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Boros Maria Francisca DSCG Session 2021 Memoire 18 20
Boros Maria Francisca DSCG Session 2021 Memoire 18 20
Boros Maria Francisca DSCG Session 2021 Memoire 18 20
DSCG
L’IMPORTANCE DU NUMERIQUE AU
SEIN DES CABINETS D’EXPERTISE-
COMPTABLE
Mémoire présenté en vue de l’obtention du DSCG
FIDUCIAIRE DE LA FORGE
295 RUE DU PROF P. MILLIEZ (94500 CHAMPIGNY SUR MARNE)
SESSION 2021
Fiche d’agrément :
DSCG
SESSION 2021
Cette fiche d’agrément doit être utilisée par tous les candidats inscrits à L’UE 7 du DSCG.
La matrice téléchargeable à l’adresse www.siec.education.fr ; rubrique mes outils, onglet docuthèque,
catégorie inscription, dossier documents UE7 DSCG et/ou sur le site du rectorat gestionnaire doit
être enregistrée sur le PC du candidat avant d’être renseignée. Le candidat complétera le formulaire
avec la dernière version gratuite Adobe Acrobat READER DC.
Attention : « Le candidat qui souhaite confier l’étude de sa demande d’agrément à son service
gestionnaire doit lui faire parvenir ladite fiche au plus tard le 14 avril 2021 avant minuit. »
Les adresses emails des académies sont indiquées en dernière page de ce document.
CANDIDAT
Nom : BOROS
Adresse :
26 RUE PEDRO
94510 LA QUEUE EN BRIE
1
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
SUJET1 DU MÉMOIRE
(Titre + brève explication - 5 lignes maximum)
!
L'importance du numérique au sein des cabinets d'expertise-comptable.!
!
Aujourd'hui, au sein des cabinets d'expertise-comptable, la plupart des échanges sont
TITRE numérisés: les mails, les fichiers (factures de vente, d'achat, contrats...).!
A travers ce mémoire, l'objectif est de comprendre l'importance du numérique et
d'expliquer les différents enjeux de la dématérialisation.
(5 maximum)
!
- Dématérialisation!
- Gestion de changement !
MOTS CLÉS - Organisation du cabinet !
- Travail à distance!
- Factures numérisées
(à cocher, maximum 2)
Audit Finance
Comptabilité Gestion de projet / Organisation
CHAMP Contrôle de gestion Gestion des ressources humaines
DISCIPLINAIRE Développement durable / Responsabilité Gouvernance
sociale des entreprises Marketing des cabinets
Droit des affaires Stratégie
Droit fiscal Système d’information
(5 lignes maximum)
1
Le sujet doit être en rapport direct avec l’expérience personnelle et professionnelle (missions effectuées par le candidat) et la
formation théorique découlant du programme du DSCG.
2
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
(5 références bibliographiques majeures avec présentation en 5 lignes pour chaque référence de l’intérêt par rapport
au sujet ou à la problématique.)2
Ouvrage theorique :
* Eugene Rufin Bouya et Kodio Ndukuma Adiayi (2020), Dematerialisation et
gouvernance electronique, L'HARMATTAN: La dematerialisation comporte des
avantages de rendement, d'efficacite de gestion, d'extension du champ de la
sociabilite et de tracabilite. Mais ces progres mutent en paradoxes: usage
malveillant, vulnerabilite des SI, disparition des metiers, etc.
* Jean-Marc Rietch, Nathalie Morand-Khalifa, Jean-Louis Pascon, Eric Barbry
(2010), Mise en oeuvre de la dematerialisation - cas pratique pour l'archivage
electronique, DUNOD: Les archives sont l'une des composantes de la
memoire et du SI d'une entreprise. Les archives papier sont de plus en plus
remplacees par les archives grace a l'evolution du numerique. A travers ce
BIBLIOGRAPHIE livre, plusieurs procedures complementaires sont detaillées afin de mettre en
place la dematerialisation.
Articles professionnels :
* Livre blanc Compta - La dematerialisation en comptabilite : Dans cet article
nous allons voir comment la dematerialisation doit etre mise en place afin
qu'elle soit efficace. Nous allons voir les documents comptables qui sont
susceptibles d'etre dematerialises, ainsi que les prerequis necessaires a la
dematerialisation.
2
Les références bibliographiques peuvent être composées d’articles, d’ouvrages, de sites Internet (la référence doit être très précise et facilement
repérable), de références juridiques (lois, décrets…). Si les données sont disponibles uniquement sur Internet, l’adresse du site internet doit être
suffisamment précise pour pouvoir retrouver la source citée. Indiquez la date de consultation du site.
Attention à bien respecter les normes de présentation de la bibliographie qui sont disponibles sur notre site internet :
www.siec.education.fr ; rubrique mes outils, onglet docuthèque, catégorie inscription, dossier documents UE7 DSCG.
3
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
Introduction :
Le numerique constitue l'ensemble des outils mis en place au profit de la technologie.
3
La partie présentation de l’organisation, de l’entreprise ou du cabinet n’est pas demandée au niveau de la notice d’agrément.
4
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
C) Les resultats :
En fonctions des questions presentes dans le questionnaire, mais aussi en fonction des
differentes reponses, nous allons constater le point de vue des clients, mais aussi des
collaborateurs.
4
La partie présentation de l’organisation, de l’entreprise ou du cabinet n’est pas demandée au niveau de la notice d’agrément.
5
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Falcultatif (à la disposition du candidat qui souhaite ajouter des éléments complémentaires pour une partie dont l’espace du champ lui semble trop
restreint par rapport aux normes de présentation à respecter.)
BIBLIOGRAPHIE (suite) :
Articles professionnels :
* La profession comptable - Etude: Quelles pratiques en matiere de tenue comptable en 2019? :
Dans cet article nous allons voir en particulier les aspects de la gestion du temps en terme de
dematerialisation. Ce process est-il un allie en ce qui concerne le gain de temps au travail, ou au
contraire le traitement des donnees electroniques prend-t-il plus de temps? Ainsi, nous allons voir
les differentes pratiques a adopter lors de la mise en place de la dematerialisation.
* Expert-comptable : accompagner le changement et la transformation : Dans cet article nous allons
voir en quoi la dematerialisation releve de la conduite du changement. Nous allons voir comment
changer les habitudes des clients, qui envoient auparavant leurs documents en format papier et qui
sont maintenant contraints de les envoyer en format electronique.
F) Preconisations :
Nous allons voir quels autres moyens peuvent etre mis en place afin de mieux sensibiliser les
acteurs a l'importance du numerique.
III/ Conclusion :
Le numerique est de plus en plus present au sein des cabinets d'expertise-comptable, mais sa mise
en place demande beaucoup de temps et de prerequis importants qui sont necessaires afin
d'assurer le bon fonctionnement du projet.
6
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
NOM : Qualité :
PETRONIO EXPERT-COMPTABLE
Prénom :
CHARLES
Le sujet traité est déjà d'actualité pour la profession d'expert-comptable. Il est d'autant plus avec le
développement du télétravail. Les réponses des clients nous permettent d'appuyer nos arguments
vis à vis des quelques clients encore réticents au changement. Merci pour ce mémoire.
Avis sur la pertinence du sujet et son lien avec la pratique professionnelle que le candidat a pu avoir au cours de son stage ou de son expérience
5
professionnelle.
7
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
1. SUJET DU MÉMOIRE
Intérêt du sujet
Liens avec
l’expérience
du candidat
8
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
2. PLAN DU MÉMOIRE
Très bonne.
Pertinence de la
problématique par
rapport au sujet
Clarté et équilibre
du plan
9
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
3. BIBLIOGRAPHIE
Pertinence
des choix
Oui.
Respect des
normes de
présentation
annexées à la
présente notice
RAS.
Orthographe,
grammaire,
style, ...
10
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
6. APPRÉCIATION GÉNÉRALE
Énoncé synthétique des éléments pris en considération dans la prise de décision de l’enseignant-chercheur.
11
CANDIDAT
Nom :BOROS Prénom :MARIA FRANCISCA Académie : CRETEIL
Rappel : La procédure d’agrément du sujet de mémoire n’est pas une procédure contradictoire, par
conséquent, il n’est pas possible de faire appel.
Université d’exercice
SIMON Christian
U PEC
SIGNATURE
12
Adresses emails d’envoi des fiches d’agrément de l’UE 7 du DSCG
Liste des rectorats Adresses (courriel) fonctionnelles pour l’envoi des demandes d’agrément
Aix-Marseille examens.comptables@ac-aix-marseille.fr
Amiens postbac@ac-amiens.fr
Besançon ce.dec4@ac-besancon.fr
Bordeaux ce.dcs@ac-bordeaux.fr
Caen dec-sup1-caen@ac-normandie.fr
Clermont-Ferrand ce.dscg-agrement@ac-clermont.fr
Corse dec@ac-corse.fr
Dijon dec1.bts1@ac-dijon.fr
Grenoble contactdcg.dscg@ac-grenoble.fr
Guadeloupe candidatdcgdscg@ac-guadeloupe.fr
Guyane dec@ac-guyane.fr
La Réunion dec.dcs@ac-reunion.fr
Lille dcgdscg@ac-lille.fr
Limoges dec2@ac-limoges.fr
Lyon dcs@ac-lyon.fr
Martinique dec4@ac-martinique.fr
Mayotte l.dec3@ac-mayotte.fr
Montpellier candidatsdcgdscg@ac-montpellier.fr
Nancy-Metz ce.dec-dcs@ac-nancy-metz.fr
Nantes dec.dcs@ac-nantes.fr
Nice decexamencomptable@ac-nice.fr
Nouvelle-Calédonie dexco@ac-noumea.nc
Orléans-Tours ce.dec2@ac-orleans-tours.fr
Paris-Créteil-Versailles agrementdscg@siec.education.fr
Poitiers examens.comptables@ac-poitiers.fr
Polynésie française bex.dscg@education.pf
Reims ce.dec-dcs@ac-reims.fr
Rennes dcg-dscg@ac-rennes.fr
Rouen dec-sup-rouen@ac-normandie.fr
Strasbourg candidat-dcs@ac-strasbourg.fr
Toulouse dec5@ac-toulouse.fr
13
Attestation professionnelle :
Fiduciaire de la Forge
S.A.R.L. d’Expertise Comptable au capital de 8 000 € 94500 CHAMPIGNY SUR MARNE
Inscrite au Tableau de l’Ordre de la Région Parisienne
295, rue du Professeur Milliez
Le 5 Juillet 2021
Siret : 432 185 122 000 53 - R.C.S. Créteil B 432 185 122
Tél. 01 42 83 82 02
Fax 01 48 81 63 99
ATTESTATION EMPLOYEUR
Charles PETRONIO
14
Note de confidentialité :
Le présent mémoire ainsi que les documents annexés comprennent des informations internes
et confidentielles à l’entreprise : FIDUCIAIRE DE LA FORGE.
