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Boros Maria Francisca DSCG Session 2021 Memoire 18 20

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UE 7 – Mémoire professionnel Maria Francisca BOROS

DSCG

L’IMPORTANCE DU NUMERIQUE AU
SEIN DES CABINETS D’EXPERTISE-
COMPTABLE
Mémoire présenté en vue de l’obtention du DSCG

FIDUCIAIRE DE LA FORGE
295 RUE DU PROF P. MILLIEZ (94500 CHAMPIGNY SUR MARNE)

SESSION 2021
Fiche d’agrément :

DSCG

DIPLÔME SUPÉRIEUR DE COMPTABILITÉ ET DE GESTION


Épreuve N°7 MÉMOIRE
DEMANDE D’AGRÉMENT DU SUJET DE MÉMOIRE

SESSION 2021

Cette fiche d’agrément doit être utilisée par tous les candidats inscrits à L’UE 7 du DSCG.
La matrice téléchargeable à l’adresse www.siec.education.fr ; rubrique mes outils, onglet docuthèque,
catégorie inscription, dossier documents UE7 DSCG et/ou sur le site du rectorat gestionnaire doit
être enregistrée sur le PC du candidat avant d’être renseignée. Le candidat complétera le formulaire
avec la dernière version gratuite Adobe Acrobat READER DC.

Attention : « Le candidat qui souhaite confier l’étude de sa demande d’agrément à son service
gestionnaire doit lui faire parvenir ladite fiche au plus tard le 14 avril 2021 avant minuit. »
Les adresses emails des académies sont indiquées en dernière page de ce document.

CANDIDAT

Nom : BOROS

Prénom : MARIA FRANCISCA

Académie : PARIS CRETEIL VERSAILLES

Adresse :
26 RUE PEDRO
94510 LA QUEUE EN BRIE

Adresse e-mail :francisca.boros@outlook.fr

SIEC – maison des examens


7 rue Ernest Renan
94749 ARCUEIL CEDEX
Tél : 01 49 12 23 00
www.siec.education.fr 1

1
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL

SUJET1 DU MÉMOIRE
(Titre + brève explication - 5 lignes maximum)
!
L'importance du numérique au sein des cabinets d'expertise-comptable.!
!
Aujourd'hui, au sein des cabinets d'expertise-comptable, la plupart des échanges sont
TITRE numérisés: les mails, les fichiers (factures de vente, d'achat, contrats...).!
A travers ce mémoire, l'objectif est de comprendre l'importance du numérique et
d'expliquer les différents enjeux de la dématérialisation.

(5 maximum)
!
- Dématérialisation!
- Gestion de changement !
MOTS CLÉS - Organisation du cabinet !
- Travail à distance!
- Factures numérisées

(à cocher, maximum 2)
Audit Finance
Comptabilité Gestion de projet / Organisation
CHAMP Contrôle de gestion Gestion des ressources humaines
DISCIPLINAIRE Développement durable / Responsabilité Gouvernance
sociale des entreprises Marketing des cabinets
Droit des affaires Stratégie
Droit fiscal Système d’information

(5 lignes maximum)

Quelle est l'importance du numerique au sein des cabinets d'expertise-


comptable ?
PROBLÉMATIQUE

1
Le sujet doit être en rapport direct avec l’expérience personnelle et professionnelle (missions effectuées par le candidat) et la
formation théorique découlant du programme du DSCG.

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7 rue Ernest Renan
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Tél : 01 49 12 23 00
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2
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL

(Exposez en 5 lignes maximum votre démarche d’ensemble.)


!
Au sein du cabinet dans lequel j'ai effectué mon alternance, le projet Apprentic
avait déjà été mis en place, afin d'apporter un soutien aux PME dans la
MÉTHODOLOGIE diffusion et l'utilisation des TIC. De plus, afin de permettre aux collaborateurs
de travailler à distance, un serveur spécifique a été mis en place. C'est donc
pour cela que j'ai axé mon mémoire sur l'importance du numérique.

(5 références bibliographiques majeures avec présentation en 5 lignes pour chaque référence de l’intérêt par rapport
au sujet ou à la problématique.)2

Ouvrage theorique :
* Eugene Rufin Bouya et Kodio Ndukuma Adiayi (2020), Dematerialisation et
gouvernance electronique, L'HARMATTAN: La dematerialisation comporte des
avantages de rendement, d'efficacite de gestion, d'extension du champ de la
sociabilite et de tracabilite. Mais ces progres mutent en paradoxes: usage
malveillant, vulnerabilite des SI, disparition des metiers, etc.
* Jean-Marc Rietch, Nathalie Morand-Khalifa, Jean-Louis Pascon, Eric Barbry
(2010), Mise en oeuvre de la dematerialisation - cas pratique pour l'archivage
electronique, DUNOD: Les archives sont l'une des composantes de la
memoire et du SI d'une entreprise. Les archives papier sont de plus en plus
remplacees par les archives grace a l'evolution du numerique. A travers ce
BIBLIOGRAPHIE livre, plusieurs procedures complementaires sont detaillées afin de mettre en
place la dematerialisation.

Articles professionnels :
* Livre blanc Compta - La dematerialisation en comptabilite : Dans cet article
nous allons voir comment la dematerialisation doit etre mise en place afin
qu'elle soit efficace. Nous allons voir les documents comptables qui sont
susceptibles d'etre dematerialises, ainsi que les prerequis necessaires a la
dematerialisation.

Voir la suite a la page 6 - Informations complementaires

2
Les références bibliographiques peuvent être composées d’articles, d’ouvrages, de sites Internet (la référence doit être très précise et facilement
repérable), de références juridiques (lois, décrets…). Si les données sont disponibles uniquement sur Internet, l’adresse du site internet doit être
suffisamment précise pour pouvoir retrouver la source citée. Indiquez la date de consultation du site.
Attention à bien respecter les normes de présentation de la bibliographie qui sont disponibles sur notre site internet :
www.siec.education.fr ; rubrique mes outils, onglet docuthèque, catégorie inscription, dossier documents UE7 DSCG.

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CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL

PLAN DÉTAILLÉ DU THÈME D’ÉTUDE3


(Chaque partie sera présentée en une phrase ou deux et déclinée sur trois niveaux.)

Introduction :
Le numerique constitue l'ensemble des outils mis en place au profit de la technologie.

I/ L'evolution du numerique au sein des cabinets d'expertise-comptable

A) Approche theorique (revue de litterature)


a) L'evolution des solutions de logiciel : au sein de cette partie, nous allons voir les differents
modeles, tels que le modele software, open source ou encore hebergeur, mais aussi les logiciels
payants, les gratifies, le modele WEB et le cloud computing
b) La mise en place de la dematerialisation: comment reussir la mise en place de la
dematerialisation et quelles sont les etapes de realisation (l'etude prealable, les differents types
d'analyse...)
c) Les avantages et les inconvenients : le gain de temps grace a la dematerialisation, les economies
realisees..., mais aussi les difficultes de la mise en place d'un changement et la resistance au
changement

B) L'evolution du numerique dans les cabinets d'expertise-comptable


a) Le point de vue des cabinets d'expertise-comptable: le but recherche est l'amelioration de la
rentabilite, pouvoir faciliter la revision mais aussi le traitement des donnees bancaires et se
recentrer sur le cœur du metier.
b) Le point de vue des clients: avoir une meilleure organisation, un meilleur suivi et la securite des
transmissions. Mais aussi avoir peur du changement, un manque de temps et de volonte de
modernisation.

C) Les hypotheses de recherche :


a) Hypothese 1: La dematerialisation permet de realiser un gain de temps dans le process:
l'utilisation des moyens numeriques permet d'automatiser certaines taches, de simplifier le travail,
voire meme d'ameliorer la gestion des flux des documents.

3
La partie présentation de l’organisation, de l’entreprise ou du cabinet n’est pas demandée au niveau de la notice d’agrément.

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CANDIDAT
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PLAN DÉTAILLÉ DU THÈME D’ÉTUDE4


(Chaque partie sera présentée en une phrase ou deux et déclinée sur trois niveaux.)

b) Hypothese 2 : Grace a la dematerialisation on tend vers un objectif zero papier: l'empreinte


environnementale diminue et sensibilise toutes les personnes faisant partie du projet.
c) Hypothese 3 : La securite est mieux assuree: la securite numerique est l'une des principales
preoccupations de tous les instants.
d) Hypothese 4 : La dematerialisation permet d'avoir de la souplesse pour les declarations: le
document electronique a remplace le document papier et a la meme valeur juridique ou de preuve
que le document papier.

II/ Le cas du cabinet FIDUCIAIRE DE LA FORGE

A) L'importance du numerique au sein du cabinet FIDUCIAIRE DE LA FORGE et les objectifs


recherches
a) La definition des besoins : analyser les besoins techniques, soit la partie software, mais aussi les
besoins materiels, soit la partie hardware
b) Le choix des supports : rechercher les partenaires, demander les devis et choisir des supports
c) La mise en place : l'installation des logiciels, les jours de formation pour les collaborateurs et la
mise en place au sein du cabinet des logiciels ScanBank et ScanFact.

B) Methodologie: Enquete collaborateurs, enquete clients


a) La methode hypothetico-deductive: à travers cette méthode, j'ai formulé des hypothèses afin d'en
déduire des conséquences observables futures et passées, me permettant d'en déterminer leur
validité.
b) Le choix de l'echantillon: a travers le portefeuille clients au sein du cabinet, mais aussi a travers
mon propre portefeuille clients.

C) Les resultats :
En fonctions des questions presentes dans le questionnaire, mais aussi en fonction des
differentes reponses, nous allons constater le point de vue des clients, mais aussi des
collaborateurs.

Voir la suite a la page 6 - Informations complementaires

4
La partie présentation de l’organisation, de l’entreprise ou du cabinet n’est pas demandée au niveau de la notice d’agrément.

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CANDIDAT
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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Falcultatif (à la disposition du candidat qui souhaite ajouter des éléments complémentaires pour une partie dont l’espace du champ lui semble trop
restreint par rapport aux normes de présentation à respecter.)

BIBLIOGRAPHIE (suite) :
Articles professionnels :
* La profession comptable - Etude: Quelles pratiques en matiere de tenue comptable en 2019? :
Dans cet article nous allons voir en particulier les aspects de la gestion du temps en terme de
dematerialisation. Ce process est-il un allie en ce qui concerne le gain de temps au travail, ou au
contraire le traitement des donnees electroniques prend-t-il plus de temps? Ainsi, nous allons voir
les differentes pratiques a adopter lors de la mise en place de la dematerialisation.
* Expert-comptable : accompagner le changement et la transformation : Dans cet article nous allons
voir en quoi la dematerialisation releve de la conduite du changement. Nous allons voir comment
changer les habitudes des clients, qui envoient auparavant leurs documents en format papier et qui
sont maintenant contraints de les envoyer en format electronique.

PLAN DETAILLE DU THEME DE L'ETUDE (suite) :

D) La verification des hypotheses :


En fonction des reponses que nous avons eues aux questionnaires, nous allons constater si on
retrouve les quatre hypotheses expliquees precedemment.

E) Les avantages et les inconvenients de cette evolution au sein du cabinet FIDUCIAIRE DE


LA FORGE :
a) Les avantages : on retrouve principalement le gain du temps et la securisation des donnees
b) Les inconvenients : l'inconvenient principal au sein du cabinet a ete la resistance au changement

F) Preconisations :
Nous allons voir quels autres moyens peuvent etre mis en place afin de mieux sensibiliser les
acteurs a l'importance du numerique.

III/ Conclusion :
Le numerique est de plus en plus present au sein des cabinets d'expertise-comptable, mais sa mise
en place demande beaucoup de temps et de prerequis importants qui sont necessaires afin
d'assurer le bon fonctionnement du projet.

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CANDIDAT
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TUTEUR ET/OU SUPÉRIEUR HIÉRARCHIQUE

NOM : Qualité :
PETRONIO EXPERT-COMPTABLE
Prénom :
CHARLES

Nom et coordonnées de l’entreprise Téléphone professionnel :01 42 83 82 02


ou du cabinet :
FIDUCIAIRE DE LA FORGE Adresse e-mail :contact@fidforge.fr
295 RUE DU PROF. P. MILLIEZ (94500)
CHAMPIGNY SUR MARNE
Avis circonstancié5 du tuteur et/ou du supérieur hiérarchique d’entreprise ou de cabinet.

Le sujet traité est déjà d'actualité pour la profession d'expert-comptable. Il est d'autant plus avec le
développement du télétravail. Les réponses des clients nous permettent d'appuyer nos arguments
vis à vis des quelques clients encore réticents au changement. Merci pour ce mémoire.

Avis sur la pertinence du sujet et son lien avec la pratique professionnelle que le candidat a pu avoir au cours de son stage ou de son expérience
5

professionnelle.

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CANDIDAT
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PARTIE RÉSERVÉE À L’ENSEIGNANT- CHERCHEUR

1re demande 2nde demande suite à un refus de la première demande

1. SUJET DU MÉMOIRE

Très bon et d'actualité avec le développement du télétravail.

Intérêt du sujet

Oui, aux dires du tuteur.

Liens avec
l’expérience
du candidat

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2. PLAN DU MÉMOIRE

Très bonne.

Pertinence de la
problématique par
rapport au sujet

Très bonne également.


Pertinence de
la méthodologie
par rapport à la
problématique

Plan clair et bien équilibré.

Clarté et équilibre
du plan

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3. BIBLIOGRAPHIE

Très bonne bibliographie, judicieusement choisie.

Pertinence
des choix

Oui.
Respect des
normes de
présentation
annexées à la
présente notice

4. FORME DE LA NOTICE À AGRÉER

RAS.

Orthographe,
grammaire,
style, ...

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5. SYNTHÈSE - ÉVALUATION GLOBALE

5.1 La demande d’agrément est acceptée.

La demande d’agrément est acceptée sous réserve de modifications.


5.2 Le candidat devra tenir le plus grand compte des recommandations faites par
l’enseignant-chercheur lors de la rédaction de son mémoire.

La demande d’agrément est refusée.


5.3 Le candidat doit déposer une seconde et dernière demande d’agrément.

6. APPRÉCIATION GÉNÉRALE
Énoncé synthétique des éléments pris en considération dans la prise de décision de l’enseignant-chercheur.

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Rappel : La procédure d’agrément du sujet de mémoire n’est pas une procédure contradictoire, par
conséquent, il n’est pas possible de faire appel.

Le candidat ne peut déposer qu’une seconde et dernière demande si et seulement si la première


est refusée.

Date 08/08/2021 Mail simonchristian1@orange.fr

ENSEIGNANT - CHERCHEUR NOM Prénom

Université d’exercice
SIMON Christian
U PEC

SIGNATURE

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Adresses emails d’envoi des fiches d’agrément de l’UE 7 du DSCG

Liste des rectorats Adresses (courriel) fonctionnelles pour l’envoi des demandes d’agrément
Aix-Marseille examens.comptables@ac-aix-marseille.fr
Amiens postbac@ac-amiens.fr
Besançon ce.dec4@ac-besancon.fr
Bordeaux ce.dcs@ac-bordeaux.fr
Caen dec-sup1-caen@ac-normandie.fr
Clermont-Ferrand ce.dscg-agrement@ac-clermont.fr
Corse dec@ac-corse.fr
Dijon dec1.bts1@ac-dijon.fr
Grenoble contactdcg.dscg@ac-grenoble.fr
Guadeloupe candidatdcgdscg@ac-guadeloupe.fr
Guyane dec@ac-guyane.fr
La Réunion dec.dcs@ac-reunion.fr
Lille dcgdscg@ac-lille.fr
Limoges dec2@ac-limoges.fr
Lyon dcs@ac-lyon.fr
Martinique dec4@ac-martinique.fr
Mayotte l.dec3@ac-mayotte.fr
Montpellier candidatsdcgdscg@ac-montpellier.fr
Nancy-Metz ce.dec-dcs@ac-nancy-metz.fr
Nantes dec.dcs@ac-nantes.fr
Nice decexamencomptable@ac-nice.fr
Nouvelle-Calédonie dexco@ac-noumea.nc
Orléans-Tours ce.dec2@ac-orleans-tours.fr
Paris-Créteil-Versailles agrementdscg@siec.education.fr
Poitiers examens.comptables@ac-poitiers.fr
Polynésie française bex.dscg@education.pf
Reims ce.dec-dcs@ac-reims.fr
Rennes dcg-dscg@ac-rennes.fr
Rouen dec-sup-rouen@ac-normandie.fr
Strasbourg candidat-dcs@ac-strasbourg.fr
Toulouse dec5@ac-toulouse.fr

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Attestation professionnelle :

Fiduciaire de la Forge
S.A.R.L. d’Expertise Comptable au capital de 8 000 € 94500 CHAMPIGNY SUR MARNE
Inscrite au Tableau de l’Ordre de la Région Parisienne
295, rue du Professeur Milliez

Le 5 Juillet 2021
Siret : 432 185 122 000 53 - R.C.S. Créteil B 432 185 122
Tél. 01 42 83 82 02
Fax 01 48 81 63 99

ATTESTATION EMPLOYEUR

Je, soussigné, Charles PETRONIO, DRH de la SARL FIDUCIAIRE DE LA


FORGE, certifie que Mme Maria Francisca BOROS a travaillé au sein de
notre cabinet, en tant que Collaboratrice Comptable dans le cadre d’un
contrat d’apprentissage, du 02/09/2019 au 31/10/2021.

