Des Facultés Énigmatiques de Certains Êtres Humains
Des Facultés Énigmatiques de Certains Êtres Humains
Des Facultés Énigmatiques de Certains Êtres Humains
INTRODUCTION
Ce que le cas d’Edgar Cayce a de surprenant, c’est que bien que n’ayant
qu’un niveau de formation très élémentaire, sans étude ni expérience dans le
domaine médical, il soit parvenu à devenir célèbre pour ses extraordinaires
guérisons. À tel point qu’il y eut une époque où le délai d’attente pour les nouveaux
patients était de deux ans.
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Aux directions suivantes, vous trouverez les titres des ouvrages en français :
http://www.edgarcaycebooks.org/french/titlesfr.html et
http://www.edgarcayce.org/en_francais/are_visite.html
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Cela se produisit le 31 mars 1901 et révéla des facultés qu’Edgar Cayce lui-
même n’avait jamais soupçonnées, il venait d’avoir 24 ans. Une fois qu’il eut
récupéré la voix, il ne pensa plus qu’à se forger un avenir de photographe et à
former une famille. Comme il était totalement ignorant des questions médicales, il
refusa à maintes reprises de participer à toute expérience pour essayer d’aider
d’autres personnes de peur de prescrire quelque chose qui pourrait leur nuire.
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Mais Layne ne voyait pas les choses du même œil. Il pensait que cela ne
pouvait pas en rester là. Lui-même, qui souffrait de maux gastriques depuis
longtemps et ne parvenait pas à les soulager, souhaitait devenir le « patient » de
Cayce. Après avoir beaucoup insisté et assuré à Cayce que, dans le cas improbable
où il lui prescrirait un traitement susceptible de lui nuire, il avait les connaissances
médicales suffisantes pour le savoir et ne pas le suivre, Cayce finit par accepter.
Une fois sous hypnose, Cayce décrivit de manière détaillée l’affection de Layne et
prescrivit pour sa guérison un traitement qui incluait des plantes médicinales, un
régime et certains exercices. Au bout de trois semaines de ce traitement, ses maux
d’estomac avaient presque disparus.
Layne était emballé, mais Cayce voulait juste se marier, avoir des enfants,
travailler comme photographe et mener une vie tranquille. L’attaquant par son côté
religieux, car Cayce était un fervent croyant, Layne lui fit remarquer que si Dieu lui
avait donné ce don, il avait la responsabilité morale de l’utiliser au bénéfice des
autres. Après bien des doutes et diverses consultations, Cayce accéda, mais faisant
très clairement comprendre qu’il interromprait automatiquement cette pratique si
l’une de ses prescriptions s’avérait dangereuse. En outre, il n’accepterait aucune
rétribution, il continuerait d’être photographe et se limiterait à deux séances par
jour maximum.
Au début, c’était Layne qui prenait note de ce que disait Cayce pendant les
séances. Il appela ce qu’il écrivait à chaque séance une « lecture ». Par après, on
engagea une secrétaire, Gladys Davis, qui sténographiait tout ce que Cayce disait
pendant qu’il était en transe. Elle le passait ensuite à la machine, envoyait l’original
à l’intéressé et archivait une copie. À l’Association A.R.E. précédemment citée, se
trouvent archivées, à disposition de celui qui désire les consulter, un total de
14.306 « lectures ».
Il existe de nombreux écrits sur les guérisons réalisées. Je vais en citer l’une
d’elles, à titre d’exemple, dans laquelle le patient fut son propre fils, Hugh Linn, qui
avait alors 6 ans. L’enfant, jouant dans le laboratoire photographique de son père,
s’était gravement brûlé les yeux avec la poudre de magnésium servant au flash.
Les médecins déclarèrent que l’enfant ne recouvrerait pas la vue et préconisèrent
l’ablation d’un œil. Cayce, dans l’un de ses « sommeils », manifesta une perception
des choses bien différente. Il affirma que son fils devait rester dans une chambre
obscure pendant deux semaines, en ayant constamment sur les yeux des
compresses imprégnées de la solution spécifiée par les médecins, mais à laquelle il
ajouta un autre ingrédient. C’est ce que l’on fit et quand, au bout de deux
semaines, on lui ôta ses bandages, l’enfant voyait (Réf. 1).
