Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Résumé Cours

Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 30

04/10: séance introductive

11/10: architecture sans architecte


18/10: architecture sans architecte
25/10: les nouvelles leçons de Rome

01/11 : jour férié


08/11: prof absent

15/11: que faire du passé ?


22/11: que faire du passé ?
29/11: modernité renaissance

06/12: déconstruire l’architecture


13/12: nouveau classicisme

03/01: dernier cours : fondamentaux ?


Séance introductive

• Thématique du semestre: le post modernisme = il s’agit d’examiner le passé proche

Le post modernisme

Post modernisme Post modernité Condition post moderne

- C’est une notion -c’est une période - Définit notre


Polymorphe, polémique - Maniéré de civilisation temporaine
et polymérique dénommer notre
- Isme : veut dire civilisation - Frédéric jameson –
expression esthétique, - - le monde ù la capitalisme moderne
posture esthétique, la production est inscrite 1980 :
production architecturale loisirs, médis commerce
…….

• (1970 – 1990) : majorité du débat architectural qui tourne autour du modernisme  obsession des architectes
le 1er paradoxe : le débat s’est évaporé / disparu

Le modernisme  post modernisme  le contemporain ------------- le post modernisme nous permet de comprendre le contemporain / d’où on vient / les racines
du contemporain
Séance introductive

• Le post modernisme était:

Une liberté stylistique ? Infinité de styles hybrides ? Ou un style en soi ?

Une mode passagère ? Ou quelque chose de sérieux ?

Un manifeste ou un produit plaqué par-dessus pour animer?

• (1975- 1985) : le choc architectural


Cours 02 : Architecture sans architecte

• En 1960 : remise en question des fonds même de architecture , a engendré :


• Crise de la notion de projet : des expositions ont été organisées : unité de temps , lieu et espace social

Spontanée
Exposition 01 : courte introduction à l’architecture sans pédigrée primitive
9 novembre 1964 – 7 février 1965

• Elle porte un titre provocateur


• Elle a connu un succés mondial
• Lieu : MOMA
• Architecte: Bernard rudofsky (1905-1988)
• Info sur l’architecte:
- importante thèse de doctorat 2001: Exposition :Lessons of B. Ludofsky , Vienne, du 8 mars au 28 mai 2007
- Qualité de nomade / nomadisme dans le temps , et dans sa pratique (Saul STEINBERG, Caricature de Bernard Rudofsky, c 1943) page 07
- caricature : il montre la multiplicité et polyvalence du personnage (l’architecte)  ils cristallisent (les différents éléments) les moments forts de l’architecture
- De : New York
- Il dessine les décors du cinéma
- Passionné pour les champs de création
- Mode de vie de B. Ludofsky : atypique – milieux d’avant-garde :
- position d’avant-garde dans son mode de vie
- organisé en communauté : naturistes, nudistes, nourriture seine, culte vers la nature: religion laïque
- il a fait beaucoup de voyages dans des sites antiques
- position d’avant-garde dans son mode de vie
- organisé en communauté : naturistes, nudistes, nourriture seine, culte vers la nature: religion laïque
- s’intéresse aux ruines, architecture traditionnelle, développement de l’architecture … (Exposition du Bauhaus à Weimar, été 1923 ) voir P 10

- Concernant son architecture :


* Adhésion aux doctrines modernistes, fonctionnalistes, rationalistes
• Regard anthropologique envers l’architecture primitive
2 manières  architecture éclectique

• 1931: doctorat (mémoire fin d’études) : il a travaillé sur la comparaison des iles grecques  maçonnerie traditionnelle VS Béton armé de l’architecture moderne
(Rudofsky, aquarelles, Ile de Santorin, 1929) (Le port de pêche d’Oia, Apanomeria, Île de Santorin, (Cliché Bernard RUDOFSKY, 1929) - voir P 11 et 12

*Déménagement en Italie , Naples*

• Concevoir des maisons pour les bourgeois


• Il était dans un style traditionnel méditerranéen
• Un mode de vie reculé : il continue à exercer et concevait des projets de résidence touristiques (Bernard RUDOFSKY & Luigi COSENZA, Maison du Docteur Oro
(Quartier Posillipo, Naples, 1936). Voir P 13

• 1938: Hitler et son armée vers l’Autriche


• Conception de la maison Domus : Bernard Rudofsky | villa sur l’île de Procida, Italie
• Caractéristiques de la maison : Plan modulaire – incarne les modes de vie
Une pièce sans toit  Patio  Room without roof
Salon de musique donne sur la mer
• Caractéristiques de la maison :
Murs épais  pour se protéger du soleil
WC : acte technique
SDB : expérience sensorielle
*Déménagement au Brésil*

• Designer , concevoir des maisons à patio . Voir P 15 16 17

La salle de séjour est


généralement entre deux
espaces extérieurs

*Rencontre avec Philip Lippincott GOODWIN (1885-1958)*


• En 1941 : solidifier les relations entre tous les pays de l’Amérique  organisation d’un concours pour exposer  B.L est laureat
• L’exposition est intitulé : Organic Design
- mobilier de jardin
- Installation de B.L aux USA
- Couverture de la revue : Room without roof  architecture paradoxale
- Consultant au musée MOMA  1948: Obtention de la nationalité américaine
Exposition 02 : « Modern Architecture International Exhibition »
MoMA, New York, 9 février-23 mars 1932

• 1932: Le point d’introduction du modernisme en Amérique


• « Modern architecture ….. » était la 1ere expo  un manifeste pour les doctrines modernistes ( avant en Amérique il y a avait le style de l’architecture classique /
beaux arts  doctrine beausariste)
• B. Ludofsky était fidèle au modernisme mais critiqué pour avoir une vision baudelairienne (modernité agile)

• Vêtements (« Are Clothes Modern? », (MoMA, NY, 28 nov. 1944 - 4 mars 1945) voir P 24 25 26 27
- Gravures de mode: vitres pour les boutons , vitres pour les poches  inutilité de ces éléments  esthétique stéréotypée  la vraie modernité n’y est pas  elle
s’aperçoive dans les vêtements vernaculaires
- Rapport avec le corps
- Couleurs et simplicité ….

