Les Essais Géotechniques Et La Variabilité
Les Essais Géotechniques Et La Variabilité
Les Essais Géotechniques Et La Variabilité
variabilité
Caractéristiques physiques d'un sol
𝑤𝑤
𝑤𝑡
𝑤𝑠
Le poids volumique des particules solides (de la matière constituant les grains solides), noté : = , { sable et argile = 26 à 27 /}
Le poids volumique de l’eau : noté : /. On prend souvent /
Le poids volumique du sol (ou poids volumique apparent ou poids volumique humide) : noté , {sable = 17 à 20/, argile = 16 à 22/}
Le poids volumique du sol sec : noté : , {sable= 14 à 18/, argile = 10 à 20 / Si le sol est sec : = }
Le poids volumique du sol saturé noté : , {sable et argile = 19 à 22 /}
Le poids volumique du sol déjaugé : noté :
b. Les paramètres adimensionnels
La porosité notée n :
L’indice des vides, noté e :
La teneur en eau :
Le degré de saturation, noté Sr : .
Densité relative ou indice de densité, noté
Où :
: est l’indice des vides correspondant à l’état le plus compact.
: est l’indice des vides correspondant à l’état le plus lâche.
: est l’indice des vides du sol en place. L’indication de l’indice de densité permet d’avoir une idée sur l’état de compacité d’un sol
donné : pour l’état le plus lâche () et pour l’état le plus compact (e = ).
les essais géotechniques
L’étude des problèmes de géotechnique fait appel à la fois aux essais en laboratoire et aux essais sur site.
Les essais in situ
Essais mécaniques
Essai de pénétration au cône statique (CPT)
Essai de pénétration au cône dynamique (DPT)
Essais de cisaillement
Essai scissométrique (FVT)
Essai de cisaillement en forage (BST)
Essais d’expansion
Essai au pressiométrique Menard (PMT)
Essai pressiométrique autoforeur
Les essais au laboratoire
Où :
Diamètre de la sphère (mm)
1 < < 3 → matériau bien gradué (la continuité est bien répartie).
< 1 ou > 3 → matériau mal gradué (la continuité est mal répartie).
matériau bien gradués → matériaux plus denses
Exemples de courbes granulométriques et leurs coefficients d’uniformité et courbure
La détermination des limites d’Atterberg
- Les limites d’ATTERBERG sont déterminées uniquement pour les éléments fins
d’un sol (fraction passant au tamis de 0,4 mm).
- L’essai consiste à faire varier la teneur en eau de cette fraction de sol et en
observer sa consistance.
Selon la teneur en eau, le sol se comportera comme un solide, un matériau plastique (capable de se déformer beaucoup sans casser)
ou un liquide. On détermine plus particulièrement les valeurs suivantes :
La limite de plasticité ( ) : teneur en eau d'un sol remanié au point de transition entre les états plastique et solide.
La limite de liquidité ( ) : Teneur en eau d'un sol remanié au point de transition entre les états liquide et plastique.
A partir de ces limites, on peut déterminer :
L’indice de plasticité «»
L’indice de consistance:«»
L’indice de liquidité «»
L’ESSAI DE CISAILLEMENT
m m
ea v
enc N sur
e
un En appliquant deux contraintes
n reco aleur d llon
o anti
re v
aut vel éch
nou 1. consolidation du sol : N appliqué jusqu’à
consolidation du sol
Protocole
On identifie graphiquement
La pente de la droite :
Essais in situ
Essai pressiométrique
But de l’essai
pression limite qui caractérise la résistance de rupture du sol
: frottement latéral
Le pénétromètre dynamique
Le principe de cet essai :
On enfonce une pointe placée à l'extrémité d'une tige rigide dans le sol à l'aide
d'une masse. On parle d'un enfoncement quasi-continu par battage.
L'hétérogénéité des sols naturels est bien connue dans la pratique géotechnique.
Dans une perspective géotechnique, trois niveaux d'hétérogénéité des sols peuvent être définis.
L'hétérogénéité stratigraphique
• Est le résultat de processus géologiques et géomorphologiques à grande échelle.
