CABLAGE ELECTRONIQUE
CABLAGE ELECTRONIQUE
CABLAGE ELECTRONIQUE
ELECTRONIQUE
BEP 2
ELECTROTEHNIQUE
M. KAMBELE
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CABLAGE ELECTRONIQUE / BEP2 ELECTROTECHNIQUE
HORAIRE : 5h/semaine
OBJECTIF FINAL : A la fin de ce cours, l’élève en classe de BEP2 électrotechnique doit être
capable de câbler un montage électronique à l’aide du schéma de montage et du matériel
nécessaire tout en respectant les règles de sécurités.
PROGRAMME
REPARTITION SEMESTRIELLE
SEMESTRE 1
SEMESTRE 2
Les bascules
Les compteurs
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I- LES REGLES DE SECURITES DANS UN ATELIER
L'utilisation de l'électricité peut présenter des risques d'électrocution et aussi des risques
d'incendie.
En effet le courant électrique a des effets physiques sur le corps ; ceci peut se produire avec
un contact direct ou indirect avec un conducteur sous tension. Il convient alors de prendre les
mesures de sécurité nécessaires pour protéger les biens et les personnes.
a. L’électrocution ou l’électrisation
C’est le passage du courant électrique à travers le corps humain pouvant entrainer la mort par
asphyxie. Toute tension supérieur à 24V et toutes intensité supérieur à 30mA traversant le
corps humain est dangereux pour l’être humain.
Pour éviter les contacts directs ou indirect avec un fil sous tension il faut respecter les règles
de sécurité suivantes :
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Effet du courant électrique sur le corps humain
b. Les incendies
Les incendies peuvent survenir en cas de court-circuit ou de surcharges car les court-circuit et
les surcharges entrainent des courants très intenses dans les fils des installations. En
conséquence les fils de connexion doivent être recouvert d’une gaine isolante.
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Signaler les pannes constatées sur les appareils ;
Ranger soigneusement les appareils, les composants, les fils et les cordons après les
travaux pratiques.
But de la manipulation ;
Principe de la manipulation ;
Matériels utilisés ;
Résultats obtenus ;
Conclusion.
Le but : C’est ceux à quoi se rapporte le travail.
Principe : C’est la partie qui comporte les schémas de principe ou de montage. Dans
cette partie expliquer brièvement comment il faut procéder pour effectuer le travail
demandé.
Matériels utilisés :
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II- APPAREILS ET COMPOSANTS
1. Appareils
Les systèmes électroniques ont besoin d’une alimentation continue. Cette tension continue
est généralement générée à partir de :
Piles pour les systèmes portables et à faible consommation, tel qu'une télécommande
de télévision, etc.
De batterie d'accumulateurs pour les systèmes tel que la voiture, etc.
Secteur pour des systèmes qui demande de la puissance et qui ont accès au réseau
alternatif.
Dans ce dernier cas, la tension alternative doit être convertie en tension continue stabilisée,
conformément au schéma synoptique suivant :
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Alimentation simple model
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Alimentation model sophistiqué
b. Le multimètre
Le multimètre est le premier instrument à acquérir pour pouvoir travailler en
électronique, car grâce à lui, on peut mesurer les volts d’une tension, les ampères d’un courant
et les ohms d’une résistance.
On distingue deux types de multimètre à savoir les multimètres analogiques et les
multimètres digitaux ou numériques.
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Mode de lecture
Lors d’une mesure avec le multimètre analogique, la valeur mesurée est donnée par la formule
suivante :
𝐂∗𝐋
𝐕𝐦 = Avec C : le calibre choisi pour la mesure ; L : la déviation de l’aiguille
𝐄
Avantage et inconvénients
Avantage
Plus économiques que le multimètre numérique
Inconvénients
Le premier inconvénient est d’avoir à l’écran plusieurs échelles graduées ainsi qu’un
commutateur indiquant les valeurs maximales des ohms, des volts, des ampères, qu’il
est possibles de lire l’échelle préalablement choisie.
Le second inconvénient est qu’à chaque fois que l’on tourne le commutateur pour
changer d’échelle, il faut chercher l’échelle correspondant.
Avantages
Le premier avantage est que sa résistance interne est élevée, à peu près 1 MΩ par volt
sur toutes les échelles.