• Textiles Bernard RUDOFSKY, Exposition « Textiles USA », MoMA, New York, 29 août – 4 novembre 1956 voir P 28
- Transparence et couleurs

Exposition 03 : «Exposition universelle de Bruxelles 1958»


• 1958: aux USA victoire de la 2e guerre mondiale
• Bernard RUDOFSKY, « Islands of Living », Pavillon Américain à l’Exposition universelle de Bruxelles, 1958: recherche du vernaculaire contemporain
• Bernard RUDOFSKY, « Records Room », Pavillon Américain à l’Exposition universelle de Bruxelles, 1958 : s’allonger et écouter de la musique
• Bernard RUDOFSKY, « Streetscape », Pavillon Américain à l’Exposition universelle de Bruxelles, 1958: photographie 360 degré  habiter le paysage
• Bernard RUDOFSKY, Exposition « Roads », MoMA, New York, 14 août—17 septembre 1961 : série de photos  expo itinérantes  thèmes spaciaux,
architecturaux, urbains  cerclovlution (paysage de la route)  architecte moderne de 3e génération
• Suite du cours
 DIAP 50:Image de maisons d’arcades, non planifiées Batiments servant le capitalisme de masse américain. toujours repeté que tous ce qu’il montrait n’était pas
mais chacun ajoute sa suite d’arcades, images de village Finalement l’architecture ne remplit plus sa fonction ed des models mais plutôt des choses pour stimuler la
et de systéme de couverture dans les rues de seville mediation entre l’individu dans sa dimension reflexion et que les enseignements tirés de l’exposition
( elements d’adaptation au climat) vernaculaire. universelle et le monde qui l’entoure. Outil de sont indirects (mise en reflexion)
normalisation du quotidien de l’americain moyen (expl
 Formes repondant a des fonctions particuliéres ont une costume cravate en equivalent architectural).  Il developpe un peu plus tard un ouvrage
puissance symbolique de l’architecture. (exp sud de « larchitecture insolite » il parle de l’architecture dite
l’Espagne avec colones et chapiteaux (qui servent à  À son oposée, l’archi vernaculaire nous offre une lesson non savante, c’est un livre qui prend au serieu l’archi
contrer les souris de grimper) forme utilitaire mais de modernité qui nait dans l’instant (non stereotipé). vernaculaire
fabrique involonterement une archi assez forte. Cette archi vernaculaire pour rudofsky elle noue
l’espace et le temps et revele l’essentiel dans une  Dans ce livre on voit en vis-à-vis un village avec patios
 Les silos à grain: formes simples (rudofsky clin d’œil aux civilisation et donc atteint la vraie modernité creusés dans le sol
silos de le corbusier). Combine deux fonctions mais à bodlérienne il dit qu’elle traverse les cycles de la mode,
caractere different avec une forme utilitaire, on peut presque imuable elle sert son but à la perfection donc  Une autre serie d’images: à droite une maison d’andré
imaginer une dimension esthetique qui nous est non améliorable. Éternel dans l’instant present. Dans block (architecture sculpture), à gauche vernaculaire.
inaccessible. chaque instant ce qu’il y a d’essentiel peut etre eternel On voit qu’il y a des points de correspondance sans que
selon lui dans ses expositions et textes (definition assez rudovsky soit clair sur le lien de ces architectures.
 Autre image bcp reproduite (système de ventilation paradoxale) il lie souvent la mode et l’architecture. Avec  Détour temporels operés par des acteurs transversaux
naturelle au pakistan pour maisons) cette expo il renverse la modernité. Rudofsky reconnait et atypiques qui ont initié ça soit avec des archi connus
une forme de modernité dans le vernaculaire.il dit « la ou avec des choses encore pas vu.
 Puis 5e grp d’images, maçonnerie et minaret de moyen beauté de cette architecture a été rejetée car
orient. accidentelle mais doit etre prise en compte.  Laugier fait partie de ses acteurs de tournant neo
Modernisation des modes de vies est en realité une classique qui consistait a rompre avec l’archi dominante
 Structure basée de tressage d’elements naturels americanisation (critiquée par rudovsky) (façonnement (rococo) associée aux mœurs et la cours de Louis15,
(bombou pour former ses voutes (le prof ignore la des gouts en europe pour adopter un mode de vie cette cabane est un detour vers l’origine et chercher
fonction ) rappelle l’architecture moderne. americain grace à l’import comme le tracteur americain ailleurs.
changeant l’agriculture française). Cette archi
 Structure en bois, mine de sel en pologne vernaculaire garanti une pluralité de styles. On associe  Archi moderne retour vers le reel, l’actuel. En 1923 des
aussi selon rudovsky rattionalité et modernité. Une idée photos de silos avec des frontonc classiques en haut (le
 Architecture portative en afrique: une reflexion sur ce qui s’impose au monde et le tranforme. L’architecture corbusier les a gommé ici pour renforcer son idée de
qui est moderne et ce qui ne l’est pas. vernaculaire n’est pas un projet mais c le bati qui pureté des formes), meme lui a essayé de faire un
s’adpte a son contexte au lieu de l’idée.non de détour vers les formes pures.
 Selon lui l’architecture des architectes repond a un style conquete de la nature mais ni de produit de projet mais 
moderniste (produit un paysage stereotipé: downtown le produit d’un fesseau de cosalité. Rudovsky tire la
murs rideaux au motif variant mais objets similaires. lesson après avoir établi la critique il reste muet, il a
Exposition 04 : «Architecture Without Architects »
MoMA, New York, 9 novembre 1964 – 7 février 1965

• Suite du cours
 D’autres archi ont fait le détour, rudovsky va visiter intelectuelle assez puissante et critiques de avec hypothese centrale: etudier le paysage existant c
l’expo de PAGANO sur l’architecture rurale et pagano l’architecture en permission. pour un architecte une manière d’etre revolutionnaire.
montre des archi similaires a rudovsky mais le propos  Une nouvelle manière d’etre moderne (non en
de pagano est different, il s’agit de montrer que l’archi  Photos prises par Gianni Pettena à florence qui a fait rompant avec) mais en etant receptif au present.
est le strict refelet de sa fonction ce qui fait sa vertue, des sejours aux USA dans les années 70 et est  Selon eux si il doit y avoir une rupture c pas avec la
ce qui fait la singularité de son travail est ( meme si protagonistes de l’archi radicale florentine, critique de realité mais avec la culture architecturale elle-même
d’autres ont bcp étudié le vernaculaire comme cette serie de photos de sculptures involontaires (d’où ce detour vers la realité: ici la ville la plus
ROGERS, SERT et TYWHIT avec CIAM 8 geologiques ou toute trace humaine est inexistante on detestée a cette epoque )
trouve des formes d’architecture pure liberee du  L’idée de renouveler la pensée architecturale vers un
 Reflexion assez loin de la cité radieuse de le corbusier projet defini de manière mentale. Architecture qui retour pragmatique vers le reel et ici le paysage
et du ciam 4 on voit un article sur la casbah d’alger et échappe a toute intention humaine. Rudovsky critique vernaculaire de las vegas. Ils developpent ça dans
la configuration vernaculaire comme etant un la modernisme comme style et non la modernité d’autres expo.
paradigme d’interactions sociale et d’urbanité. comme principe en gardant comme conviction que les
archi puissent reformuler leurs ideaux (rompre avec  Comme signs of life: expo tirée de travail pedagogique
 Demarche similaire a rudovsky il y a Aldo Van Eyck, il les impasses de l’architecture moderniste) portée sur la ville Levit Town, ville suburbaine
s’interesse a l’habitat dogons en afrique et il publie un américaine avec 50000 maisons identiques connectée
article et n tire une lesson anti moderne  Autre expl du detour Robert Venturi learning from las avec une autoroute (l’horreur absolue selon les
(contrairement à rudovsky voulait renouer avec une vegas, il ont fais travailler les etudiants sur las vegas, autres) mais les archi s’y penchent.
modernité plus authentique) van yeck plus radicale dit sin city du fait de l’activité economique centrale à
on perd son temps, critique singlante du modernisme savoir le jeu. Dans des immenses casineaux construits  Meubles de style qui rappelle the islands of livings de
comparé aux dogons vis-à-vis de l’environnement. Le le long d’un axe routier R91 bordée de pancartes et rudovsky.
role de l’architecture est remis en cause à cette signaletiques lumineuses de toute sorte. (Hangar
periode et sa disparition peut etre (architecture sans décoré selon Venturi) 
architectes) cette idée de faire un detour vers le reel
prends dans les années 70 un sens en 70 uune crise  Cette experience a donné lieu a plusieurs publications
Cours 03 : Les nouvelles leçons de Rome