L'hétérogénéité lithologique
• peut se manifester, par exemple, sous la forme de fines couches molles / rigides noyées dans un milieu plus
l'inclusion de poches de lithologie différente au sein d'une masse de sol relativement uniforme.
- L’hétérogénéité stratigraphique à grande échelle est importante dans la phase de caractérisation et pour les
décisions de conception préliminaires
- L'hétérogénéité lithologique à moyenne échelle peut influer sur le choix du modèle technique pour obtenir
une valeur de conception pour un paramètre d’intérêt
- La variabilité inhérente peut devenir un outil puissant entre les mains de l'ingénieur pour parvenir à une
conception plus rationnelle et économique. Elle ne s'applique qu'aux échelles mesurables par des essais
géotechniques courants
Variabilité spatiale des propriétés du sol
Où
: est la valeur de la propriété du sol.
: est une fonction de tendance déterministe.
: est la fonction de fluctuation
Applications de la modélisation de la variabilité des sols
Un problème bien connu dans la caractérisation géotechnique des sites est la quantité limitée de données disponibles. Il est
souvent nécessaire d'estimer les propriétés du sol à des endroits spécifiques où elles n'ont pas été observées. Pour ce faire, il
est nécessaire d'interpoler les données disponibles tout en tenant compte de la corrélation spatiale des propriétés du sol
d'intérêt. La géostatistique utilise une approche de modélisation spécifique pour une telle interpolation spatiale connue sous
le nom de krigeage géospatial
Krigeage :
- Le krigeage est une technique géostatistique de modélisation spatiale permettant, à partir de données dispersées, d’obtenir
une représentation homogène des informations étudiées.
- Le krigeage est une méthode d’interpolation exacte c’est-à-dire qu’il restitue les valeurs régionalisées mesurées aux sites
d’observations.
Z(s)
Analyse variographique :
Pour appliquer ce type d’interpolation par krigeage, il est nécessaire d’explorer la structure spatiale des données afin de vérifier si celles-ci
sont bien autocorrélées. L’analyse variographique va nous permettre de mener cette étude à bien.
L’outil principal permettant cette analyse est le semi-variogramme. Il est définit de la manière suivante :
où :
– est la variable régionalisée étudiée.
– est le vecteur des coordonnées.
– est le vecteur distance.
– est le domaine géographique considéré.
Le graphique 2.1 expose un exemple de variogramme ainsi que les propriétés que l’on peut rencontrer.
• Effet de pépite : La limite du variogramme en zéro. Elle représente donc la variation entre deux mesures très proches et peut
donc provenir de trois effets :
– une variabilité naturelle du paramètre mesuré
– une variabilité de l’instrument de mesure : la pépite mesure donc en partie l’erreur statistique de l’instrument de mesure.
– un réel effet pépite : une variation brutale du paramètre mesuré.
• Portée et Palier : Lorsque h augmente, le variogramme peut ou non atteindre un plateau. L’atteinte d’un plateau indique qu’à
partir d’une certaine distance, il n’y a plus de dépendance spatiale entre les données.
Le krigeage
Le modèle de base du krigeage a la même forme que le modèle de régression classique mais les erreurs sont maintenant supposées
dépendantes spatialement. Il s’énonce de la façon suivante :
𝒛 ( 𝒔 ) =𝝁 ( 𝒔 )+ 𝜹 ( 𝒔 ) ∀ 𝒔 ∈ 𝑫
où :
Pour formuler complètement le modèle, il faut spécifier la forme de la tendance .C’est en fait cette
tendance qui précise le type de krigeage effectué. Les trois types classiques de krigeage sont les suivants :
– Contrainte d’autorisation
L’erreur d’estimation doit être une combinaison linéaire autorisée, c’est-à-dire que son espérance et sa variance doivent
exister.
– Contrainte de non-biais
L’espérance de l’erreur d’estimation doit être nulle. Intuitivement, cela signifie que si l’on répète l’estimation sur un grand
nombre de configurations de krigeage identiques, les erreurs commises se neutralisent.
– Contrainte d’optimalité
La dernière étape consiste à rechercher des pondérateurs qui minimisent la variance de l’erreur d’estimation, sous les
contraintes précédentes.