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TD Introduction Obesite 2008-2009

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TD 1 DU CHAPITRE INTRODUCTIF : L’ANALYSE DU

POIDS ET DE L’OBESITE RELEVE T’ELLE D’UNE


DEMARCHE SOCIOLOGIQUE

INTRODUCTION

Document 1 :

A:

L'obésité est un "état caractérisé par un excès de masse adipeuse répartie de façon généralisée dans les diverses
zones grasses de l'organisme". Définition extraite du Dictionnaire de Médecine Flammarion. Le plus souvent, l'obésité
est appréciée par le poids mais il faut noter qu'il n'y a pas de stricte équivalence entre poids et obésité puisque dans
le poids interviennent, outre la masse grasse, le tissu osseux, l'eau et le muscle.

L'obésité est devenue la première maladie non infectieuse de l'Histoire. C'est une véritable épidémie qui
frappe aussi bien les pays industrialisés que les pays en voie de développement. L'Organisation Mondiale de la Santé
place actuellement sa prévention et sa prise en charge comme une priorité dans le domaine de la pathologie
nutritionnelle.

Les causes de l'obésité

1 / les facteurs génétiques : ils ont un rôle indéniable mais ne sont pas les seuls responsables
Un petit nombre de gènes aurait un impact important sur la corpulence et le pourcentage ou la distribution régionale
de la masse grasse.
Les enfants en surpoids âgés d'un dizaine d'années ayant au moins un parent obèse ont un risque de 80 % de
devenir obèses à l'âge adulte contre 10 % de risque si les deux parents sont maigres.
2 / les facteurs endocrinologiques : dérèglements hormonaux, glandulaires
3 / les facteurs environnementaux et les modifications comportementales
• la malbouffe avec une alimentation trop riche (nourriture à haute teneur en graisses).
Les populations occidentales ont tendance à consommer moins de calories et moins de graisses qu'en 1960
alors qu'elles grossissent régulièrement. Cela s'explique par un changement du style de vie qui devient de
plus en plus sédentaire.
• manque d'activité physique : il existe un réel déséquilibre entre l'alimentation ingurgitée et celle dépensée.

Les traitements de l'obésité :


1 / Régime associé à une activité physique
2 / Traitement médicamenteux
3 / La chirurgie esthétique
4/ Les procédés chirurgicaux qui sont souvent indiqués dans les cas d'obésité morbide.
Source : http://www.caducee.net/dossierspecialises/genetique/obesite.asp#causes

B:
Source : T de Saint-Pol , L'obésité en France : les écarts entre catégories sociales s'accroissent , N° 1123 - FÉVRIER 2007 ,
INSEE Première

Questions :

1. Expliquez la phrase soulignée , de quelle science relève l’étude de l’obésité ?


2. Après avoir défini l’IMC, indiquez pourquoi l’IMC est un meilleur indicateur de la corpulence que le poids .
3. Pourquoi peut-on dire que l’IMC est un indicateur neutre et d’ordre biologique et non pas un indicateur subjectif et
d’ordre sociologique ?
4. Quelles sont les causes de l’obésité ?
5. Quelles sont selon le document A les traitements à mettre en œuvre ?

I – UNE ANALYSE OBJECTIVISTE DES DETERMINANTS DE L’OBESITE

Document 2 :

Si les différences de corpulence, et en particulier l'obésité, sont pour une part liées à des facteurs génétiques, ces derniers ne
peuvent expliquer cette brusque augmentation de la corpulence, qui tient plus à des facteurs sociaux, économiques et culturels.
Les personnes qui vivent dans un même milieu partagent en effet un mode de vie et des habitudes dont la corpulence, en
particulier, est le reflet.

Source : T de Saint-Pol , L'obésité en France : les écarts entre catégories sociales s'accroissent , N° 1123 - FÉVRIER 2007 ,
INSEE Première

Questions :

1. Quelles sont les 2 grandes explications de l’obésité mises en évidence dans le texte ?
2. Donnez pour les constats mis en évidence dans le document 2 l’explication la plus pertinente
3. Quel est selon l’auteur l’explication la plus pertinente ? Pourquoi ?