Maria Francisca BOROS s’est vue confier les missions suivantes :

- Responsabilité d’un portefeuille de clients,


- Tenue comptable avec écritures d’inventaire jusqu’au pré Bilan,
- Déclarations fiscales,
- Participation au projet informatique de dématérialisation du cabinet.

Charles PETRONIO

14
Note de confidentialité :

Le présent mémoire ainsi que les documents annexés comprennent des informations internes
et confidentielles à l’entreprise : FIDUCIAIRE DE LA FORGE.

Ce mémoire ne doit être lu que par les membres du jury, dans le cadre de l’épreuve de l’UE 7
– Mémoire du DSCG.

Ainsi, toute utilisation et diffusion de ces informations sont soumises à l’autorisation


préalable de l’entreprise concernée.

15
Remerciements :
Je tiens tout d’abord à remercier mon tuteur Charles PETRONIO d’avoir accepté ma
candidature en tant qu’apprentie comptable et de m’avoir fait confiance, ainsi que mes
collègues d’avoir pris le temps de partager leurs connaissances du métier, leurs expériences et
de m’avoir aidée pour la rédaction de ce mémoire.

Je souhaite aussi remercier les clients qui ont répondu à mes questionnaires et qui ont accepté
de partager leur point de vue concernant l’importance du numérique au sein des cabinets
d’expertise-comptable.

De plus, je souhaite remercier l’équipe pédagogique de mon établissement scolaire pour


m’avoir apporté tout le soutien nécessaire à la rédaction de mon mémoire et pour les nombreux
conseils.

16
Table des matières
Fiche d’agrément : ................................................................................................................1
Attestation professionnelle : ................................................................................................14
Note de confidentialité :.......................................................................................................15
Remerciements : ..................................................................................................................16
Première Partie ....................................................................................................................19
I) PRESENTATION DE LA SOCIETE FIDUCIAIRE DE LA FORGE ............................. 20
A) Présentation générale : ............................................................................................................. 20
B) Organisation interne : .............................................................................................................. 21
C) Le système d’information et de gestion : .................................................................................. 22
D) Les missions du cabinet FIDUCIAIRE DE LA FORGE : ....................................................... 23

II) MON ACTIVITE AU SEIN DU CABINET : ................................................................ 24


A) Mes dossiers :............................................................................................................................ 24
B) Mes missions : ........................................................................................................................... 24

Deuxième Partie ..................................................................................................................27


Introduction au thème : .......................................................................................................28
I) L’EVOLUTION DU NUMERIQUE AU SEIN DES CABINETS D’EXPERTISE
COMPTABLE : ......................................................................................................................... 29
A) L’approche théorique – revue de littérature :.......................................................................... 29
B) L’évolution du numérique dans les cabinets d’expertise-comptable : ..................................... 39
C) Les hypothèses de recherche : .................................................................................................. 43

II) LE CAS DU CABINET FIDUCIAIRE DE LA FORGE (FDLF) : ..................................... 45


A) La mise en place du numérique au sein du cabinet FDLF et les objectifs recherchés :........... 45
B) Méthodologie de recherche : .................................................................................................... 51
C) Les résultats :............................................................................................................................ 53
D) La vérification des hypothèses : ............................................................................................... 57
E) Les avantages et inconvénients de cette évolution au sein du cabinet FDLF :......................... 60
F) Les préconisations : ...................................................................................................................... 62

III) CONCLUSION :................................................................................................................. 65

Bibliographie : .....................................................................................................................67
Table des sigles : ..................................................................................................................68
Table des figures : ...............................................................................................................69
Table des annexes : .............................................................................................................70
Annexes : .............................................................................................................................71

17
Avant-propos :

Après avoir obtenu mon diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) en initial, j’ai
décidé de continuer mon cursus scolaire avec le diplôme supérieur de comptabilité et de gestion
(DSCG), mais cette fois-ci en alternance, afin de rentrer dans la vie active et d’acquérir
l’expérience nécessaire pour la suite.

Cette alternance a été poursuivie dans le cabinet FIDUCIAIRE DE LA FORGE, qui se


situe à Champigny sur Marne.

Durant cette période d’alternance, j’ai eu la possibilité d’appliquer la théorie qu’on nous
enseigne à l’école, à la pratique qu’on met en place au sein du cabinet.

Lorsque je suis arrivée au sein du cabinet, j’ai été étonnée du fait que les clients envoient
de moins en moins leurs documents en format papier, ce qui n’était pas le cas dans le cabinet
où j’ai effectué mon stage lors de mon DCG. J’ai donc compris que le cabinet accorde beaucoup
d’importance à la dématérialisation, et donc au numérique. C’est donc pour cela que j’ai
souhaité orienter mon mémoire sur l’importance du numérique au sein des cabinets d’expertise
comptable.

L’importance de la numérisation, a été de plus en plus soutenue depuis le contexte


extraordinaire lié à la crise sanitaire que nous traversons depuis le début de 2020.

La première partie de mon mémoire propose un historique du cabinet d’expertise


comptable FIDUCIAIRE DE LA FORGE, et la performance des différents services qui le
composent. Elle décrit également les missions que j’ai pu effectuer lors de mon alternance.

Dans la seconde partie, je développerai plus spécifiquement mon sujet de mémoire :


l’importance du numérique au sein des cabinets d’expertise comptable. Cette partie sera rédigée
sous la forme d’une étude de cas.

18
Première Partie

Présentation cabinet FIDUCIAIRE


DE LA FORGE

19
I) PRESENTATION DE LA SOCIETE FIDUCIAIRE DE LA
FORGE

A) Présentation générale :
La société FIDUCIAIRE DE LA FORGE se situe à Champigny sur Marne (94500). Elle a
été créée le 19/12/2000 à Rosny-sous-Bois par Monsieur Vincent CAILLEUX. Par la suite, elle
a été rachetée par Monsieur Stéphane DELVECCHIO en 2014. Aujourd’hui elle comprend
deux experts-comptables, une collaboratrice comptable et une comptable apprentie.

Elle a été créée sous la forme juridique d’une SARL (société à responsabilité limité), et
inscrite à l’OEC en 2000.

La société FIDUCIAIRE DE LA FORGE a tout d’abord été basée à Nogent sur Marne, puis
elle a changé de lieu pour s’installer au 137 rue du Professeur Paul Milliez à Champigny sur
Marne.

Le capital de la société est de 8 000€ et son chiffre d’affaires est en évolution moyenne
annuelle d’environ 300 000€ HT.

C’est un cabinet qui offre plusieurs prestations et les principaux clients du cabinet sont
des TPE (Très Petites Entreprises).

Les activités des principaux clients sont diverses, bien que tournées essentiellement vers
les prestations des services, comme le montre la répartition suivante :

Répartition par activité


Commerciales
11%

Industrielles
8%

Prestation des
services
81%

Prestation des services Industrielles Commerciales


Figure 1

En ce qui concerne la partie juridique du cabinet, la majorité des clients ont opté pour
des sociétés à associé unique, et plus particulièrement les SASU :

20
Répartition juridique
SARL
26%

EURL
8% SASU
66%

SASU EURL SARL


Figure 2

B) Organisation interne :
Monsieur Stéphane DELVECCHIO et Monsieur Charles PETRONIO sont les experts-
comptables. Ils gèrent les nouveaux clients, ils vérifient l’avancée des dossiers et ils traitent les
dossiers le plus importants du cabinet. Ils contrôlent les comptes, l’édition des bilans, du compte
de résultat et de l’annexe. De plus ils conseillent les clients et les assistent en cas de procédures
particulières.

Madame Laura Joubert, est la collaboratrice comptable. Elle tient la comptabilité (de la
saisie jusqu’au bilan), fait la révision comptable, établit les déclarations fiscales, s’assure de la
gestion des dossiers et apporte des conseils aux clients du cabinet. Elle réalise également
quelques tâches concernant la partie juridique de certaines sociétés dont elle a la charge.

Stéphane Charles PETRONIO


DELVECCHIO (DRH Expert-
(Expert-comptable) comptable)

Laura JOUBERT
(collaboratrice
comptable)

Maria Francisca
BOROS (alternante)
Figure 3

21
C) Le système d’information et de gestion :
Le SIG est considéré comme un élément central d’une entreprise. Il permet aux différents
collaborateurs de pouvoir communiquer grâce à un ensemble de ressources : matérielles,
humaines et logicielles. Ce système permet donc à l’entreprise de collecter, stocker, traiter et
modifier les différents types d’information qu’elle peut recevoir.

Concernant le cabinet FIDUCIAIRE DE LA FORGE, le réseau informatique est composé


de 4 ordinateurs, d’une imprimante, d’un serveur, d’un modem et d’un Switch.

Il s’agit d’une typologie en étoile, où les ordinateurs du réseau sont reliés à un système
matériel central appelé switch. Le switch a pour rôle d’assurer la communication entre les
différents équipements.

Depuis septembre 2020, chaque poste dispose d’un accès à un serveur commun, qui permet
aux collaborateurs de se connecter à n’importe quel moment et de n’importe où, afin de pouvoir
travailler à distance.

Au niveau du logiciel comptable, chaque poste dispose du logiciel SAGE.

Figure 4

22
D) Les missions du cabinet FIDUCIAIRE DE LA FORGE :

Missions comptables et financières :

- La tenue et le suivi de la comptabilité


- La révision annuelle des comptes
- L’établissement des états financiers (Bilan, compte de résultat, états de gestion…)
- Conseils sur les constats et perspectives concernant le secteur d’activité de chaque
société.

De plus le cabinet est membre du comité d’évaluation des projets au sein de la CCI VAL DE
MARNE.

Missions fiscales et juridiques :

- L’ensemble des déclarations fiscales de votre société (TVA, IS, TVS…)


- La déclaration de résultat annuelle des sociétés et les tableaux annexes (liasse fiscale…)
- L’assistance au secrétariat juridique de votre société (tenue de l’AGO, formalités de
dépôt des comptes)
- Conseils relatifs à l’optimisation de la rémunération et formalités relatives à la
distribution des dividendes

Missions sociales :

- L’élaboration des bulletins des paie des salariés


- L’établissement de l’ensemble des déclarations sociales en fonction des échéances
(DSN, URSSAF, mutuelle…, taxe d’apprentissage, formation professionnelle
continue).
- Conseils relatifs à la situation sociale de la société (Bilan, Retraite, Prévoyance…)

Les missions peuvent être très variées, car en fonction des entités, le traitement comptable
peut changer. On peut saisir simplement des factures d’achats et de ventes, mais aussi établir
un bilan comptable, un compte de résultat et des annexes. De plus, les experts-comptables,
peuvent aussi conseiller financièrement, juridiquement et fiscalement les clients, afin de créer
et de développer leur propre entreprise par exemple.

Ainsi, les experts-comptables apportent leurs compétences en matière de comptabilité et de


gestion, tout en étant qualifiés afin de clarifier des aspects juridiques liés aux obligations légales
de l’entreprise, notamment en matière de droit au travail et de gestion sociale, ou pour mener
un travail d’audit.

23
II) MON ACTIVITE AU SEIN DU CABINET :

A) Mes dossiers :
Mon portefeuille se compose d’une trentaine de clients, répartis sur plusieurs activités,
comme le bâtiment, le service d’aide à la personne… s’agissant pour la plupart des
prestations de services.

Répartition par activité


11%
6%

83%

Prestation des services Industrielles Commerciales


Figure 5

Répartition juridique
8%
3%

89%

SASU EURL SARL


Figure 6

B) Mes missions :

- Le classement : tout d’abord, et lorsqu’on a les documents en format papier (ce qui est
rarement le cas car le cabinet est dans une optique de dématérialisation), j’ai trié et
classé les factures des fournisseurs et clients, ainsi que les relevés de compte. Une fois
le classement réalisé, il fallait saisir chaque facture, puis les relevés. Une fois la saisie
faite, tous les documents doivent être scannés afin de les intégrer dans la GED, puis
ensuite les rendre au client.

- La saisie : j’ai été chargée de saisir la comptabilité de plusieurs entreprises : entreprises


de bâtiment, entreprises de prestations de services et aide à la personne, restaurants,
boulangerie….

24
ð Journal achats : J’ai saisi diverses factures d’achats propres à chaque
activité comme des factures du fournisseur LELIEVRE ou METRO qui comportent
plusieurs particularités, comme la TVA qu’il faut alors détailler selon les produits :
alcool, droguerie, produits alimentaires…

ð Journal ventes : on peut les enregistrer de deux façons, soit d’importer


les ventes sur le logiciel de comptabilité à partir d’un tableau Excel préalablement
rempli par le client, soit de saisir les ventes une par une à l’aide des factures de ventes.

ð Banque : la saisie de la banque s’effectue grâce aux relevés bancaires


fournis par le client. Cette saisie s’effectue tous les mois. On détaille le type
d’opération : numéro de chèque, prélèvement, virement, carte bancaire. Il peut y avoir
aussi des charges qui sont passées directement en banque comme les assurances par
exemple.

- Le lettrage : une fois la comptabilité saisie, achats, ventes, relevés bancaires, j’ai révisé
les comptes et lettré les factures correspondantes aux encaissements ou décaissements
figurant sur le relevé bancaire. Pour les montants non lettrés, je devais chercher par
écriture afin de m’assurer qu’ils n’avaient pas été enregistrés en compte d’attente, ou
enregistrés en double. Dans le cas où il manque des documents, j’établis un document
manquant que j’envoie par la suite au client.

- La saisie des salaires : grâce au logiciel, les salaires (concernant les clients dont nous
fournissons ce type de prestation) sont directement enregistrés à travers ARF Compta,
et je vérifie par la suite si les bons numéros des comptes sont utilisés. Dans le cas où le
client nous fournit lui-même les salaires, j’enregistre dans le journal de paie les montants
nécessaires, tels que la prévoyance, la retraite, l’URSSAF, le salaire.

25
- La déclaration de TVA : chaque client a son propre tableau de cadrage qui nous permet
de connaître le montant que nous devons déclarer par la suite. Dans ce tableau sont
demandés, le montant des prestations des services, le solde des comptes clients en N-1
et à la date de la déclaration, le solde des comptes fournisseurs soumis à TVA, le solde
de la TVA collectée et de la TVA déductible et enfin le montant des acomptes de TVA
s’ils existent. Tous ces montants sont indiqués dans la balance de révision et le logiciel
de comptabilité.
Le calcul de la déclaration de TVA peut être simplifié de la façon suivante :
TVA collectée – TVA Déductible sur achats + TVA déductible des prestataires
de services non réglés – TVA déductible sur immobilisations – Crédit de TVA du
mois précèdent Si > 0 => TVA à payer Si< 0 => Crédit de TVA

Une fois le tableau de cadrage rempli, j’enregistre l’OD de TVA, et je complète la CA3,
que j’envoie par la suite à mon responsable, pour qu’il puisse la valider et l’envoyer via
le logiciel qui le télétransmet à l’organisme.

- La préparation du bilan : le bilan est une photographie du patrimoine de l’entreprise


qui permet de réaliser son évaluation. En ce qui concerne les petites entreprises, le bilan
servira principalement aux tiers (banques par exemple) qui peuvent contrôler
l’entreprise dans le cas où elle est solvable. Il est préparé obligatoirement à la clôture
de l’exercice, comme le compte de résultat et les annexes.
Pour sa préparation, il faut tout d’abord pointer tous les comptes utilisés un par un et
vérifier que tous les montants soient justifiés. Dans le cas où on a des factures
manquantes, comme celles de téléphonie ou d’électricité, elles doivent être
comptabilisées en FNP (Factures Non Parvenues). A l’inverse, les factures qui
concernent l’exercice suivant, par exemple l’assurance, doivent être enregistrées en
CCA (Charges Constatées d’Avance).

- La liasse fiscale : c’est un ensemble de déclarations fiscales remises aux impôts. Le


logiciel Coala génère automatiquement la liasse fiscale, mais il faut tout de même faire
une vérification, car certains montants sont à renseigner : le montant de TVA déductible
et collectée, les cotisations personnelles du dirigeant, l’effectif total de l’entreprise, ou
encore le résultat fiscal.

- La plaquette : c’est un bilan de la situation de l’entreprise en fin d’exercice,


comprenant l’attestation de prestation, le bilan, le compte de résultat et les annexes. Elle
est générée automatiquement avec le logiciel Cola, et est transmise par la suite au client.

Ainsi, au cours de mon alternance, j’ai eu l’occasion de participer au projet informatique de


dématérialisation du cabinet, ce qui m’a permis de comprendre l’importance du numérique au
sein des cabinets.

26
Deuxième Partie

L’importance du numérique au
sein des cabinets d’expertise
comptable

27
Introduction au thème :
Le numérique au sein des cabinets d’expertise comptable se traduit par la
dématérialisation des documents comptables. On retrouve deux processus bien distincts : la
création des documents à partir d’un document matériel (papier) et la création des documents
sous forme électronique par l’emploi d’un outil (Word, Excel…). A ces deux notions, nous
pouvons ajouter la notion de dématérialisation des échanges, dont l’email en est la parfaite
illustration.

La dématérialisation des documents comptables est autorisée depuis la loi de finances


de 1991. Les experts-comptables doivent fournir rapidement de plus en plus d’informations
financières et comptables à des partenaires toujours plus nombreux, et afin d’avoir un gain de
temps ils font appel au numérique.

