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La piste

des métiers

Focus sur…
métiers de les
l’écologie et de la
maintenance industrielles

I l est plutôt habituel d’opposer les usines et les villes d’un côté, la nature de l’autre.
L’écologie industrielle casse cette représentation en voulant en quelque sorte réconcilier
ces deux « systèmes », en cherchant à limiter les impacts de l’industrie sur l’environnement.
Les entreprises, notamment industrielles, ont tout intérêt à s’inscrire dans cette démarche
puisqu’elles peuvent optimiser leurs procédés et faire des économies en termes de matières
premières, d’énergie, de traitement des déchets. Elles peuvent travailler entre elles, et avec les
collectivités, pour valoriser les résidus de leurs productions, faire en sorte qu’ils soient utilisés
par d’autres, par exemple pour produire de l’énergie ou du chauffage. Les déchets deviennent
à leur tour des matières premières.

ÉCO-
Un cercle vertueux CONCEPTION
L’écologie industrielle fait partie d’un ensemble
plus large qui est celui de l’économie circulaire,
ÉCOLOGIE
dont l’objectif est similaire, à savoir de produire INDUSTRIELLE
INNOVATION ET
des biens et services en limitant la consomma-
TERRITORIALE
tion d’énergie et de matières premières. En ÉCONOMIE
s’inscrivant dans la logique du développement
durable, l’industrie participe globalement à ce
CIRCULAIRE
mouvement à deux niveaux : l’amélioration
des performances (par le management envi-
ronnemental) et la maintenance des outils de GESTION ET
EFFICACITÉ
production. ÉNERGÉTIQUE
PRÉVENTION
DES DÉCHETS

JANVIER 2016
les métiers de l’écologie et
de la maintenance industrielles

Le management environnemental

Les métiers du management environnemental sont chargés d’élaborer des procédés et des
consignes, afin qu’un processus de production ait le moins de conséquences sur l’envi-
ronnement. Ils cherchent également à limiter les coûts en diminuant la consommation de
ressources naturelles et d’énergie. L’innovation, la recherche et l’écoconception des produits
sont des domaines essentiels pour toutes les activités soucieuses du développement durable.

Beaucoup de ces métiers sont « en émergence », ou en forte évolution, en réponse au besoin


d’adaptation des entreprises à des conditions qui changent en permanence et dans lesquelles
le gâchis de temps et de ressources n’ont plus leur place. La prise de conscience environne-
mentale, l’impact de la crise et les évolutions de la société ont renforcé les réglementations,
engendrant des contraintes et des besoins dans les métiers liés au contrôle des coûts et celle
des risques.

Une définition ISO 14050


Le système de management environnemental (ou SME) est défini
comme « composante du système de management global qui
inclut la structure organisationnelle, les activités de planification,
les responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés et les
ressources pour établir, mettre en œuvre, réaliser, passer en revue et
maintenir la politique environnementale. »

Fabrication Transport
Matières premières

LE CYCLE DE VIE
D’UN PRODUIT

Distribution
Valorisation

Utilisation
Fin de vie

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ARFTLV 2016
les métiers de l’écologie et
de la maintenance industrielles

Des ingénieurs, mais pas que…


Les métiers du management environnemental sont souvent très
qualifiés (Bac +2 et plus). Les ingénieurs sont nombreux (recherche
et développement, contrôle qualité, écoconception…), mais les
postes de techniciens et d’agents qualifiés existent également
dans les domaines « HQSE » (hygiène, qualité, sécurité et environ-
nement), qui sont notamment ouverts à des titulaires de Bac pro.

Les métiers de la maintenance

Partout où on utilise des machines, il faut des professionnels pour en assurer la maintenance.
Ces derniers interviennent à trois niveaux : en anticipation, en détection et en réparation
des pannes. Selon les situations, ces opérations sont réalisées en interne, où sont confiées à
des opérateurs externes, des sociétés spécialisées dont on exige généralement une capacité
d’intervention rapide afin de permettre au plus tôt la reprise de l’activité.
Dans tous les cas, les entreprises recherchent des profils qui maîtrisent différents domaines et
les technologies associées : mécanique, électronique, informatique, hydraulique, commande
numérique, etc. Elles attendent d’un technicien qu’il soit adaptable aux situations nouvelles,
et capable d’intervenir au plus vite en cas de problème. Ce qui nécessite de bonnes capacités
de concentration, d’analyse et de synthèse afin de pouvoir prendre les bonnes décisions dans
l’urgence. Il doit également rester à la pointe des dernières évolutions.