Exposition: « Roma Interrotta »


Rome, Marché de Trajan, mai-juin 1978

• Construction d’un imaginaire , être planifiée au sens le plus technocratique du terme  simplification du rêve
• Organisateurs : deux architectes: un italien pierro S et un américain Mickael B
• 1ere chose: identifier le moment pré moderne de l’histoire de Rome  le situer au milieu du 18e siècle juste avant la révolution industrielle
• Un moment documenté par une carte célèbre de la ville : plan de NOLLI (Gianbattista NOLLI, La nuova topografia di Roma, 1748 ): 12 planches gravées qui
constituent une carte
• Les organisateurs ont donné à chaque architecte de l’expo une planche de la carte  Objectif: imaginer comment Rome se développe sans la modernité 
réécrire une fiction historique dans une forme de continuité et non pas d’interruption  résultat P21
• Elle était critiquée pour son incohérence et absence de convergence mais l’idée était de se servir de la carte principale et de déployer un imaginaire architectural
ou urbain

• Projet graphique • Infos sur PORTOGHESI: architecte romain,


et formaliste instigateur de la 1ere biennale de venise
alternant des 1980, directeur de la biennale d’archi, un
bandes bâties et des auteurs importants essayant de
non bâties : il théoriser le post modernisme architectural
laisse intouchés • Partie centrale : partie dense: réflexion sur
les parties la rue comme vallée, parallèle du profil de
historiques du plan la rue romaine et le profil des vallée
et les parties naturelles
urbanisées elles • L’espace urbain creusé dans la matière
sont hachurées par minérale de la ville
des rubans • Les ramifications de la structure des rues
parallèles
• Lotissements • Secteur le colisée: composition
systématiques presque urbaine très articulée avec les axes
modernistes existants
• Barres parallèles denses • Le contextualisme (années 60) :
• Libérer un espace prendre en compte dans la
complétement naturel  composition urbaine des éléments
urbanisme différentiel : géométriques existants et concevoir
surdensité et ville une forme à mi chemin entre les
métaphysique de la formes hérités et un nouveau projet
compagne romaine ajouté au territoire
• Reprendre le graphisme de plan NOLLI
• Représenter les bâtiments par le plan
RDC

• Plan homérique: posture • S’intéresse aux


ironique , ludique cartouches
• jouer avec des figures héritées • Rajoute à une
du passé: reprendre des motifs partie picturale un
( clé de voute, bossage d’un collage d’un dessin
sous bassement d’un personnel : Rome
monument italien ) est une
• Architecture maniériste superposition de
romaine  hommage au strates
maniérisme  une référence architecturales
pour les architectes américains
post modernes : l’architecture
pour l’architecture
• Aldo Rossi: l’un premiers
architecte repérée par les • Incarner des positions
marchés extrémiste : retourner au
d’architecture(maquette, traditionnel, radicaliste
dessin …)
• Inspirée de peinture
surréaliste

Piero SARTOGO (né en 1934)

• Plusieurs expositions : celle-ci et celle de Venise


• Son texte: « notre interprétation considère la ville non pas comme une cristallisation architecturale formaliste mais
comme un organisme vivant dont les éléments essentiels ceux qui distinguent les traits particuliers de son identité
doivent être repérées »  une grande marge de transformation potentielle des structures architectoniques et formes
urbaines.
• Deux types d’éléments dans un tissu urbain : « éléments formelles stables » :
1. éléments de géographique, topographiques, hydrauliques, rivières
2. éléments viaire: éléments stables du tissu urbain
• « Éléments fonctionnelles instables » : liées à l’évolution des modes de vies (des programmes) et donc de la manière
d’habiter la ville
• Sa proposition : développer un programme inspiré du fouriérisme (utopiste français): organisme architectural qui régule
la communauté idéale, pensée du début du 19 e siècle (1810-1820), illustre la culture des architectes italiens des 70 très
engagés politiquement, utopies sociales
• Articulation des systèmes spatiaux, forme urbaine monumentale, grandes structures en diagonale percutant la forme
• Architectes hostiles à l’idée de pureté en architecture, associant le purisme et la radicalité au mouvement moderne 
développer l’idée de contaminer un pur, une architecture qui incarne ses idéaux sociaux politiques, participe à construire
un ordre social alternatif
• Projet assez Développé du point de vue graphique : collage , montage , découpage (photo aériennes)
• Le projet comme un processus et non pas comme résultat
• Attitude par rapport au passé : le passé comme matière première d’un jeu / projet architectural

Antoine GRUMBACH (né en 1942)

• Seul architecte français: voyage aux USA  croiser des architectes  introduction au post modernisme américain 
ce qui explique sa participation à l’expo //// un architecte qui s’intéresse beaucoup à la théorie du texte (la manière
dont un texte est tissé à d’autres textes  inter textualité)
• Un secteur du plan peu urbanisé
• Sa proposition : la ville palimpseste : la ville comme un grand système complexe de signes et formes, comme un
collage incessant de fragments architecturales et urbains  architecture tissée
• Critiquer la Vision épuré et radieuse du projet moderniste: ville comme terrain d’expérimentation pour rompre avec la
vision radieuse et la radicalité de la modernité  utilisation de: collage, superposition des strates, fiction,
intertextualité, ville sédimentaire …..
• Une archéologie inverse de Rome: écrire de manière fictive/fictionnelle la manière dont ces strates se sont
accumulés, partant du passé au présent « l’architecture fait partie de ces objets de longues durées dont les qualité
sont: la permanence’ l’indifférence, l’évidence du déjà là »
•  son idée: repérer des situations particulières sur son secteur du plan et inventer les différentes strates
architecturales et urbaines successives qui se seraient sédimentées sur ces situations depuis 1748  pur fiction
• Travailler en coupes qu’en plans  rendre compte de la superposition  inventer une architecture accumulée sur le mur dorélien  mélange et articulation de références et projets
(Ledoux, jean Jacque leuque, Alphan, le Corbusier…)  créer une stratification voir P36
• Secteur intouché  tout est en sous terrain

James STIRLING (1926-1992)