Ce mémoire ne doit être lu que par les membres du jury, dans le cadre de l’épreuve de l’UE 7
– Mémoire du DSCG.
15
Remerciements :
Je tiens tout d’abord à remercier mon tuteur Charles PETRONIO d’avoir accepté ma
candidature en tant qu’apprentie comptable et de m’avoir fait confiance, ainsi que mes
collègues d’avoir pris le temps de partager leurs connaissances du métier, leurs expériences et
de m’avoir aidée pour la rédaction de ce mémoire.
Je souhaite aussi remercier les clients qui ont répondu à mes questionnaires et qui ont accepté
de partager leur point de vue concernant l’importance du numérique au sein des cabinets
d’expertise-comptable.
16
Table des matières
Fiche d’agrément : ................................................................................................................1
Attestation professionnelle : ................................................................................................14
Note de confidentialité :.......................................................................................................15
Remerciements : ..................................................................................................................16
Première Partie ....................................................................................................................19
I) PRESENTATION DE LA SOCIETE FIDUCIAIRE DE LA FORGE ............................. 20
A) Présentation générale : ............................................................................................................. 20
B) Organisation interne : .............................................................................................................. 21
C) Le système d’information et de gestion : .................................................................................. 22
D) Les missions du cabinet FIDUCIAIRE DE LA FORGE : ....................................................... 23
Bibliographie : .....................................................................................................................67
Table des sigles : ..................................................................................................................68
Table des figures : ...............................................................................................................69
Table des annexes : .............................................................................................................70
Annexes : .............................................................................................................................71
17
Avant-propos :
Après avoir obtenu mon diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) en initial, j’ai
décidé de continuer mon cursus scolaire avec le diplôme supérieur de comptabilité et de gestion
(DSCG), mais cette fois-ci en alternance, afin de rentrer dans la vie active et d’acquérir
l’expérience nécessaire pour la suite.
Durant cette période d’alternance, j’ai eu la possibilité d’appliquer la théorie qu’on nous
enseigne à l’école, à la pratique qu’on met en place au sein du cabinet.
Lorsque je suis arrivée au sein du cabinet, j’ai été étonnée du fait que les clients envoient
de moins en moins leurs documents en format papier, ce qui n’était pas le cas dans le cabinet
où j’ai effectué mon stage lors de mon DCG. J’ai donc compris que le cabinet accorde beaucoup
d’importance à la dématérialisation, et donc au numérique. C’est donc pour cela que j’ai
souhaité orienter mon mémoire sur l’importance du numérique au sein des cabinets d’expertise
comptable.
18
Première Partie
19
I) PRESENTATION DE LA SOCIETE FIDUCIAIRE DE LA
FORGE
A) Présentation générale :
La société FIDUCIAIRE DE LA FORGE se situe à Champigny sur Marne (94500). Elle a
été créée le 19/12/2000 à Rosny-sous-Bois par Monsieur Vincent CAILLEUX. Par la suite, elle
a été rachetée par Monsieur Stéphane DELVECCHIO en 2014. Aujourd’hui elle comprend
deux experts-comptables, une collaboratrice comptable et une comptable apprentie.
Elle a été créée sous la forme juridique d’une SARL (société à responsabilité limité), et
inscrite à l’OEC en 2000.
La société FIDUCIAIRE DE LA FORGE a tout d’abord été basée à Nogent sur Marne, puis
elle a changé de lieu pour s’installer au 137 rue du Professeur Paul Milliez à Champigny sur
Marne.
Le capital de la société est de 8 000€ et son chiffre d’affaires est en évolution moyenne
annuelle d’environ 300 000€ HT.
C’est un cabinet qui offre plusieurs prestations et les principaux clients du cabinet sont
des TPE (Très Petites Entreprises).
Les activités des principaux clients sont diverses, bien que tournées essentiellement vers
les prestations des services, comme le montre la répartition suivante :
Industrielles
8%
Prestation des
services
81%
En ce qui concerne la partie juridique du cabinet, la majorité des clients ont opté pour
des sociétés à associé unique, et plus particulièrement les SASU :
20
Répartition juridique
SARL
26%
EURL
8% SASU
66%
B) Organisation interne :
Monsieur Stéphane DELVECCHIO et Monsieur Charles PETRONIO sont les experts-
comptables. Ils gèrent les nouveaux clients, ils vérifient l’avancée des dossiers et ils traitent les
dossiers le plus importants du cabinet. Ils contrôlent les comptes, l’édition des bilans, du compte
de résultat et de l’annexe. De plus ils conseillent les clients et les assistent en cas de procédures
particulières.
Madame Laura Joubert, est la collaboratrice comptable. Elle tient la comptabilité (de la
saisie jusqu’au bilan), fait la révision comptable, établit les déclarations fiscales, s’assure de la
gestion des dossiers et apporte des conseils aux clients du cabinet. Elle réalise également
quelques tâches concernant la partie juridique de certaines sociétés dont elle a la charge.
Laura JOUBERT
(collaboratrice
comptable)
Maria Francisca
BOROS (alternante)
Figure 3
21
C) Le système d’information et de gestion :
Le SIG est considéré comme un élément central d’une entreprise. Il permet aux différents
collaborateurs de pouvoir communiquer grâce à un ensemble de ressources : matérielles,
humaines et logicielles. Ce système permet donc à l’entreprise de collecter, stocker, traiter et
modifier les différents types d’information qu’elle peut recevoir.
Il s’agit d’une typologie en étoile, où les ordinateurs du réseau sont reliés à un système
matériel central appelé switch. Le switch a pour rôle d’assurer la communication entre les
différents équipements.
Depuis septembre 2020, chaque poste dispose d’un accès à un serveur commun, qui permet
aux collaborateurs de se connecter à n’importe quel moment et de n’importe où, afin de pouvoir
travailler à distance.
Figure 4
22
D) Les missions du cabinet FIDUCIAIRE DE LA FORGE :
De plus le cabinet est membre du comité d’évaluation des projets au sein de la CCI VAL DE
MARNE.
Missions sociales :
Les missions peuvent être très variées, car en fonction des entités, le traitement comptable
peut changer. On peut saisir simplement des factures d’achats et de ventes, mais aussi établir
un bilan comptable, un compte de résultat et des annexes. De plus, les experts-comptables,
peuvent aussi conseiller financièrement, juridiquement et fiscalement les clients, afin de créer
et de développer leur propre entreprise par exemple.
23
II) MON ACTIVITE AU SEIN DU CABINET :
A) Mes dossiers :
Mon portefeuille se compose d’une trentaine de clients, répartis sur plusieurs activités,
comme le bâtiment, le service d’aide à la personne… s’agissant pour la plupart des
prestations de services.
83%
Répartition juridique
8%
3%
89%
B) Mes missions :
- Le classement : tout d’abord, et lorsqu’on a les documents en format papier (ce qui est
rarement le cas car le cabinet est dans une optique de dématérialisation), j’ai trié et
classé les factures des fournisseurs et clients, ainsi que les relevés de compte. Une fois
le classement réalisé, il fallait saisir chaque facture, puis les relevés. Une fois la saisie
faite, tous les documents doivent être scannés afin de les intégrer dans la GED, puis
ensuite les rendre au client.
24
ð Journal achats : J’ai saisi diverses factures d’achats propres à chaque
activité comme des factures du fournisseur LELIEVRE ou METRO qui comportent
plusieurs particularités, comme la TVA qu’il faut alors détailler selon les produits :
alcool, droguerie, produits alimentaires…
- Le lettrage : une fois la comptabilité saisie, achats, ventes, relevés bancaires, j’ai révisé
les comptes et lettré les factures correspondantes aux encaissements ou décaissements
figurant sur le relevé bancaire. Pour les montants non lettrés, je devais chercher par
écriture afin de m’assurer qu’ils n’avaient pas été enregistrés en compte d’attente, ou
enregistrés en double. Dans le cas où il manque des documents, j’établis un document
manquant que j’envoie par la suite au client.
- La saisie des salaires : grâce au logiciel, les salaires (concernant les clients dont nous
fournissons ce type de prestation) sont directement enregistrés à travers ARF Compta,
et je vérifie par la suite si les bons numéros des comptes sont utilisés. Dans le cas où le
client nous fournit lui-même les salaires, j’enregistre dans le journal de paie les montants
nécessaires, tels que la prévoyance, la retraite, l’URSSAF, le salaire.