A ce jour, l’activité de tenues comptables repose sur la saisie automatique dans la plupart
des cabinets d’expertise-comptable, malgré le fait qu’il reste encore des cabinets où la tenue
comptable repose sur la saisie manuelle des pièces comptables par un logiciel comptable.
Le fait de saisir manuellement, fait perdre du temps qui pourrait être consacré à la
révision ou au conseil par exemple.
Ainsi, la dématérialisation des documents comptables, fiscaux, sociaux et extracomptables,
ainsi que leur traitement automatisé permet au cabinet de gagner du temps et de se consacrer
aux autres prestations, en privilégiant celles à plus forte valeur ajoutée.
Cependant, la dématérialisation n’est pas sans risque. Il faut vérifier que la valeur
probante des documents ne soit pas altérée et que les documents électroniques constituent une
preuve admissible tant pour l’administration fiscale que pour les tiers, au même titre que les
documents sous forme papier.

On retrouve par conséquent deux problématiques qui s’imposent à la dématérialisation


des documents : leur conservation dans le temps, avec l’obsolescence technologique et la durée
de vie des supports, et la possibilité de les consulter chaque fois que nécessaire.
C’est pour cela que de plus en plus des cabinets utilisent un logiciel de gestion
électronique de documents (GED), qui peut être défini comme un ensemble d’outils et de
techniques permettant de dématérialiser, classer, stocker, gérer, consulter, transmettre et
indexer de façon facile et automatique l’information produite ou reçue par un organisme dans
le cadre de ses activités. Mais la GED ne peut pas être considérée comme un système
d’archivage électronique, qui est l’ensemble des règles, des processus, des méthodes et des
solutions permettant la consultation, la conservation, la gestion dans le temps et la destruction
des documents.

Ainsi, vient se poser la problématique suivante : quelle est l’importance du numérique


au sein des cabinets d’expertise-comptable ?
Afin de répondre à cette question, nous allons voir dans une première partie l’évolution
du numérique au sein des cabinets d’expertise comptable, puis dans une deuxième partie nous
étudierons les cas du cabinet FIDUCIAIRE DE LA FORGE.

28
I) L’EVOLUTION DU NUMERIQUE AU SEIN DES CABINETS
D’EXPERTISE COMPTABLE :

A) L’approche théorique – revue de littérature :

a) L’évolution des solutions de logiciels :

L’évolution des logiciels aujourd’hui, permet aux comptables d’effectuer plusieurs


tâches et d’assurer une bonne gestion des entreprises.
Le logiciel se caractérise par un ensemble de programmes destinés à effectuer un
traitement particulier sur un ordinateur

a. Le modèle traditionnel dit « software » :

Dans le modèle traditionnel, qui apparaît dans les années 1980, il s’agit d’acheter une
licence à un prix fixe à un éditeur.
Lorsque l’utilisateur décide d’acheter cette licence, il peut bénéficier du logiciel de manière
illimité.
Si l’utilisateur considère qu’il aura besoin d’une assistance technique par la suite, il peut,
en échange d’un abonnement (mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel), acquérir une option
de support. Cette option lui permettra de résoudre les problèmes techniques, principalement
connus lors de l’installation ou de la maintenance du logiciel. Les mises à jour des logiciels
peuvent aussi être proposées par l’éditeur.

En ce qui concerne l’installation, le paramétrage et la maintenance, ce n’est pas à


l’éditeur d’assurer ces tâches. C’est l’entreprise utilisatrice qui devra gérer ou déléguer ces
tâches à un prestataire de service.

Lorsqu’on décide de faire appel à un modèle traditionnel, l’entreprise utilisatrice doit


prendre en compte les différentes difficultés auxquelles elle pourra faire face :

o L’entreprise doit déployer le logiciel par ses propres moyens, en tenant compte du lien
de compatibilité entre le logiciel et le matériel dont elle dispose.
o Savoir gérer les changements de version : la formation des utilisateurs à la nouvelle
version, la migration des données, la continuité du service.
o Garantir la disponibilité du logiciel tout en assurant sa sécurité

b. Le modèle dit « open source » ou « logiciel libre » :

Un logiciel libre confère tout droit à son utilisateur. Cela signifie que le logiciel est
ouvert, c’est-à-dire que le code de source est distribué sous une licence permettant à l’utilisateur
de le copier et redistribuer.
Si l’utilisateur possède des compétences informatiques, il peut aussi modifier le logiciel
en question.
Mais un logiciel libre n’est pas forcement gratuit. Ainsi, un logiciel est dit « libre »
lorsque son code est ouvert. Dans ce dernier cas l’utilisateur peut faire évoluer le logiciel et par
conséquent partager l’évolution de ce dernier.
Ainsi, il existe des logiciels libres dans tous les domaines : les logiciels de facturation ;
les logiciels de caisse ; les logiciels de gestion de stock…

29
c. Le modèle dit « hébergeur » ou « outsourcing » :

Il s’agit d’externaliser l’hébergement des applications chez un fournisseur. L’entreprise


peut externaliser par exemple la maintenance, la sauvegarde des données ou encore le stockage.
Ainsi, il s’agit d’une prise en charge à long terme, concernant principalement des
domaines moins stratégiques de l’entreprise. L’externalisation lui permet donc de se concentrer
sur son cœur de métier, afin d’y dédier tout son temps ainsi que ses ressources.

d. Les logiciels propriétaires ou payants :

Il s’agit d’un logiciel qui sera écrit, dans la plupart du temps, par une entreprise. Sa
distribution est uniquement sous forme binaire. Il s’agit principalement les licences restrictives,
qui placent les utilisateurs dans un état de dépendance vis-à-vis de l’éditeur. Les développeurs
ont le choix de modifier leur logiciel, sans pour autant demander l’avis des utilisateurs, ainsi
c’est aux utilisateurs d’accepter ou refuser les différentes modifications. En cas de problème
avec le logiciel, les utilisateurs sont contraints d’attendre que l’entreprise répare le problème,
en espérant que cela va se réaliser le plus vite possible, et sans quelconque rémunération
supplémentaire.

e. Les graticiels ou logiciels gratuits :

Un logiciel gratuit est un logiciel propriétaire distribué gratuitement, sans conférer pour
autant à l’utilisateur certaines libertés d’usage associées au logiciel libre. Ce type de logiciel
peut fonctionner gratuitement pour une durée de temps illimité. Les droits de copie et de
distribution de ce type de logiciel peuvent être cependant limités par l’auteur.

f. Le modèle « Web » :

Il s’agit d’un modèle proposant de louer de l’espace sur un seul serveur physique. Il
existe plusieurs modèles économiques du modèle Web, comme le commerce électronique par
exemple (ex : Amazon). Ce type de modèle permet d’avoir une grande disponibilité, car certains
sites peuvent recevoir des millions de visites, ce qui motive les utilisateurs de faire appel à ce
type de modèle.

g. Le Cloud Computing :

Il s’agit, comme son nom l’indique, de « l’informatique en nuage », ce qui veut dire que
l’ensemble des ressources informatiques sont accessibles via Internet, à la demande. C’est une
dématérialisation de l’infrastructure informatique. Il s’agit ici d’un service payant, auquel il
suffit de s’inscrire par le biais d’un abonnement, ainsi grâce à ce système, nous avons accès à
tous les programmes via un lien Internet, à n’importe quel moment, où que l’on soit.
Les modèles des services :

• IaaS (Infrastucture as a Service) : le système d’exploitation est géré par le client


comme les applications qu’il a installées. Il se connecte aux serveurs pour travailler
comme s’il s’agissait d’un ordinateur classique.
• PaaS (Platform as a Service) : dans ce modèle, c’est le fournisseur du service cloud
qui administre le système d’exploitation et ses outils. Le client peut installer ses propres
applications si besoin.

30
• Saas (Software as a Service) : les applications sont fournies sous forme de services
clés en main auxquels les utilisateurs se connectent par le réseau Internet via un
navigateur web. L’administrateur de l’application ne gère pas et ne contrôle pas
l’infrastructure correspondante (réseaux, stockage, applications…). Les progiciels
disponibles en Saas offrent souvent un paramétrage limité de leur fonctionnement.

Les modèles de déploiement :

• Le cloud public : l’infrastructure cloud est partagée par les entreprises clientes. Ce type
de cloud permet des économies d’échelle et une tarification avantageuse car ses
ressources sont mutualisées.
• Le cloud privé : c’est la typologie la plus répandue. L’infrastructure est utilisée
seulement par l’organisation. Elle peut être gérée par l’organisation ou par un
fournisseur. L’infrastructure peut être placée dans les locaux de l’organisation ou à
l’extérieur.
• Le cloud hybride : il combine les ressources internes du Cloud privé et celles externes
du Cloud public. Par exemple, une entreprise utilisant ce modèle de déploiement peut
avoir recours au Cloud public en ce qui concerne ses données publiques, et au Cloud
privé en ce qui concerne ses données strictement internes.

b) La mise en place de la dématérialisation :

La dématérialisation correspond à deux sources de production documentaire, donc à deux


processus distincts :

ð Les documents sont créés à partir d’un document matériel en utilisant un


procédé de numérisation. Il s’agit d’une numérisation simple, le
document scanné est une copie.
ð Les documents sont créés directement sous forme électronique par
l’emploi d’un outil de traitement de texte1

a. Comment réussir la mise en place de la dématérialisation :

Afin de réussir à mettre en place la dématérialisation, la conception du projet doit être


faite en amont. Le projet devra tenir compte des différentes exigences et des besoins métiers de
l’organisation qui en découlent.
De nos jours, le numérique est omniprésent dans la vie de l’organisation interne de tous
les organismes, que ça soit pour un courrier venant de la part d’un client, d’une demande de
congé, d’une facture…. Par conséquent le support papier est juste un support d’impression.
Ainsi, il y a plusieurs enjeux dont on doit tenir compte afin de réussir la mise en place
de la dématérialisation. Les enjeux peuvent ne pas avoir la même valeur selon les organismes,
leur taille ou leur implantation géographique.

Par conséquent, la dématérialisation peut couvrir les besoins suivants :

• Permettre la consultation d’un même dossier par plusieurs personnes en même temps ;

1
Mise en œuvre de la dématérialisation, Jean-Marc Rietsch, Jean-Louis Pascon, Nathalie Morand-Khalifa

31
• Résoudre les problèmes en ce qui concerne les copies papiers ou l’envoi de pièces
jointes dans les e-mails ;
• Résoudre le problème de la volumétrie liée à l’enregistrement par tous les destinataires
des pièces jointes ;
• Accéder via une interface aux différents logiciels et dossiers ;
• Externaliser la conservation du papier et sécuriser les originaux papiers dans des
endroits sécurisés ;
• Permettre la consultation des informations aussi souvent que nécessaire ;
• Gagner du temps lors des recherches ;
• Permettre la validation des documents plus rapides et plus fiables ;
• Gagner en achat de consommables : papier, électricité… ;
• Etc.

Cependant, afin de réussir la mise en place de la dématérialisation, il faut suivre quelques


étapes de réalisation.

b. Les étapes de réalisation :

Première étape : l’étude préalable :

A travers cette étape, l’entreprise cherche à connaître et comprendre les différents


contextes : administratifs, légaux, économiques et sociaux. Le but sera de faciliter
l’identification des facteurs majeurs qui doivent être pris en compte en ce qui concerne la
conservation des documents, mais aussi leur création.
Ce type d’étude prendra en compte les différents environnements d’évolution de
l’entreprise, mais aussi elle devra s’intéresser au contexte national, voire international s’il s’agit
des grands groupes, car les législations ne sont pas toujours les mêmes à travers le monde.
Ainsi, pour mieux comprendre cette étape, nous pouvons représenter l’étude préalable
à travers le schéma suivant :

Données concernant l’organisme : Données concernant le SI : description


liste des contraintes et exigences du SI global et architecture conceptuelle
pesant sur l’organisme du SI.

Type d’organisation :
public ou privé Étude préalable Contraintes internes :
règlement intérieur,
politiques, déontologie…

Contexte : activité
réglementée, secteur
économique, concurrents

Exigences
Processus métier réglementaires : lois,
Figure 7 et activités directives, normes

32
Ainsi, nous constatons que l’étude préalable consiste à collecter des informations
générales sur l’organisation concernée par le projet de dématérialisation afin de mieux connaître
sa nature, son organisation, mais aussi les contraintes et les avantages qui en suivent.
Une fois l’étude préalable réalisée, l’organisation est en mesure de connaître les
différentes étapes du projet, mais aussi le temps à prendre en compte, les coûts, ainsi que les
ressources nécessaires à la réalisation du projet.

Par la suite, le lancement du projet peut être réalisé en suivant la démarche suivante :
Déploiement
Elaboration du Mise en place Test,
solution et
Etude préalable cahier des de l'équipe Réalisation qualifications,
formation
charges projet recettes
utilisateurs

Figure 8

Deuxième étape : l’analyse de l’existant et des processus métiers :

A l’issue de l’étude préalable de l’identification des activités de l’organisation, il


convient de procéder à l’analyse de ce qui existe. Ce type d’analyse doit avoir pour effet
l’identification des documents dans le cadre du processus, les besoins en information, les
informations manquantes ainsi que les contraintes associées et les besoins non satisfaits.
Le comptable va effectuer le processus métier grâce à des outils, tels que les logiciels
ou le système informatique par exemple, tout en respectant les normes comptables.
Ce type d’analyse peut être représenté à travers le schéma suivant :
Analyse des activités => définir
la cible

Présentation et
déroulement du
Qui ?
Comment ? processus métier Pourquoi ?
Quand ?

Documents et Contraintes
Description
données techniques,
fonctionnelle du
constitutifs du fonctionnelles
processus métier
processus métier organisationnelles

Sensibilité des données en fonction du processus analysé et des exigences réglementaires

Données concernant la
cible « processus
métier »
Figure 9

33
Lorsque ce type de schéma est appliqué au sein des cabinets comptables, nous
retrouverons les résultats suivants :

• Des gains financiers, qui se traduisent grâce aux impressions réduites ;


• Des gains des espaces de stockage, de gestion de données et des droits d’accès ;
• Des gains de temps en ce qui concerne la saisie comptable ;
• Des gains de temps dans la recherche des informations.

Troisième étape : l’analyse des risques :

Lorsqu’un document est identifié comme devant être conservé, nous devrons connaître
les conséquences (financières, réglementaires, administratives…) en cas de perte. Ce type
d’évaluation permettra aux différents acteurs de trouver un moyen de conservation adapté, en
fonction des moyens de chaque entreprise.

Nous retrouvons plusieurs risques, plus ou moins prévisibles, qui peuvent apparaître à
l’issue du projet. Mais, malheureusement, il est impossible d’éliminer tous les risques.
Cependant il est indispensable de tous les connaître afin d’élaborer les différentes actions à
mettre en place afin de se protéger.

Il faudra donc évaluer principalement les risques suivants :

• L’impact sur l’organisation


• Les risques et menaces concernant l’information elle-même
• Les effets qu’on pourra limiter
• Les risques qu’on pourra diminuer
• Les modifications à envisager en cas de besoin…
Ainsi, lorsqu’on décide de ne pas conserver un document, et par conséquent de ne pas
garder un original papier lorsqu’on réalise sa numérisation, va s’apprécier au cas par cas, en
tenant compte de la réglementation et des pénalités en cas de non-présentation d’un document
papier.

Pour réaliser ce type d’analyse, on mettra en place la méthode EBIOS (Expression des
Besoins des Identifications des Objectifs de Sécurité), qui permettra d’identifier les risques et
les besoins de ce type de système.

L’analyse des risques va s’effectuer donc en cinq étapes :

• L’étude du contexte
• L’expression des besoins en sécurité
• L’étude des risques et des menaces pesant sur le périmètre
• L’identification des objectifs de sécurité
• La détermination des exigences de sécurité.

34
Ainsi, les menaces et les vulnérabilités qui vont peser sur l’information sont les
suivantes :

• Menaces sur la confidentialité : accès aux documents, modification, suppression,


traçabilité…
• Menaces sur les documents et les données : perte de confidentialité, indisponibilité,
inaccessibilité…
• Menaces sur le système : obsolescence, formats, supports…
• Menaces externes : utilisation frauduleuse, intrusion, piratage…
• Vulnérabilités en matière de sécurité : divulgation d’information…

Ainsi, l’analyse des risques peut être schématisée de la manière suivante :

Étude du contexte : étude


préalable

Expression des besoins de sécurité : en ce qui Étude des menaces : analyse de l’existant et
concerne les fonctions et informations des processus métier => élaboration et
concernées par le projet, mais aussi les utilisation d’une échelle des besoins afin de
exigences opérationnelles du système mettre en évidence les impacts importants à
éviter

Identification des objectifs de


sécurité :

Intégrité, authenticité et fiabilité

Détermination des exigences de


sécurité :

Choix des solutions, règles d’accès et


habilitations

Figure 10

Par conséquent, à travers cette analyse, l’entreprise aura une vision globale du système
d’information, des menaces et des vulnérabilités concernant l’information et le système.

35
Quatrième étape : l’expression des besoins :

Cette étape représente la garantie pour l’organisation de disposer de tous les documents
nécessaires, de produire et de conserver les documents authentiques et fiables qui permettront
par la suite de satisfaire les exigences réglementaires.

En ce qui concerne la dématérialisation et l’archivage électronique, les contraintes et les


besoins ne sont pas négligeables. En effet, ce processus doit programmer et préparer l’archivage
des documents, afin d’être en mesure de restituer l’information de manière intacte, en mettant
en place, dans la plupart du temps, un système de gestion qui va suivre le cycle de vie de
l’information.

