Memoire Final
Memoire Final
Memoire Final
Thème
HAMIS Hacene
HALLADJ Mokrane
Sommaire
Sommaire
L’échange entre les nations est devenu une nécessité car aucune d’entre elles ne peut
prétendre satisfaire à ses besoins de façon autonome. L’apparition d’une économie mondiale,
l’existence des technologies, l’accroissement de la spécialisation internationale, la force
d’accélération de la croissance et la poussée démographique ont favorisé l’essor du commerce
international ainsi que l’intégration économique grâce au développement des échanges
internationaux et l’ouverture des économies nationales aux marchés mondiaux.
Ainsi, pour assurer le bon fonctionnement des activités commerciales, les entreprises
doivent prendre tous les moyens de la logistique internationale tel que le transport, l’incoterm,
l’assurance et la douane qui jouent un rôle essentiel dans le contrôle de l’accès au territoire
national des biens et personnes, et s’assurer de la régularisation des échanges internationaux.
Aujourd’hui, les entreprises algériennes ont acquis une expérience riche dans le
domaine du commerce extérieur, notamment les importations qui ont atteint les 60 milliards
de dollars en 2017.
1
Introduction générale
Quelles sont les procédures que suivent les entreprises afin de réaliser une opération
d’importation, et particulièrement l’ENIEM ?
Le premier chapitre est axé sur les fondements du commerce international. Nous
verrons un aperçu historique des théories qui ont marqué le développement des échanges du
commerce international ainsi que l’évolution de celui-ci en Algérie.
Enfin et pour illustrer la procédure suivie, nous présenterons un cas pratique d’une
opération d’importation effectuée par l’ENIEM.
2
Chapitre I :
Les fondements du
commerce extérieur
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Introduction
Depuis le XVIème siècle les économistes ont tenté d'expliquer les échanges internationaux à
travers les théories du commerce international.
Le processus d'internationalisation est très lié à celui de la libéralisation des échanges, cette
dernière est développée avec la montée des arguments en faveur du libre-échange s'opposant aux
arguments favorables au protectionnisme.
De ce fait, l’Algérie se devrait de s’intègre ans le tissue économique mondial par la mise en
œuvre des reformes économique et financier visant la libéralisation du commerce extérieur.
Dans ce chapitre nous allons essayer d'élaborer une introduction au commerce extérieur. Il
s'articulera autour de deux sections. La première section traitera les fondements et théories du
commerce international à travers les théories traditionnelles classiques d'Adam Smith « théories des
avantages absolu » de David Ricardo « théories des avantages comparatifs », les théories
néoclassiques « HOS », et les nouvelles théories de l'échange international,
3
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Les théories du commerce extérieur sont des branches les plus anciennes, et plus
riches de la théorie économique, et explicatives des échanges internationaux qui tentent
d'expliquer la spécialisation des pays dans la production d'une gamme de biens et services
vendus sur le marché national et exporté sur les marchés étrangers en échange d'une autre
gamme de biens et services importés.
Par ailleurs, un pays se spécialise dans les biens pour lesquels il possède un avantage,
c'est-à-dire dans lequel il est plus efficace que les autres pays dans la production de ces biens.
Les théories différentes essentiellement dans l'explication de l'origine de cet avantage.
Les théoriciens distinguent entre deux théories du commerce international, les théories
traditionnelles et les nouvelles théories du commerce international.
La théorie du commerce international est née de l’analyse développée pas les auteurs
classiques anglais. Les thèses de ces auteurs ont été élaborées au moment de la révolution
industrielle en Grande-Bretagne.1
1
Christian AUBIN et Philippe NOREL, « économie internationale, faits, théories et politiques », édition du
seuil, 2000, Paris, page : 18
2
Idem, page : 19
4
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
On conclut par l’étude de cette théorie qu’Adam SMITH se base sur l’avantage absolu
qu’a la possibilité pour un pays de produire un bien avec moins de facteurs de production que
partout ailleurs dans le reste du monde.5
Un avantage absolu est donc l’avantage acquis par une nation lorsqu’elle produit et
vend un bien à un prix inférieur à celui des autres nations concurrentes.6
Un avantage comparatif est un avantage obtenu, dans l’échange international, par une
nation lorsque, comparativement aux autres biens, son désavantage sur un bien, en termes de
cout et de prix de vente, est moindre.
David RICARDO, dans la théorie des avantages comparatifs répond à cette question
en précisant que la spécialisation internationale est bénéfique pour tout. Les nations sans
3
Idem, page : 21
4
Brahim GUENDOUZI, « relations économiques internationales », Edition el maarifa, 2008, page : 22
5
Jean-Louis MUCCHIELLI, « relations économique internationales », Edition, Paris, 2010, p.39
6
J. LONGATTE ; P. VANHOVE, « économie générale », Edition DUNOD, page : 343
5
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
avantage doivent se spécialiser dans les productions pour lesquelles elle connaisse le moindre
désavantage. Ce qui fait que les richesses totales produites s’accroissent.
Il avait suggéré pour cela un modèle simple au travers duquel il avait explicité les
concepts de couts comparatifs et de la spécialisation internationale. Les hypothèses du modèle
sont les suivantes :
7
Brahim GUENDOUZI, Op.cit., page : 23,24
6
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Après les classiques, nous avons les néoclassiques qui ont contribué à leur tour au
développement du commerce international, parmi leurs travaux nous avons :
Les travaux d’Elie HECKSHER et Bertel OHLIN, complétés par ceux de Paul
SAMUELSON, ont montré l’importance des dotations en facteur de production dans
l’obtention des avantages comparatifs.
C’est E. HECKSHER le premier, suivi ensuite par B. OHLIN, qui tous les deux
avaient expliqué l’échange international à partir de l’abondance ou la rareté relatives des
facteurs de productions dont sont dotés les pays. Chaque nation a en effet intérêt à se
spécialiser dans des productions nécessitant des facteurs de production largement disponibles.
L’exemple cité par les deux auteurs est celui de deux pays : l’Angleterre qui dispose en
abondance du capital du travail mais qui n’a que peu de terre, et l’Australie qui, au contraire,
possède énormément de terre mais pas suffisamment de capital et de travail.
8
Christian AUBIN et Philippe NOREL, Op.cit., page 22,23
9
Brahim GUENDOUZI, Op.cit., page26, 27
7
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
• Le paradoxe de LEONTIEF :
Le paradoxe s’explique en grande partie par le fait que les Etats-Unis exportaient des
biens qui incorporaient beaucoup de main d’œuvre très qualifiée, en abondance aux Etats-
Unis (recherche, étude, ingénierie).11
10
Brahim GUENDOUZI, Op.cit., page27
11
J. LONGATTE ; P. VANHOVE, page 345
8
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Dans les théories néo technologiques la localisation de la production est reliée aux
coûts comparatifs. La théorie reconnaît qu’il y a une brèche technologique temporaire à la
suite de l’introduction de nouveaux produits, la brèche donnant un avantage comparatif
temporaire au pays qui introduit le nouveau produit. La faiblesse de la théorie de la brèche
12
Brahim GUENDOUZI, Op.cit., page28
13
Michel RAINELLI, « La nouvelle théorie du commerce international », Edition La Découverte, Paris, 1997,
page 20,21
14
Jean Louis MUCCHIELLI, Op.cit., page 58
9
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
technologique est qu’elle ne fournit aucune explication au fait que la découverte n’est pas
exploitée dans le pays avec les coûts de production les plus avantageux.
HIRSCH (1967) remédia en partie à cette lacune en suggérant que les produits suivent
des cycles technologiques. Dans les premières années suivant leur introduction sur le marché,
les nouveaux produits requièrent une large dose de main-d’œuvre de haute qualification avant
qu’ils soient par la suite standardisés. Ce n’est qu’au stade de la standardisation que leur
production devient de la routine et qu’ils peuvent être produits avec une main-d’œuvre moins
qualifiée. En quelque sorte, cette formulation ressemble fort à une formulation dynamique du
modèle HECKSHER-OHLIN.
Les analyses traditionnelles sont fondées sur les capacités de production des pays et
donc sur l’offre. En 1961, Stefan Burestam LINDER considère que la demande largement
négligée joue un rôle essentiel dans l’explication du commerce international. Les pays se
spécialisent non plus en fonction de leurs dotations en facteurs mais de leur demande interne.
La notion de cycle de vie du produit, utilisée à l’origine dans des études de marketing,
est reprise par l’auteur dans sa tentative de recherche sur les déterminants du commerce
15
VERNON : économiste américain connu pour sa théorie de cycle de vie du produit et pour son application au
commerce international.
10
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Les trois phases du cycle de vie international des produits sont :16
Le produit mûr connait un degré accru de normalisation technologique tant dans ses
caractéristiques intrinsèques que dans les procédés de fabrication. Sa demande s’accroît et
s’élargit vers d’autres pays. Des concurrents apparaissent à l’étranger en raison de la diffusion
de la technologie. Durant cette phase un mouvement, d’exportations se développe car le prix
du produit devient de moins en moins élevé et les producteurs cherchent de plus en plus de
nouveaux marchés.
16
Brahim GUENDOUZI, Op.cit., page 29,30
11
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
la banalisation du produit. Des exportations vont se développer à partir des pays ayant
bénéficié du savoir-faire technologique.
2-5-Théorie de la firme
D’autres auteurs comme DUNNING, ont essayés d’intégrer dans leurs analyses les
trois niveaux macroéconomique (nation), méso économique (secteur d’activité), et
microéconomique (entreprise) pour démontrer que les stratégies d’internationalisation
dépendaient de la combinaison d’un certain nombre de conditions : la firme doit posséder (au
niveau méso économique) certains avantages, par exemple une technologie, qu’il est plus
intéressant d’internaliser (niveau microéconomique) du fait des faibles coûts des facteurs de
production du pays d’accueil (niveau macroéconomique).
12
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
• L’Etat qui dispose de moyens (fiscaux, monétaire, légaux) qui permettent de stimuler
les industries, de modifier la concurrence, d’améliorer la qualité des facteurs ou encore
de stimuler la demande intérieure ;
• Le hasard.18
Sur la base de ces théories, le commerce international a connu un essor important sous
la coupe de l’organisation mondiale du commerce (OMC), les pays ont trouvé un cadre idéal
pour améliorer leurs activités.
17
Porter : économiste américain célèbre pour son analyse de la façon dont une entreprise peut obtenir un
avantage concurrentiel ou compétitif.
18
A GERJEBIN, « théorie contemporaine de l’échange international », France, 1987, page 229
13
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Pour relancer l’économie nationale sur la base de la relance des exportations, l’État a
choisi de prendre le monopole sur les opérations de commerce extérieur à partir de 1971.
Dès l’indépendance, le commerce extérieur a été géré par deux organes : l’office
national de la commercialisation (ONAC) et les groupements professionnels d’achat (GPA).
La première phase :
L’ONAC, créé en 1963, détenait le monopole sur les importations et les exportations
nationales sur les produits de grandes consommations (thé, café, sucre, lait, beurre…etc.). Elle
a joué le rôle de stabilisateur des prix et de ses produits du fait que ses pertes étaient
compensées par des subventions du trésor public19.
Les GPA élaborent des programmes annuels d’importation dont l’objectif est de
renforcer le pouvoir de négociation nationale, mais aussi d’agréger les opérations
commerciales à l’échelle nationale. Ces GPA ont été dissous en 1971 et l’État reprend le
contrôle sur les opérations du commerce extérieur.
19
BENISSAD Hocine. La réforme économique en Algérie (ou l’indicible ajustement structurel), 2e Edition,
office des publications universitaires, Alger, 1991.
14
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Des programmes annuels d'importation sont fixés par l'Etat et les GPA sont chargés
d'exécuter ces programmes. En dehors de ces branches et celles réservées aux monopoles des
sociétés nationales et de l'ONAC, les importations étaient libres, excepté celles qui sont
frappées par un contingent ou une prohibition à l'importation.
Dans cette phase, les exportations étaient plus simples, car elles nous sont représentées
pas des mécanismes de fonctionnement complexes comme dans le cas des importations pour
plusieurs raisons. D’une part l'Algérie est un mono-exportateur d'un seul produit à savoir les
hydrocarbures. De l’autre, les exportations d'hydrocarbures relèvent du seul ressort de la
SONATRACH, qui est une société nationale qui s'occupe de toutes les opérations
d'exploration d’extraction, de transport et d'exportation d'hydrocarbures. Et qui occupe une
place considérable dans le produit intérieur brut (PIB).
20
BRAHIM-S, « La libéralisation du commerce extérieur et l'impératif de l'OMC avec référence au cas de
l’Algérie », Mémoire du master université d'Oran 2011-2012, P58.
15
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
• Certains produits continuaient à être importés alors qu’une surproduction nationale est
enregistrée, par exemple la pomme de terre.
• Le mécanisme de fixation des prix. En fait, les entreprises maintenaient des prix très
élevés et pour cause, ces produits se vendaient malgré tout, à cause de la pénurie
générale enregistrée durant cette période.
• Importations de marchandises produites localement. Et l’émergence de conflit entre
les entreprises et leur tutelle (l’État).
• Absence de programmation rigoureuse des importations par les entreprises
monopolistes, et enfin diminution des produits importés.
21
Les AGI sont des autorisations d’importations délivrées chaque année par le ministère du Commerce sur la
base des états prévisionnels établis par les entreprises nationales publiques ou privées.
16
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Les opérations du Commerce extérieur sont réalisées sur la base d’un programme
annuel d’importation y compris celles concernant les produits libres (qui ne font l’objet
d’aucune restriction)22.
Toutefois, le contrôle par les AGI s’avère très compliqué en raison d’une part du
volume très important des importations durant cette période et du caractère « externe » et à
posteriori de ce contrôle d’autre part23 .
Les AGI sont délivrées chaque année par le ministère du commerce sur la base des
états prévisionnels établis par les entreprises nationales publique ou privés. Les AGI rentrent
dans le cadre d’un plan global d’importation (PGI) qui recense tous les besoins nationaux en
matière d’importation et mobilise en conséquence les budgets nécessaires pour le
fonctionnement correct des AGI.
22
N. Bouzidi, 1983, p.164.
23
N. Bouzidi, 1983, p. 214
24
Loi N°78-02 du février 1978, relative au monopole de l’Etat sur le commerce extérieur In JORA N° 07, année,
1978, p.114.
25
DAHMANI, Mohamed et NIZIGIYIMANA, Yves. Le taux d’ouverture de l’économie algérienne (de 1980 à
2005).
17
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Principes fondamentaux, dont les deux derniers ne sont d’ailleurs que la conséquence
directe :
Toutes les exportations de biens, fournitures et services sont réservées à l’État et aux
entreprises publiques. De ce fait, les contrats avec les entreprises étrangères ne sont conclus
que par l’État dans le cadre du programme général d’exportation, et les entreprises publiques
bénéficient d’une autorisation générale à l’exportation. Dans le cadre d’incitation à
26
M’HAMSADJI-BOUZIDI Nachida : op. Cite, p.268.
27
BENISSAD Hocine : « Algérie : restrictions et réforme économiques », op. Cit, p.87.
28
Décret N° 84-385 du 22 décembre 1984 fixant les mesures destinées à protéger les installations, ouvrages et
Moyens.
29
BENISSAD Hocine : « la réforme économique en Algérie », op. Cit, p.82.
18
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Au début des années 80, après les chocs pétroliers de 1973 et 1979, les pays qui
avaient mis en place des politiques d’ouverture ont connu une croissance économique
soutenue et ont mieux résisté aux différents chocs économiques, par contre les pays qui
avaient des politiques protectionnistes ont vu leurs revenus baisser. C’est dans ce contexte que
l’Algérie a adopté le programme d’ajustement structurel sous la signature du fonds monétaire
international dès le début des années 90, dans le but de rétablir les équilibres
macroéconomiques et la transition de l’économie Algérienne vers des systèmes libéraux.
30
BENISSAD Hocine, 1991, op cite.
31
BENISSAD Hocine : « la réforme économique en Algérie », op. Cit, p.88.
19
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
➢ Du GATT à l’OMC
Le GATT (General Agreement on Tarifs and Trade), ou Accord général sur les tarifs
douaniers et le commerce, qui a été signé en 1947 entre 23 pays, a pour objectif d’améliorer le
bien-être des populations des pays membres par l’accroissement de la production et du
commerce international. Ainsi, le commerce international devenait un instrument
indispensable pour accélérer le développement économique. L’OMC (organisation mondiale
du commerce) a succédé au GATT (en janvier 1995) à la fin du dernier cycle de négociations
du GATT (Accord de Marrakech faisant parti de l’acte final de l’Uruguay-round). Le GATT
n’était pas une Institution internationale mais plutôt un club, l’OMC est une institution
internationale qui poursuit les mêmes objectifs que le GATT mais avec des moyens plus
importants en particulier un système de sanctions pour les États qui commettent des
infractions relativement à leurs engagements.
32
PAVEAU.J, DUPHIL.F, BARELIER.A, DUBOIN.J, GERVAIS.F, KUHN.G, LEMAIR.J-P, LEVY.C,
PAVEAU.M, « Pratique de commerce international », Foucher, Malakoff, Paris, 2013, P19-20.
20
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
trentaine de pays : toute l'Europe occidentale et l'Amérique du nord, plus le Japon, l'Australie,
la Nouvelle-Zélande, la Corée et, depuis 1995 et 1996, certains pays d'Europe centrale
(République tchèque, Hongrie, Pologne) et, depuis 2010 le Chili, la Slovénie, Israël, et
l'Estonie. L'OCDE est le principal rassembleur de statistiques sur les pays développés.
