Rapport Cristal
Rapport Cristal
Rapport Cristal
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
I NSTITUT S UPÉRIEUR P OLYTECHNIQUE P RIVÉ
*******
Elaboré par :
M OKAADI FATMA E ZZAHRA
Réalisé au sein de
Cristal Tunisie
Encadré par
Encadrant(s) universitaire(s) Encadrant(s) industriel(s)
Maher JAOUADI AbdelWaheb KHEDHRI
Année Universitaire
2019 - 2020
Dédicaces
Avec les quelques lignes qui suivent, je tiens tout d’abord à exprimer mes sincères re-
connaissances envers tous ceux qui, de près ou de loin, m’a apporté leur aide, leurs encoura-
gements et leur soutien pour me permettre de mener à bien ce projet, en espérant n’oublier
personne.
Mes remerciements s’adressent également à la direction de mon école ULT qui m’a of-
fert l’occasion et la chance d’effectuer mon projet dans des conditions favorables. Je tiens
également à remercier tous mes enseignants.
J’exprime toute mes remerciements aux membres du jury qui ont bien voulu m’honorer
par leur précieuse évaluation de ce modeste travail.
Introduction générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1 Présentation générale 2
I Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
II Présentation de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
II.1 Présentation Cristal Tunisie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
II.2 Historique de Lesieur Cristal[1] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
II.3 Fiche d’identité[2] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
II.4 Organigramme de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
III Description de la ligne de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
III.1 Fabrication des emballages (souffleuse) . . . . . . . . . . . . . . . 4
III.2 Conditionnement des huiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
IV Cadre général du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
IV.1 Contexte général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
IV.2 Contexte du sujet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
IV.3 Présentation du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
IV.4 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
V Planification et déroulement du projet (Gantt)[3] . . . . . . . . . . . . . . . 13
VI Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2 Étude théorique 14
I Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
II Étude fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
II.1 Contrôle de validité de besoin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
II.2 Analyse des besoins (Diagramme bête à cornes) . . . . . . . . . . . 15
II.3 fonctionnalités du produit (Diagramme pieuvre) . . . . . . . . . . . 16
II.4 Diagramme SADT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
II.5 Arbre fonctionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
III Étude du système existant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
III.1 Systèmes de remplissage (Mise en situation) . . . . . . . . . . . . 18
III.2 Schéma synoptique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
III.3 Problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
III.4 La solution adoptée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
IV Étude de la solution de contrôle qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
IV.1 Système de détection des objets métallique . . . . . . . . . . . . . 19
IV.2 Système de pesage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
V Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3 Conception et automatisation 29
I Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
II Environnement logicielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
II.1 Autocad Electrical . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
II.2 Solide works[6] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
II.3 Simatic step7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
III Conception électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
IV Conception mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
V Automatisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
V.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
V.2 Objectifs de l’automatisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
V.3 l’automatisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
V.4 Système automatisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
V.5 la structure d’un système automatisé . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
V.6 Les avantages et les inconvénients d’un système automatisé . . . . 34
V.7 Automate Programmable industriel (API) . . . . . . . . . . . . . . 34
V.8 Programmation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
VI Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Conclusion générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
webographie 42
Annexe 1 43
Annexe 2 44
Annexe 3 45
Table des figures
Les technologies numériques et les systèmes automatisés et supervisés jouent un rôle pri-
mordial dans tous les secteurs de l’industrie, en effet, la maitrise de tels systèmes permet, aux
entreprises, le pilotage des processus de production pour répondre aux attentes des clients et
aux besoins du marché.
Le présent rapport comporte trois volets. Le premier volet sera consacrée à la présenta-
tion du cadre du projet ainsi que la description du système objectif de notre étude. Ensuite,
nous allons faire une étude, afin de concevoir une solution.Le dernier chapitre est dédié la
conception et l’automatisation.
1
Chapitre 1
Présentation générale
I Introduction
Toute démarche d’amélioration continue est basée sur la caractérisation de l’ensemble
des facteurs qui composent l’environnement physique ou humain qui influencent sur l’entre-
prise.