25
- La déclaration de TVA : chaque client a son propre tableau de cadrage qui nous permet
de connaître le montant que nous devons déclarer par la suite. Dans ce tableau sont
demandés, le montant des prestations des services, le solde des comptes clients en N-1
et à la date de la déclaration, le solde des comptes fournisseurs soumis à TVA, le solde
de la TVA collectée et de la TVA déductible et enfin le montant des acomptes de TVA
s’ils existent. Tous ces montants sont indiqués dans la balance de révision et le logiciel
de comptabilité.
Le calcul de la déclaration de TVA peut être simplifié de la façon suivante :
TVA collectée – TVA Déductible sur achats + TVA déductible des prestataires
de services non réglés – TVA déductible sur immobilisations – Crédit de TVA du
mois précèdent Si > 0 => TVA à payer Si< 0 => Crédit de TVA
Une fois le tableau de cadrage rempli, j’enregistre l’OD de TVA, et je complète la CA3,
que j’envoie par la suite à mon responsable, pour qu’il puisse la valider et l’envoyer via
le logiciel qui le télétransmet à l’organisme.
26
Deuxième Partie
L’importance du numérique au
sein des cabinets d’expertise
comptable
27
Introduction au thème :
Le numérique au sein des cabinets d’expertise comptable se traduit par la
dématérialisation des documents comptables. On retrouve deux processus bien distincts : la
création des documents à partir d’un document matériel (papier) et la création des documents
sous forme électronique par l’emploi d’un outil (Word, Excel…). A ces deux notions, nous
pouvons ajouter la notion de dématérialisation des échanges, dont l’email en est la parfaite
illustration.
A ce jour, l’activité de tenues comptables repose sur la saisie automatique dans la plupart
des cabinets d’expertise-comptable, malgré le fait qu’il reste encore des cabinets où la tenue
comptable repose sur la saisie manuelle des pièces comptables par un logiciel comptable.
Le fait de saisir manuellement, fait perdre du temps qui pourrait être consacré à la
révision ou au conseil par exemple.
Ainsi, la dématérialisation des documents comptables, fiscaux, sociaux et extracomptables,
ainsi que leur traitement automatisé permet au cabinet de gagner du temps et de se consacrer
aux autres prestations, en privilégiant celles à plus forte valeur ajoutée.
Cependant, la dématérialisation n’est pas sans risque. Il faut vérifier que la valeur
probante des documents ne soit pas altérée et que les documents électroniques constituent une
preuve admissible tant pour l’administration fiscale que pour les tiers, au même titre que les
documents sous forme papier.
28
I) L’EVOLUTION DU NUMERIQUE AU SEIN DES CABINETS
D’EXPERTISE COMPTABLE :
Dans le modèle traditionnel, qui apparaît dans les années 1980, il s’agit d’acheter une
licence à un prix fixe à un éditeur.
Lorsque l’utilisateur décide d’acheter cette licence, il peut bénéficier du logiciel de manière
illimité.
Si l’utilisateur considère qu’il aura besoin d’une assistance technique par la suite, il peut,
en échange d’un abonnement (mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel), acquérir une option
de support. Cette option lui permettra de résoudre les problèmes techniques, principalement
connus lors de l’installation ou de la maintenance du logiciel. Les mises à jour des logiciels
peuvent aussi être proposées par l’éditeur.
o L’entreprise doit déployer le logiciel par ses propres moyens, en tenant compte du lien
de compatibilité entre le logiciel et le matériel dont elle dispose.
o Savoir gérer les changements de version : la formation des utilisateurs à la nouvelle
version, la migration des données, la continuité du service.
o Garantir la disponibilité du logiciel tout en assurant sa sécurité
Un logiciel libre confère tout droit à son utilisateur. Cela signifie que le logiciel est
ouvert, c’est-à-dire que le code de source est distribué sous une licence permettant à l’utilisateur
de le copier et redistribuer.
Si l’utilisateur possède des compétences informatiques, il peut aussi modifier le logiciel
en question.
Mais un logiciel libre n’est pas forcement gratuit. Ainsi, un logiciel est dit « libre »
lorsque son code est ouvert. Dans ce dernier cas l’utilisateur peut faire évoluer le logiciel et par
conséquent partager l’évolution de ce dernier.
Ainsi, il existe des logiciels libres dans tous les domaines : les logiciels de facturation ;
les logiciels de caisse ; les logiciels de gestion de stock…
29
c. Le modèle dit « hébergeur » ou « outsourcing » :
Il s’agit d’un logiciel qui sera écrit, dans la plupart du temps, par une entreprise. Sa
distribution est uniquement sous forme binaire. Il s’agit principalement les licences restrictives,
qui placent les utilisateurs dans un état de dépendance vis-à-vis de l’éditeur. Les développeurs
ont le choix de modifier leur logiciel, sans pour autant demander l’avis des utilisateurs, ainsi
c’est aux utilisateurs d’accepter ou refuser les différentes modifications. En cas de problème
avec le logiciel, les utilisateurs sont contraints d’attendre que l’entreprise répare le problème,
en espérant que cela va se réaliser le plus vite possible, et sans quelconque rémunération
supplémentaire.
Un logiciel gratuit est un logiciel propriétaire distribué gratuitement, sans conférer pour
autant à l’utilisateur certaines libertés d’usage associées au logiciel libre. Ce type de logiciel
peut fonctionner gratuitement pour une durée de temps illimité. Les droits de copie et de
distribution de ce type de logiciel peuvent être cependant limités par l’auteur.
f. Le modèle « Web » :
Il s’agit d’un modèle proposant de louer de l’espace sur un seul serveur physique. Il
existe plusieurs modèles économiques du modèle Web, comme le commerce électronique par
exemple (ex : Amazon). Ce type de modèle permet d’avoir une grande disponibilité, car certains
sites peuvent recevoir des millions de visites, ce qui motive les utilisateurs de faire appel à ce
type de modèle.
g. Le Cloud Computing :
Il s’agit, comme son nom l’indique, de « l’informatique en nuage », ce qui veut dire que
l’ensemble des ressources informatiques sont accessibles via Internet, à la demande. C’est une
dématérialisation de l’infrastructure informatique. Il s’agit ici d’un service payant, auquel il
suffit de s’inscrire par le biais d’un abonnement, ainsi grâce à ce système, nous avons accès à
tous les programmes via un lien Internet, à n’importe quel moment, où que l’on soit.
Les modèles des services :
30
• Saas (Software as a Service) : les applications sont fournies sous forme de services
clés en main auxquels les utilisateurs se connectent par le réseau Internet via un
navigateur web. L’administrateur de l’application ne gère pas et ne contrôle pas
l’infrastructure correspondante (réseaux, stockage, applications…). Les progiciels
disponibles en Saas offrent souvent un paramétrage limité de leur fonctionnement.
• Le cloud public : l’infrastructure cloud est partagée par les entreprises clientes. Ce type
de cloud permet des économies d’échelle et une tarification avantageuse car ses
ressources sont mutualisées.
• Le cloud privé : c’est la typologie la plus répandue. L’infrastructure est utilisée
seulement par l’organisation. Elle peut être gérée par l’organisation ou par un
fournisseur. L’infrastructure peut être placée dans les locaux de l’organisation ou à
l’extérieur.
• Le cloud hybride : il combine les ressources internes du Cloud privé et celles externes
du Cloud public. Par exemple, une entreprise utilisant ce modèle de déploiement peut
avoir recours au Cloud public en ce qui concerne ses données publiques, et au Cloud
privé en ce qui concerne ses données strictement internes.
• Permettre la consultation d’un même dossier par plusieurs personnes en même temps ;
1
Mise en œuvre de la dématérialisation, Jean-Marc Rietsch, Jean-Louis Pascon, Nathalie Morand-Khalifa
31
• Résoudre les problèmes en ce qui concerne les copies papiers ou l’envoi de pièces
jointes dans les e-mails ;
• Résoudre le problème de la volumétrie liée à l’enregistrement par tous les destinataires
des pièces jointes ;
• Accéder via une interface aux différents logiciels et dossiers ;
• Externaliser la conservation du papier et sécuriser les originaux papiers dans des
endroits sécurisés ;
• Permettre la consultation des informations aussi souvent que nécessaire ;
• Gagner du temps lors des recherches ;
• Permettre la validation des documents plus rapides et plus fiables ;
• Gagner en achat de consommables : papier, électricité… ;
• Etc.
Type d’organisation :
public ou privé Étude préalable Contraintes internes :
règlement intérieur,
politiques, déontologie…
Contexte : activité
réglementée, secteur
économique, concurrents
Exigences
Processus métier réglementaires : lois,
Figure 7 et activités directives, normes
32
Ainsi, nous constatons que l’étude préalable consiste à collecter des informations
générales sur l’organisation concernée par le projet de dématérialisation afin de mieux connaître
sa nature, son organisation, mais aussi les contraintes et les avantages qui en suivent.
Une fois l’étude préalable réalisée, l’organisation est en mesure de connaître les
différentes étapes du projet, mais aussi le temps à prendre en compte, les coûts, ainsi que les
ressources nécessaires à la réalisation du projet.
Par la suite, le lancement du projet peut être réalisé en suivant la démarche suivante :
Déploiement
Elaboration du Mise en place Test,
solution et
Etude préalable cahier des de l'équipe Réalisation qualifications,
formation
charges projet recettes
utilisateurs
Figure 8
Présentation et
déroulement du
Qui ?
Comment ? processus métier Pourquoi ?
Quand ?
Documents et Contraintes
Description
données techniques,
fonctionnelle du
constitutifs du fonctionnelles
processus métier
processus métier organisationnelles
Données concernant la
cible « processus
métier »
Figure 9
33
Lorsque ce type de schéma est appliqué au sein des cabinets comptables, nous
retrouverons les résultats suivants :
Lorsqu’un document est identifié comme devant être conservé, nous devrons connaître
les conséquences (financières, réglementaires, administratives…) en cas de perte. Ce type
d’évaluation permettra aux différents acteurs de trouver un moyen de conservation adapté, en
fonction des moyens de chaque entreprise.
