Manuel de Cours 4ST 2024
Manuel de Cours 4ST 2024
Manuel de Cours 4ST 2024
Sommaire
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Séquence 1 :
SOURCES D’INTERRUPTION
1. Définition d’une interruption ................................................................................. 2
2. Étapes de déroulement d’une interruption .......................................................... 2
3. Registre de configuration des interruptions......................................................... 3
4. Schéma synoptique du registre INTCON du PIC 16F84A .................................. 4
Séquence 2 :
TIMERS
1. Introduction........................................................................................................... 5
2. Timer0 ................................................................................................................... 5
2.1. Schéma du timer0 ................................................................................................ 5
2.2. Fonctionnement ................................................................................................... 5
2.3. Registre de contrôle : OPTION_REG.................................................................. 6
2.4. TIMER0 en mode temporisation ou contrôle du temps ...................................... 7
2.4.1 Principe de fonctionnement ................................................................................ 7
2.4.2 Exemple .............................................................................................................. 7
2.5. TIMER0 en mode comptage ................................................................................ 8
Séquence 3 :
CONVERTISSEUR ANALOGIQUE NUMERIQUE (C.A.N)
1. Définition .............................................................................................................. 9
2. Symbole ............................................................................................................... 9
3. Principe de conversion......................................................................................... 9
4. Registre ADCON1.............................................................................................. 12
5. Configuration des PORTS en fonctions des 4 bits PCFG ................................ 13
PAGE 1
THÈME 1 : MICROCONTRÔLEURS
SEQUENCE 1 : SOURCES D’INTERRUPTION
1. Définition d’une interruption
Une interruption est un évènement imprévisible qui provoque l’arrêt d’un programme
en cours d’exécution pour exécuter un autre programme appelé programme (ou
routine) d’interruption. A la fin du programme d’interruption, le microcontrôleur reprend
le programme principal à l’endroit où il s’est arrêté.
Exemple:
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3. Registre de configuration des interruptions
Le registre INTCON (INTerrupt CONtroller) est le registre principal de contrôle et de
gestion des interruptions.
Le registre INTCON est parfois différent d’un PIC à un autre. Il est impératif de revenir
au document constructeur pour chaque type de microcontrôleur.
Dans cette partie on s’intéresse au registre INTCON pour la configuration des
interruptions externes. C’est un registre de bits configurables en lecture ou écriture.
Registre INTCON pour PIC16F84A
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RBIF (RB Port Change Interrupt Flag) – Bit 0
‘1’ : Indicateur d’interruption du changement de RBI est actif.
‘0’ : Indicateur d’interruption du changement de RBI est non actif.
REMARQUES
Les drapeaux (T0IF, INTF, RBIF) doivent être remis à zéro par le programme
de traitement de l’interruption.
Le bit INTEDG (bit 6) du registre OPTION_REG permet de sélectionner le
type du front de l’interruption externe (RB0/INT) :
‘1’ : Front montant
‘0’ : front descendant
Figure 2
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THÈME 1 : MICROCONTRÔLEURS
SEQUENCE 2 : TIMERS
1. Introduction
Les timers sont des modules intégrés dans les microcontrôleurs. Ils assurent la fonction
comptage. Il existe 3 types de timers : TIMER0, TIMER1 et TIMER2. Le nombre de
timers intégrés varie d’un microcontrôleur à un autre. Le PIC 16F84A par exemple ne
comporte qu’un seul TIMER exprimé sur 8 bits (timer0), contrairement à d’autres PIC
(voir tableau ci-dessous).
TIMER2 (8bits)
2. TIMER0
Le TIMER0 est incrémenté en permanence soit par une horloge interne (mode TIMER) soit
par une horloge externe appliquée à la broche RA4 (mode compteur).
2.1. Schéma du TIMER0
Figure 3
2.2. Fonctionnement
Le bit T0CS permet de choisir l’horloge interne (Fosc/4) ou externe RA4/T0CKI dont
l’incrémentation du TIMER0 peut se faire sur front montant ou descendant suivant la valeur
du bit T0SE du registre OPTION_REG.
Quelle que soit l'horloge choisie, on peut pré-diviser la fréquence correspondante par un
rapport, allant de 2 à 256. Ce rapport est fixé par les bits PS0, PS1 et PS2.
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Le contenu du TMR0 est accessible dans le fichier de registres aussi bien en lecture qu’en
écriture.
Remarque importante: Lorsque le bit T0IF passe à 1 lors du passage de la valeur 0xFF à
0x00 du registre TMR0, on doit le remettre à 0 de façon logicielle par une instruction du type
INTCON.T0IF=1.
NB : Quand le pré-diviseur est attribué au watchdog (PSA=1), le TMR0 est pré-divisé par 1
(sans pré-division).
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2.4. TIMER0 en mode temporisation ou contrôle du temps
En mode temporisateur, l’entrée d'incrémentation du module TIMER0 est l'horloge
interne de fréquence (Fosc/4). Il est possible dans ce cas d'utiliser un pré-diviseur de
fréquence que nous verrons dans la suite.
Figure 4
F ORMULE GENERALE :
Pour un cycle et TMR0 initialisé à 0 :
Avec :
DIV: valeur de pré-diviseur ;
TMR0 : valeur initiale pré-chargée (ou initiale) dans le registre TMR0 ;
Fosc : fréquence de l’oscillateur ;
Tc = temps écoulé pour un cycle.
2.4.2 Exemple
Supposons que le TIMER0 utilise l’horloge interne à base d’un quartz de 4 MHz. Calculons
alors le temps de débordement du TIMER correspondant à une pré-division de 2.
Le TIMER TMR0 est un compteur de 8 bits qui compte 256 périodes d’horloge. Puisque la
période d’horloge est multipliée par 2, alors le temps de débordement du TIMER est égal à
256*2*1 μs soit 512 μs.
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2.5. TIMER0 en mode comptage
Pour configurer le module TMR0 en mode compteur, il faut au préalable que :
Le contenu du registre TMR0 est alors incrémenté à chaque front du signal présent sur la
broche RA4/T0CKI :
A titre d’exemple, avec un taux de pré-division de 32 (PSA = 0, PS2 = 1, PS1 = 0, PS0 = 0),
le contenu du registre TMR0 est incrémenté toutes les 32 impulsions sur la broche
RA4/T0CKI.
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THÈME 1 : MICROCONTRÔLEURS
SEQUENCE 3 : CONVERTISSEUR ANALOGIQUE NUMERIQUE (C.A.N)
1. Définition
Un Convertisseur Analogique Numérique (C.A.N) est un dispositif électronique
permettant la conversion d’un signal analogique (souvent une tension Ve) en un signal
numérique (nombre N).
Dans la plupart des microcontrôleurs, la conversion est réalisée avec un convertisseur
interne (module intégré).
2. Symbole
Figure 5
3. Principe de conversion
La conversion implémentée sur les PICs a une résolution de 10 bits c’est à dire le
résultat de la conversion est codé sur 10 bits, ce qui permet un nombre « N » allant de 0
à 1023, proportionnel aux valeurs de référence, qui sont par défaut 0 volts et 5 volts.
Figure 6
Entre les entrées analogiques du microcontrôleur et le convertisseur analogique
numérique, on trouve un multiplexeur analogique pour aiguiller le signal à convertir.
9
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Figure 7
Les tensions de référence haute et basse peuvent être choisies par programmation
parmi: Vdd ou la broche RA3 pour Vref + et Vss ou la broche RA2 pour Vref -.
Les 4 registres utilisés par le module convertisseur Analogique/Numérique sont :
- ADRESH: contient les MSB des 10 bits du résultat de la conversion.
- ADRESL: contient les LSB des 10 bits du résultat de la conversion.
- ADCON0: registre de contrôle des opérations de la fonction conversion analogique
numérique (ne fera pas l’objet d’étude).
- ADCON1: registre de contrôle de configuration du portA (et du portE pour le PIC
16F877A) en mode analogique ou numérique.
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Pour utiliser cette bibliothèque, on peut observer, simuler et analyser le programme
suivant :
//Déclaration d’une variable à 2 octets
Unsigned int valeur;
void main ( )
{
//Configurations et Initialisation des ports
TRISB = 0;
TRISC = 0;
PORTB = 0;
PORTC = 0;
ADC_Init() ; // Initialisation du module convertisseur
Figure 10
11
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4. Registre ADCON1
C’est un registre qui permet le contrôle de la configuration du portA et du portE en mode
analogique ou numérique.
ADFM = 1: Le résultat de la conversion est justifié à droite. ADRESH ne contient que les
2 bits MSB du résultat. Les 6 autres bits de ce registre sont lus comme des "0".
ADRESH ADRESL
0 0 0 0 0 0 B9 B8 B7 B6 B5 B4 B3 B2 B1 B0
10 Bits du résultat
ADRESH ADRESL
B9 B8 B7 B6 B5 B4 B3 B2 B1 B0 0 0 0 0 0 0
10 bits du résultat
Bit 3, bit 2, bit 1 et bit 0 : PCFG3 ; PCFG2 ; PCFG1 et PCFG0. Bits de contrôle de la
configuration des Ports.
Ces bits permettent de configurer les entrées analogiques ou digitales sur le portA et le
portE. Ils permettent également de choisir pour VREF+ entre VDD et RA3 et pour VREF-
entre VSS et RA2.
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5. Configuration des PORTs en fonction des 4 bits PCFG:
A = Entrée Analogique.
D = I/O Digitale (numérique).
PIC 16F876
Tensions
PIC 16F877 de
4 bits PCFG références
PORTE PORTA
PCFG3 PCFG2 PCFG1 PCFG0 AN7/RE2 AN6/RE1 AN5/RE0 AN4/RA5 AN3/RA3 AN2/RA2 AN1/RA1 AN0/RA0 Vref+ Vref
0 0 0 0 A A A A A A A A VDD VSS
0 0 0 1 A A A A Vref+ A A A RA3 VSS
0 0 1 0 D D D A A A A A VDD VSS
0 0 1 1 D D D A Vref+ A A A RA3 VSS
0 1 0 0 D D D D A D A A VDD VSS
0 1 0 1 D D D D Vref+ D A A RA3 VSS
0 1 1 X D D D D D D D D VDD VSS
1 0 0 0 A A A A Vref+ Vref- A A RA3 RA2
1 0 0 1 D D A A A A A A VDD VSS
1 0 1 0 D D A A Vref+ A A A RA3 VSS
1 0 1 1 D D A A Vref+ Vref- A A RA3 RA2
1 1 0 0 D D D A Vref+ Vref- A A RA3 RA2
1 1 0 1 D D D D Vref+ Vref- A A RA3 RA2
1 1 1 0 D D D D D D D A VDD VSS
1 1 1 1 D D D D Vref+ Vref- D A RA3 RA2
Remarques :
Au reset, le registre ADCON1 est initialisé à 0x00. Cela signifie que les 5 bits du
PortA et les 3 bits du PortE sont configurés en entrées analogiques.
Pour récupérer les 5 bits du PortA et les 3 bits du PortE en tant que I/O digitales il
faut écrire la valeur 0x86 ou la valeur 0x87 dans le registre ADCON1.
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THÈME 2 : LOGIQUE COMBINATOIRE
DATASHEET
Sommaire
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THÈME 2 : LOGIQUE COMBINATOIRE
DATASHEET
I- Extrait du document constructeur du circuit intégré 74283 :
(Additionneur binaire complet à 4 bits)
1. Description Générale :
74283 ou 4008 est un additionneur complet binaire qui permet la somme de deux
nombres binaires à 4 bit. Il génère un bit de retenue si la somme dépasse 1510.
La somme binaire apparaît sur les sorties somme (S1 à S4) et la retenue sortante
(COUT) selon l'équation :
CIN + (A1 + B1) + 2(A2 + B2) + 4(A3 + B3) + 8(A4 + B4) =
S1 + 2S2 + 4S3 + 8S4 + 16COUT tel que (+) désigne plus.
2. Symboles :
Figure 1
Exemple:
Broche CIN A4A3A2A1 B4B3B2B1 COUT S4S3S2S1
Niveau logique L H L H L HLLH H L L HH
Logique positive 0 1 0 1 0 10 01 1 0 0 1 1
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4. Additionneurs binaires intégrés : références usuelles
Le tableau ci-dessous illustre quelques exemples d’additionneurs en circuits intégrés.
En technologie TTL standard En technologie CMOS
Additionneur à 2 bits Additionneurs à 4 bits Additionneur à 4 bits
7482 7483 - 74283 4008
Figure 3
A 4 A3 A2 A1: les bits de l’opérande A codés en B.C.D.
B4 B3 B2 B1: les bits de l’opérande B codés en B.C.D.
S4 S3 S2 S1: les bits de la somme en B.C.D.
CI : la retenue à l’entrée.
CO : la retenue à la sortie.
3
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III- Extrait du document constructeur du circuit intégré 7485 :
(Comparateur de deux nombres à 4 bits)
1. Description Générale :
- Le circuit intégré 7485 est un comparateur de deux nombres à 4 bits qui peut être étendu.
- Il effectue la comparaison de deux codes binaires 4 bits, BCD ou autres codes.
- Il présente les trois résultats de comparaison possibles aux sorties (QA>B, QA=B et QA<B).
- Les entrées à 4 bits sont pondérées (A0 à A3 et B0 à B3), où A3 et B3 sont les bits les plus
significatifs.
- Pour une bonne comparaison, les entrées de mise en cascade (A>B, A=B et A<B) doivent être
connectées comme suit : (A<B) et (A>B) à la masse et (A=B) à +Vcc.