II Présentation de l’entreprise
2
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
La première usine LESIEUR sort de terre dans le nord de la France. Les ventes explosent
et de nouveaux entrepôts voient le jour. Dès 1941, LESIEUR ouvre sa première filiale afri-
caine, au Sénégal. Deux autres naissent l’année suivante, au Maroc et en Algérie.
Au fil des décennies, la vie de la maison LESIEUR a ainsi été rythmée par une suc-
cession d’innovations dont certaines font encore autorité : la bouteille en PVC en 1963, la
bouteille en polyéthylène téréphtalique (PET) en 1985, le bouchon équipé d’un bec verseur
en 1997. . . ..
UNIGRAL CRISTAL a été créée en 1937 par un groupe d’obédience danoise sur le nom
de SIHAM (Société Industrielle des Huiles au Maroc), à cette époque, sa production ne dé-
passait pas les cinq tonnes par jour, son activité était limitée au raffinage des huiles avant de
se diriger vers la production des savons en 1955, cependant la production des huiles a été
améliorée surtout avec la création en 1954, d’une union industrielle des grandes huileries
(SIHAM, HSM, GALIA et SIMON) .
3
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Avant de commencer à verser les huiles, la souffleuse assure la production de ces bou-
teilles selon un procédé de production appelé Soufflage, qui est en quelque sorte une opéra-
tion de sous-traitance.
4
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Fonctionnement
La préforme est ensuite réchauffée puis introduite dans un moule en forme de bouteille.
Ce moule est refroidi à 11 ° C. La bouteille se fait en 3 étapes :
Tout d’abord, une tige métallique est insérée dans la préforme et en pousse le fond (à
une vitesse d’environ 1 m / s). Ensuite, la pression d’air de 5 à 9 bars est soufflée dans la
préforme tout en continuant à s’étirer pendant un moment, puis s’arrête. Les étapes cumulées
d’étirage, d’étirage-soufflage et de soufflage durent de 0,2 à 0,3 s.
La pression est finalement augmentée à 40 bars pour presser le matériau contre le moule
froid qui refroidit le PET. Cette étape dure 4 s. Par conséquent, la préforme amorphe épaisse
est transformée en une mince bouteille semi-cristalline (300 à 500 mm).
5
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
6
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Cette étape consiste à remplir la bouteille d’huile à l’aide d’une machine de remplissage
rotatif, qui sera ensuite fermée dans la Bouchonneuse.
La remplisseuse se compose d’un réservoir qui est remplie d’huile arrivée du raffinage .
Ce réservoir donne une indication sur le niveau d’huile à l’intérieur à l’aide des voyants
lumineux qui sont connectés aux capteurs. La vitesse de cette machine peut être variée.
Le remplissage d’une bouteille advient lorsque le liquide est transféré d’une cuve de
stockage à un contenant.
7
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
III.2.2 Fermeture(bouchonneuse)
Les bouchons sont produits et préparés par une autre unité, de sorte qu’ils peuvent être
directement utilisés.
III.2.3 Etiquetage
Une fois les bouteilles fermées par la boucheuse, elles sont transportées via un convoyeur
vers une étiqueteuse pour l’étiquetage.
8
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Elles sont amenées par les étoiles d’entrée et de sortie et maintenus par des plateaux
et mis en contact avec des rouleaux adhésifs, puis arrivent au magasin d’étiquettes pour le
marquage final.
III.2.4 Datage
9
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Ce type d’impression numérique est rapide et peut être mis à jour en temps réel, de sorte
qu’un package peut avoir un code différent.
III.2.5 Fardelage
Le fardelage est une solution qui remplace favorablement le carton par le plastique. Dans
cette étape les bouteilles sont séparés en 2 est entourées par un film en plastique, mis au four.
L’ensemble est refroidit sur place immédiatement après la sortie du four par des ventila-
teurs et devient un paquet.
III.2.6 Palettisation
Regroupement manuel des lots sur palettes de 4 étages. La méthode de palettisation dif-
fère selon le matériau d’emballage qui répond au demande des clients.
III.2.7 Banderolage
La banderoleuse est une machine semi-automatique qui permet l’enveloppement des pa-
lettes par un film à l’aide d’un plateau tournant.