Le second avantage est la lecture simplifiée, les valeurs des tensions ou de courant ou
de résistance sont directement visualiser en chiffre sur l’afficheur.
Et enfin le troisième avantage, c’est de ne pas avoir d’aiguille qui risque à tout
moment de se déformer si par inattendu on choisit une échelle inferieure à la valeur
mesurée.
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Multimètre numérique
Multimètre analogique
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c. La platine d’essai
Encore appelé kit d’essai, le kit d’essai est une plaquette constituée de plusieurs rangés de
petits trous dans lesquels sont insérés les bornes des composants et les fils. Les longues
rangés de trous situées près des côtés d’extension de la plaquette sont normalement utilisés
pour distribuer les tensions d’alimentation.
2.1 La résistance
Une résistance est un composant électronique qui s’oppose au passage du courant dans un
circuit électrique. Sa valeur est exprimée en ohm(Ω)
Pour connaitre la valeur d’une résistance soit :
Passer par le code de couleur où chaque couleur représente un chiffre.
Utiliser le multimètre calibré sur la position ohm(Ω).
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2.2 La diode
La diode est un composant électronique à deux électrodes [Anode (A) et Cathode (K)] qui ne
laisse passer le courant que dans un seul sens. Le sens passant est celui de l’anode vers la
cathode.
a. La diode de redressement
Elle est utilisée pour redresser le courant alternatif, pour protéger un appareil polarisé, pour
maintenir une tension à la valeur souhaitée.
On peut tester une diode à jonction en mesurant sa tension de seuil à l’aide du multimètre
calibré sur la fonction diode. Cette tension de seuil est de l’ordre de 0,3V à 0,7V.
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2.3 La diode électroluminescente (LED)
La DEL est un composant optoélectronique capable d’émettre de la lumière lorsqu’elle est
parcourue par un courant électrique. Elle est couramment utilisée comme témoin lumineux
et d’affichage. Elle existe sous différentes couleurs : vert, rouge, jaune, orange, blanc, bleu.
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2.5 Le circuit intégré
Le circuit intégré (CI ou IC) aussi appelé puce électronique est un composant électronique à
plusieurs « pattes » réalisé sur un support extrêmement réduit dans lequel sont logés
plusieurs types de composants électronique de base tels que les résistances, les
condensateurs, les diodes, les transistors.
Il se présente généralement sous forme de boitier plein rectangulaire noir équipé sur un ou
plusieurs côtés de « pattes » aussi appelé broches. Sur le boitier, on retrouve une référence
et un code permettant d’identifier le composant. On peut également retrouver le logo du
fabriquant. On peut avoir les circuits intégrés de 8 broches, 14 broches, 16 broches, 24
broches, etc…
Pour qu’un circuit intégré puisse fonctionner, il doit être alimenté. Chaque circuit possède
ses broches d’alimentation.
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III- LES PORTES LOGIQUES
INTRODUCTION
Les systèmes logiques fonctionnent en mode binaire → les variables d’entrée et de sortie ne
prennent que deux valeurs : « 0 » ou « 1 ». Ces valeurs (états) « 0 » et « 1 » correspondent à
des plages définies à l’avance.
Exemple :
Technologie électrique TTL :
« 1 » ↔ 2,4 à 5 V
« 0 » ↔ 0 à 0,8 V
Technologie pneumatique :
« 1 » ↔ présence de pression
« 0 » ↔ absence de pression
Les valeurs « 0 » et « 1 » ne représentent pas des nombres réels mais plutôt l’état d’une
variable (logique) → on les appelle donc « niveaux logiques ».
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1. Etude de la fonction NOT (NON ou inverseur)
Symbole logique, table de vérité et équation logique
Symbole :
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2. Etude de la fonction AND (ET)
Symbole logique, table de vérité et équation logique
Symbole :
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3. Etude de la fonction NAND (NON ET)
Symbole logique, table de vérité et équation logique
Symbole :
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4. Etude de la fonction OU (OR)
Symbole logique, table de vérité et équation logique
Symbole :
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5. Etude de la fonction NON OU (NOR)
Symbole logique, table de vérité et équation logique
Symbole :
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6. Etude de la fonction OU exclusive (XOR)
Symbole logique, table de vérité et équation logique
Symbole :
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7. Etude de la fonction NON OU exclusive (XNOR)
Symbole logique, table de vérité et équation logique
Symbole :
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8. Implantation du système logique
On appelle implantation d’un système logique, le passage de l’expression algébrique à la
réalisation pratique composée des opérateurs élémentaires (AND, OR, NAND, NOR). Il existe
deux types d’implantation :
L’implantation indirecte peut être effectuer en utilisant uniquement des portes NOR ou des
portes NAND.
