTS

Journée PS – La Rochelle/T131/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES
Poutres coulées en place :
a > 25 cm b > 25 cm B = ab > 625 cm2
âme des poutres  : bw > 15 cm

Poutres préfabriquées :
a > 20 cm b > 20 cm B = ab > 400 cm2
âme des poutres  : bw > 15 cm

Journée PS – La Rochelle/T132/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - RÉGIONS CRITIQUES

 Les parties des poutres, si elles existent, dans lesquelles


le calcul sismique conduit à disposer des armatures de
compression
 Les régions voisines des sections de moment maximal
sous les actions sismiques seules (régions d’extrémité
non libres
 La fissuration en croix des panneaux de remplissage

Journée PS – La Rochelle/T133/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - RÉGIONS CRITIQUES

Journée PS – La Rochelle/T134/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - RÉGIONS CRITIQUES

Journée PS – La Rochelle/T135/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - RÉGIONS CRITIQUES

Journée PS – La Rochelle/T136/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - ARMATURES
1,4

fe

Journée PS – La Rochelle/T137/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - ARMATURES
Il faut respecter les deux conditions
supplémentaires suivantes :

 au moins ¼ de la section des armatures sur appuis doit


être prolongé sur toute la portée
 dans les zones critiques, la section des armatures
comprimées doit être au moins égale à la moitié de
celle des armatures tendues

Journée PS – La Rochelle/T138/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - RECOUVREMENT DES ARMATURES

La longueur de recouvrement des barres est à majorer de 30


% en zone non critique et de 50 % en zone critique.

fe
lS  
4su

Su est la contrainte limite d’adhérence : Su = 0,6 2sfti

Journée PS – La Rochelle/T139/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - ARMATURES TRANSVERSALES

Journée PS – La Rochelle/T140/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - ARMATURES TRANSVERSALES
Les premières armatures transversales doivent être disposées
à 5 cm au plus du nu de l'appui ou de l'encastrement.
Dans les zones critiques, les armatures transversales doivent
satisfaire aux conditions suivantes :
• diamètre minimal : 6 mm

• espacement maximal = min (24t, 8 l, 0,25d)


En zone courante l’espacement des armatures transversales
doit être inférieur à d/2.

Journée PS – La Rochelle/T141/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - ARMATURES TRANSVERSALES

Journée PS – La Rochelle/T142/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
POUTRES - VÉRIFICATION AUX CISAILLEMENT

At u - 0,3kfti en zone courante


= 1,25
bst 0,9fed

At u en zone critique
= 1,25
bst 0,9fed

Journée PS – La Rochelle/T143/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
NŒUDS D ’OSSATURES

La bonne tenue d’une structure à portiques sous séisme


dépend en grande partie de la bonne conception des nœuds
de la structure.

Les noeuds sont très vulnérables en cas de séisme.


Ils sont soumis à des efforts alternés très importants et doivent
pouvoir continuer à transmettre aux poteaux et aux poutres les
efforts pour lesquels ils ont été calculés.

Journée PS – La Rochelle/T144/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
NŒUDS D ’OSSATURES

Il en découle, le plus souvent, un ferraillage très important. Il


faut veiller à ce qu’il soit possible de mettre en place ce
ferraillage et ensuite couler le béton !
Quelquefois, il est nécessaire d’augmenter les dimensions du
noeud pour pouvoir disposer toutes les barres.
La section la plus importante des armatures transversales des
poteaux inf. et sup. est prolongée dans le noeud.

Journée PS – La Rochelle/T145/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
NŒUDS D ’OSSATURES

Journée PS – La Rochelle/T146/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS A MURS PORTEURS

Rappel :
Pour qu’un élément soit considéré comme mur il faut que sa
largeur soit au moins égale à 4 fois son épaisseur.
Celle-ci doit être supérieure à 15 centimètres pour éviter un
risque d’instabilité latérale.

Journée PS – La Rochelle/T147/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS A MURS PORTEURS

Régions critiques
• celles situées à la base des murs habituellement sur une
hauteur étage et dont la hauteur n’excède pas la largeur
lw des trumeaux

• celles situées au niveau d'un changement notable de la


section de coffrage.