• Le modernisme tardif:
• Certains traits du mouvement moderne : Répétition, sérialité, plasticité, la rationalisation du plan, axonométrie, isométrie
• 1950: des nouvelles pistes de réflexions qui intéressent le post modernisme
• Il s’est intéressé à la signification de la forme architecturale, la métaphore et la référence  l’architecture est parlante, elle
transmet des messages
• Usage brutaliste des matériaux : brique et le bois  usage moins pure et rhétorique mais utilisé dans sa brutalité
• Rapport ouvert à la tradition
• Une figure de transition entre le modernisme tardif et les générations suivantes
• Œuvres en mouvement et insaisissables
• Sa proposition : sens de l’humour et de l’ironie, mégalomanie frustrée (pouvoir changer la réalité, frustration vis-à-vis du
réel)
• Resituer dans son secteur un nombre de projets sortis de l’agence (biblio de la fac d’histoire de Cambridge, le queen’s
Gâteau offert réinstallé à une
collège sport, concours perdus et réalisés)  réflexion sur le Genius loci : le contexte n’est pas seulement le territoire échelle urbaine  mégalomanie
physique dans leque s’inscrit le projet mais c’est aussi l’inconscient de l’architecte qui constitue le contexte latent de chaque
projet
• Vision: sur urbanisation de Rome par les projets rationalistes et fonctionnalistes  nécessité de requalification signifiante
créant des liens
Robert Venturi (né en 1925)
• Contribution efficace, radicale condensée : court texte « from Rome to las Vegas »
• Robert Venturi : un américain, Avoir séjourné à Rome, :

La densité Diversité stylistique dans un même


labyrinthique de paysage urbain (architecture
l’espace urbain (centre antique, baroque, maniérisme,
historique de Rome ) modernisme .. )

• La découverte de Rome: construire sa critique de mouvement moderne et légitimer qu’il y a


qlq chose à apprendre du paysage vernaculaire américain (développé dans l’après guerre,
nouveauté brutale) voir P43
• Vis-à-vis de deux photos : volontairement provocateur / stimulant pour la pensée

l’arc de Constantin: entrée de Rome Une image désirable, historique, référence positive

Entrée de las Vegas Paysage autoroutier, grandes pubs, ville du péché : paysage impur, suscite la critique

• Sa proposition : collage provocateur :

Gravure ancienne du panthéon de Rome Architecture canard Architecture du fonctionnalisme  syndrome de la boite à violon

Enseignes publicitaires : casinos Las Architecture de signes et de symboles/ornements


Vegas sur les façades (Hangars décoré) Une manière de passer les impasses du fonctionnalisme, s’adapter, sortir
des doctrines fonctionnalistes

• l’Adéquation entre la forme la structure et l’édifice est une impasse  solution : la théorie des hangars décorés: libérer l’architecture et ouvrir un jeu formel == Maniérisme:
l’architecture se référé à elle-même et à sa propre histoire
Conclusion (les leçons de Rome)
1. Rome est interprétée comme un paradigme d’un nouveau rapport à l’espace
2. L’idée du collage comme
• forme urbaine : entre différentes époques, styles,
• Composition urbaine impure de fragments qui dialoguent  signification nouvelle
3. Spatialité : intrication des bâtiment dans le tissu urbain, organisation chaotique dans le forum romain  modèle de fusion de formes urbaines opposé à
l’acropole romain
4. L’occasion de concevoir un nouveau rapport au temps  ville sédimentaire  ville dont le présent contient tous les passés même les plus antiques  une ville
qui tisse toutes les étapes antérieur
 passage d’un rapport de temps historique qui est typique de la modernité et l’histoire de l’humanité comme une marche pour le progrès à un rapport de temps
mémoriel qui dans le présent survit du passé