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IV. LES BASCULES
I. DÉFINITIONS
Système combinatoire : c’est un système dont les sorties dépendent uniquement de
la combinaison des états des entrées.
Système séquentiel : c’est un système dont les sorties évoluent en fonction non
seulement de la combinaison des états des entrées mais aussi de l’état du système à
l’instant précédant.
Système synchrone : c’est un système dans lequel on peut contrôler l’évolution de
l’état des sorties par le biais d’un signal externe appelé horloge.
Système asynchrone : c’est un système dont on ne peut pas contrôler l’évolution de
l’état des sorties par un signal externe quand des signaux sont appliqués aux entrées.
Bascule : c’est un circuit bistable ne pouvant prendre que deux états logiques « 0 »
ou « 1 ». L’état de la bascule peut être modifié en agissant sur une ou plusieurs
entrées. Le nouvel état de la bascule dépend de l ’état précédant, c’est l’élément de
base des systèmes séquentiels. La bascule peut être utilisée comme mémoire car elle
peut conserver son état pendant une durée quelconque. Il existe plusieurs types de
bascules : RS, RSH, JK, D, T, etc.
1. LA BASCULE RS
La bascule RS est une bascule asynchrone (sans entrée d’horloge). Sa sortie évolue dès lors qu’un
changement a lieu sur l’une des entrées. C’est la bascule élémentaire qui constitue la base de tous les
autres types de bascules.
Symbole logique
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Fonctionnement
Câblage de la bascule RS
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2. LA BASCULE RSH
La bascule RSH est une bascule RS dont la prise en compte de l’état des entrées est
synchronisée par une impulsion d’horloge. On dit qu’elle est synchrone car toute évolution de
la sortie est dépendante du niveau logique de l’horloge (H).
Rappel sur le signal d’horloge
Le signal d’horloge permet de valider la combinaison des états des entrées des bascules. Il
peut être actif sur :
Front : le front montant ou le front descendant
Niveau : le niveau logique haut « 1 » et le niveau logique bas « 0 »
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Câblage de la bascule RSH à l’aide de portes NAND
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3. BASCULE JK
LA bascule JK est une bascule synchrone obtenue à l’aide de bascule RSH dont les sorties sont
rebouclées sur les entrées. Ceci permet d’éviter l’état indéterminé.
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Initialisation des bascules
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4. BASCULE D
La bascule D est une bascule synchrone à une seule entrée D et une sortie Q complétée par sa
fonction inverse /Q.
Symbole logique
Structure de base
Elle peut être réalisée à partir d’une bascule RSH ou JK dont les entrées sont reliées par un
inverseur. Ceci impose donc que les entrées prennent des états complémentaires. Ce qui évite
toute possibilité d’indétermination et de basculement.
Fonctionnement
Le fonctionnement de la bascule D est résumé dans la table de vérité suivante :
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Schéma de câblage de la bascule D
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V. Les compteurs
Définitions
Compteur : Un compteur est un circuit séquentiel comportant n bascules décrivant au rythme
d'une horloge un cycle de comptage régulier ou quelconque d'un maximum de 2n
combinaisons.
État, Modulo : La combinaison de sortie d'un compteur est appelé état, et le nombre d'états
possibles d'un compteur est appelé modulo.
Un compteur modulo N passera donc successivement par N états. Un compteur binaire
naturel comptera donc de 0 à N-1.
Exemple : Un compteur modulo 4 comptera de 0 à 3.
L’élément de base d’un compteur est la bascule.
Il existe 2 types de compteurs : les compteurs asynchrones et les compteurs synchrones
Les compteurs asynchrones : Dans ce type de structure le signal d’horloge est appliquée sur
l’entrée d’horloge du premier étage et les entrées d’horloge des autres bascules reçoivent le
signal de sortie de l’étage précédent.
Les compteurs synchrones : Dans la structure synchrone, l’horloge est la même pour tous les
étages. Le basculement de toutes les bascules se fait en même temps.
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Réalisation d’un compteur
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