Par ailleurs, l’une des tâches principales de la CCI est de faciliter les échanges
commerciaux internationaux et contribuer ainsi au développement du commerce international
Par ce fait, la CCI organise des conférences, des séminaires de formation et de nombreuses
réunions spécialisées.
En outre, elle publie des règles relatives aux transactions et aux paiements, sous forme
de brochures, dont celles relatives aux :
• Crédits documentaires ;
• Encaissements documentaires ;
33
http://www.iccwbo.org/about-icc.
34
PAVEAU.J, DUPHIL.F, BARELIER.A, DUBOIN.J, GERVAIS.F, KUHN.G, LEMAIR.J-P, LEVY.C,
PAVEAU.M, op-cite, P20.
21
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Crée en même temps que le FMI, elle regroupe cinq institutions : la Banque
Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), Association Internationale
pour le Développement (AID), la Société Financière Internationale (SFI), l’Agence
Multilatérale de Garantie des Investissements (AMGI), le Centre International pour le
Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI).
35
Benderra.O, (1986 – 1998), Économie algérienne : Les réseaux aux commandes de l’État, Extrait de
La Méditerranée des réseaux, Marchands, entrepreneurs et migrants entre l'Europe et le Maghreb, sous
La Direction de Jocelyne Cesari, Maisonneuve et Larose, octobre 2002, Alegria -watan, (lu le 31 juillet
2012).
22
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
La baisse du prix des hydrocarbures de 1985 à 1987, avait des conséquences sur le
plan social et économique du pays. La crise politique de 1988, les résultats des élections de
1991 et leurs annulations plongèrent le pays dans une période très difficile d’insécurité et de
désordre économique, l’obtention d’une aide financière du FMI et les mesures qui lui sont
associées ont renforcé l’urgence des réformes.
A partir 1988 l’Algérie tenté de libéraliser son commerce extérieur en effet, la loi de
finance N° 88-2986 relative à l’abolition du monopole de l’Etat sur le commerce extérieur
n’est qu’une partie de l’ensemble des autres textes législatifs visant à accommoder l’économie
nationale aux conditions de l’économie de marché. Cette loi apporte trois modifications
principales au système de fonctionnement du commerce extérieur : la suppression des
procédures du contrôle préalable a la conclusion des contrats par les entreprises publiques, Le
budget de devise et La suppression du caractère obligatoire du recours aux monopoles.
d) La dette extérieure :
➢ Naissance et évolution de la dette (avant 1986)
Afin de répondre aux besoins des différents investissements engagés dans la politique
d’industrialisation, l’Etat a augmenté sensiblement son recours à la mobilisation de crédits
36
Rapport du conseil national économique et social (CNES) sur : « la dette des pays du sud de la méditerranée :
obstacle au partenariat euro-méditerranéen, dossier du colloque international, Annaba, 4-5-6 décembre, 1999,
P27.
37
Rapport du conseil national économique, op.cit., p27.
23
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
extérieurs. Le stock de la dette avait atteint en 1976 les 9,5 milliards de dollar US et 18,5
milliards de dollar US en 197938.
Bénéficiant d’une amélioration importante des termes de l’échange (en 1974 puis en
1979), l’Algérie peut pour autant supporter la charge de la dette, d’autant plus qu’une part très
importante (80%) provient des créanciers privés40.
En 1986, la forte chute du prix du brut se traduit pour le pays par une baisse de ses
recettes extérieures de plus de 5,6 milliards de dollars US. La monnaie américaine avait perdu
depuis le début de 1985 près de la moitié de son pouvoir d’achat42.
38
Le rapport du conseil national économique et social, op.cit., boudjenah Yasmine, op.cit., p34.
39
De VILLIERS Gauthier, « l’Etat démiurge : le cas algérien », l’Harmattan. Paris, 1987.
40
BOELLY Rolande, « l’abandon de la dette, un préalable », El Watan, 21 janvier 1999.
41
Rapport du conseil national économique, op.cit.
42
Rapport du conseil national économique et social, op.cit., p29.
43
Idem.
24
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
En effet, les crédits à court terme mobilisés en 1986 sont remboursables dès 1988 ;
ceux mobilisés en 1987 le sont dès 1989. Le pays accumule alors des dettes : le stock de dette
extérieure augmente de plus de 10 milliards de dollars US entre 1985et 1989 ; il passe de 18,4
à 28,6 milliards de dollars US, et le service de la dette augmente encore plus vite que son
stock. La trappe de la dette se referme alors sur le pays. En définitive, le pays a chèrement
payé sa volonté de continuer à faire figure de bon payeur :
A partir l’année 1986 la situation économique du pays s’est dégradée sur plusieurs
plans. Ces facteurs concéder comme des raisons qui incité l'Algérie à recourir au Fonds
monétaire international (FMI) pour demander des facilités financières. Cette démarche se
solde par la signature avec le FMI deux accords de Stand-by (de confirmation) en 1989 et
1991
Le premier accord stand-by est conclu avec le FMI, fin mai 1989. En vertu de ce
premier accord, le FMI impose une conditionnalité concerne la politique monétaire (appelée à
être plus rigoureuse), la suppression du déficit budgétaire, la poursuite de la dépréciation du
cours du dinar et l'adoption d'une loi imposant la flexibilité des prix. Cette conditionnalité ne
44
Rapport du conseil national économique et social, op.cit., p29.
25
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
paraît pas gênante politiquement, dès lors qu'elle n'affecte pas encore le cadre institutionnel
dans lequel sont prises et exécutées les décisions économiques. L'Algérie s'y soumet donc
aisément : la masse monétaire ne s'accroît plus que de 7% en un an, le déficit budgétaire est
éliminé, le taux
De change du dinar continue à se dégrader tandis qu'une loi est votée, en juillet 1989 45,
assouplissant le régime des prix46.
Les négociations avec FMI aboutissement le 3 juin 1991 à libérer un crédit stand-by
dont le montant s’élève à 300 millions de DTS, soit environ 400 millions dollars, libérale en
plusieurs tranches.
Dans l’accord avec UE que l’Algérie a signé en 2001, l’aspect commercial est
dominant, l’objectif essentiel étant d’établir une zone de libre-échange, les autres volets de
coopération passent au second plan. Cet aspect est d’autant plus important que les échanges
45
La loi de finance N° 89-12 du 5/7/1989 relative aux prix, JORA N° 29 du 19 juillet 1989.
46
BENNISAD Hocine : « Le plan d’ajustement structurel », OPU, Alger, 1997, p.109.
47
BENNISAD Hocine : « l’ajustement structurel, l’expérience du Maghreb », OPU, Alger, 1999, p.59.
26
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
entre les deux parties sont asymétriques. L’Algérie représente un petit partenaire pour l’UE
mais l’UE est le premier partenaire de l’Algérie.
• Fournir un cadre approprie au dialogue politique entre les parties, afin de permettre le
renforcement de leurs relations et de leurs coopérations dans tous les domaines
qu’elles estimeront pertinente ;
• Développer les échanges, assurer l’essor de relations économiques et sociales
équilibrées entre les parties et fixer les conditions de la libéralisation progressive des
échanges de biens et de capitaux ;
• Favoriser les échanges humains, notamment dans le cadre des procédures
administratives ;
• Promouvoir la coopération dans les domaines économiques, social, culturel et
financier
• Encourager l’intégration maghrébine, en favorisant les échanges et la coopération au
sein de l’ensemble maghrébin et entre celui-ci et la communauté européenne et ses
états membres.
Ici, on va traiter les différents effets de ces accords sur l’économie algériennes
d’une manière générale en appuyant sur : le consommateur, les entreprises, l’emploi,
l’industrie, et enfin les recettes budgétaires.
48
MAKLOUF-F, « Les politiques commerciales de l’Algérie et son intégration en Europe », Mémoire du master
En économie des affaires Européennes et internationale, Université de Paul 2006, P125.
27
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
• Effet sur les entreprises : les effets de la libéralisation du commerce extérieur pour
les entreprises sont en principe positifs, puisque la baisse des droits de douane va faire
baisser les coûts des entreprises.
• Effet sur l’industrie : si l’économie nationale avait une bonne réactivité, l’accord
d’association aurait dû apporter les résultats suivants : réduction des coûts de
production et amélioration de la compétitivité des entreprises pour pouvoir affronter la
concurrence étrangère, et la réallocation des facteurs de production des secteurs les
moins rentables vers les plus rentables.
• Effet sur les recettes budgétaires : la mise en œuvre de l’accord d’association à
partir de 2005, et la baisse des tarifs douaniers, les ressources de l’État ont connus une
forte baisse et des pertes exprimées en % du PIB, ces pertes ont été de 0,2 en 2005
pour atteindre 1,0 en 201449.
c) L'accord d’adhésion de l'Algérie à l'OMC
En raison de la crise économique qu’a connue le pays pendant la fin des années
80 et début des années 90, la procédure d’adhésion de l’Algérie à l’OMC n’a pas connu une
progression significative malgré que l’accord été signé en 1987 avec la GATT. Le groupe de
travail s’est réuni pour la première fois en 1998 et l’Algérie est considérée comme un pays
ouvert commercialement.
49
BRAHMI.S, la libéralisation du commerce extérieur et impératif de l’OMC avec références au cas de
l’Algérie,
Mémoire de magistère, université ORAN.P96
50
CASTEL. O : les politiques volontaires de l’Etat mexicain, dans l’ajustement structurel et après ? p59-60, in
BENISSAD Hocine, « Algérie : de la planification socialiste à l’économie de marché », op.cit., p217.
28
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Les membres de l'OMC veulent tous bénéficier des avantages accordés par l'Algérie à
l'Union européenne (UE) dans le cadre de l'Accord d'association. Avec des droits de douane
nuls, tels qu'accordés aux Européens.51
C'est un accord qui consiste à l'exonération de 2000 produit des droits de douane sur
une période allant de cinq ans à dix ans.
51
Khalifa Litamine , Adhésion à l’OMC : L’Algérie n’est pas pressée, ALGRIE ECO. Le : 05/02/ 2018
52
Dr Abderrahmane Mebtoul, analyste et expert international, L’adhésion de l’Algérie à l’OMC est irréversible,
le journal « La Matinale d'Algérie », L’adhésion de l’Algérie à l’OMC est irréversible, publie le 09/05/2015.
53
Déclaration du ministre du commerce Algérien au journal, la nouvelle république. 22 décembre 2008.
29
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
L’accord de l’Algérie avec la GZALE est entré en vigueur au début de l’année 2005,
C’est une alliance économique entre pays arabes pour une complémentarité
économique et des échanges commerciaux.
La GZALE prévoit une suppression totale des droits de douanes entre les pays
signataires de l'accord.
En termes de clients, le marché de l’Algérie au sein de GZALE est à 74% dominé par
la Tunisie, le Maroc, la Syrie, le Soudan et la Lybie ; Les importations algériennes depuis ces
zones ont presque doublé en 2013 atteignant 3.4 milliards de dollars contre 2.3 milliards de
dollars en 2012.
Durant l'année 2013, le volume des échanges entre l'Algérie et les pays de la Gzale
s'est établi à 7,05 milliards de dollars contre 5,3 milliards de dollars en 2012. Les exportations
algériennes vers cette zone ont augmenté de seulement 19% au moment où les importations se
sont accrues de 49% sur un an, souligne une étude d'ALGEX sur l'impact de l'accord de libre
échange sur le commerce de l'Algérie avec cette zone54.
A côté des importateurs et des exportateurs qui sont chargés des opérations
d’importation et d’exportation, existent d’autres intervenants ; des organes qui s’occupent de
réglementer ce commerce.
54
www.algex.dz
30
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
a) Le ministère du commerce
55
Art 6 de Décret exécutif no 04-174 du 12 juin 2004 portant création, organisation et fonctionnement de
L’agence nationale de promotion du commerce extérieur.
56
Art 05 de décret exécutif no 96/94 du 03/03/1996 instituant la chambre algérienne de commerce et d’industrie.
32
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
La CAGEX est une entreprises publique économique par action, dans les actionnaires
sont les compagnies d’assurances (SAA, CAAR, CAAT, CNMA et CCR).
Ces risques peuvent être des risques d’interruption de marché, de fabrication, de non
recouvrement du matériel et produits exposés et ce à travers l’assurance crédits exportations,
l’assurance-crédit domestique, la coassurance et la réassurance.
Enfin, la CAGEX dispose de toutes les informations sur tous les assurés (natures des
fabrications, financement, commercialisation, chiffre d’affaires, personnel, expériences dans
les exportations…). Cet ensemble d’informations lui permis de déterminer pour chaque assuré
le taux de prime à appliquer sur les opérations à couvrir.
57
ABDELLAH- BEN HAMOUN, « Cadre juridique du commerce extérieur de l’Algérie », Revue IDRA,
volume 9 no 2 1999
33
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Ce programme qui s’étale de 1994 à 1998, vise à restaurer les équilibres macro et
microéconomiques en apportant les corrections nécessaires aux différentes distorsions qui
caractérisent l’économie algérienne. « Le Programme d’Ajustement Structurel (P.A.S) qui en
a découlé imposait plusieurs objectifs, visant tous à assurer les grands équilibres
macroéconomiques et à préparer les conditions d’une relance de la croissance économique58».
La mise en œuvre d’une politique douanière par l’Etat est considérée comme une
action directe sur les qualités de produits à importer, les prix de vente des biens importés
augmentent par l’application d’un droit de douane.
Les droits de douanes sont théoriquement, le seul moyen de protection admis par les
règles du GATT/OMC. Ces règles permettent de montrer clairement l’étendue de la protection
et de permettre la concurrence.
58
Bouyakoob, A, (2006), « L’économie algérienne et le programme d’ajustement structurel », p.78,
www.revueplurielles.org.
59
Ce tableau a été réalisé à partir d’une compilation de l’ouvrage de Nashashibi : Algérie ; stabilisation et
transition à l’économie de marché. FMI, Washington.
34
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Aux termes de l’article 03 du code des douanes Algérien, l’administration des douanes
a notamment pour mission :
60
Mme Mina Masayuki, avec son équipe, CADRE DE POLITIQUE COMMERCIALE : ALGERIE-Politiques
Commerciales et Diversification, Copyright Nations Unies 2017.P37 ;38.
35
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
pour gérer des contingents, sont accordées par le ministère du commerce sur proposition d’un
comité interministériel permanent61.
De ce fait, il a considéré que le pays devrait soit diversifier ses exportations, soit
limiter, dans une première étape, ses importations.
L'évaluation qui peut être faite sur ce dispositif à la fin de l'année 2017 est que tout en
essayant, au niveau du ministère du Commerce, de mettre en place le système le plus
transparent possible, "il a été très critiqué parce que cela a parfois entraîné des pénuries et a
créé certainement des hausses de prix",
Selon ses pronostics, l'année 2017 devrait clôturer avec un déficit commercial de 10
milliards de dollars et, probablement, avec un déficit de la balance des paiements de l'ordre de
15 milliards de dollars.
61
NB : Le Comité est chargé de l'examen des demandes de licences d'importation ou d'exportation par référence
aux besoins exprimes et aux statistiques résultant de l'exploitation des données obtenues et/ou formulées par les
départements ministériels ainsi que par les représentants des associations professionnelles et patronales agréées.
Ce décret est entre dans sa phase d’application à partir du 14 janvier 2016, concerne pour l’instant 3 produits :
les véhicules de transport des personnes et des marchandises 53Les licences d’importation non automatiques
couvriront 63 contingents tarifaires de produits agricoles et agroalimentaires originaires de l’UE. Elles seront
délivrées par le ministère du commerce sur proposition d’un comité interministérielle permanente.
62
Mohamed Benmerradi, Commerce extérieur : le taux d'ouverture de l'économie algérienne supérieur60%.
ALGERIE PRESSE SERVICE. Publie dans : http://www.aps.dz/economie/67535-commerce-exterieur/conselté
le 02/05/2018 à 18 :50.
36
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Il s’agit essentiellement des fruits secs, des fromages (produits finis), des fruits frais (à
l’exception des bananes), des légumes frais (sauf l’ail), des viandes (à l’exception de certaines
catégories telles les viandes bovines), du thon, des dérivés du maïs, des préparations de
viande, des chewing-gum, des bonbons et chocolats, des pâtes alimentaires, des viennoiseries,
des dérivés de céréales, des conserves de légumes, des tomates préparées ou conservées, des
confitures, des gelées, des fruits conservés, des préparations alimentaires, des préparations
pour soupes et potages, des eaux minérales, des papiers, du ciment, des détergents, des
produits plastiques finis et semi-finis, des produits hygiéniques, du marbre et du granite, du
papier hygiénique, des tapis, de la céramique finie, des glaces et verres, des moissonneuses-
batteuses, des articles de robinetterie, des fils de câbles, des meubles, des lustres, des articles
électroménagers et des téléphones mobiles.
63
http://www.aps.dz/economie/67309-commerce-exterieur-suspension-d-importation-de-900-produits-des-
2018.consulté le 18/05/2018, en 17 :14.
64
http://www.aps.dz/economie.
37
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Ainsi, La Algérie diminue les directes étrangers (IDE), et attirer les investissements
notamment ceux qui sont susceptibles d'aboutir à l'exportation.
65
ASSALA.KH : « PME en Algérie : de la création à la mondialisation ». 8eme Congrès international
Francophone en entrepreneuriat et PME, 2006, P.3.
