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Macroéconomie
Macroéconomie
Macroéconomie
(I et II)
Plan du cours
Introduction
1. Définition de la macroéconomie.
2. Les objectifs de la macroéconomie.
3. Macroéconomie et Microéconomie.
4. L'importance des horizons temporels dans les analyses macroéconomiques :
court terme et log terme.
5. Economie fermée et économie ouverte.
6. Les lignes directrices de la pensée économique : classique et keynésienne.
Titre 3. Le chômage
1. Définition et mesure du chômage
2. le taux de chômage naturel
3. Chômage frictionnel et chômage structurel
4. Chômage et offre globale de travail
7. Les ménages
Les ménages regroupent les ménages ordinaires, les ménages collectifs et les
entreprises individuelles.
Les ménages ordinaires sont constitués d'un ensemble de personnes vivant sous
le même toit. Les ménages collectifs sont constitués de personnes vivant dans des
foyers, des maisons de retraites, etc. Les entreprises individuelles sont des unités
économiques dont la fonction est la production de biens et services pour leur propre
usage.
La fonction principale des ménages est la consommation. Le revenu est le
résultat des rémunérations des facteurs de production (travail, capital, terre) et des
transferts.
4.1. La production
La production consiste en la création, la fabrication et la fourniture de biens et
services. Il existe deux types de production :
- La production marchande : vendue sur un marché dans le but de réaliser un
bénéfice. C'est la production des entreprises, permettant de rémunérer les employés
(salaires) et les apporteurs de fonds (intérêts et profits)
- La production non marchande regroupe la production des administrations
publiques et des associations à but non lucratif et à caractère social.
4.2. La consommation
La consommation est le fait de consommer des biens et services pour satisfaire
des besoins. Elle peut être manifestée par les consommateurs, les entreprises et
l’Etat. La consommation est de deux types : la consommation finale et la
consommation intermédiaire.
6. Les flux
Le flux est une grandeur économique mesurée au cours d’une période de temps
(elle s’oppose à la notion de stock). En général, les flux sont réciproques. A un flux
réel (travail par exemple) correspond en contrepartie un flux monétaire (salaire).
Cependant, certains flux sont unilatéraux et n'ont donc pas de contrepartie. Il peut
s'agir, par exemple, d'un flux réel qui n'a pas de contrepartie monétaire (service
gratuit d'une administration publique par exemple). A l'inverse, un flux monétaire peut
ne pas avoir en retour un flux réel ou un flux monétaire (don effectué par un ménage
à une association qui est une administration privée).
- Flux réels : portent sur les biens et services
- Flux monétaires : sont généralement la contrepartie des premiers. On
paie des salaires en contrepartie du travail.
- Flux financiers : portent sur des créances et des dettes
épargne
crédits
Institutions financières
Marché de biens
Demande de
consommatio et services
salaires n finale
exportation
importati
on
extérieur
crédits
entreprises
Biens et services non marchands Impôt+cotisations sociales
3. Calcul du PIB
PIB aux prix du marché = ∑ valeurs ajoutées + impôts sur les produits -
subventions sur les produits
La somme des valeurs ajoutées, c'est la production réellement réalisée par tous les
agents économiques. Cela permet donc de connaître la production totale réalisée
dans l'année. Cependant, les valeurs ajoutées sont évaluées aux prix de base, c'est-
à-dire sans les impôts sur les produits dont notamment, TVA. Les valeurs ajoutées
étant calculées hors taxes, il faut ajouter les impôts sur les produits pour avoir le PIB
« aux prix du marché ». On soustrait le montant des subventions car ces subventions
permettent aux entreprises de diminuer leurs prix.
- L'approche par les revenus distribués par les unités de productions résidentes
PIB aux prix du marché = Rémunération des salariés + EBE (et revenus mixtes) +
Impôts (sur la production et les importations) - subventions.