Document 3 : A :
Source : Enquête santé , INSEE

Questions :

1. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre correspondant aux hommes en sous-poids en 1981
2. comparez la situation des hommes et des femmes en 1981
3. Caractériser la situation de la population française face au poids en 1981
4. Comment a évolué cette situation depuis 1981 ?
B:

Questions :

1. Opérez une typologie de la prévalence de l’obésité en 1981 selon la région. Que cela traduit-il ?
2. Comment a évolué la prévalence à l’obésité entre 1981 et 2003 ,
3. Opérez une typologie de la prévalence de l’obésité en 2003
4. Comparez ces 2 typologies . Que remarquez – vous ?
Document 4 :

Source : Enquête Santé , INSEE

Questions :

1. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre correspondant au premier quartile en 2003


2. Opérez une typologie de la prévalence de l’obésité selon le niveau de vie en 1981
3. Comment a évolué la prévalence à l’obésité entre 1981 et 2003 ?
4. Opérez une typologie de la prévalence de l’obésité selon le niveau de vie en 2003
5. Comparez ces 2 typologies . Que remarquez – vous

Document 5 :

Source : Enquête Santé , INSEE

Questions :

1. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre correspondant aux agriculteurs en 2003


2. Opérez une typologie de la prévalence de l’obésité selon la CSP en 1981
3. Comment a évolué la prévalence à l’obésité entre 1981 et 2003 ,
4. Opérez une typologie de la prévalence de l’obésité selon la CSP en 2003
5. Comparez ces 2 typologies . Que remarquez – vous ?
Document 6 :

Source : op cité

Questions :

1. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre correspondant aux brevets et sans diplôme en 2003
2. Opérez une typologie de la prévalence de l’obésité selon le diplôme en 1981
3. Comment a évolué la prévalence à l’obésité entre 1981 et 2003 ?
4. Opérez une typologie de la prévalence de l’obésité selon Le diplôme en 2003
5. Comparez ces 2 typologies . Que remarquez – vous ?

Document 7 :

Il n’en a pas toujours été ainsi, du moins chez les hommes. Dans les sociétés traditionnelles, la circonférence de l’individu tend à
épouser celle de son portefeuille. Pourquoi les « riches » sont-ils aujourd’hui plus minces que les « pauvres » ? (…)
A l'évidence, le statut social influence l'obésité(…): L'explication par les modes de vie. De tous temps, c’est dans la « classe de
loisir » que se concentre l’obésité, qui vaut en quelque sorte "certificat de désoeuvrement”. A l’époque de Veblen, comme
aujourd'hui en Afrique, c'était les riches qui avaient du loisir et c'était les riches qui étaient gros. Depuis, la classe de loisir a
changé : les "pauvres" ont désormais plus de temps libre que les "riches", ce qui pourrait expliquer pourquoi ces derniers sont
aujourd’hui plus minces: ils mènent une vie moins sédentaire, passent moins de temps devant la télé, font plus de sport, etc. Bref,
ils dépensent plus d'énergie et ingèrent moins de calories…

Source : http://antisophiste.blogspot.com/2008/07/lpidmie-dobsit-et-le-multiplicateur.html

Questions :

1. Dans les sociétés traditionnelles dans quelles catégories sociales trouve t-on les obèses, pourquoi ?
2. Quelle évolution observe t’on , comment l’auteur l’explique t’il ?

Document 8 :

A : Obésité et Discrimination Professionnelle

Dans le cadre de la 3 édition des Journées "Rondeurs et Bien-être" du 18 au 20 juin 2004, Jean-Pierre Poulain,
sociologue, et Arnaud Basdevant, nutritionniste, expliquent le phénomène de stigmatisation à l’égard des
obèses ...