Daniel Dunglas Home est né le 20 mars 1833, dans un petit village près
d’Édinbourg (Écosse), d’une famille très humble. Une tante qui n’avait pas d’enfant
l’adopta et il passa avec elle son enfance et sa jeunesse. Quand Home avait 9 ans,
la famille migra aux États-Unis et s’établit dans le Connecticut.
Il passa alors quelques années sur les chemins d’errance, allant de-ci de-là,
sans trop bien savoir que faire de ses « dons ». Il n’accepta jamais d’argent en
échange de ses services. Le premier acte public de lévitation contrôlée eut lieu alors
qu’il avait 19 ans, en raison d’un congrès de spiritisme célébré dans la ville de
Cleveland. Sa réputation et sa crédibilité grandirent car, entre autres choses, ses
exhibitions se faisaient toujours à la pleine lumière du jour ou dans des pièces bien
illuminées et jamais chez lui. On estime qu’au cours de sa vie, il réalisa plus de
mille cinq cents démonstrations.
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David Brewster était un fameux physicien écossais. En 1815, il découvrit qu’un rayon de lumière
pouvait se scinder en deux, l’un reflété et l’autre réfracté, formant un angle droit entre eux. C’est ce que
l’on appelle aujourd’hui encore la loi de Brewster. Pour ses travaux scientifiques, il fut fait chevalier en
1832.
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William Crookes était un scientifique très connu et respecté. Parmi ses nombreux travaux, il découvrit
un nouvel élément chimique qu’il appela le thallium et inventa le tube à rayons cathodiques sous vide. Il
fut fait chevalier en 1897.
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quelques secondes dans cette position, il glissa à l’intérieur les pieds en avant et
alla s’asseoir.
Avant de citer l’étrange expérience que vécut Swedenborg, nous allons faire
un petit résumé de sa biographie pour que le lecteur puisse mieux cadrer le
personnage.
plus à mesure que passaient les années. Jusqu’à ce qu’en 1747, âgé 59 ans, il
abandonnât volontairement son poste au Collège des Mines, pour se consacrer
pleinement à la vie spirituelle. Il publia de nombreux ouvrages sur des thèmes
religieux, avec des idées qui choquaient parfois l’orthodoxie chrétienne de cette
société. Il décéda à Londres à l’âge de 84 ans.
Quelques heures plus tard, vers huit heures du soir, il rendit grâce à Dieu,
très soulagé, et déclara que l’incendie avait été maîtrisé alors qu’il n’était qu’à trois
maisons de la sienne. Tous ceux qui étaient présents en furent très impressionnés,
certains étaient également très préoccupés car ils avaient des amis et des maisons
à Stockholm. Le soir même, l’un d’eux raconta au gouverneur de la province ce qui
s’était passé. Celui-ci souhaita vivement parler personnellement à Swedenborg. Le
lendemain dimanche, Swedenborg informa le gouverneur et lui donna des détails
quant à l’extension de l’incendie et la manière dont il avait été éteint. Étant donné
la personnalité de l’auteur, la nouvelle se répandit rapidement dans toute la ville de
Göteborg et on ne parla plus que de cela.
Pour terminer, il faut dire que des gens aussi connus qu’Abraham Lincoln,
Saint-Saëns ou Mark Twain eurent également à un moment donné, d’après leurs
biographes, des visions d’événements qui étaient en train de se produire à grande
distance.
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Les facultés exceptionnelles que nous avons décrites dans les trois exemples
précédents – et dans d’autres que nous pourrions ajouter – sont si étranges
qu’elles posent inévitablement un tas de questions.
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Robert Martin, La taille du cerveau et l'évolution humaine, Pour la Science n° 210 – Avril 1995.
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RÉFÉRENCES