En effet, toute la richesse créée est redistribuée sous forme de revenus primaires
(salaires pour les salariés, EBE pour les sociétés, revenus mixtes pour les
indépendants) ; la différence entre les impôts sur la production et les importations et
les subventions correspond à une sorte de revenu primaire puisqu'elle est prélevée
sur la valeur ajoutée créée comme la rémunération des salariés pour calculer l'EBE.
Autre explication : les revenus primaires proviennent du partage de la valeur ajoutée
calculée aux prix de base ; pour obtenir la somme des valeurs ajoutées aux prix du
marché, il faut rajouter à la somme des revenus primaires le supplément payé du fait
de ces impôts (nets des subventions) sur la production et les importations.
Les comparaisons internationales de PIB ou PIB par habitant (ou RNB par
habitant) posent des problèmes spécifiques. Tout d'abord, la comparaison dans le
temps dans un même pays suppose l'élimination des effets de l'inflation. Il faut donc
toujours calculer le PIB réel (corrigé de l'inflation). Ensuite, la comparaison de PIB de
plusieurs pays à plusieurs dates pour comparer la croissance pose des problèmes. Il
faut une unité commune. On prend souvent le dollar. Mais pour transformer des yens
ou des euros en dollars, il faut savoir quel taux de change retenir. Or, depuis le début
des années 1970, le dollar flotte, c'est-à-dire que son cours (le prix qu'il faut payer
pour en acheter) change tous les jours en fonction de l'offre et de la demande sur les
marchés des changes. Pour remédier à ce problème, on calcule les PIB en parité de
pouvoir d'achat (PPA). C'est-à-dire, chercher le taux de change fictif qui, compte tenu
des prix sur chacun des marchés, assure le même pouvoir d'achat dans les deux
pays concernés. Enfin pour comparer des PIB, il faut supposer que les définitions et
les modes de calcul sont partout les mêmes. Ce n'est pas réellement vrai, même si
les efforts des organismes internationaux vont dans le sens du rapprochement des
méthodes de calcul.
- Le déflateur
Le déflateur du PIB est le rapport entre PIB nominal et PIB réel :
Déflateur du PIB = PIB nominal / PIB réel
Le déflateur mesure le prix de l'unité caractéristique de production par rapport à
son prix au cours de l'année de base.
PIB réel = PIB nominal / Déflateur du PIB (voir les exercices du cours)
Le PIB mesure le revenu total gagné sur le territoire d'un pays. Il comprend le
revenu total gagné sur le territoire par des non résidents mais non celui que gagnent
à l'étranger des résidents du pays considéré.
Le PNB mesure le revenu total gagné par les résidents d'un pays. Il comprend le
revenu gagné à l'étranger par les résidents de ce pays, mais non celui que gagnent
sur le territoire de celui-ci des non-résidents.
► PNN = PNB – amortissement
Le PNN est obtenu en déduisant du PNB l'amortissement qui mesure la perte
annuelle de valeur du stock de capital existant
2.2. L'investissement
Les entreprises ainsi que les ménages demandent des biens d'investissement.
L'investissement dépend du taux d'intérêt. Un projet est rentable quand son
rendement est supérieur à son coût. Et comme le taux d'intérêt est le coût des
capitaux qui ont financé l'investissement, alors toute hausse du taux d'intérêt pèse
sur la rentabilité du projet.
On distingue le taux d'intérêt nominal et le taux d'intérêt réel. Le premier est le
taux que paient les investisseurs pour emprunter de l'argent. Le taux d'intérêt réel est
le taux d'intérêt nominal corrigé des effets de l'inflation. Ce taux mesure le coût réel
de l'emprunt. L'investissement est donc fonction du taux d'intérêt réel. I = I (r). Il s'agit
d'une relation négative. L'investissement diminue quand le taux d'intérêt augmente.
(Voir graphique dans diapo, présentation 3)
On a la fonction de production :
Y = F (¯K , ¯L) on suppose que K et L sont fixes
Y = ¯Y
En substituant les fonctions de consommation et d'investissement dans l'identité du
revenu national, nous obtenons :
Y = C (Y – T) + I (r) + G
Comme les variables G et T sont déterminées par la politique budgétaire et que le
niveau de la production Y est déterminé par les facteurs de production et la fonction
de production, on peut écrire :
Y¯ = C (Y¯ - T¯) + I(r) + G¯
Cette équation établit que l'offre de production est égale à la demande de celle-ci.
