Option Sciences Cho 2 Combined
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Option Sciences Cho 2 Combined
Chapitre 6 :
Réactions et mécanismes - 1 :
La Substitution Nucléophile (SN)
Dr. Marine PEUCHMAUR
Dr. Benjamin BOUCHERLE
1. Considérations stéréochimiques
1.1. Régiosélectivité
1.2. Stéréosélectivité et stéréospécificité
1.1. Régiosélectivité
Une réaction est dite régiosélective si, à partir d’un substrat possédant plusieurs sites réactifs
potentiels, c’est-à-dire susceptible de conduire a priori à plusieurs produits isomères de position
ou de constitution, elle donne majoritairement l’un des produits isomère.
1.1. Régiosélectivité
Une réaction est dite régiosélective si, à partir d’un substrat possédant plusieurs sites réactifs
potentiels, c’est-à-dire susceptible de conduire a priori à plusieurs produits isomères de position
ou de constitution, elle donne majoritairement l’un des produits isomère.
Réaction régiosélective
Une réaction, pouvant donner a priori plusieurs produits stéréoisomères mais conduisant
préférentiellement à un certain nombre de ces stéréoisomères, est dite stéréosélective.
Soit une réaction pouvant se faire à partir de réactifs stéréoisomères et susceptible de conduire
a priori à plusieurs produits stéréoisomères. Si, à partir d’un stéréoisomère réactif donné, la
réaction conduit majoritairement à un stéréoisomère produit donné, cette réaction sera
stéréospécifique.
Remarque : une réaction stéréospécifique est donc obligatoirement stéréosélective (la réciproque n’étant pas vraie).
1.2. Stéréosélectivité et stéréospécificité
Une réaction, pouvant donner a priori plusieurs produits stéréoisomères mais conduisant
préférentiellement à un certain nombre de ces stéréoisomères, est dite stéréosélective.
Soit une réaction pouvant se faire à partir de réactifs stéréoisomères et susceptible de conduire
a priori à plusieurs produits stéréoisomères. Si, à partir d’un stéréoisomère réactif donné, la
réaction conduit majoritairement à un stéréoisomère produit donné, cette réaction sera
stéréospécifique.
Remarque : une réaction stéréospécifique est donc obligatoirement stéréosélective (la réciproque n’étant pas vraie).
R S
Une réaction, pouvant donner a priori plusieurs produits stéréoisomères mais conduisant
préférentiellement à un certain nombre de ces stéréoisomères, est dite stéréosélective.
Soit une réaction pouvant se faire à partir de réactifs stéréoisomères et susceptible de conduire
a priori à plusieurs produits stéréoisomères. Si, à partir d’un stéréoisomère réactif donné, la
réaction conduit majoritairement à un stéréoisomère produit donné, cette réaction sera
stéréospécifique.
Remarque : une réaction stéréospécifique est donc obligatoirement stéréosélective (la réciproque n’étant pas vraie).