66
CHETTAB.N, « Etat, entreprise et marché mondial : retrait fictif de la puissance nationale et intensification de
la mondialisation », Cahiers du CREAD n°58, 4ème trimestre 2001, pages 1-7, p. 6.
38
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Depuis l’année 1963 à nos jours, les réalisations des opérations d’importations et
d’exportations ont connu une évolution sur quatre grandes périodes :
Cette période s’étale sur onze années où les opérations du commerce extérieur de
l’Algérie (Importations et Exportations) millions USD ont enregistré une évolution annuelle
relativement lente accusant parfois des baisses insignifiantes.
Année 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973
Importations 586 704 672 640 680 816 1010 1259 1228 1491 2241
Exportation 732 728 642 623 725 831 935 1010 857 1304 1889
39
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
2500
2000
1500
Importations
1000 Exportation
-1000
Source : construire par nous même à partir des données du tableau N°01.
- La chute des importations et des exportations dans les deux premières années de
l’indépendance (1963-1964), cette chute est due au départ des échanges et donc à la
baisse de leur consommation, cette dégradation à durer jusqu’en 1966 ;
- À partir de 1967, et plus exactement de 1968, un accroissement des importations est
clairement visible. Il est dû à l’accroissement des investissements publics dans le
secteur industriel et des entreprises privées
- Les exportations de leur côté, suivi une évolution analogue, leur dépression au début
de l’indépendance est due à deux facteurs essentiels, d’une part la baisse des produits
agricoles et d’autres part la mise en place d’un code tarifaire ;
- La balance commercial a diminué dans les deux premiers années(1963 et 1964) après
l'indépendance, et à partir de 1965 et 1966 enregistre des déficits chaque fin de
l'année ,et une balance excédentaire en 1967 et 1968 avec une valeur faible ce qui
s'explique par une augmentation des exportations, aussi des déficits dans les quatre
années suivante et une grave dégradation de la balance commercial, à cause de
l'augmentation des importations qui dégage une grande différence entre les
importations et exportations.
- Le taux de couverture enregistre des pourcentages qui diminuent à partir de l'année
1963, qui varie entre 120 % et 70 %.
40
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Année 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984
Importatio 4024 5993 5318 7102 8675 8410 1055 11259 10743 10415 10292
n 2
Exportatio 4259 4292 4977 5805 6117 9873 1561 13283 11481 11183 11869
n 3
Balance 235 -1702 -341 -1297 -558 1463 5061 2024 738 768 1577
commerci
al
Année 19 85 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994
Importation 9840 9213 7056 7323 9208 9684 7684 8406 9365 9365
Exportation 10145 7820 8233 8104 8968 11304 12101 10837 8340 8340
Balance 305 -1393 1177 781 -240 1620 4420 2431 -1025 -1025
commercial
Taux de 103 85 117 111 97 117 158 129 89 89
couverture %
Source : ministère des finances direction générale des douanes, la réalisation des échanges
extérieurs de l’Algérie période : 1974-1994
Durant cette période où le niveau du volume des échanges est nettement plus
important que la première période, a vu une évolution en hausse entre (1974_1981), suivi
d’une baisse annuelle entre (1982_1989) et une reprise à la hausse à partir de 1992
41
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
18000
16000
14000
12000
10000 Importation
8000 Exportation
6000 Balance commercial
4000 Taux de couverture
2000
0
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
-2000
-4000
Source : construire par nous même à partir des données du tableau N°02.
Les importations ont enregistré un taux de croissance moyenne, les exportations, quant
à elles, ont progressé en moyenne. Aussi le montant total des importations et des exportations,
ainsi que de la balance commerciale, a connu des troubles entre 1985 et 1989. Ces troubles
dues au contre choc pétrolier67 qui a touché de près la structure de l’économie algérienne et
ses conséquences ne se voient pas seulement sur les exportations, à la baisse, mais aussi sur
l’ensemble de l’économie algérienne, suivi de la balance commerciale déficitaire de 2431
millions USD en 1992 à 1025 millions USD en 1993 et 1994 suive des diminution de taux de
couverture.
67
Les cours de pétrole sont passés de 27 USD en 1985 à 11 USD en 1986.
42
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Cette période a été marquée par une forte augmentation des opérations d’importations
et d’exportations particulièrement à partir de l’année 2004.Cette évolution s’explique en
partie par la libéralisation effective du commerce extérieur à partir de l’année 1995 et par la
mise en œuvre des programmes de relance économique et de soutien à la relance économique
engagés à partir de l’année 2004.
Source : www.douane.gov.dz
90000
80000
70000
60000
50000 Importation
40000 Exportation
30000
Balance commercial
20000
10000
0
1999
1995
1996
1997
1998
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
-10000
Source : construire par nous même à partir des données du tableau N°03.
43
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Les deux tableaux montrent l’évolution chiffrée des importations et des exportations
de l’Algérie, ainsi que de sa balance commerciale, durant la période allant de 1995 à 2010.
Les importations ont enregistré une croissance moyenne, sur la période 1995 à 2001,
et à partir de l'année 2002 commence à augmenter jusque à l'année 2009 à diminue, la balance
commerciale a enregistré des soldes positifs sauf l’année 1995, où elle a été déficitaire ; ce
déficit peut être expliqué par les faits des fluctuations qui ont marqué les marchés pétroliers.
Ainsi, l’année 1998 est marquée par une régression des prix des hydrocarbures, un excédent
de 810 million de dollar ; cette situation ne durera pas, en 1999, les cours reprennent à
nouveau leur hausse dégage un excédent de 3358 million de dollars US à 39819 million de
dollars US en 2008, la balance commerciale devient et demeure excédentaire la fin de la
période ;
Les exportations sont toujours troubles des marchés internationaux du pétrole et de gaz
naturel, mais aussi des cours des hydrocarbures ; les exportations suivent l’évolution des
cours des hydrocarbures d’une manière quasi-parfaite.
44
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
60 000
40 000
Importation
20 000 Exportation
Balance commercial
0 Taux de couverture%
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017*
-20 000
-40 000
- Pour la période de l’année 2011 à 2014 font ressortir d’un excédent de la balance
commerciale de 26242 millions de dollars US en 2011, qui diminution à 4306 en
2014. Cette tendance s’explique simultanément par une hausse des importations et une
baisse des exportations enregistrées durant cette la période ;
- Par ailleurs, en termes de couverture des importations par les exportations, les résultats
dégagent un taux de 156% en 2011 qui va diminue jusque à 107% en 2014 ;
- Pour la période de l’année 2015 2017, il y a un déficit de la balance commerciale qui
varie entre -17844 et -9506 millions de dollars US, durant l’année 2014. Cette
tendance s’explique simultanément par la hausse des importations et des exportations
enregistrées durant cette période ;
En termes de couverture des importations par les exportations, les résultats dégagent
un taux de 73% en 2015 contre 107% enregistré en 2014.et aussi pour l'année 2016 et 2017.
45
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Exportation 2017(%)
Hydrocarbure
Autres Produits et marchandises
Les hydrocarbures représentant près de 95,5% du montant total des exportations, c’est
donc essentiellement la remontée du prix du baril de pétrole qui est l’origine de cette embellie
(le prix du baril de Sahara Bled est passé de 44,3 USD/bbl en moyenne pour 2016 à 54,1
USD/bbl en 2017). Les exportations hors hydrocarbures ont également resté néanmoins
marginales et ne représentent que 5,5% des exportations algériennes.
46
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
12000
10000
8000
0
Importation Exportation Balance Taux de
-2000 commercial couverture %
-4000
Malgré les efforts qui mené par l'Etat Algérienne pour limiter les importations par
produit et quantités des produits importés, et l'amélioration du secteur de l'exportation pour le
début de l'année 2018 par rapport à l'année 2017, la balance commerciale est déficitaire et
enregistre une insuffisance de convecteur ses importations. Car les exportations de l'Algérie
sont en grand pourcentage des produits hydrocarbures, et les prix des hydrocarbures sont
bissaient sur le marché international.
A travers les relations de l’Algérie avec l’extérieur, elle dispose de plus en plus de
nouveaux partenaires avec eux elle développe ses importations et diversifié ses exportations.
47
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Montant des exportations Evolution Part dans le total des Evolution de la part
en (MUSD) 2017/2016 exportations 2017/2016
(%) algériennes 2017
Italie 5 548 6,4% 16,0% - 1,4 pt
France 4 492 31,0% 12,9% +1,5 pt
Espagne 4 142 6,6% 11,9% - 1,0 pt
Etats-Unis 3 394 -12,3% 9,8% - 2,1 pts
Brésil 2 082 28,7% 6,0% +0,6 pt
Turquie 1 960 45,6% 5,6% +1,1 pt
Pays-Bas 1 849 25,5% 5,3% +0,4 pt
Royaume 1 611 51,6% 4,6% +1,1 pt
Uni
Portugal 917 7,9% 2,6% 2,6%
Belgique 892 -9,7% 2,6% -0,7 pts
Source : douanes algériennes
Les pays de l’Union du Maghreb Arabe et les autres pays africains restent marginaux,
représentant respectivement 3,7% (1,3 Md USD) et 0,3% (102 MUSD) des exportations
algériennes.
La France passe au rang de deuxième client cette année (4ème en 2016) grâce à une
augmentation de 31% de ses importations en provenance d’Algérie (à 4,3 Mds USD). L’Italie
demeure le 1er client de l’Algérie avec 5,5 Mds USD d’importation en provenance d’Algérie
(+6%) et l’Espagne 3ème avec 4,1 Mds USD (+7%). Les Etats-Unis, quatrième client de
l’Algérie voient leurs importations en provenance de l’Algérie diminuer de 12,3%(relance
production nationale).
48
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
49
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
50
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
51
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
52
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Tableau N°11 : Les principaux fournisseurs de l'Algérie au 1er trimestre 2018 Milliard
dollars
Les principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est encore venue en tête avec 1,74
mds USD (15,53% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 1,12 mds
USD (10,03%), de l'Italie avec 944 millions USD (8,42%), de l'Espagne avec 870 millions
USD (7,76%) et de l'Allemagne avec 750 millions USD (6,7%).
53
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Conclusion
Le commerce international évalué ces dernières années. Les échanges entre les pays
sont devenus de plus en plus important.
L’Algérie qui est un pays mono exportateur de produit pétrolier n’a pas encore la place
qu’il mérite dans le concert des nations. L’Algérie un pays qui a importé pour 60 millions de
dollars de produit en 2016. Cependant en 2018, les importations sont diminuées pour attendre
50 millions de dollars en raison de crise économique que traverse l’Algérie à cause de la
baisse du prix de baril de pétrole qui reste la principale source de revenu de l’Algérie.
54
Chapitre ii : la gestion
commerciale et la
procédure
d’importation
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Introduction
L'exportateur hésite à entreprendre la fabrication d'un produit s'il n'est pas sûr de se
faire payer. L'importateur, de son côté, hésite de verser des fonds à son vendeur, avant d'être
sûr que l'expédition est bien conforme aux clauses du contrat.
Lors des négociations commerciales, les modalités financières du contrat prennent une
importance primordiale. Elles concernent, entre autres, la monnaie de la facturation, les délais
de règlement, le mode de paiement (la forme matérielle sous laquelle le paiement sera effec-
tué), les techniques de paiement ou procédures de recouvrement dont certaines sont spéci-
fiques au commerce international, telles que les remises documentaires et les crédits docu-
mentaires.
55
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
1-1-1-Les espèces
Les espèces sont le plus simple et le plus sûr instrument de paiement. Elles mettent
obligatoirement en présence l'acheteur et le vendeur lors du règlement, ce qui en limite les
possibilités d'utilisation. Le paiement sous forme d'espèces n'est utilisé que pour de petits
montants. Il est par ailleurs réglementé en raison des possibilités d'évasion fiscale qu'il auto-
rise. La discrétion est le principal intérêt de cette modalité de paiement mais les risques et les
inconvénients de cet instrument sont trop importants pour qu'il puisse être utilisé de manière
significative dans les paiements internationaux. L'emploi des espèces est pour l'essentiel res-
treint aux dépenses des touristes à l'étranger.
Immédiatement, sans attendre que sa banque soit effectivement payée par la banque du
tiré, le bénéficiaire a la possibilité de solliciter SBF (sauf bonne fin). Le montant crédité sera
égal au
Cet instrument de paiement apparu aux États-Unis s'est beaucoup développé, car il
évite le transport de liquidités. La sécurité est très grande pour le détenteur de la carte et le
56
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
1-2-Le chèque
Le chèque est un ordre écrit inconditionnel de paiement à vue, en faveur d’un bénéfi-
ciaire. Ce moyen de paiement peut être utilisé tant à l’importation qu’à l’exportation, libellé
en monnaie nationale ou en devises étrangères2.
- Facilité d’utilisé
- Action.
- Le chèque est une pièce juridique qui peut éventuellement faciliter le recours contre
l’importateur.
- L’acheteur est susceptible d’effectuer une opposition sur le chèque qu’il a précédem-
ment émis, pour différentes raisons.
1
Yves SIMON et Delphine LAUTIER, Finance Internationale, 9e édition, Economico, paris, 2003, p.70.
2
G. LEGRAND et H. MARTINI, « management des opérations de commerce international importer-
Exporter », DUNOD, 8e, 2007, paris, p.141.
57
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Un des moyens d’éviter le risque d’impayé, consiste à exiger un chèque banque (Bank
draft). Afin d’être crédité nominal du chèque diminué des agios.
b. Le télex : il est plus rapide que le courrier, il offre également d’avantage de sécurité
mais le support papier reste l’instrument de virement, ce qui laisse subsister un risque
d’erreur.
a. Les avantages
- La sécurité : grâce à des procédures de contrôle très sophistiquées : cryptage des mes-
sages, accès au système par l’émetteur grâce à une clé codée et normalisation des mes-
sages évitant les risques d’erreurs et d’incompréhension.
3
G. LEGRAND et H. MARTINI, op.cit., p.142
4
LASARY, Commerce international, 2005, p.191.
58
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
- La facilité d’utilisation : fonctionnement 24 heures sur 24, 365 jours par an.
b. Les inconvénients
Les effets de commerces sont des documents émis par un créancier donnant ordre à un
débiteur, par écrit et via une tierce personne, de payer une dette à un bénéficiaire à échéance.
On compte parmi les effets de commerce la lettre de change et le billet à ordre, entre autres.
Les effets de commerce sont des moyens de paiement utiles aux entreprises dans le cadre de
relations commerciales avec des délais de paiement. Cela permet de sécuriser et formaliser les
conditions de paiement5.
Il s’agit d’un écrit par lequel l’exportateur (le tireur) donne l’ordre à son client étran-
ger (le tiré) de payer un certain montant (le nominal) à vue ou à échéance.
- Il matérialise une créance qui peut, dans certains cas, être mobilisée (escomptée) au-
près d’une banque.
5
http://www.l-expert-comptable.com.
6
G. LEGRAND et H MARTINI, Op cit, p.143
59
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
- Elle est soumise à l’initiative de l’acheteur (le tiré) et son recouvrement peut être long,
en raison de sa transmission postale et de l’intervention de plusieurs établissements fi-
nanciers.
Cependant, ce mode de paiement n’est pas très répandu. Il est possible d’écarter le
risque d’impayé en exigeant de son client l’aval bancaire sur la lettre de change du banquier
du tiré. Une traite avalisée apporte une forte sécurité de paiement mais ne supprime pas le
risque de non-transfert (sur les pays à risque).
Le billet à ordre est un titre par lequel une personne s’engage à payer à l’ordre d’une
autre personne, dite bénéficiaire, une certaine somme d’argent à une date déterminée. Le billet
à ordre a une structure beaucoup plus simple que la lettre de change, puisqu’il met en cause
uniquement deux personnes, le souscripteur de l’effet et le bénéficiaire7.
7
Stéphane PIEDELIEVRE, instruments de crédit et de paiement, 6ème édition, Dalloz, 2010, France, P.177.
60
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
La seule question qui se pose est de savoir à quelle date, il faut expédier le chèque, ou
donner à la banque l'ordre de virement.
Ils peuvent être réalisés à l'aide de n'importe quel instrument de règlement. Mais c'est
souvent la lettre de change qui est utilisée par les opérateurs économiques.
Lorsque l'acheteur reçoit la lettre de change, les points à observer sont les suivants :
- Vérifier les mentions portées sur la lettre de change (montant, échéance, etc.) en cas de
problème contacter immédiatement le fournisseur.
- Accepter et domicilier la lettre de change (le faire avalisée si c'est nécessaire), et l'ex-
pédier au fournisseur.
61
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
médiaires8.
La technique de paiement est la procédure par laquelle le paiement est effectué, parmi
les techniques de paiements utilisés dans les transactions internationales on retrouve le paie-
ment par avance et l’encaissement simple qui sont très peu utilisées. Par contre on retrouve les
techniques de paiement dites documentaires : la remise documentaire, le crédit documentaire
et la lettre de crédit qui sont utilisés fréquemment.
Cette technique peut être utilisée avec un partenaire inconnu, dans certains pays à
risques. Le paiement anticipé élimine tout risque de non-paiement pour l’exportateur et traduit
une forte méfiance chez l’acheteur, il est peu commercial.
2-2-L’encaissement simple
Le règlement de la facture est effectué par l’acheteur qui utilise pour cela un des divers
instruments de paiements. Au contraire du paiement anticipé, cette technique de paiement est
utilisée entre des partenaires qui se connaissent. Le risque dans cette technique réside dans la
sécurité de l’instrument utilisé10.