Cette dernière est la somme de la consommation, de l'investissement et des
dépenses publiques. Le taux d'intérêt doit s'ajuster pour que la demande de biens et
services soit égale à l'offre de ceux-ci.
Cette affirmation devient plus claire en faisant intervenir les marchés financiers.
D'après l'identité comptable du revenu national, on a :
Y–C- G=I
Le premier terme de cette équation désigne l'épargne nationale (ce qui reste du
revenu après que les demandes de consommateurs et de l'Etat aient été satisfaites).
Ceci montre aussi que l'épargne est égale à l'investissement.
Dans l'épargne nationale, il y a l'épargne des ménages et l'épargne de l'Etat :
(Y – T – C ) + (T – G) = I
Le taux d'intérêt s'ajuste pour faire en sorte que, épargne et investissement soient
égaux. (Voir graphique sur Diapo – présentation 3).
L'épargne est représentée par une droite verticale, l'investissement est une courbe
décroissante du taux d'intérêt. L'intersection entre les deux, détermine le taux
d'intérêt d'équilibre.
Titre 2. Monnaie et inflation
1. Qu’est ce que la monnaie (voir présentation 4)
Les économistes définissent la monnaie à partir de ses trois fonctions et qui
sont : moyen de paiement, unité de compte et réserve de la valeur.
Toutes sortes d’objets ont été utilisées comme monnaie par des cultures
différentes à des époques différentes. Les indiens d’Amérique se servaient de perles
et les habitants des îles des Mers du Sud de coquillages. Dans les camps des
prisonniers pendant la 2ème guerre mondiale, les cigarettes étaient un instrument
d’échange.
Pendant longtemps l’or a été le principal instrument d’échange. Cependant la
valeur d’une pièce d’or dépend de son poids, de sa pureté ainsi que de l’offre et de
la demande sur le marché de l’or. Il serait très coûteux de la peser et de la vérifier à
chaque transaction. Dès lors l’une des fonction de l’Etat jusqu’au 20ème siècle a été
de frapper les pièces d’or, garantissant ainsi leur poids et leur qualité.
De nos jours tous les pays développés utilisent comme monnaie du papier,
spécialement imprimé par l’Etat à cet effet, ainsi que les pièces de métal. Cependant
la plupart des transactions sont effectuées à l’aide de chèques, de cartes de crédit
ou de virement entre banques. Les économistes considèrent que les encaisses
détenues sous forme de compte-chèques sont de la monnaie, au même titre que les
billets parce qu’elles sont acceptées comme mode de paiement presque partout, et
remplissent donc une fonction d’instrument d’échange.
Réserve de la valeur
Les gens n’accepteront d’échanger ce qu’ils possèdent contre de la monnaie que
s’ils pensent pouvoir ultérieurement échanger cette monnaie contre les biens ou
services qu’ils désirent. Par conséquent, pour que la monnaie puisse jouer son rôle
d’instrument d’échange, elle doit garder sa valeur, du moins pour une période courte.
Cette fonction est plus connue sous le nom de fonction de « réserve de la valeur ».
Il existe beaucoup d’autres réserves de valeur. L’or, qui n’est plus une
« monnaie » parce qu’il n’est plus utilisé comme instrument d’échange, continue
néanmoins à servir de réserve de valeur. En Inde, par exemple, les gens détiennent
une grande part de leur épargne sous forme d’or. La terre, les actions, les
obligations, le pétrole, les ressources minières sont autant de réserves de valeur.
Mais aucune n’est parfaitement sûre dans la mesure où il est impossible de savoir
précisément contre quoi elles pourront être échangées dans le futur. Les pièces, les
billets, les comptes-chèques et les autres formes de monnaie ne sont pas non plus
des réserves de valeur parfaitement sûres. En cas de fluctuation de prix, le montant
de ce que vous pourrez acheter avec vos liquidités ou avec l’argent placé sur votre
compte en banque ne sera pas le même.