2.1. Introduction
2.2. Substitutions Nucléophiles monomoléculaires (SN1)
2.3. Substitutions Nucléophiles bimoléculaires (SN2)
2.1. Introduction
Equiprobabilité d’attaque du
k-1 nucléophile de part et d’autre du
d+ d– k1 plan du carbocation
Carbocation plan
k2
2.2. Substitutions Nucléophiles monomoléculaires (SN1)
A. Mécanisme
Equiprobabilité d’attaque du
k-1 nucléophile de part et d’autre du
d+ d– k1 plan du carbocation
Carbocation plan
k2
1 seul composé
achiral
2.2. Substitutions Nucléophiles monomoléculaires (SN1)
B. Exemples
1 seul composé
achiral
1 1 1
4
* * 4 4
*
2 R S 2 2 R
1 seul composé
achiral
1 1 1
4
* * 4 4
*
2 R S 2 2 R
* * *
* * *
S,R S,R S,S
50 % 50 %
2 diastéréoisomères
2.2. Substitutions Nucléophiles monomoléculaires (SN1)
B. Exemples
1 seul composé
achiral
ø X
Exemple 2 : Produit de départ chiral (1 C*)
3 3 3
1 1 1
4
* * 4 4
*
S R X X X
2 R 2 2
* * * X X
* * *
S,R S,R S,S
50 % 50 %
Ø : non applicable
2 diastéréoisomères
2.3. Substitutions Nucléophiles bimoléculaires (SN2)
A. Mécanisme
d+ d –
d+ d –
D’après : http://dailyscience.be/23/12/2014/la-chimie-organique-en-bd/
2.3. Substitutions Nucléophiles bimoléculaires (SN2)
A. Mécanisme
d+ d –
1 1
4 * * 4
R S
2 2
2.3. Substitutions Nucléophiles bimoléculaires (SN2)
B. Exemples
1 1 1 1
4 * * 4 3 * * 3
R S S R
2 2 2 2
2.3. Substitutions Nucléophiles bimoléculaires (SN2)
B. Exemples
1 1 1 1
4 * * 4 3 * * 3
R S S R
2 2 2 2
1 2
4
* * 4
2 R R 1
ø ø X ø
1 1
4 * * 4
X X X X X X
R S
2 2
1 2
4
* * 4 X X X X X
2 R R 1
Groupements alkyles :
effets inductifs > > > >
donneurs
Groupements alkyles :
effets inductifs > > > >
donneurs
Influence du nucléofuge
Il faut un bon nucléofuge. Il doit pouvoir partir aisément.
Dans le cas des halogènes : I > Br > Cl.
3. SN1 ou SN2 : influence de différents paramètres
SN1 SN2
Influence du C portant le groupement partant (nucléofuge)
SN1 favorisée par la stabilité du carbocation : Attaque du nucléophile gênée par l’encombrement stérique :
Groupements alkyles :
effets inductifs > > > >
donneurs
Influence du nucléofuge
Il faut un bon nucléofuge. Il doit pouvoir partir aisément.
Dans le cas des halogènes : I > Br > Cl.
Influence du nucléophile
Un carbocation est facile à attaquer, le nucléophile a donc L’attaque du nucléophile déclenche le processus
peu d’importance. réactionnel, il faut donc un bon nucléophile (I– > Br– > Cl–).
3. SN1 ou SN2 : influence de différents paramètres
SN1 SN2
Influence du C portant le groupement partant (nucléofuge)
SN1 favorisée par la stabilité du carbocation : Attaque du nucléophile gênée par l’encombrement stérique :
Groupements alkyles :
effets inductifs > > > >
donneurs
Influence du nucléofuge
Il faut un bon nucléofuge. Il doit pouvoir partir aisément.
Dans le cas des halogènes : I > Br > Cl.
Influence du nucléophile
Un carbocation est facile à attaquer, le nucléophile a donc L’attaque du nucléophile déclenche le processus
peu d’importance. réactionnel, il faut donc un bon nucléophile (I– > Br– > Cl–).
Influence du solvant
Les solvants utilisés pour les réactions de SN1 sont Les solvants utilisés pour les réactions de SN2 sont
protiques et polaires : aprotiques (et peu polaires).
- un solvant polaire stabilisera le carbocation formé ;
Exemples : propanone (acétone) acétonitrile
- un solvant protique formera des liaisons avec le
nucléofuge et favorisera la rupture de la liaison C-X (le C+
se formera plus facilement).
CQFR
1) Complétez les équations bilan suivantes et préciser les 2) Compléter les équations suivantes, préciser le
mécanismes impliqués pour la 1ère et la dernière réaction. mécanisme réactionnel et nommer le groupement
fonctionnel obtenu :
Correction des exercices d’application (1)
Exercice 1 : d–
d+ Attention : bilan atomes + charges
sp3 nucléophile
Substitution nucléophile
(SN1 ou SN2 ? Pas assez d’informations ici)
1,2-diiodocyclohexane
d+
SN1 (C+ stabilisé par mésomérie)
d–
Pas de C* :
un seul composé
obtenu, achiral
Correction des exercices d’application (2)
Exercice 2 : Pas de centre chiral sur la molécule de départ aucune stéréochimie à prendre en compte.