Nous retrouvons plusieurs risques, plus ou moins prévisibles, qui peuvent apparaître à
l’issue du projet. Mais, malheureusement, il est impossible d’éliminer tous les risques.
Cependant il est indispensable de tous les connaître afin d’élaborer les différentes actions à
mettre en place afin de se protéger.
Pour réaliser ce type d’analyse, on mettra en place la méthode EBIOS (Expression des
Besoins des Identifications des Objectifs de Sécurité), qui permettra d’identifier les risques et
les besoins de ce type de système.
• L’étude du contexte
• L’expression des besoins en sécurité
• L’étude des risques et des menaces pesant sur le périmètre
• L’identification des objectifs de sécurité
• La détermination des exigences de sécurité.
34
Ainsi, les menaces et les vulnérabilités qui vont peser sur l’information sont les
suivantes :
Expression des besoins de sécurité : en ce qui Étude des menaces : analyse de l’existant et
concerne les fonctions et informations des processus métier => élaboration et
concernées par le projet, mais aussi les utilisation d’une échelle des besoins afin de
exigences opérationnelles du système mettre en évidence les impacts importants à
éviter
Figure 10
Par conséquent, à travers cette analyse, l’entreprise aura une vision globale du système
d’information, des menaces et des vulnérabilités concernant l’information et le système.
35
Quatrième étape : l’expression des besoins :
Cette étape représente la garantie pour l’organisation de disposer de tous les documents
nécessaires, de produire et de conserver les documents authentiques et fiables qui permettront
par la suite de satisfaire les exigences réglementaires.
• Les besoins techniques : ils représentent l’ensemble du software, ce qui implique les
différents logiciels (dans notre cas ScanBank et ScanFact). Ainsi, afin de mettre à jour
le système, l’informaticien doit tenir compte des prérequis imposés par les différents
logiciels qui doivent être mis en place.
• Les besoins matériels : ils représentent l’ensemble du hardware. Ainsi, afin de pouvoir
mettre en place la numérisation des documents, il a fallu vérifier la taille des écrans, les
nombres des postes dédiés et l’état du photocopieur, afin de nous permettre de travailler
de manière optimisée.
Lors d’un projet de dématérialisation, nous devons nous appuyer essentiellement sur les
points suivants :
La dématérialisation est un processus global mais qui peut se révéler simple par la même
occasion. A travers la dématérialisation, l’entreprise limite l’utilisation des documents sous
format papier au profit de fichiers sous format numérique.
Mais, afin d’avoir une meilleure organisation, il faut que l’entreprise soit équipée d’une
solution GED, c’est-à-dire d’une gestion électronique de documents. Ce type de logiciel
36
centralise les documents sous format électronique et permet de classer les documents
numérisés.
La plupart des solutions GED sont proposées en mode SAAS, ce qui signifie que tout est
en ligne et que l’utilisateur peut y accéder à n’importe quel moment via un logiciel d’application
avec un simple accès internet.
Cependant, comme toute solution, cela comporte des points positifs, mais aussi des points
négatifs, que nous allons voir par la suite.
a. Avantages
• Le gain du temps :
Lorsqu’on intègre le numérique au sein de l’entreprise, nous constatons un gain de temps
important. Ce gain de temps se traduit principalement par la limitation des impressions au profit
des documents dématérialisés.
La numérisation et la solution GED permet à l’entreprise d’améliorer sa productivité, car
les collaborateurs perdent moins de temps à chercher des documents numériques que des
documents papiers, qui peuvent se trouver un peu partout dans les locaux de l’entreprise.
De plus, ce gain du temps permet aux experts-comptables de se recentrer sur leur cœur
de métier, qui est le conseil. La communication entre les collaborateurs et les clients se fera
plus rapidement, car on privilégie les échanges mail au dépit des courriers.
• Les économies :
Les principales économies vont se faire au niveau des coûts d’impression, mais aussi au
niveau des coûts liés au stockage des archives.
En moyenne, une entreprise peut consacrer au moins 5% de son CA à la gestion des
documents au format papier.
• L’empreinte environnementale :
De nos jours, les entreprises sont de plus en plus soucieuses de leur impact écologique,
ce qui signifie que le fait de privilégier le numérique au papier est synonyme d’un
comportement écoresponsable.
37
Mais, au dépit de ces avantages, on doit tenir compte des inconvénients qu’on peut trouver
lors de la mise en place du numérique, qui vont se traduire par des risques. Ces risques peuvent
être traités, avec une solution fiable.
b. Inconvénients :
38
de l’intention de changement, il s’agit de l’émergence de nouvelles forces restrictives en vue
de limiter la tentative de changement ou d’y faire obstruction ».
Ainsi, lorsque le changement n’a pas bien été expliqué, et lorsque les collaborateurs n’ont
pas été informés, le risque de résistance au changement est plus probable.
Il faudra donc anticiper le changement et expliquer aux collaborateurs les différentes
étapes qui vont contribuer à la mise en place de la dématérialisation.
• Amélioration de la rentabilité :
Concernant la partie saisie, elle est générée de manière presque automatique par le
logiciel. Il faut juste passer par l’étape scannérisation au préalable.
• Faciliter la révision :
Grâce au gain du temps sur une étape répétitive, telle que la saisie, le collaborateur se
concentre plus sur la révision, qui elle aussi se fait plus rapidement.
Il n’a plus besoin d’aller chercher les différents documents dont il a besoin dans les
classeurs, voire dans les archives, car tout a été scanné préalablement. Il lui suffit juste d’aller
dans la GED et rechercher les documents dont il a besoin.
39
Le logiciel récupère les données comptables, et enregistre automatiquement les écritures
comptables associées. Il faut juste au préalable, au niveau de l’affectation, renseigner les
comptes à utiliser en fonction de chaque opération.
b. Les enjeux :
• Financier :
D’un point de vue financier, la dématérialisation permet aux cabinets comptables de
réaliser des économies d’échelle.
Dans le traitement de l’information il y a plusieurs services impliqués, plus de temps
passé à traiter, classer ou chercher le document, et on a toujours un risque de perte. Ainsi le flux
informationnel prend beaucoup de ressources et représente un coût important.
Le premier aspect à prendre en compte, est l’aspect environnemental qui arrive avec
l’objectif « zéro papier ». Le fait de numériser tous les documents permet au cabinet de faire
des économies sur tout ce qui est traitement du papier.
De plus, étant donné que les clients ont accès à des plateformes spécifiques, afin de faire
parvenir les documents aux experts-comptables et collaborateurs, cela leur permet d’éviter des
déplacements, notamment pour les collaborateurs en clientèle, déplacements qui ont été faits
préalablement afin de récupérer les justificatifs comptables.
Ainsi, ce type de déplacements a été considérablement réduit grâce à l’évolution du
numérique. Cependant il arrive que l’expert-comptable se déplace en clientèle, cela relève plus
de sa mission en tant que conseiller, comme lors des rendez-vous bilan en fin d’année.
Par conséquent, en ce qui concerne la partie financière, les économies réalisées ont été
faites principalement au niveau du coût lié au traitement du papier, mais aussi au niveau du coût
des transports.
De plus, selon une étude2 sur les gains en cabinet d’Expertise comptable concernant la
dématérialisation, on peut voir que les comptes annuels et les déclarations fiscales représentent
2
Étude YOOZ du 03/04/2020
40
environ 20% de l’activité, la paye 15%, le CAC 10%, le conseil 7% et le reste du temps
disponible, soit 48% est lié au traitement des documents.
Par conséquent, la dématérialisation présente l’avantage de dégager du temps sur ce qui
sera le cœur du métier : conseil et accompagnement.
Ainsi, selon cette étude, on peut constater que les coûts opérationnels baissent de 40%
grâce à la dématérialisation.
• Administratif :
D’un point de vue administratif, on doit d’abord se poser la question suivante : « Que
peut-on dématérialiser et comment ? ».
Afin de répondre à cette question, d’un point de vue juridique, on a plusieurs articles du
Code civil qui répondent :
è Selon l’article 1316-3 : « L’écrit sur support électronique a la même force probante que
l’écrit sur support papier », ce qui veut dire qu’un écrit papier et un écrit électronique à
la même valeur.
è Selon l’article 1316-1 : « L’écrit sous forme électronique est admis en preuve au même
titre que l’écrit sur support papier, sous réserve que puisse être dûment identifiée la
personne dont il émane et qu’il soit établi et conservé dans des conditions de nature à
en garantir l’intégrité ».
Ainsi, compte tenu de ces informations, d’un point de vue règlementaire, le support papier
et le support électronique ont la même valeur probante.
Par la suite, la dématérialisation permet un accès rapide aux informations et documents
administratifs, puisqu’ils deviennent accessibles numériquement.
De plus, grâce à la numérisation, les experts-comptables ont la possibilité de réaliser une
grande partie des démarches administratives en ligne, ce qui leur permet de réaliser un gain de
temps considérable.
• Gain de temps :
Le traitement d’un document numérique est plus rapide que celui d’un document papier.
L’archivage électronique permet une meilleure efficacité et optimisation des informations.
De plus il n’y a aucun risque de perte ou de vol. Une solution de gestion électronique de
documents offre des options de recherche simples et efficaces sur des archives sécurisées et
conformes aux dispositions légales, ainsi qu’une diminution du risque d’erreurs grâce à
l’automatisation.
D’un point de vue de la saisie comptable, les collaborateurs gagnent énormément de
temps, car tout est fait de manière automatique, grâce au documents numériques et aux logiciels
comptables, qui traitent automatiquement les documents (les factures de ventes, les achats, les
paies, la banque…).