Dans le cadre de la troisième édition des Journées « Rondeurs et Bien-être » qui se tiennent à Brides-les-Bains du 18
au 20 juin 2004, Jean-Pierre Poulain (sociologue, Université de Toulouse Le Mirail CRITHA) et Arnaud Basdevant
(nutritionniste, Hôpital Hôtel-Dieu, Paris) expliquent le phénomène de stigmatisation, c’est-à-dire de discrimination et
d’exclusion, qui existe aujourd’hui à l’égard des obèses, notamment ceux qui sont à la recherche d’un emploi.
Pour appuyer leurs dires, une étude sociologique, soutenue par Brides-les-Bains, a été menée au cours du premier
trimestre 2004. Elle s’appuie sur recueil et à l’analyse de plus de 400 questionnaires impliquant cinq grands services
hospitaliers (service de nutrition). Ces questionnaires ont été réalisés auprès de personnes devenues obèses et
concernaient principalement les conséquences de leur obésité sur leur vie professionnelle.

Les obèses rejetés et exclus par nos sociétés modernes


Dans nos sociétés occidentales où la minceur est le critère de beauté prédominant, les obèses sont victimes
d’une profonde dévalorisation : ils sont étiquetés, montrés du doigt, mis au ban de la société, bref ils sont
marginalisés et leur parcours professionnel en est affecté. L’impact de l’obésité sur la vie professionnelle a d’ailleurs
fait l’objet de nombreuses études aux Etats-Unis. Celles-ci montrent comment un certain nombre d’attitudes négatives
à l’égard des personnes obèses peuvent se transformer en véritables processus de discrimination influant la
trajectoire sociale et ralentissant le développement des carrières professionnelles. Bien que la situation soit très
proche dans notre pays, aucune étude n’avait été menée en France jusqu’à aujourd’hui. L’objectif de cette enquête a
donc été d’analyser les situations discriminatoires que des individus obèses ont pu rencontrer sur leur lieu de travail et
en situation de recherche d’emploi.

Une trajectoire professionnelle semée d’obstacles

Discrimination à l’embauche

En situation de recherche d’emploi, le recruteur porte un regard évaluateur sur le candidat. Or, les individus obèses,
en faisant l’objet d’une dévalorisation, sont réduits à leur apparence physique, ce qui fait disparaître toutes leurs
autres caractéristiques psychologiques (compétences relationnelles ou professionnelles…). De façon inconsciente, le
recruteur les considère comme des individus qui mangent trop, qui n’ont aucun contrôle sur leur alimentation - leur
apparence physique le prouve - , ce qui revient à dire qu’ils n’ont aucun contrôle sur eux-mêmes et donc sur leur vie
professionnelle. Ils sont vus comme des individus « mous », « lymphatiques » et « peu enclins à l’effort »,
caractéristiques qui sont en totale opposition avec les valeurs de compétitivité de nos entreprises. C’est ainsi qu’un
individu obèse s’est entendu dire au cours d’un entretien d’embauche : « Bon écoutez, vous rentrez chez vous, vous
vous soignez et puis en même temps vous essayez de perdre du poids et vous reviendrez après. Dans la région il n’y
a pas de travail et en plus de ça, c’est réservé aux gens qui vraiment présentent très bien et qui sont
dynamiques. »