Halogénoalcane primaire SN2 (carbocation susceptible de se former non stable).
d+ d
–
Ether (ou
Alcoolate = nucléophile étheroxyde) Carboxylate = nucléophile Ester
(doublet libre de O) (doublet libre de O)
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31/08/2023
Chimie – CHO2 (Option Sciences / Option Sciences de la santé)
Chapitre 7 :
Réactions et mécanismes - 2 :
L’élimination (E)
Dr. Benjamin BOUCHERLE
Dr. Marine PEUCHMAUR
1. Introduction
1.2. Régiosélectivité
Les réactions d’élimination sont généralement régiosélectives : s’il existe plusieurs H portés
par des C voisins de C-X, un seul sera attaqué de manière préférentielle.
Exemple 1 :
Alcène le plus stable (mésomérie)
Exemple 1 :
Alcène le plus stable (mésomérie)
Exemple 2 : 20 %
Alcène le plus stable (le plus substitué)
80 %
1.4. Exemples
Exemple 1 :
Alcène le plus stable (mésomérie)
Exemple 2 : 20 %
Alcène le plus stable (le plus substitué)
80 %
Exemple 3 :
Réaction non régiosélective
2. Eliminations monomoléculaires (E1)
2.1. Mécanisme
2.2. Exemples
2.1. Mécanisme
k-1
k1
k2
k-1
k1
Attention!!
Raisonnement en 2 temps :
- Régiosélectivité (Saytzev)
k2 - Stéréosélectivité : Z/E
E Z
Alcène le plus stable majoritaire
Majoritaire Minoritaire
Règle de Saytzev : alcène le plus
stable (comparaison de différents Réflexion sur stéréosélectivité
isomères - régiosélectivité)
2.2. Exemples (suite)
E Z
Alcène le plus stable majoritaire
1 seul composé
2.2. Exemples (suite)
E Z
Alcène le plus stable majoritaire
1 seul composé
Seule possibilité :
diastéréoisomère Z
(contrainte de cycle)
2.2. Exemples (suite)
partiellement
E Z
X X X X
Alcène le plus stable majoritaire
X X ø ø
1 seul composé
3.1. Mécanisme
3.2. Retour sur les notions de régiosélectivité, stéréosélectivité et
stéréospécificié
3.3. Exemples
3.1. Mécanisme
d–
d+
(R,S) OU
(R,S) OU
Majoritaire :
OU attaque H en anti de Cl Réaction stéréosélective
(minimisation interactions
Z électroniques)
2 diastéréoisomères (Z, E)
3.2. Retour sur les notions de régiosélectivité,
stéréosélectivité et stéréospécificité
Majoritaire (règle de Saytzev) Réaction régiosélective
(R,S) OU
Majoritaire :
OU attaque H en anti de Cl Réaction stéréosélective
(minimisation interactions
Z électroniques)
2 diastéréoisomères (Z, E)
Majoritaire
(R,S) Z
(S,S) OU Réaction stéréospécifique
E (S,S) E
3.3. Exemples
R,S Z
S,S E
3.3. Exemples
R,S Z
S,S E
R,S Z
S,S E
E Z
majoritaire
3.3. Exemples
E Z H éliminé en anti de Cl
majoritaire
H pouvant être arrachés
(règle de Saytzev)
3.3. Exemples
E Z H éliminé en anti de Cl
majoritaire
H pouvant être arrachés
(règle de Saytzev)
Elimination H ‘orange’
en anti de Cl
3.3. Exemples
E Z H éliminé en anti de Cl
majoritaire
H pouvant être arrachés
(règle de Saytzev)
Elimination H ‘orange’
en anti de Cl
Elimination H ‘vert’
en anti de Cl
3.3. Exemples
E Z H éliminé en anti de Cl
majoritaire
H pouvant être arrachés
(règle de Saytzev)
Elimination H ‘orange’
en anti de Cl
On forme un mélange de Z + E
(composé E majoritaire car la
conformation du produit de départ est
plus stable)
Elimination H ‘vert’
en anti de Cl
3.3. Exemples
Z X X X X
Exemple 2 : Obtention diastéréoisomère E
X X X X
E
X X ø ø
X X ø ø X
E Z
majoritaire Ø : non applicable
4. E1 ou E2 : influence de différents paramètres
E1 E2
Influence du C portant le groupement partant (nucléofuge)
Comme pour la SN1 : Expérimentalement :
Groupements alkyles :
effets inductifs > > > >
donneurs
Groupements alkyles :
effets inductifs > > > >
donneurs
Influence du nucléofuge
Il faut un bon nucléofuge. Il doit pouvoir partir aisément.