10
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
L’enveloppement permet entre autre à assurer la propreté des bouteilles Lors de la livrai-
son en magasin, augmenter la rigidité de la palette lors du transport.
Le stockage de l’huile conditionnée est réalisé dans des conditions d’éclairage spéci-
fiques (faible luminosité) et température (inférieure à 28 ° C) avant d’être commercialisé.
Cette étape est effectuée par des chariots élévateurs qui sortent les palettes de La bande-
roleuse et les placent dans la zone de stockage.
11
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Il existe de nombreuses façons de s’assurer que la bonne quantité d’un produit soit condi-
tionnée avec précision et que les bouteilles ne contiennent aucun d’objet métallique.
Les producteurs d’usines d’embouteillage doivent donc proposer des systèmes qui me-
surent la quantité exacte de remplissage avec une bonne précision et qui fournissent une
solution appropriée pour la détection d’objets étranges.
Cristal Tunisie a opté pour une solution de contrôle de la qualité sur la ligne de produc-
tion d’embouteillage automatique qui permet de mesurer le poids de chaque bouteille et de
détecter la présence d’un corps étranger en métal.
IV.4 Objectifs
Les objectifs de notre PFE ont été fixés en fonction des données disponibles et des diffé-
rentes contraintes existantes (moyens, temps, etc.).
Et une planification bien documentée et respectée pour effectuer diverses tâches de pro-
grammation.
• Étude du système existent
• Étude de la solution de contrôle qualité
• Programmation
• Test et validation
12
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Nous avons construit un diagramme de Gantt en utilisant qui va montrer les phases qu’on
a pris pour le déroulement du projet.
VI Conclusion
Dans ce chapitre nous avons pris une idée générale de l’entreprise d’accueil ainsi que
ses différentes unités. Pour cela, nous avons opté pour un cahier des charges et une solution
adéquate pour le bon fonctionnement du notre système.
13
Chapitre 2
Étude théorique
I Introduction
Le conditionnement doit être capable de garantir les caractéristiques et l’état «loyal et
marchand» du produit à partir du moment sa sortie de la production jusqu’à sa bonne utili-
sation par le consommateur ciblé.
Dans ce chapitre, nous allons commencer par faire une analyse fonctionnelle puis une
étude de l’existant. Ensuite, nous présenterons le choix de matériel.
II Étude fonctionnelle
L’analyse fonctionnelle est une approche destinée aux concepteurs de produits, consis-
tant à identifier, caractériser, hiérarchiser et améliorer les fonctions d’un produit (ou système)
pour répondre aux besoins de son utilisateur.
14
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
15
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
Le besoin est la nécessité ou le désir éprouvé par l’utilisateur d’un système et peut évoluer
au fil du temps en fonction des innovations concurrentes. Il est donc nécessaire de confirmer
la pérennité du besoin.
16
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
17
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
III.3 Problématique
Le conditionnement des bouteilles de huile peut survenir des erreurs pendant l’opération
de remplissage.
Ce qui engendre :
La présence d’un opérateur pour faire la commande de chaque zone de production est obli-
gatoire.
18
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
Nous proposons :
• Mise en place de deux capteurs.
• Élimination des bouteilles défectueuse.
Les installations industrielles utilisent principalement des capteurs classiques dans la par-
tie opérative, donc les coûts et le temps d’installation soient imposés par la dimension et la
précision de ces capteurs.
Comme nous le savons, les capteurs transforment une grandeur physique en une grandeur
électrique. Ils obtiennent des informations sur le comportement de la partie opérative et la
transforme en informations qui peuvent être utilisées par la partie commande.
Cinq technologies principales occupent les premières places dans le classement du mar-
ché actuel de la détection de présence sans contact :
19
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
Les détecteurs inductifs :[4] Ils intègrent un circuit oscillant qui produit un champ élec-
tromagnétique alternatif. A l’approche d’une pièce métallique, cela devient le siège des
courants induits. Ce phénomène d’induction dissipe alors l’énergie du circuit oscillant. Par
conséquence, les oscillations s’amortissent et déclenchent la commutation du détecteur.