La remise documentaire (ou encaissement documentaire) est une opération par la-
quelle un exportateur mandate sa banque de recueillir, selon ses indications, une somme due
ou l'acceptation d'un effet de commerce par un acheteur contre remise de documents. Il s'agit
de documents commerciaux (factures, documents de transport, titres de propriété, ...) accom-
pagnés ou non de documents financiers (lettres de change, billets à ordre, chèques ou autres
8
G. LEGRAND et H. MARTINI, op.cit., P.114.
9
Corrine PASCO, « Commerce international », DUNOD, 6ème, Paris, 2006. P115.
10
IDEM, P.115.
62
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Les documents à remettre sont de nature différente. Les documents de transport (le
connaissement, la lettre de voiture, la lettre de transport aérien et le document de transport
combiné). Le document de transport fait preuve d'un contrat de transport, constitue un reçu de
marchandises et représente le droit sur les marchandises. D’autres documents sont à trans-
mettre à l’importateur, parmi eux la facture commerciale et dans certaines circonstances, un
certificat d'origine (apportant la preuve de l'origine des marchandises), un certificat d'assu-
rance ou un certificat d'inspection (présentant les résultats d'un examen qualitatif et analytique
effectué par un organisme indépendant ou une société spécialisée) peuvent être exigés.
11
www.eur-export.com.
12
C. PASCO, op-cit, P.116.
63
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
(01)
IMPORTATEUR EXPORTATEUR
(02)
(04)
Banque présentatrice Banque remettante de
de l’importateur l’exportateur
(06)
Etape (03) : L’exportateur remet à sa banque (la banque remettante) les documents
demandés par l’importateur
Etape (05) : La présentatrice délivre les documents à l’importateur dans le respect des
instructions qu’elle a reçues (contre paiement au comptant ou acceptation des effets) ;
Etape (06) : la banque présentatrice paie la banque remettante ou lui remet les effets
acceptés par l’importateur. Dans le cas échéant, elle lui retourne les documents si
64
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
l’importateur refuse de payer ou de les accepter dans un délai n’excèdent pas huit jours à par-
tir de la datte de leurs réceptions ;
Etape (07) : Enfin, la banque remettante paie l’exportateur ou lui remet les effets ac-
ceptés. Sinon, elle lui retourne les documents si l’importateur les refuse ou refuse de payer.
Le crédit documentaire est l'opération par laquelle une banque (la banque émettrice)
s'engage d'ordre et pour compte de son client importateur (le donneur d'ordre) à régler à un
tiers exportateur (le bénéficiaire) dans un délai déterminé, via une banque intermédiaire (la
banque nidificatrice) un montant déterminé contre la remise de documents strictement con-
formes justifiant la valeur et l'expédition des marchandises13.
Le crédit révocable peut être amendé ou annulé à tout moment sans que le vendeur soit
notifié ou avisé des modifications apportées aux conditions initialement prévues. Cette moda-
lité est peu pratiquée. Elle est surtout utilisée dans les relations commerciales entre les socié-
tés-mères et leurs filiales.
Le crédit irrévocable ne peut être amendé ou annulé qu'avec l'accord de toutes les par-
ties intéressées y compris le bénéficiaire.
Le crédit irrévocable et confirmé est un crédit irrévocable qui bénéficie d’un double
engagement bancaire, celui de la banque émettrice et celui fournie par la banque confirma-
trice. Cette dernière est souvent localisée dans le pays de l'exportateur, mais il peut s'agir
13
http://www.credit-documentaire.com.
65
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
d'une banque internationale implantée dans un pays tiers. L'exportateur exige cette garantie
supplémentaire lorsqu'il ne connaît pas la banque émettrice ou lorsqu'il veut écarter le risque
politique attaché à l'engagement de cette banque. Le crédit irrévocable et confirmé est la
forme la plus complète du crédit documentaire.
Le paiement lors de la remise des documents peut se faire selon plusieurs modalités :
- Par paiement différé : au vue des documents la banque paiera au terme du délai fixé
dans le crédit ;
- Par négociation : la banque escompte une traite tirée sur elle-même contre les docu-
ments14
- Procédure complexe.
- Formalisme rigoureux.
14
C. PASCO, op-cit, P.117.
66
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
- Coût élevé.
(01)
IMPORTATEUR EXPORTATEUR
(03)
BANQUE DE BANQUE DE
L’IMPORTATEUR
( (08) L’EXPORTATEUR
(09)
Source : Didier Pierre Monod, « moyens et techniques de paiement internationaux »
export, édition ESKA, P109
La lettre de crédit (stand-by letter of credit) est une garantie émise en faveur de l'ex-
portateur par la banque de l'importateur. C'est l'acheteur (importateur) donneur d'ordre qui
demande à sa banque d'émettre une lettre de crédit en faveur du vendeur (exportateur). Par
cette garantie, la banque s'engage à payer le vendeur à première demande si l'acheteur est dé-
faillant. La lettre de crédit autorise également l'exportateur à tirer une traite documentaire sur
la banque ou sur un autre établissement de crédit désigné à cet effet15.
15
Yves SIMON, Delphine LAUTIER, op.cit., P.719.
68
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
3 : La domiciliation bancaire
La domiciliation bancaire est une obligation faite par la banque d’Algérie, en vue de
contrôler le commerce international et des changes, donnée à tous les importateurs et exporta-
teurs de domicilier leurs opérations auprès de leurs banques au préalable de tout transfert,
rapatriement de fonds et de marchandises.
Cette domiciliation est matérialisée par l’intermédiaire agrée par la banque d’Algérie,
par l’apposition, sur le recto de l’original de la facture commerciale ou tout autre document,
d’un cachet humide composant les renseignements suivants 16 :
- Date de domiciliation.
16
IDR KSOURI, « Le contrôle du commerce extérieur et des changes », Editions GAL, 2ème, 2008, P.66.
69
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Ces opérations sont citées dans le règlement n° 07-01 du 03 février 2007 de la banque
d’Algérie :
- Les importations dites sans paiements réalisées par les nationaux immatriculés au-
près des représentations diplomatiques et consulaires algériennes à l’étranger lors de
leur retour définitif en Algérie, conformément aux dispositions des lois de finances ;
- Les importations dites sans paiements réalisées par les agents diplomatiques et
consulaires et assimilés ainsi que ceux des représentations des entreprises et des éta-
blissements publics à l’étranger lors de leur retour en Algérie, conformément aux dis-
positions des lois de finances ;
- Les exportations, sauf si elles donnent lieu à paiement de prestations par rapatriement
de devises ;
70
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Les marchandises sont exposées durant leur acheminement à différents risques liés aux
stockages.
L’étude sur cette section sera basée sur les risques liés au transport de la marchandise,
les risques liés aux modes de paiement et en fin la couverture de ces différents risques.
Quel que soit le mode de transport choisi (route, maritime, aérienne ou chemin de fer),
les marchandises sont exposées à de nombreux risques : détériorations, manquants, pertes de
poids résultant d’un accident ou événement de transport, d’un incendie, d’une mouille
(risques courants), d’une grève, d’un vol, d’une émeute ou encore d’une guerre (risques ex-
ceptionnels).17
Dans les opérations de commerce international, la gestion de trésorerie n’est pas tou-
jours chose aisée. Les problèmes de taux de change associés aux retards fréquents de paie-
ment voir au non-paiement de marchandises peuvent mettre l’entreprise en difficulté de finan-
cement. L’exportateur doit donc, se prémunir contre ces différents risques.
a- Risqué DE change
Le risque de change désigne l’incertitude quant au taux de change d’une monnaie par
rapport à une autre à court et moyen terme, il s’agit d’un risque qui pèse sur la valeur d’une
17
Karl MIVILLE DE CHENE, « Commerce international », Edition Eyrolles, France, 2009, P.80
71
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
devise par rapport à une autre du fait de la variation future du taux de change, le risque de
change constitue un véritable inconvénient pour les entreprises qui réalisent des opérations
internationales.18
Les fluctuations du taux de change au cours des délais de paiement peuvent affecter le
montant des factures, c’est ce qu’on appelle le risque de transaction, de la même maniéré, une
variation du taux de change d’une monnaie par rapport à une autre peut entrainer des consé-
quences sur la compétitivité des produits d’une entreprise, en comptabilité et selon le principe
de prudence, les entreprises doivent provisionner le risque de change. Pour se prémunir contre
les risques de change, divers dispositifs sont à la disposition des entreprises tels que les cou-
vertures offertes par les banques ou les compagnies d’assurances.
c- Risqué de non-payment
Mis à part le paiement d’avance, l’exportateur supporte le risque de ne pas être payé
par son client. Outre le litige commercial, le défaut de paiement résulte soit de la carence ou
de là. Faillite de l’acheteur, soit du contexte politique et économique dans le pays de ce der-
nier. Une analyse de la solvabilité du client et de la situation économique et politique de son
pays s’impose avant d’entamer une relation commerciale.
d- Risqué économies18
18
Karl MIVILLE DE CHENE, « Commerce international », Edition Eyrolles, France, 2009, P.60.
72
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
4-3-La couverture des différents risques
Afin que l’entreprise se couvre contre les risques tels que (le risque de commercial,
politique, de non-paiement et le risque économique), l’Algérie a pris des dispositions régle-
mentaires afin de créer la CAGEX (compagnie Algérienne d’Assurance et Garantie
d’Exportation), en 1996 par le décret exécutif n0 96-205.
Elle a pour fonction de gérer le système d’assurance des exportations, veille à libérer
ses clients de toutes les contraintes et les risques encourus :
• Les assurances de marchandise par voie routière : ces assurances couvrent les
dommages et pertes subis par les marchandises confiées à des transporteurs.
• L’assurance de marchandise transportée par voie ferroviaire : ces assurances cou-
vrent, dans les conditions déterminées au contrat, les dommages et pertes matériels
73
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
survenus aux marchandises pendant leur transporte et, durant le déchargement et le
chargement.
• Les assurances de transport maritime : elles sont définies comme étant une assu-
rance couvrant les dommages matériels causés aux marchandises transportées, ou
corps de navire résultant l’événement fortuit, de forces majeures, aux conditions fixées
au contrat.
• Les assurances de transport aérien : définies les assurances comme étant toutes les
assurances qui ont pour objet la couverture des risques relatifs à une opération de
transport aérien.
19
T. Jouan : « techniques et management des opérations de commerce international », 2008.
P256.
74
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
-valable pour une relation et pour une marchandise donnée, elle est souscrite
Police de voyage à chaque expédition
-valable pour une durée indéterminée et quantum déterminé.
-Les envois sont fractionnés. L’assuré informe l’assureur de chaque expédi-
En guise de conclusion, le choix d'un moyen de paiement n'est pas sans conséquences
pour l'entreprise. Les principaux critères de choix retenus sont la longueur des délais de paie-
ment, les coûts directs et indirects, la sécurité, et la fiabilité associée à l'instrument.
Le risque de change est le risque le plus important des risques auxquels l’importateur
devra faire face. Diverses techniques de couverture sont disponibles pour les importateurs afin
de réduire ou supprimer ce risque.
75
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Il pourra faire appel à un ou plusieurs transitaires qui pour chaque étape de la chaîne
de logistique internationale apporteront leur contribution selon leurs compétences : transport,
dédouanement, groupages de marchandises.
Les termes commerciaux internationaux (Incoterms) fixent les règles, les modalités et
les documents permettant à deux parties situées dans deux pays différents de passer un contrat
commercial international.
1- Le transport international
20
Karl MIVILLE DE CHENE, « Commerce international », Edition Eyrolles, France, 2009, P.80
76
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
1-1-1-Première étape : Connaître ses propres besoins
Si le client possède ses propres ressources de transport (par exemple une flotte de ca-
mions), il voudra sans doute prendre en charge une partie du transport. L’exportateur peut
souvent bénéficier de l’expérience du client en se servant d’un transitaire attitré déjà connu
par le client. Parfois l’acheteur pourra même obtenir des taux préférentiels de la part des com-
pagnies de transport. Il faut aussi connaître le système de réception des marchandises du
client pour ensuite choisir le mode de transport et la présentation du produit (en vrac, en em-
ballage, sur palette, en cale, en conteneur, etc.) selon la nature du produit.
Il faut accorder une attention particulière aux coûts (le fret, les frais d’emballage, le
chargement, le déchargement, l’entreposage, les nombreuses manutentions et les primes
d’assurance).
Cependant, dans certains cas on devra payer plus cher pour un service personnalisé,
des délais de livraison plus courts, ou d’autres attentions spéciales. Ces facteurs aideront par-
fois à la livraison de la marchandise en bon ordre et dans le temps demandé.
77
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
1-2-Les différents modes de transport international
Le transport maritime est régit par des règles et conventions particulières telles que la
convention de Bruxelles en 1924 et Hambourg en 199221.
Le transport de marchandises par voie maritime peut entrer dans le cadre de deux
types de contrats, à savoir :
21
Denis CHEVALIER et François DUPHIL, « Transporter à l’international », Foucher, 4ème, 2009, France,
P.138.
78
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
- L’expéditeur réel
L’armateur, propriétaire ou affréteur du navire, est représenté en général par son agent.
- Et titre représentatif de la marchandise : s’il est émis sous forme négociable, sa trans-
mission transfère la possession de la marchandise qu’il représente.
d. La responsabilité du transporteur
79
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
80
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
a. Le contrat de transport aérien
Cependant, dans la pratique, cet agent est généralement chargé par l’expéditeur d’un
certain nombre d’opérations annexes (enlèvement, préacheminement, préparation de la mar-
chandise, exécution des formalités douanières). Il assume alors, en tant que commissionnaire,
la responsabilité des opérations (limitée toutefois en matière de transport au niveau de celle du
transporteur). Enfin, dans le cas du groupage, c’est le groupeur de fret qui est partie au contrat
de transport. Il devient le chargeur22.
- Envoi de groupage : house air way bill, établie par le groupeur de fret aérien.
Tous deux attestent la prise en charge des marchandises en bon état apparent. Mais
seule l’AWB certifie l’expédition effective quand la compagnie a porté la date et le numéro
de vol23.
22
D. CHEVALIER et F. DUPHIL, op.cit., P.176.
23
Corine PASCO, op.cit., P.76 et 77.
81
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
• La responsabilité du transporteur
Les indemnisations sont limitées à un certain montant par kilo. Cette limite peut être
dépassée en cas de faute lourde ou de dol du transporteur ou en cas de déclaration d’intérêt.
Les avantages du transport routier par rapport à d’autres modes de transport résident
dans la souplesse due notamment à sa rapidité et aux diversités techniques d’acheminement
des marchandises qu’il offre aux entreprises. Les transporteurs sont des compagnies privées
de transport ou des artisans camionneurs. Ils sont classés selon la distance de leurs itinéraires
pour les très forts tonnages, une autorisation est exigée24.
Le contrat de transport routier est matérialisé par une lettre de voiture CMR « elle at-
teste la prise en charge des marchandises en bonne état si elle est nette de réserves, et
l’expédition dès la signature par le transporteur ». La convention de Genève n’a pas prévu de
document-type. Un modèle est cependant proposé par l’IRU (union international des trans-
ports routiers).
La lettre de voiture est théoriquement remplie par l’expéditeur. En pratique, elle l’est
généralement par le transporteur ou le transitaire, et elle est rarement signée par l’expéditeur.
24
www.interex.fr/service/service.
82
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
C’est une erreur car, si survient un litige, le chargeur qui n’aurait pas signé la lettre devra ap-
porter la preuve des ordres donnés au transporteur, alors même qu’il sera, au contraire, res-
ponsable des indications qui figurent sur le document. La lettre de voiture est émise en trois
exemplaires originaux, plus un nombre variable de copies25.
• La responsabilité du transporteur
➢ Causes particulières : S'il est établi que le dommage a pu en résulter (véhicules non
bâchés, nature de la marchandise, chargement/ déchargement par l'expéditeur ou le
destinataire).
• Limites d'indemnisation :
- En cas d’avarie ou perte : Un certain montant par kilo sauf déclaration de valeur ou
d’intérêt à la livraison, dol ou faute lourde du transporteur.
Le document est émis une lettre de voiture par envoi pour les expéditions de détail
(moins de 5 tonnes), et une par wagon pour les expéditions en wagon complet. La lettre de
voiture est remplie partiellement par l’expéditeur ou son mandataire, qui sont les responsables
des mentions portées, et est complétée ensuite par le chemin de fer. L’original est conservé
par le chemin de fer, l’expéditeur se voyant remettre le duplicata de la lettre de voiture 27.
b. La responsabilité du transporteur
- Envoi de détail : Faute de l'ayant droit, vice propre de la marchandise, force majeure.
• Limites d'indemnisation : un certain montant par kilo ; limites levées par dol et faute
lourde du transporteur ou déclaration d'intérêt à la livraison.
26
C. PASCO, op-cit, P.78.
27
D. CHEVALIER et F. DUPHIL, op.cit., P.110.
84
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
➢ Dommages apparents : Faire établir un procès-verbal de constatation, en cas de contes-
tation, demander une expertise judiciaire.
➢ Dommages non apparents : Faire établir un procès-verbal dans les 7 jours suivant l'ac-
ceptation de la marchandise.
- En cas de retards :
Parmi les auxiliaires de transport, qui travaillent pour le compte des exportateurs et
des importateurs, on distingue les mandataires des commissionnaires.
1-3-1-Le mandataire
Le mandataire doit conseil et diligence à son donneur d'ordre : en particulier, s'il s'est
produit des avaries, il doit faire les réserves dans les formes prévues pour préserver les re-
cours de son mandant, mais là s'arrête son obligation de diligence. La preuve de la faute du
mandataire incombe au mandant.