Influence de la base
Il faut une bonne base. L’attaque de la base déclenche le processus réactionnel,
il faut donc une bonne base.
4. E1 ou E2 : influence de différents paramètres
E1 E2
Influence du C portant le groupement partant (nucléofuge)
Comme pour la SN1 : Expérimentalement :
Groupements alkyles :
effets inductifs > > > >
donneurs
Influence du nucléofuge
Il faut un bon nucléofuge. Il doit pouvoir partir aisément.
Influence de la base
Il faut une bonne base. L’attaque de la base déclenche le processus réactionnel,
il faut donc une bonne base.
Influence du solvant
Les solvants utilisés pour les réactions E1 sont protiques Les solvants utilisés pour les réactions de SN2 sont
et polaires. aprotiques (et peu polaires).
CQFR
1) Ecrire les produits d’élimination des réactions suivantes : 2) Expliquer les résultats ci-dessous :
25 % 75 %
Correction des exercices d’application (1)
Exercice 1 :
1 seul
2 produits possibles produit
25 % 75 % (Saytzev : alcène 2 conformations
Pas de libre rotation ici mais possible
majoritaire = le plus stable, de la chaise
possibilité d’écrire 2 ici le plus substitué)
conformations de la chaise Ici 1 seul
H en anti
2 H différents
en anti H et Cl en anti : en
position axiale
Seule possibilité pour avoir H et Cl en anti : Remarque : si les pourcentages de chaque produit
ils doivent être en position axiale sur la n’avaient pas été donnés dans l’énoncé, vous n’auriez
chaise (donc en trans) précisé que la formation du composé majoritaire.
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31/08/2023
Chimie – CHO2 (Option Sciences / Option Sciences de la santé)
Chapitre 8 :
Réactions et mécanismes - 3 :
Compétition SN/E
Dr. Benjamin BOUCHERLE
Dr. Marine PEUCHMAUR
2. Exemples
1. Analyse des paramètres de la réaction
➢ Cas de HO–
• Si concentré et / ou à chaud : E
• Si dilué et à température ambiante ou si aucune précision : SN
➢ Cas de HO–
• Si concentré et / ou à chaud : E
• Si dilué et à température ambiante ou si aucune précision : SN
Substrat
??
SN1 SN2
E1 (E2)
Autres
paramètres
1. Analyse des paramètres de la réaction (suite)
Substrat
??
SN1 SN2
E1 (E2)
Autres
1. Nucléofuge
paramètres
Remarque :
Moyen Très bon Classement nucléofuges
SN1 molécule neutre
Protique
E1
>
3. Solvant 2. Nucléophile/base ?? SN1 ion stabilisé par mésomérie
SN2 E1
>
Aprotique Facteur mineur
E2 halogénures
(dans notre cas)
>
Autres ions
2. Exemples
2.1. Exemple 1
2.2. Exemple 2
2.1. Exemple 1
Suivant quel mécanisme les réactions suivantes se déroulent-elles? Donnez, s’il y a lieu, la stéréochimie
des produits d’arrivée (configuration absolue R ou S).
δ+ Carbocation stabilisé
par mésomérie
δ–
SN1
(non stéréosélective)
pas de C*
racémique
(produit minoritaire)
2.1. Exemple 1
Suivant quel mécanisme les réactions suivantes se déroulent-elles? Donnez, s’il y a lieu, la stéréochimie
des produits d’arrivée (configuration absolue R ou S).