En gagnant du temps sur la saisie, mais aussi sur les déclarations administratives, les
experts-comptables peuvent consacrer plus du temps sur la révision des dossiers, mais aussi se
tourner vers la mission de conseil.
41
b) Le point de vue des clients :
a. Les enjeux :
• Un meilleur suivi :
Comme expliqué au point précédent, au niveau du suivi, cela pourra se faire plus
rapidement, car tous les documents sont classés au même endroit, et peuvent être transportés
facilement, que ça soit sur un disque dur ou sur une clé USB.
De plus, grâce à l’avancée des logiciels, toutes les factures sont stockées et enregistrées
sur le logiciel, ce qui permet de trouver la facture dont on a besoin simplement en cherchant le
nom du client ou le numéro de la facture.
Il en est de même du côté des fournisseurs. Ainsi, dès qu’on a égaré une facture
fournisseur, il suffit juste d’appeler le fournisseur en question, qui enverra par la suite la facture
par mail.
• La peur du changement :
Le plus grand frein des clients vis-à-vis de la dématérialisation est la peur du changement.
En effet, cette peur peut se traduire par le manque de savoir. Si le client a été mal
renseigné, il peut se retrouver devant le fait accompli, sans pour autant savoir ce qu’il doit faire
par la suite.
Le client a principalement peur de ne pas savoir, peur de ne plus maîtriser, mais aussi
peur de changer de méthodes, car jusque-là, le fait de rapporter les documents en format papier
lui paraissait facile.
42
Mais la peur peut aussi être induite par le cabinet, et pas forcément par le processus de
dématérialisation. Le client aura peur d’être plus isolé, surtout si on lui dit qu’il va pouvoir faire
ça tout seul. Il aura aussi peur de ne pas être soutenu, voire de ne pas être compris par le cabinet.
Ainsi, il faudra surtout le préparer au changement, en lui donnant les conseils nécessaires,
et en lui expliquant précisément la démarche à suivre afin d’adopter ce type de processus.
• Le manque de temps :
Au niveau du temps, le client trouvera forcement long le fait de scanner les documents
papier et de les envoyer en format numérique au cabinet par la suite.
Il faudra faire attention, et préparer le client, en l’aidant et surtout en lui expliquant qu’il
n’est pas tout seul.
De plus il faudra lui montrer que le cabinet n’est pas le seul à y gagner, car en effet, grâce
au gain du temps, le cabinet pourra se tourner vers le conseil, et mieux aider ses clients.
Ainsi, le client aura surtout peur de manquer de temps en ce qui concerna ce type de
changement, mais aussi en matière de compréhension. C’est donc là que le cabinet intervient
en lui donnant les conseils nécessaires et en lui expliquant la démarche à suivre.
Afin de mieux illustrer ce mémoire, j’ai décidé d’avoir comme démarche de recherche
le regard épistémologique.
Parmi les trois grands paradigmes qu’on peut retrouver, j’ai donc choisi
l’interprétativisme, en ayant comme mode de raisonnement une démarche hypothético-
déductive.
43
logiciels comptables, qui traitent automatiquement les documents (les factures de ventes, les
achats, les paies, la banque…).
Concernant la partie environnementale, on constate que les personnes sont de plus en plus
sensibilisées en ce qui concerne le développement durable. Ainsi, pour que le développement
durable ne devient pas une contrainte, il faut savoir en profiter et donc tendre vers un objectif
zéro papier.
Ainsi, en numérisant tous les documents papier, notre empreinte environnementale
diminue fortement et sensibilise toutes les personnes qui font partie du projet, directement ou
indirectement.
c) Hypothèse 3 : La sécurité est mieux assurée
La sécurité numérique est une préoccupation de tous les instants qui nécessite la mise en
œuvre d’actions techniques, juridiques et humaines visant à sécuriser l’intégrité des machines
et des contenus.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le document papier n’offre pas plus de
sécurité qu’un document numérique. Dès qu’un document a quitté le bas d’un système
d’impression, la route qu’il emprunte devient difficile à suivre et le risque de fuite de données
augmente.
Ainsi, grâce au numérique, il existe plusieurs techniques à mettre en place afin de mieux
assurer la sécurité des documents :
- Créer un point d’accès avec une identification par badge ou par mot de passe
- Éviter la falsification des documents grâce à l’authentification des utilisateurs,
la signature électronique, le chiffrement …
- Sauvegarder les différents documents sur des supports de sauvegarde :
sauvegarde sur bande, sauvegarde sur disque/serveur, sauvegarde dans le cloud
- Archiver pour assurer l’intégrité des documents : mise en place d’un coffre-fort
numérique par exemple
- Etc.
Le document électronique est actuellement bien implanté dans les relations commerciales
et administratives. Actuellement, on peut rendre à tous les documents commerciaux ou
administratifs leur équivalent électronique à des fins de simple archivage ou pour la constitution
de preuve.
Le document électronique a remplacé le document papier et a la même valeur juridique
ou de preuve que le document papier.
Ainsi, d’un point de vue juridique, fiscal et administratif, on retrouve plus de souplesse
pour la déclaration grâce à la numérisation des documents, car les déclarations se font plus
rapidement. Il suffit juste d’avoir le document en format électronique et de le transmettre à
l’administration en question.
44
II) LE CAS DU CABINET FIDUCIAIRE DE LA FORGE (FDLF) :
Le cabinet a préféré opter pour ScanBank et ScanFact, qui sont des logiciels du prestataire
Coala. Pour ce choix, le cabinet a pris en compte le fait que le logiciel comptable qu’il utilisait
était aussi un logiciel de Coala.
45
Ensuite, en 2020, avec l’arrivée de la pandémie et donc de l’obligation de télétravailler si
possible, le cabinet a fait le choix de faire appel à un prestataire informatique, situé en Île de la
Réunion, afin d’assurer la partie travail à distance. Pour ce choix, le cabinet a choisi comme
prestataire l’entreprise NS2B.
Ainsi, sur chaque poste de travail, une plateforme a été mise en place afin que chaque
collaborateur puisse se connecter à distance. Concernant la connexion, nous avons chacun un
identifiant et un mot de passe qui nous permet de nous connecter. Une fois connectés, nous
avons accès à nos écrans et aux fichiers en temps réel.
De plus, étant donné que la connexion à distance est faite en temps réel, dès qu’on réalise
une modification au sein des dossiers clients, n’importe quel collaborateur peut voir cette
modification en temps réel.
b. Demande de devis :
46
Pour mieux réussir la mise en place du projet de dématérialisation, il existe plusieurs
points-clés qui ont été identifiés ci-dessous :
Figure 11
Ainsi, concernant les logiciels ScanBank et ScanFact en 2013, ils ont été installés sur le
serveur informatique du cabinet une fois que notre informaticien avait rempli les prérequis
nécessaires. Concernant la plateforme à distance en 2020, elle a été installée directement par
notre prestataire.
47
Pour la plateforme à distance nous n’avons pas eu besoin d’une formation spécifique,
cependant en ce qui concerne les logiciels ScanBank et ScanFact, une formation a été réalisée
pour l’ensemble des collaborateurs comptables.
b. Les formations :
En effet, une formation a été réalisée concernant la mise en place des logiciels ScanBank
et ScanFact.
Le cabinet avait réalisé deux jours de formation, un pour le logiciel ScanBank et l’autre
pour le logiciel ScanFact.
Lors de ces deux jours de formation, une formatrice est venue au cabinet. Elle avait
d’abord expliqué le fonctionnement de ces deux logiciels, premièrement la partie identique
entre les deux logiciels, puis les spécificités propres à chacun.
Concernant le logiciel ScanBank, cela a été une réussite, avec un résultat de 100% de
réussite dans la reconnaissance des caractères.
Cependant, concernant le logiciel ScanFact, les résultats ont été moins satisfaisants. En
effet, ce logiciel est plus difficile d’utilisation, car il faut un paramétrage préalable beaucoup
plus important que le logiciel ScanBank.
c. La mise en place des logiciels : ScanBank et ScanFact :
Après les différentes étapes préalables à la mise en place, le cabinet avait décidé de mettre
en place le logiciel ScanBank sur tous les dossiers, et le logiciel ScanFact sur quelques-uns, en
fonction de la masse de travail des dossiers en question.
Pour ma part, concernant les dossiers sur lesquels j’ai pu travailler, je n’avais accès qu’au
logiciel ScanBank, et donc depuis 2020 à la plateforme à distance.
• Le logiciel ScanBank :
Ainsi, pour utiliser le logiciel ScanBank, il faut d’abord ouvrir notre logiciel de
comptabilité. Ensuite il faut se placer dans le journal de banque concerné, faire click droit et
ouvrir le logiciel ScanBank. Le logiciel s’ouvre, et en ce qui concerne les nouveaux dossiers, il
convient donc de le paramétrer. La partie paramétrage varie en fonction de la taille du dossier
en question, on peut très bien le paramétrer en 20 minutes, comme on peut aussi le faire en une
heure.
Après le paramétrage, il faut scanner les relevés bancaires d’une même banque dans un
format spécifique :
- Format : TIF
- Résolution : 300
- Couleur : noir
48
- Document : texte
- Disposition : recto ou recto verso
Ainsi, on peut soit scanner un relevé bancaire en format PDF, sauf que l’inconvénient de
ce type de relevé est qu’il n’est pas toujours reconnu à 100%, et il faut donc l’optimiser. Le
collaborateur vérifie l’exactitude du solde de début et fin de mois afin de certifier la cohérence
et la reconnaissance du logiciel.
Cependant, les relevés de type OFX ou TFX sont reconnus à 100%, c’est donc pour cela
qu’on demande aux clients les deux formats de relevés, le format OFX pour ce qui concerne la
saisie, et le format PDF afin de pouvoir procéder à la vérification du relevé bancaire et du solde
bancaire. Une fois le relevé enregistré, on passe à l’étape suivante, qui est l’affectation des
comptes de banque. L’affectation se fait en remplissant le cadre suivant :
Figure 12
Une fois les comptes créés on doit appuyer sur « Simul » et le logiciel se charge d’affecter
toutes les écritures aux comptes recherchés.