Ainsi, on retrouve deux types de besoins :

• Les besoins techniques : ils représentent l’ensemble du software, ce qui implique les
différents logiciels (dans notre cas ScanBank et ScanFact). Ainsi, afin de mettre à jour
le système, l’informaticien doit tenir compte des prérequis imposés par les différents
logiciels qui doivent être mis en place.
• Les besoins matériels : ils représentent l’ensemble du hardware. Ainsi, afin de pouvoir
mettre en place la numérisation des documents, il a fallu vérifier la taille des écrans, les
nombres des postes dédiés et l’état du photocopieur, afin de nous permettre de travailler
de manière optimisée.

Cinquième étape : l’élaboration du cahier des charges :

Il doit présenter de manière générale, l’ensemble des sommes représentant le budget


prévisionnel du projet.

Lors d’un projet de dématérialisation, nous devons nous appuyer essentiellement sur les
points suivants :

• Le gain du temps en ce qui concerne la saisie et le traitement administratif


• La simplification des procédures administratives
• L’objectif « zéro papier »
• La diminution des coûts grâce à l’objectif « zéro papier ».

c) Les avantages et les inconvénients de la dématérialisation :

La dématérialisation est un processus global mais qui peut se révéler simple par la même
occasion. A travers la dématérialisation, l’entreprise limite l’utilisation des documents sous
format papier au profit de fichiers sous format numérique.

Ce processus se transforme en politique « zéro papier » au sein de l’entreprise. Ainsi les


documents physiques sont convertis en documents numériques.

Mais, afin d’avoir une meilleure organisation, il faut que l’entreprise soit équipée d’une
solution GED, c’est-à-dire d’une gestion électronique de documents. Ce type de logiciel

36
centralise les documents sous format électronique et permet de classer les documents
numérisés.
La plupart des solutions GED sont proposées en mode SAAS, ce qui signifie que tout est
en ligne et que l’utilisateur peut y accéder à n’importe quel moment via un logiciel d’application
avec un simple accès internet.
Cependant, comme toute solution, cela comporte des points positifs, mais aussi des points
négatifs, que nous allons voir par la suite.

a. Avantages

• Le gain du temps :
Lorsqu’on intègre le numérique au sein de l’entreprise, nous constatons un gain de temps
important. Ce gain de temps se traduit principalement par la limitation des impressions au profit
des documents dématérialisés.
La numérisation et la solution GED permet à l’entreprise d’améliorer sa productivité, car
les collaborateurs perdent moins de temps à chercher des documents numériques que des
documents papiers, qui peuvent se trouver un peu partout dans les locaux de l’entreprise.
De plus, ce gain du temps permet aux experts-comptables de se recentrer sur leur cœur
de métier, qui est le conseil. La communication entre les collaborateurs et les clients se fera
plus rapidement, car on privilégie les échanges mail au dépit des courriers.

• Les économies :
Les principales économies vont se faire au niveau des coûts d’impression, mais aussi au
niveau des coûts liés au stockage des archives.
En moyenne, une entreprise peut consacrer au moins 5% de son CA à la gestion des
documents au format papier.

En ce qui concerne la partie logistique, la numérisation permet de limiter la quantité de


papier à stocker, et donc l’entreprise pourra réaliser des économies en ce qui concerne la partie
archivage. Par exemple, en ce qui concerne les documents comptables, les pièces doivent être
conservées pendant une période minimale de 10 ans, ce qui veut dire que les archives vont
occuper une place importante en matière de stockage. Elles peuvent soit être scannées dans les
locaux de l’entreprise, soit dans un autre espace de stockage que l’entreprise a préalablement
loué et consacré à la partie stockage. Ainsi, lorsque les documents sont numérisés, la partie
stockage est faite au niveau de la GED, donc l’entreprise n’a plus besoin de louer des espaces
dédiés à l’archivage, elle réalise par conséquent des économies d’un point de vue financier.

• La sécurisation des données :


L’accès aux informations sensibles est mieux contrôlé, et grâce à l’archivage électronique
aucun document n’est perdu.

• L’empreinte environnementale :
De nos jours, les entreprises sont de plus en plus soucieuses de leur impact écologique,
ce qui signifie que le fait de privilégier le numérique au papier est synonyme d’un
comportement écoresponsable.

37
Mais, au dépit de ces avantages, on doit tenir compte des inconvénients qu’on peut trouver
lors de la mise en place du numérique, qui vont se traduire par des risques. Ces risques peuvent
être traités, avec une solution fiable.
b. Inconvénients :

• Le risque sur la sécurité des documents :


Il s’agit d’un réel enjeu en ce qui concerne la numérisation des documents. Un document
dématérialisé peut être facilement modifié et donc est plus difficile à sécuriser qu’un document
papier.
Il est ainsi impératif pour l’entreprise d’avoir un SAE (Système d’Archivage
Électronique) qui pourra assurer la confidentialité et l’intégrité des documents numérisés.
Par conséquent, la mise en place de l’archivage électronique représente un coût, car
l’entreprise doit se doter à la fois d’un logiciel et d’un coffre-fort numérique, qui devront être
entretenus à l’avenir.

• Le changement dans une organisation :


Lorsqu’on parle du changement dans une organisation, on parle du changement
organisationnel. Il s’agit en effet d’un concept large, assez difficile à cerner, c’est donc pour
cela que ce type de changement fait l’objet de plusieurs définitions.
Cependant, le changement organisationnel peut se définir comme un processus
conduisant à une transformation des règles formelles mais aussi de comportements individuels
et/ou collectifs caractérisant le fonctionnement socio-organisationnel. De tels processus
peuvent être volontaires, dirigés et planifiés ou, au contraire, spontanés et continus.

De plus, au sein du changement organisationnel, on retrouve plusieurs approches :


- L’approche néo-institutionnelle et écologiste : selon cette approche, les
organisations ne changent pas, du fait qu’il y a homogénéisation entre le
changement organisationnel et le changement environnemental. En effet, le
changement environnemental est institutionnalisé et c’est l’environnement qui
dicte le changement pour les organisations, selon les néo-institutionnalistes.
- L’approche culturelle : cette approche indique que le changement de la culture
est difficilement réalisable et parfois même douloureux. En effet, l’enracinement
de la culture commence dès la naissance de l’organisation et continue avec le
temps parallèlement à son évolution. La culture organisationnelle est présentée
comme une force de succès de l’organisation. Ainsi, le déclin de l’organisation,
s’il n’est pas lié à un problème technique, implique un examen approfondi de sa
culture.
- L’approche configurationniste : la pression de l’environnement pousse les
organisations à changer et certains auteurs ont mis l’accent sur le désir de
changer rapidement et drastiquement dans un intervalle court pour en tirer profit
dans les périodes de stabilité. Cependant, d’autres suggèrent que le changement
graduel ou incrémental est moins risqué, moins perturbateur et admis
politiquement.
Mais, au sein d’une organisation, on retrouve le risque de résistance au changement, car
tous les acteurs peuvent ne pas être d’accord avec ce changement.
Selon Pierre COLLERETTE, Gilles DELISLE et Richard PERRON, « la résistance au
changement représente l’expression implicite ou explicite des réactions de défense à l’endroit

38
de l’intention de changement, il s’agit de l’émergence de nouvelles forces restrictives en vue
de limiter la tentative de changement ou d’y faire obstruction ».

Concernant la dématérialisation, malgré le fait qu’elle permet aux collaborateurs de


gagner du temps, elle bouleverse aussi leurs habitudes de travail. Ils auront l’impression qu’ils
devraient travailler plus vite que d’habitude, alors que c’est tout à fait le contraire. Grâce au
gain de temps qu’ils auront, principalement au niveau de la saisie comptable, ils pourront se
consacrer plus aux autres tâches, comme la révision, sans pour autant travailler plus vite.

Ainsi, lorsque le changement n’a pas bien été expliqué, et lorsque les collaborateurs n’ont
pas été informés, le risque de résistance au changement est plus probable.
Il faudra donc anticiper le changement et expliquer aux collaborateurs les différentes
étapes qui vont contribuer à la mise en place de la dématérialisation.

B) L’évolution du numérique dans les cabinets d’expertise-comptable :

a) Le point de vue des experts-comptables :

La mise en place du numérique au sein des cabinets comptables a comme objectif


principal le « zéro papier ».
En plus d’être une alternative écoresponsable, la dématérialisation assure aussi une
meilleure traçabilité des documents.
Avant la mise en place du numérique, les collaborateurs ont dû saisir les factures de vente,
les factures d’achats, les paies, ainsi que les relevés bancaires manuellement, tandis que grâce
à la dématérialisation et à l’évolution du numérique, cela peut se faire quasi automatiquement,
grâce à des logiciels spécifiques.
Ainsi, en gagnant du temps au niveau de la saisie, mais aussi de la révision, l’expert-
comptable peut se recentrer sur son cœur de métier, le conseil.
a. Le but recherché :

• Amélioration de la rentabilité :
Concernant la partie saisie, elle est générée de manière presque automatique par le
logiciel. Il faut juste passer par l’étape scannérisation au préalable.

• Faciliter la révision :
Grâce au gain du temps sur une étape répétitive, telle que la saisie, le collaborateur se
concentre plus sur la révision, qui elle aussi se fait plus rapidement.
Il n’a plus besoin d’aller chercher les différents documents dont il a besoin dans les
classeurs, voire dans les archives, car tout a été scanné préalablement. Il lui suffit juste d’aller
dans la GED et rechercher les documents dont il a besoin.

• Faciliter le traitement des données bancaires :


Au sein de notre cabinet, il y a plusieurs possibilités d’intégration de la banque au sein
du logiciel comptable : il y a soit la scannérisation, soit le protocole EBICS, soit l’intégration
des fichiers fournis par le site Internet de la banque.
L’historique complet des relevés bancaires, ainsi que les relevés bancaires associés à
chaque période, sont ainsi conservés.

39
Le logiciel récupère les données comptables, et enregistre automatiquement les écritures
comptables associées. Il faut juste au préalable, au niveau de l’affectation, renseigner les
comptes à utiliser en fonction de chaque opération.

• Se recentrer sur le cœur de métier :


L’arrivée du numérique au sein des cabinets comptables a été tout d’abord perçue comme
une menace, mais il s’agit d’une véritable opportunité.
L’informatique est un vecteur de croissance pour la profession comptable. Cela permet
de réaliser des gains de productivité, malgré la complexification des obligations comptables,
fiscales et sociales.
La technologie de la dématérialisation a donc permis aux experts-comptables de
concevoir différemment les systèmes d’information de leurs clients. L’évolution du numérique
permet aux cabinets de repenser leur organisation, afin de mieux répondre aux besoins évolutifs
de leurs clients.
Avec le gain du temps dans le traitement de la comptabilité, réalisé grâce aux nouveaux
outils informatiques qui intègrent des nombreux outils de gestion, la profession comptable peut
se recentrer sur son cœur de métier, et donc faire évoluer les missions d’accompagnement des
entreprises en s’impliquant davantage dans le conseil.
Grâce à cela, l’expert-comptable peut s’affirmer comme le partenaire de confiance
incontournable du chef d’entreprise. (Développer : partie juridique avec la création de
l’entreprise, la transformation juridique, restructuration...)

b. Les enjeux :

• Financier :
D’un point de vue financier, la dématérialisation permet aux cabinets comptables de
réaliser des économies d’échelle.
Dans le traitement de l’information il y a plusieurs services impliqués, plus de temps
passé à traiter, classer ou chercher le document, et on a toujours un risque de perte. Ainsi le flux
informationnel prend beaucoup de ressources et représente un coût important.
Le premier aspect à prendre en compte, est l’aspect environnemental qui arrive avec
l’objectif « zéro papier ». Le fait de numériser tous les documents permet au cabinet de faire
des économies sur tout ce qui est traitement du papier.
De plus, étant donné que les clients ont accès à des plateformes spécifiques, afin de faire
parvenir les documents aux experts-comptables et collaborateurs, cela leur permet d’éviter des
déplacements, notamment pour les collaborateurs en clientèle, déplacements qui ont été faits
préalablement afin de récupérer les justificatifs comptables.
Ainsi, ce type de déplacements a été considérablement réduit grâce à l’évolution du
numérique. Cependant il arrive que l’expert-comptable se déplace en clientèle, cela relève plus
de sa mission en tant que conseiller, comme lors des rendez-vous bilan en fin d’année.
Par conséquent, en ce qui concerne la partie financière, les économies réalisées ont été
faites principalement au niveau du coût lié au traitement du papier, mais aussi au niveau du coût
des transports.
De plus, selon une étude2 sur les gains en cabinet d’Expertise comptable concernant la
dématérialisation, on peut voir que les comptes annuels et les déclarations fiscales représentent

2
Étude YOOZ du 03/04/2020

40
environ 20% de l’activité, la paye 15%, le CAC 10%, le conseil 7% et le reste du temps
disponible, soit 48% est lié au traitement des documents.
Par conséquent, la dématérialisation présente l’avantage de dégager du temps sur ce qui
sera le cœur du métier : conseil et accompagnement.
Ainsi, selon cette étude, on peut constater que les coûts opérationnels baissent de 40%
grâce à la dématérialisation.

• Administratif :
D’un point de vue administratif, on doit d’abord se poser la question suivante : « Que
peut-on dématérialiser et comment ? ».
Afin de répondre à cette question, d’un point de vue juridique, on a plusieurs articles du
Code civil qui répondent :
è Selon l’article 1316-3 : « L’écrit sur support électronique a la même force probante que
l’écrit sur support papier », ce qui veut dire qu’un écrit papier et un écrit électronique à
la même valeur.
è Selon l’article 1316-1 : « L’écrit sous forme électronique est admis en preuve au même
titre que l’écrit sur support papier, sous réserve que puisse être dûment identifiée la
personne dont il émane et qu’il soit établi et conservé dans des conditions de nature à
en garantir l’intégrité ».
Ainsi, compte tenu de ces informations, d’un point de vue règlementaire, le support papier
et le support électronique ont la même valeur probante.
Par la suite, la dématérialisation permet un accès rapide aux informations et documents
administratifs, puisqu’ils deviennent accessibles numériquement.
De plus, grâce à la numérisation, les experts-comptables ont la possibilité de réaliser une
grande partie des démarches administratives en ligne, ce qui leur permet de réaliser un gain de
temps considérable.

• Gain de temps :
Le traitement d’un document numérique est plus rapide que celui d’un document papier.
L’archivage électronique permet une meilleure efficacité et optimisation des informations.
De plus il n’y a aucun risque de perte ou de vol. Une solution de gestion électronique de
documents offre des options de recherche simples et efficaces sur des archives sécurisées et
conformes aux dispositions légales, ainsi qu’une diminution du risque d’erreurs grâce à
l’automatisation.
D’un point de vue de la saisie comptable, les collaborateurs gagnent énormément de
temps, car tout est fait de manière automatique, grâce au documents numériques et aux logiciels
comptables, qui traitent automatiquement les documents (les factures de ventes, les achats, les
paies, la banque…).
En gagnant du temps sur la saisie, mais aussi sur les déclarations administratives, les
experts-comptables peuvent consacrer plus du temps sur la révision des dossiers, mais aussi se
tourner vers la mission de conseil.

41
b) Le point de vue des clients :

a. Les enjeux :

• Une meilleure organisation :


Grâce à la dématérialisation, le client a une meilleure organisation d’un point de vue de
la documentation. En effet, il est toujours préférable de garder une copie numérique des
documents, en plus des documents papier qui seront archivés par la suite.
Le fait de garder la copie numérique des documents, permet donc au client d’y accéder à
n’importe quel moment et dès qu’il en a besoin. De plus, il y a moins de risque de perte des
documents lorsque ceux-ci sont numérisées.
Ainsi, avec l’avancée de la technologie, de plus en plus des fournisseurs préfèrent envoyer
les factures en format numérique, au dépit du format papier.
Par conséquent, le client peut donc classer les factures, fournisseurs, clients, ainsi que
tout autre document sur un disque dur, auquel il pourra accéder à n’importe quel moment.

• Un meilleur suivi :
Comme expliqué au point précédent, au niveau du suivi, cela pourra se faire plus
rapidement, car tous les documents sont classés au même endroit, et peuvent être transportés
facilement, que ça soit sur un disque dur ou sur une clé USB.
De plus, grâce à l’avancée des logiciels, toutes les factures sont stockées et enregistrées
sur le logiciel, ce qui permet de trouver la facture dont on a besoin simplement en cherchant le
nom du client ou le numéro de la facture.
Il en est de même du côté des fournisseurs. Ainsi, dès qu’on a égaré une facture
fournisseur, il suffit juste d’appeler le fournisseur en question, qui enverra par la suite la facture
par mail.