δ+ Carbocation stabilisé
par mésomérie
δ–
SN1
(non stéréosélective)
pas de C*
racémique
(produit minoritaire)
δ+
Carbocation secondaire
δ–
DMF :
diméthylformamide
Solvant aprotique
SN2
(R)-2-chlorobutane Etat de transition (S)-N-isopropylbutylamine (stéréospécifique)
2.1. Exemple 1
Suivant quel mécanisme les réactions suivantes se déroulent-elles? Donnez, s’il y a lieu, la stéréochimie
des produits d’arrivée (configuration absolue R ou S).
δ+ Carbocation stabilisé
par mésomérie
δ–
SN1
(non stéréosélective)
pas de C*
racémique
(produit minoritaire)
δ+
Carbocation secondaire
δ–
DMF :
diméthylformamide
Solvant aprotique
SN2
(R)-2-chlorobutane Etat de transition (S)-N-isopropylbutylamine (stéréospécifique)
δ+
racémique
δ–
Carbocation tertiaire
(stabilisé par 3 effets inductifs) SN1 (non stéréosélective)
2.2. Exemple 2
Compléter les schémas réactionnels suivants (préciser les réactions en concurrence et les produits
majoritaires) :
Halogénoalcane Alcoolate =
primaire bonne base (pKa > 14) SN2
et bon nucléophile
2.2. Exemple 2
Compléter les schémas réactionnels suivants (préciser les réactions en concurrence et les produits
majoritaires) :
Halogénoalcane Alcoolate =
primaire bonne base (pKa > 14) SN2
et bon nucléophile
Solvant
peu polaire
Halogénoalcane Alcoolate E2
secondaire
2.2. Exemple 2
Compléter les schémas réactionnels suivants (préciser les réactions en concurrence et les produits
majoritaires) :
Halogénoalcane Alcoolate =
primaire bonne base (pKa > 14) SN2
et bon nucléophile
Solvant
peu polaire
Halogénoalcane Alcoolate E2 Halogénoalcane Alcoolate E1
secondaire tertiaire
2.2. Exemple 2
Compléter les schémas réactionnels suivants (préciser les réactions en concurrence et les produits
majoritaires) :
Nécessité d’avoir
Solvant d’autres informations
Halogénoalcane Alcoolate = protique
primaire bonne base (pKa > 14) SN2 Halogénoalcane Alcoolate SN1 ou E1
et bon nucléophile secondaire
Solvant
peu polaire
Halogénoalcane Alcoolate E2 Halogénoalcane Alcoolate E1
secondaire tertiaire
CQFR
Mélange racémique
1ère étape
▪ Etape 2 : SN intramoléculaire
(site électrophile et nucléophile Remarque : les réactions acido-basiques
sur une seule molécule) sont très rapides par rapport aux SN/E. Si
oxacyclopentane
H acide sur le réactif de départ, la base
l’arrache en premier!!
Exercice 3 :
Na+, HO− : base ou nucléophile SN ou E ?
▪ Réaction SN2 non favorable : il faudrait que le nucléophile attaque en anti de Cl (cf. flèche) et
l’encombrement est trop important.
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31/08/2023
Chimie – CHO2 (Option Sciences / Option Sciences de la santé)
Chapitre 9 :
Réactions et mécanismes - 4 :
Les Additions Electrophiles (AE)
Dr. Benjamin BOUCHERLE
Dr. Marine PEUCHMAUR
1. Généralités
3. Exercices
1. Généralités
Addition électrophile =
addition sur les alcènes
(C=C)
1. Généralités
Addition électrophile =
addition sur les alcènes
(C=C)
Remarque : Additions électrophiles sur les C=C car ce sont des zones riches en électrons.
2. Additions sur les alcènes (C=C)
d+ d–
ou
C+ le plus stable
2.1. Cas 1 : Addition d’halogénure d’hydrogène
Réaction régiosélective : l’addition électrophile de H-A se fait de manière à passer par le C+
le plus stable (règle de Markovnikov).