La monnaie a la propriété de liquidité qui la qualifie pour être le meilleur
instrument de réserve de pouvoir d’achat immédiat.
Unité de compte
Par opposition à la situation de troc, la monnaie en question n’est pas une
marchandise prise parmi les autres, mais bien une unité de référence
conventionnelle. On voit apparaître la première fonction de la monnaie, c’est la
monnaie unité de compte.
Son utilisation va permettre des comparaisons qu’il n’était pas possible
d’effectuer entre des prix exprimés dans des unités de mesures différentes.
A l’origine, c’est une conception concrète qui a présidé à l’élaboration de l’unité de
compte. Celle-ci a pris des formes très diverses : coquillage, perles, pierres
précieuses, métaux précieux, On a pu assister ensuite à une dématérialisation
progressive de la monnaie qui a fait accéder celle-ci au statut de monnaie de
compte.
4. Demande de la monnaie
La demande de monnaie
6. La monnaie et l’inflation
Définition de l'inflation
L’inflation est une hausse continue du niveau général des prix. Cette définition est
très large parce que les types d’inflation sont très nombreux et le phénomène ne
peut être appréhendé qu’à travers le symptôme commun à toutes les inflations : la
hausse des prix. C’est la nature du déséquilibre qui permet de différencier les types
d’inflation et les types d’explication.
Monnaie et inflation
Pour les monétaristes, l'inflation résulte d'une forte augmentation de l'offre de
monnaie. Cette dernière peut créer à court terme les conditions d'une expansion
économique et diminuer le chômage mais devient source de dysfonctionnement à
moyen et à long terme lorsqu'elle dépasse la hausse de la production.
Keynes considère qu'une augmentation de la quantité de monnaie relance la
production en situation de sous-emploi. Friedman considère au contraire que toute
augmentation de la monnaie non suivie d'une augmentation de la production conduit
à une hausse des prix.
En cas d’inflation annuelle égale à p, la valeur réelle du dépôt à la fin de l’année est :
1+i
-----
1+p
1+i
r = ---- - 1
1+p
Quand les taux d’intérêt sont faibles (inférieur à 10%) on peut calculer le taux
d’intérêt réel avec une formule simple :
r=i–p
Nombre de chômeurs
Le taux de chômage = --------------------------------
Population active
En divisant par L :
f U/L = s (1 – U/L)
On a aussi : U/L = s /s+f
Le taux de chômage stationnaire U/L est fonction des taux de perte d'emploi s et
d'acquisition d'emploi f.
offre
demande
Salaire
d'équilibr
e we
Nombre de
travailleurs
Nombre de
travailleurs
Dans la conception classique, le chômage est donc volontaire. Il existe un
chômage frictionnel lié au temps nécessaire pour que les travailleurs trouvent un
emploi et un chômage incompressible qui même en situation de plein emploi existe à
un taux très faible et qui est dû aux temps nécessaire aux individus pour trouver un
emploi.
Si le marché de travail fonctionne parfaitement, le chômage ne peut être que
volontaire. Mais la fixation d'un salaire minimum wmin supérieur au salaire d'équilibre
(car destiné à garantir aux offreurs un revenu minimum) engendre une situation
d'excédent d'offre sur le marché.
Demande de
Salaire w travail
Offre de travail
Nombre de
travailleurs
On peut parler dans cette situation d'un chômage involontaire puisque le salaire
minimum est un salaire plancher qui est supérieur au salaire d'équilibre. L'offre de
travail excède la demande de travail. Le nombre de travailleurs qui désirent travailler
est supérieur à celui qui prévaut sur le marché et par conséquent la quantité de
travailleurs qui désire travailler est supérieure à celle qui travaille effectivement. Les
individus ayant une productivité marginale du travail inférieure au salaire horaire
plancher ne trouvent pas un emploi alors qu'au salaire d'équilibre ils auraient trouver
un emploi.