• Sécurité des transmissions :


En ce qui concerne les transmissions, elles se font de manière plus sécurisée. En fonction
des envois qu’on doit réaliser, ceux-ci peuvent se faire soit par mail, soit via des plateformes
spécifiques. Ce type de transmission est beaucoup plus sécurisé, et il y a beaucoup moins de
risque de perte des documents, que si ces-derniers avaient été envoyés par courrier.
De plus, afin de sécuriser les documents, leur dématérialisation devra s’effectuer selon
les obligations légales : ils ne devront pas être modifiables, grâce à l’ajout d’un certificat de
scellement ou de signature, et ils doivent être enregistrés dans un format durable (PDF, XML
ou EDI) et sur un support d’archivage sécurisé.
b. Les freins :

• La peur du changement :
Le plus grand frein des clients vis-à-vis de la dématérialisation est la peur du changement.
En effet, cette peur peut se traduire par le manque de savoir. Si le client a été mal
renseigné, il peut se retrouver devant le fait accompli, sans pour autant savoir ce qu’il doit faire
par la suite.
Le client a principalement peur de ne pas savoir, peur de ne plus maîtriser, mais aussi
peur de changer de méthodes, car jusque-là, le fait de rapporter les documents en format papier
lui paraissait facile.

42
Mais la peur peut aussi être induite par le cabinet, et pas forcément par le processus de
dématérialisation. Le client aura peur d’être plus isolé, surtout si on lui dit qu’il va pouvoir faire
ça tout seul. Il aura aussi peur de ne pas être soutenu, voire de ne pas être compris par le cabinet.
Ainsi, il faudra surtout le préparer au changement, en lui donnant les conseils nécessaires,
et en lui expliquant précisément la démarche à suivre afin d’adopter ce type de processus.

• Le manque de temps :
Au niveau du temps, le client trouvera forcement long le fait de scanner les documents
papier et de les envoyer en format numérique au cabinet par la suite.
Il faudra faire attention, et préparer le client, en l’aidant et surtout en lui expliquant qu’il
n’est pas tout seul.
De plus il faudra lui montrer que le cabinet n’est pas le seul à y gagner, car en effet, grâce
au gain du temps, le cabinet pourra se tourner vers le conseil, et mieux aider ses clients.
Ainsi, le client aura surtout peur de manquer de temps en ce qui concerna ce type de
changement, mais aussi en matière de compréhension. C’est donc là que le cabinet intervient
en lui donnant les conseils nécessaires et en lui expliquant la démarche à suivre.

• Manque de volonté de modernisation :


Malheureusement, certains clients ont le manque de volonté de modernisation. Ils
préfèrent toujours envoyer leurs documents comptables en format papier.
Cela impliquera aussi le fait de comprendre qu’en envoyant les pièces comptables en
format papier, au niveau de la mise à jour et de la révision du dossier, le temps sera beaucoup
plus long que s’il avait envoyé les documents en format numérique.
Ainsi, il faudra surtout expliquer aux clients quels sont les enjeux d’un tel processus, et
en quoi c’est important d’intégrer ce processus au sein du cabinet.
En lui donnant les arguments nécessaires, cela lui permettra de mieux voir et comprendre,
et de prendre surtout la décision qui lui semble la plus adaptée.

C) Les hypothèses de recherche :

Afin de mieux illustrer ce mémoire, j’ai décidé d’avoir comme démarche de recherche
le regard épistémologique.

Parmi les trois grands paradigmes qu’on peut retrouver, j’ai donc choisi
l’interprétativisme, en ayant comme mode de raisonnement une démarche hypothético-
déductive.

a) Hypothèse 1 : La dématérialisation permet de réaliser un gain de temps dans le


process

La dématérialisation des documents (factures, contrats, fiches de paie, relevés bancaires,


tous types de documents administratifs) et des processus de traitement, classement … liés à ces
documents, permet un gain de temps important pour les entreprises.
L’utilisation des moyens numériques permet d’automatiser certaines tâches, de simplifier
le travail, voire même d’améliorer la gestion des flux des documents.
Ainsi, d’un point de vue de la saisie comptable, les collaborateurs gagnent énormément
de temps, car tout est fait de manière automatique, grâce au documents numériques et aux

43
logiciels comptables, qui traitent automatiquement les documents (les factures de ventes, les
achats, les paies, la banque…).

b) Hypothèse 2 : Grâce à la dématérialisation on tend vers un objectif zéro papier

Concernant la partie environnementale, on constate que les personnes sont de plus en plus
sensibilisées en ce qui concerne le développement durable. Ainsi, pour que le développement
durable ne devient pas une contrainte, il faut savoir en profiter et donc tendre vers un objectif
zéro papier.
Ainsi, en numérisant tous les documents papier, notre empreinte environnementale
diminue fortement et sensibilise toutes les personnes qui font partie du projet, directement ou
indirectement.
c) Hypothèse 3 : La sécurité est mieux assurée

La sécurité numérique est une préoccupation de tous les instants qui nécessite la mise en
œuvre d’actions techniques, juridiques et humaines visant à sécuriser l’intégrité des machines
et des contenus.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le document papier n’offre pas plus de
sécurité qu’un document numérique. Dès qu’un document a quitté le bas d’un système
d’impression, la route qu’il emprunte devient difficile à suivre et le risque de fuite de données
augmente.
Ainsi, grâce au numérique, il existe plusieurs techniques à mettre en place afin de mieux
assurer la sécurité des documents :
- Créer un point d’accès avec une identification par badge ou par mot de passe
- Éviter la falsification des documents grâce à l’authentification des utilisateurs,
la signature électronique, le chiffrement …
- Sauvegarder les différents documents sur des supports de sauvegarde :
sauvegarde sur bande, sauvegarde sur disque/serveur, sauvegarde dans le cloud
- Archiver pour assurer l’intégrité des documents : mise en place d’un coffre-fort
numérique par exemple
- Etc.

d) Hypothèse 4 : La dématérialisation permet d’avoir de la souplesse pour les


déclarations

Le document électronique est actuellement bien implanté dans les relations commerciales
et administratives. Actuellement, on peut rendre à tous les documents commerciaux ou
administratifs leur équivalent électronique à des fins de simple archivage ou pour la constitution
de preuve.
Le document électronique a remplacé le document papier et a la même valeur juridique
ou de preuve que le document papier.
Ainsi, d’un point de vue juridique, fiscal et administratif, on retrouve plus de souplesse
pour la déclaration grâce à la numérisation des documents, car les déclarations se font plus
rapidement. Il suffit juste d’avoir le document en format électronique et de le transmettre à
l’administration en question.

44
II) LE CAS DU CABINET FIDUCIAIRE DE LA FORGE (FDLF) :

A) La mise en place du numérique au sein du cabinet FDLF et les


objectifs recherchés :

a) La définition des besoins :

a. Analyse des besoins techniques :

Lorsqu’on parle des besoins techniques on parle de la partie software.


Concernant notre cabinet, on a fait la demande à un informaticien de l’entreprise de
réaliser une analyse du système d’exploitation et des différentes applications qui ont été
préalablement installées sur notre réseau informatique.
Suite à cela, une mise à jour du système a dû être faite afin de respecter les différents
prérequis imposés par la mise en place des logiciels ScanBank et ScanFact.
Ainsi, le cabinet a opté pour l’achat d’une nouvelle licence Coala pour mieux optimiser
l’usage des logiciels mis en place.
b. Analyse des besoins matériels :

Lorsqu’on parle des besoins matériels on parle de la partie hardware.


Dans la continuité de mise en place du numérique au sein de notre cabinet, il a fallu mettre
en place des logiciels permettant la scannérisation des documents. Ainsi il a fallu vérifier si
notre système informatique était le bon, plus précisément il a fallu vérifier notre photocopieur,
la taille des écrans et le nombre des postes dédiés à cet effet.
Ainsi, le photocopieur utilisé respectait les critères d’utilisation du scan et n’a pas dû être
changé. Cependant, nous avons décidé d’acheter des ordinateurs plus grands afin de nous
permettre de mieux travailler, étant donné que les documents sont numérisés, nous devons faire
apparaître la partie saisie sur l’écran mais aussi la partie scan des documents.

b) Les choix des supports :

a. Recherche des partenaires :

Lorsque la dématérialisation a commencé à être mise en place au sein du cabinet, soit en


2013, elle était en pleine évolution.
Ainsi, au niveau des prestataires, le cabinet avait plusieurs solutions qui s’offraient : le
Cloud, les logiciels ScanBank et ScanFact ou encore le prestataire Yooz.
Suite à une analyse des avantages et inconvénients, le Cloud et le Yooz n’ont pas été
retenus.

Le cabinet a préféré opter pour ScanBank et ScanFact, qui sont des logiciels du prestataire
Coala. Pour ce choix, le cabinet a pris en compte le fait que le logiciel comptable qu’il utilisait
était aussi un logiciel de Coala.

45
Ensuite, en 2020, avec l’arrivée de la pandémie et donc de l’obligation de télétravailler si
possible, le cabinet a fait le choix de faire appel à un prestataire informatique, situé en Île de la
Réunion, afin d’assurer la partie travail à distance. Pour ce choix, le cabinet a choisi comme
prestataire l’entreprise NS2B.
Ainsi, sur chaque poste de travail, une plateforme a été mise en place afin que chaque
collaborateur puisse se connecter à distance. Concernant la connexion, nous avons chacun un
identifiant et un mot de passe qui nous permet de nous connecter. Une fois connectés, nous
avons accès à nos écrans et aux fichiers en temps réel.
De plus, étant donné que la connexion à distance est faite en temps réel, dès qu’on réalise
une modification au sein des dossiers clients, n’importe quel collaborateur peut voir cette
modification en temps réel.
b. Demande de devis :

Afin de réaliser le budget prévisionnel du projet de dématérialisation, plusieurs devis ont


été faits.
Cependant, pour des raisons de confidentialité, je n’ai pas pu fournir en annexe les devis
faits par l’entreprise.
Ainsi, au niveau des devis, nous avons la partie hardware, soit l’achat complet d’un
ordinateur, de cinq écrans de 19 pouces et de trois scanners portables. Au niveau de la partie
software, nous avons l’achat des logiciels, leurs installations, mais aussi les jours de formation
pour les collaborateurs et la maintenance et la mise à jour des logiciels.
c. Choix du support :

Pour la partie dématérialisation, le cabinet a choisi la mise en place des logiciels


ScanBank et ScanFact qui accompagnent les collaborateurs dans toutes les différentes étapes
du traitement des données bancaires, mais aussi des pièces comptables :
- La mise à jour régulière des dossiers
- La répartition automatique des lignes reçues grâce au relevé bancaire
- La détection des chèques non débités
- L’imputation comptable effectuée en fonction des mots-clés prédéfinis

c) La mise en place du numérique :

Afin de mettre en place le projet de dématérialisation, plusieurs opérations ont dû être


menées, telles que :
- L’obtention de l’accord de la direction générale
- La formalisation du périmètre du projet
- La définition des modalités de fonctionnement
- L’élaboration du calendrier
- L’organisation à mettre en place par les équipes projet.

46
Pour mieux réussir la mise en place du projet de dématérialisation, il existe plusieurs
points-clés qui ont été identifiés ci-dessous :

Figure 11

a. L’installation des logiciels :

Avant de pouvoir installer les logiciels, il faut réaliser au préalable un diagnostic et


remplir les prérequis nécessaires à l’installation.

Ainsi, concernant les logiciels ScanBank et ScanFact en 2013, ils ont été installés sur le
serveur informatique du cabinet une fois que notre informaticien avait rempli les prérequis
nécessaires. Concernant la plateforme à distance en 2020, elle a été installée directement par
notre prestataire.

47
Pour la plateforme à distance nous n’avons pas eu besoin d’une formation spécifique,
cependant en ce qui concerne les logiciels ScanBank et ScanFact, une formation a été réalisée
pour l’ensemble des collaborateurs comptables.
b. Les formations :

En effet, une formation a été réalisée concernant la mise en place des logiciels ScanBank
et ScanFact.
Le cabinet avait réalisé deux jours de formation, un pour le logiciel ScanBank et l’autre
pour le logiciel ScanFact.
Lors de ces deux jours de formation, une formatrice est venue au cabinet. Elle avait
d’abord expliqué le fonctionnement de ces deux logiciels, premièrement la partie identique
entre les deux logiciels, puis les spécificités propres à chacun.

Concernant le logiciel ScanBank, cela a été une réussite, avec un résultat de 100% de
réussite dans la reconnaissance des caractères.
Cependant, concernant le logiciel ScanFact, les résultats ont été moins satisfaisants. En
effet, ce logiciel est plus difficile d’utilisation, car il faut un paramétrage préalable beaucoup
plus important que le logiciel ScanBank.
c. La mise en place des logiciels : ScanBank et ScanFact :

Après les différentes étapes préalables à la mise en place, le cabinet avait décidé de mettre
en place le logiciel ScanBank sur tous les dossiers, et le logiciel ScanFact sur quelques-uns, en
fonction de la masse de travail des dossiers en question.
Pour ma part, concernant les dossiers sur lesquels j’ai pu travailler, je n’avais accès qu’au
logiciel ScanBank, et donc depuis 2020 à la plateforme à distance.

• Le logiciel ScanBank :
Ainsi, pour utiliser le logiciel ScanBank, il faut d’abord ouvrir notre logiciel de
comptabilité. Ensuite il faut se placer dans le journal de banque concerné, faire click droit et
ouvrir le logiciel ScanBank. Le logiciel s’ouvre, et en ce qui concerne les nouveaux dossiers, il
convient donc de le paramétrer. La partie paramétrage varie en fonction de la taille du dossier
en question, on peut très bien le paramétrer en 20 minutes, comme on peut aussi le faire en une
heure.

Lorsqu’on doit paramétrer un dossier, cette étape consiste premièrement en choisissant le


type de banque : CIC, Crédit Mutuel, BNP, La Banque Postale…. Deuxièmement, en marquant
les mots-clés au sein de l’affectation, et choisir un compte auquel le mot devra être affecté. Par
exemple, pour les frais bancaires, on va saisir comme mot-clé le mot « FRAIS », auquel on va
sélectionner le compte « 627800 », ainsi, lorsqu’on fera l’affectation automatique, toutes les
lignes contenant le mot « FRAIS » seront affectées au compte « 627800 ». Dans le cas où
parfois, il y a des lignes qui contiennent le mot « FRAIS », mais qu’il ne s’agit pas en effet de
frais bancaires, nous pouvons modifier le numéro du compte manuellement.

Après le paramétrage, il faut scanner les relevés bancaires d’une même banque dans un
format spécifique :
- Format : TIF
- Résolution : 300
- Couleur : noir

48
- Document : texte
- Disposition : recto ou recto verso

Ainsi, on peut soit scanner un relevé bancaire en format PDF, sauf que l’inconvénient de
ce type de relevé est qu’il n’est pas toujours reconnu à 100%, et il faut donc l’optimiser. Le
collaborateur vérifie l’exactitude du solde de début et fin de mois afin de certifier la cohérence
et la reconnaissance du logiciel.

Cependant, les relevés de type OFX ou TFX sont reconnus à 100%, c’est donc pour cela
qu’on demande aux clients les deux formats de relevés, le format OFX pour ce qui concerne la
saisie, et le format PDF afin de pouvoir procéder à la vérification du relevé bancaire et du solde
bancaire. Une fois le relevé enregistré, on passe à l’étape suivante, qui est l’affectation des
comptes de banque. L’affectation se fait en remplissant le cadre suivant :

Figure 12

Tout d’abord on remplit la partie « accès à l’affectation », dans lequel on indique le


numéro de référence. Ensuite dans la partie « libellé contient » on indique le mot-clé qui doit
être recherché dans le libellé de la banque. Puis finalement, dans la partie « compte » on indique
le numéro du compte comptable que l’on souhaite affecter.

Une fois les comptes créés on doit appuyer sur « Simul » et le logiciel se charge d’affecter
toutes les écritures aux comptes recherchés.
Par la suite, on doit transférer les écritures dans le logiciel Coala ; lors de cette étape, l’ensemble
des écritures du logiciel ScanBank sont transférés à notre logiciel de comptabilité Coala.

Ainsi, après cette étape, nous réalisons le rapprochement bancaire et la révision du


dossier.

49
• La plateforme à distance :
Concernant la plateforme à distance, elle a été mise en place pour faciliter le télétravail.
C’est une plateforme sur laquelle on se connecte à travers un identifiant spécifique à chaque
collaborateur et un mot de passe.

Ensuite, lorsqu’on ouvre notre session, notre ordinateur s’affiche à distance et en temps
réel, comme si on était connectés directement au serveur.

Pour nous faciliter la tâche, le cabinet a choisi de se connecter à ce serveur lorsqu’on


travaille à distance, mais aussi lorsqu’on est au bureau.

Ainsi, afin d’accéder à cette plateforme à distance, nous ouvrons notre ordinateur
normalement, puis ensuite on ouvre l’icône suivante, soit « fidforge serveur ns2b.rdp » :

Une fois cette icône ouverte, on doit mettre notre identifiant, qui a été mémorisé pour
chaque collaborateur sur son poste de travail, puis rentrer le mot de passe afin de pouvoir se
connecter au serveur à distance, comme le montre l’image suivante :

50
Une fois connectés, nous accédons au serveur à distance, et nous pouvons donc
commencer à travailler.
Ainsi, le cabinet a donc choisi de se connecter au serveur à distance peu importe si on
travaille au bureau ou si on travaille à distance.

B) Méthodologie de recherche3 :

Au niveau de la méthodologie de recherche, nous allons avoir un regard épistémologique.

A l’intérieur de ce type de méthodologie on retrouve trois grands paradigmes : le


positivisme, le constructivisme et l’interprétativisme.