2. Symboles :
Figure 4
Figure 5
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4. Table de fonctionnement du circuit intégré 7485 :
Entrées
Comparaison Cascade Sorties
A3, B3 A2, B2 A1, B1 A0, B0 A<B A=B A>B QA < B QA = B QA > B
A3 > B3 x x x x x x 0 0 1
A3 = B3 A2 > B2 x x x x x 0 0 1
A3 = B3 A2 = B2 A1 > B1 x x x x 0 0 1
A3 = B3 A2 = B2 A1 = B1 A0 > B0 x x x 0 0 1
A3 = B3 A2 = B2 A1 = B1 A0 = B0 1 0 0 1 0 0
A3 = B3 A2 = B2 A1 = B1 A0 = B0 0 0 1 0 0 1
A3 = B3 A2 = B2 A1 = B1 A0 = B0 0 1 0 0 1 0
A3 = B3 A2 = B2 A1 = B1 A0 = B0 x 1 x 0 1 0
A3 = B3 A2 = B2 A1 = B1 A0 = B0 0 0 0 1 0 1
A3 = B3 A2 = B2 A1 = B1 A0 = B0 1 0 1 0 0 0
A3 = B3 A2 = B2 A1 = B1 A0 < B0 x x x 1 0 0
A3 = B3 A2 = B2 A1 < B1 x x x x 1 0 0
A3 = B3 A2 < B2 x x x x x 1 0 0
A3 < B3 x x x x x x 1 0 0
Figure 6
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IV- Extrait du document constructeur des circuits intégrés 74157-74158 :
(Quadruple Sélecteur – Multiplexeur 2 vers 1)
1. Description générale :
- Le circuit 74157 est un quadruple multiplexeur à 2 entrées qui sélectionnent 4 bits de données
à partir de deux sources sous le contrôle d'une entrée de sélection de données commune (A ̅ /B).
- L'entrée de validation (G̅ ) est active au niveau bas. Lorsque G
̅ est au niveau haut, toutes les
sorties (1Y à 4Y) sont forcées au niveau bas quelles que soient toutes les autres conditions
d'entrée.
- Les sorties du circuit 74158 sont complémentées.
Figure 7
Figure 8
74157 74158
PAGE 19
4. Table de fonctionnement:
Entrées Sorties
̅ ̅ /B A B Y (157) ̅ (158)
H X X X L H
L L L X L H
L L H X H L
L H X L L H
L H X H H L
1. Description Générale :
- Le circuit 74153 est un double sélecteur de données/multiplexeur
contenant un décodage binaire complet pour sélectionner l'une des
quatre sources de données.
- Les deux canaux sont contrôlés par la même adresse et chaque canal
comprend sa propre entrée de validation ̅ .
- Un niveau haut à l’entrée de validation ̅ force la sortie respective à
l'état BAS.
- Le circuit 74352 possède des sorties complémentaires.
Figure 10
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3. Description des broches :
1C0, 1C1, 1C2, 1C3 / 2C0, 2C1, 2C2, 2C3 6,5,4,3 / 10,11,12,13 Entrées de données
BA 2,14 Entrées de sélection
1̅ / 2̅ 1/15 Entrée de validation (active niveau BAS) OU Strobe
1Y / 2Y 7/9 Sorties des multiplexeurs
VCC 16 Tension d’alimentation
GND 8 Masse (0V)
4. Table de fonctionnement:
Entrées
Validation Sortie
Sélection Données ̅ Y
B A C0 C1 C2 C3
X X X X X X H L
L L L X X X L L
L L H X X X L H
L H X L X X L L
L H X H X X L H
H L X X L X L L
H L X X H X L H
H H X X X L L L
H H X X X H L H
Figure 11
PAGE 21
2. Brochage du circuit intégré :
Figure 12
3. Description des broches :
D0, D1, D2, D3, D4, D5, D6, D7 4,3,2,1,15,14,13,12 Entrées de données
CBA 9,10,11 Entrées de sélection
̅
G 7 Entrée de validation (active niveau BAS)
Y 5 Sortie du multiplexeur
̅ ou W 6 Sortie complémentaire du multiplexeur
VCC 16 Tension d’alimentation
GND 8 Masse (0 V)
4. Table de fonctionnement:
Entrées Sorties
Sélection Validation
Y ̅ ou W
C B A ̅
X X X H L H
L L L L D0 ̅0
L L H L D1 ̅1
L H L L D2 ̅2
L H H L D3 ̅3
H L L L D4 ̅4
H L H L D5 ̅5
H H L L D6 ̅6
H H H L D7 ̅7
H = HIGH voltage level = niveau logique HAUT
L = LOW voltage level = niveau logique BAS
X = Don’t care = 0 ou 1 (quel que soit)
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VII- Extrait du document constructeur du circuit intégré 74239 - 74139 :
(Double décodeurs 2 vers 4 – Double démultiplexeurs 1 vers 4)
1. Description Générale :
- Le circuit intégré 74239 est un décodeur 2 vers 4 / Démultiplexeur 1
vers 4
- Le circuit intégré 74239 est un décodeur 2 vers 4 : décodage du
binaire (BA) vers l’octal (0,1,2,3)
- Le circuit intégré 74239 fonctionne comme démultiplexeur 1 vers 4
lorsque l’entrée de validation ( G̅ ) est utilisée comme entrée de
donnée.
- Lorsque le circuit est activé, les deux entrées de sélection (A et B)
déterminent laquelle des sorties ( Y0… Y3 ) passera à l'état HAUT.
- Lorsque l'entrée de validation ( G̅ ) est maintenue au niveau BAS, la
fonction de décodage est inhibée et toutes les sorties passent à l'état
BAS. Figure 13
- Le circuit intégré 74139 est un décodeur 2 vers 4 / démultiplexeur 1 vers 4 avec des sorties
complémentées.
2. Brochage du CI 74239 :
4. Table de fonctionnement :
Entrées Sortie
Validation Sélection
̅
Y0 Y1 Y2 Y3 Sélectionnée
B A
H X X L L L L aucune
L L L H L L L Y0
L L H L H L L Y1
L H L L L H L Y2
L H H L L L H Y3
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VIII- Extrait du document constructeur du circuit intégré 74238 - 74138:
(Décodeur 3 vers 8 – Démultiplexeur : 1 vers 8)
1. Description Générale :
- Le circuit intégré 74238 est un décodeur 3 vers 8 / démultiplexeur 1 vers 8.
- Le circuit intégré 74238 est un décodeur 3 vers 8 : décodage du binaire
(CBA) vers l’octal (0,1,2,3,4,5,6,7).
- Le circuit intégré 74238 fonctionne comme un démultiplexeur 1 vers
8 lorsque l’une des entrées de validation (G1, ̅̅̅̅̅̅
G2A ou ̅̅̅̅̅̅
G2B ) est utilisée
comme entrée de données.
- Lorsque le circuit est activé, les trois entrées de sélection (A, B et C)
déterminent laquelle des sorties (Y0 … Y7) passera à l'état HAUT.
- Lorsque l'entrée d'activation G1 est maintenue au niveau BAS ou que ̅̅̅̅̅̅ G2A
̅̅̅̅̅̅
ou G2B est maintenue au niveau HAUT, la fonction de décodage est inhibée
et toutes les sorties passent à l'état haut. Figure 15
- Le circuit intégré 74138 est un décodeur 3 vers 8 / démultiplexeur 1 vers 8 avec des sorties
complémentées.
2. Brochage du CI 74238 :
4. Table de fonctionnement :
Entrées Sorties
Sortie
Validation Sélection ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ Sélectionnée
̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅ 0 1 2 3 4 5 6 7
G1 G2A G2B C B A
L X X X X X H H H H H H H H aucune
X H X X X X H H H H H H H H aucune
X X H X X X H H H H H H H H aucune
H L L L L L L H H H H H H H Y0
H L L L L H H L H H H H H H Y1
H L L L H L H H L H H H H H Y2
H L L L H H H H H L H H H H Y3
H L L H L L H H H H L H H H Y4
H L L H L H H H H H H L H H Y5
H L L H H L H H H H H H L H Y6
H L L H H H H H H H H H H L Y7
11
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H = HIGH voltage level = niveau logique HAUT
L = LOW voltage level = niveau logique BAS
X = Don’t care = 0 ou 1 (quel que soit)
Figure 17
Figure 18
3. Description des broches :
S2,S1,S0 7, 6, 5 Entrées de sélection de l’opération à réaliser
A3, A2, A1 , A0 17,19,1,3 Entrée A à 4 bits
B3, B2, B1 , B0 16,18,2,4 Entrée A à 4 bits
F3,F2,F1,F0 12,11,9,8 Sorties de l’opération réalisée
Cn 15 Retenue à l’entrée
VCC 20 Tension d’alimentation
GND 10 Masse (0 V)
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4. Table de fonctionnement :
Sélection S2 =0 (Opération arithmétique)
S2=1 (Opération logique)
S1S0 CN=0 (Sans retenue) CN=1 (Avec retenue)
00 F = A XOR B F = 0000 (clear)
01 F = A OR B F = B moins A moins 1 F = B moins A
10 F = A AND B F = A moins B moins 1 F = A moins B
11 F = 1111 (Preset) F = A plus B F = A plus B plus 1
Figure 20
3. Description des broches :
M 8 Entrées de sélection de mode de fonctionnement : arithmétique ou logique.
S3, S2,S1,S0 3,4,5, 6 Entrées de sélection de l’opération à réaliser.
A= ̅ 3A
A ̅2A̅1A̅0 19,21,23,2 Entrée A à 4 bits (complémentés).
B= ̅ ̅ ̅ ̅0
B3 B2 B1 B 18,20,22,1 Entrée B à 4 bits (complémentés).
F= ̅ ̅ ̅ ̅
F3 F2 F1 F0 13,11,10,9 Sorties F à 4 bits de l’opération réalisée (complémentés).
Cn, Cn+4 7,16 Retenue à l’entrée et retenue à la sortie.
A =B 14 Sortie de comparaison (A=B).
P,G 15,17 Retenue de propagation et retenu de génération.
VCC 24 Tension d’alimentation.
GND 12 Masse (0 V).
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4. Table de fonctionnement active au niveau haut :
Sélection M=1 M = 0 (opération arithmétique)
S3S2S1S0 (Opération logique) ̅̅̅̅
Cn = 1 ̅̅̅̅
Cn = 0
0000 ̅ F=A F = A plus 1
0001 ̅̅̅̅̅̅̅ F=A +B F = (A + B) plus 1
0010 ̅ F=A +̅ F = ( A + ̅ ) plus 1
0011 F=0 F = moins 1 F=0
0100 ̅̅̅̅̅̅ ̅
F = A plus (A . ) F = A plus (A . ̅ ) plus 1
0101 ̅ F = (A + B) plus (A . ̅ ) F = (A + B) plus (A . ̅) plus 1
0110 F = A moins B moins 1 F = A moins B
0111 ̅ ̅
F = A . moins 1 F=A.̅
1000 ̅ F = A plus (A . B) F = A plus (A . B) plus 1
1001 ̅̅̅̅̅̅̅̅ F = A plus B F = A plus B plus 1
1010 F=B F = ( A + ̅) plus (A . B) F = ( A + ̅ ) plus (A . B) plus 1
1011 F=A.B F = A . B moins 1 F=A.B
1100 F=1 F = A plus A = (A << 1) F = A plus A plus 1
1101 ̅ F = (A + B) plus A F = (A + B) plus A plus 1
1110 F=A+B ̅
F = (A + ) plus A F = (A + ̅) plus A plus 1
1111 F=A F = A moins 1 F=A
Remarque :
Se limiter à la table de fonctionnement active au niveau haut.
14
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THÈME 3 : LOGIQUE SEQUENTIELLE
Sommaire
Page
Séquence 1 :
COMPTEURS/DÉCOMPTEURS INTÉGRÉS SYNCHRONES
I. Introduction .............................................................................................................. 2
II. Compteurs/décompteurs intégrés synchrones ....................................................... 2
III. Etude des compteurs/décompteurs intégrés synchrones...................................... 3
III.1. Compteurs/décompteurs intégrés 4510 - 4516 .................................................. 3
III.2. Compteurs/décompteurs intégrés 74190 - 74191 .............................................. 6
III.3. Compteurs/décompteurs intégrés 74192 - 74193 .............................................. 9
III.4. Compteurs intégrés 74160 - 74161 ................................................................... 13
III.5. Compteurs intégrés 74162 - 74163 ................................................................... 16
III.6. Compteurs/décompteurs intégrés 74168 - 74169 ............................................ 19
Séquence 2 :
GRAFCET SYNCHRONISE
PAGE 28
LOGIQUE SEQUENTIELLE
SEQUENCE 1: COMPTEURS/DÉCOMPTEURS INTÉGRÉS SYNCHRONES
I- Introduction
La fonction comptage est utilisée à chaque fois que l'on souhaite dénombrer des évènements.
Les évènements correspondent à des impulsions logiques tandis que la valeur de sortie se
présente sous forme de mot binaire.
La fonction comptage/décomptage est donc, en toute logique, associée à des structures
séquentielles.
+1 +1
Figure 1
+1 +1
Exemple d’un compteur pour n = 3 bits
II- Compteurs/Décompteurs intégrés synchrones
Ce sont des compteurs/décompteurs à base de circuits intégrés qui peuvent compter comme ils
peuvent décompter.
Le choix de la fonction comptage ou de la fonction décomptage s’effectue généralement à l’aide
d’une entrée de sélection.
Ces circuits possédent des entrées de pré-chargement qui contiennent la valeur de départ du
comptage ou de décomptage.
Le chargement du compteur s’effectue à l’aide d’une entrée de commande.
Les constructeurs de circuits intégrés (CI) proposent aujourd’hui un grand nombre de compteurs
intégrés binaires ou décimaux, synchrones ou asynchrones.