S’intéresser moins à : Histoire comme passé du présent


S’intéresser plus à : La mémoire comme présent du passé
COURS 5: Que faire du passé ?
 Exposition à la biénale de venise: presence of the past. présent en permanence. Plus vu comme cendre du
présent, donne plus de valeur au passé, vu comme  Charles Jencks, frises stylistiques, obsédé par
 Exposition manifeste, très marquante, désignant ses richesse patrimoniale. L'artiste à rôle a joué, en tant cartographie exhaustive du pluralisme architectural
adversaires. La présence du passé, dessin John …, que décodeur de cette histoire, en tant que capable contemporain. Modernité, postmodernite, texte de
américain très intéressé des ordres, dessin collage de de décrypté l'esprit du temps (modernes), expo sur Jencks sur …, en français. Architectes penseurs du
plein d'édifices clef de l'archi, mis sur la même image, Baudelaire à BNF … postmoderne souvent par d'accords entre eux,
onirique, comme se télescopent les images dans la concurrence théoriques entre les auteurs.
mémoire. Expo moins spatiales que temporelle. Expo  Grand enseignant archi, Polytech de Milan, histoire
pensée selon un rapport au temps, par espace. Il est architecture, spécialiste architecture Baroque, et  La corderie de l'arsenal, viens d'être rénovée, volonté
mtn possible d'apprendre de la trad et de connecter travaille sur racine de l'architecture moderne. Porte de faire expo qui intéresse tout le monde. Idée que
son propre travaille avec les œuvres les plus belles du regard historiographique sur avant-garde archi moderne a rompu avec ses contemporains,
passé. Passé = étendard. Post-modernisme = nouveau Postmoderne. Recul critique, s'intéresse à grand devenu affaire d'architectes, presque élitiste qui ne
rapport au temps. La modernité sens large = rapport paradoxe de l'érudition des archis modernes qui se s'adresse plus aux individus et aux pluralités de gouts
au temps historiciste, se pense comme traverser par revendiquent de la table rase. et attentes de la société de consommation des 30
une histoire. Enchainement passé, présent, future, glorieuses. Idée dans le postmodernisme qui 'il faut
linéarité temporelle. Idée avenir meilleur, associé idée  Johnson, premier à construire un édifice revendiqué s'adresser à tous et quitter les stéréotypes de l'après-
de progrès = théologie de l'histoire, l'histoire à un but comme postmoderne. Reçoit premier Prtitzker Price. guerre du modernisme. Architecture doit être
qu'on ignore mais qui nous amène vers mieux. Produit gratte-ciel aux détails passéiste, avec sous connecté au banal, au quotidien. Reprend l'idée de
Modernité = désintéressé du passé, critique du bassement avec portiques et arcs. Exposition archi soumettre archi à commande pour expo. Comité de
présent et se projette dans un avenir meilleur. = avec rapport ambiguë avec la modernité… sélection, Constantino Dardi, Robert Stern, Kenneth
domine occident moderne. Le passé n'a alors de sens  Expo l'objet banale de Mendini, italien. Qui s'intéresse Frampton, Christian Norberg-Schulz
que dans contimium linéaire, symétrie, envers négatif objets du quotidien (a l'image de Venturi qui
de l'avenir radieux. Postmodernisme a rapport au s'intéresse archi banale US),  Est alloué à chaque archi une alcôve de la halle,
temps pas sur concept histoire mais mémoire, le  Objets qui font l'objet de manipulations, de jeux espace presque cubique, très généreux. Refabriqué
temps est un éternel présent, un présent perpétuelle, formel ou chromatique, souvent les rendant absurde, une rue, la Strada Novissima, la rue très nouvelle, pèle
dans lequel on se tiens et manipules tous les inutiles, inutilisable. Jeu sur la poétique du banal. mêle de style, carte blanche à chaque archi, qui doit
fragments hérités du passé. Passé = gisement de Inscrit dans la continuité du regard absurde, inutiles, plaira au grand publique, tout en offrant partie
formes et motifs manipulables dans le présent. inutilisable. Jeu sur la poétique du banal. Inscrit dans approfondit dans alcôves = double codding, le double
Invoqué fragments de mémoires dans présent pour la continuité du regard critique de l'archi italienne sur codage. A eu idée par marché de noël de Berlin.
l'habiter, l'enrichir, lui donner sa qualité, d'où titre la production contemporaine. Regard critique, Exposition comme un grand théâtre, il se joue qqch,
expo = la présence du passé. Donc glissement sur 2 presque désespéré. Architectes qui refusent de acteur, décors, dramaturgie …
visions du temps qui s'opposent. L'histoire comme construire, qui juge la profession corrompu, qui alors
passé du présent qui laisse place à l'histoire comme travaille à l'industrie culturelle de l'archi, écrits, expos,
présent du passé. L'histoire deviens ce qui anime le œuvres, pas construction …
 Zsacka exhibiting the postmodern, livre sur cette expo. une autre sorte d'archi rationnelle. Donne résistance passé alors qu’en France c’est histoire.
Décor fabriqués par ateliers de théâtre de Venise. A au postmodernisme américain
permis itinérance de l'expo, remonté à Paris, au  Expo la strada Novissima à San Francisco.
festival d'automne de Paris de 1981, exception avec  Autre tendance de l'époque, radical design, plusieurs
thème architecture, à la chapelle de la salpêtrière. manifestation de rejet de l'architecture par architectes  Les 20 façades de la strada Novissima expriment bien
Eglise à plan centré qui transforme la Strada en plazza. eux-mêmes. (Italie = université de Florence (expo le parti de pluralisme, une diversité geographique de
Beaubourg de … , Autriche = Vienne, Hans Hollein, une l’exposition (8 archi americains dont venturi, Gherry,
 Ajout de 3 archis parisiens à l'expo, Portzamparc, des meilleures façades de la Strada (projets utopique) 11 archi europeens dont 5 italiens avec Portoghezzy.
Mendes et (Grambac ?), principaux archis étiquetés Londres collectif archigrame) construisent peu, mais  Dans cette affaire postmodernisme americain est
postmoderniste, qui ont enseigné à UP6. Nvx titre, la font films, expos, publications et marquent le champs dominant, tous les architectes americains de cette
présence de l'histoire, si contre-sens, montre difficulté critique. Projet Loos, gratte-ciel concours … critique expo revendiquent l’americanité de cette architecture
milieux français à accépté nvx rapport à histoire. Sous- école de Chicago Idée de la compétence malgré leur divergences stylistiques.
titre plus postmodernisme mais après le modernisme. scénographique importante de ses architectes qui se  Diversités stylistiques.
sont/se détachent de la réalisation de bâtiments …
 Importance de américanisme, développement Galerie d'autoportraits architecturaux, moment  Eclectisme radical: on est dans le present et on
laboratoire de recherche sur architecture américaine à nombriliste pour archis de s'auto-exposé et de se retourne vers le passé pour piocher et en faire
Columbia. Revendication d'un américanisme, d'un distinguer de tous les autres. L'archi se distingue, à quelque chose (par exemple les ordres classiques
nationalisme stylistique malgré divergences de son imaginaire, son approche doctrinale. Individualité manipulés dans le projet de Stern) ou venturi qui fait
positions. créatrice de chaque architectes. Idée de style une caricature d’une façade style comics de ces
postmoderne inexistante. Le style est une incarnation colonnes doriques archaiques exagerement
 Rapport au passé dérégulé. Pioche dans le passé sans de l'idée d'histoire en marche, de dépassement de accentuées, il y a ici un nombre impaire de colonnes !
hiérarchie. Le passé n'a de signification que par ce que l'intention individuelle, de supériorité de l'air du Un jeu d’ironie et de second degré ainsi que de
l'on en fait dans le présent … temps, de son temps. D'où le postmodernisme peut se critique, donc une critique d’un passé en le
définir comme moment poststylistique de caricaturant (un passé européen principalement). Le
 Rapport aussi plus "respectueux", retour à une forme l'architecture, avènement de l'individualisme rapport au passé est post historique et on est dans un
classique, idée qu'il faut travailler le passé avec esthétique de l'architecture contemporaine. Explique rapport desenibée au passé comme pur moment
sérieux, sorte de néo-traditionalisme. Réguler par la impossibilité de Jenckes à faire cartographie de la memoriel (le passé n’a de signification que dans ce
tradition, idée qu'il faut renouer avec les traditions scène architecturale postmoderne. (à lire, qu’on en fait dans le present)
rompus par les temps modernes et la modernité. l'adoquisme, comment objets les plus intéressants
viennent de détournements …)  D’autres archi auront un rapport au passé plus
 Recherche d'une rationalisation de la pratique respectueux et nostalgiques
architecturale : formelle, très épurée, et aussi par  La strada novissima à l’exposition « la presence de
analyse urbaine fine, typologie et morphologie de la l’histoire » à Paris, hommage à Roland Bart.
ville ancienne pour y inscrire au mieux l'architecture
contemporaine = architecture rationnelle. Krier fait  Changement de titre (en Italie l’expo s’appelle la fin du
 Ces architectes disent qu’il faut s’interesser plus qu’on va appeler l’archi radicale et qui sont plusieurs architecte.
serieusement au passé (retour au classisisme / manifestations de rejet de l’architecture par les  Mot style employé dans le 19 e siecle pour associer une
néotraditionaliste: un autre rapport au temps régulé architectes eux-mêmes (en Italie l’université de manière de concevoir l’architecture et un moment
par la notion de tradition, l’idée est de renouer avec florence comme foyer, en Autriche aussi il ya plusieurs historique (gothique, baroque…) expression
les traditions rompues par la modernité). Expo sur le collectifs qui produisent des films, images, projets esthetique et architecturale de cette histoire en
néo-rationalisme avec des archi qui vont chercher la utopiques… à londres autour du collectif Archigram.) marche et de l’esprit de chaque temps de cette
rationnalité formelle et stylistique, très epurée, ces radicaux sont presents dans la strada novissima. histoire, c’est quelque chose qui sirconscrit un
austere et qui va tirer sa rationnalité par une analyse  Adolf Loos, le batiment lui-même devient une ensemble de propositions qui en expriment
urbaine extremement fine. L’architecture de la ville colonne, il respecte les proportions des ordres l’apparentée et l’enrassinement dans le temps, c’est
developpée par Aldo Rossi en 1966. Krier organise une classiques meme si il n’a pas gagné le concours ct le donc collectif (dire le style d’UN architecte n’a pas de
expo qui porte le meme titre. Ungers, Dardi et Rossi se plus publié. sens), le postmodernisme n’est pas un style ! C’est
sont attaché à cette tendance d’architecture rationelle. peut etre l’avénement de cet individualisme
 Les tentatives de cartographies du postmodernismes esthetique de l’architecture contemporaine.
 Une autre tendance identifiée à cette époque c’est sont illusoires, ce qui apparait dans la stradanovissima
l’architecture radicale avec 3 numéros de suite de c une gallerie d’autoportraits architectureaux, la
casabelle qui vont federer les differents foyers de ce celebration de l’individualité créatrice de chaque
COURS 6: Que faire du passé ? (la suite)