Avantage :
• Faible coût (moins de la moitié de celui d’un détecteur photoélectrique)
• Tenue aux environnements sévères
• Fréquence de commutation relativement élevée (plusieurs kHz), ce qui leur permet
de contrôler le passage de pièces défilant à grande vitesse, ou la rotation d’éléments
métalliques
Inconvénient :
• Portée relativement faible (inférieure à 80 mm)
• Champ d’application est limité aux seules pièces métalliques.
Les détecteurs capacitifs : Un condensateur situé sur la surface active du détecteur gé-
nère un champ électromagnétique alternatif. La présence d’une pièce à proximité change la
valeur de la capacité, et provoque une variation de la fréquence des oscillations du circuit.
Ils peuvent détecter la présence de tous types de pièces et de matériaux (solides, liquides,
fluides visqueux ou pulvérulents) et Légèrement plus chers.
20
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
Les détecteurs magnétiques : Ils fonctionnent également comme des détecteurs inductifs,
sauf qu’ils contiennent une lame (constituée d’un mélange de métal et de verre), qui est très
rapidement magnétisée en présence d’un aimant et très rapidement démagnétisée en son
absence. Portées relativement importantes (compte tenu de leurs petites dimensions, très
durables et leur permet d’être utilisés dans des conditions difficiles ou à des températures
élevées. Ces détecteurs sont par exemple utilisés dans des vérins pneumatiques pour localiser
la position du piston de l’extérieur ou à nouveau pour détecter le niveau de remplissage des
réservoirs à l’aide de l’aimant monté sur le flotteur
Les détecteurs à ultrasons : Leur principe est basé sur l’émission et la réception d’ondes
ultrasonores à haute fréquence (ordre de 200 kHz). Le retour de l’onde permet de détecter
la présence de la pièce et même de savoir à quelle distance elle se trouve (en mesurant le
temps qu’il faut à l’onde pour faire un aller-retour). Tout comme l’optique, les détecteurs à
ultrasons peuvent être utilisés pour la détection directe ou comme barrières. Bien que leur
temps de réponse soit forcément limité par la vitesse du son dans l’air.
Avantage :
• Détecter tous types de pièces (solides, liquides, poudres, métalliques, plastiques,
cartons, bois, verre translucide, etc.) à l’exception des absorbeurs de bruit à quelques
mètres.
• Très peu sensibles à l’environnement
Inconvénient :
• Coût, relativement élevé.
• Destine plutôt à des applications spécifiques : détection à longue distance en
environnement difficile, détection d’objets transparents ou hautement réfléchissants,
etc.
Le choix d’un détecteur « tout ou rien » (TOR) repose sur les contraintes de l’application.
Les principaux critères à prendre en compte sont :
• le type de pièces (matériaux, dimensions, couleur, brillance, transparence, absorp-
tion. . . )
• la distance de détection,
• l’environnement
• le coût.
21
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
De manière plus hiérarchique les critères sont donnés dans le tableau pour déterminer ses
besoins :
Le besoin de
Les critères de choix l’application
Détection de passage, Détection présence
de pièce, Détection de niveau de solides
ou de liquides et Détection de repères ou Détection
de couleurs . présence de pièce
Le type de détection
Distance objet-détecteur,Vitesse de
défilement, précision et reproductibilité
attendues précision
Matériau : solide, liquide, pulvérulent,
métallique ou non, transparent, Solide ,
réfléchissant, absorbant phonique. . . métallique
La nature de l’objet
Dimensions : valeurs nominales,
variations variations
Humidité, température, présence de
salissures, milieu corrosif, vapeurs,
projections diverses, perturbations Humidité,
électromagnétiques. . . température...
L’environnement Présence ou non d’un arrière-plan (tapis,
boîte. . . ) ou d’un premier plan
(container, flacon. . . ) ainsi que leur premier plan
nature (matériau, aspect. . . ) (bouteille)
Contraintes mécaniques pour
l’implantation du détecteur : espace
disponible, possibilité de n’accéder qu’à Espace
un seul côté de la pièce. . . disponible
22
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
Pour la détection des pièces métalliques dans les bouteilles d’huile on va intégrer un
capteur à ultrasons qui se caractérise par sa portée élevée dans un environnement non propre
(industrie).