Le tableau suivant résume quelques références usuelles de compteurs/décompteurs synchrones
en circuits intégrés :
Référence Comptage décomptage Type Mode de
chargement
décimal binaire asynchrone synchrone
4510 X X X X
4516 X X X X
4029 X X X X X
74190 X X X X
74191 X X X X
74192 X X X X
74193 X X X X
74160 X X X
74161 X X X
74162 X X X
74163 X X X
74168 X X X X
74169 X X X X
2
PAGE 29
III- Etude des compteurs/décompteurs synchrones intégrés
Figure 3
Figure 4
PAGE 30
4. Description des broches :
désignation N° broche fonction
PL 1 Entrée de chargement (pré-positionnement) (active au niveau HAUT)
P0, P1, P2, P3 4,12,13,3 Entrées de données (entrées de programmation)
̅̅̅̅
CE 5 Entrée de validation (active au niveau BAS)
CP 15 Entrée d’impulsion d’horloge (front déclenché : front montant)
U/D ̅ 10 Entrée de contrôle (sélection) : compteur / décompteur
MR 9 Entrée de remise à zéro prioritaire (active au niveau HAUT)
̅̅̅̅ Sortie de fin de cycle de comptage ou de décomptage (active au
TC 7
niveau BAS)
Q0, Q1, Q2, Q3 6,11,14,2 Sorties du compteur/décompteur
VDD 16 Tension d’alimentation
VSS 8 Masse (0 V)
5. Outil de description :
a) Table de fonctionnement des circuits intégrés 4510 - 4516
U/ ̅
Figure 5
PAGE 31
c) Chronogrammes du circuit intégré 4516
U/ ̅
Figure 6
6. Mise en cascade des compteurs/décompteurs intégrés 4510 et 4516 :
L'association des compteurs en cascade est utilisée dans le but de réaliser des compteurs sur des
cycles plus longs. Le mode d'association se déduit directement du mode de fonctionnement
interne de chaque compteur.
a) Cascade synchrone
L'association des compteurs synchrones sera elle-même synchrone. Le signal d'horloge est
unique et commun à tous les compteurs. Un compteur devra changer d'état lorsque le précédent
sera en fin de cycle. C'est pourquoi tous les compteurs synchrones disposent d'un signal de sortie
actif lorsque le compteur est justement en fin de son cycle. Ce signal sera donc connecté sur une
entrée d’autorisation de comptage (validation) du compteur suivant.
Figure 7
b) Cascade asynchrone
Il est aussi possible de réaliser pour quelques circuits intégrés une cascade asynchrone à partir de
compteurs synchrones. C'est à dire que la sortie de fin de cycle du compteur du poids le plus
faible sera connectée au signal d'horloge du compteur suivant. Mais ce montage perd l’intérêt
propre du mode de fonctionnement des compteurs synchrones: on retrouve le retard de
propagation et des valeurs incohérentes en sortie pour le travail en hautes fréquences.
PAGE 32
Figure 8
III-2- Compteurs/décompteurs intégrés : 74190 - 74191 :
1- Présentation :
- 74190 : compteur/décompteur synchrone BCD.
- 74191 : compteur/décompteur synchrone binaire Modulo 16.
- Les changements d'état de ces compteurs sont synchrones
sur front montant de l'entrée d’horloge (CLK : Clock).
Ces circuits présentent :
- Une entrée de chargement parallèle (̅̅̅̅̅̅̅̅
oad) asynchrone
annule le comptage et charge les données présentes sur les
entrées de données (A, B, C et D), ce qui permet d'utiliser les
circuits sous forme de compteurs programmables.
- Une entrée de validation de comptage (̅̅̅̅̅̅̅̅̅: Count Enable). Figure 9
- Une entrée de contrôle de comptage ou de décomptage (D/ ̅ ) qui détermine le sens du
comptage si un circuit compte ou décompte.
- Une sortie de fin comptage (TC ou Max/Min : terminal count ) indiquant le débordement ou le
dépassement d’un cycle de comptage.
- Une sortie d’horlge (̅̅̅̅̅̅̅ : Ripple Clock) fournissant la possiblite de la mise en cascade des
compteurs à plusieurs étages.
Figure 10
PAGE 33
3- Symboles logiques des CI 74190 – 74191 :
74190
Figure 11 74191
5- Outil de description :
PAGE 34
b) Chronogrammes du circuit intégré 74190 :
Figure 12
c) Chronogrammes du circuit intégré 74191 :
Figure 13
PAGE 35
6- Mise en cascade des compteurs/décompteurs intégrés 74190 et 74191 :
a) Cascade synchrone :
Figure 14
b) Cascade asynchrone :
Figure 15
PAGE 36
2- Brochages des circuits intégrés 74192 - 74193:
Figure 17
DOWN
DOWN
̅̅̅̅̅̅̅̅
Load ̅̅̅̅̅̅̅̅
Load
Figure 18
4- Description des broches :
10
PAGE 37
5- Outil de description :
a) Table de fonctionnement des circuits intégrés 74192 et 74193 :
Mode d’action ̅̅̅̅̅̅̅̅̅ CLR UP DOWN
Chargement asynchrone QA=A , QB=B ,QC= C , QD=D 0 0 X X
Remise à zéro (CLR)
QA=0 , QB=0 ,QC=0 , QD=0 1 1 X X
asynchrone
Inhibition
Qn+1 = Qn ; bloqué - non validé 1 0 1 1
(Sans changement)
Compteur décimal (0...9)
pour le 74192
Comptage (Incrémentation) 1 0 1
Compteur binaire (0…15)
pour le 74193
Décompteur décimal (9...0)
pour le 74192
Décomptage (Décrémentation) 1 0 1
Décompteur binaire (15...0)
pour le 74193
Figure 19
11
PAGE 38
c) Chronogrammes du circuit intégré 74193 :
Figure 20
Figure 21
12
PAGE 39
III-4- Compteurs intégrés 74160 - 74161 :
1- Présentation :
- 74160 : compteur synchrone BCD.
- 74161 : compteur synchrone binaire Modulo 16.
Figure 24
13
PAGE 40
3- Symboles logiques des CI 74160 – 74161 :
Figure 25
74161
4- Description des broches :
5- Outil de description :
14
PAGE 41
b- Chronogrammes du circuit intégré 74160 :
Figure 26
Figure 27
15
PAGE 42
6- Mise en cascade synchrone des compteurs intégrés 74160 - 74161 :
Figure 28
1- Présentation :
- 74162 : compteur synchrone BCD.
- 74163 : compteur synchrone binaire modulo 16.
Figure 31
16
PAGE 43
3- Symboles logiques des CI 74162 – 74163 :
Figure 32 74163
5- Outil de description :
17
PAGE 44
b) Chronogrammes du circuit intégré 74162 :
Figure 33
Figure 34
18
PAGE 45
6- Mise en cascade synchrone des compteurs intégrés 74162 - 74163 :
Figure 35
Figure 37
19
PAGE 46
3- Symboles logiques des CI 74168 – 74169 :
74168 74169
Figure 38
4- Description des broches :
Désignation Broche fonction
̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 9 Entrée de chargement parallèle synchrone (Active au niveau BAS)
A, B, C, D 3,4,5,6 Entrées de données ou entrées de programmation
CLK 2 Entrée de signal d’horloge active au front montant
U/ ̅ 1 Entrée de contrôle de sens de comptage (comptage / décomptage)
̅̅̅̅̅̅̅ , ̅̅̅̅̅̅̅ 7, 10 Entrées de validation de comptage
QA, QB, QC, QD 14,13,12,11 Sorties du compteur/décompteur
VCC 16 Tension d’alimentation
GND 8 Masse (0 V)
5- Outil de description :
a) Table de fonctionnement des circuits intégrés 74168 et 74169 :
20
PAGE 47
b) Chronogrammes du circuit intégré 74168 :
Figure 39
Figure 40
21
PAGE 48
6- Mise en cascade synchrone des compteurs intégrés 74168 et 74169 :
Figure 41
22
PAGE 49
THÈME 3 : LOGIQUE SEQUENTIELLE
SEQUENCE 2: GRAFCET SYNCHRONISE
Figure 1
II- Classification des actions
II-1- Action continue
Exemple :
Symbole Description
1 Action 1 X1
h
Action 1
Symbole Description
1 Action 1 si C = 1
h X1
Forme 1
Condition C
Condition C
1 Action 1 Action 1
h
Action 1 = X1 . C
Forme 2
L’action 1 conditionnelle n'est exécutée que si l'étape 1 associée est active et si la condition C
associée est vraie. Cette condition notée C est une expression booléenne portant sur l'ensemble
des entrées, des variables d'étapes et exprimée à l'aide des opérateurs logiques et, ou , non.
23
PAGE 50
II-3- Action retardée
Exemple : C’est un cas particulier d’action conditionnelle dans laquelle le temps intervient comme
condition associée à l’action.
Symbole Description
1 Action 1 X1
t1
h
Action 1
1 Action 1 X1
t1
h
Action 1
Définition Exemple
24
PAGE 51
III-2- Etape puits
Définition Exemple
25
PAGE 52
Aut/Man ARU
Dcy Acq
PAGE 53
La traduction du fonctionnement de ce système en grafcet d’un point de vue de la partie
commande a abouti au résultat suivant :
a- Solution 1 : GRAFCET global (Figure 3)
00
Dcy.S1.S2.S20
S3
S1
S3.S21
S1
05 KM4
S20
06 KM1 KM6
S3 Tâche : Séchage
07 KM2 KM6
S1 Figure 3
Tâches fonctions
Tâche Prélavage et avance portique
Tâche Savonnage et retour portique
Tâche Lavage et rinçage
Tâche Séchage
27
PAGE 54
Ainsi le GRAFCET de la Figure 3 peut-être subdivisé en quatre GRAFCETS élémentaires,
appelés GRAFCETS esclaves ou aussi GRAFCETs Tâches, faciles à lire et à déchiffrer. Chaque
GRAFCET esclave décrit le fonctionnement d’une tâche :
La Tâche est décrite par le GRAFCET GT1.
La Tâche est décrite par le GRAFCET GT2.
La Tâche est décrite par le GRAFCET GT3.
La Tâche est décrite par le GRAFCET GT4.
Ces quatre grafcets nécessitent l’ajout d’un GRAFCET coordinateur appelé GRAFCET de
Coordination des Tâches (GCT) ou GRAFCET maître dont le rôle est le pilotage des grafcets
esclaves conformément aux exigences du cahier des charges. Cette solution est appelée
synchronisation de grafcets.
L’ensemble des GRAFCETs tâches (GT1, GT2, GT3 et GT4) et de coordination des tâches (GCT)
constituent le GRAFCET de Production Normale (GPN).
Appel
"Tâche 1 "
Enchaînement
Réponse
"Fin de
tâche"
Initialisation
Figure 4
28
PAGE 55
L’application de cette méthode au système station de lavage de voitures a donné ce qui suit
(Figure 5):
GRAFCET GRAFCET GRAFCET
GCT GT1 GT2
20 30 40
X14.Dcy.S1.S2.S20
X21 X22
X32 S3 S1
22 "Tâche 2" 32 42
23 "Tâche 3"
X54
24 "Tâche 4"
GRAFCET
X63 GT3
GRAFCET 50
GT4
X23
X24 S3.S21
S3 S1
S1 S20
63 54
X20 X24
Figure 5
29
PAGE 56
V- GRAFCETs hiérarchisés
Symbole
Figure 6
IV-2- Gestion de l'arrêt d'urgence dans un système automatisé
La structure des GRAFCETs hiérarchisés permet de donner des niveaux hiérarchiques différents à
plusieurs GRAFCETs d'une description de fonctionnement d'un système automatisé. L'exemple le
plus fréquent est la gestion de l'arrêt d'urgence sur un système automatisé.
La spécification du concepteur pour la gestion de l'arrêt d'urgence peut prendre la forme suivante :
en cas de défaillance, un appui sur le bouton d'arrêt d'urgence (ARU=1), entraîne l'arrêt immédiat
de toutes les actions en cours et force le système en situation initiale. Après élimination du défaut
et déverrouillage du bouton d’arrêt d’urgence, le système enchaîne normalement ses actions à
partir de sa situation initiale.
30
PAGE 57
GRAFCET de sécurité (GS)
Le GRAFCET de sécurité est
hiérarchiquement supérieur
F/GC
F/GCT
GRAFCET GRAFCET
Tâche 1 Tâche n
Figure 7
Figure 8
Figure 9
31
PAGE 58
c) Forçage dans une situation donnée {I, J,..} :
Exemple
A l'activation de l'étape 2, les étapes 20 et 23 du
GRAFCET (GC) sont désactivées et les étapes 21,
22 sont activées. A la désactivation de l’étape 2, le
GRAFCET (GC) reprend son évolution normale.
Figure 10
Exemple
A l'activation de l'étape 2, le GRAFCET est figé dans la
situation de cet instant : si l’étape 21 était active au
moment du forçage, elle le reste, jusqu'à désactivation
de l'étape 2. Le GRAFCET reprend alors son évolution
normale. On appelle également cet ordre « figeage ».
Figure 11
IV-4- xemple d’illustration
On suppose que le fonctionnement du système automatisé est décrit par un ensemble de
GRAFCETs synchronisés:
GRAFCET de Sécurité, noté GS, dont l'étape initiale porte le numéro 0.
GRAFCET de Conduite, noté GC, dont l'étape initiale porte le numéro 10.
GRAFCET coordination de tâches, noté GCT, dont l'étape initiale porte le numéro 20.
Pour répondre aux exigences du cahier des charges, le GRAFCET de sécurité, ci-dessous,
montre les actions de forçage des GRAFCETs partiels.
- Lorsque l'étape 0 est active, les GRAFCETs de
conduite (GC) et de coordination de tâches (GCT)
sont forcés en situation initiale : les étapes 10 et 20
respectivement des GRAFCETS de conduite (GC) et de
coordination de tâches (GCT) sont forcées à un. Le
système enchaîne ses actions normalement (marche
automatique du système) si le bouton ARU n’est pas
enfoncé (̅̅̅̅̅̅= 1).
- En cas de défaillance et lorsque le bouton d’arrêt
d’urgence (ARU) est actionné (ARU = 1), l’étape 0 du
‘’ lancement du GRAFCET GC’’ GRAFCET de sécurité est réactivée et les GRAFCETs de
conduite (GC) et de coordination de tâches (GCT)
‘’défaillance’’ sont forcés en situation initiale.