- Le positivisme a pour objet d’expliquer la réalité en lui donnant une essence


propre ;
- Le constructivisme a pour projet de co-construire la réalité avec les acteurs.
Cette réalité est ainsi dépendante du système observant et ne peux exister en
dehors de lui ;
- L’interprétativisme peut être envisagé comme un constructivisme modéré. Il
défend l’hypothèse relativiste selon laquelle on ne peut avoir qu’une
représentation unique de la réalité. Toutefois, les interprétativistes soulignent
que le chercheur peut ou non co-constuire la réalité avec les acteurs.

Afin de mieux illustrer ce mémoire, j’ai donc choisi comme paradigme


l’interprétativisme. Ainsi, avant d’expliquer la partie pratique, nous allons tout d’abord
observer la partie théorique de ce paradigme.

Le paradigme interprétativiste vise à comprendre comment le chercheur construit le sens


qu’il donne à la réalité. La position de l’interprétativisme par rapport à l’épistémologie est que
les interprétivistes estiment que la réalité est multiple et relative.

Cependant, les interprétivistes évitent les cadres structurels rigides tels que ceux utilisés
dans la recherche positiviste et adoptent des structures de recherche plus personnelles et plus
flexibles.

Ainsi, l’objectif de ce paradigme est de comprendre et d’interpréter les significations du


comportement humain plutôt que de généraliser et de prédire les causes et les effets.

Il est donc important de comprendre les motifs, les significations, les raisons et les autres
expériences subjectives liées au temps et au contexte.

On retrouve donc une recherche ayant la liberté et la possibilité d’aborder les questions
d’influence et d’impact.

3
REGS n°20 août 2019 – Du positionnement épistémologique a la méthodologie de recherche.

51
a. La méthode hypothético-déductive :

Par la suite, on retrouve plusieurs modes de raisonnement :

- L’hypothético-déductif qui démarre avec une problématique et des questions et


se transforme en hypothèses qui vont être testées par la suite ;
- L’inductif, qui est le contraire du raisonnement déductif et qui permet de
généraliser à partir d’observations spécifiques ;
- L’abductif qui commence généralement par un ensemble d’observations
incomplet et aboutit à l’explication la plus probante du groupe d’observation.

Pour ma part, j’ai choisi comme mode de raisonnement l’hypothético-déductif. Ce type


de raisonnement s’appuie, comme son nom l’indique, sur des propositions hypothétiques. Cette
démarche comprend quatre étapes :

- La détermination des concepts pertinents pour la question de recherche ;


- La constatation que les théories existantes ne rendent pas compte de la réalité ;
- La proposition des nouveaux modèles, théories ou hypothèses ;
- La phase de test pour réfuter ou valider les hypothèses, modèles ou théories.

Ce mode de raisonnement est souvent utilisé par les chercheurs, car il leur permet de
déduire leurs hypothèses et conséquences qui devraient se produire. Ainsi, ce type d’approche
permet :

- D’expliquer les relations de cause à effet entre les concepts et les variables ;
- De mesurer les concepts de manière quantitative ;
- De généraliser les résultats de recherche dans une certaine mesure.

Ainsi, ce mode de raisonnement consiste à élaborer une ou plusieurs hypothèses, dans


notre cas quatre hypothèses, sur la base d’une théorie existante puis à suivre une méthodologie
appropriée et à constituer un plan de recherche pour tester l’hypothèse.

b. Le choix de l’échantillon :

Afin de réaliser ma recherche, j’ai choisi de réaliser deux types d’enquête :

- La première s’adresse aux collaborateurs ;


- La deuxième s’adresse aux clients.

L’objectif d’une enquête est la recherche méthodique permettant de recueillir des


informations dans un objectif précis, auprès d’une population en les observant ou en les
interrogeant, à l’aide des questionnaires ou d’entretiens.

J’avais le choix entre deux approches :

- L’approche qualitative, qui est une approche principalement subjective car elle
cherche à comprendre et analyser le comportement humain. Elle a également

52
pour objectif de repérer les variables essentielles ainsi que les liens entre ces
dernières ;
- L’approche quantitative, qui permet de tester des hypothèses sur des
échantillons représentatifs de la population à laquelle les résultats de la
recherche ont été généralisés.

Ainsi, j’ai choisi, pour mes deux enquêtes, collaborateurs et clients, d’avoir une approche
quantitative.

Ce type de méthode est celle qui est utilisée généralement lors du raisonnement
hypothético-déductif. L’approche quantitative suit principalement ce mode de raisonnement,
qui est axé sur le test des hypothèses, puis de les tester avec des données empiriques pour
vérifier si elles sont confirmées ou infirmées.

• L’échantillon concernant les collaborateurs :

Au sein du cabinet, il y a 3 collaborateurs, ainsi concernant l’échantillon j’ai choisi de réaliser


mon enquête auprès de deux collaborateurs.

• L’échantillon concernant les clients :

Le cabinet comporte environ soixante-dix clients qui sont répartis entre chaque
collaborateur.

Pour ma part, j’avais un portefeuille de 20 clients, alors j’ai choisi de réaliser mon enquête
auprès des dix clients, dont j’avais la certitude d’avoir une réponse de leur part.

Ainsi, concernant les clients j’ai eu un pourcentage de retour de 100%.

Concernant la collecte des réponses, que ça soit pour les collaborateurs ou pour les clients,
les questionnaires ont été envoyés par mail. Pour les collaborateurs j’ai envoyé moi-même le
questionnaire, tandis que pour les clients j’ai d’abord transféré le questionnaire à mon tuteur,
qui s’en est chargé de l’envoyer et de collecter les réponses des clients.

Au niveau de la confidentialité des résultats, les clients du cabinet ont souhaité d’être
anonymes.

C) Les résultats :

Avant d’observer les résultats, je vais tout d’abord expliquer à travers un tableau
récapitulatif l’élaboration des questions des deux questionnaires.

Tout d’abord je vais expliquer l’élaboration des questions du questionnaire concernant


les collaborateurs, puis le questionnaire concernant les clients.

53
• Élaboration des questions à partir des hypothèses concernant les
collaborateurs 4:

N° Hypothèses liées Objectif


Questions

1&2&3 Hypothèse 1 & 2 Connaître si le fait d’avoir une démarche


environnementale permet aussi de faire gagner plus de
temps dans le process.

4 Hypothèse 4 Savoir si la dématérialisation est un point fort en ce qui


concerne les différents types de déclarations.

5 Aucune Connaître les difficultés rencontrées lors de la mise en


place de la dématérialisation.

6 Hypothèse 1 & 2 Connaître les enjeux lors de la mise en place du


&3&4 numérique.

7 Hypothèse 3 Déterminer si le niveau de sécurité est plus important


grâce à la dématérialisation.

8 Hypothèse 1 & 4 Connaître le point de vue des collaborateurs concernant


le gain du temps qu’on peut avoir grâce à la
dématérialisation.

• Élaboration des questions à partir des hypothèses concernant les clients 5:

N° Hypothèses Objectif
Questions liées

1&7&8 Aucune Connaître tout d’abord la structure de la société, les difficultés


retrouvées lors de la mise en place de la dématérialisation,
ainsi que les réticences par rapport à la dématérialisation.

2&4&5 Hypothèse 1 Savoir comment la dématérialisation est vue par les clients en
&2&3 général, quels types de documents sont les plus susceptibles
d’être dématérialisés chez les clients, ainsi quels sont les
différents logiciels qui peuvent être mis en place lors de ce
process.

3&6 Hypothèse 2 Connaître l’importance du zéro papier d’un point de vue


environnemental selon les clients.

4
Annexe 1
5
Annexe 2

54
Une fois les questions établies, elles ont été envoyées aux collaborateurs et aux clients,
dont j’ai recueilli les réponses que nous allons voir par la suite.

Afin de voir les résultats recueillis, on va d’abord analyser les résultats concernant
l’enquête collaborateurs, puis les résultats concernant l’enquête clients.

• L’enquête collaborateurs :

L’enquête a été adressée aux deux collaborateurs. Donc, afin d’expliquer les différentes
réponses, on va les faire par comparaison à l’aide du tableau suivant :

Questions Collaborateur 1 Collaborateur 2

1 Selon ce collaborateur, la mise en place De l’autre côté, la mise en place du


du zéro papier a été assez simple. « zéro papier » paraît compliquée.

2 Le rôle important de la En ce qui concerne le rôle le plus


dématérialisation se tourne vers la important de la dématérialisation, on
satisfaction des clients, la réduction se tourne plutôt vers la qualité des
des coûts liés au traitement du papier, services fournis en général.
mais aussi la satisfaction des salariés.

3 Il s’agirait plutôt de réduire les coûts Il s’agirait d’accroître la productivité


liés au papier, impressions… mais et d’être davantage disponible pour
aussi accroître la productivité et être conseiller les clients.
disponible en matière de conseil.

4 Plus de rapidité et de facilité en ce qui Plus de facilité en matière des


concerne les déclarations fiscales. déclarations.

5 Aucune difficulté. La difficulté principale était la


résistance au changement.

6 Les enjeux au sein du cabinet sont L’enjeu principal est l’objectif « zéro
l’objectif « zéro papier » et avoir plus papier ».
de souplesse.

7 Au niveau de la sécurité, le Au niveau de la sécurité, on retrouve


collaborateur considère qu’on n’a pas plus de sécurité en ce qui concerne la
assez de maîtrise en ce qui concerne révision des comptes (avec le blocage
l’environnement informatique. des écritures par exemple).

8 On retrouve un gain de temps en ce qui A cause de la scannérisation des pièces


concerne la communication avec les papier, on peut perdre plus de temps
clients ou l’administration fiscale vis-à-vis de leur traitement. De plus il
(utilisation des mails). faut tout ranger dans la GED pour être
efficace.

55
• L’enquête clients :

L’enquête a été adressée à dix clients, avec un pourcentage de retours de 100%. Comme
pour les résultats concernant l’enquête collaborateurs, nous allons vérifier les différentes
réponses à l’aide du tableau suivant :

Questions Pourcentage de réponses

1 Au niveau de la taille de structure, nous avons 70% ayant 5 salariés au moins,


20% avec une structure de 6 à 15 salariés et 10% avec une structure de plus de
25 salariés.

2 Pour 70% des clients, la dématérialisation est une procédure simplifiée entre le
cabinet et ses clients. Pour 30% elle signifie une simple alternative écologique
qui n’apporte rien de plus. Pour 20% c’est un gain de temps et pour 50% un
gain de sécurité.

3 Pour 40% des clients la mise en place du « zéro papier » est simple, tandis que
pour 50% des clients cela leur a paru compliqué. Seuls 10% des clients (dans
notre cas 1 personne sur 10) ont trouvé cela envisageable. Ainsi, la mise en
place du « zéro papier » ne leur a pas paru coûteuse.

4 Il y a 80% des clients qui dématérialisent les factures d’achat, 90% les factures
de vente, 10% le dossier permanent, 90% la banque, avec 10% qui envisagent
de dématérialiser la banque, et 10% qui ne dématérialisent aucun élément.

5 Au niveau des logiciels on a 20% qui utilisent Google Drive, 10%


WeTransfer, 10% Dropbox, 40% le mail, 10% l’accès individuel de l’expert-
comptable et 10% qui n’utilisent aucun logiciel.

6 Pour 100% des clients la dématérialisation joue un rôle important sur la


réduction des coûts liés au traitement du papier et pour 20% cela joue un rôle
important sur la qualité de services fournis aussi. Concernant l’image du
cabinet, aucun client ne considère que la dématérialisation joue un rôle
important de ce point de vue.

7 Au niveau des difficultés, on a 40% des clients qui trouvent qu’il y a un


manque de temps pour la mise en place de la dématérialisation, 10% qui
trouvent qu’ils ont un manque de connaissance technique et 50% qui ne
trouvent aucune difficulté. On a aussi 10% des clients qui ont parlé de la
négociation des honoraires.

8 Au niveau des réticences, 60% des clients n’ont eu aucune réticence, tandis
que 10% ont eu des réticences concernant la scannérisation des tickets de carte
bleue, 10% ont eu l’impression de faire le travail de l’expert-comptable, 10%
ont eu des problèmes d’outils et 10% ont eu une faute de temps pour scanner.

56
Ainsi, grâce à ces résultats, nous pouvons observer qu’il y a eu des difficultés concernant
la mise en place pour les clients mais aussi pour les collaborateurs. Il y a aussi une résistance
au changement des clients, qui ont encore du mal avec la mise en place du numérique et qui
préfèrent envoyer encore les documents sous format papier.

Par conséquent, la mise en place de la dématérialisation est à la fois simple, mais à la fois
compliquée. Il faudra davantage motiver et sensibiliser les clients concernant l’importance du
numérique au sein des cabinets d’expertise comptable.

Ensuite, grâce à ces réponses, nous allons vérifier nos quatre hypothèses.

D) La vérification des hypothèses :

• Hypothèse 1 : La dématérialisation permet de réaliser un gain de temps dans le


process

Concernant la partie gain de temps, c’est vrai que premièrement, en ce qui concerne la
partie scannérisation des documents on perd plus de temps, que ça soit chez les clients ou
directement au cabinet.

Cependant, une fois que les pièces comptables ont été préalablement scannées, la saisie
et la révision comptable est plus rapide grâce à l’avancée des logiciels comptables, qui nous
permettent directement d’intégrer les pièces comptables.

Ainsi, en ce qui concerne la saisie et la révision comptable, on gagne plus de temps dans
le process, mais la scannérisation des pièces comptables nous fait perdre plus de temps.
Cependant, si on regarde le process du début (scannérisation des pièces comptables) jusqu’à la
fin (révision), on met moins de temps à saisir un dossier dématérialisé qu’un dossier en format
papier.

• Hypothèse 2 : Grâce à la dématérialisation on tend vers un objectif zéro papier

Concernant l’objectif « zéro papier » a été assez compliqué à mettre en place par certains
clients, de même pour certains collaborateurs.

De l’autre côté, on a des clients qui ont considéré la mise en place de cet objectif assez
simple. Ainsi, on constate l’importance des moyens mis en œuvre, mais aussi des outils qu’on
a à notre disposition afin de mettre en place l’objectif « zéro papier ».

Ainsi, on constate aussi que cet objectif est l’enjeu principal de la dématérialisation.

• Hypothèse 3 : La sécurité est mieux assurée

En ce qui concerne le point de vue des clients, la moitié considère que grâce à la
dématérialisation on a un gain de sécurité.

57
D’un point de vue des collaborateurs, on a une sécurité par rapport au fait qu’on peut
bloquer les écritures par exemple, mais en ce qui concerne les connaissances informatiques,
notamment pour les virus, la sécurité n’est pas maitrisée à 100%

• Hypothèse 4 : La dématérialisation permet d’avoir de la souplesse pour les


déclarations

Cette hypothèse concerne plus les collaborateurs, car en général ce sont eux qui s’en
chargent pour l’établissement des déclarations, mais il y a aussi des clients qui réalisent leurs
déclarations personnellement, sans passer par le cabinet d’expertise-comptable.

Concernant le point de vue des collaborateurs, on retrouve plus de rapidité et de facilité


en ce qui concerne les déclarations. On retrouve aussi un gain de temps, car les déclarations se
font beaucoup plus rapidement, et au niveau de la communication, elle se fait majoritairement
par mail, ce qui évite par exemple les allers-retours à la poste pour envoyer le courrier demandé
par l’administration fiscale.

Concernant le point de vue des clients, dans notre cas, c’est le cabinet qui s’en charge
pour l’établissement des déclarations pour la majorité des clients. Dans l’échantillon que j’avais
préalablement choisi, aucun des clients ne réalise eux-mêmes leurs déclarations.

è Tableau de vérification des hypothèses :

Hypothèses de Résultats Explications


recherche

Hypothèse 1: La Validée -Concernant les collaborateurs, on gagne plus


dématérialisation permet de temps en ce qui concerne la partie saisie et
de réaliser un gain de révision, mais on perd plus de temps en ce qui
temps dans le process concerne la partie scannérisation des pièces
comptables.

-Concernant les clients, 40% considèrent qu’il


y a un manque de temps pour la mise en place
de la dématérialisation, tandis que 50%
considèrent qu’il n’y a aucune difficulté. De
plus il n’y a que 20% qui considèrent que la
dématérialisation c’est un gain de temps.

-Par conséquent, pour la partie scannérisation


on perd plus de temps en général, mais en ce
qui concerne la partie la plus importante, qui
est la saisie et la révision, on gagne plus de
temps dans le process.

58
Hypothèse 2 : Grâce à la Validée -Selon les collaborateurs, l’enjeu principal de
dématérialisation on tend la dématérialisation est l’objectif « zéro
vers un objectif zéro papier ».
papier
-En ce qui concerne les clients, 100% des
clients considèrent que la dématérialisation
joue un rôle important sur la réduction des
coûts liée au traitement du papier.

-Par conséquent, on retrouve l’importance de


l’objectif « zéro papier » lors de la mise en
place de la dématérialisation.

Hypothèse 3: La Partiellement -Selon les collaborateurs, on manque de


sécurité est mieux validée connaissances informatiques, ce qui signifie
assurée que la sécurité peut être mal assurée. Mais en
même temps, grâce aux différents logiciels, on
est mieux assuré par rapport aux sauvegardes
et modifications qui peuvent avoir lieu.

-Selon les clients, il y a 50% des clients qui


considèrent qu’il y a un gain de sécurité grâce
à la dématérialisation.

-Par conséquent, même si la sécurité n’est pas


assurée à 100%, elle est mieux assurée
qu’avant la mise en place de la
dématérialisation.