23
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
L’emplacement des détecteurs doit être soigné pour optimiser la fiabilité des systèmes
automatiques ou des produits mécatroniques. Quand on sait que près de 80 pour cent des
pannes d’automatisation proviennent des détecteurs nous comprenons mieux l’importance
que l’on doit accorder à cette partie de l’étude.
24
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
Dans cette méthode, une cellule de pesage numérique ou analogique peut mesurer le
poids de la bouteille vide et du contenu de remplissage.
Un capteur équipé de jauges de contrainte détecte avec précision les changements du poids
pendant le processus de remplissage. Un capteur de pesage numérique est placé sous chaque
tête de remplissage de ce carrousel tournant.
Les avantages des capteurs de pesage Les avantages des capteurs de pesage numériques
sont principalement liés à la facilité de communication avec l’API via des entrées et des sor-
ties numériques.
Avant le début du remplissage, le capteur pèse chaque bouteille. Si le poids des bouteilles
présentant des défauts de fabrication est inférieur aux bouteilles de référence autorisées, la
machine les détectera et les sortira immédiatement. Si la bouteille dépasse le poids autorisé,
cela peut indiquer des résidus de produits de nettoyage ou de désinfectants. La machine de
remplissage enlève ces bouteilles immédiatement, évitant ainsi tout risque pour la santé.
25
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
La méthode avec capteur de niveau peut détecter le niveau du liquide dans la bouteille.
Pour ce faire, une sonde de niveau est insérée dans l’ouverture de la bouteille et celle-ci est
remplie jusqu’à ce que le liquide atteigne la sonde.
Par conséquent, seuls les produits électriquement conducteurs c.à.d. des liquides ayant
une teneur saline minimum requise, conviennent à ce processus. Les huiles de végétales et
minérales, par exemple, contiennent trop peu de sel. Cette méthode avec sonde de niveau est
la technique de mesure la moins précise.
26
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
Cette tension est mesurée, permettant au débit volumétrique d’être calculé. Ce procédé
ne convient que pour les liquides conducteurs. De plus, comme chaque produit contient
un nombre différent d’ions, la machine de remplissage doit être calibrée séparément pour
chaque liquide.
La mesure de débit emploie le principe de la force de Coriolis. Pour cela, le liquide pé-
nètre dans la bouteille par deux buses vibrantes et la force de Coriolis agissant sur la paire
de buses produit d’un déphasage dans ces vibrations.
Cela permet de calculer le débit de liquide qui a traversé les buses. Cette méthode
convient également aux liquides non conducteurs. Cependant, cette solution est très coûteuse
à l’achat, parce qu’elle exige un long calibrage de la sonde pendant sa fabrication.
IV.2.5 Précision
La technologie de pesage gravimétrique est de loin la plus précise de toutes les méthodes
citées. La sonde de niveau a un écart type d’environ deux à cinq pour cent du poids de rem-
plissant pour les bouteilles en verre, alors qu’elle est de 0.5 à un pour cent pour la méthode
volumétrique et de 0.2 pour cent pour la méthode de mesure du débit.Le remplissage par
pesage permet un écart type de 0.1 pour cent du poids préconisé.
Pour cette raison, pour les fabricants d’installations d’embouteillage, le remplissage gra-
vimétrique est la méthode idéale pour développer des systèmes de remplissage concurren-
tiels.
27
CHAPITRE 2. ÉTUDE THÉORIQUE
Référence K-FIT7AC35
Technologie de détection Ultrasons
Type de sortie Analogique
Tension d’alimentation
10 30 V
Courant de commutation 200 mA
écarts type de mesure 0.1 g pour 10 kg
V Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons analysé les domaines d’applications de notre travail. Nous
avons présenté une idée sur les différents type des capteurs pour permettre de choisir le
matériel adéquat pour notre solution.
28
Chapitre 3
Conception et automatisation
I Introduction
La conception du système de contrôle des processus automatisés est la partie la plus
importante dans tout projet industrielle. C’est une étape qui affecte directement le fonction-
nement du système et détermine son comportement. Après avoir décrit le système d’étude,
nous abordons la phase de l’automatisation.