- Après déverrouillage de (ARU) et réparation ou
Figure 12 maintenance, le système enchaîne ses actions
( l’étape 1 du (GS) est active ).
32
PAGE 59
maintenance du système. A la mise en énergie, l’initialisation de la partie opérative est effectuée
par l’opérateur en actionnant un bouton d’acquittement (Acq=1) (mise de la PO en état initial). Une
étape d’attente est alors activée (arrêt du système en état initial). Deux modes de fonctionnement
sont ensuite envisagés : le fonctionnement du système peut se faire automatiquement par
lancement du GRAFCET de coordination de tâches (GCT) ou manuellement pour la vérification du
fonctionnement des éléments du système. En effet :
- Si le mode automatique est sélectionné ( ut=1), l’appui sur le bouton poussoir de
départ cycle (Dcy=1) autorise le fonctionnement automatique du système grâce à
l’activation du GRAFCET de coordination de tâches (GCT). La PO enchaîne ses
actions et termine son cycle puis elle se retrouve arrêtée dans l’état initial pour
exécuter un nouveau cycle de fonctionnement.
- Si le mode manuel est choisi (Man=1), le système est en attente (mode de
vérification). ’action du bouton d’acquittement ( cq=1) met la en état initial.
Mode sécurité
Suite à une défaillance lors du fonctionnement du système (absence d’eau par exemple),
l’opérateur intervient en actionnant un bouton d’arrêt d’urgence coup de poing (ARU=1). L’étape 0
du GRAFCET de sécurité (GS) est réactivée et les GRAFCETs de conduite (GC) et de
coordination des tâches (GCT) sont forcés en situation initiale : les étapes 10 et 20 respectivement
des GRAFCETS de conduite (GC) et de coordination de tâches (GCT) sont forcées à 1. Après
déverrouillage du bouton d’arrêt d’urgence (ARU=1), le GRAFCET de sécurité (GS) autorise
l’enclenchement du GRAFCET de conduite (GC). Une fois le problème est résolu (après
réparation ou maintenance), le système enchaîne ses actions selon la description faite
préalablement.
Figure 13
Figure 14
33
PAGE 60
GRAFCET GRAFCET GRAFCET
GCT GT1 GT2
20 30 40
X21 X22
X32 S3 S1
22 32 42
X22 X23
23
24
25 GRAFCET
GT3
X13
GRAFCET 50
GT4
X23
X24 S3.S21
S3 S1
63
54
X25 X24
Figure 15
34
PAGE 61
THÈME 4 : AMPLIFICATEUR LINÉAIRE INTÉGRÉ
Sommaire
Page
I. Introduction ............................................................................................................. 2
II. Présentations ....................................................................................................... 2
II.1. Historique ............................................................................................................. 2
II.2. Généralités ........................................................................................................... 2
II.3. Structure interne .................................................................................................. 3
II.4. Brochage .............................................................................................................. 3
II.5. Symboles d’un A.L.I ............................................................................................. 4
II.6. Polarisation d’un A.L.I .......................................................................................... 4
III. Caractéristiques .................................................................................................. 5
III.1. Caractéristiques d’un A.L.I réel et idéal.............................................................. 5
III.2. Schémas équivalents.......................................................................................... 5
III.3. Caractéristiques de transfert .............................................................................. 6
IV. Loi de diviseur de tension ................................................................................... 6
V. Montages fondamentaux à base d’A.L.I ............................................................ 6
V.1. Opérateurs analogiques ..................................................................................... 6
V.1.1.Montage suiveur de tension ................................................................................ 6
V.1.2.Montage amplificateur inverseur ......................................................................... 7
V.1.3.Montage amplificateur non inverseur .................................................................. 8
V.1.4.Montage amplificateur sommateur inverseur ...................................................... 9
V.1.5.Montage amplificateur sommateur non inverseur ............................................... 9
V.1.6.Montage amplificateur de différence ................................................................. 10
V.1.7.Montage convertisseur courant/tension ............................................................ 11
V.2. Comparateurs ................................................................................................... 11
V.2.1 Comparateur inverseur à simple seuil .............................................................. 12
V.2.2 Comparateur non inverseur à simple seuil ...................................................... 12
V.2.3 Comparateur inverseur à double seuils symétriques ...................................... 13
V.2.4 Comparateur non inverseur à double seuils symétriques ............................... 14
V.3. Applications ...................................................................................................... 16
V.3.1 Oscilateur astable ............................................................................................. 16
V.3.2 Comparateur analogique (solution programmée) ............................................ 18
PAGE 62
I- Introduction
L’Amplificateur Linéaire Intégré (abréviation A.L.I) appelé encore Amplificateur OPérationnel
(abréviation Ampli op ou AO ou AOP) est un circuit intégré complexe constitué d’une
association de transistors et des éléments passifs encapsulés dans un boîtier d’où sortent un
certain nombre de pattes.
L’A.L.I est un amplificateur différentiel : c'est un amplificateur électronique qui amplifie une
différence de potentiel électrique présente à ses entrées. En pratique, les amplificateurs
linéaires intégrés ne s’utilisent quasiment jamais seuls. En fait, la plupart du temps, on leur
adjoint un à plusieurs composants additionnels (résistors, condensateurs…).
Ils sont appelés amplificateur opérationnel car leurs premières applications ont été la
réalisation des opérations mathématiques (addition, soustraction, multiplication, division,
intégration et dérivation) pour le calcul analogique. Par la suite, les applications des A.L.I se
sont bien développées. A titre d’exemple, en pratique, on les utilise pour faire :
• du filtrage audio (lorsqu’on veut éliminer du bruit ou bien des fréquences particulières) ;
• du mixage audio avec pré-amplification (montage «amplificateur additionneur» par
exemple) ;
• de l’amplification de signaux (si l’on souhaite par exemple amplifier le son d’un micro) ;
• du pilotage et de la régulation (asservissement) de moteur électrique ou autres
systèmes ;
• de la régulation de tension et de courant ;
• des convertisseurs analogique-numérique et numérique-analogique ;
• des oscillateurs et générateurs de formes d'onde ;
• des circuits de mise en forme de signaux acquis ;
• etc…
II- Présentations
II-1- Historique
On doit le terme d'amplificateur opérationnel (Operational Amplifier en anglais) à John R.
Ragazzini en 1947.
Les A.L.I ont été initialement développés à l’ère des tubes électroniques (figure 1). Ils étaient
alors utilisés dans les calculateurs analogiques. Actuellement, ils sont disponibles sous forme
de circuits intégrés, bien que des versions sous forme de composants discrets soient utilisés
pour des applications spécifiques.
PAGE 63
II-3- Structure interne
L’Amplificateur Linéaire Intégré est un circuit intégré complexe constitué d’une
association de transistors et des éléments passifs (résistors, condensateurs)
intégrés sur un substrat unique (puce) dont la surface est de l'ordre de 1mm 2.
Cette puce est intégrée dans un boîtier d’où sortent un certain nombre de
connexions métalliques isolées (pattes).
A titre d’exemple, on donne à la figure 3 la structure interne du circuit µA741
comportant une vingtaine de transistors bipolaires, une dizaine de résistances et une
capacité (30pF) dite de compensation.
PAGE 64
Offset Non connectée
Entrée inverseuse V+
Entrée non inverseuse Sortie S
V - Offset
µA741
Figure 5
II-6-1- Cas d’une alimentation symétrique II-6-2- cas d’une alimentation asymétrique
(source de tension continue à point milieu).
+Vcc +Vcc
Vs Vs
-Vcc
PAGE 65
III- Caractéristiques
III-1- Caractéristiques d’un A.L.I réel et d’un A.L.I idéal
Les caractéristiques d’un A.L.I dans le cas réel et dans le cas idéal sont données par le
tableau ci-dessous.
Amplificateur réel Amplificateur idéal
Les A.L.I commercialisés sont livrés avec des notices techniques qui précisent un nombre
relativement important de caractéristiques à prendre en compte pour orienter le choix de
l’utilisateur.
i+ +
Zs i+=0 +
i- i-=0
- -
- -
Ve Ve
PAGE 66
III-3- Caractéristiques de transfert
On donne à la figure 9 la caractéristique de transfert d’un A.L.I dans les cas réel et idéal.
Amplificateur réel Amplificateur idéal
Dans la zone :
Dans la zone :
La tension de sortie VS de l’A.L.I évolue Cette zone correspond au
linéairement entre les valeurs -Vsat -Vcc et fonctionnement en régime linéaire où
+Vsat +Vcc. Vd=0 .
Dans cette zone l’A.L.I fonctionne en régime
linéaire. Dans les zones et :
Dans les zones et : Ces deux zones correspondent au
La tension de sortie VS reste constante telle que fonctionnement en régime saturé. On
VS = -Vsat -Vcc ou bien VS = +Vsat +Vcc . remarque que :
Dans ces deux zones l’A.L.I fonctionne en régime Si Vd < 0 alors Vs = -Vsat -Vcc
saturé. Si Vd > 0 alors Vs = +Vsat +Vcc
PAGE 67
a- Expression de Vs en fonction de Ve
D’après la loi des mailles on a : Vs + Vd - Ve = 0 or Vd = 0 (A.L.I est idéal)
D’où : Vs = Ve
b- Amplification en tension
On définit l’amplification en tension
𝑽𝒔
𝑨𝒗 =
𝑽𝒆
Dans le cas d’un montage suiveur de tension on a :
𝑽𝒔
𝑨𝒗 = = 𝟏
𝑽𝒆
c- Exemple d’allure de Vs (t)
Ve, Vs
t
Figure 12 : Représentation de l’allure de Vs(t)
pour un signal de Ve(t) sinusoïdale.
Le montage suiveur de tension a une très haute impédance d’entrée et une très basse
impédance de sortie. Il est utilisé essentiellement comme adaptateur d’impédance.
V-1-2- Montage amplificateur inverseur
Le montage amplificateur inverseur est représenté par la figure 13. La sortie est reliée à
l’entrée inverseuse et la tension d’entrée est appliquée à l’entrée inverseuse à travers un
résistor de résistance R1.
a- Expression de Vs en fonction de Ve, R1 et R2 i R2
PAGE 68
c- Exemple d’allures de Vs (t)
Ve, Vs Ve, Vs
t t
Ve, Vs
Si R2 = R1 : montage inverseur.
V-1-3- Montage amplificateur non inverseur
Le montage amplificateur non inverseur est représenté par la figure 15. La sortie de l’A.L.I
est reliée à l’entrée inverseuse et la tension d’entrée Ve est appliquée à l’entrée non
inverseuse. +Vcc
Figure 15 : Montage
amplificateur non inverseur.
b- Amplification en tension
L’amplification en tension dans le cas d’un montage amplificateur non inverseur est
exprimée par la relation suivante :
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟐
𝑨𝒗 = = (𝟏 + )
𝑹𝟏 𝑹𝟏
PAGE 69
c- Exemple d’allure de Vs (t)
Ve, Vs
𝑽𝒔 + 𝑹𝟐 . 𝒊𝟑 = 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = −𝑹𝟐 . 𝒊𝟑 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒊𝟑 = 𝒊𝟏 + 𝒊𝟐
𝑽𝟏
𝑽𝟏 − 𝑹𝟏 . 𝒊𝟏 = 𝟎 ⇒ 𝒊𝟏 =
𝑹𝟏
𝑽𝟐
𝑽𝟐 − 𝑹𝟏 . 𝒊𝟐 = 𝟎 ⇒ 𝒊𝟐 =
𝑹𝟏
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑹𝟐
⇒ 𝑽𝒔 = −𝑹𝟐 . ( + ) ⇒ 𝑽𝒔 = − (𝑽𝟏 + 𝑽𝟐)
𝑹𝟏 𝑹𝟏 𝑹𝟏
Figure 17 : Montage amplificateur
sommateur inverseur.
➢ On obtient à la sortie de ce montage un signal représentant la somme de deux
R2
signaux d’entrée avec une amplification négative égale à (- ) d’où le nom du montage
R1
amplificateur sommateur inverseur.
PAGE 70
a- Expression de Vs en fonction de V1, V2, R1 et R2
i1 R
𝑽𝒔 − 𝑹𝟐. 𝒊 − 𝑹𝟏. 𝒊 = 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = (𝑹𝟐 + 𝑹𝟏). 𝒊 +Vcc
𝑽𝟐 − 𝑹 . 𝒊𝟐 − 𝑹𝟏 . 𝒊 = 𝟎 i2 R
𝑽𝟏 − 𝑹 . 𝒊𝟏 − 𝑹𝟏 . 𝒊 = 𝟎
⇒ 𝑽𝟐 + 𝑽𝟐 − 𝑹(𝒊𝟏 + 𝒊𝟐 ) − 𝟐 . 𝑹 𝒊 = 𝟎 -Vcc
𝑽𝟏 + 𝑽𝟐
𝑶𝒓 𝒊𝟏 + 𝒊𝟐 = 𝟎 ⇒ 𝒊 = R2 i
𝟐 . 𝑹𝟏 V1 V2 i
𝑽𝟏 + 𝑽𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 Vs
⇒ 𝑽𝒔 = (𝑹𝟏 + 𝑹𝟐) . ⇒ 𝑽𝒔 = (𝑽𝟏 + 𝑽𝟐)
𝟐 𝑹𝟏 𝟐 𝑹𝟏 R1
b- Exemple d’allures de Vs (t) dans le cas d’un montage sommateur non inverseur
V1, V2, Vs
t
Figure 20 : Allure de Vs(t) pour V1(t) et
V2(t) signaux sinusoïdaux.