Par la suite, on doit transférer les écritures dans le logiciel Coala ; lors de cette étape, l’ensemble
des écritures du logiciel ScanBank sont transférés à notre logiciel de comptabilité Coala.
49
• La plateforme à distance :
Concernant la plateforme à distance, elle a été mise en place pour faciliter le télétravail.
C’est une plateforme sur laquelle on se connecte à travers un identifiant spécifique à chaque
collaborateur et un mot de passe.
Ensuite, lorsqu’on ouvre notre session, notre ordinateur s’affiche à distance et en temps
réel, comme si on était connectés directement au serveur.
Ainsi, afin d’accéder à cette plateforme à distance, nous ouvrons notre ordinateur
normalement, puis ensuite on ouvre l’icône suivante, soit « fidforge serveur ns2b.rdp » :
Une fois cette icône ouverte, on doit mettre notre identifiant, qui a été mémorisé pour
chaque collaborateur sur son poste de travail, puis rentrer le mot de passe afin de pouvoir se
connecter au serveur à distance, comme le montre l’image suivante :
50
Une fois connectés, nous accédons au serveur à distance, et nous pouvons donc
commencer à travailler.
Ainsi, le cabinet a donc choisi de se connecter au serveur à distance peu importe si on
travaille au bureau ou si on travaille à distance.
B) Méthodologie de recherche3 :
Cependant, les interprétivistes évitent les cadres structurels rigides tels que ceux utilisés
dans la recherche positiviste et adoptent des structures de recherche plus personnelles et plus
flexibles.
Il est donc important de comprendre les motifs, les significations, les raisons et les autres
expériences subjectives liées au temps et au contexte.
On retrouve donc une recherche ayant la liberté et la possibilité d’aborder les questions
d’influence et d’impact.
3
REGS n°20 août 2019 – Du positionnement épistémologique a la méthodologie de recherche.
51
a. La méthode hypothético-déductive :
Ce mode de raisonnement est souvent utilisé par les chercheurs, car il leur permet de
déduire leurs hypothèses et conséquences qui devraient se produire. Ainsi, ce type d’approche
permet :
- D’expliquer les relations de cause à effet entre les concepts et les variables ;
- De mesurer les concepts de manière quantitative ;
- De généraliser les résultats de recherche dans une certaine mesure.
b. Le choix de l’échantillon :
- L’approche qualitative, qui est une approche principalement subjective car elle
cherche à comprendre et analyser le comportement humain. Elle a également
52
pour objectif de repérer les variables essentielles ainsi que les liens entre ces
dernières ;
- L’approche quantitative, qui permet de tester des hypothèses sur des
échantillons représentatifs de la population à laquelle les résultats de la
recherche ont été généralisés.
Ainsi, j’ai choisi, pour mes deux enquêtes, collaborateurs et clients, d’avoir une approche
quantitative.
Ce type de méthode est celle qui est utilisée généralement lors du raisonnement
hypothético-déductif. L’approche quantitative suit principalement ce mode de raisonnement,
qui est axé sur le test des hypothèses, puis de les tester avec des données empiriques pour
vérifier si elles sont confirmées ou infirmées.
Le cabinet comporte environ soixante-dix clients qui sont répartis entre chaque
collaborateur.
Pour ma part, j’avais un portefeuille de 20 clients, alors j’ai choisi de réaliser mon enquête
auprès des dix clients, dont j’avais la certitude d’avoir une réponse de leur part.
Concernant la collecte des réponses, que ça soit pour les collaborateurs ou pour les clients,
les questionnaires ont été envoyés par mail. Pour les collaborateurs j’ai envoyé moi-même le
questionnaire, tandis que pour les clients j’ai d’abord transféré le questionnaire à mon tuteur,
qui s’en est chargé de l’envoyer et de collecter les réponses des clients.
Au niveau de la confidentialité des résultats, les clients du cabinet ont souhaité d’être
anonymes.
C) Les résultats :
Avant d’observer les résultats, je vais tout d’abord expliquer à travers un tableau
récapitulatif l’élaboration des questions des deux questionnaires.
53
• Élaboration des questions à partir des hypothèses concernant les
collaborateurs 4:
N° Hypothèses Objectif
Questions liées
2&4&5 Hypothèse 1 Savoir comment la dématérialisation est vue par les clients en
&2&3 général, quels types de documents sont les plus susceptibles
d’être dématérialisés chez les clients, ainsi quels sont les
différents logiciels qui peuvent être mis en place lors de ce
process.
4
Annexe 1
5
Annexe 2
54
Une fois les questions établies, elles ont été envoyées aux collaborateurs et aux clients,
dont j’ai recueilli les réponses que nous allons voir par la suite.
Afin de voir les résultats recueillis, on va d’abord analyser les résultats concernant
l’enquête collaborateurs, puis les résultats concernant l’enquête clients.
• L’enquête collaborateurs :
L’enquête a été adressée aux deux collaborateurs. Donc, afin d’expliquer les différentes
réponses, on va les faire par comparaison à l’aide du tableau suivant :
6 Les enjeux au sein du cabinet sont L’enjeu principal est l’objectif « zéro
l’objectif « zéro papier » et avoir plus papier ».
de souplesse.
55
• L’enquête clients :
L’enquête a été adressée à dix clients, avec un pourcentage de retours de 100%. Comme
pour les résultats concernant l’enquête collaborateurs, nous allons vérifier les différentes
réponses à l’aide du tableau suivant :
2 Pour 70% des clients, la dématérialisation est une procédure simplifiée entre le
cabinet et ses clients. Pour 30% elle signifie une simple alternative écologique
qui n’apporte rien de plus. Pour 20% c’est un gain de temps et pour 50% un
gain de sécurité.
3 Pour 40% des clients la mise en place du « zéro papier » est simple, tandis que
pour 50% des clients cela leur a paru compliqué. Seuls 10% des clients (dans
notre cas 1 personne sur 10) ont trouvé cela envisageable. Ainsi, la mise en
place du « zéro papier » ne leur a pas paru coûteuse.
4 Il y a 80% des clients qui dématérialisent les factures d’achat, 90% les factures
de vente, 10% le dossier permanent, 90% la banque, avec 10% qui envisagent
de dématérialiser la banque, et 10% qui ne dématérialisent aucun élément.
8 Au niveau des réticences, 60% des clients n’ont eu aucune réticence, tandis
que 10% ont eu des réticences concernant la scannérisation des tickets de carte
bleue, 10% ont eu l’impression de faire le travail de l’expert-comptable, 10%
ont eu des problèmes d’outils et 10% ont eu une faute de temps pour scanner.
56
Ainsi, grâce à ces résultats, nous pouvons observer qu’il y a eu des difficultés concernant
la mise en place pour les clients mais aussi pour les collaborateurs. Il y a aussi une résistance
au changement des clients, qui ont encore du mal avec la mise en place du numérique et qui
préfèrent envoyer encore les documents sous format papier.
Par conséquent, la mise en place de la dématérialisation est à la fois simple, mais à la fois
compliquée. Il faudra davantage motiver et sensibiliser les clients concernant l’importance du
numérique au sein des cabinets d’expertise comptable.
Ensuite, grâce à ces réponses, nous allons vérifier nos quatre hypothèses.
Concernant la partie gain de temps, c’est vrai que premièrement, en ce qui concerne la
partie scannérisation des documents on perd plus de temps, que ça soit chez les clients ou
directement au cabinet.
Cependant, une fois que les pièces comptables ont été préalablement scannées, la saisie
et la révision comptable est plus rapide grâce à l’avancée des logiciels comptables, qui nous
permettent directement d’intégrer les pièces comptables.
Ainsi, en ce qui concerne la saisie et la révision comptable, on gagne plus de temps dans
le process, mais la scannérisation des pièces comptables nous fait perdre plus de temps.
Cependant, si on regarde le process du début (scannérisation des pièces comptables) jusqu’à la
fin (révision), on met moins de temps à saisir un dossier dématérialisé qu’un dossier en format
papier.
Concernant l’objectif « zéro papier » a été assez compliqué à mettre en place par certains
clients, de même pour certains collaborateurs.
De l’autre côté, on a des clients qui ont considéré la mise en place de cet objectif assez
simple. Ainsi, on constate l’importance des moyens mis en œuvre, mais aussi des outils qu’on
a à notre disposition afin de mettre en place l’objectif « zéro papier ».
Ainsi, on constate aussi que cet objectif est l’enjeu principal de la dématérialisation.
En ce qui concerne le point de vue des clients, la moitié considère que grâce à la
dématérialisation on a un gain de sécurité.
57
D’un point de vue des collaborateurs, on a une sécurité par rapport au fait qu’on peut
bloquer les écritures par exemple, mais en ce qui concerne les connaissances informatiques,
notamment pour les virus, la sécurité n’est pas maitrisée à 100%
Cette hypothèse concerne plus les collaborateurs, car en général ce sont eux qui s’en
chargent pour l’établissement des déclarations, mais il y a aussi des clients qui réalisent leurs
déclarations personnellement, sans passer par le cabinet d’expertise-comptable.
Concernant le point de vue des clients, dans notre cas, c’est le cabinet qui s’en charge
pour l’établissement des déclarations pour la majorité des clients. Dans l’échantillon que j’avais
préalablement choisi, aucun des clients ne réalise eux-mêmes leurs déclarations.