1-3-2-Le commissionnaire
28
D. CHEVALIER et F. DUPHIL, op.cit. p110.
85
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Tableau n°14 : Comparaison entre le mandataire et le commissionnaire
Le mandatories Le commissionaire
Dans ce domaine, l’assuré dispose d’un grand nombre de choix. Il peut s’assurer direc-
tement auprès d’une compagnie d’assurance de son pays ou avoir recours aux services d’un
agent d’assurance (mandataire de la compagnie d’assurance ou d’un courtier (mandataire de
ses clients auprès des compagnies d’assurance, et donc plus apte à défendre les intérêts de
86
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
l’assuré), ou encore par son transporteur ou son transitaire.
Ce sont celles qui affectent en particulier la marchandise d’un des clients, et pas celle
des autres. C’est le cas lorsqu’une marchandise est cassée ou souillé par des produits voisins,
ou rayée en cours de transport. Cet aléa porte exclusivement sur l’envoi qui concerne une en-
treprise donnée : il est appelée avarie particulière.
2-3-2-L’avarie commune
L’avarie commune est un risque majeur, très fréquent, que l’opérateur avisé ne peut se
permettre de négliger. Elle est une notion juridique exclusivement maritime, les transports
aériens et terrestres étant considérés comme plus ponctuels et n’entrainant pas les mêmes
risques. Le navire et les marchandises qu’il transporte sont engagés dans une aventure com-
mune, dès lors que le transport maritime commence.
Divers dangers guettent les marchandises lors d’un parcours maritime : jet à la mer
(pour alléger le navire), incendie, échouement, collision, désarrimage par mer forte, avaries
29
D. CHEVALIER, F. DUPHIL, op.cit., P102.
30
C. PASCO, « Commerce international », DUNOD, 6ème, Paris, 2006. P81.
87
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
aux marchandises ou au gouvernail, remorquage, détournement par un port de refuge, etc. les
marchandises sauvées à la suite d’un évènement d’avarie commune contribuent au dédomma-
gement des marchandises sacrifiées pour le bien commun et aux avaries et frais supplémen-
taires supportées par le navire.
L’avarie commune est couverte par la garantie FAP (Franc Avarie Particulières). Cette
garantie ne couvre que les risques d'avarie commune, les risques majeurs ; naufrages, abor-
dage, incendie, chute du colis en cours de chargement, elle s'applique au transport maritime.
Le taux de prime est très bas. C'est cette garantie qui est retenue par l'incoterm CIF comme
obligation minimum d'assurance à la charge du vendeur.
Elle couvre l'avarie commune et les avaries particulières subies par les marchandises à
la suite de l’un des évènements énumérés après le sauf.
L’assuré peut donc choisir de couvrir, pour les avaries particulières subies par sa mar-
chandise, tels que le naufrage, abordage ou heurt du navire ou de l’embarcation ou du véhi-
cule terrestre de transport, écroulement de bâtiment, de ponts et autres évènements et catas-
trophes naturels.
Comme son nom l'indique, cette garantie couvre tous les risques de magasin à maga-
sin, sur le transport maritime et les transports terrestres de début et de fin de parcours.
Elle couvre donc l'avarie commune, les avaries particulières et les risques de vol total
31
D. CHEVALIER, F. DUPHIL, op.cit. P95.
32
IDEM.P97
88
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
(d’un ou plusieurs colis) ou partiel (vol à l’intérieur des colis), ou de perte et non livraison,
ainsi que les frais et dépenses engagés pour préserver les marchandises assurées d’un dom-
mage ou pour le limiter.
Elle s'applique aux trois modes de transports aérien, maritime et terrestre. C'est la ga-
rantie nécessaire dans la plus grande majorité des cas.
Cette garantie à un taux de prime moins élevé (compris entre 0,03 et 0,3%), elle
couvre les actes de guerres civiles, hostilités, représailles, torpilles, mines, accidents et fortune
de guerre, actes de sabotage et de terrorisme et autres.
Cette garantie attachée au transport terrestre, est du même type que la garantie FAP
sauf, en maritime, couvre les conséquences d’évènements majeurs limitativement énumérés
dans le texte de la police.
Le tableau suivant illustre les divers risques que les garanties couvrent suivant les
modes de transport.
89
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
La prise de livraison par l’assuré ou la mise en entrepôt des marchandises sur son ini-
90
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
tiative met fin à l’assurance transport. Si l’un ou l’autre de ces évènements tarde, des délais
maximums, ont été prévus33.
Elle assure au coup par coup, et s’impose pour une expédition isolée.
Elle est particulièrement adaptée pour les gros contrats, dont on connait le montant,
l’échelonnement des expéditions, la nature du voyage et le mode de transport. Elle permet de
définir très exactement les risques couverts et de négocier le montant de la prime.
L’assuré émet des « avis d’aliment » au fur et à mesure de la mise en risque des expé-
ditions.
Encore appelée « police flottante », elle couvre toutes les expéditions de l’assuré, à
l’exportation comme à l’importation, pendant une (1) année entière. Renouvelable par tacite
reconduction, c’est en somme une police qui couvre l’activité totale de l’assuré concernant ses
33
D. CHEVALIER, F. DUPHIL, op.cit., P100.
91
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
transports internationaux de marchandises. C’est généralement la solution qui est retenue par
les grandes entreprises, qui placent cette assurance auprès d’une seule compagnie
d’assurance, qui bien souvent fait partie de leur groupe.
Le taux d’assurance se négocie sous forme forfaitaire, quels que soit les marchandises
et les voyages. Le paiement des primes se fait en régularisation, par des avis d’aliment men-
suels, trimestriels ou même annuels, après le déplacement des marchandises34.
• Le plein
Le plein est la valeur maximale de marchandise autorisée par mode de transport. Par
exemple : 10 millions d’euros sur un bateau, 2 millions d’euros sur un seul avion, 800 000
euros sur un seul wagon ou un seul camion.
C’est un moyen pour les compagnies d’assurance de limiter ses propres risques. Si le
plein est dépassé lors d’une expédition donnée, il faut prévenir la compagnie d’assurance pour
qu’elle prenne des dispositions (par exemple une réassurance).
Les pleins sont trop ignorés des opérateurs, c’est un grave danger pour eux car une
compagnie d’assurance non prévenue, en cas de sinistre total, ne rembourse jamais qu’à hau-
teur du plein.
• La franchise
La notion de franchise, qui exclut les sinistres inférieurs à une somme fixée à l’avance,
permet donc de moduler l’assurance. Cela arrange tout le monde : la compagnie d’assurance,
qui évite ainsi d’être impliquée dans de petits sinistres, d’où gain de temps, d’économie de
travail administratif ; l’assuré, qui bénéficie d’un taux d’assurance plus bas.
- D’abord, un échange de lettres, par lequel le donneur d’ordre indique son désir de
couverture systématique et précise les garanties dont il veut bénéficier, et par lequel le
transitaire donne son accord par écrit ;
- Ensuite, des contrôles par sondage des primes débitées, pour éviter certains dérapages.
Le contrôle est facile : il suffit de s’enquérir du taux auprès d’une compagnie
d’assurance en communiquant à son service cotation les données exactes sur la mar-
chandise, et de comparer.
3 : Les incoterms
Les incoterms « International Commercial Termes » ont été élaborés par la chambre
de commerce internationale afin d'éviter toute ambiguïté concernant la répartition, entre ache-
teur et vendeur, des frais et des risques liés à l'acheminement des marchandises.
➢ Les documents à fournir : qui, de l'acheteur ou du vendeur doit fournir les documents
nécessaires à l'acheminement des marchandises ?
➢ Vente au départ : les risques du transport principal sont supportés par l'acheteur,
93
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
➢ Vente à l'arrivée : les risques du transport principal sont supportés par le ven-
deur35.
Les incoterms ont fait l’objet de mises à jour régulières (1980, 1990,2000 et enfin
2010) afin de tenir compte des évolutions des techniques utilisées par les opérateurs du com-
merce international. Aujourd’hui ces clauses son (presque) universellement reconnues par
l’ensemble de la communauté internationale, et elles sont enseignées dans le cursus de nom-
breuses formations, permettant à de nouveaux acteurs entrant dans le domaine du commerce
mondial d’être immédiatement familiers avec ces standards.
Les incoterms ne régissent pas, par contre, les relations avec les transporteurs, les rela-
tions avec les assureurs, le paiement et le transfert de propriété36.
Ainsi les INCOTERMS, bien que facultatifs, sont des clauses standardisées et recon-
nues, qui permettent d’éviter les litiges en répartissant clairement entre l’acheteur et le ven-
deur : Les frais et les risques. De plus, ils dissocient la question du transfert des risques de
35
C. PASCO, commerce international, 4ème édition, Dunod, Belgique, 2007, P.61.
36
S. HADDAD et Collectif EPBI, « Les règles du commerce international Incoterm 2010 », édition pages
bleues, Alger, 2011, P.11.
94
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
celle du transfert de propriété, ce dernier restant régi par la loi régissant le contrat. Concrète-
ment, dans un contrat de vente international, les Incoterms vont clarifier les points suivants :
ii. Situer le point critique du transfert des risques du vendeur à l'acheteur dans le pro-
cessus d'acheminement des marchandises (risques de perte, détérioration, vol des marchan-
dises) permettant ainsi à celui qui supporte ces risques de prendre ses dispositions notamment
en terme d'assurance.
iv. Répartir entre les frais logistiques et administratifs aux différentes étapes du proces-
sus.
vi. Fixer les obligations respectives pour l'accomplissement des formalités d'exporta-
tion et/ou d'importation, le règlement des droits et taxes d'importation ainsi que la fourniture
des documents. Il existe 11 Incoterms retenus par la CCI, (codification originale anglaise sur
3 lettres, ex : FOB) plus une localisation précise ex : « FOB Le Havre »37.
Les Incoterms 2010 tiennent compte de l'évolution des pratiques du commerce interna-
tional, de l'émergence des questions sécuritaires (attaques du 11 septembre) et de l'adoption
du cadre Safe (normes en matière de sécurisation et facilitation des échanges). On retrouve 11
Incoterms classés dans 2 groupes distincts :
- Les règles liées à tous les modes de transport : EXW - FCA - CPT -CIP - DAT – DAP
DDP
- Les règles applicables au transport maritime et au transport par voies fluviales : FAS -
FOB - CFR – CIF
37
http://www.interex.fr/fr/methodes/incoterms-2010.
95
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
3-3-1-Règles applicables à tout mode de transport
• EXW : Le vendeur a rempli son obligation de livraison quand la marchandise est mise
à disposition dans son établissement (atelier, usine, entrepôt, etc.). L'acheteur supporte
tous les frais et risques inhérents à l'acheminement des marchandises de l'établisse-
ment du vendeur à la destination souhaitée. Le vendeur n'a pas à charger la marchan-
dise sur un quelconque véhicule d'enlèvement. Ce terme représente l'obligation mini-
male du vendeur. A utiliser essentiellement dans les échanges nationaux.
• CIP : Le vendeur a les mêmes obligations qu'en CPT, mais il doit en plus fournir une
assurance contre le risque de perte ou de dommage que peut courir la marchandise au
cours du transport. Le vendeur dédouane la marchandise à l'exportation.
• DAT : Le vendeur à dûment livré dès lors que les marchandises sont mises à disposi-
tion de l'acheteur au terminal désigné dans le port ou au lieu de destination convenu.
Le vendeur assume les risques liés à l'acheminement des marchandises et au déchar-
gement au terminal du port ou au lieu de destination convenu.
38
S. HADDAD et Collectif EPBI, op.cit., P 49.
96
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
• FAS : Le vendeur a rempli son obligation de livraison quand la marchandise a été pla-
cée le long du navire, sur le quai au port d'embarquement convenu. L'acheteur doit
supporter tous les frais et risques de perte, de dommage que peut courir la marchan-
dise. Le terme FAS impose au vendeur l'obligation de dédouaner la marchandise à
l'exportation.
• FOB : Le vendeur a rempli son obligation de livraison quand la marchandise est pla-
cée à bord du navire au port d'embarquement désigné. Le vendeur dédouane la mar-
chandise à l'exportation.
L'acheteur choisit le navire et paye le fret maritime. Le transfert des risques s'effectue
lorsque les marchandises sont à bord du navire. A partir de ce moment, l'acheteur doit suppor-
ter tous les frais.
• CFR : Le vendeur doit choisir le navire et payer les frais et le fret nécessaires pour
acheminer la marchandise au port de destination désigné. Les formalités d'exportation
incombent au vendeur. Le transfert des risques s'effectue au moment où les marchan-
dises sont mises à bord du navire.
• CIF : Le vendeur a les mêmes obligations qu'en CFR mais il doit en plus fournir une
assurance maritime contre le risque de perte ou de dommage de la marchandise au
cours du transport. Les formalités d'exportation incombent au vendeur. La marchan-
dise voyage, sur le transport maritime ou fluvial, aux risques et périls de l'acheteur. Le
transfert des risques s'effectue au moment où les marchandises sont mises à bord du
navire39.
39
S. S. HADDAD et Collectif EPBI, op.cit., P 50.
97
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Figure n°09 : Schéma explicatif des incoterms 2010
Source : www.ccis-oujda.ma/incoterms2010.
98
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Tableau n°17 : Répartition des frais et des charges selon les incoterms
Frais
Transport principal Transport principal acquit- d’acheminements
Incoterms/Coûts Départ non acquitté par le té par le vendeur supportés par le
usine vendeur vendeur jusqu'à
destination
Incoterm
Coût EXW FCA FAS FOB CFR CIF CPT CIP DAT DAP DDP
Emballage V V V V V V V V V V V
Chargement à
l'usine A V V V V V V V V V V
Pré- A V V V V V V V V V V
acheminement
Douane export A A V V V V V V V V V
Manutention au
depart A A A V V V V V V V V
Transport princi- A A A A V V V V V V V
pal
Assurance A A A A A V A V V* V V
transport
Manutention à
l'arrivée A A A A A A A A V V V
Douane import A A A A A A A A A A V
Post- achemine-
ment A A A A A A A A A A V
Déchargement A A A A A A A A A A V
usine
99
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
A : coût à la charge de l’acheteur ;
* : non obligatoire.
L’universalité des incoterms facilite les opérations d’échanges internationaux. Ils per-
mettent de régler les problèmes liés à la répartition des frais et des risques entres le vendeur et
l’acheteur (du départ de l’usine jusqu’au dédouanement et préacheminement des
4- Le dédouanement
La douane est une administration ayant pour fonction d’assurer le contrôle ou la taxation
des marchandises franchissant les frontières.
100
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
4-1-2-Les missions de la douane
Les missions de la douane sont généralement fixées dans la loi douanière et spécifiées
par l'article 3 du Code des Douanes Algérien. D’autres textes à caractère législatif ou régle-
mentaire chargent l'administration des douanes de l'application de dispositions relatives au
contrôle aux frontières40.
Or le recouvrement des droits et taxes auxquels sont soumises les marchandises im-
portées ou exportées, la douane algérienne s’occupe de :
- Suivre et contrôler les avantages fiscaux : ceux institués par les lois de finances et
les lois spécifiques (secteur pétrolier, secteur minier, ANDI, ANSEJ…) et ceux prévus par les
accords tarifaires préférentiels pour s'assurer des conditions de leur bénéfice légal ;
- Recouvrer les pénalités (amendes et confiscations) dues à la violation des lois et rè-
glements que l'administration est chargée d'appliquer.
A cela s’ajoute d’autres taches dont la surveillance douanière générale dans le rayon
des douanes et dans les zones sous douane, veillé à l'application de la législation des changes,
lutter
40
www.douanes.org.dz
101
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Contre la fraude douanière et appliquer les mesures de rétorsion édictées à l'encontre
des pays qui pourraient soumettre les produits nationaux à des mesures discriminatoires et
moins favorables que celles appliquées à d'autres pays.
Cette mission est accomplie par l’institution douanière par l’élaboration et l’analyse
des statistiques du commerce extérieur pour faciliter la prise de décision tant pour les pou-
voirs publics que pour les opérateurs économiques. Ainsi que l’élaboration des études spéci-
fiques sur l'évolution du commerce extérieur, sur les prévisions de perceptions des droits et
taxes dans le cadre de la préparation des lois de finances, ou sur les impacts d'une mesure ou
d'une décision à prendre, sur la demande des pouvoirs publics.
102
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
4-2-Les régimes douaniers économiques
Les régimes douaniers applicables aux marchandises ont un impact important sur le rôle
de l’industrie nationale dans les échanges internationaux et contribuent grandement à
l’organisation des opérations d’achat et de vente effectuées par un pays.
Dans ce point, on définira les régimes douaniers économiques, mettre en lumière leurs
avantages et expliquer leur fonctionnement.
« Les régimes douaniers économiques sont des régimes suspensifs en faveur desquels, les
droits et taxes à certaines conditions sont suspendues temporairement »41.
Ils sont organisés autour d’une symétrie (import-export). Un régime douanier économique
à l’importation correspond à un régime douanier économique à l’exportation.
- Un avantage financier, puisque les bénéficiaires n’acquittent pas dans l’immédiat les droits
et taxes ;
- Un avantage économique ou commercial, car leur diversité leur permette de s’adapter aux
contraintes de production, de stockage et de commercialisation.
41
Catherine TEULE-MARTIN, la douane instrument de la stratégie internationale
103
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Figure n°10 : Fonctionnement des régimes douaniers économiques
104
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
4-2-4-Classification des régimes douaniers économiques
Les régimes douaniers économiques prévus par le code des douanes sont :
• Le régime de transit.