𝑽𝒔 + 𝑹𝟐 . 𝒊𝟏 − 𝑹𝟐 . 𝒊𝟐 = 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = − 𝑹𝟐 . 𝒊𝟏 + 𝑹𝟐 . 𝒊𝟐
𝑽𝟏 − 𝑽𝒔
𝑽𝒔 + 𝑹𝟐 . 𝒊𝟏 + 𝑹𝟏 . 𝒊𝟏 − 𝑽𝟏 = 𝟎 ⇒ 𝒊𝟏 =
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
𝑽𝟐
𝑹𝟐 . 𝒊𝟐 − 𝑹𝟐 . 𝒊𝟐 − 𝑽𝟐 = 𝟎 ⇒ 𝒊𝟐 =
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
𝒓𝒆𝒎𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆𝒓 𝒊𝟏 𝒆𝒕 𝒊𝟐 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒙𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑽𝒔
𝑽𝟏 − 𝑽𝒔 𝑽𝟐
⇒ 𝑽𝒔 = − 𝑹𝟐 . + 𝑹𝟐 .
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
𝑹𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟐 Figure 21 : Montage
⇒ 𝑽𝒔 (𝟏 − ) = − 𝑹𝟐 . + 𝑹𝟐 .
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 amplificateur de différence.
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 − 𝑹𝟐 𝑹𝟐
⇒ 𝑽𝒔 = (𝑽𝟐 − 𝑽𝟏)
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟐
⇒ 𝑽𝒔 = (𝑽𝟐 − 𝑽𝟏) ⇒ 𝑽𝒔 = (𝑽𝟐 − 𝑽𝟏)
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏
10
PAGE 71
➢ On obtient à la sortie de ce montage un signal représentant la différence entre les deux
R2
signaux d’entrée avec une amplification de d’où le nom du montage amplificateur de
R1
différence.
➢ Si R2=R1 alors Vs = V2 - V1 on aura alors un montage soustracteur.
b- Exemple d’allures de Vs (t) dans le cas d’un montage soustracteur
V1, V2 ,Vs
11
PAGE 72
V-2-1- Comparateur inverseur à simple seuil
c- a- Montage
Le montage d’un comparateur inverseur à simple seuil est
représenté par la figure 24. L’A.L.I fonctionne en boucle
ouverte : la sortie n’est liée ni à l’entrée inverseuse ni à l’entrée
non inverseuse.
La tension d’entrée Ve est appliquée à l’entrée inverseuse de
L’A.L.I , d’où le nom du comparateur inverseur.
d- b- Fonctionnement
Vd = Ve+ - Ve- Figure 24 : Montage comparateur
Or Ve+ = Vref et Ve-= Ve inverseur à simple seuil.
d' où : Vd = Vref - Ve
De ce fait, dans le cas d’une polarisation symétrique, on a :
𝑺𝒊 𝑽𝒓𝒆𝒇 > 𝑽𝒆 ⇒ 𝑽𝒅 > 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = + 𝑽𝒔𝒂𝒕 = +𝑽𝒄𝒄
𝑺𝒊 𝑽𝒓𝒆𝒇 < 𝑽𝒆 ⇒ 𝑽𝒅 < 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = − 𝑽𝒔𝒂𝒕 = −𝑽𝒄𝒄
𝑺𝒊 𝑽𝒓𝒆𝒇 = 𝑽𝒆 ⇒ 𝑽𝒅 = 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 𝒃𝒂𝒔𝒄𝒖𝒍𝒆 ( 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆) 𝒅𝒆 + 𝑽𝒄𝒄 à − 𝑽𝒄𝒄 𝒐𝒖 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
Vref est appelée tension de seuil ou de basculement. Le montage présente une seule
tension de seuil d’où le nom du comparateur à simple seuil.
Figure 25 Figure 26
12
PAGE 73
b- Fonctionnement
Vd= Ve+ - Ve-
Or Ve-= Vref et Ve+ = Ve
d'où : Vd = Ve - Vref
Donc, dans le cas d’une polarisation symétrique, on a :
𝑺𝒊 𝑽𝒓𝒆𝒇 < 𝑽𝒆 ⇒ 𝑽𝒅 > 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = + 𝑽𝒔𝒂𝒕 = +𝑽𝒄𝒄
𝑺𝒊 𝑽𝒓𝒆𝒇 > 𝑽𝒆 ⇒ 𝑽𝒅 < 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = − 𝑽𝒔𝒂𝒕 = −𝑽𝒄𝒄
𝑺𝒊 𝑽𝒓𝒆𝒇 = 𝑽𝒆 ⇒ 𝑽𝒅 = 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 𝒃𝒂𝒔𝒄𝒖𝒍𝒆 ( 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆) 𝒅𝒆 + 𝑽𝒄𝒄 à − 𝑽𝒄𝒄 𝒐𝒖 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
Vref est appelée tension de seuil ou de basculement. Le montage présente une seule
tension de seuil d’où le nom du comparateur à simple seuil.
c- Exemple d’oscillogrammes de fonctionnement d- Caractéristique de transfert
Ve, Vref ,Vs
Vs
+Vcc +Vcc
+Vemax
Vref
t -Vemax Vref Ve
+Vemax
-Vemax -Vcc
-Vcc
Figure 28 Figure 29
e- Cas d’une polarisation asymétrique
Dans ce cas, l’A.L.I est polarisé entre 0V et +Vcc. On aura donc :
𝑺𝒊 𝑽𝒓𝒆𝒇 < 𝑽𝒆 ⇒ 𝑽𝒅 > 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = + 𝑽𝒔𝒂𝒕 = +𝑽𝒄𝒄
𝑺𝒊 𝑽𝒓𝒆𝒇 > 𝑽𝒆 ⇒ 𝑽𝒅 < 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = 𝟎
13
PAGE 74
𝑹𝟏
Or 𝑽𝒆− = Ve et 𝑽𝒆+= 𝑽𝒔
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
R1
⇒ Vd = .Vs - Ve
R1+R2
𝑹𝟏 R1
𝑺𝒊 𝑽𝒆 < . 𝑽𝒔 ⇒ 𝑽𝒅 > 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = +𝑽𝒔𝒂𝒕 ⇒ 𝑽𝒆 < .Vsat
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 R1+R2
𝑹𝟏 R1
𝑺𝒊 𝑽𝒆 > . 𝑽𝒔 ⇒ 𝑽𝒅 < 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = − 𝑽𝒔𝒂𝒕 ⇒ 𝑽𝒆 > .(-Vsat)
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 R1+R2
R1 R1
𝑫′𝒐𝒖 𝑳𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒊𝒍 𝒔𝒐𝒏𝒕 ∶ 𝑽𝒉 = .Vsat et Vb =- .Vsat
R1+R2 R1+R2
➢ Le montage présente deux tensions de seuil. D’où le nom du comparateur à double
seuils
➢ La tension d’entrée Ve est appliquée à l’entrée inverseuse. D’où le nom du comparateur
inverseur.
c- Caractéristique de transfert
On donne à la figure 31 la caractéristique de transfert
d’un comparateur inverseur à double seuils.
➢ Le parcours représenté en rouge représente l’évolution
de la tension d’entrée Ve dans le sens croissant.
On remarque que Vs bascule de +Vcc à - Vcc lorsque
Ve = Vh.
➢ Le parcours représenté en vert représente l’évolution
de la tension d’entrée Ve dans le sens décroissant.
On remarque que Vs bascule de -vcc à +Vcc lorsque Ve = Vb. Figure 31
+Vcc
+Vemax
Vh
Figure 32 : Allure de Vs(t) pour un signal
t
de Ve(t) sinusoïdal.
Vb
-Vemax i R2
-Vcc
+Vcc
V-2-4- Comparateur non inverseur à double seuils symétriques i R1
a- Montage Vd
14
PAGE 75
On propose de déterminer les tensions de seuils à partir desquelles la tension de sortie Vs
bascule de + Vcc à -Vcc ou inversement de – Vcc à +Vcc. Pour se faire, établissons
l’expression de Vd.
Vs + R2 . 𝒊 - Vd = 𝟎 Vd = R2 . i + Vs
𝑽𝒆 − 𝑽𝒔
𝑽𝒔 + 𝑹𝟐 . 𝒊 + 𝑹𝟏 . 𝒊 − 𝑽𝒆 = 𝟎 ⇒ 𝒊 =
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
𝑽𝒆 − 𝑽𝒔 𝑹𝟐 𝑹𝟐
Vd = R2 . + Vs ⇒ Vs (1 - )+ Ve
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
𝑹𝟏 𝑹𝟐
⇒ 𝑽𝒅 = Vs + Ve
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟏
𝑺𝒊 Vs > - Ve ⇒ 𝑽𝒅 > 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = 𝑽𝒔𝒂𝒕 ⇒ 𝑽𝒆 > − 𝑽𝒔𝒂𝒕
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟐
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟏
𝑺𝒊 Vs < - Ve ⇒ 𝑽𝒅 < 𝟎 ⇒ 𝑽𝒔 = −𝑽𝒔𝒂𝒕 ⇒ 𝑽𝒆 < 𝑽𝒔𝒂𝒕
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟐
R1 R1
𝑫′𝒐𝒖 𝑳𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒊𝒍 𝒔𝒐𝒏𝒕 ∶ 𝑽𝒉 = .Vsat et Vb = - .Vsat
R1 R2
+Vcc
+Vemax
Vh
t
Vb
-Vemax
-Vcc
15
PAGE 76
V-3- Applications :
V-3-1- Oscillateur astable (montage multivibrateur)
a- Définition
Un montage astable est un générateur autonome qui délivre une tension périodique de
forme rectangulaire. Le mot astable veut dire qu’il n'y a pas d'état stable d'où l'alternance
d'états hauts et d'états bas.
Fonction ASTABLE = Production autonome d’un signal rectangulaire périodique.
+Vcc
d- Montage et interprétation
Le montage à étudier est représenté par la figure 36. Il est -Vcc
16
PAGE 77
f- Oscillogrammes
Vs
+Vsat
t
-Vsat
TL TH
Vc T
+Vsat
VH
TH : durée de l’état haut
TL : durée de l’état bas
t1 t T : période du signal de sortie
VL
-Vsat
Figure 37 : Oscillogramme de
Vc(t) et Vs(t).
g- Interprétation des oscillogrammes
La tension de sortie de l’A.L.I ne peut prendre pour valeurs que +Vsat ou –Vsat.
Pour décrire l'évolution d'un système périodique, on choisit un point de départ (une
condition initiale) et on parcourt un cycle de fonctionnement afin de revenir au même
point de départ.
✓ A l'instant t = 0 : On suppose que le condensateur est totalement déchargé et
que Vs= +Vsat.
✓ Pour 0 < t < t1 : Le condensateur C se charge et Vc(t) croit exponentiellement
vers +Vsat.
✓ A l'instant t1 : Vc (t1) = VH Vd=0 Vs bascule.
✓ Pour t > t1 :
17
PAGE 78
V-3-2- Comparateur analogique (Solution programmée en utilisant le microcontrôleur
16F876A).
- Le microcontrôleur 16F876A intègre deux comparateurs analogiques (C1 et C2).
- RA0/AN0 et RA3/AN3 sont les entrées du comparateur C1.
- RA1/AN1 et RA2/AN2 sont les entrées du comparateur C2.
- Les sorties des comparateurs C1OUT et C2OUT peuvent être obtenues au niveau des
broches RA4 et RA5.
a- Configuration des deux comparateurs
La configuration des deux comparateurs C1 et C2 se fait par le registre de contrôle CMCON.
Registre CMCON :
Bit 7 Bit 6 Bit 5 Bit 4 Bit 3 Bit 2 Bit 1 Bit 0
C2OUT C1OUT C2INV C1INV CIS CM2 CM1 CM0
➢ C1OUT et C2OUT : sorties respectivement des comparateurs C1 et C2.
➢ C1INV et C2INV : bit d’inversion de l’état des sorties des comparateurs :
Si CXINV=1 l’état de la sortie du comparateur CX est inversé ;
si CXINV=0 l’état de la sortie du comparateur CX n’est pas inversé.
X = 1 ou 2.
➢ CIS : bit du multiplexage des entrées : RA0/RA3 et RA1/RA2.
Si CIS=0 RA0 est aiguillée vers l’entrée inverseuse du comparateur C1 ;
RA1 est aiguillée vers l’entrée inverseuse du comparateur C2.
Si CIS=1 RA3 est aiguillée vers l’entrée inverseuse du comparateur C1 ;
RA2 est aiguillée vers l’entrée inverseuse du comparateur C2.
➢ CM2, CM1 et CM0 : bits du choix du mode de fonctionnement des deux comparateurs :
Si CM2 CM1 CM0 = 000 ou 111 : les deux comparateurs sont inactifs ;
si CM2 CM1 CM0 = 010 ou 011 : les deux comparateurs sont actifs et indépendants l’un
de l’autre ;
si CM2 CM1 CM0 = 100 ou 101 : les deux comparateurs sont actifs avec deux entrées
communes ;
si CM2 CM1 CM0 = 001 : le comparateur C1est actif et le comparateur C2 est inactif ;
si CM2 CM1 CM0 = 110 : les deux comparateurs sont actifs avec 4 entrées multiplexés.
Comparateurs inactifs
18
PAGE 79
Deux comparateurs indépendants
b- Exemple de programmation
On propose d’utiliser le microcontrôleur 16F876A afin d’exploiter le comparateur
analogique C2 et récupérer à la broche RA5 le signal de sortie du comparateur.
(Voir figure 38).