Plusieurs degrés dans la maintenance


On distingue plusieurs niveaux d’intervention dans
la maintenance industrielle, qui vont des réglages
simples ou des changements de consommables sur les
matériels, jusqu’à leur rénovation complète ou leur
reconstruction, en passant par des travaux de dépan-
nage plus ou moins importants ou délicats. Chacun
de ces niveaux nécessitent un certain type de compé-
tences, qui se traduisent par des métiers généralistes
ou spécifiques, du simple opérateur à l’ingénieur, et les
formations qui correspondent.

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ARFTLV 2016
les métiers de l’écologie et
de la maintenance industrielles

A tous niveaux de formation


Des postes de maintenance sont ouverts aux titulaires d’un CAP ou d’un bac pro. La promo-
tion interne leur permet d’évoluer par la suite. Au niveau bac + 2 à bac + 5 (BTS, licences
pro, écoles d’ingénieurs), les diplômés exercent des responsabilités qui portent sur les aspects
techniques, réglementaires, organisationnels et humains. Certaines spécialisations peuvent
également se préparer dans le cadre de CQP (certificats de qualification professionnelle) et
de titres professionnels.

La maintenance est partout


La production industrielle a besoin de beaucoup de « maintenanciers » pour s’occuper
des machines. Mais les besoins sont forts dans beaucoup d’autres domaines : l’entretien
des bâtiments industriels (réseaux électriques et téléphoniques, ascenseurs), les transports
(automobile, aéronautique,…), les travaux publics, et même l’informatique. Dans certains
environnements où la propreté est primordiale, comme les hôpitaux, les laboratoires, les
centrales nucléaires, la maintenance est réalisée par des professionnels aux compétences
très pointues, comme la décontamination biologique et chimique, l’aseptisation ou
encore le prélèvement d’échantillons.

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ARFTLV 2016
Quelques exemples de métiers…

Technicien en maintenance industrielle


Un technicien / responsable en maintenance industrielle doit faire en sorte d’éviter les pannes
et donc l’interruption d’un processus de production. Il agit en amont en cherchant à fiabiliser
l’outil de production, en améliorer la sécurité et les performances, tout en réduisant les coûts.
La surveillance et l’entretien régulier des équipements font partie de ses missions, ainsi que
l’élaboration de solutions nouvelles.

Accès au métier
Il existe de nombreuses formations en maintenance industrielle qui couvrent une large gamme
de domaines techniques : mécanique, électricité, électronique, électrotechnique, etc. Il est
possible de commencer par des diplômes comme le Bac pro maintenance des équipements
industriels (MEI) ou technicien aérostructure.

Puis des formations comme les BTS Conception


et réalisation de systèmes automatiques, BTS
Maintenance des systèmes option A systèmes de
production, BTS électrotechnique, DUT génie
industriel et maintenance, DUT génie électrique et
informatique industrielle.

Par la suite, certaines licences pro sciences et techno-


logies, orientées gestion de la production industrielle,
permettent en un an, d’accéder à des postes de
responsable en maintenance.

Evolution
Après quelques années de pratique, un technicien
confirmé peut devenir chef d’équipe. Il peut aussi
évoluer vers des postes de responsable en fabrication
ou en qualité. Dans tous les cas, la formation continue
est un atout indéniable.

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ARFTLV 2016
Responsables méthodes
Le responsable méthodes conçoit les méthodes d’industrialisation les
plus adaptées, et optimise les procédés de production (équipements,
méthodes, ressources humaines). Il définit et valide les études de
faisabilité, les plans de validation et de qualification. Il rationalise les
outils et les moyens de production dans les ateliers, et anime des équipes
de techniciens.

Accès au métier
Ce métier est ouvert aux titulaires de plusieurs diplômes Bac +2/+3, comme les BTS
Assistance technique d’ingénieur, BTS Industrialisation des produits mécaniques,
DUT et BTS Productique, DUT Qualité, logistique industrielle et organisation, DUT
Génie mécanique et productique, Licence pro Sciences-technologies-santé, men-
tion Production industrielle. A plus haut niveau de qualification, on trouve des masters
Technique, Sciences et technologies ou master spécialisé Responsable de l’amélioration
continue et de la performance industrielle.
Avec la formation continue et la VAE , on peut accéder à plusieurs qualifications comme le
CQPM Technicien en industrialisation et en amélioration des processus, le CQPM Technicien
préparateur méthodes de fabrication aéronautique et spatiale ou le Titre professionnel de
Technicien supérieur en gestion de production.