Journée PS – La Rochelle/T148/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS À MURS PORTEURS
Vérification des contraintes normales :

Journée PS – La Rochelle/T149/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS A MURS PORTEURS

Murs non armés

Journée PS – La Rochelle/T150/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS A MURS PORTEURS
Murs
non armés

Journée PS – La Rochelle/T151/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
CONSTRUCTIONS A MURS PORTEURS
Linteaux

Journée PS – La Rochelle/T152/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
PLANCHERS

Comportement en
poutre

Journée PS – La Rochelle/T153/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
PLANCHERS
Comportement en double console

Journée PS – La Rochelle/T154/ 5 septembre 2005


BÉTON ARMÉ
PLANCHERS
Comportement en voûte de décharge

Journée PS – La Rochelle/T155/ 5 septembre 2005


MAÇONNERIES
ÉLÉMENTS STRUCTURAUX

 les moellons de pierre


 les pierres de taille
 les briques et blocs de terre cuite
 les blocs de béton
 les blocs de béton cellulaire

 les maçonneries chaînées


 les maçonneries armées

Journée PS – La Rochelle/T156/ 5 septembre 2005


MAÇONNERIES CHAINÉES
ÉLÉMENTS STRUCTURAUX

DISPOSITION DES CHAINAGES HORIZONTAUX :

•Au niveau des fondations éventuellement


•Au niveau de chaque plancher
•Au niveau haut

Journée PS – La Rochelle/T157/ 5 septembre 2005


MAÇONNERIS CHAINÉES
ÉLÉMENTS STRUCTURAUX

DISPOSITION DES CHAINAGES VERTICAUX :

• A tous les angles saillants ou rentrants de la


construction
• Au jonctions de murs
• Pour encadrer les baies de hauteur supérieure
ou égale à 1,80 mètre

Journée PS – La Rochelle/T158/ 5 septembre 2005


MAÇONNERIES CHAINÉES
ÉLÉMENTS STRUCTURAUX

ÉPAISSEUR BRUTE MINIMALE :

• 15 cm pour les murs en éléments pleins


• 20 cm pour les murs en éléments creux

Journée PS – La Rochelle/T159/ 5 septembre 2005


MAÇONNERIES CHAINÉES
ÉLÉMENTS STRUCTURAUX
DIMENSIONS ENTRE CHAINAGES PARALLÈLES :

• Dimensions inférieures ou égales à 5 m


• Superficie inférieure ou égale à 20 m2
• Longueur de la diagonale inférieure ou égale à :
– 40 fois l’épaisseur brute pour les murs en éléments
pleins
– 25 fois l’épaisseur pour les murs en éléments creux

Journée PS – La Rochelle/T160/ 5 septembre 2005


MAÇONNERIES CHAINÉES
ÉLÉMENTS STRUCTURAUX
Chaînages horizontaux :

Journée PS – La Rochelle/T161/ 5 septembre 2005


MAÇONNERIES CHAINÉES
ÉLÉMENTS STRUCTURAUX
Nœuds de chaînages :

Journée PS – La Rochelle/T162/ 5 septembre 2005


RÈGLES PS-MI 89 révisées 92

Les dispositions constructives des règles PS-MI ne sont exigibles que


pour autant que l'entreprise les préfère aux Règles PS 92.

En d'autres termes, il est loisible à l'entreprise de choisir entre :


• l'application des Règles PS 92
• leur remplacement par les dispositions constructives forfaitaires
des Règles PS-MI dans leur domaine d'application.

Journée PS – La Rochelle/T163/ 5 septembre 2005


RÈGLES PS-MI 89 RÉVISÉES 92
OUVRAGES CONCERNÉS

Toutes les conditions suivantes sont satisfaites :


• Bâtiments implantés en zones Ia, Ib ou II
• Bâtiments de la classe B
• Bâtiments fondés sur des sols de forces portantes
ultimes supérieures ou égales à 0,25 MPa.
• Hauteur h limitée (Cf. figure ci-après)
• Charges d’exploitation n’excédent pas 2,5 kN/m2

Journée PS – La Rochelle/T164/ 5 septembre 2005


RÈGLES PS-MI 89 révisées 92
OUVRAGES CONCERNÉS

Hauteur du bâtiment

Journée PS – La Rochelle/T165/ 5 septembre 2005


RÈGLES PS-MI 89 RÉVISÉES 92
CONTENU TECHNIQUE
•Implantation sur le site
•Configuration en plan
•Configuration en élévation
•Conception de contreventement
•Conception des vides sanitaires
•Conception des balcons
•Conception des maisons en maçonnerie ou béton banché
•Conception des escaliers
•Conception des cheminées

Journée PS – La Rochelle/T166/ 5 septembre 2005

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