19
PAGE 80
PROGRAMME :
void main(){
cmcon=0x02; trisb=0;
while (1) {
portB.B0=CMCON.B6;
}}
On obtient les résultats suivants (figure 39):
20
PAGE 81
THÈME 5 : SYSTEMES TRIPHASES EQUILIBRES
Sommaire
Page
Séquence 1 : Réseau triphasé
I. Introduction aux systèmes triphasés………………………………………….4
II. Systèmes triphasés équilibrés………………………………………………...4
II-1- définitions………………………………………………………………………..4
II-2- Installations triphasées ............................................................................... 5
II-2-1 Présentation du réseau triphasé basse tension ........................................ 5
II-2-2- Tensions simples....................................................................................... 6
a- Définitions ................................................................................................. 6
b- Equations horaires des tensions simples................................................. 6
c- Oscillogrammes ........................................................................................ 6
d- Représentation vectorielle associée ........................................................ 7
II-2-3- Tensions composées ................................................................................ 7
a- Définitions ................................................................................................. 7
b- Représentation vectorielle associée ........................................................ 7
c- Oscillogrammes ........................................................................................ 7
d- Equations horaires des tensions composées .......................................... 8
II-2-4- Relation entre U et V ................................................................................. 8
II-2-5- Identification d’un réseau triphasé ............................................................ 8
PAGE 82
II-5- Modélisation ................................................................................................ 11
III- Plaque à bornes et couplage ........................................................................ 12
III-1- Plaque à bornes ........................................................................................ 12
III-2- Couplage des enroulements ..................................................................... 12
III-2-1- Couple étoile........................................................................................... 12
III-2-2- Couple triangle ....................................................................................... 12
III-2-3- Inversion du sens de rotation ................................................................. 13
IV- Puissances mises en jeu en triphasé .......................................................... 13
IV-1- Puissance active (P) ................................................................................. 13
IV-2- Puissance réactive (Q) .............................................................................. 14
IV-3- Puissance apparente (S) .......................................................................... 14
IV-4- Triangle de puissances ............................................................................. 14
IV-5- Mesure des puissances ............................................................................ 15
IV-5-1- Le wattmètre .......................................................................................... 15
IV-5-2- Mesure des puissances par la méthode d’un seul wattmètre .............. 15
IV-5-3- Mesure des puissances par la méthode de deux wattmètres .............. 15
V- Plaque signalétique ....................................................................................... 16
VI- Bilan de puissances ..................................................................................... 17
VI-1- Puissances mises en jeu .......................................................................... 17
VI-2- Couples ..................................................................................................... 19
VI-3- Rendement ................................................................................................ 19
VII- Fonctionnement à vide et en charge .......................................................... 19
VII-1- Fonctionnement à vide............................................................................. 19
VII-2- Fonctionnement en charge ...................................................................... 20
VIII- Caractéristiques ......................................................................................... 20
VIII-1- Caractéristique électromécanique I=f(n) ................................................ 20
VIII-2- Caractéristique mécanique Tu=f(n) ........................................................ 20
VIII-3- Point de fonctionnement ......................................................................... 21
IX- Commande et protection .............................................................................. 23
IX-1- Appareils de commande, de protection et de signalisation ..................... 23
IX-2- Constitution de l’installation d’un MAS ..................................................... 24
IX-3- Démarrage direct ..................................................................................... 25
IX-3-1- Principe ................................................................................................. 25
2
PAGE 83
IX-3-2- Démarrage direct à un seul sens de marche ........................................ 25
IX-3-3- Démarrage direct à deux sens de marche ............................................ 26
IX-4- Limitaion du courant de démarrage .......................................................... 27
IX-5- Démarrage étoile/triangle à un seul sens de marche .............................. 27
IX-5-1- Principe .................................................................................................. 27
IX-5-2- Schémas du circuit de puissance et du circuit de commande.............. 28
IX-5-3- Fonctionnement ..................................................................................... 28
IX-5-4- Caractéristiques ..................................................................................... 29
IX-5-5- Avantages et inconvenients du démarrage étoile/triangle .................... 29
PAGE 84
THÈME 5 : SYSTEMES TRIPHASES EQUILIBRES
Séquence 1 : Réseau triphasé
Figure 1
Intérêt du système triphasé par rapport au système
monophasé
- Lors du transport de l’énergie électrique, les pertes sont
moindres en triphasé. Pour ces raisons, la distribution de
l’électricité (de la centrale vers les consommateurs) se fait à
partir de quatre lignes. Trois lignes de phases et une ligne
neutre.
Figure 2
Le fil neutre n’est pas distribué (peut ne pas exister) systématiquement.
Le réseau peut donc se présenter (exister) sous la forme de trois fils de phases uniquement.
- Les machines triphasées ont des puissances 50% supérieures aux machines monophasées
de même taille, donc leur coût est inférieur.
PAGE 85
II-2- Installations triphasées
Une installation triphasée contient
essentiellement :
Un réseau triphasé : C’est une source de
trois tensions formant un système triphasé
équilibré.
Un récepteur : C’est une charge formée de
trois impédances identiques (si le système
est équilibré).
Des lignes de liaisons.
Figure 3
Le réseau triphasé basse tension (BT) est distribué par des lignes enterrées ou aériennes.
Figure 4
Le réseau triphasé BT est disponible en sortie des postes MT/BT préfabriqués ou aériens.
Figure 5
En alternatif :
- Le réseau TBT (très basse tension) couvre une plage comprise entre 0 et 50V.
- Le réseau BT (basse tension) couvre une plage comprise entre 50V et 1KV.
- Le réseau MT (moyenne tension) ou HTA couvre une plage comprise entre 1KV et 50KV
Figure 6
PAGE 86
Généralement, les couleurs utilisées pour chaque fil sont :
a- Définition.
Les tensions simples V1, V2, V3 représentent les différences de potentiel entre chaque fil de
ligne et le neutre. Elles sont aussi appelées tensions entre phase et neutre. Leurs valeurs
efficaces sont notées par V.
Exemple de tension simple : 110V, 220V, 230V .
b- Equations horaires des tensions simples.
On dispose donc de trois tensions simples, dont les équations horaires sont :
v1(t) =
v2(t) =
v3(t) =
c) Oscillogrammes :
Les tensions simples sont déphasées de 2π/3 (120°) l’une par rapport à l’autre
Vmax = V.
Figure 8
PAGE 87
d) Représentation vectorielle associée :
Figure 9
Figure 10
Les vecteurs tensions composées sont de même norme donc les tensions composées ont la
même valeur efficace.
Les tensions composées forment un système triphasé équilibré, elles sont en avance de
phase de 30° par rapport aux tensions simples.
c) Oscillogrammes :
Les oscillogrammes des tensions simples et des tensions composées sont donnés par la
figure ci-après :
PAGE 88
t (en degrés)
Figure 11
u12(t) =
u23(t) =
u31(t) =
U
V
30° D’ou U =
V
Figure 12
PAGE 89
THÈME 5 : SYSTEMES TRIPHASES EQUILIBRES
Séquence 2 : Moteurs asynchrones triphasés
I- Introduction
Les moteurs asynchrones triphasés cumulent de multiples avantages : ils sont simples,
robustes et d'entretien faciles. Toutes ces raisons expliquent leur popularité en milieu
industriel. Leurs applications sont nombreuses. On les retrouve, par exemple dans :
- les pompes,
- les convoyeurs,
- les élévateurs,
- les palans,
- etc...
II- Présentation
II-1- Constitution
Figure 13
Un moteur asynchrone triphasé se compose de deux parties principales :
Le stator : C’est la partie fixe du moteur. Il est alimenté par le réseau triphasé ou par un
variateur de vitesse.
Le rotor : C’est la partie mobile du moteur. Il est constitué de conducteurs en court-circuit qui
sont parcourus par des courants induits par le champ magnétique créé par les courants
statoriques.
II-1-1- Le stator
Le stator se compose principalement :
des paliers,
des flasques de palier,
du ventilateur refroidissant le moteur,
du capot protégeant le ventilateur.
PAGE 90
les enroulements (ou bobinage en cuivre) des trois phases logés dans les encoches du
noyau.
II-1-2- Le rotor
Le rotor est la partie mobile du moteur. Il se compose
essentiellement :
D’un empilage de disques minces isolés entre Cage
eux et clavetés sur l’arbre du rotor afin de d’écureuil
canaliser et de faciliter le passage du flux
magnétique ;
Figure 15
d’une cage d’écureuil en aluminium coulé dont les barreaux sont de forme
trapézoîdale pour les moteurs asynchrones standards et fermés latéralement par deux
“flasques” conductrices.
Cet ensemble conducteur en aluminium est appelé cage d'écureuil.
II-2- Principe de fonctionnement
Dans un moteur triphasé les enroulements sont au nombre
minimum de trois décalés l’un de l’autre de 120° comme le
montre le schéma ci-contre.
Vu que la fréquence est fixe, la vitesse de rotation du champ tournant du moteur ne peut varier
qu’en fonction du nombre de paires de pôles. La figure suivante montre quelques exemples du
nombre de paires de pôles
10
PAGE 91
Pour une fréquence du réseau d’alimentation de 50Hz, la vitesse de synchronique prend les
valeurs illustrées par le tableau suivant :
Avec :
ns : vitesse du champ tournant. n : vitesse de rotation de l’arbre (du rotor).
s : vitesse angulaire de synchronisme. : vitesse angulaire du rotor.
Le glissement est généralement exprimé en pourcent.
II-4- Symboles
Symbole d’un moteur asynchrone Symbole d’un moteur asynchrone
triphasé à couplage interne (Y ou ) triphasé à choix de couplage (Y ou )
Figure 18
II-5- Modélisation
Figure 19
11
PAGE 92
III- Plaque à bornes et couplage
III-1- Plaque à bornes.
Le moteur asynchrone triphasé dispose d’une plaque à bornes où
sont disponibles les extrémités des enroulements du stator :
La plaque à bornes d’un moteur asynchrone comporte toujours 6
bornes repérées par les désignations U1, V1, W1 et W2, U2, V2.
Les bornes repérées U1, V1, W1
sont toujours reliées au réseau d’alimentation.
Figure 20
Figure 21
I J
Barrette de
liaison
Figure 22
- Dans le cas d’un couplage étoile, les enroulements du stator sont soumis à la tension simple
du réseau ( V ). On retiendra donc qu’en couplage étoile U =
- On constate sur le schéma que le courant en ligne (I) est égal au courant de phase (J). On
retiendra donc qu’en couplage étoile : I J
III-2-2- Couplage triangle.
SYMBOLE : Δ
Trois enroulements sont montés en triangle si chacun d’eux est branché entre deux fils de
phase. Le neutre n’étant pas utilisé.
Figure 23
12
PAGE 93
- Dans le cas d’un couplage triangle, les enroulements du stator sont soumis à la tension
composée du réseau ( U ). On retiendra donc qu’en couplage triangle U = V
- On constate sur le schéma que le courant traversant un enroulement (J) est diffèrent du
courant de ligne (I). On retiendra qu’en couplage triangle : I .J
Figure 24
Or en étoile, I = J et d’où
P en Watts (W) , U en Volt (V) , I en Ampère (A).
Figure 25
IV-1-2- Cas d’un couplage triangle
- Pour une phase on a : P1 V.J.cos
Avec cos : facteur de puissance et (V , J) le
déphasage entre V et J.
- Le système étant équilibré, pour l’ensemble des
bobines, on a donc : P 3.P1 = 3.V.J.cos
Or en triangle, U = V et d’où
P en Watts (W) , U en Volt (V) , I en Ampère (A). Figure 26
Remarque
Quel que soit le couplage, les puissances actives s’expriment de la même façon
13
PAGE 94
IV-2- Puissance réactive (Q)
Moins visible et plus complexe à définir, la puissance réactive permet de mesurer la puissance
des champs magnétiques d'un réseau ou d'un appareil. Par exemple, là où c'est la puissance
active qui fait tourner un moteur, la bobine de ce moteur utilise la puissance réactive. Plusieurs
types d'appareils sont concernés par la puissance réactive :
Or en étoile, I = J et d’où
Q en Volt-Ampère Réactif (VAR), U en Volt (V), I en
Ampère (A).
Figure 27
IV-2-2- Cas d’un couplage triangle
- Pour une phase on a : Q1 V.J.sin
- Le système étant équilibré, pour l’ensemble des dipôles on
a donc : Q = 3.Q1 = 3.V.J.sin
Or en triangle, U = V et d’où
Q en Volt-Ampère Réactif (VAR), U en Volt (V), I en
Ampère (A).
Figure 28
Remarques
- Quel que soit le couplage, les puissances réactives s’expriment de la même façon
- Certaines machines, comme celles qui utilisent des résistors (cas d'un four pour la production
de chaleur), n'impliquent aucune puissance réactive (Q = 0).
14
PAGE 95
Puissance apparente (S)
Puissance réactive (Q)
Figure 30
Circuit i(t) i(t)
intensité
Circuit Figure 31
tension u(t)
IV-5-2- Mesure de la puissance active par la méthode d’un seul wattmètre
Pour un système équilibré où le fil du neutre est accessible, on utilise un seul wattmètre selon
le schéma de principe de la figure suivante :
Figure 32
IV-5-3- Mesure des puissances par la méthode de deux wattmètres.
Pour un système déséquilibré ou un système équilibré où le fil du neutre n’est pas accessible,
on utilise deux wattmètres selon le schéma de principe de la figure suivante :
Si P1 et P2 sont les mesures de W 1 et W 2, alors on
peut montrer que :
P = P 1 + P2
On peut déterminer la puissance réactive par
l’expression :
Q= (P1 - P2)
Figure 33
15
PAGE 96
V- Plaque signalétique
La plaque signalétique est la carte d'identité d'un moteur. Tous les renseignements utiles
y sont répertoriés. Il est intéressant de connaître la signification des différents symboles,
chiffres et abréviation.
Figure 34
39,7A/22,9A : elles représentent l’intensité en ligne (dans chaque phase) pour chacun des
couplages :
39,7A : courant en ligne pour un couplage triangle ;
22,9A : courant en ligne pour un couplage étoile.
1445 tr/min : indique la vitesse nominale du rotor. On l’appelle aussi vitesse réelle. On peut
déduire alors la vitesse de synchronisme ns du moteur (dans ce cas ns=1500tr/min) ;
Ph 3 : moteur triphasé ;
IP55 : Indice de protection IP (indique le degré de protection contre l'eau, la poussière, les
chocs mécaniques) ;
16
PAGE 97
VI- Bilan de puissances
Le bilan de puissances pour un moteur asynchrone peut être illustré de la façon suivante:
Puissance transmise
Stator au rotor (Ptr)
Figure 35
Figure 36
17
PAGE 98
VI-1-2- Pertes par effet Joule au stator (pjs).