58
Hypothèse 2 : Grâce à la Validée -Selon les collaborateurs, l’enjeu principal de
dématérialisation on tend la dématérialisation est l’objectif « zéro
vers un objectif zéro papier ».
papier
-En ce qui concerne les clients, 100% des
clients considèrent que la dématérialisation
joue un rôle important sur la réduction des
coûts liée au traitement du papier.
59
E) Les avantages et inconvénients de cette évolution au sein du cabinet
FDLF :
a) Les avantages :
Maintenant avec l’avancée du numérique, la saisie des relevés bancaires peut se faire en
environ une dizaine des minutes, en intégrant le fichier PDF ou OFX dans le logiciel.
Ensuite, nous gagnons énormément de temps en ce qui concerne la révision des dossiers,
car tout est dématérialisé, et lorsque nous avons besoin d’une pièce comptable en particulier il
suffit juste d’aller la chercher dans la GED.
Par conséquent, malgré le fait qu’on peut perdre un peu de temps lors de la scannérisation
des pièces comptables, de manière générale nous gagnons plus de temps en ce qui concerne le
traitement et la révision des dossiers.
En matière des déclarations, il y a beaucoup plus de souplesse. Les documents sont traités
en format numérique, ce qui nous fait rejoindre le premier avantage.
Ainsi, les documents sont envoyés, pour la plupart, en format numérique, ce qui nous
évite de les envoyer en lettre recommandée avec accusé de réception, et par conséquent
d’attendre plus de temps afin d’avoir une réponse à notre demande.
60
b) Les inconvénients :
• La résistance au changement :
Ainsi, on s’est retrouvé devant des clients qui n’étaient pas tout à fait d’accord avec ce
changement, et qui ont continué d’envoyer, pendant un certain temps, les documents en format
papier.
Encore aujourd’hui, nous avons environ une dizaine des clients qui envoient leurs factures
d’achat et de vente en format papier, et à peu près cinq clients qui envoient leur relevé en format
papier.
Ainsi, il est difficile, tant pour les collaborateurs que pour les clients, de tout connaître en
matière des connaissance informatiques.
C’est donc principalement pour cela que notre cabinet, et tous les autres cabinets en
général, ont décidé de faire appel à un prestataire informatique, afin d’y remédier.
Par conséquent, en ce qui concerne la mise en place des nouveaux logiciels, il y a souvent
des heures de formation qui sont mises en place, afin qu’on puisse s’y habituer, et qu’on puisse
comprendre toutes les fonctionnalités du logiciel. Cependant, malgré ces formations, parfois
les avancées technologiques peuvent paraître plus compliquées qu’elles ont l’air, d’où l’intérêt
principal de faire appel à un informaticien.
61
F) Les préconisations :
D’après les résultats des deux enquêtes, nous pouvons proposer des recommandations à
prendre en compte lors de la mise en place de la dématérialisation.
• La gestion du changement :
Il ne faudra surtout pas oublier l’aspect le plus important, qui est donc l’aspect humain.
Car lors de la mise en place d’un tel changement, comme la dématérialisation, on risque de se
retrouver face à une résistance au changement, comme cela a été dans notre cas.
Le changement peut faire peur, c’est donc pour cela qu’il faut bien le préparer à l’avance.
Il faudra analyser, mesurer, planifier et surtout accompagner. Il ne faudra délaisser personne,
que ça soit les collaborateurs ou les clients.
62
- Susciter l’approbation du changement
- Mobiliser l’équipe dirigeante
- Avoir une vision claire
- Mobiliser les acteurs du changement
- Encourager et manager l’initiative de chacun
- Apprécier, modifier et valider les résultats
- Valoriser le succès
- Donner du temps à chacun
- Communiquer tout au long du projet.
Lorsque toutes ces étapes sont respectées, le projet sera plus facilement mené à bien.
• L’importance de la communication :
Lors de la mise en place du changement, les collaborateurs ainsi que les clients se voient
dans l’obligation de s’adapter aux nouvelles missions qui leur sont incombées.
Lorsqu’on doit numériser tous les documents, il ne faudra pas oublier qu’une telle
opération a son coût. Ainsi, le coût de cette opération doit être mis en balance avec les bénéfices
qu’elle procure.
Tout en sachant le volume des documents qui peuvent être concernés, il est préférable de
numériser en priorité les documents dont le cabinet en a le plus besoin.
Par exemple, dans notre cas, le cabinet a décidé qu’il est préférable de numériser en
priorité le relevé bancaire. Ainsi, parmi les clients qui résistaient encore au changement et qui
envoyaient encore les documents en format papier, pour la majorité ils envoient soit en format
PDF, soit en format OFX leur relevé bancaire.
Ainsi, le télétravail devient une demande plus durable dans le temps. On constate que de
nombreux travailleurs se sont aperçus qu’ils étaient beaucoup plus productifs et qu’ils avaient
une plus grande autonomie en travaillant à distance. Par conséquent, ils ont pu prendre leurs
propres initiatives dans leur travail, ce qui les a motivés encore plus.
63
Du côté des chefs d’entreprises, eux ils sont plus inquiets. Le fait que les collaborateurs
ne soient pas suivis directement et qu’ils soient loin de leur regard, fait grandir les inquiétudes
des chefs d’entreprise. Afin d’y remédier ils doivent tout d’abord apprendre à faire confiance à
leurs collaborateurs.
Ainsi, le travail à distance peut être par exemple occasionné en cas d’imprévus, ou
régulier et stable, à condition qu’il soit prévu et défini à l’avance.
Il ne faudra surtout pas oublier que le travail à distance doit être consenti des deux côtés,
salariés et employeurs. De plus il faudra trouver une alternance entre travail à distance et travail
en présentiel, afin d’éviter l’isolement social et les risques psycho-sociaux.
De plus, lorsqu’on travaille à distance, le contact direct avec le client est rompu. Le seul
moyen de contact qu’on a avec lui c’est soit par mail, soit par téléphone.
C’est donc pour cela, qu’il conviendrait par exemple, en fonction de la structure du
cabinet, organiser un petit-déjeuner une fois par mois, ou une fois par trimestre, entre les
collaborateurs du cabinet et les clients.
C’est donc en sensibilisant les clients et les collaborateurs qu’ils seront plus ouverts au
changement, en laissant leurs craintes de côté et en s’impliquant lors de sa mise en place.
64
III) CONCLUSION :
¨ Conclusion thème :
Pour conclure, nous avons vu, à travers la revue de littérature, l’évolution du numérique
et son importance. L’informatique est prédominante, et la dématérialisation au sein d’un cabinet
comptable représente un véritable facteur clé de succès pour les entreprises.
De plus, grâce au gain de temps qu’on retrouve au niveau de la saisie, les experts-
comptables peuvent se tourner vers leur cœur de métier, qui est le conseil. Il ne faut pas oublier
que le périmètre des experts-comptables dépasse celui de la comptabilité, et que les clients ont
aussi un besoin de conseil au-delà de la pure comptabilité.
Lorsqu’un client recherche un cabinet comptable, son choix se porte sur un cabinet qui
respecte différents facteurs, comme le lieu, la tarification, mais aussi l’aspect environnemental.
Son choix portera au préalable sur le cabinet qui propose quasiment les mêmes prestations que
les autres cabinets, mais qui est aussi impliqué dans le développement durable.
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¨ Conclusion générale :
La profession comptable fait face à des bouleversements majeurs. Les missions changent
et évoluent, et le niveau des compétences s’accroît et devient de plus en plus spécifique.
Le comptable se doit alors d’être à jour sur les nouvelles arrivées technologiques sur le
marché, car il devra les maîtriser. Il devra se tenir informé des évolutions régulières de la
réglementation des normes qui se complexifient et deviennent de plus en plus contraignantes.
Pour ma part, en tant qu’apprentie comptable, j’ai pu réaliser plusieurs missions, telles
que la saisie comptable et la révision, et j’ai donc constaté l’importance du numérique au sein
des cabinets d’expertise-comptable.
De plus, mon apprentissage a été l’opportunité de confronter les cours théoriques avec
des situations réelles. Afin de développer mon thème j’ai pu m’appuyer sur mes cours de
management et de système d’information, mais aussi sur les cours de management et de
contrôle de gestion.
Le fait de travailler dans une petite structure m’a permis d’intervenir sur plusieurs types
de missions avec des clients variés, ce qui a été très bénéfique pour mon expérience. Mais j’ai
décidé de continuer de travailler dans un cabinet plus grand pour la suite de mes études.