 La Haye, capitale politique pays bas, concours Koolhsas, question esthétiques, effets spatiaux (=Argan,) devient "érudit du passé «  bien representé dans le
perd mais projet notable (stand Strada novissima dissociation architecture et idéologie. A autonomie en tableau de Thomas Cole « The architects dream » avec
Koolhaas, intru dans la biennale, poussé par Keneth tant que prod culturelle et art … Serai autonome et libre tous les grands styles dans l’histoire de l’architecture.
Frampton a participé, lui isolé dans comité sélection car injonction morale en tant que produit de la création Dans le texte de Portoghezi il cite ça, il dit que cet
plus néo-moderne … d'où Koolhass. Stand peu artistique ( alors que autres inverse …) eclectisme est historiciste essentiellement, il procede
remarqué Critique de koolhaas du moment, des archis d’une croyance dans une linearité temporelle (passé,
starifier, qui prennent devant de la scène, par expo,  Livre Projet et Utopie ou Laterza dit que le modernisme present, futur) et dans le fait que chaque periode
entrée monde de la culture, alors que parallèlement comme style architecturale est indisociae de la historique a produit un style particulier (grande histoire
perte de pouvoir au profit de promoteurs (pacte modernité comme condition historique et idéologie. Ces naturelle des civilisations), l’histoire existe comme un
faustien inversé) Raccourcis de Portoghesi, sur le penseurs ne séparent pas l’architecture moderne de grand récit linéaire. L’idée c’est de trouver le style du
pluralisme du post-moderne, qui inclut "tout", donc l’ideologie moderne. Contropiano: Revue avec penseurs présent, celui qui correspond à l’esprit du temps. Il dit
Koolhaas qui y est opposé Époque Tacher et Reagan anticapitalistes dirigé par Roza un penseur marxiste. aussi que la mémoire peut nous sortir de l’impuissance
Portoghezi: disociation entre archi et ideologie. L’archi en gros il dit le passage d’un temps historiciste à un
 Koolhas fait figure d’intru dans l’exo car il était poussé aurait une autonomie par rapport à l’ideologie qui temps mémoriel qui consiste plutôt comme definir le
par Kenet Franton (il incarnait la tendance neo moderne correspond à un moment de la civilisation: elle est libre temps comme un present immobile.
du paysage de cette époque) il était isolé dans la comité de toute injonction morale.
de selection, il a selectionné donc Rem Koolhas
(contribution à la strada) un peu décalé par rapport à la  Portoghesi parle de l’emancipation de l’architecture de
thematique du postmodernisme. Il dit dans son livre toute injonction morale et ideologique dans un
après que la stradanovissima à la biénnale de venise ouvrage: Le inibizioni de l’architectura moderna : le
était un cauchemard pour lui. postmodernisme serait pour lui un moment
d’emancipation par rapport a des injonctions morales,
 Replace archi dans la modernité, dans le moment politiques. Cette morale pesait l’archi moderne et
histoire occidentale, de Renaissance à 2GM, moment oppose la qst du pluralisme: il developpe une stratégie
dominé idéaux, modernismes, utopies sociales, progrès, de l’ecoute, une disponibilité critique a considerer avc
humanisme, sciences … Projet et Utopie, postulat que attention le resultat de tout nouveau regrouppement
modernisme comme style est indissociable de l'époque d’œuvre. Tout est possible !
de la Modernité Post modernisme est produit des
idéaux de la Modernité Le plan, clef de la modernité,  Cette histoire de pluralisme renvoie au moment de
articulé spatiales et sociale / politique, nécessaire pour l'éclectisme architecturale, par redécouverte antique …
planifier société Porthogesi plus sur espace que plan, (Egypte, asiatique, grecque, régionalisme) Architecte
 Portoghesi cherche à s'en démarqué, dans son texte errance dans "bulles styles", les archis vont retrouver singularité dont l'œuvre est un reflet.
Idée d'histoire naturelle des civilisations, qui est leur vrai nature … (intéressant car fait dans venise, ville
problème … Eclectisme historiciste, procède d'une de l'insularité, "collection de solitudes qui formes  Strada novissima = galerie d'autoportrait architecturaux
croyance en une forme linéaire du temps, et que ensembles une ville") Opposition à la question de l'île
chaque période a produit son style, Plus besoin unique, identité absolue, que l'on peut cerner (ligne de  Architecture post historique, passage au temps
méthode éclé, car désenchantement, faire rencontre cotes), métaphore identité absolue. Ile souvent mémoriel et aussi quelque part post européenne, place
réel et imaginaire, donne histoire comme matière de associée pensée moderne, recherche d'une vérité, USA, hégémonie même sur le PM, même nationalisme
faire. La mémoire solution impuissance, et croyance en une identité, un bien absolue, qui est à la esthétique, émancipation référence Europe Post
réappropriation = passage historicisme à mémoriel, de source de la pensée utopique. stylistique, le poste modernisme n’est pas un style mais
Histoire à mémoire= Matière op logique et constructive valorisation de la manière personnelle des architectes
pour rencontre réel et imaginaire … Faire revenir  Unité habitation, sorte d'île, architecture totales, et que la stratégie de l'écoute est une manière qui
élément du passé dans projet contemporain, on a vu intégrant tout, sorte de phalanstère, par sa forme permet englober la pluralité architecturale dans cadre
l’interet des archi postmoderne pour les formes architecturale qui incarne homme nouveau, meilleure commun très ouvert, qui fait archipel mais ne donne
urbaines à Rome dans les cours precedents. Dans l’archi car habite la bonne forme. Idée de la ville insulaire, qui pas aspiration stylistique (comme le mouvement
moderne on pourrait dire que la ville est produite par organise ordre clos parfait. Idée totalisante moderne) , mais l’avènement de l'altérité absolue du
l’architecture qui produit le paysage avec ses ouvelles paysage architectural, ne va pas se contredire sur la fin
morphologies. La hierarchie se renverse completement  Archipel, espace de dialogue retrouvé entre les réalité, du 20e siecle, on aura la singularité architectural de
et c l’architecture qui se soummet à l’espace de la ville. les vérités. Coexistences des idées … intègre en elle- chaque archi, donnera essor expo monographiques …
même son altérité. Archipel n'a pas de dedans ou de Anything goes, tout est possible … Plus dans le
 Dimension urbaine du postmodernisme Renversement dehors … espace particulier, retourne et transgresse la postmodernisme, mais reste dans la condition
dialectique ville/archi Dans moderne, la ville est frontière entre dedans et dehors. Ile unique elle est postmoderne PM comme antithèse du modernisme Fin
produite par archi, par nouvelles typologies qui fondé par la définition du dedans et du dehors. modernisme correspond au moment ou mode
s'émancipent des formes tradi (dalles, tours …) Avec remplace style Aujourd'hui avec impératif écologique =
PM, l'archi se soumet à logique de la ville, espace rue  L’Aldo Rossi, théâtre du monde biennale Venise 1979, nvx rapport au temps, plus tragique, sorte historicisme
transcende les variations stylistiques possibles … Idée art, thème théâtre, théâtralité, il consiste a construire inversé, on va vers catastrophe et pas progrès …
que forme tradi de la ville peut permettre un petit theatre construit sur barge flottante, qui se Réengagement politique de l'architecture, idéologies …
d'accommoder le pluralisme stylistique de l'Archie déplace sur la lagune, accoste sur différentes îles et Remoralisassions architecture, fin des prodiges
contemporaine Rapport au théâtre, Ville = espace activer le dialogue que constitue l’espace en archipel. formelles qui ornent les métropoles avec désastre
théâtralité vie sociale, inclusif, dimension ludique, Idée de la lagune en type d’experience urbaine, économique et enjeux spéculatifs … Opposé
populisme (comprise par peuple), sortir de hermétisme esthetique et architecturale. Rossi, acteur majeur de la désinhibition de Portoghesi …
et abstraction du moderne Métaphore de l'archipel, marchandisation de la production de l'architecte
dans texte catalogue de Portoghesi, archipel comme
type d'espace plus unitaire que fragmenté.  Paradoxe du PM, entre idée de collectivité et tolérance
des styles et manière alors que développe
 Unitarité d'un espace fragmenté le plus celebre: personnalisation des architecte, personnalisation des
Odyssée comme Ulysse, par empreint au passé, par architectes, affirmation de l'architecte créateur, qui a sa
Cours 5 : La Modernité : Renaissance ou inachèvement ?