Soit : r : La résistance de chaque enroulement statorique
R : La résistance mesurée à chaud entre deux fils de ligne (entre bornes)
R = 2.r
R= = Figure 38
Conclusion : Quel que soit le couplage étoile ou triangle les pertes par effet joule dans le
stator ont la même expression :
18
PAGE 99
VI-1-8- Puissance utile (Pu)
C’est la puissance développée au bout de l'arbre du moteur sous forme mécanique. Son
expression est :
VI-3- Rendement
Le rendement du moteur asynchrone est le rapport entre la puissance utile mécanique qu’il
fournit et la puissance électrique qu’il absorbe. Il est désigné par η. Son expression est :
η = Pu/Pa
Avec : Pa en watts (W),
Pu en watts (W)
η exprimé généralement en pourcent (%)
VII- Fonctionnement à vide et en charge des moteurs asynchrones triphasés.
VII-1- Fonctionnement à vide.
A vide le moteur n’entraîne aucune charge. Conséquences :
Tu = 0 Pu = 0
g = 0 Pjr = 0
P0 = .U.I0.cos0 = pjs0 + pfs + pm = pjs0 + pc
Un essai à vide permettra de déterminer les pertes collectives (supposées constantes).
19
PAGE 100
VII-2- Fonctionnement en charge
Le moteur est chargé, c’est-à-dire que l’arbre de ce dernier entraîne une charge résistante qui
s’oppose au mouvement du rotor. En régime permanent, le couple moteur sera égal au couple
résistant : Tu = Tr.
VIII- Caractéristiques.
VIII- 1- Caractéristique électromécanique I = f(n)
Le courant est très élevé au démarrage. Puis, à partir de 80% de la vitesse de synchronisme
(g=20%), le courant décroît rapidement jusqu’au point de fonctionnement à vide
correspondant à la puissance à vide P0.
Figure 39
Avec :
- Idd : Courant de démarrage direct.
- In : Courant nominal.
- I0 : Courant à vide.
- n0 : Vitesse de rotation à vide.
- nn : vitesse de rotation nominale.
La caractéristique I = f(n), montre que la surintensité au moment de démarrage est
généralement de 4 à 8 fois l’intensité nominale. Il en résulte une pointe d’intensité très
importante.
VIII-2- Caractéristique mécanique Tu = f(n)
La variation de la charge mécanique entraine une variation simultanée du couple utile et de la
vitesse de rotation selon la caractéristique suivante :
Figure 40
Avec :
- Td : Couple au démarrage direct.
- Tn : Couple utile nominal.
- nn : Vitesse de rotation nominale.
- n0 : Vitesse de rotation à vide.
- ns : Vitesse de synchronisme.
20
PAGE 101
La caractéristique Tu = f(n), montre que:
- le couple de démarrage (Td) est important;
- le moment du couple utile admet un maximum au point de décrochage;
- le moment du couple utile varie de façon presque linéaire au voisinage de la fréquence de
rotation nominale. Cette partie linéaire d’équation Tu = a.n + b correspondant au
fonctionnement normal du moteur.
La charge étant accouplée à l’arbre du moteur, elle présente un couple résistant "Tr" qui s’oppose
au couple utile développé par le moteur.
Figure 41
Avec :
- Td : Couple au démarrage direct.
- n0 : Vitesse de rotation à vide.
- ns : Vitesse de synchronisme.
- n : Vitesse de rotation au point de fonctionnement.
- Tr : couple résistant de la charge.
- Tu : couple utile au point de fonctionnement.
En fonctionnement normal et en régime établi, les deux couples sont égaux. Tu = Tr (Point de
fonctionnement P).
Le point de fonctionnement, de coordonnées (Tu,n), est l’intersection de la caractéristique
mécanique de la charge Tr = f(n) avec la partie linéaire de la caractéristique mécanique du
moteur Tu = f(n). Ce point de fonctionnement permet de calculer le glissement et la puissance
utile.
Les coordonnées du point de fonctionnement peuvent être déterminées graphiquement ou
algébriquement en posant l’égalité entre les équations des deux caractéristiques du couple.
21
PAGE 102
IX- Commande et protection.
Le branchement d’un moteur asynchrone triphasé au réseau nécessite l’utilisation des
appareils de commande et de protection adéquats.
Sectionneur porte
fusibles Le sectionneur porte fusibles assure
deux fonctions principales :
- Isolement (séparation) de la source
d’alimentation électrique et de
l’équipement grâce au sectionneur.
: levier de commande
Manuelle
- Protection contre les courts-circuits
grâce aux cartouches fusibles de : Contacts principaux
types « aM »
(accompagnement Moteur) : Contact auxiliaire
IX-1-2- Contacteur :
Désignation et Fonction Symbole
forme commerciale
Contacteur
: Contacts commande
22
PAGE 103
IX-1-4- Disjoncteur moteur magnéto-thermique:
Désignation et Fonction Symbole
forme commerciale
Disjoncteur moteur
Bloc auxiliaire
temporisé
23
PAGE 104
IX-1-7- Fusible de protection
Désignation et forme Fonction Symbole
commerciale
Voyants de
signalisation
Le voyant permet une signalisation
visuelle du fonctionnement normal
du système ou d’un défaut.
PAGE 105
- organes de commande (bobine(s) de(s) contacteur(s)).
La source d’alimentation et l’appareillage du circuit de commande ne sont pas nécessairement
celle du circuit de puissance. Elle dépend des caractéristiques de la bobine.
IX-3- Démarrage direct
IX-3-1- Principe
Dans ce procédé de démarrage, le moteur asynchrone est branché directement au réseau
d’alimentation. Le démarrage s’effectue en un seul temps. Le courant de démarrage peut
atteindre 4 à 8 fois le courant nominal du moteur. Le couple de décollage (démarrage) est
important. Il peut atteindre 1,5 fois le couple nominal.
Ce procédé de démarrage est adapté aux moteurs de faible puissance (moins de 3KW pour
U = 230V et moins de 5,5KW pour U = 400V).
IX-3-2- Démarrage direct à un seul sens de marche.
a- Schéma du circuit de puissance et du circuit de commande.
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans un seul sens de marche : L’action sur
le bouton poussoir S2 assure la rotation du moteur.
L’action sur le bouton poussoir S1 ou sur le bouton d’arrêt d’urgence S0 assure l’arrêt du
moteur.
Figure 42
b- Fonctionnement
Pour assurer l’alimentation en courant du circuit de commande, il faut fermer manuellement
le sectionneur porte fusibles en premier lieu.
25
PAGE 106
- La fermeture du contact auxiliaire 1KM1. La bobine du contacteur KM1 reste alors auto
alimentée grâce à son contact auxiliaire 1KM1 (contact de maintien) même si le bouton
marche S2 est relâché.
Pour couper l’alimentation, il suffit d’actionner le bouton d’arrêt S1 ou le bouton d’arrêt
d’urgence S0.
Remarque : L’action simultanée sur S1 et S2 maintient le moteur à l’arrêt (fonction mémoire à
arrêt prioritaire).
IX-3-3- Démarrage direct à deux sens de marche.
a- Schéma du circuit de puissance et du circuit de commande
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de marche :
L’action sur le bouton poussoir S2 assure la rotation du moteur dans le sens 1.
L’action sur le bouton poussoir S3 assure la rotation du moteur dans le sens 2.
L’action sur le bouton poussoir S1 ou sur le bouton d’arrêt d’urgence S0 assure l’arrêt du
moteur.
Figure 43
Légende pour le circuit de commande
F2 F1 S0 S1 S2 S3 KM1
Fusible de Contact de Bouton Bouton Bouton Bouton Bobine du
protection réarmement d’arrêt poussoir poussoir poussoir contacteur
d’urgence « arrêt » « marche » « marche » KM1
Sens1 Sens 2
KM2 1KM1 1KM2 2KM1 2KM2
Bobine du Contact de Contact de Contacts de
contacteur maintien du maintien du verrouillages
KM2 contacteur contacteur électriques
KM1 KM2
b- Fonctionnement
L’action sur l’un ou l’autre des boutons poussoir marche (S2 ou S3) entraine simultanément :
- La fermeture des contacts principaux des contacteurs KM1 ou KM2 pour alimenter le stator et le
moteur tourne dans un sens 1 ou dans le sens 2.
- La fermeture du contact d’auto-alimentation (1KM1 ou 1KM2).
- L’ouverture du contact de verrouillage électrique (2KM1 ou 2KM2), empêchant ainsi l’excitation
simultanée des deux bobines KM1 et KM2.
L’action sur S1 ou S0 entraine l’arrêt du moteur.
26
PAGE 107
Remarques :
- Pour passer d’un sens à un autre, il faut passer obligatoirement par l’arrêt.
- Un verrouillage mécanique est nécessaire pour éviter le court-circuit entre les deux phases
en cas où les contacteurs KM1 et KM2 seraient fermés ensemble.
- Un verrouillage électrique par les contacts auxiliaires 2KM1 et 2KM2 permet de compléter le
verrouillage mécanique dans le cas où ce dernier serait défaillant.
IX-4- Limitation du courant de démarrage
Contrairement au démarrage direct, le démarrage des moteurs moyennes et fortes
puissances nécessite l’utilisation de procédés de limitation de courant de démarrage tout en
maintenant les performances mécaniques de l’ensemble « moteur-machine entraînée ». Il
existe deux types d’actions :
- Action sur le stator : Consiste à réduire la tension aux bornes des enroulements
statoriques. On peut réaliser le démarrage par :
Couplage étoile-triangle,
Elimination des résistances statoriques,
Utilisation d’un auto-transformateur.
Ce type d’action est utilisé pour les moteurs moyennes puissances.
- Action sur le rotor : Consiste à augmenter la résistance rotorique au démarrage.
On peut réaliser le démarrage par:
Elimination des résistances rotoriques,
Utilisation des moteurs à cages multiples …
Ce procédé de démarrage est accompagné en plus de la réduction du courant de démarrage,
d’une augmentation du couple de démarrage. Ce type de démarrage est utilisé pour les
moteurs fortes puissances.
On s’intéresse uniquement au démarrage étoile triangle pour limiter le courant de démarrage.
IX-5- Démarrage étoile-triangle à un seul sens de marche :
IX-5-1- Principe.
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à couplage triangle lors de leur
fonctionnement normal.
Exemple : Un moteur 400V/690V sur un réseau 230V/400V
27 Figure 46
PAGE 108
IX-5-2- Schémas du circuit de puissance et du circuit de commande
On veut démarrer en étoile triangle un moteur asynchrone triphasé dans
un seul sens de rotation :
L’action sur le bouton poussoir S2 assure la rotation du moteur.
L’action sur le bouton poussoir S1 ou sur le bouton d’arrêt d’urgence S0 assure l’arrêt du
moteur.
Ce moteur fonctionne en deux temps (en étoile puis en triangle).
Figure 47
IX-5-3- Fonctionnement
1èr temps :
Une impulsion sur le bouton "S " provoque l’excitation de la bobine du contacteur du
2
couplage étoile "KM3" qui ferme son contact de maintien "1KM3" pour alimenter la bobine du
contacteur de ligne "KM1". Cette dernière, ferme son contact "1KM1" assurant ainsi le
maintien de son alimentation et celle de la bobine "KM3" une fois le bouton "S " est relâché.
2
2ème temps :
Au bout de 3 à 5 secondes, les contacts temporisés "2KM1" et "3KM1" actionnés par KM1
entraînent la désexcitation de la bobine "KM3" et l’excitation de la bobine du contacteur du
couplage triangle "KM2".
L’action sur le bouton poussoir S1 ou sur le bouton d’arrêt d’urgence S0 assure l’arrêt du
moteur.
28
PAGE 109
IX-5-4- Caractéristiques
a- Caractéristique mécanique Tu = f(n)
Figure 48
Figure 49
moteur.
a- Avantages
- Le courant de démarrage (Id) absorbé est trois fois plus faible que lors d'un démarrage direct
avec un couplage triangle ( ).
- Coupure du courant lors du passage du couplage étoile en couplage triangle d’où l’apparition
des phénomènes transitoires.
c- Emplois.
Machines à bois, machines démarrant à vide, machines-outils ….
29
PAGE 110
THÈME 6 : MOTEUR A COURANT CONTINU A
EXCITATION INDEPENDANTE
Page
I. Introduction ...........................................................................................................3
II. Constitution ...........................................................................................................3
II-1- Inducteur ..............................................................................................................3
II-2- Induit .....................................................................................................................4
III- Symboles ..............................................................................................................4
IV- Force contre électromotrice ..................................................................................4
V- Schéma équivalent de l’induit ................................................................................5
VI- Bilan des puissances et couples ...........................................................................5
VI-1- Puissance absorbée ...........................................................................................5
VI-2- Pertes par effet Joule .........................................................................................6
VI-3- Pertes collectives ...............................................................................................6
VI-4- Puissance électromagnétique ............................................................................6
VI-5- Puissance utile ...................................................................................................6
VI-6- Rendement .........................................................................................................6
VI-7- Couples ..............................................................................................................6
VI-8- Bilan de puissance complet ...............................................................................7
VI-9- Détermination des pertes constantes ................................................................7
VII- Caractéristiques d’un moteur à courant continu ..................................................7
VII-1- Caractéristique de vitesse n=f(I) .......................................................................7
VII-2- Caractéristique du couple Tu=f(I) .....................................................................8
VII-3- Caractéristique mécanique du couple Tu=f(n) .................................................8
VII-4- Point de fonctionnement ...................................................................................8
VIII- Variation de la vitesse ........................................................................................9
VIII-1- Principe ............................................................................................................9
VIII-2- Hacheur série ..................................................................................................9
VIII-2-1- Définition et symbole ...................................................................................9
VIII-2-2- Interrupteur commandé ...............................................................................9
1
PAGE 111
VIII-2-3- Schéma d’un hacheur série à transistor ................................................... 10
VIII-2-4- Fonctionnement du hacheur ..................................................................... 10
VIII-2-5- Caractéristique .......................................................................................... 10
VIII-2-6- Valeur moyenne de la tension de sortie du hacheur ............................... 10
VIII-2-7- Variation de vitesse en fonction du rapport cyclique ................................ 11
IX- Applications ........................................................................................................ 11
IX-1- Variation de vitesse d’un moteur à un seul sens de marche ......................... 11
IX-2- Variation de vitesse d’un moteur à deux sens de marche ............................. 11
IX-3- Commande par microcontrôleur ..................................................................... 11
IX-3-1- Variateur de vitesse à un sens de marche .................................................. 12
IX-3-2- Variateur de vitesse à deux sens de marche .............................................. 12
PAGE 112
THÈME6 : MOTEUR A COURANT CONTINU A
EXCITATION INDEPENDANTE
I. Introduction :
Le moteur à courant continu est un convertisseur d’énergie électrique en énergie mécanique.