Une progression sociale ralentie

L’obésité joue également un rôle négatif au cours de la vie professionnelle. Par rapport à des personnes minces, les
sujets obèses connaissent un accès à l’enseignement supérieur plus difficile, un niveau de revenus plus faible, une
promotion professionnelle plus lente. Ainsi, cette étude a montré que les situations de régression sociale (où la
position sociale de la personne est moins importante que celle de ses parents) sont plus fréquentes dans la
population obèse (45%) que dans la population globale (31,1%). Parmi les sujets obèses, ce phénomène est plus
marqué chez les femmes (47%) que chez les hommes (38%).
De plus, le sentiment de rejet renferme les personnes obèses dans certaines catégories professionnelles. Elles
choisissent des métiers dans lesquels l’apparence est moins importante. On a ainsi entendu le discours suivant : « Ca
fait un bon moment que je suis à la recherche d’un emploi et j’ai beaucoup de mal parce que j’aimerais m’orienter
dans le secrétariat ou dans la vente où ils cherchent la caricature de la fille parfaite, on va dire ça comme ça.
Plusieurs fois j’ai postulé et on m’a fait comprendre que par rapport à mon physique je ne donnais pas une bonne
image du magasin » (Femme, 23 ans, IMC : 37,32)
En terme de répartition par secteur professionnel, on retrouve les personnes obèses surtout dans le monde de la
santé / action sociale (22%) et l’administration publique (13%). Par contre des secteurs comme l’hôtellerie ou
les services aux entreprises, qui sont avant tout des métiers de représentativité, ne comptent que 2 à 3% de
sujets obèses.
D’autre part, les individus obèses ont une perception de leur évolution professionnelle plus négative que l’ensemble
des Français.
Ainsi, 45% personnes obèses interrogées estiment que leur situation professionnelle n’est pas à la hauteur de leurs
aspirations.
Source : http://www.pulpeclub.com/news/?fuseaction=view_news&news=189

Questions :

1. Expliquez la phrase soulignée, quelle évolution traduit-elle ?


2. Quelles sont les répercussions de l’obésité sur le destin social de l’individu ?
II –UNE ANALYSE INTERACTIONNISTE DES L’OBESITE

Document 9 :

Mais tout cela ne nous dit pas pourquoi les "pauvres" se laissent aller davantage que les "riches". Il y a là, fondamentalement,
une question d'incitations.

1. L'explication par les incitations : le coût social de l'obésité serait aujourd'hui plus élevé pour les cadres que pour les
ouvriers. De "certificat de désoeuvrement", l'obésité serait devenue un stigmate disqualifiant dans les milieux bourgeois.
Les raisons à l'origine de ce basculement ne sont pas claires, mais elles produisent un effet cumulatif. La stigmatisation
attachée à une caractéristique physique est plus disqualifiante dans les milieux où les porteurs du stigmate sont peu
nombreux, et partant plus visibles. Pour cette raison, les cadres ont sans doute plus intérêt que les ouvriers à surveiller
leur ligne.

Source : http://antisophiste.blogspot.com/2008/07/lpidmie-dobsit-et-le-multiplicateur.html

Questions :

1. Comment l’auteur explique t’il la surreprésentation de l’obésité dans les catégories populaires ?

Document 10 :

Parmi les causes premières expliquant ce phénomène, on peut citer la baisse du prix relatif de l’alimentation à forte intensité
calorique (junk food et fast food), l’impact de la publicité sur la consommation de ces produits par les enfants, la sédentarité
croissante et la diminution corrélative de la dépense physique, aussi bien dans le travail que dans le loisir, etc. Mais l’impact
global de ces facteurs environnementaux aurait sans doute été modeste si ne s’était greffé là-dessus l’effet multiplicateur
des interactions sociales. Telle une épidémie, l’obésité se propage par contagion au sein d’un réseau social.

Le fait de vivre au contact de personnes obèses peut altérer les représentations de l’obésité : jusque là stigmatisée, l’obésité
devient mieux acceptée ; dans certains réseaux de sociabilité, elle tend même à devenir la norme. Ce changement des
représentations modifie les comportements alimentaires et les modes de vie, favorisant la prise de poids.

Gary Becker donne l’exemple suivant[2]. Supposons que Ego gagne 0.6 kg chaque fois que ses amis en gagnent 1. Si Ego
influence ses amis dans la même mesure, le multiplicateur social est égal à 2,5 (1 / (1-0.6)). Cela signifie qu’un gain initial de 10
kg parmi les membres d’un réseau social, provoqué par quelque facteur exogène, débouche au final sur un gain global de 25 kg,
du seul fait de la forte interaction sociale entre les membres. Dans cet exemple, le multiplicateur social explique 60 % du gain de
poids et l’essentiel de l’augmentation de l’obésité.