Partage du même espace


La Strada Novissima, à l’exposition« La Présence de l’histoire »
Paris, Festival d’automne, Chapelle de la Salpétrière, 1981  preuve de coordination, De
continuité, retour à la
modernité
• Le mythe corbuséen est ancré dans le paysage architectural français
 Une rupture en s’appuyant
• L’exposition de Paolo Portoghesi en France a incité une réaction néo moderne virulente plus qu’ailleurs
sur le rejet de
• Paolo Portoghesi en France : pluralisme apolitique, découpler l’architecture et la politique, mettre l’accent sur la façade
l’académisme beaux arts
Exposition : « La Modernité un projet inachevé », par les étudiants
(org.: P. Chemetov & J.C. Garcias)
Paris, Festival d’automne, École des Beaux-Arts, automne 1982

Palais des études à l’école des


• Série d’expo simultanée : contre attaque organisé centré sur la défense de la modernité
beaux arts

Exposition : « La Modernité ou l’esprit du temps » Exposition : « La Construction Moderne »,


(org.: Jean Nouvel) (org.: J.P. Robert)
Biennale de Paris, École des Beaux-Arts, automne 1982
Paris, Institut Français d’Architecture, automne 1982

• Ouverture à l’architecture • S’opposer à la dimension théâtrale, superficielle, festive de portoghesi


• Célébrer l’architecture comme art de bâtir: le béton, l’acier, la tectonique, la
technique de faire
• Pas seulement le penser mais le faire
Exposition: « La Modernité un projet inachevé »
(org.: P. Chemetov & J.C. Garcias)
Paris, Festival d’automne,
École des Beaux-Arts,
automne 1982

• S’inscrit dans la continuité

Paul CHEMETOV (né en 1928)

• Brillant intellectuel, architecte talentueux, Plus de 80 ans


• Diplômé de l’école des beaux arts en 1959
• 1961: pratiquer dans l’AUA (1960-1966) : Atelier d’Urbanisme et d’Architecture:
- agence particulière , structure pluridisciplinaire et cogérée, rassemble un collectif d’architectes
- Elle a marqué l’architecture française et a fédéré des personnalités importantes de l’architecture française, ou des paysagistes
- Architectes assez engagées, membre du parti communiste, militants
- Construction de logements sociaux, équipements municipaux dans les municipalités communistes de la 1ere couronne de paris
- Ils portent des Idéaux d’humanisme, d’utopie sociale, d’engagement politique, qui a un certain attachement a la tradition du mouvement moderne dans sa
dimension utopique  une structure sociale fonctionnelle
• Chemetov va à l’encontre de portoghesi

• Festival d’automne dirigé par Michel Guy : il a justifié les 2 expo : l’une sur le post modernisme et l’autre sur la tradition de la modernité avec un an d’écart 
jouer la carte du pluralisme, l’existence de plusieurs opinions et donner la parole à chacun contre offensif pour chemetov
• Le débat de modernité et post modernité : un des derniers grands débats intellectuels qui a animé le monde d’architecture
1er argumentaire : politique du post modernisme comme le néo conservatisme des américains

• Jürgen HABERMAS (né en 1929):


• Un penseur
• Le contemporain de chemetov
• Il suit la tradition de critique du système capitaliste
• Dans le catalogue de chemetov on retrouve le texte d’HABRMAS : l’autre tradition  texte d’un philosophe mais qui traite l’architecture en citant des architectes
(portoghesi, venturi … ) voir P13
• 1981: « La Modernité: un projet inachevé » (1980), Critique, n°413, octobre 1981, pp.950-969 : le même titre de l’expo : « la post modernité se présente souvent
comme anti modernité »  le post modernisme n’est pas un mouvement progressiste mais l’expression d’un nouveau conservatisme que les néo conservateur
américain ont introduit
• 1970: le post modernisme c’est de l’anti modernité (selon Habermas) : signe de dépolitisation des avant-garde  les avant-garde moderne se projetaient dans un
futur meilleur où le monde fonctionne selon une architecture qui structure l’ordre social, politique meilleur  il n Ya que la forme et le style
• Reprendre les problèmes de l’architecture moderne pour renouer avec ce projet inachevé (la modernité)