Energie
électrique Pertes
Energie
mécanique
Figure 1
Les machines à courant continu sont celles que l'on fabrique en plus grand nombre. Le secteur de
l'automobile par exemple utilise plus de 100 millions de machines à courant continu chaque
année. Les puissances disponibles vont de quelques watts (moteur de jouet) jusqu'aux plusieurs
méga watts (locomotive).
II. Constitution :
Un moteur à courant continu est constitué de deux parties principales :
Une partie fixe appelée inducteur ou stator ;
une partie mobile appelée induit ou rotor.
II.1. Inducteur :
L’inducteur ou le stator d'un moteur à courant continu est la partie fixe du moteur (statique = qui
ne bouge pas). Il est aussi nommé excitation. Il a pour rôle de créer un champ magnétique
orienté du pôle NORD vers le pôle SUD. L’inducteur peut être :
• à aimant permanent, le flux est alors constant ;
• bobiné alimenté en courant continu : c’est un électro-aimant. Le flux est alors réglable par
l’intensité du courant (iex).
Figure 3
PAGE 113
II.2. Induit :
L’induit est la partie mobile du moteur. C’est un cylindre tournant qui comporte des encoches dans
lesquelles sont logés des conducteurs. Ces derniers sont reliés aux lames du collecteur sur lequel
frottent deux balais. L’induit est alimenté à travers les balais par une tension continue « U » et il
est parcourue par un courant « I ».
Figure 4
Induit
III. Symboles
Figure 5
Le nombre de conducteurs de l’induit est constant et pour un flux constant (c'est-à-dire un courant
inducteur constant) on peut noter K= N.Φ avec K appelé constante de vitesse s’exprime en V.tr-1.s
⇒ E’ = K.n la f.c.é.m du moteur est proportionnelle à la vitesse de rotation.
PAGE 114
V. Schéma équivalent de l’induit :
Le modèle électrique d’un moteur à courant continu est constitué d’une force contre électromotrice
f.c.é.m. notée E’, proportionnelle à la vitesse de rotation du moteur et une résistance R (résistance
de l’induit).
Figure 6
Remarque : La résistance R peut être mesurée à chaud par un Ohmètre ou par la méthode
voltampéremètrique (éssai en courant continu à rotor bloqué: R = U/I).
Figure 7
Pertes par
effet joule
Pj
NB : Toutes les puissances mises en jeu dans ce bilan sont exprimées en Watts (W).
PAGE 115
VI.2. Pertes par effet Joule :
Les pertes par effet Joule dans l’induit et l’inducteur sont dues aux résistances des bobinages.
VI.2.1. Pertes par effet Joule dans l’induit :
𝑷𝑷𝒋𝒋𝒋𝒋 = 𝑹𝑹. 𝑰𝑰𝟐𝟐
VI.2.2. Pertes par effet Joule dans l’inducteur :
𝒖𝒖𝟐𝟐𝒆𝒆𝒆𝒆
𝑷𝑷𝒋𝒋𝒋𝒋 = 𝒖𝒖𝒆𝒆𝒆𝒆 . 𝒊𝒊𝒆𝒆𝒆𝒆 = 𝒓𝒓𝒆𝒆𝒆𝒆 . 𝒊𝒊𝟐𝟐𝒆𝒆𝒆𝒆 =
𝒓𝒓𝒆𝒆𝒆𝒆
VI.6. Rendement :
Le rendement est le rapport entre la puissance mécanique utile et la puissance électrique
absorbée par le moteur.
𝑷𝑷𝒖𝒖
𝜼𝜼 =
𝑷𝑷𝒂𝒂
VI.7. Couples :
Toute relation entre des puissances peut être ramenée à une relation entre des couples. Il suffit de
diviser cette première par la vitesse de rotation angulaire Ω (Ω = 𝟐𝟐. 𝝅𝝅. 𝒏𝒏 et s’exprime en rad.s-1).
𝑷𝑷𝐞𝐞𝒎𝒎
Couple électromagnétique : 𝑻𝑻𝐞𝐞𝒎𝒎 =
𝛀𝛀
𝑷𝑷𝒄𝒄
Couple de pertes : 𝑻𝑻𝒑𝒑 = 𝛀𝛀
𝑷𝑷𝒖𝒖
Couple utile : 𝑻𝑻𝒖𝒖 = 𝛀𝛀
𝑷𝑷𝐞𝐞𝒎𝒎 𝑷𝑷𝒖𝒖 +𝑷𝑷𝒄𝒄 𝑷𝑷𝒖𝒖 𝑷𝑷𝒄𝒄
Relation entre les couples : 𝑻𝑻𝐞𝐞𝒎𝒎 = = = + ⟹ 𝑻𝑻𝐞𝐞𝒎𝒎 = 𝑻𝑻𝒖𝒖 + 𝑻𝑻𝒑𝒑
𝛀𝛀 𝜴𝜴 𝜴𝜴 𝜴𝜴
PAGE 116
VI.8. Bilan de puissances complet :
𝑹𝑹
⎧𝒂𝒂 = − 𝒆𝒆𝒆𝒆 (𝒕𝒕𝒕𝒕. 𝒔𝒔−𝟏𝟏 . 𝑨𝑨−𝟏𝟏 )
𝑵𝑵. 𝝓𝝓
⟹ 𝒏𝒏 = 𝒂𝒂𝒂𝒂 + 𝒃𝒃 𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂
⎨ 𝑼𝑼
𝒃𝒃 = 𝒆𝒆𝒆𝒆 (𝒕𝒕𝒕𝒕. 𝒔𝒔−𝟏𝟏 )
⎩ 𝑵𝑵. 𝝓𝝓
Figure 9
PAGE 117
T(Nm)
Puisque le couple Tp est constant, la caractéristique 𝐓𝐓𝐮𝐮 = 𝐟𝐟(𝐈𝐈) est une droite affine de même
pente K’ donc la droite Tu(I) est parallèle à la droite Tem(I).
(𝑵𝑵. 𝝓𝝓)𝟐𝟐
⎧𝒂𝒂𝟏𝟏 = − 𝒆𝒆𝒆𝒆 (𝑵𝑵𝑵𝑵. 𝒔𝒔. 𝒕𝒕𝒕𝒕−𝟏𝟏 )
⟹ 𝑻𝑻𝑻𝑻 = 𝒂𝒂𝟏𝟏 𝒏𝒏 + 𝒃𝒃𝟏𝟏 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎: 𝟐𝟐. 𝝅𝝅. 𝑹𝑹
⎨ 𝑵𝑵. 𝝓𝝓. 𝑼𝑼
⎩ 𝒃𝒃𝟏𝟏 = − 𝑻𝑻𝑻𝑻 𝒆𝒆𝒆𝒆 (𝑵𝑵𝑵𝑵)
𝟐𝟐. 𝝅𝝅. 𝑹𝑹
Figure 12
8
PAGE 118
VIII. Variation de la vitesse
VIII- 1. Principe :
Soit par action sur le flux « φ » en variant le courant d’excitation « iex », à tension d’induit
constante ( U = UN ). La vitesse est alors inversement proportionnelle au flux. Ce procédé
est rarement utilisé ;
soit par action sur la tension de l’induit « U » à flux constant. La vitesse est alors
proportionnelle à « U ».
IG
Le Transistor NPN: Figure 15 G
• si iB = 0, le transistor est bloqué; il est VCE
VCE iC=0
iC équivalent à un interrupteur ouvert.
PAGE 119
VIII- 2.3. Schéma d’un hacheur série à transistor
Circuit de
commande D : est une diode de roue libre. Elle protège le
transistor contre les surtensions provoquées
iB L
iH
par la bobine de l’induit.
i
L : bobine de lissage permettant de lisser le
uH courant dans l’induit.
U
uM
M Le circuit de commande permet de commander
D
le transistor périodiquement.
iD
Hacheur
Figure 17
Le rapport cyclique « α » est défini par :
𝑻𝑻𝑻𝑻𝑻𝑻𝑻𝑻𝑻𝑻 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕
𝜶𝜶 = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝟎𝟎 ≤ 𝜶𝜶 ≤ 𝟏𝟏
𝑷𝑷é𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉
VIII- 2.4. Fonctionnement du hacheur L
iH i
uM(V)
U
uMmoy
t(ms)
αT T
Figure 20
VIII- 2.6. Valeur moyenne de la tension de sortie du hacheur
• Le moteur est sensible à la valeur moyenne de la tension « U » délivrée par le hacheur.
𝟏𝟏 𝑻𝑻 𝟏𝟏 𝜶𝜶𝜶𝜶 𝟏𝟏 𝑻𝑻 𝟏𝟏 𝜶𝜶𝜶𝜶
< 𝒖𝒖𝑴𝑴 > = 𝑼𝑼𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 = � 𝒖𝒖(𝒕𝒕). 𝒅𝒅𝒅𝒅 = � 𝑼𝑼. 𝒅𝒅𝒅𝒅 + � 𝟎𝟎. 𝒅𝒅𝒅𝒅 = � 𝑼𝑼. 𝒅𝒅𝒅𝒅
𝑻𝑻 𝟎𝟎 𝑻𝑻 𝟎𝟎 𝑻𝑻 𝜶𝜶𝜶𝜶 𝑻𝑻 𝟎𝟎
𝟏𝟏 𝜶𝜶𝜶𝜶 𝟏𝟏
⟹ 𝑼𝑼𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 = [𝑼𝑼. 𝒕𝒕] = (𝑼𝑼. 𝜶𝜶. 𝑻𝑻 − 𝟎𝟎) = 𝜶𝜶. 𝑼𝑼
𝑻𝑻 𝟎𝟎 𝑻𝑻
⟹ 𝑼𝑼𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 = 𝜶𝜶. 𝑼𝑼
Puisque : 0≤α≤1 donc : 0 ≤ UMmoy ≤ U
10
PAGE 120
VIII- 2.7. Variation de la vitesse en fonction du rapport cyclique
Figure 21
T1 T3 T1 T3 T1 T3
M M M
T2 T4 T2 T4 T2 T4
Figure 22
Moteur en arrêt Moteur en rotation Moteur en rotation
sens 1 sens 2
Quatre transistors, symbolisés par des interrupteurs T1, T2, T3 et T4, sont montés en pont et
permettent de commander le sens de rotation du moteur : lorsque T1 et T4 sont fermés
(transistors saturés), le moteur tourne dans un sens (sens 1). Lorsque T2 et T3 sont fermés, le
moteur va tourner dans l'autre sens (sens 2).
11
PAGE 121
IX-3-1- Variateur de vitesse à un sens de marche
a- Schéma de principe
Le rapport cyclique augmente si on appuie sur le bouton (+) affecté à la broche RA0 et il diminue
si on appuie sur le bouton (-) relié à la broche RA1. Ainsi on fait varier la vitesse d’un moteur à
courant continu.
Figure 23
12
PAGE 122
Le rapport cyclique augmente si on appuie sur le bouton (+) affecté à la broche RA0 et il diminue
si on appuie sur le bouton (-) relié à la broche RA1. Ainsi on fait varier la vitesse du moteur à
courant continu tournant dans le sens1.
- On active le module PWM2 pour commander le moteur dans le sens 2.
Le rapport cyclique augmente si on appuie sur le bouton (+) affecté à la broche RA2 et il diminue
si on appuie sur le bouton (-) relié à la broche RA3. Ainsi on fait varier la vitesse du moteur à
courant continu tournant dans le sens 2. Vcc
+
U2
9 21
OSC1/CLKIN RB0/INT
Sens1 10
OSC2/CLKOUT RB1
22
Q2 Q4
- 2
3
RA0/AN0
RB2
RB3/PGM
23
24
25
TIP122 D2 D4 TIP122
4
RA1/AN1 RB4
26
1N4002GL 1N4002GL
RA2/AN2/VREF-/CVREF RB5
5 27
+
RA3/AN3/VREF+ RB6/PGC
6 28
RA4/T0CKI/C1OUT RB7/PGD
7
RA5/AN4/SS/C2OUT
11
RC0/T1OSO/T1CKI
1 12
MCLR/Vpp/THV RC1/T1OSI/CCP2
Sens2 RC2/CCP1
13
-
14
RC3/SCK/SCL
15
RC4/SDI/SDA
16
RC5/SDO
17
RC6/TX/CK
18
RC7/RX/DT
PIC16F876A Q3 Q5
TIP122 D3 D5 TIP122
1N4002GL 1N4002GL
Figure 24
void main() {
adcon1 = 0x86; // Configurer les broches AN en mode numérique
PAGE 123
2*duty_ratio2++; // Incrementer duty_ratio2
PWM2_Set_Duty(duty_ratio2);
}
Delay_ms(5); // Attendre
}
}
14
PAGE 124