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S’informer : un regard critique sur

les sources et modes de


communication

Introduction :

L’information est l’action d’informer quelqu’un, un groupe, de le tenir au courant des


événements.
Elle est définie comme une connaissance acquise grâce à l'étude, à la
communication, à la recherche ou à l'enseignement. Essentiellement,
l’information est le résultat de l’analyse et de l’interprétation d’éléments de
données.
L'information peut être parlée ou écrite et consiste à « savoir ce qu’il se
passe », qu'il s'agisse de l'état du monde ou dans la vie d'un interlocuteur, ce
qu'on n'a ni vu ni entendu directement.

Il existe divers moyens d’information, diffusée, à destination du grand public tels que la
presse, les affiches, les lettres, mais encore, la radio et la télévision, et plus récemment,
Internet.
Ces outils et moyens de diffusion de l’information sont ce qu’on appelle des médias servant
de support de communication. Aujourd’hui, ces derniers n’ont jamais été aussi nombreux et
divers avec l’avènement de la technologie et d’Internet, facilitant l’accès à une multitude
d’informations, voire même de la surinformation, gratuite et instantannée, dite « infobésité ».
En sus, cette panoplie de médias et d’informations auxquels nous sommes face et leur
utilisation varient selon les individus, leurs milieux sociaux et leurs milieux de résidence.

Problématique de la partie
Comment s’informer aujourd’hui ?
Première partie - Des médias et des supports de communication qui n’ont
jamais été aussi nombreux et divers

De nos jours, les médias, quatrième pouvoir pour leur rôle dans l’élaboration de l’opinion
publique, ont bien changé de ce qu’ils étaient il y’a de cela quelques décénnies.

En effet, ces dernières années, les sources d’informations traditionnelles, à savoir, la presse
écrite, la radio, la télévision, ou encore l’affichage ont eu tendance à régresser face aux
nouvelles technologies et aux médias en ligne (sites d’actualité, portails, services de
streaming, newsletters…) qui eux semblent s’être décuplés depuis Internet ; Twitter (X),
Instagramm, Facebook, Snapchat, Tiktok …

Leur réputation de crédibilité découle de leur histoire, de leur


éthique journalistique et de leurs méthodes rigoureuses. Avec
l’avènement d’Internet, de nouvelles formes de médias ont
émergé, remettant en question la domination des médias
traditionnels. Ces nouveaux médias permettent une
participation active du public dans la production et la diffusion
de l’information, mais ils sont souvent critiqués pour leur
manque de vérification des faits et leur préférence pour les
discours extrémistes. A l’ère de l’information 2.0, les médias
traditionnels persistent en tant que garants de la crédibilité,
ils continuent de jouer un rôle essentiel dans la diffusion
d’informations fiables et vérifiées dans cette révolution
médiatique.
« Information 2.0 : le duel entre nouveaux médias et médias
traditionnels ? »

Écrit par Zeling Zhong, EDC Paris Business School, le 04 Mars 2024

Aujourd’hui, avec cette révolution de l’information et la domination des mass médias


(ensemble des moyens de diffusion de masse de l'information, de la publicité et de la culture,
c'est-à-dire des techniques et des instruments audiovisuels et graphiques, capables de
transmettre rapidement le même message à destination d'un public très nombreux) dans ce
monde, l’information a connu une démocratisation.

De ce fait, les contenus rapides et instantanées qu’offrent ces nouveaux médias sont
accessibles partout via les plateformes numériques telles que les réseaux sociaux, à n’importe
qui (ou presque) le souhaitant, permettant aux consommateurs de d’obtenir promptement les
informations voulues et s’adaptant ainsi à leurs besoins ainsi qu’à leur rythme de vie.

Mais il n’en demeure pas moins que ce trop


d’accessibilité peut compromettre la qualité et
la véracité de l’information, et mener à la
désinformation : Informations fausses et
délibérément créées pour nuire à une
personne, un groupe social, une organisation
ou un pays. A la mésinformation :
Informations fausses mais non créées dans
l'intention de nuire. Ou encore, à la mal
information : Informations basées sur la réalité, utilisées pour infliger un préjudice à une
personne, un groupe social, une organisation ou un pays.

De façon générale, les fausses nouvelles


parviendraient à se répandre plus largement
en exploitant des émotions fortes, comme la
peur et le dégoût. C’est du moins ce que
suggère une étude du Massachusetts
Institute of Technology publiée dans la revue
Science en 2018.

Agence Science-Presse, le 15 Septembre


2020

D’autant plus que cela peut mener à une perte de confiance des citoyens envers non seulement
les institutions médiatiques, mais également les institutions politiques et/ou sociales, voire
même engendrer cynisme, désengagement et apathie de la part de ces citoyens.

Deuxième partie - Des pratiques d’information différenciées selon les


individus, les groupes sociaux et les territoires

Les pratiques d’information diffèrent selon le public cible. En effet, tous les individus ne
s’informent pas de la même manière, on observe un clivage social de plus en plus proéminent,
comme le souligne une étude de Médiamétrie selon laquelle : 71% des 15-34 ans
consulteraient quotidiennement l’actualité via les réseaux sociaux, premier mode d’accès
à l’information pour cette génération.
Et 69% consultent quotidiennement l’actualité sur leur smartphone, premier support
utilisé pour consulter l’actualité, devant la télévision (61%) et l’ordinateur (51%).

De manière générale, l’étude témoigne d’une perte de vitesse des médias traditionnels face
aux nouveaux médias et révèle une consommation de contenus d’informations importante et
des pratiques différentes chez les jeunes générations de celle de leurs ainés.

Mais L’âge n’est pas le seul critère de la différenciation quant à l’utilisation de l’information.
L’appartenance à une classe sociale engendre aussi des pratiques particulières. Il est constaté
que les personnes issues de classes moyennes - supérieures ou aisées cherchent à s’éloigner de
ce qu’ils considèrent comme la culture de masse (chaînes grand public).

Les différences d’accès à l’information sur Internet demeurent fortes,


qu’elles soient volontaires ou non : un Français sur sept ne dispose pas
de connexion Internet à domicile « fracture numérique ». [ … ]

La fracture numérique reste ainsi une réalité, notamment en France :


cela dépend de l’âge, mais aussi du niveau de diplôme et du lieu de
résidence. Les populations à revenus modestes, âgées, peu diplômées
et hors grandes métropoles en sont les premières victimes : la fracture
numérique est le décalque de fractures territoriales et sociales, qu’elle
contribue en retour à aggraver.
LE FIGARO étudiant, le 15 Mars 2020.

De plus, les nouvelles pratiques numériques tendent à personnaliser au maximum les


informations données aux consommateurs.
De même, les évolutions technologiques permettent de collecter des données à grand échelle,
permettant une individualisation de l’expérience
numérique des consommateurs, ce que l’on appelle
Big data.
Ces données collectées sont de sources très diverses,
elles peuvent être collectées par les entreprises de
services, ou issues de la géolocalisation, ou encore,
peuvent être du contenu publié et/ou consulté.
Ainsi, les professionnels du secteur disposent de données de plus en plus précises afin de
diriger vers le consommateur une information adaptée et plus pertinente à son égard.

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