Selon la Direction Générale des Douanes, on peut classer les régimes douaniers écono-
miques selon les fonctions auxquelles les marchandises sont destinées, et cela comme suit :
a. La fonction de stockage (l’entrepôt sous douane, l’entrepôt industriel) Ces régimes ont
pour but :
- Produire des économies de trésorerie grâce aux suspensions des droits et taxes et aux dé-
douanements partiels ;
105
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Ces régimes ont pour vocation :
Ce régime permet de :
106
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
4-3-1- Généralités sur le dédouanement des marchandises
a. Définition du dédouanement
C’est « l’accomplissement des formalités douanières nécessaires pour mettre des mar-
chandises à la consommation, pour les exporter ou encore pour les placer sous un autre ré-
gime douanier ». (Définition selon la convention de KYOTO sur la simplification et
l’harmonisation des régimes douaniers).
b. Formalités douanières
« L’ensemble des opérations qui doivent être effectuées par les intéressés et par la
douane pour satisfaire à la législation douanière » (Convention de KYOTO).
c. Le déclarant
Le déclarant est défini dans le code des douanes dans ses articles 5 et 78 :
« Le déclarant est la personne qui signe la déclaration en douane. Cette personne peut
être :
• Le commissionnaire en douane
« Les marchandises importées ou exportées doivent être déclarées en détail par leurs
propriétaires ou par les personnes physiques ou morales ayant obtenu l’agrément en qualité de
commissionnaire en douane. Lorsque aucun commissionnaire en douane n’est représenté au-
près d’un bureau de douane frontalier, le transporteur peut à défaut du propriétaire, accomplir
les formalités de dédouanement pour les marchandises qu’il transporte » (article 78 du CD).
107
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
d. Le territoire douanier
Le territoire douanier au sens de l'article 1er du code des douanes, est constitué du ter-
ritoire national, des eaux intérieures, des eaux territoriales, de la zone contigüe, et de l'espace
aérien qui les surplombe.
e. Le commissionnaire en douane
Il diffère aussi du transitaire, dans la mesure où ce dernier est chargé d’accomplir pour
le compte de l’expéditeur des marchandises des opérations d’ordre juridique : prendre livrai-
son des marchandises, conclure d’autres contrats de transport ou d’assurance et effectuer les
formalités douanières. Il s’en suit que le rôle principal du transitaire est de recevoir la mar-
chandise et les prendre en charge lors de leur déchargement et les transporter au lieu
d’utilisation42.
Deux définitions sont à distinguer, les définitions générales et les définitions doua-
nières.
Selon Raymon Barraine, le terme marchandise signifie en droit commercial « toute les
choses mobilières pouvant faire l’objet de commerce et des spéculations des négociants ou
marchants, ou intermédiaires. Elles donnent lieu à un inventaire » R. Barraine, Nouveau dic-
tionnaire de droit et de science économiques, LGDJ, 1974.
D’après le même auteur, les marchandises dangereuses sont « les explosifs, les gaz
42
Idir KSOURI, Le contrôle du commerce extérieur et des changes, éditions Grands-Alger-Livres (GAL), 2ème,
Alger, 2008. P101.
108
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
comprimés, liquéfiés ou gazeux, les substances qui deviennent dangereuses au contact de l’air
ou de l’eau, les oxydants puissant, les substances susceptibles de combustion spontanée et
toutes autres substances »
« Marchandises : tous les produits et objets de nature commerciale ou non, d’une ma-
nière générale toutes les choses susceptibles de transmission et d’appropriation » (art 5, alinéa
C) ;
a. La conduite en douane
109
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
L’objectif de cette opération est de canaliser les flux de marchandises par le canal
obligatoire, par un bureau de douane pour éviter le versement frauduleux de marchandises
importées sur le marché national.
b. La mise en douane
La déclaration sommaire diffère selon le moyen de transport utilisé et comporte les in-
dications nécessaires à l’identification des marchandises et du moyen de transport, notamment
le nombre et l’espèce des colis, leurs marques et numéros, la nature des marchandises, le
poids brut et lieu de chargement.
Elle sert aussi au calculer et au paiement des droits et taxes en vue de procéder à
l’enlèvement des marchandises après autorisation. Cette procédure est stipulée par la circu-
laire de la direction générale des douanes.
« La déclaration en détail est l’acte, par lequel le déclarant indique le régime douanier
à assigner aux marchandises et communique les éléments requis pour l’application des droits
et taxes, et pour les besoins du contrôle douanier ».
110
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Le caractère obligatoire de la déclaration en douane est dicté dans l’article 75 du code
douanier et que la franchise des droits et taxes ne peut pas constituer une dispense de la sous-
cription d'une déclaration.
La déclaration en détail doit être déposée dans un bureau de douane dans un délai de
21 jours à compter de la date d'enregistrement du document par lequel a été autorisé le dé-
chargement des marchandises. Le dépôt doit avoir lieu pendant les heures fixées par l'admi-
nistration des douanes, conformément aux dispositions de l'article 34 du code des douanes.
La déclaration écrite, peut être en détail, ou simplifiée, celle-ci est exprimée pour les
cas énoncés dans l’article 82 du CD. Les opérations douanières dispensées de la souscription
d'une déclaration en détail, doivent obligatoirement faire l'objet soit d'une déclaration simpli-
fiée, soit d'une déclaration verbale.
b. Forme de la déclaration
La forme de la déclaration en détail est unique à toutes les opérations visées par son
champ d’application, et doit être déposée en cinq (5) exemplaires. La formule-cadre de la dé-
claration en détail comporte soixante-neuf (69) cases numérotées de 1 à 6943.
Chacune de ces cases comporte un type de renseignement dont la finalité est de per-
mettre aux pouvoirs publics d’avoir une base de données qu’ils utilisent à des fins multiples,
en particulier lorsqu’ils négocient avec des partenaires étrangers des accords commerciaux
bilatéraux ou multilatéraux. Ces énonciations peuvent être classées en cinq catégories :
• Les indications en vue de liquidation des droits et taxes, à savoir : les positions tari-
43
www.douanes.org.dz/Glossaire.
111
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
faires, les taux, les poids bruts et nets, la quantité et la valeur en douane des marchan-
dises, ainsi que le code de la monnaie ;
• Dans cette catégories sont reprises notamment des informations diverses concernant :
le numéro statistique, le régime douanier, les documents présentés à l’appui de la dé-
claration, le bureau des douanes concerné, date, signature et cachet du déclarant, des-
tination à donner aux marchandises importées, leur mode de financement, nature de la
transaction, type de la relation vendeur/acheteur, n° domiciliation bancaire, le type de
manifeste , ainsi que le régime fiscal soumis au marchandises déclarées.
La déclaration, selon le mode de transport choisi par le vendeur ou l’acheteur, est ac-
compagnée de certains documents obligatoires pour qu’elle soit recevable, à savoir :
- La facture commerciale ;
- Le certificat d’origine ;
- La liste de colisage ;
- La note de détail.
112
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
ration en détail sont informatisés44.
Cette formalité revêt un double intérêt. D’abord, les droits et taxes dont serait pas-
sibles les marchandises déclarées seraient ceux en vigueur à la date d’enregistrement de la
déclaration en détail, sauf octroi, sur demande express et non d’office du déclarant en
douane, du bénéfice de la clause transitoire conformément aux dispositions de l’article 7 du
CD.
L’annulation de la déclaration en détail enregistrée n’est pas permise par le code des
douanes sauf aux conditions et cas suivants.
Les cas d’annulation de la déclaration en détail sont au nombre de six et concerne les
marchandises qui sont :
- Soit irrémédiablement perdues par suite d’accidents ou de force majeure dûment éta-
blis ;
Enfin l’archivage du dossier se fait soit automatiquement par le SIGAD pour la décla-
114
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
ration en détail informatisée ; Soit administrativement pour la déclaration en détail manuelle.
Aux termes de l’article 5 du code des douanes, « on entend par vérification, les mesures
légales et réglementaires prises par l’administration des douanes pour s’assurer que la déclara-
tion est correctement établie, que les documents justificatifs sont réguliers et que les mar-
chandises sont conformes aux indications figurant sur la déclaration et sur les documents ».
La vérification est donc, l’opération par laquelle la douane procède à l’examen phy-
sique des marchandises afin de s’assurer que leur nature, leur origine, leur provenance, leur
état, leur quantité et leur valeur sont conformes aux données de la déclaration en détail. Le
code des douanes régi cette opération et défini les droits et obligations des agents procédant à
cette opération.
115
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
par tout autre moyen ayant un pouvoir libératoire : la monnaie fiduciaire, et la monnaie scrip-
turale.
Une quittance est remise au déclarant lors de la constatation du paiement des droits et
taxes. Le montant des droits et taxes à payer est celui déterminé par les énonciations de la
déclaration. Cette créance devient exigible dès l’achèvement de la vérification et peut donner
main levée des marchandises.
Une fois les droits et taxes acquittés soit au comptant soit par crédit, ou bien consignés
ou garantis les services des douanes autorisent l’enlèvement des marchandises. Cette opéra-
tion doit être réalisée dans les quinze (15) jours qui suivent l'obtention de la mainlevée, sous
peine de mise en dépôt de ces marchandises, et leur vente aux enchères publiques à la charge
du propriétaire.
La complexité de ses formalités et son caractère obligatoire, rendent nécessaire les en-
treprises effectuant régulièrement des opérations d’import-export de disposer d’un service de
transit en vue d’accomplir les formalités de dédouanement. Au cas contraire cette tâche est
confiée à un professionnel qui est le transitaire qui remplit aussi les formalités accessoires au
dédouanement.
116
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Pour obtenir une meilleure logistique en qualité et en prix l’importateur doit s’assurer
de la sécurité de l’acheminement des marchandises contre la détérioration, la perte et le vol et
assurer les délais de livraison convenus dans le contrat.
Il doit d’abord opter pour un mode de transport approprié aux besoins et aux moyens
de l’entreprise. Puis établir une assurance en fonction des spécificités de la transaction. Et
ensuite procéder à la déclaration et au dédouanement des marchandises afin d’obtenir la main
levée et prendre livraison sur celles-ci. Ces opérations sont parallèlement effectuées avec les
opérations de paiement, objet du chapitre suivant.
117
Chapitre ii : la gestion commerciale et la procédure d’importation
Conclusion
D’après ce que nous avons vu dans ce chapitre nous pouvons dire que la réalisation
des transactions commerciales entre les nations nécessite le choix des instruments et des tech-
niques de paiement.
Toutes opérations d’achat et de vente avec l’étranger est soumise à l’ensemble des
opérations et des moyens relatifs au déplacement des marchandises (transport, emballage,
incoterm, dédouanement).
Toutefois, il est à signaler que les aspects juridiques sont très importants dans le fonc-
tionnement du commerce extérieur.
L’Algérie à l’image des autres pays a bien réglementé le suivi du commerce interna-
tional.
118
Chapitre III : La
conduite d’une
opération d’achat et
d’importation Au
sein de l’unité Cuisson
ENIEM d’OUED AISSI
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
Introduction
Dans ce chapitre nous allons présenter dans une première section, le lieu du stage à
savoir l’Entreprise Nationale des Industries Electroménager (ENIEM), ainsi que son
historique, son schéma organisationnel et ses activités principales.
119
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
1-Presentation de l’ENIEM
• Unité Cuisson ;
• Unité Froid ;
• Unité Climatisation ;
• Unité de Prestation Technique.
Par la suite l’entreprise a subi une transformation juridique en société par action le
08/10/1989.
120
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
(EPE), a celui d’une société par action (SPA), détenu par le groupe industriel et
électronique (INDELEC).
L’ENIEM résulte d’un contrat « clé en main » établir dans le premier quadriennal qui
est signé en Aout 1971 avec le groupe d’entreprises allemand représenté par le chef de la
filiale DIAG (société Allemande).
Et aussi la (CAM) qui est subdivisé en plusieurs unité (froid, cuisson, climatisation,
prestation technique et prestation service).
L’ENIEM constituée de :
121
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
1-3-1-L’organisation
122
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
1-3-2- L’organigramme
Direction Finance et
Comptabilité
Filiale EIMS
Direction
Développement et
Partenariat
Direction Gestion
Industriel
Direction Marketing
et Communication
Direction
Planification, contrôle
de gestion et audit
Direction Qualité et
Environnement
Direction Juridique et
Contentieux
123
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
1-4-1-Objetifs
• Activité
Le 08/101989, l’ENIEM a été transformé juridiquement en société par action avec une
capitale sociale de 10.279.800.000 DA.
124
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
La mission globale de l’unité est de produire est développer les produits de cuisson à
gaz, et électriques.
- Atelier mécanique pour la fabrication des composent d’alimentation a gaz des grilles
cuisiniers
125
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
Département de production
Département technique
126
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
Elle est chargée d’exploiter et de maintenir les moyens techniques utilisés dans le
processus de production des unités, ainsi que la gestion de la totalité des infrastructures
communes (bâtiments, éclairage), charge aussi des prestations de service tel que :
127
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
➢ Surveillance du site ;
➢ Vérification des instruments de mesure ;
La mission globale de l’unité sanitaire est de produit est développer les produits
sanitaire (baignoires, lavabos, est éviers cuisine).
128
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
Le besoin est exprimé par un service d’utilisation. La fonction d’achat doit mettre en
œuvre des modalités de collecte et de passage des besoins aux spéciations et ces besoins sont
exprimés sous formes d’une DAI.
• La consultation
Donc une fois que le service d’achat reçoit le DAI, il lance des consultations auprès
des fournisseurs.
Après la réception des offres, les fournisseurs envoi leur offre à la direction de l’unité
sous des piles fermées.
129
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
inferieur le service achat établi un bon de commande qui est signé par le chef de
départements.
Remarque
Dans le cas où le service réceptionne une seule offre, il va reconstituer une notre fois
d’autre fournisseurs (cas infructueuse)
Cette commission donc la qualité des membres qualifiés choisis en raison de leur
compétence.
Dans cette commission on examine les marchés selon les seuils suivants :
• Inferieur à 40M DA les marchés son examines par la commission des marchés de
l’unité (CUM).
• Supérieure ou égale à 40M DA sont examinés par la commission centrale des marchés
de la direction générale (CCM).
• La gestion de la commande
Après l’aval des commissions des marchés, l’acheteur établi un (BC) et le bon doit
être signé par :
L’acheteur transmet la facteur pro forma à sa banque, selon le mode de paiement pour
une domiciliation bancaire.
Dès que la banque extérieure (BEA) reçoit la facture pro forma domiciliée et la
demande d’ouverture d’un credit, la banque s’engage de payer le montant indique sue la
facture pro forma pour le compte de fournisseur.
131
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
• L’expédition et l’assurance
• L’expédition de la marchandise
Une fois que les document originaux d’expédition seront envoyer par le canal
bancaire, la (BEA) saisie directement l’acheteur (ENIEM).
• L’assurance de la marchandise
• Le dédouanement de la marchandise
Une fois que les documents sont arrivés à la banque, cette dernière saisit par un (IRD),
le charge des relations bancaire, récupère les documents est les transmet au transitaire qui
détermine les droits de douanes et procédure au dédouanement de la marchandise pour la mise
en consommation.
• La réception de la marchandise
Avant l’utilisation des marchandises, la gestion des stocks procède au contrôle des
marchandises pour établir un bulletin de réception. Elle procède aussi du contrôle de
marchandises quantitativement, et le service contrôle de qualité inspectera les marchandises
qui doivent être conforme à la fiche technique de l’acheteur.
• Le stockage de la marchandise
132
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
• Le paiement
Notre cas pratique focalise et étudie la procédure d’importation d’un « Lot de pièces
de rechange » spéciale pour des machines au sein de l’entreprise ENIEM, unité cuisson.
Le besoin est un manque nécessaire pour une entreprise représentant l’ensemble des
articles nécessaire pour le processus de fabrication, de transformation, ou
d’approvisionnement pour satisfaire la demande des clients et le bon fonctionnement de
l’entreprise.
Après la réception de la demande d’achat interne (DAI), le service achat lance des
consultations auprès de plusieurs fournisseurs (AU MOINS TROIS FOURNISSEURS), tout
en sachant que le service achats est doté d’une short liste (la liste des fournisseurs qui répond
aux exigence du services).
Une fois que les consultations sont lancées (voire les Annexes N°02,03,04,05,06 et
07) auprès de six (06) fournisseur avec délais de remise des offres fixée au préalable à savoir :
• WELMAC / Allemagne ;
• CLEMESSY / France ;
133
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
• CADEX/ France ;
• DJAMILEX/France ;
• TALEB ENGINEERING/Allemagne ;
• ETM/Autriche ;
• Le code de produit ;
• La désignation de la marchandise ;
• La qualité de la marchandise ;
• Unité de gestion ;
• Délaie de remise de l’offre ;
• Le meilleur prix ;
• La bonne qualité ;
• Délais de livraison ;
• Mode de paiement ;
• Mode de transport.
134
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
Une fois que le dossier examiné par le bureau technique et que la proposition de
l’acheteur est retenue, un PV est remis à la commission des marchés (voire l’Annexe N°13),
le PV comprend les informations suivantes :
Une fois que la commission des marchés a validé la proposition du commercial (la
proposition du fournisseur CLEMESSY /France), le commercial dresse un bon de commande
(voire l’Annexe N°14) qui comporte les renseignements suivants :
La fiche de vérification (voir l’Annexe N°15) est une fiche qui comporte tous les
renseignements du vendeur et de la commande.