Pour mesurer ces effets de contagion, une équipe de sociologues et de médecins de l’université Harvard a exploité une enquête
longitudinale unique : The Framingham Heart Study, initiée en 1948, reprise en 1971 avec la deuxième génération, et poursuivie
en 2002 avec la troisième génération[3]. Les chercheurs ont suivi à intervalles réguliers les cohortes de 1971 (5124 personnes de
plus de 21 ans) et de 2002 (4 095 personnes). Tous les participants ont été examinés par des médecins, pesés et mesurés. Pour tous
les membres, on dispose également d’informations détaillées sur leurs liens familiaux et leurs liens amicaux.

Résultats

En moyenne, pour les sept examens conduits entre 1971 et 2003, et toutes choses égales par ailleurs, le risque d’obésité chez les
Alters qui déclarent un lien avec un Ego obèse est 45 % plus élevé que la moyenne aléatoire dans le réseau. Il est 20 % plus élevé
pour les Alters qui déclarent un lien avec un alter lui-même lié à un Ego obèse (influence de niveau 2), et 10 % plus élevé pour les
Alters liés à un alter lié à un alter lui-même lié à un Ego obèse (influence de niveau 3). Autrement dit, l’influence d’Ego sur Alter
diminue avec la distance sociale entre eux .

Manifestement, le fait de connaître des obèses augmente le risque de devenir obèse. A priori, il y a trois explications possibles à
cette corrélation:
• L’existence d’un biais de sélection : l’homophilie. Il est possible que les obèses préfèrent s’associer à d’autres personnes
comme eux.
• La présence d’une variable environnementale cachée : egos et alters ont en commun des expériences ou des attributs qui
les auraient fait grossir simultanément.
• Le rôle de l’influence sociale : les alters influencent les normes et les comportements des egos.

Pour contrôler l’effet de l’homophilie, les chercheurs ont comparé le poids d’Ego en t avec celui d’Alter en t+1 (un examen plus
tard, soit en moyenne 3 ans plus tard). De cette façon, la corrélation entre l’obésité de deux amis ne peut s’expliquer que par
l’influence d’Ego sur Alter ou par l’effet de facteurs environnementaux. Pour contrôler l’effet des variables environnementales, les
chercheurs ont examiné la direction des liens amicaux déclarés. Si la corrélation entre l’obésité d’ego et l’obésité d’alter
s’expliquait par un facteur inobservé, elle devrait être identique quelque soit la direction du lien social.

La force du lien d’amitié est une variable importante. Plus le lien est fort – comme dans le cas des liens mutuels – plus la
corrélation observée est élevée . La variable dépendante est ici l’obésité d’Ego en t, et les variables indépendantes sont l’obésité
d’Ego en t+1, l’obésité d’Alter en t+1. La relation est contrôlée en fonction notamment de l’âge, du sexe, et du niveau d’étude
d’Ego.

Si l’on considère l’ensemble des liens amicaux directs reliant Ego et les autres, le risque pour Ego de devenir obèse augmente de
57 % si son Alter devient lui-même obèse. Mais la direction du lien est importante. Le risque s’accroît de 171 % quand le lien
d’amitié est réciproque. En revanche, il n’augmente pas quand l’amitié est déclarée seulement par Alter. Ce résultat suggère que
des amis ne deviennent pas obèses en raison d’une exposition commune à des facteurs environnementaux inobservés. Si c’était le
cas, la relation ne varierait pas en fonction de la direction du lien d’amitié.

Source : http://antisophiste.blogspot.com/2008/07/lpidmie-dobsit-et-le-multiplicateur.html

Questions :

1. Expliquer la phrase soulignée, en quoi relativise t’elle le déterminisme social ?


2. Explicitez la démarche mise en oeuvre, quelles résultats sont alors obtenus ?

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