Exemple 1 : Produit d’arrivée achiral
d+ d–
ou
C+ le plus stable
*
C+ sp2 : attaque sur 2 énantiomères
les 2 faces
2.1. Cas 1 : Addition d’halogénure d’hydrogène
Réaction régiosélective : l’addition électrophile de H-A se fait de manière à passer par le C+
le plus stable (règle de Markovnikov).
Exemple 1 : Produit d’arrivée achiral
d+ d–
ou
C+ le plus stable
*
C+ sp2 : attaque sur 2 énantiomères
les 2 faces
*
*
C des C=C sp2 : 2 C+ sp2 : attaque sur 4 stéréoisomères
faces équivalentes les 2 faces
2.1. Cas 1 : Addition d’halogénure d’hydrogène
Réaction régiosélective : l’addition électrophile de H-A se fait de manière à passer par le C+
le plus stable (règle de Markovnikov).
Exemple 1 : Produit d’arrivée achiral
d+ d–
ou
C+ le plus stable
X ø X
Exemple 2 : Produit d’arrivée chiral (création d’1 C*)
*
C+ sp2 : attaque sur 2 énantiomères X X X X
les 2 faces
* X X X
*
C des C=C sp2 : 2 C+ sp2 : attaque sur 4 stéréoisomères Ø : non applicable
faces équivalentes les 2 faces
2.2. Cas 2 : Hydratation des alcènes (milieu acide)
catalyseur
catalyseur
1) Addition de
Formation du carbocation
l’électrophile sur la
le plus stable
double liaison
2) Attaque du
nucléophile sur le
carbocation
ion halonium
ion halonium
1
2.3. Cas 3 : Addition de dihalogène
d– X2 polarisable
d+
1 Addition des 2
atomes X en anti
ion halonium
*
2 énantiomères
2.3. Cas 3 : Addition de dihalogène (2)
*
2 énantiomères
*
*
2 énantiomères
2.3. Cas 3 : Addition de dihalogène (2)
*
2 énantiomères
*
*
2 énantiomères
Exemple 4 : Addition de dihalogène non symétrique
d+ d–
2.3. Cas 3 : Addition de dihalogène (2)
* ø X X X
2 énantiomères
d+ d–
hex-1-ène
Formation C+ le Mélange racémique
plus stable
AE non stéréosélective
3. Exercices
Quel est le produit majoritaire formé par action de HBr ou H2SO4 dilué dans l’eau sur les réactifs suivants :
hex-1-ène, 2-méthylbut-2-ène?
d+ d–
hex-1-ène
Formation C+ le Mélange racémique
plus stable
AE non stéréosélective
Pas de centre
asymétrique
2-méthylbut-2-ène
3. Exercices
Quel est le produit majoritaire formé par action de HBr ou H2SO4 dilué dans l’eau sur les réactifs suivants :
hex-1-ène, 2-méthylbut-2-ène?
d+ d–
hex-1-ène
Formation C+ le Mélange racémique
plus stable
AE non stéréosélective
Pas de centre
asymétrique
2-méthylbut-2-ène
Mélange racémique
d+ d–
hex-1-ène
Formation C+ le Mélange racémique
plus stable
AE non stéréosélective
Pas de centre
asymétrique
2-méthylbut-2-ène
Mélange racémique
Halogénoalcane
*
d+ d– secondaire
base
Réaction
* acido-basique
Formation du C+
le plus stable
Réaction régiosélective
(Markovnikov)
d+ d–
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Ce document est interdit à la vente ou à la location. Sa diffusion, duplication, mise à disposition du public (sous quelque forme ou support que
ce soit), mise en réseau, partielles ou totales, sont strictement réservées à l’Université Grenoble Alpes (UGA).