135
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
2-6-Domiciliation Bancaire
Dès l’établissement du bon de commande l’acheteur entame une étape très importante
qui est la domiciliation bancaire qu’elle effectue comme suit :
• Le chargé des relations bancaire remplit les document d’engagement bancaire dans le
cadre de remise documentaire à terme date de (B/L),
• Le charge des relations bancaire remplit la demande d’imputation bancaire (DIB)qui
contient les informations suivantes :
➢ Nom et adresse du fournisseur ;
➢ Numéro de bon de commande ;
➢ Mode de paiement ;
➢ Montant de la marchandise ;
➢ Tarif douanier.
2-7-2-L’assurance de la marchandise
Une fois que l’ENIEM reçoit l’avis d’expédition, elle procède à l’assurance pour se
couvrir des éventuels risque qui peuvent affecter leur marchandise durant l’expédition.
L’avis d’aliment est établi en quatre exemplaire qui son dispatché comme suit :
Dès que les documents de la marchandise sont arrivé à la banque extérieur d’Algérie
(BEA), cette dernière établira (IRD) qui sera transmis à l’ENIEM dont elle informe l’arrive du
pli cartable en lui demandant de se présente pour retrait de documents (voire les Annexes N°
08,17et 18).
Une fois que le bateau est accosté, le cosignataire établit un avis d’arrivée des
marchandises sur la base du manifeste de cargaison et le transmet à l’importateur qui a pour le
but d’aviser d’une manière officielle de l’arrive de la marchandise. (voire l’Annexe N°20)
Pour que l’ENIEM récupère la marchandise du port de Bejaia, elle doit endosser le
connaissement original qui contient les information suivantes (voire l’Annexe N° 19) :
• Nom de chargeur ;
• Nom du navire ;
• Le port de départ ;
• Le numéro ;
• Désignation des marchandises ;
• Nom de destinataire ;
• Nom du port d’embarquement ;
• Le poids brut et net ;
• Lieu et date d’émission
137
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
L’ENIEM établit et transmet aux service des douanes du port de débarquement une
déclaration (DSTR)
➢ La transformation vers l’entrepôt sous douane sur la base d’une déclaration simplifier
de transit routier appel (DSTR).
➢ La mise à la consommation (DU).
• Etablissement de la DSTR
Le transitaire établi une (DSTR) pour la marchandise au niveau du port qui sera visée
par la douane. Ensuit intervient le transfert vers l’entrepôt sous douane de l’ENIEM.
138
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
139
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
TVA=VD*T (19%)
DT=DD+TVA
Une fois que la marchandise est dédouanée, et avant son utilisation, la gestion des
stocks procède au control pour établir un bulletin de réception.
• Réception quantitative
• Réception qualitative
140
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
Conclusion
141
Conclusion générale
Conclusion générale
Le commerce extérieur joue un rôle très important dans l’économie d’un pays
permettant son ouverture à l’extérieur à travers les relations commercial avec l’étranger.
L’ENIEM comme toutes les entreprise Algérienne qui réalisent des opérations
d’importation est amenée à mieux connaitre et maitriser les normes et les techniques régissant
les opérations du commerce international.
142
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrage
➢ A GERJEBIN, « théorie contemporaine de l’échange international », France, 1987.
➢ ABDELLAH- BEN HAMOUN, « Cadre juridique du commerce extérieur de l’Algérie »,
Revue IDRA, volume 9 no 2 1999
➢ BENISSAD Hocine. La réforme économique en Algérie (ou l’indicible ajustement
structurel), 2e Edition, office des publications universitaires, Alger, 1991.
➢ BOELLY Rolande, « l’abandon de la dette, un préalable », El Watan, 21 janvier 1999.
➢ Bouyakoob, A, (2006), « L’économie algérienne et le programme d’ajustement
structurel »
➢ Brahim GUENDOUZI, « relations économiques internationales », Edition el maarifa,
2008.
➢ BRAHIM-S, « La libéralisation du commerce extérieur et l'impératif de l'OMC avec
référence au cas de l’Algérie », Mémoire du master université d'Oran 2011-2012.
➢ Christian AUBIN et Philippe NOREL, « économie internationale, faits, théories et
politiques », édition du seuil, 2000, Paris
➢ Corrine PASCO, « Commerce international », DUNOD, 6ème, Paris, 2006.
➢ DAHMANI, Mohamed et NIZIGIYIMANA, Yves. Le taux d’ouverture de l’économie
algérienne (de 1980 à 2005).
➢ De VILLIERS Gauthier, « l’Etat démiurge : le cas algérien », l’Harmattan. Paris, 1987
➢ Denis CHEVALIER et François DUPHIL, « Transporter à l’international », Foucher,
4ème, 2009, France.
➢ G. LEGRAND et H. MARTINI, « management des opérations de commerce international
importer-Exporter », DUNOD, 8e, 2007, paris, p.141.
➢ KSOURI IDR, « Le contrôle du commerce extérieur et des changes », Editions GAL,
2ème, 2008.
➢ J. LONGATTE ; P. VANHOVE, « économie générale », Edition DUNOD.
➢ Jean-Christophe Graz « Aux sources de l’OMC. La charte de la Havre », Ed, Droz,1999
➢ Jean-Louis MUCCHIELLI, « relations économique internationales », Edition, Paris
➢ Karl MIVILLE DE CHENE, « Commerce international », Edition Eyrolles, France, 2009.
➢ LASARY, Commerce international, 2005.
➢ Michel RAINELLI, « La nouvelle théorie du commerce international », Edition La
Découverte, Paris, 1997.
➢ N. Bouzidi, 1983.
➢ PAVEAU.J, DUPHIL.F, BARELIER.A, DUBOIN.J, GERVAIS.F, KUHN.G,
LEMAIR.J-P, LEVY.C, PAVEAU.M, « Pratique de commerce international », Foucher,
Malakoff, Paris, 2013.
➢ Stéphane PIEDELIEVRE, instruments de crédit et de paiement, 6ème édition, Dalloz,
2010, France
➢ T. Jouan : « techniques et management des opérations de commerce international », 2008.
➢ Yves SIMON et Delphine LAUTIER, Finance Internationale, 9e édition, Economico,
paris, 2003.
143
Bibliographie
Articles et loi
➢ Art 05 de décret exécutif no 96/94 du 03/03/1996 instituant la chambre algérienne de
commerce et d’industrie.
➢ Art 6 de Décret exécutif no 04-174 du 12 juin 2004 portant création, organisation et
fonctionnement de
➢ Déclaration du ministre du commerce Algérien au journal, la nouvelle république. 22
décembre 2008
➢ Décret N° 84-385 du 22 décembre 1984 fixant les mesures destinées à protéger les
installations, ouvrages et Moyens.
➢ L’agence nationale de promotion du commerce extérieur.
➢ 1978.
➢ Le rapport du conseil national économique et social, op.cit., boudjenah Yasmine.
➢ Loi N°78-02 du février 1978, relative au monopole de l’Etat sur le commerce extérieur In
JORA N° 07, année,
➢ La loi de finance N° 89-12 du 5/7/1989 relative aux prix, JORA N° 29 du 19 juillet 1989.
➢ Rapport du conseil national économique et social (CNES) sur : « la dette des pays du sud
de la méditerranée : obstacle au partenariat euro-méditerranéen, dossier du colloque
international, Annaba, 4-5-6 décembre, 1999.
Revues
➢ Dr Abderrahmane Mebtoul, analyste et expert international, L’adhésion de l’Algérie à
l’OMC est irréversible, le journal « La Matinale d'Algérie », L’adhésion de l’Algérie à
l’OMC est irréversible, publie le 09/05/2015.
➢ HADDAD et Collectif EPBI, « Les règles du commerce international Incoterm 2010 »,
édition pages bleues, Alger, 2011. Benderra.O, (1986 – 1998), Économie algérienne : Les
réseaux aux commandes de l’État, Extrait de La Méditerranée des réseaux, Marchands,
entrepreneurs et migrants entre l'Europe et le Maghreb, sous la Direction de Jocelyne
Cesari, Maisonneuve et Larose, octobre 2002, Alegria -watan,
➢ Khalifa Litamine , Adhésion à l’OMC : L’Algérie n’est pas pressée, ALGRIE ECO. Le :
05/02/ 2018
Thèses et mémoire
➢ BECHEUR Wassila _SI AHMED Sadia _SI MOUSSA Dahbia « suivi d’une opération
d’importation, mémoire de fin de formation, Ecole Supérieure Internationale de Commerce et de
Gestion « ESIG » Tizi-Ouzou.
➢ CASTEL. O : les politiques volontaires de l’Etat mexicain, dans l’ajustement structurel et
après ?
➢ DRIF Dahlia _BEGGACHE Fatiha « le financement d’une opération d’importation » rapport de
stage a fin l’obtention de diplôme de licence, commerce international, université de Mouloud
Mammeri Tizi-Ouzou.
➢ GHROUT Nacera_ KERBICHE Samira « Etude sur la procédure d’une opération d’importation
cas de L’ENIEM Tizi-Ouzou » mémoire de master finance et commerce international, université
de mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
➢ MAKLOUF-F, « Les politiques commerciales de l’Algérie et son intégration en Europe
», Mémoire du master En économie des affaires Européennes et internationale, Université
de Paul 2006.
➢ MOULAI HACENE Abderrahmane _LAHBIB Abdelouhab « La procédure d’achat et
d’importation de marchandises » mémoire du master En finance et commerce international,
université de Abderrahmane Mira de Bejaia.
144
Bibliographie
Site internet
➢ http://www.l-expert-comptable.com.
➢ www.algex.dzwww.interex.fr/service/service.
➢ www.eur-export.com.
➢ http://www.credit-documentaire.com.
➢ http://www.interex.fr/fr/methodes/incoterms-2010.
➢ www.ccis-oujda.ma/incoterms2010.
➢ www.douanes.org.dz/Glossaire.
145
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste tes tableaux et figure
Tableau 17 : Répartition des frais et des charges selon les incoterms .............................. 99
146
Liste tes tableaux et figure
147
NATIONAL SHIPPING COMPANY Capital Social" 326.260.000,00 DA" AiI\V\e.,i..,-< ~~- ~f) W'=-
-==,.,
RESIDENCE DU BOiS SACRE,
B.P. 166 Bd AMIROUCHE 19/03/2017
Nous avons l'honneur de vous informer que vous étes destinataire de la marchandise suivante
iArticle
, Designation Nb Colis Nb Tes Qte Poids Tarel
1 x CAISSE STC VERIN PNEUMATIQUE DISTRIBUTEUR PNEUMATIQUE
21 o 70,00 o
...
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Montant du Fret 23 981,97 DA Debours: 10 635,24DA Devise: EUR: 116,9852
Montant de l'Avis 34617,21 DA Quittance: 346,17 DA Montant espeee: 34963,38 DA
Montant Cheque: 34617,21 DA
Montant en toutes lettres: Trente Quatre Mille Six Cent Dix Sept DINARS Vingt Un CENTIMES
« Dans le cas ou la marchandise presente des anomalies, le client ne peut pr~ceder a la manipulation et 1enlevement de sa marchandise
sans la presence de l 'agent de constat ou de l'expert designe par le trnasporteur.
Dans le cas ou le client omet de faire des reserves a ce moment et procede a 1enlevement de sa marchandise, sa responsabilite est
entierement engagee pour tout donunage constate apres l'enlevement.
Cela ~.Ç\uivaut a une renonciation tacite de sa part a tout recours uilterieur
Tout~fois si les pertes ou donunages ne sont pas apparents, les reserves doivent etre faites dans les 03 jours ouvrables (cachet de la
poste'ou fax faisant foi) de livraison de la marchandise et ce conformement aux dispositions de 1 article 790 du Code Maritime »
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Shlpper AMQ;
CLEMESSY
18 rue de Thann
REF: 17E 102046
B.P.52499 BILL OF LADING BiLN' 459015
68057 MULHOUSE FRANCE
Consignee
ENTREPRISE NATiONALE DES INDUSTRIES
DE L'ELECTROMENAGER ENIEME SIEGE
BOULEVARD STITI·AU
TIZI OUZOU ALGERIE
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Notlfy address
ENTREPRISE NATIONALE DES INDUSTRIES
DE L'ELECTROMENAGER ENIEME SIEGE dNAN
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MED Spa
BOULEVARD STITI~ALI
TIZI OUZOU ALGERiE 105, rue de Tripoli·
"Bro$sette • Hussein Dey
(Tho C3Ilie<. hlo og",(o and SOlVallIs shali root.ln &!TI~" whaleY&r, bo undor onyllablilty 10rfalkJ" la glv. notice
01 anivaI of the goo<lo, ooy provislOllIn IlIls BIU of Lad~g 0<' any cuslom 01 the IlOrI 10 be conlraty notwlthslandlng) - .ALGER· ALGERIE
local vessel Irom
COpy NOT NEGOTIABLE
(OeeaIil vessal_ Port of 10adJng
MARFRET NIOLON MARSEILEE "
FREIGHT
Shlpped ln apparent good order IInd cand"lon on board of 'he above manllon&d veSSQI for
carnage as staled abova on and subleot la all e1Ipulatlona of Ulis Bill of ladlng, whlch stipulations
Indude the condlllons pnnled on th. back hafllOf.
The aald goods io he deUvered unto Ille oonslgnee or le hls or thelr Il,,,,lgns he or lhey paylng
frelght and charges as be.low, .
Descnption, measurement and gross walght not checked or known by Carrter Or hls Agents (or
by anybody alsa on hls hehslQ.
ln aooep1lo~ lhls Bill of Ladlng tha Merchant accepts and agrees to ba bound byall ns stlpula
Il<ms as fullY aS ~ thay were an slgned by the Merchant.
ln wllness whareof the onglnal Bill of Ladlng have heen slgned, one of whlch OOlng aooompll·
shed, the other 10 he void.
RESPONSABILITÉ
La responsabilité du transporteur est dégagée pour toute perte, avarie ou
manquant survenu, p.ndsnt la période allant de la réoeptlon des
marchandises en vue de leur transport, Jusqu'au début de leur anarg.m.nt sur
la navire al de la fin du décharg.ment de. marohandl$os Jusqu'à leur livraison. NAVIMED AGENCIES
The GarOOr shall not be abllgOO to cailact any relmbursaments as shOwn ln thls Bill of
Ladlng. The carrier will ande"vour to obtaln paymanl p~or to dall""I)' of lhe cargo, but AS AGENTS FOR
shauid ha nol sueceed for reasons bayond hls control ha reservas {he ~ght to dellver t"'~IAf\.1 lAr=n. Ct'llt. A~c::"~l r"'An.nlr"~
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~&I'\.fI tri -.; e AJ .v A' X -,
. [;K!)\)l"ta'efER1'ËSS'T'5'À compliite.
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peys,
N° A 3227264
18, RUE DE THANN
Consulter les notes au verso avant de remplir le formulaire
~~ BP 2499
58057 MULHOUSE CEDEX 2 2. Certificat utilisé dans les échanges préférentiels entre
1
, 1 UNION E()ROPEENE
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~ ENTREPRISE NATIONALE DES ;
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ENIEMSIEGE .......................................... ~ .
E (Indiquer les pays, groupe de pa~s ou territoires concernés)
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C BOULEVARD 5TITI-ALI
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4. Pays, groupe de pays ou 1 ~. Pays, groupe' de pays ou
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TIZI OUZOU ALGERIE territoire dont les produits sont -1 territoire de destination
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UNION EUROPEENE ALGERIE
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8. Numéro d'ordre; marques, numéros, nombre et nature des colis Ill; désignation des marchandises 9. Masse 10, Factures
brute (kg) Imention
ou autre facultative)
mesure
(l, m', etc.l
1 CAISSE
VERIN PNEUMATIQUE
DISTRIBUTEUR PNEUMATIQUE
NIF 99915004319197 . 70 KGS
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11. VISA DE LA DOUANE 12. DÉCLARATION DE L'EXPORTATEUR
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Déclaration certifiée conforme Je soussigné déclare que les marchandises
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certifÎcat.
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WO MULHOUSE
CLIENT
ADRESSE DE LIVRAISON ENTREPRISE NATIONALE DES INDUSTRIE DE
SHIPPINGPOINT: CREATEDBY:
TREPRlSE NATIONALE DES INDUSTRIES DE
ORDERN°: 161301 57 L'ELECTROMENAGER
DELIVERYN°:
:LECfROMENAGER ENIEMSIEGE
CUSTOMERNll: NIF 999 150043 19 19 YOURORDER:
liTE CUISSON Boulevard STITI-ALI
INCOTERM:
le Industrielle d'Oued-Aissi
FR 945752 1370212 TIZIOUZOU
N° EORI :
108 Poste Chikhi ALGJ:RIE
~IOUZOU - ALGERIE
GROSS NET VOLUME PACKAGE
SHIP~INGIftIIT
PRODU CT l..
5J~ t1E~r
N° ARTICLE: 004686- VERIN PNEUMATIQUE PARKER
3 ):,..