Hypothèse 4: La Validée -Selon le point de vue des collaborateurs, les


dématérialisation permet deux collaborateurs interrogés considèrent
d’avoir de la souplesse qu’il y a beaucoup plus de souplesse
pour les déclarations concernant l’établissement des déclarations
grâce au numérique.

-Par conséquent, grâce à l’aide du numérique,


on réalise les déclarations beaucoup plus
rapidement, ce qui nous permet de gagner plus
de temps pour la suite en fin de compte.

59
E) Les avantages et inconvénients de cette évolution au sein du cabinet
FDLF :

a) Les avantages :

• Un gain de temps dans le process :

Grâce à la dématérialisation, on a pu gagner plus de temps en matière de saisie comptable,


surtout en ce qui concerne la saisie du relevé bancaire.

Avant, on saisissait le relevé bancaire manuellement, et par exemple quand il s’agissait


des relevés bancaires comportant une vingtaine de pages on perdait énormément de temps.

Maintenant avec l’avancée du numérique, la saisie des relevés bancaires peut se faire en
environ une dizaine des minutes, en intégrant le fichier PDF ou OFX dans le logiciel.

Ensuite, nous gagnons énormément de temps en ce qui concerne la révision des dossiers,
car tout est dématérialisé, et lorsque nous avons besoin d’une pièce comptable en particulier il
suffit juste d’aller la chercher dans la GED.

Par conséquent, malgré le fait qu’on peut perdre un peu de temps lors de la scannérisation
des pièces comptables, de manière générale nous gagnons plus de temps en ce qui concerne le
traitement et la révision des dossiers.

• Plus de souplesse pour les déclarations :

En matière des déclarations, il y a beaucoup plus de souplesse. Les documents sont traités
en format numérique, ce qui nous fait rejoindre le premier avantage.

On gagne plus de temps grâce aux documents numériques, et le traitement se fait


beaucoup plus rapidement, que ça soit du côté du cabinet ou même du côté de l’administration
fiscale par exemple.

Ainsi, les documents sont envoyés, pour la plupart, en format numérique, ce qui nous
évite de les envoyer en lettre recommandée avec accusé de réception, et par conséquent
d’attendre plus de temps afin d’avoir une réponse à notre demande.

Par conséquent, grâce à l’évolution du numérique, on retrouve plus de facilité et de


rapidité en matière des déclarations.

60
b) Les inconvénients :

• La résistance au changement :

Il s’agit du principal inconvénient qu’on a pu retrouver au sein de notre cabinet.

En effet, le cabinet avait décidé de mettre en place un changement organisationnel avec


le projet de dématérialisation. Un changement organisationnel est un processus conduisant à
une transformation des règles formelles mais aussi de comportements individuels et/ou
collectifs caractérisant le fonctionnement socio-organisationnel. De tels processus peuvent être
volontaires, dirigés et planifiés ou, au contraire, spontanés et continus.

Ainsi, on s’est retrouvé devant des clients qui n’étaient pas tout à fait d’accord avec ce
changement, et qui ont continué d’envoyer, pendant un certain temps, les documents en format
papier.

Encore aujourd’hui, nous avons environ une dizaine des clients qui envoient leurs factures
d’achat et de vente en format papier, et à peu près cinq clients qui envoient leur relevé en format
papier.

Par conséquent, on retrouve un manque de volonté de modernisation de la part des clients.

• Un manque des connaissances informatiques :

Le deuxième inconvénient qu’on a retrouvé au sein du cabinet est le manque de


connaissances informatiques.

En effet, lorsqu’on parle du numérique on parle essentiellement des nouvelles


technologies. Ces nouvelles technologies ne sont pas suffisamment maîtrisées, et dans ce cas-
là elles sont beaucoup plus difficiles à mettre en place.

Ainsi, il est difficile, tant pour les collaborateurs que pour les clients, de tout connaître en
matière des connaissance informatiques.

C’est donc principalement pour cela que notre cabinet, et tous les autres cabinets en
général, ont décidé de faire appel à un prestataire informatique, afin d’y remédier.

Par conséquent, en ce qui concerne la mise en place des nouveaux logiciels, il y a souvent
des heures de formation qui sont mises en place, afin qu’on puisse s’y habituer, et qu’on puisse
comprendre toutes les fonctionnalités du logiciel. Cependant, malgré ces formations, parfois
les avancées technologiques peuvent paraître plus compliquées qu’elles ont l’air, d’où l’intérêt
principal de faire appel à un informaticien.

61
F) Les préconisations :

D’après les résultats des deux enquêtes, nous pouvons proposer des recommandations à
prendre en compte lors de la mise en place de la dématérialisation.

• La gestion du changement :

Aujourd’hui, avec l’avancée du numérique, on a une évolution importante des modes de


travail. Ces évolutions conduisent par conséquent à un changement au sein de l’organisation.
Mais le changement peut être synonyme de rupture entre un existant obsolète et un futur plus
numérisé.

Afin de mieux comprendre le changement, on constate qu’il y a un changement lorsqu’il


y a transformation d’un des éléments suivants :

- Les conditions de travail : l’évolution du matériel, l’environnement de travail ;


- Les outils : informatiques et de gestion ;
- Les pratiques : les différentes manières de travailler ;
- Le métier : le savoir – faire de l’entreprise ;
- La stratégie : les finalités ;
- L’organisation ;
- La culture.

Pour un bon déroulement du changement au sein de l’organisation, il faut conduire le


changement. Tout d’abord il faudra cibler les risques qu’on pourra trouver sur le parcours, et
essayer de les limiter. De plus, avec le numérique, en terme de développement durable, il faudra
saisir les opportunités et en profiter. Pour que tout cela soit possible, il faut avoir une vision
claire de l’ensemble des éléments et des modifications à mettre en place.

Il ne faudra surtout pas oublier l’aspect le plus important, qui est donc l’aspect humain.
Car lors de la mise en place d’un tel changement, comme la dématérialisation, on risque de se
retrouver face à une résistance au changement, comme cela a été dans notre cas.

Le changement peut faire peur, c’est donc pour cela qu’il faut bien le préparer à l’avance.
Il faudra analyser, mesurer, planifier et surtout accompagner. Il ne faudra délaisser personne,
que ça soit les collaborateurs ou les clients.

Par conséquent, il est indispensable d’expliquer les raisons et la finalité du projet de


dématérialisation, de détailler les étapes et de définir au préalable l’implication de chacun.
Ainsi, tout le monde aura un rôle à jouer dans ce projet, qui sera plus facilement mené à bien.

• Les points clés de la réussite d’un projet :

Avant la mise en place du projet de dématérialisation, il y a plusieurs points à respecter


afin de mener à bien ce projet :

- Expliquer le besoin impératif du changement

62
- Susciter l’approbation du changement
- Mobiliser l’équipe dirigeante
- Avoir une vision claire
- Mobiliser les acteurs du changement
- Encourager et manager l’initiative de chacun
- Apprécier, modifier et valider les résultats
- Valoriser le succès
- Donner du temps à chacun
- Communiquer tout au long du projet.

Lorsque toutes ces étapes sont respectées, le projet sera plus facilement mené à bien.

• L’importance de la communication :

Lors de la mise en place du changement, les collaborateurs ainsi que les clients se voient
dans l’obligation de s’adapter aux nouvelles missions qui leur sont incombées.

On retrouvera surtout la peur de l’inconnu, le manque de savoir-faire et une mauvaise


communication.

Ainsi, si la conduite du changement ne repose pas uniquement sur l’axe


communicationnel, il est essentiel de mettre en place une communication adaptée auprès des
collaborateurs et des clients, afin d’influencer leur adhésion.

• Cibler les documents à numériser :

Lorsqu’on doit numériser tous les documents, il ne faudra pas oublier qu’une telle
opération a son coût. Ainsi, le coût de cette opération doit être mis en balance avec les bénéfices
qu’elle procure.

Tout en sachant le volume des documents qui peuvent être concernés, il est préférable de
numériser en priorité les documents dont le cabinet en a le plus besoin.

Par exemple, dans notre cas, le cabinet a décidé qu’il est préférable de numériser en
priorité le relevé bancaire. Ainsi, parmi les clients qui résistaient encore au changement et qui
envoyaient encore les documents en format papier, pour la majorité ils envoient soit en format
PDF, soit en format OFX leur relevé bancaire.

• L’importance et la gestion du télétravail :

Le numérique, et donc la dématérialisation, a permis le développement du travail à


distance, surtout dans cette période de crise sanitaire.

Ainsi, le télétravail devient une demande plus durable dans le temps. On constate que de
nombreux travailleurs se sont aperçus qu’ils étaient beaucoup plus productifs et qu’ils avaient
une plus grande autonomie en travaillant à distance. Par conséquent, ils ont pu prendre leurs
propres initiatives dans leur travail, ce qui les a motivés encore plus.

63
Du côté des chefs d’entreprises, eux ils sont plus inquiets. Le fait que les collaborateurs
ne soient pas suivis directement et qu’ils soient loin de leur regard, fait grandir les inquiétudes
des chefs d’entreprise. Afin d’y remédier ils doivent tout d’abord apprendre à faire confiance à
leurs collaborateurs.

Ainsi, le travail à distance peut être par exemple occasionné en cas d’imprévus, ou
régulier et stable, à condition qu’il soit prévu et défini à l’avance.

Il ne faudra surtout pas oublier que le travail à distance doit être consenti des deux côtés,
salariés et employeurs. De plus il faudra trouver une alternance entre travail à distance et travail
en présentiel, afin d’éviter l’isolement social et les risques psycho-sociaux.

De plus, lorsqu’on travaille à distance, le contact direct avec le client est rompu. Le seul
moyen de contact qu’on a avec lui c’est soit par mail, soit par téléphone.

C’est donc pour cela, qu’il conviendrait par exemple, en fonction de la structure du
cabinet, organiser un petit-déjeuner une fois par mois, ou une fois par trimestre, entre les
collaborateurs du cabinet et les clients.

C’est donc en sensibilisant les clients et les collaborateurs qu’ils seront plus ouverts au
changement, en laissant leurs craintes de côté et en s’impliquant lors de sa mise en place.

64
III) CONCLUSION :

¨ Conclusion thème :

Pour conclure, nous avons vu, à travers la revue de littérature, l’évolution du numérique
et son importance. L’informatique est prédominante, et la dématérialisation au sein d’un cabinet
comptable représente un véritable facteur clé de succès pour les entreprises.

De plus, grâce au gain de temps qu’on retrouve au niveau de la saisie, les experts-
comptables peuvent se tourner vers leur cœur de métier, qui est le conseil. Il ne faut pas oublier
que le périmètre des experts-comptables dépasse celui de la comptabilité, et que les clients ont
aussi un besoin de conseil au-delà de la pure comptabilité.

Lorsqu’un client recherche un cabinet comptable, son choix se porte sur un cabinet qui
respecte différents facteurs, comme le lieu, la tarification, mais aussi l’aspect environnemental.
Son choix portera au préalable sur le cabinet qui propose quasiment les mêmes prestations que
les autres cabinets, mais qui est aussi impliqué dans le développement durable.

Ainsi, ce mémoire a voulu mettre en relation l’impact sur l’organisation du travail et


l’avenir de la profession comptable, à travers les enjeux stratégiques et les différents risques,
face à la montée en puissance du numérique.

La dématérialisation représente donc un pari sur l’avenir et un grand nombre


d’organismes ont mis en place des procédures de dématérialisation, en ayant comme objectif
principal le « zéro papier ».

65
¨ Conclusion générale :

La profession comptable fait face à des bouleversements majeurs. Les missions changent
et évoluent, et le niveau des compétences s’accroît et devient de plus en plus spécifique.

Le comptable se doit alors d’être à jour sur les nouvelles arrivées technologiques sur le
marché, car il devra les maîtriser. Il devra se tenir informé des évolutions régulières de la
réglementation des normes qui se complexifient et deviennent de plus en plus contraignantes.

Pour ma part, en tant qu’apprentie comptable, j’ai pu réaliser plusieurs missions, telles
que la saisie comptable et la révision, et j’ai donc constaté l’importance du numérique au sein
des cabinets d’expertise-comptable.

J’ai donc pu assister le process de dématérialisation concernant la mise en place du travail


à distance, et j’ai suivi les évolutions du projet de dématérialisation qui a été mis en place en
2013.

De plus, mon apprentissage a été l’opportunité de confronter les cours théoriques avec
des situations réelles. Afin de développer mon thème j’ai pu m’appuyer sur mes cours de
management et de système d’information, mais aussi sur les cours de management et de
contrôle de gestion.

Ainsi, ma formation en alternance m’a permis de connaître le vrai sens de la


responsabilité. J’ai pu me rendre compte par moi-même que les actes que j’entreprends
pouvaient avoir des conséquences auprès des clients du cabinet, ce qui m’a motivée à être
encore plus rigoureuse et attentive dans mon travail.

Le fait de travailler dans une petite structure m’a permis d’intervenir sur plusieurs types
de missions avec des clients variés, ce qui a été très bénéfique pour mon expérience. Mais j’ai
décidé de continuer de travailler dans un cabinet plus grand pour la suite de mes études.

66
Bibliographie :

¨ Ouvrages :

- Eugène Rufin Bouya et Kodio Ndukuma Adiayi (2020), Dématérialisation et


gouvernance électronique, L'HARMATTAN
- Jean-Marc Rietch, Nathalie Morand-Khalifa, Jean-Louis Pascon, Eric Barbry
(2010), Mise en oeuvre de la dématérialisation - cas pratique pour l'archivage
électronique, DUNOD
- Virginie Bilet, Christophe Felidji et Miguel Liottier (2020), Management des
systèmes d’information, DUNOD
- Aurélien Ragaigne, Caroline Tahar, Lydie Michaux-Omont et Gautier Gond
(2020), Management et contrôle de gestion, DUNOD
- REGS n°20 août 2019 – Du positionnement épistémologique a la méthodologie
de recherche.

¨ Webographie :

- https://www.compta-online.com/accompagner-le-changement-en-cabinet-
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- https://cdn2.hubspot.net/hubfs/1614934/FR-
MKT/Etude%20La%20Profession%20Comptable%20%26%20Receipt%20Ba
nk.pdf consulté le 01/12/2020 – Étude : Quelles pratiques en matière de tenue
comptable en 2019
- https://www.receipt-bank.com/fr/journal/tenue-comptable-les-bonnes-
pratiques-des-cabinets-2/ consulté le 01/12/2020
- https://www.receipt-bank.com/fr/journal/accompagner-changement-et-
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- https://cdn2.hubspot.net/hubfs/1614934/FR-Blog/RB-CaseStudy-Exau.pdf
consulté le 20/01/2021 – Étude : Embrasser le changement grâce au digital
- https://www.ebp.com/blog/developper-mon-business/conduite-du-changement-
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- https://static.ebp.com/FR/PDF/E-Book/E-Book-Transformation_cabinet-
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Horizon.pdf consulté le 02/02/2021
- https://static.ebp.com/FR/PDF/E-Book/e-book-n3-evolution-des-
collaborateurs-1219.pdf consulté le 17/03/2021
- https://www.paperblog.fr/9214308/les-enjeux-de-la-digitalisation-pour-les-
experts-comptables/ consulté le 17/03/2021
- https://www.reflex-compta.com/documents/la-dematerialisation-en-
comptabilite-150-fr.pdf consulté le 25/003/2021
- https://www.cairn.info/les-chefs-de-service-a-l-epreuve-du-changement--
9782100726844-page-5.htm consulté le 25/06/2021
- https://wikimemoires.net/2013/05/le-changement-organisationnel-la-
definition-et-les-approches/ consulté le 25/06/2021

67
Table des sigles :

GED : Gestion Électronique des Documents

FDLF : Fiduciaire De La Forge

OEC : Ordre des Experts-Comptables

TPE : Très Petites Entreprises

SARL : Société A Responsabilité Limitée

SASU : Société par Actions Simplifiée à associée Unique

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

IS : Impôt sur les Sociétés

TVS : Taxe sur les Véhicules de Sociétés

AGO : Assemblée Générale Ordinaire

IaaS : Infrastucture as a Service

PaaS : Platform as a Service

SaaS : Software as a Service

68
Table des figures :

Figure 1 Répartition des clients du cabinet par activité

Figure 2 Répartition juridique des clients du cabinet

Figure 3 Organigramme

Figure 4 Schéma informatique

Figure 5 Répartition par activité de mon portefeuille clients

Figure 6 Répartition juridique de mon portefeuille clients

Figure 7 Schéma d’étude préalable

Figure 8 Schéma de lancement d’un projet

Figure 9 Schéma d’analyse de l’existant et du processus métier

Figure 10 Schéma d’analyse des risques

Figure 11 Les points clés pour la mise en place de la dématérialisation

Figure 12 Schéma de l’affectation automatique du logiciel ScanBank

69
Table des annexes :

Annexe 1 Questionnaire collaborateurs

Annexe 2 Questionnaire clients

Annexe 3 Dossier d’inscription du projet ApprenTIC (2013)

70
Annexes :

¨ Annexe 1 :

Questionnaire collaborateurs :

1) La mise en place du « zéro papier » vous paraît-elle :


o Simple
o Compliquée
o Envisageable
o Coûteuse

2) Selon vous, la dématérialisation joue un rôle important sur :


o L’image du cabinet
o La qualité des services fournis
o La satisfaction des clients
o La réduction des coûts liés au traitement du papier
o La satisfaction des salariés