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31/08/2023
Chimie – CHO2 (Option Sciences / Option Sciences de la santé)
Chapitre 10 :
Réactions et mécanismes - 5 :
Les Additions Nucléophiles (AN)
Dr. Benjamin BOUCHERLE
Dr. Marine PEUCHMAUR
3. Exercice
1. Addition sur les carbonyles (C=O)
des aldéhydes et cétones
1.1. Généralités
1.2. Exemples
1.1. Généralités
Addition d+ d–
nucléophile =
Addition sur les
carbonyles (C=O)
Addition d+ d–
nucléophile =
Addition sur les
d+ d–
carbonyles (C=O)
Eléctrophilie de C
augmentée
Addition d+ d–
nucléophile =
Addition sur les
d+ d–
carbonyles (C=O)
Eléctrophilie de C
augmentée
Addition d+ d–
nucléophile =
Addition sur les
d+ d–
carbonyles (C=O)
Eléctrophilie de C
augmentée
Exemples de nucléophiles :
• les espèces oxygénées (H2O, ROH) d– d–
• les espèces carbanioniques,
C– (RMgX, RLi, – CN)
B. Exemple 2
hémiacétal
1.2. Exemples
A. Exemple 1
acide
Prototropie
(réaction acide-base
base intramoléculaire)
hydrate
B. Exemple 2
hémiacétal
C. Exemple 3
D. Exemple 4
cyanhydrine NaCN
1.2. Exemples (suite)
D. Exemple 4
cyanhydrine NaCN
E. Exemple 5
2.1. Généralités
2.2. Mécanisme
2.3. Exemples
2.1. Généralités
2.2. Mécanisme
d+ d–
3 groupements
électroattracteurs
sur un même carbone
2.1. Généralités
2.2. Mécanisme
B. Exemple 2
B. Exemple 2
C. Exemple 3
Catalyseur
prototropie
Réaction d’estérification en présence d’un catalyseur acide
Activation du
caractère électrophile
du C (mésomérie)
3. Exercice
Conclusion :
•Dans le cas des C=O des cétones et des aldéhydes, on additionne ‘simplement’ le nucléophile (le C du
C=O n’est lié ensuite qu’à 2 groupements électroattracteurs au maximum).
•Dans le cas des C=O des dérivés d’acide (acide carboxylique, ester, chlorure d’acide…), après addition du
nucléophile, le C du C=O est lié à 3 groupements électroattracteurs, il faut en éliminer au moins 1. Par
conséquent, on a un mécanisme de type addition puis élimination.
CQFR
• Différencier l’addition sur les C=O des aldéhydes et cétones et sur les C=O
des acides carboxyliques et fonctions dérivées (addition puis élimination).
1) Donner la structure des composés A1, A2. Est-ce l’aldéhyde ou la cétone qui sera le plus réactif?
2) Donner la structure du produit majoritaire de ces réactions. Préciser si les produits formés sont chiraux et si le milieu
réactionnel obtenu en fin de réaction est actif sur la lumière polarisée.
Correction des exercices d’application (1)
Exercice 1 :
d- Mécanisme
d+
Réaction
n = 1, R = H
n = 2, R = CH3
équilibrée
Site déficient en Attaque facilitée A1 : R = H
A2 : R = CH3
électrons (C du C=O) pour R petit
d- d’-
AN d+ d’+
AN Réaction acido-basique
Réaction de condensation (carboxyle) : Remarque : MeO– n’est pas un très bon groupement partant,
élimination du groupement -OMe pourtant il part spontanément (cétone plus stable qu’hémiacétal).
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31/08/2023
Chimie – CHO2 (Option Sciences / Option Sciences de la santé)
Chapitre 11 :
Réactions et mécanismes - 6 :
Les Substitutions Electrophiles Aromatiques
(SEAr)
Dr. Benjamin BOUCHERLE
Dr. Marine PEUCHMAUR
Université Grenoble Alpes - Tous droits réservés
Plan du cours
1. Rappels : aromaticité
Remarque : aromaticité confère grande stabilité. Cette stabilité augmente avec l’étendu de l’aromaticité
(étendu « nuage π ») et si des effets électrodonneurs enrichissent la densité électronique du cycle.