Titre 4. L'équilibre macroéconomique en économie fermée
Une économie fermée est une économie qui vit en autarcie en pratiquant
l'autoproduction. En réalité une telle économie n'existe pas, car aucun Etat n'est en
S2 S1
r
I,S
I(r)
r S
I2
A
I1
I, S
La hausse de la demande d'investissement déplace la courbe d'investissement
vers la droite. Pour un taux d'intérêt donné, le montant de l'investissement est
supérieur. Le nouveau point d'équilibre se trouve au point B. L'épargne reste
inchangée. Le volume d'équilibre de l'investissement reste inchangé. Une hausse de
la demande d'investissement n'a d'autres effets que l'augmentation du taux d'intérêt.
L'offre de fonds prêtables est donnée.
En supposant que la fonction de consommation dépend aussi du taux d'intérêt.
Ce qui veut dire que l'épargne dépendra aussi du taux d'intérêt et la courbe
d'épargne sera croissance et non verticale. La hausse du taux d'intérêt influence
positivement l'épargne et négativement la consommation.
r Sr
I2
A
I1
I, S
r
MO1 OM2 P
D2
r1 D1
r2
M
PIB
Dans une économie ouverte, le pays n'est pas contraint de réaliser en toute
année l'équilibre entre ses dépenses et sa production de biens et services. Le pays
peut dépenser plus qu'il ne produit et emprunte le reste à l'étranger. Il peut
également dépenser moins qu'il ne produit et prêter le solde à l'étranger. En
économie fermée, tous les biens et services produits par une économie sont vendus
sur le territoire national. Il n'y a que trois types de dépenses : consommation,
investissement et dépenses publiques. En économie ouverte, la production se vend
sur le territoire nationale et aussi à l'étranger. Il y a donc quatre grandes catégories
de dépenses :
Cd : consommation de biens et services produits sur le territoire national
Id : investissement en biens et services produits sur le territoire national
Gd : les acquisitions par l'Etat de biens et services produits sur le territoire
national
Ex : exportations de biens et services produits sur le territoire national
Ce qui donne l'identité suivante :
Y = Cd + Id + Gd + Ex
Y = Cd + Id + Gd + Ex
Y = (C – Cf) + (I – If) + (G – Gf) + Ex
Y = C + I + G + Ex – (Cf + If + Gf)
Y = C + I + G + Ex – IM
Y = C + I + G + NX
NX = Ex – IM
1. Le déficit
Lorsque l'Etat dépense plus qu'il ne reçoit d'impôts et autres recettes au cours de
l'année, il enregistre un déficit budgétaire. L'Etat doit alors emprunter pour financer
son déficit.
Une économie ouverte peut se tourner vers d'autre pays pour financer
l'investissement quand l'épargne nationale est faible.
2. Le déficit commercial
Le déficit commercial correspond à la différence entre les importations et les
exportations au cours d'une année donné.
2.1. Les flux internationaux de biens et de capitaux
Dans une économie ouverte comme dans une économie fermée les marchés des
biens et services et les marchés financiers sont étroitement liés.
Soit l'identité comptable du revenu national :
Y = C + I + G + NX
Y – C – G = I + NX
Y–C–G=S
S : épargne nationale, qui est la somme de l'épargne privée ( Y – T - C) et
l'épargne publique qui est égale à (T – G)
S = I + NX
S – I = NX
NX : balance des biens et services
S – I : investissement extérieur net ou sortie nettes de capitaux. Il exprime ce que
les résidents de l'économie considérée prêtent à l'étranger et ce qu'ils y empruntent.
Si S – I > 0, cela veut dire que l'épargne intérieure est supérieure à
l'investissement intérieur. Les résidents prêtent donc à l'étranger.
Si S – I > 0 et NX > 0, il y a donc un excédent commercial; le pays prête à
l'étranger et exporte des biens et services.
Si S – I < 0 et NX < 0, il y a un déficit commercial. Le pays importe et emprunte
sur les marchés financiers internationaux.