II Environnement logicielle
29
CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
30
CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
Nous avons réalisé un schéma des entrées TOR, et un schéma des entrées analogiques.
31
CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
IV Conception mécanique
Le détecteur des métaux nécessite un support où on va fixer. A partir d’étude bien déter-
miné nous avons fait la conception mécanique d’un support qui va fixer le capteur à proximité
des bouteilles.
V Automatisation
V.1 Définition
L’automatisation d’un système technique consiste à apporter une valeur ajoutée à travers
un outil technologique. L’automatisation de la production consiste à transférer tout ou partie
des tâches de coordination, auparavant exécutées par des opérateurs humains.
V.3 l’automatisme
Les objectifs de l’automatisation sont :
32
CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
Ils peuvent être trouvés partout de nos jours. On peut citer comme exemple :
• Un système d’embouteillage automatisé (remplissage, capsulage et étiquetage des
bouteilles) permet d’assurer une cadence sûre, rapide et régulière.
• Un système d’une chaudière de chauffage central automatisé
33
CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
La partie opérative C’est une unité de travail qui exécute la tâche imposée par la partie
commande et se compose d’actionneurs (moteurs, ascenseurs), c’est-à-dire des éléments qui
reçoivent l’énergie transférée pour la transformer en énergie utilisable par le système et exé-
cutent les commandes reçues.
En agissant sur la partie mécanique du système et les capteurs / détecteurs qui permettent
de lire l’état du matériau de travail et son évolution à partir de la partie opérationnelle, ils
sont capables de détecter un phénomène physique dans son environnement (mouvement,
présence, chaleur, lumière, pression, etc.), puis transforment l’information physique en in-
formations codées compréhensibles par la partie commande.
La partie commande Elle reçoit des informations des capteurs, les analyses et élabore des
ordres qui seront renvoyés vers les pré-actionneurs qui sont les composants qui autorisent le
passage de l’énergie nécessaire à l’actionneur.
En contrepartie, on trouve que, d’une part, son coût est élevé, principalement pour les sys-
tèmes qui utilisent du matériel hydraulique, d’autre part elle nécessite une maintenance ré-
gulière. En plus, il a une grande incidence sur l’emploi.
34
CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
Unité centrale Représente le cœur de la machine. Elle est constituée essentiellement d’un
processeur qui réalise toute les fonctions logiques et, ou, les fonctions de temporisation, de
comptage, de calcul à partir d’un programme contenu dans sa mémoire.
La mémoire Elle est destinée au stockage des instructions qui constituent le programme
de fonctionnement de l’automatisme, ainsi que des données.
Les modules entrées/sorties Les entrées reçoivent des informations provenant des élé-
ments de détection (boutons poussoirs, thermostats, fin de course. . .) et de pupitre opé-
rateur. Les sorties transmettent des informations aux pré-actionneurs (contacteurs, voyant,
afficheurs) et aux éléments de signalisation du pupitre. Elles peuvent être de type logique
(TOR) ou analogique.
35
CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
Le choix de l’automate programmable se fait après avoir établi le cahier des charges du
système à automatiser, cela en considérant un certain nombre de critères importants :
• La capacité de traitement du processeur (vitesse, données, opération, temps réel. . . ).
• Le type et le nombre des entrées / sorties.
• Le coût de l’automate.
• La simplicité et la facilité de l’utilisation des logiciels de configuration.
• La qualité du service après-vente.
36
CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
V.8 Programmation
L’entreprise dispose un programme de remplissage et de bouchage déjà développé avec
le logiciel de programmation SIMATIC MANAGER et implémenté dans l’automate S7-300.
L’utilisation de STEP 7 pour réaliser la nouvelle solution nécessite la réalisation de tâches
de base suivantes :
• La configuration matérielle.
• La configuration logicielle.
• La définition des mnémoniques.
• La Conception de la structure du programme.
• Le développement du programme.
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CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
Dans le programme, ils ont utilisées des opérandes comme des signaux d’entrée/sortie,
des mémentos, des temporisations, des blocs de données et des blocs fonctionnels. On peut
donc accéder à ces opérandes par adressage absolu dans le programme.