Exemples
> > >
1. Rappels : Aromaticité
Règles de Hückel : Un composé sera aromatique si :
➢ cycle plan avec recouvrement latéral des OM voisines (délocalisation sur tout le cycle par mésomérie)
➢ 4n + 2 (n entier ≥ 0) électrons délocalisés (doublets π ou doublets non liants)
Remarque : aromaticité confère grande stabilité. Cette stabilité augmente avec l’étendu de l’aromaticité
(étendu « nuage π ») et si des effets électrodonneurs enrichissent la densité électronique du cycle.
Exemples
> > >
Attaque par des oxydants (mais plutôt sur chaîne attachée au noyau benzénique).
Attaque électrophile (cycle aromatique riche en électrons).
Addition avec perte d’aromaticité très défavorable.
Substitution électrophile aromatique (SEAr)
2. Substitution Electrophile Aromatique (SEAr)
E = Electrophilie
E = Electrophilie
IW
IW =
4ème étape : régénération catalyseur
E+
Benzène
+ Y-E
CR
2.2. Quelques exemples
A. Halogénation
2ème étape :
1ère étape : catalyseur : acide de Lewis (AlCl3, FeCl3, FeBr3…) 1ère étape : formation NO2+ (cinétiquement limitante)
base
2ème étape : acide
(catalyseur)
2ème étape :
Mécanisme :
Mécanisme : Mécanisme :
Remarque : inconvénients de cette réaction : il est difficile Remarque : AlCl3 doit être en quantité stœchiométrique +
de s’arrêter à la monoalkylation (cf. conclusion), il existe ε (il est consommé par le produit final).
des risques de réarrangements ou transposition de C+ (non Intérêt par rapport à l’alkylation : ici pas de risque de
traités dans ce cours). polyacylation et pas de réarrangement de C+.
2.3. Polysubstitution électrophile aromatique
A. Effet activation/désactivation
ortho
méta
para
2.3. Polysubstitution électrophile aromatique
B. Régiosélectivité
Pour savoir où E va se fixer, il faut étudier la stabilité des différents IW pouvant se former.
Exemples A = OH (–I; +M) : donneur A = COOH (–I; –M) : attracteur
ortho
méta
para
2.3. Polysubstitution électrophile aromatique
B. Régiosélectivité
Pour savoir où E va se fixer, il faut étudier la stabilité des différents IW pouvant se former.
Exemples A = OH (–I; +M) : donneur A = COOH (–I; –M) : attracteur
ortho
méta
para
Remarque :
- les effets –I sont à peu près les mêmes sur les positions ortho, méta, para, c’est l’effet mésomère qui
conditionne la régiosélectivité.
- 2 positions ortho pour 1 para mais pour des raisons stériques, substitution en para majoritaire.
2.3. Polysubstitution électrophile aromatique (3)
C. Conclusion
Règles de Holleman :
- Si A est un groupe donneur +I et/ou +M : il active le noyau et oriente ortho, para.
- Si A est un groupe attracteur –I et/ou –M : il désactive le noyau et oriente méta.
- Si A est un halogène : il désactive le noyau (–I) mais oriente ortho, para (+M)
2.3. Polysubstitution électrophile aromatique (3)
C. Conclusion
Règles de Holleman :
- Si A est un groupe donneur +I et/ou +M : il active le noyau et oriente ortho, para.
- Si A est un groupe attracteur –I et/ou –M : il désactive le noyau et oriente méta.
- Si A est un halogène : il désactive le noyau (–I) mais oriente ortho, para (+M)
Remarque : les effets des substituants sont additifs (substituant activant > substituant désactivant).
Exemples
Activant
Désactivant
Moindre
encombrement Groupement alkylant risque de polyalkylation
stérique active noyau
CQFR
Nitration Acide de
(cf. diapositive 6) Lewis
Mécanisme
Halogénation
Formation E+
Mécanisme
Alkylation de
Friedel et Crafts
Nitration
para majoritaire
(encombrement stérique) Mécanisme formation NO2+
base acide
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31/08/2023