La petite économie ouverte n'a qu'un impact négligeable sur le taux d'intérêt
international, r = r*
r : le taux d'intérêt de l'économie nationale
r* : le taux d'intérêt réel international
En économie fermée, le taux d'intérêt provient de l'équilibre entre épargne et
investissement. L'équilibre entre épargne mondiale et investissement mondiale
détermine le taux d'intérêt international.
Soit une petite économie ouverte. Les facteurs de production et la fonction de
production déterminent la production Y de l'économie :
Y = Y¯ = f (K¯ , L¯)
La fonction de consommation :
C = C(Y – T)
La fonction d'investissement :
I = I(r)
Soit l'identité comptable :
NX = (Y – C – G) - I
NX = S -I
NX = (Y¯ - C(Y¯ - T) – G) - I(r*)
NX = S¯ - I(r*)
Cette équation nous indique ce qui détermine l'épargne et l'investissement et
donc la balance commerciale.
S dépend de la politique budgétaire. Si les dépenses publiques G augmentent ou
si les impôts T baissent, l'épargne nationale croît.
I dépend du taux d'intérêt réel international r*. Toute hausse de ce dernier, rend
non rentable certains projets d'investissement. La balance commerciale est donc elle
aussi fonction de ces variations.
Le taux de change est un prix relatif de deux devises. Comme n’importe quel prix,
le taux de change est déterminé par l’offre et la demande. Pour simplifier, prenons
deux devises, le dollar et le yen.
Le taux de change réel est le prix relatif des biens entre deux pays. La relation
entre taux de change réel et taux de change nominal s'exprime à travers la formule
suivante :
ξ = e x P/P*
Le taux de change réel = taux de change nominal X rapport des niveaux des prix
Revenons au taux de change nominal :
Une hausse des dépenses publiques ou une réduction des impôts, réduit
l'épargne nationale. Ceci provoque une baisse de l'offre de dollars susceptible
d'être investis à l'étranger. Le taux de change d'équilibre augmente ce qui
provoque une baisse des exportations et une hausse des importations.
● Soit une modification de la politique budgétaire à l'étranger (augmentation
des dépenses publiques ou réduction des impôts à l'étranger). Ceci réduira
l'épargne mondiale et augmentera les taux d'intérêt en conséquence, ce qui fait
baisser l'investissement intérieur I (S-I augmente et donc NX. La hausse du taux
d'intérêt mondial entraîne un excédent commercial.
Le taux de change est un prix relatif de deux devises. Comme n’importe quel prix,
le taux de change est déterminé par l’offre et la demande. Pour simplifier, prenons
deux devises, le dollar et le yen.
Le taux de change réel est le prix relatif des biens entre deux pays. La relation
entre taux de change réel et taux de change nominal s'exprime à travers la formule
suivante :
ξ = e x P/P*
Le taux de change réel = taux de change nominal X rapport des niveaux des prix
La balance commerciale (exportations nettes) doit être égale aux sorties nettes de
capitaux. Ce qui implique que les exportations nettes soient égales à l'épargne
diminuée de l'investissement. La courbe représentant l'excédent de l'épargne sur
l'investissement (S-I) est verticale car l'épargne et l'investissement ne dépendent pas
du taux de change. La relation entre exportations nettes et taux de change réel est
décroissante. L'intersection entre les deux courbes détermine le taux de change
d'équilibre.
Une hausse des dépenses publiques ou une réduction des impôts, réduit
l'épargne nationale. Ceci provoque une baisse de l'offre de dollars susceptible
d'être investis à l'étranger. Le taux de change d'équilibre augmente ce qui
provoque une baisse des exportations et une hausse des importations.
● Soit une modification de la politique budgétaire à l'étranger (augmentation
des dépenses publiques ou réduction des impôts à l'étranger). Ceci réduira
l'épargne mondiale et augmentera les taux d'intérêt en conséquence, ce qui fait
baisser l'investissement intérieur I, (S-I augmente et donc NX. La hausse du taux
d'intérêt mondial entraîne un excédent commercial.