9.ruedr~~ Mt1~~;
REF:41M2P032A0150 DIAM 32 COURSE 150 Age
N° ARTICLE: 004631- VERIN PNEUMATIQUE ~ 9 +f
5
680S7 Eciâex224
BONESI DIAM:25 COURSE 50 I.D38~_ al( 03 B9 323 81l
N° ARTICLE: 030392 - DISTRIBUTEUR PNEUMATIQUE 512
17
lYpE:OC 134020 PRES-MAX 10Bar BONESI
N° ARTICLE: 004637 - DISTRIBUTEUR PNEUMATlOUE
6
CODE: PVD-B1421
N° ATICLE: 005840 - DISTRIBUTEUR PNEUMATIQUE
10
Rer PVD-B 1414 TELEpNEUMATIC Parker
N° ARTICLE: 001679 - DISTRIBUTEUR PNEUMAT
3
REF:0820 018001 512 AVEC BOBINE 220VAC BOSCH
N° ARTICLE: 002064 - DISTRIBUTEUR PNEUMAT
15
REF: PVD-C3412
950x55l1xIll)Omm
TOTAL: 70 30
issage : Caisse bois traité NIMP15 et emballage maritime 4c Dim int. 9001(500x600 mmSO x 10S0x600mm (M3)
(Kg) (Kg)
OS NET: 30kg POlOS BRUT: 7Dkg
ClEMESSY S.A. Société Anonyme au capital de 19 281 029,06 € Siège Social: 18 rue de Thann BP 52499 F 68057 MULHOUSE Cedex 2 SIREN 945 752 137 - ReS MULHOUSE
~
ETABLI LE ~
-h:>'7 i .'-e-3lr1 fl'.4~- --
AD RESSE : _ Z Y ~ - /P
t. ASSURE ,Cr] ) '8rn /5 R& . EN APPLICATION DE LA
i .... _?'//'''4,'~
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~'J (g/I &..--
AGENCE: . ·1
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MODE DE CHARGEMENT : CALE OU PONTEE
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CAOŒf SOCCURSALE ou AGENCE. lmAL PRIME NETTE •••••• ~
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Tél. : . Fax: _ . , r~
JI -e: , :rc"/
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:~:~:: I::st::é,.:"::t~':~::::::::::-·:::::::::::::::-:::::":::.:::::::":::::
• Rigueur dans ~es délais : ~ - ..
• Norme et modèle de certification : .
• Evolution des prix : ..
• Références sur marche National : ..
• Fiche d'agrément nO Date ..
• Fournisseur nouveau
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cNlEfvi l.:i\!\T\: CUSSON Oued-,f\.issi, le 23/1 0/2016
Zone lnduslriellt· crOued-Ai:;:;i l
BP lOg Pusle Chikhi i
1
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Té1. : 2\3 26413181 BON DE CqMMANDE
Fax: 2i3 :2641 Jl 81
N° \ 16{30157
,
~
(A rappeler dans toute forrespondance)
CLEMESSY S.A.
Votre offre N° n0916PRC150516MM 1 BP2499 .
Du 07/1 OCO 16 680Sf MULHOUSE
'CEDEX2
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P.ROCES VERBAL N° 19
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Etaient présents: Mrs 5AIDANI Mouloud Président if',
ALLACHE Lamara Membre ,t
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BOUG DOUR Bêlaid Membre r..
tlw.1\®L1BSA Mustapha CommerciaXi i.i
~-~\t,;'iS(:l:f.::,"~··::· ". I:~ • "
Mme MORS Lynda Membre ~lj:
Mme KHIAL Ouahiba Membre ~.
Melle AMOUCHE Malika Membre ~:.
f. , .
L'an d~ux mille :eize .et le 18. Octobre. à 10H00 mn, ~/est.tenue une réuni~h.ll.l'·"
marches de IIun1té cUisson afin d'examiner les marches sUivants: ' . tU
[0 "::'["J
1) Marché: Divers pièces de rechanges: Ref: U.Cuis/oc/N" 413/201j
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MONSIEUR LE PRESIDENT
DE LA COMMISSION DES MARCHE
fvloilsieur le Président,
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avons, l 'honneur de vous soumettre, pour visa le marché d'acquisition
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des pièces de rechange pour le besoin du P L D au niveau de l'unité cuisson que
nous vons proposons definaUser avec lefournisseur CLEMESSY Fral1 ce,
Fournisseurs consultés:
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En cas de réduction du montant de la facture par le client, seule la TVA sur le prix payé ouvre droit à déduction.
En cas de non paiement à l'échéance, des intérêts moratoires seront dus au taux appliqué par la BCE à son opération de refinancement la pius
récente majoré de 10 points de pourcentage (Article L441-6 du Code de cam merce).
En outre, tout retard de paiement donnera lieu au versement d'une indemnité pour frais de recouvrement d'un montant de 40 Euros, sauf frais
réels supérieurs (Article L441-6 du Code de commerce) .
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WELMAC
MASCHINEN-ANlAGEN GMBH ~I
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WEI1MAC
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WElMAC Maschinen .. Anlagen GmbH. Postfach 65 • D.. 72669 Unterensingen
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USt·ldNr'/No. TVAI
VAT-Reg.no.: DE146276D64
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ci-jointe) 17
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Commerz,bank AG, Stuttgart (BLZ 61281007) Kon\(} 1755 018 00 Geschâftsführer: Günter Hamburg
Deulsche Bank AG, Esslingen (BLZ 611 70076) Konlo 0590 174 Sitz der Gesellschaft: Unterensingen
HypoVereinsbank (BLZ 600 202 90) f<onto 611 028 261 Amtsgericht Stuttgart HRB 222274
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001 5/2 avec bobine 220VAC BOSCH
Code D01679
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Objet: CONSULTATION W14/05/16/MM
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Mr: M.lVloussa
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Table des matières
Remerciements
Dédicaces
Sommaire
Lister des abréviations
Introduction générale .......................................................................................... 1
Chapitre I : Les fondements du commerce extérieur
Introduction ........................................................................................................ 3
Section 01 : Les fondements théoriques du commerce extérieur .................. 4
1- Les théories traditionnelles du commerce international .............................................. 4
1-1-Les théories classiques du commerce international .................................................. 4
1-1-1- La théorie de l’avantage absolu chez ADAM SMITH ......................................... 4
1-1-2- La théorie de l’avantage comparatif chez David RICARDO ............................... 5
1-2- les théorie néoclassique de l’échange international .................................................. 7
1-2-1-La théorie de la dotation en facteur de production d'HOS ..................................... 7
1-2-1-1-Le théorème de E. HECKSHER et B. OHLIN (H-O .......................................... 7
1-2-1-2-La contribution de P.A. SAMUELSON ............................................................. 8
2- Les nouvelles théories du commerce international ...................................................... 9
2-1- L’approche néo factorielle ....................................................................................... 9
2-2-L’approche néo technologique .................................................................................. 9
2-3-La théorie macroéconomique .................................................................................. 10
2-3-1- La théorie de la demande ............................................................................... ….10
2-3-2- La théorie du cycle de vie international des produits .......................................... 10
2-4-Phase du produit nouveau ....................................................................................... 11
2-4-1-Phase du produit mûr ........................................................................................... 11
2-4-2-Phase du produit standardisé................................................................................. 11
2-5-Théorie de la firme .................................................................................................. 12
2-5-1- La concurrence imparfaite ................................................................................... 12
2-5-2- Théorie de la firme multinationale....................................................................... 12
2-5-3 L’avantage compétitif des nations ....................................................................... 13
Section 02 : L'évolution du commerce extérieur en Algérie ......................... 14
2-1- L'historique sur les pratiques et les politiques commerciales en Algérie ............... 14
148
2-1-1- La période 1962-1988 (le monopole de l'Etat) ................................................... 14
2-1-1-1-L'application du système d'autorisation globale d’importation ........................ 16
2-1-1-2-Le fonctionnement de monopole réel de l'Etat (1978-1988) ............................ 17
2-1-1-3-Les critiques de la phase de monopole .............................................................. 19
2-1-2- L'ouverture de commerce extérieur en Algérie ................................................... 19
2-1-2-1-Le cadre institutionnel et organisationnel des échanges internationaux .......... 19
2-1-2-2- Les factures de la libéralisation du commerce extérieur en Algérie ................ 22
2-1-2-3-. L’Algérie sous les orientations des organisations et institutions international 25
2-1-2-4- Le cadre institutionnel national ........................................................................ 30
2-1-2-5- La libéralisation du commerce extérieur après 1994 ........................................ 33
2-1-2-6- Le rôle des douanes et leur implication dans le déroulement des opérations du
commerce extérieur......................................................................................................... 34
2-1-2-7- Le commerce extérieur à partir de 2015 ........................................................... 35
2-1-2-8- Le résultat de la libéralisation du commerce extérieur ..................................... 38
2-2- L'évolution statistique des échanges extérieurs en Algérie 1963 à 2018 ............... 39
2-2-1- La première période (1963-1973) ....................................................................... 39
2-2-2- La deuxième période (1974_1994) ..................................................................... 40
2-2-3- La troisième période (1995_2010) ...................................................................... 43
2-2-4-. La quatrième période de 2011 à deux mois de 2018 .......................................... 44
2-2-5-. Tendance générale sur 1er trimestre de l'année 2017 et 2018 ............................ 46
2-2-6- Les principaux partenaires commerciaux de l’Algérie durant l’année 2017 ....... 47
Conclusion .......................................................................................................... 54
Chapitre II: la gestion commerciale et la procédure d’importation
Introduction ........................................................................................................................ 55
Section 1 : le paiement dans le commerce international .............................. 56
1 : Les instruments de paiement internationaux ............................................................. 56
1-1-Les instruments de paiement à vue ..................................................................... 56
1-1-1-Les espèces ......................................................................................................... 56
1-1-2-Le chèque de voyage ......................................................................................... 56
1-1-3-La carte de crédit ............................................................................................... 56
1-2-Le chèque ................................................................................................................ 57
1-2-1- Les avantages du chèque .................................................................................. 57
1-2-2- Les inconvénients du chèque ............................................................................... 57
149
1-3-Le virement international ......................................................................................... 58
1-3-1-Les moyens de communication du virement international ................................... 58
1-3-2-Avantages et inconvénients du virement international ......................................... 58
1-4-Les effets de commerce ............................................................................................ 59
1-4-1-La lettre de change ................................................................................................ 59
1-4-2-Le billet à ordre ..................................................................................................... 60
1-5-L'utilisation des instruments de paiement ............................................................... 61
1-5-1 Les règlements au comptant .................................................................................. 61
1-5-2-Les règlements à crédit ..................................................................................... 61
2 : Les techniques de paiement ....................................................................................... 62
2-1-Le paiement par avance ............................................................................................ 62
2-2-L’encaissement simple ............................................................................................. 62
2-3-La remise documentaire ........................................................................................... 62
2-3-1-Définition de la remise documentaire ................................................................... 62
2-3-2-Avantages et inconvénients de la remise documentaire ....................................... 63
2-4-Le crédit documentaire ............................................................................................. 65
2-4-1-Définition du crédit documentaire ........................................................................ 65
2-4-2-Avantages et inconvénients du crédit documentaire ............................................. 66
2-5- La lettre de crédit .................................................................................................... 68
3 : La domiciliation bancaire .......................................................................................... 69
3-1-La définition de la domiciliation bancaire................................................................ 69
3-2-Les conséquences de la domiciliation bancaire........................................................ 69
3-3-Les opérations exclues de l’obligation de domiciliation bancaire ........................... 70
4 : les obstacles du commerce international .................................................................. 71
4-1-Les risques liés au transport de marchandises.......................................................... 71
4-2-Les risques liés au mode de paiement ...................................................................... 71
4-3-La couverture des différents risques ........................................................................ 73
4-3-1-La couverture des risques liés à l’exportation ...................................................... 73
4-3-2-La couverture des risques liés au transport de marchandises ............................... 73
4-4- Types de polices d’assurance et leurs rôles ............................................................. 74
Section 2 : La logistique du commerce international..................................... 76
1- Le transport international ........................................................................................... 76
1-1-Le choix du mode de transport ................................................................................. 76
150
1-1-1-Première étape : Connaître ses propres besoins .................................................... 77
1-1-2-Deuxième étape : Connaître les besoins et les capacités du client ....................... 77
1-1-3-Troisième étape : Évaluer les différents transporteurs.......................................... 77
1-1-4-Quatrième étape : Obtenir le meilleur prix ........................................................... 77
1-2-Les différents modes de transport international ....................................................... 78
1-2-1-Le transport maritime............................................................................................ 78
1-2-2-Le transport aérien ................................................................................................ 80
1-2-3-Le transport routier ............................................................................................... 82
1-2-4-Le transport ferroviaire ......................................................................................... 83
1-3-Les auxiliaires du transport international ................................................................. 85
1-3-1-Le mandataire ....................................................................................................... 85
1-3-2-Le commissionnaire .............................................................................................. 85
2- L’assurance du transport international ....................................................................... 86
2-1-Le souscripteur et les intervenants ........................................................................... 86
2-2-La valeur assurée ...................................................................................................... 87
2-3-Les types d’avaries ................................................................................................... 87
2-3-1-Les avaries particulières........................................................................................ 87
2-3-2-L’avarie commune ................................................................................................ 87
2-4-Les différentes garanties .......................................................................................... 88
2-4-1-La garantie FAP .................................................................................................... 88
2-4-2-La garantie FAP sauf ............................................................................................ 88
2-4-3-La garantie tous risques ........................................................................................ 88
2-4-4-La garantie Guerre et mines .................................................................................. 89
2-4-5-La garantie accidents caractérisés ......................................................................... 89
2-5-L’étendue et la durée des garanties .......................................................................... 90
2-6-Les différentes polices.............................................................................................. 91
2-6-1-La police au voyage .............................................................................................. 91
2-6-2-La police à alimenter ............................................................................................. 91
2-6-3-La police d'abonnement ........................................................................................ 91
2-6-4-La police tiers chargeur......................................................................................... 92
3 : Les incoterms ............................................................................................................. 93
3-1-L’objectif des Incoterms .......................................................................................... 94
3-2-La gestion des risques .............................................................................................. 94
151
3-3-Applicabilité des Incoterms aux moyens de transport ............................................. 95
3-3-1-Règles applicables à tout mode de transport ......................................................... 96
3-3-2-Règles applicables au transport maritime et au transport par voies fluviales ....... 97
3-4-Répartition des coûts selon l'Incoterm ..................................................................... 98
4- Le dédouanement...................................................................................................... 100
4-1-Présentation de l’administration douanière................................................................ 100
4-1-1-Définition et rôle de la douane ............................................................................. 100
4-1-2-Les missions de la douane .................................................................................... 101
4-2-Les régimes douaniers économiques ........................................................................ 103
4-2-1-Définition des régimes douaniers économiques ..................................................... 103
4-2-2-Les avantages des régimes douaniers économiques ............................................... 103
4-2-3-Fonctionnement des régimes douaniers économiques ............................................ 104
4-2-4-Classification des régimes douaniers économiques............................................... 105
4-3-La procédure de dédouanement lors de l’importation ............................................ 106
4-3-1- Généralités sur le dédouanement des marchandises .......................................... 107
4-3-2-Formalités antérieurs au dédouanement ............................................................. 109
4-3-3-Dédouanement des marchandises ....................................................................... 110
Conclusion ........................................................................................................ 118
Chapitre III : La conduite d’une opération d’achat et d’importation Au
sein de l’unité Cuisson ENIEM d’OUED AISSI
Introduction ..................................................................................................... 119
Section 1 : Aperçu général sur l’entreprise ENIEM.................................... 120
1-Presentation de l’ENIEM .......................................................................................... 120
1-1- Historique et évolution .......................................................................................... 120
1-2-La situation géographique de l’ENIEM ................................................................ 121
1-3-L’organisation et l’organigramme de l’ENIEM ..................................................... 122
1-3-1-L’organisation .................................................................................................... 122
1-3-2- L’organigramme ............................................................................................... 123
1-4-Objectifs et Activités de l’entreprise ENIEM ....................................................... 124
1-4-1-Objetifs ............................................................................................................... 124
1-4-2- Activité et capitale sociale ................................................................................. 124
2-Les missions de chaque unité .................................................................................... 124
152
2-1-La mission de la direction générale ........................................................................ 125
2-2-La mission de l’unité froid ..................................................................................... 125
2-3-La mission de l’Unité Cuisson ............................................................................... 125
2-4- La mission de l’unité climatisation ....................................................................... 127
2-5- La mission de l’unité prestation technique............................................................ 127
2-6- La mission de l’unité commerciale ....................................................................... 128
2-7- Unité Sanitaire ....................................................................................................... 128
Section 2 : La procédure générale d’importation au sien de ENIEM........ 129
1-Les étapes à suive pour réaliser une opération d’importation ................................... 129
2-Suivie d’une opération d’importation au niveau de l’ENIEM .................................. 133
2-1-L’expression de besoin d’achat ............................................................................. 133
2-2-Lancement des consultations.................................................................................. 133
2-3-Réception des offres .............................................................................................. 134
2-4-Le choix du fournisseur .......................................................................................... 135
2-5-L’etablissement du bon de commande ................................................................... 135
2-6-Domiciliation Bancaire .......................................................................................... 135
2-7- Le contrat d’assurance .......................................................................................... 136
2-7-1- L’expédition des marchandises ......................................................................... 136
2-7-2-L’assurance de la marchandise .......................................................................... 136
2-7-3- l’avis d’arrive de la marchandise ....................................................................... 137
2-8- Le dédouanement et la réception de la marchandise ............................................. 138
2-8-1- Le dédouanement de la marchandise ................................................................. 138
2-8-2-La réception de la marchandise .......................................................................... 140
2-9- Le stockage de la marchandise .............................................................................. 140
Conclusion ....................................................................................................... 141
Conclusion générale ....................................................................................... 142
Bibliographie ................................................................................................... 143
Liste des tableaux ............................................................................................ 146
Liste des figures .............................................................................................. 147
Table des matières .......................................................................................... 148
Annexes
153