3) Qu’attendez-vous de la dématérialisation ?
o Se différencier des concurrents
o Réduire les coûts liés au papier, aux impressions…
o Accroître la productivité et être davantage disponible pour conseiller les clients

4) L’administration fiscale incite de plus en plus les entreprises à dématérialiser, que vous apporte
cela ?
o Rapidité
o Facilité
o Économies (timbre, impression papier…)
o Aucune différence

5) Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de la mise en place d’un tel fonctionnement ?
o Résistance au changement
o Manque de temps
o Manque de connaissances techniques
o Aucune
o Autre réponse

6) Quels sont les enjeux recherchés par la mise en place de la dématérialisation au sein du cabinet ?
o Réduction des coûts
o Diminution des erreurs
o Plus de souplesse
o Objectif « zéro papier »
o Autre

7) Considériez-vous qu’il y ait plus de sécurité grâce à l’évolution du numérique ? Justifiez :


o Oui : …
o Non : …

8) Considériez-vous qu’il y ait un gain de temps grâce à la dématérialisation ? Justifiez :


o Oui : …
o Non : …

71
¨ Annexe 2 :

Questionnaire clients :

1) Quelle est la taille de votre structure ?


o 5 salariés ou moins
o De 6 à 15 salariés
o De 16 à 25 salariés
o Plus de 25 salariés

2) Comment définiriez-vous la dématérialisation ? (Réponses multiples possibles)


o Une procédure simplifiée entre le cabinet et ses clients
o Une simple alternative écologique (zéro papier) qui n’apporte rien de plus
o Un gain de temps
o Un gain en sécurité

3) La mise en place du « zéro papier » vous paraît-elle :


o Simple
o Compliquée
o Envisageable
o Coûteuse

4) Quels éléments dématérialisez-vous (Réponses multiples possibles) ?


o Factures d’achats
o Factures de ventes
o Banque
o Dossier permanent
o Autre

5) Parmi ces différents logiciels, lesquels avez-vous mis en place :


o Google Drive
o Wetransfer
o Dropbox
o Autre

6) Selon vous, la dématérialisation joue un rôle important sur (Réponses multiples possibles) :
o L’image du cabinet
o La qualité des services fournis
o La réduction des coûts liée au traitement du papier

7) Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de la mise en place de la dématérialisation ?


o Manque de temps pour sa mise en place
o Manque de connaissances techniques
o Aucune
o Autre réponse

8) Avez-vous eu des réticences concernant la dématérialisation ? Si oui lesquelles ?


o Non
o Oui

72
¨ Annexe 3 :

Unité Développement

Direction du Développement

Economique et de l’Innovation

Sous-direction de l’Innovation

et des Partenariats

FORMULAIRE DE CANDIDATURE

Téléchargeable sur le site http://www.iledefrance.fr/appels-a-projets/

LE REGLEMENT DE L’APPEL A PROJET EST A LIRE IMPERATIVEMENT AVANT DE REMPLIR LE FORMULAIRE

• Bénéficiaires : Entreprises (PME, TPE, artisans) employant un-e apprenti-e. Seront particulièrement ciblées les entreprises dont l’activité
n’appartient pas au secteur des TIC.
● Date de lancement : lundi 26 mars 2012
● Date limite de dépôt des dossiers (impérative) : vendredi 30 juin 2012
● Taux de participation régionale: 80 % maximum des dépenses éligibles
● Montant de la subvention : 15 000 € maximum
● Durée maximale des projets : 12 mois

Cette aide est attribuée en application des dispositions du règlement (CE) n°1998/2006 de la commission du 15 décembre 2006 concernant
l’application des articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis publié au JOUE du 28 décembre 2006 n°L.379

73
Présentation de l’entreprise porteuse du projet

Nom de l’entreprise: SARL FIDUCIAIRE DE LA FORGE

Sigle : FIDUCIAIRE DE LA FORGE

Adresse du siège social : 295 RUE DU PROFESSEUR PAUL MILLIEZ

94500 CHAMPIGNY-SUR-MARNE

Adresse postale (si différente) :

Téléphone : 01 42 83 82 02 Fax : 01 48 81 63 99

Courriel : fidforge@free.fr Site Internet : /

Numéro siret (14 chiffres) : 432 185 122 000 53

Masse salariale de l’entreprise : 165 228 €

Prénom, Nom et Fonction du(de la) représentant(e) légal(e) de l’entreprise : VINCENT CAILLEUX - Gérant

Interlocuteur au sein de l’entreprise avec la Région pour le suivi du projet ApprenTIC

Prénom - Nom : VINCENT CAILLEUX

Fonction dans l’entreprise : Expert-comptable gérant

Téléphone : 01 42 83 82 02

Courriel :

Déclaration de subventions publiques

Avez-vous déjà bénéficié d’une subvention du Conseil Régional ou de toutes autres entités publiques (Etat, Programme Européen, autres..) dans les 4
dernières années ? NON

Si oui, précisez la date, le montant et l’objet de la subvention :

74
Présentation de l’apprenti(e)

Nom: Joubert Prénom : LAURA

Téléphone : 01 42 83 82 02 Courriel :

Formation : DIV-2 COMPTABILITE ET GESTION DCG Licence 3

Niveau : 2

CFA

Nom du CFA : UFA Teilhard de Chardin

rattaché au Cerfal - CFA Régional Multiprofessionnel

Adresse du CFA : 2 place d’Armes 94106 Saint Maur des Fossés Cedex

Prénom, Nom et Fonction du référent CFA : DANIEL KORNMAN - Directeur Adjoint

Courriel :

Téléphone : 01 48 89 66 66

Présentation détaillée du projet

Titre du projet : Dématérialisation B to B / de A à Z

Présentation du projet en 2-3 phrases / contexte :

La dématérialisation consiste à gérer de façon électronique des données ou des documents métiers qui transitent au sein de l’entreprise, notamment
dans le cadre d’échanges avec des partenaires (administrations, clients, fournisseurs,…).

Aujourd’hui, le cabinet d’expertise comptable Fiduciaire de la Forge produit déjà pour le compte de ses clients TPE-PME l’ensemble de ses travaux
(déclarations, payes, bilans, liasses fiscales…) de manière totalement dématérialisée.

Le projet consiste à :

• poursuivre la dématérialisation en aval du processus métier au niveau de la collecte, de la saisie, du classement et de l’archivage des
pièces comptables (factures, relevés de banque,…),
• mettre en place une GED* des dossiers clients au sein du cabinet,
• créer un site internet pour :
- présenter les activités du cabinet et plus précisément présenter et communiquer sur le projet de dématérialisation auprès des
clients,
- permettre aux clients d’accéder à leur dossier et à leurs archives comptables à l’aide d’un accès extranet.

*GED : Gestion Electronique des Documents

Objectifs/ enjeux du projet

75
L’enjeu majeur de ce projet est d’adapter notre cabinet d’expertise comptable, mais aussi d’accompagner nos clients dans la mutation technologique à
venir.

Les objectifs concrets sont de :

• Faire évoluer les pratiques internes du cabinet vers une automatisation des tâches à faible valeur ajoutée (saisie et classement des pièces
comptables), et permettre ainsi aux collaborateurs de consacrer davantage de temps au contrôle qualité et au conseil client,

• Améliorer la communication en interne et à l’extérieur du cabinet,

• Mettre en place une démarche éco-responsable en :


- réduisant la consommation papier, l’utilisation des imprimantes et des photocopieurs au sein du cabinet, mais aussi chez nos
clients,
- fédérer, inciter et associer les TPE et PME clientes au projet de dématérialisation du cabinet, pour leur permettre ainsi de
bénéficier à moindre coût des avantages d’une GED pour leurs archives comptables, et les accompagner à moyen terme aux
prochaines évolutions technologiques (facture et signature électroniques par exemple).

Description détaillée du projet (contenu, déroulement, principales étapes)

Le cabinet Fiduciaire de la Forge est composé de 5 personnes et gère la tenue comptable, la révision pour une 100aine de TPE-PME clientes. L’ensemble
des collaborateurs est concerné par le projet de dématérialisation.

Le projet sera piloté par le dirigeant lui-même, M. Vincent CAILLEUX, qui s’assurera ainsi de l’implication et de l’adhésion de l’ensemble des
collaborateurs au projet.

La conduite du projet sera assurée par Mlle Laura JOUBERT, apprentie comptable depuis 1 an au sein du cabinet. Mlle JOUBERT a ainsi une bonne
connaissance de l’organisation interne et des dossiers clients. Un nouveau contrat d’apprentissage est prévu du 01/09/2012 au 31/08/2014 pour la
préparation du DSCG.

Le projet de dématérialisation se déroulera d’octobre 2012 à septembre 2013. Il comprend 6 étapes principales :

1. L’analyse et la définition des besoins : revue complète de l’organisation et des méthodes de travail du cabinet pour faire évoluer et adapter
les processus métiers relatifs à la saisie, au classement et à l’archivage des pièces comptables.
o Identification des clients susceptibles d’effectuer la numérisation des pièces comptables chez eux et de transférer les fichiers
au cabinet,
o Identification des clients et des volumes pour lesquels la numérisation des pièces sera effectuée au sein du cabinet,
o Définition du contenu, de l’utilisation du site internet du cabinet et intégration du site dans le processus de numérisation en
amont et en aval,
o Assistance de Sage Coala pour réaliser un audit d’une journée de l’organisation existante du cabinet et identifier ainsi :
§ les principaux changements organisationnels à mettre en œuvre,
§ les risques éventuels liés à ce projet : risques techniques, humains, financiers,
§ les besoins exacts en nombre de licences (le budget a été établi sur une base de 2 licences),
o Rédaction d’un cahier des charges

2. Les appels d’offres et le choix des outils : suivant les besoins identifiés en phase 1, envoi du cahier des charges aux prestataires, traitement
du retour des appels d’offres, rencontre des prestataires, et choix final pour :
o les logiciels de scannérisation et de traitement automatisé des pièces comptables,
o le nombre et le type de matériel à acquérir : scanner et stations de travail,
o la création du site internet,
NB : le budget présenté dans ce dossier est basé sur une proposition de Sage Coala, qui est l’éditeur du logiciel métier actuellement utilisé
par le cabinet. Il conviendra d’étudier si l’offre Sage Coala est la mieux adaptée au besoin sur les plans technique, métier et tarifaire.

Au niveau de l’équipement des clients qui réaliseront eux-mêmes la numérisation, l’hypothèse retenue dans l’immédiat est celle de
demander au client de financer son propre investissement (licence ScanFACT Acquisition Client de 100 € HT et scanner si besoin), et lui
fournir en contrepartie la gratuité des archives numérisées de ses pièces comptables.

3. L’installation, le paramétrage et la formation :


o Identification d’un échantillon de 2 ou 3 entreprises clientes volontaires et représentatives pour scanner les pièces comptables
chez elles,
o Achat des licences et du matériel et installation sur serveur et sur poste client tant pour le cabinet que pour les entreprises
clientes volontaires,
o Développement du site internet,

76
o Formation sur site des collaborateurs, lesquels, une fois la maîtrise de l’outil acquise, pourront à leur tour former les entreprises
clientes.

4. La mise en place des procédures :


o Rédaction et/ou adaptation des procédures suivant l’organisation cible retenue en phase 1, pour chaque type de pièce
comptable (factures vente, factures fournisseurs, relevés bancaires) et chaque type de dossier (tenue comptable mensuelle ou
annuelle),
o Test des procédures en interne au cabinet et chez les clients, adaptation des procédures si nécessaire,

5. Les tests et les transferts de fichiers tests :


o Réalisation de tests chez les entreprises clientes volontaires pour numériser chez elles, et transfert des fichiers tests vers le
cabinet,
o Tests au sein du cabinet sur 2 ou 3 dossiers clients qui ne souhaitent pas numériser les pièces comptables chez eux et pour
lesquels la numérisation devra être faite au cabinet.
o Tests d’accès au dossier numérique sur le site web du cabinet.

6. Le déploiement :
o Suivant les résultats des tests réalisés, communication et incitation des entreprises clientes à adopter et mettre en place la
dématérialisation des pièces comptables chez elles,
o Accompagnement des entreprises clientes : conseil dans l’acquisition du matériel et du logiciel de scannérisation, formation
des clients, transfert de fichiers tests,
o Au sein du cabinet, passage progressif à la dématérialisation de l’ensemble des dossiers pour lesquels les clients ne souhaitent
pas ou ne sont pas en mesure de mettre en place la dématérialisation chez eux.

Résultats attendus

La dématérialisation des pièces comptables permettra de diminuer les coûts de traitement de l’information tout en fluidifiant et en sécurisant les
processus métiers au sein du cabinet comptable.

Chaque acteur doit pouvoir tirer profit de la dématérialisation : les tâches administratives sont réduites, les gains de productivité et de rendement sont
optimisés, tant pour le cabinet que pour la centaine d’entreprises, TPE et PME clientes du cabinet, qui pourront ainsi se consacrer à leur cœur de
métier.

La dématérialisation représente une technologie structurellement protectrice de l’environnement, donc favorable au développement durable.

Sur le plan humain, c’est aussi l’opportunité pour les collaborateurs du cabinet de développer de nouvelles compétences, de bénéficier de meilleures
conditions de travail en s’allégeant du poids des dossiers clients en déplacement, voire, pour ceux qui le souhaitent à terme, de travailler en délocalisé.

Ce projet s’inscrit dans une démarche globale d’adaptation du cabinet aux nouvelles technologies. Les étapes suivantes consisteront, entre autres, à
étudier une migration vers un environnement de Cloud computing et de Saas.

Planning prévisionnel des actions à réaliser

Actions à réaliser Période de réalisation (pour chaque action indiquer le mois et la durée
prévue)

6 semaines (oct.-nov. 2012)


1. Analyse et définition des besoins
4 semaines (déc. 2012- jan. 2013)
2. Appel d’offres et choix de l’outil
3 semaines (janv. – fév. 2013)
3. Installation, paramétrage et formation
4 semaines (fév. à mai 2013)
4. Mise en place des procédures
4 semaines (mai à juin 2013)
5. Tests et transfert des fichiers tests
A partir de juillet 2013
7. Déploiement

NB : La période de janvier à mai est traditionnellement très chargée en cabinet, c’est pourquoi certaines actions s’étalent sur plusieurs mois.

77
Caractère innovant du l’usage numérique proposé dans le projet au regard de l’entreprise (en quoi ce projet apporte un usage nouveau dans
l’entreprise)

La dématérialisation révolutionne totalement le processus métier de « tenue de la comptabilité » client.

Il permet au cabinet de réellement passer au « ZERO PAPIER » pour les dossiers où les clients adhérent totalement à la dématérialisation en prenant en
charge la numérisation des pièces comptables chez eux.

Les clients n’ont plus à déposer ou à adresser par courrier au cabinet comptable toutes leurs pièces comptables. Autant de papier en moins à traiter
administrativement en entrée au cabinet, en classement papier et en archivage.

Les collaborateurs du cabinet pourront effectuer moins de déplacements physiques dans les locaux des entreprises pour lesquelles ils effectuaient la
saisie sur place lorsque les clients ne souhaitent pas se séparer des pièces comptables.

Au niveau du métier, cela permettra d’automatiser la saisie des écritures comptables, travail répétitif, chronophage et peu intéressant.

Les collaborateurs jusqu’à présent en charge de la saisie pourront ainsi évoluer et acquérir de nouvelles compétences métier (déclarations fiscales et
sociales, révision comptable, conseil client). Leur poste s’enrichira ainsi de nouvelles tâches à plus forte valeur ajoutée.

Rôle de l’apprenti(e) :

- Au sein de l’entreprise (activités principales avant la mise en place du projet)

Suivi des dossiers clients : saisie des pièces comptables, déclaration de TVA, payes, déclarations sociales, participation aux travaux de clôture,
préparation des documents juridiques d’approbation des comptes annuels.

- Au sein du projet : (comment l’apprentie a été associée et son rôle dévolu dans le projet)

L’apprentie a déjà participé à la réalisation de ce dossier en interrogeant des sociétés prestataires pour obtenir des devis et en renseignant en partie ce
formulaire de candidature, notamment au niveau du budget.

L’apprentie sera amenée à participer pleinement à toutes les phases du projet :

• rencontre des sociétés prestataires,


• définition des besoins notamment en rédigeant le cahier des charges,
• organisation des tests en interne avec les autres collaborateurs du cabinet et en externe avec les clients,
• déploiement du projet pour les dossiers clients dont elle a la charge,
• conduite du projet lui-même :
o au sein du cabinet en veillant au respect des délais,
o vis-à-vis de la Région, en rédigeant le rapport intermédiaire à mi-parcours et le rapport final.

Rôle du maître d’apprentissage :

- Au sein de l’entreprise :

En tant que dirigeant, le maître d’apprentissage, Vincent CAILLEUX, encadre l’ensemble des collaborateurs du cabinet Fiduciaire de la Forge et définit
les axes stratégiques et la politique de développement du cabinet.

En tant qu’expert-comptable, il veille au respect de la déontologie définie par l’Ordre, et transmet ses connaissances techniques à l’ensemble de ses
collaborateurs, dont Mlle JOUBERT fait partie intégrante.

78
- Au sein du projet :

En tant que chef de projet, il pilote et supervise les différentes étapes du projet, il valide les choix stratégiques et veille au respect de la bonne
conformité des processus métiers par rapport aux normes de la profession.

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