Burghart SCHMIDT

• Forme de critique de pluralisme du post moderne , neutralisation de tout progrès (tout est possible)
• Refus de l’histoire comme composante du temps
• Critiquer le double codage
• Encourager l’idée que les habitants participent à la conception
• Critique le renoncement de l’architecture à l’utopie sociale, à l’idéologie
• La peur du conflit : la peur de l’idéologie de ce qu’elle peut avoir de déterminant pour l’architecture
• Jürgen HABERMAS (né en 1929):
• Un penseur
• Le contemporain de chemetov
• Il suit la tradition de critique du système capitaliste
• Dans le catalogue de chemetov on retrouve le texte d’HABRMAS : l’autre tradition  texte d’un philosophe mais qui traite l’architecture en citant des architectes
(portoghesi, venturi … ) voir P13
• 1981: « La Modernité: un projet inachevé » (1980), Critique, n°413, octobre 1981, pp.950-969 : le même titre de l’expo : « la post modernité se présente souvent
comme anti modernité »  le post modernisme n’est pas un mouvement progressiste mais l’expression d’un nouveau conservatisme que les néo conservateur
américain ont introduit
• 1970: le post modernisme c’est de l’anti modernité (selon Habermas) : signe de dépolitisation des avant-garde  les avant-garde moderne se projetaient dans un
futur meilleur où le monde fonctionne selon une architecture qui structure l’ordre social, politique meilleur  il n Ya que la forme et le style
• Reprendre les problèmes de l’architecture moderne pour renouer avec ce projet inachevé (la modernité)

2e argumentaire : Mener un inventaire critique de l’histoire de l’architecture moderne : faire un bilan critique de l’architecture moderne

• S’il y a un post modernisme c’est paracerque il y avait le modernité


• Le rationalisme, le fonctionnalisme et la purification de l’architecture et de la société ce sont des question de modernisme
• Modernité architecturale , modernisme du mode de vie , industrialisation du bâtiment  production de logements qui ont marqué plusieurs métropoles
• La démolition du grand ensemble « Pruitt-Igoe » (arch.: Minoru YAMASAKI, 1952-55), à Saint Louis, le 15 juillet 1972 : la mort de l’architecture moderne

• Selon chemetov: ce qui a été dynamité ce n’est pas l’architecture moderne, mais c’est la variante technocratique et productiviste au service d’une politique de
reconstruction de masse
3e argumentaire : Essayer d’interroger la manière dont l’architecture contemporaine pourrait ,dans la continuité de cette tradition moderne, dés lors qu’on l’aurait réhabilité / comment
remettre l’architecture contemporaine dans ce flux pour continuer le projet de la modernité ?

• Une notion qui porte sur le rapport au temps mémoriel


• Chemetov : c’est l’architecte qui articule l’espace dans du temps, artisan de l’histoire où il doit se réintroduire pour créer de l’architecture
• Pour corroborer l’engagement social et politique : Chemetov a choisi des projets réalisés et récents
Expérimentation de logement social :
Atelier de Montrouge, Logements de fonction pour EDF, Ivry-sur-Seine, 1965-67
Carlo & Luciano CELLI / Dario TOGNON, Quartier Rozzol Melara, Trieste, 1970-80 Page 19 - 22

Henri E. CIRIANI, Logements sociaux à Noisy-le-Grand, Marne-la-Vallée, 1976-80 o Dimension tactile de l’architecture 
dimension haptique (opposé de optique)
Projet public / municipaux : o Dimension optique : dimension contemplative
Mairies du projet
o Dimension haptique : dimension concrète,
L’échelle urbaine : corporelle du projet
Grand hôpital o Mettre l’accent sur le plan : organisation basée
sur l’utilité et l’usage
Mélange d’habitat individuels et tissus danses : o L’architecture devient une utopie sociale et
Travail sur la mitoyenneté politique  réinscription dans l’histoire

Projets préfabriqué et modulaires : innovation structurelle Renzo PIANO, Maisons Corciano, Pérouse, 1978-1980
Alvaro SIZA, Quartier Malgueira, Evora, Portugal, 1977-82 : maisons ouvrières mitoyennes, rues dessinant le profil de la rue
Exposition : « La Modernité ou l’esprit du temps »
(org.: Jean Nouvel)
Biennale de Paris, École des Beaux-Arts, automne 1982

• Une autre manifestation culturelle liée à l’art contemporain (à réécouter 01:04:20)


• Jean nouvel partage le même ennemi de Chemetov (portoghesi et la présence du passé)
Points en communs (nouvel et chemetov)
• L’histoire est une perpétuelle contestation : l’histoire comme mécanisme temporelle

Différences (nouvel et chemetov)

• Les deux expo sont différentes bien que complémentaires :


 Pour Chemetov : - Histoire critique de la tradition moderne dans lequel il entend réinscrire l’architecture contemporaine  continuité et poursuite avec l’idée
d’une utopie sociale et politique
-Définition de la modernité : tradition de la rupture

 Pour jean nouvel : - ….. Contemporaine ….. D’une nouvelle modernité définie comme l’expression du présent (à réécouter 01:06:44)
-Définition très baudelairienne de la modernité (le passé et le présent)

• Jean nouvel va privilégier des architectes plus jeunes


• Beaucoup de projets non réalisés, néo avant gardistes sans politique:
- Babet GALIS, Cinematic, Eindhoven, Pays-Bas, 1982: absence du volet politique
- Fabrice DUSAPIN & François LECLERCQ, Projet pour le PAN XII, 1982 : rendus radicaux
- Fabrice DUSAPIN & François LECLERCQ, Projet pour le PAN XII, 1982 : maison high tech, architecture radicale autrichienne
- Eric OWEN MOSS, Fun House, 1982 : projet conceptuel, fantaisie architecturale californienne
- O.M.A., logements à Berlin, 1982 : il a fasciné kolas
Conclusion

• Pourquoi cette opposition en 1982 à portoghesi on restaure l’architecture moderne ? (possibilité de critiquer e post modernisme)
• Réponses:
- Resituer e contexte politique : 10 mai 1981, élection de François Mitterrand (1er président de la république)  renouvellement radical des élites, générationnel (des gens
plus jeunes)
- En matière d’architecture: politique volontariste, grands bâtiments institutionnels qui vont marquer le paysage parisien et français
o Les 1ers projets de Mitterrand:
Jean NOUVEL, Institut du Monde Arabe, 1981-1987 : projet emblématique
Paul CHEMETOV & Borja HUIDOBRO, Ministère des Finances, Paris, 1982-1989

- Les 2 expo : Renouvellement des élites du point de vu de l’architecture, et qui vont rester 15 ans (double mandat Mitterrand)  approche néo moderne
- La critique du post modernisme comme courant néo conservateur s’inscrit dans un sens politique
- La modernité avec ce qu’elle véhicule d’idéologie sociale, rupture avec les conservatismes est une valeur qui sera pour les gens de gauche comme leur propre héritage

• Rebond du néo moderne : se demander si cette rhétorique néo moderne est la post modernité elle-même ? Un autre visage du post modernisme ? propre
• Architectes post modernes américains : rapport
Robert venturi : projet de maison pas si clair et évident

• Expo de jean nouvel: on retrouve un texte : le


terme moderne n’a plus de sens pour nous, i est
dessué….  valorisation de notion de crise 
inquiétude par rapport au présent, crise du
contemporain

Jean Nouvel: façade dans son expo

Vous aimerez peut-être aussi