Cependant, si vous utilisez plutôt des mnémoniques, cela améliorera la lisibilité du pro-
gramme. Donc ces opérandes du programme utilisateur sont accessibles via ces mnémo-
niques. Dans notre cas nous avons ajoutée des opérandes.
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CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
Fonction (FC) Il contient des routines de programmes pour les fonctions fréquemment
utilisées.
Bloc de données (DB) il s’agit d’une zone de données dans laquelle les données utiles
(variables globales) sont enregistrées.
La structure du programme el les interactions entre les différents blocs sont présentées
par la figure (. . . ).
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CHAPITRE 3. CONCEPTION ET AUTOMATISATION
Les automatismes complexes seront mieux traités si on les subdivise en parties plus
petites qui correspondent aux fonctions technologiques du processus d’automatisation ou
peuvent être utilisées à plusieurs reprises.
Dans le programme utilisateur, ces tâches partielles sont représentées par des parties de
programme correspondantes : les blocs (programmation structurée).
VI Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons décrit la différente phase élaborée pour l’automatisation
de notre solution. D’où ce chapitre résume toutes les démarches et les recherches effectuées
durant la période de ce stage.
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Conclusion générale
Depuis sa création, la société Lesieur Cristal s’engage à améliorer son procédé de pro-
duction et assurer les demandes croissantes des clients ce qui oblige l’entreprises à améliorer
sa productivité en respectant trois facteurs : la qualité, le coût et le temps.
D’après cette étude, l’utilisation de détection des métaux peut contribuer à supprimer les
risques de contamination et de perdre sa clientèle ceci entraine l’amélioration continue exi-
gée par le système QSE (Qualité, Sécurité et Environnement) et d’assurer sa position en tant
que leader à l’échelle nationale par la maitrise de l’excellence opérationnelle. D’autre part
l’utilisation du système de pesage conduit à une réduction des coûts et un gain de producti-
vité notable.
Nous avons eu l’opportunité d’utiliser tous nos connaissances acquis lors de notre cur-
sus d’études sur ce projet qui couvert plusieurs disciplines, allant de l’étude, la conception à
l’automatisation.
En perspective, nous espérons que notre travail pourra apporter d’autre solution de contrôle
qualité dans l’unité de remplissage d’huile et dans les autres unités.
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webographie
[1]https://fr2.slideshare.net/rapport-de-stage-lesieur-cristal/
[2]https://tn.kompass.com/cristal-tunisie/tn101750/
[3]https://online.visual-paradigm.com/drive/
[4]https://docs.google.com/
[5]http://lycees.ac-rouen.fr/maupassant/site2/Sujets/Detect/
[6]https://www.solidworks.com/fr
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Annexe 1
43
Annexe 2
44
Annexe 3
45
M ISE EN PLACE D ’ UN SYSTÈME DE CONTRÔLE DE QUALITÉ DANS
UNE CHAINE DE MISE EN BOUTEILLE AUTOMATISÉE
RÉSUME
Le présent travail a été effectuer au sein de la société Industrielle Cristal Tunisie qui a un
problème au niveau de la qualité de son produit. Afin de le résoudre on a suivi une approche
précise en se basant sur l’analyse fonctionnelle en détaillant tout d’abord les besoins de la
société. Une étude d’un outil de contrôle qualité dans la chaine de production a été établie
afin de proposer une solution efficace au problématique. Puis on a fait son étude
conceptuelle. Vous trouverez également une description détaillée sur les automates
programmables industriels. Une section est consacrée à la description du logiciel SIMATIC
STEP7 en mettant en avant les étapes à suivre pour la création d’un projet d’automatisation.
Et à la fin un algorithme a été élaboré pour développer la nouvelle solution.
SUMMARY
This internship took place at the tunisian Industrial Cristal company which had a problem
with the quality product. In order to solve it we followed a precise approach based on the
functional analysis by detailing the needs of the company. A study of a quality control tool
in the production chain was established in order to propose an effective solution to the
problem. Then we did his conceptual study. You will find a detailed description of
programmable logic controllers. A section is devoted to the description of the SIMATIC
STEP7 software, highlighting the steps to follow for creating an automation project and at
the end an algorithm which have been developed to obtain a new solution.