Evolution
Un responsable méthodes évoluer vers un poste de responsable assurance qualité ou,
avec de l’expérience, devenir directeur bureau d’études, de production ou en recherche et
développement.

Mécanicien de maintenance
Le mécanicien de maintenance intervient en cas de panne ou d’anomalie. Il est chargé de
localiser et diagnostiquer le problème, de réparer la machine en remplaçant la pièce ou
l’organe défectueux, avant d’assurer la remise en service de l’installation. Il doit également
assurer une maintenance préventive, en effectuant l’entretien courant des machines.

Accès au métier
Ce métier est accessible dès le niveau bac avec un Bac Pro Maintenance des Equipements, un
Bac Pro dans le domaine de la mécanique ou de l’automobile, un Bac Pro matériel agricole
ou un Bac Pro Productique mécanique. La formation peut être complétée
à Bac+2 avec un DUT Génie Industriel et Maintenance.
Plusieurs certifications permettent également d’accéder à ce métier par
la formation continue ou la VAE, comme le CQPM / CQPI Technicien en
maintenance industrielle, le CQPM Mécanicien maintenancier process, le
CQPM Mécanicien machine tournante sous pression ou encore le CQPI
Opérateur en machine industrielle.

Evolution de carrière
Un mécanicien peut évoluer vers des fonctions de technicien d’essais, technicien en auto-
matismes, en maintenance industrielle ou en méthodes. Il peut également s’orienter vers le
métier d’ascensoriste.

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ARFTLV 2016
Quelques exemples de métiers…

Technicien qualité
La mission principale du technicien qualité, c’est de s’assurer que la qualité reste constante.
Pour cela, il vérifie que les procédures et consignes qualité sont bien respectées tout au long
de la chaîne de fabrication des produits. En amont de la production, il détermine les moyens
de mesure et de contrôle adaptés. En aval, il est chargé d’analyser les données de contrôle
puis, si nécessaire, de prendre des mesures correctives.
Accès au métier
Ce métier est accessible à partir de Bac+2 avec un BTS ou DUT en mécanique ou électro-
nique, ou en niveau Bac+3 avec une licence Pro « QUIAS » (Qualité des Industries Aéronau-
tiques et Spatiales) ou Animateur Qualité.
Deux certifications permettent également d’accéder à ce métier par la formation conti-
nue ou la VAE, le CQPI Technicien de la Qualité et le CQPM Technicien en organisation
« contrôle-qualité et métrologie »
Evolution de carrière
Un technicien qualité peut se diriger vers des postes spécialisés comme ceux de technicien de
tests en électronique
Technicien d’essais ou de technicien R&D. Avec plusieurs années d’expérience, il peut évoluer
vers des fonctions de responsable assurance qualité ou de responsable de laboratoire d’ana-
lyse industrielle.

Responsable de contrats de maintenance


Un responsable de contrats de maintenance travaille dans une société prestataire de
services aux entreprises.Le responsable de contrats de maintenance est l’interlocuteur privi-
légié des clients pour le suivi des contrats dans tous leurs aspects (financier, technique, sécurité,
qualité). Au sein d’une entreprise, il est en contact avec les représentants sécurité, qualité
et environnement, ainsi qu’avec les services administratifs, comptables et techniques. Il est
chargé essentiellement de déterminer les ressources nécessaires à la réalisation des presta-
tions, en respectant leur seuil de rentabilité, ainsi que d’effectuer les suivi des contrats et de
maintenir une relation de partenariat avec le client.
Accès au métier
Beaucoup de formations peuvent mener au métier de responsable de contrats de mainte-
nance, si elles permettent d’acquérir des connaissances de base dans les domaines indus-
triels (électricité, mécanique, automatismes…), juridiques (droit des contrats) et financiers.
On peut citer les BTS Maintenance industrielle (MI) et Mécanique et automatismes indus-
triels (MAI), le DUT Génie industriel et maintenance (GIM) ou encore un diplôme d’ingénieur
généraliste.
Evolution de carrière
Le responsable de contrats de maintenance d’une société prestataire peut être embauché
par une entreprise industrielle désirant créer son propre service de maintenance dédié à son
activité propre. Il peut également, s’il travaille dans un cabinet important, y accéder à des
fonctions de direction.

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