66
Bibliographie :
¨ Ouvrages :
¨ Webographie :
- https://www.compta-online.com/accompagner-le-changement-en-cabinet-
expertise-comptable-ao4284 consulté le 01/12/2020
- https://cdn2.hubspot.net/hubfs/1614934/FR-
MKT/Etude%20La%20Profession%20Comptable%20%26%20Receipt%20Ba
nk.pdf consulté le 01/12/2020 – Étude : Quelles pratiques en matière de tenue
comptable en 2019
- https://www.receipt-bank.com/fr/journal/tenue-comptable-les-bonnes-
pratiques-des-cabinets-2/ consulté le 01/12/2020
- https://www.receipt-bank.com/fr/journal/accompagner-changement-et-
transformation/ consulté le 01/12/2020
- https://cdn2.hubspot.net/hubfs/1614934/FR-Blog/RB-CaseStudy-Exau.pdf
consulté le 20/01/2021 – Étude : Embrasser le changement grâce au digital
- https://www.ebp.com/blog/developper-mon-business/conduite-du-changement-
dans-les-cabinets-comptable consulté le 02/02/2021
- https://static.ebp.com/FR/PDF/E-Book/E-Book-Transformation_cabinet-
Horizon.pdf consulté le 02/02/2021
- https://static.ebp.com/FR/PDF/E-Book/E-Book-N2-Connaissance_clients-
Horizon.pdf consulté le 02/02/2021
- https://static.ebp.com/FR/PDF/E-Book/e-book-n3-evolution-des-
collaborateurs-1219.pdf consulté le 17/03/2021
- https://www.paperblog.fr/9214308/les-enjeux-de-la-digitalisation-pour-les-
experts-comptables/ consulté le 17/03/2021
- https://www.reflex-compta.com/documents/la-dematerialisation-en-
comptabilite-150-fr.pdf consulté le 25/003/2021
- https://www.cairn.info/les-chefs-de-service-a-l-epreuve-du-changement--
9782100726844-page-5.htm consulté le 25/06/2021
- https://wikimemoires.net/2013/05/le-changement-organisationnel-la-
definition-et-les-approches/ consulté le 25/06/2021
67
Table des sigles :
68
Table des figures :
Figure 3 Organigramme
69
Table des annexes :
70
Annexes :
¨ Annexe 1 :
Questionnaire collaborateurs :
3) Qu’attendez-vous de la dématérialisation ?
o Se différencier des concurrents
o Réduire les coûts liés au papier, aux impressions…
o Accroître la productivité et être davantage disponible pour conseiller les clients
4) L’administration fiscale incite de plus en plus les entreprises à dématérialiser, que vous apporte
cela ?
o Rapidité
o Facilité
o Économies (timbre, impression papier…)
o Aucune différence
5) Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de la mise en place d’un tel fonctionnement ?
o Résistance au changement
o Manque de temps
o Manque de connaissances techniques
o Aucune
o Autre réponse
6) Quels sont les enjeux recherchés par la mise en place de la dématérialisation au sein du cabinet ?
o Réduction des coûts
o Diminution des erreurs
o Plus de souplesse
o Objectif « zéro papier »
o Autre
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¨ Annexe 2 :
Questionnaire clients :
6) Selon vous, la dématérialisation joue un rôle important sur (Réponses multiples possibles) :
o L’image du cabinet
o La qualité des services fournis
o La réduction des coûts liée au traitement du papier
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¨ Annexe 3 :
Unité Développement
Direction du Développement
Economique et de l’Innovation
Sous-direction de l’Innovation
et des Partenariats
FORMULAIRE DE CANDIDATURE
• Bénéficiaires : Entreprises (PME, TPE, artisans) employant un-e apprenti-e. Seront particulièrement ciblées les entreprises dont l’activité
n’appartient pas au secteur des TIC.
● Date de lancement : lundi 26 mars 2012
● Date limite de dépôt des dossiers (impérative) : vendredi 30 juin 2012
● Taux de participation régionale: 80 % maximum des dépenses éligibles
● Montant de la subvention : 15 000 € maximum
● Durée maximale des projets : 12 mois
Cette aide est attribuée en application des dispositions du règlement (CE) n°1998/2006 de la commission du 15 décembre 2006 concernant
l’application des articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis publié au JOUE du 28 décembre 2006 n°L.379
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Présentation de l’entreprise porteuse du projet
94500 CHAMPIGNY-SUR-MARNE
Téléphone : 01 42 83 82 02 Fax : 01 48 81 63 99
Prénom, Nom et Fonction du(de la) représentant(e) légal(e) de l’entreprise : VINCENT CAILLEUX - Gérant
Téléphone : 01 42 83 82 02
Courriel :
Avez-vous déjà bénéficié d’une subvention du Conseil Régional ou de toutes autres entités publiques (Etat, Programme Européen, autres..) dans les 4
dernières années ? NON
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Présentation de l’apprenti(e)
Téléphone : 01 42 83 82 02 Courriel :
Niveau : 2
CFA
Adresse du CFA : 2 place d’Armes 94106 Saint Maur des Fossés Cedex
Courriel :
Téléphone : 01 48 89 66 66
La dématérialisation consiste à gérer de façon électronique des données ou des documents métiers qui transitent au sein de l’entreprise, notamment
dans le cadre d’échanges avec des partenaires (administrations, clients, fournisseurs,…).
Aujourd’hui, le cabinet d’expertise comptable Fiduciaire de la Forge produit déjà pour le compte de ses clients TPE-PME l’ensemble de ses travaux
(déclarations, payes, bilans, liasses fiscales…) de manière totalement dématérialisée.
Le projet consiste à :
• poursuivre la dématérialisation en aval du processus métier au niveau de la collecte, de la saisie, du classement et de l’archivage des
pièces comptables (factures, relevés de banque,…),
• mettre en place une GED* des dossiers clients au sein du cabinet,
• créer un site internet pour :
- présenter les activités du cabinet et plus précisément présenter et communiquer sur le projet de dématérialisation auprès des
clients,
- permettre aux clients d’accéder à leur dossier et à leurs archives comptables à l’aide d’un accès extranet.
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L’enjeu majeur de ce projet est d’adapter notre cabinet d’expertise comptable, mais aussi d’accompagner nos clients dans la mutation technologique à
venir.
• Faire évoluer les pratiques internes du cabinet vers une automatisation des tâches à faible valeur ajoutée (saisie et classement des pièces
comptables), et permettre ainsi aux collaborateurs de consacrer davantage de temps au contrôle qualité et au conseil client,
Le cabinet Fiduciaire de la Forge est composé de 5 personnes et gère la tenue comptable, la révision pour une 100aine de TPE-PME clientes. L’ensemble
des collaborateurs est concerné par le projet de dématérialisation.
Le projet sera piloté par le dirigeant lui-même, M. Vincent CAILLEUX, qui s’assurera ainsi de l’implication et de l’adhésion de l’ensemble des
collaborateurs au projet.
La conduite du projet sera assurée par Mlle Laura JOUBERT, apprentie comptable depuis 1 an au sein du cabinet. Mlle JOUBERT a ainsi une bonne
connaissance de l’organisation interne et des dossiers clients. Un nouveau contrat d’apprentissage est prévu du 01/09/2012 au 31/08/2014 pour la
préparation du DSCG.
Le projet de dématérialisation se déroulera d’octobre 2012 à septembre 2013. Il comprend 6 étapes principales :
1. L’analyse et la définition des besoins : revue complète de l’organisation et des méthodes de travail du cabinet pour faire évoluer et adapter
les processus métiers relatifs à la saisie, au classement et à l’archivage des pièces comptables.
o Identification des clients susceptibles d’effectuer la numérisation des pièces comptables chez eux et de transférer les fichiers
au cabinet,
o Identification des clients et des volumes pour lesquels la numérisation des pièces sera effectuée au sein du cabinet,
o Définition du contenu, de l’utilisation du site internet du cabinet et intégration du site dans le processus de numérisation en
amont et en aval,
o Assistance de Sage Coala pour réaliser un audit d’une journée de l’organisation existante du cabinet et identifier ainsi :
§ les principaux changements organisationnels à mettre en œuvre,
§ les risques éventuels liés à ce projet : risques techniques, humains, financiers,
§ les besoins exacts en nombre de licences (le budget a été établi sur une base de 2 licences),
o Rédaction d’un cahier des charges
2. Les appels d’offres et le choix des outils : suivant les besoins identifiés en phase 1, envoi du cahier des charges aux prestataires, traitement
du retour des appels d’offres, rencontre des prestataires, et choix final pour :
o les logiciels de scannérisation et de traitement automatisé des pièces comptables,
o le nombre et le type de matériel à acquérir : scanner et stations de travail,
o la création du site internet,
NB : le budget présenté dans ce dossier est basé sur une proposition de Sage Coala, qui est l’éditeur du logiciel métier actuellement utilisé
par le cabinet. Il conviendra d’étudier si l’offre Sage Coala est la mieux adaptée au besoin sur les plans technique, métier et tarifaire.
Au niveau de l’équipement des clients qui réaliseront eux-mêmes la numérisation, l’hypothèse retenue dans l’immédiat est celle de
demander au client de financer son propre investissement (licence ScanFACT Acquisition Client de 100 € HT et scanner si besoin), et lui
fournir en contrepartie la gratuité des archives numérisées de ses pièces comptables.
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o Formation sur site des collaborateurs, lesquels, une fois la maîtrise de l’outil acquise, pourront à leur tour former les entreprises
clientes.
6. Le déploiement :
o Suivant les résultats des tests réalisés, communication et incitation des entreprises clientes à adopter et mettre en place la
dématérialisation des pièces comptables chez elles,
o Accompagnement des entreprises clientes : conseil dans l’acquisition du matériel et du logiciel de scannérisation, formation
des clients, transfert de fichiers tests,
o Au sein du cabinet, passage progressif à la dématérialisation de l’ensemble des dossiers pour lesquels les clients ne souhaitent
pas ou ne sont pas en mesure de mettre en place la dématérialisation chez eux.
Résultats attendus
La dématérialisation des pièces comptables permettra de diminuer les coûts de traitement de l’information tout en fluidifiant et en sécurisant les
processus métiers au sein du cabinet comptable.
Chaque acteur doit pouvoir tirer profit de la dématérialisation : les tâches administratives sont réduites, les gains de productivité et de rendement sont
optimisés, tant pour le cabinet que pour la centaine d’entreprises, TPE et PME clientes du cabinet, qui pourront ainsi se consacrer à leur cœur de
métier.
La dématérialisation représente une technologie structurellement protectrice de l’environnement, donc favorable au développement durable.
Sur le plan humain, c’est aussi l’opportunité pour les collaborateurs du cabinet de développer de nouvelles compétences, de bénéficier de meilleures
conditions de travail en s’allégeant du poids des dossiers clients en déplacement, voire, pour ceux qui le souhaitent à terme, de travailler en délocalisé.
Ce projet s’inscrit dans une démarche globale d’adaptation du cabinet aux nouvelles technologies. Les étapes suivantes consisteront, entre autres, à
étudier une migration vers un environnement de Cloud computing et de Saas.
Actions à réaliser Période de réalisation (pour chaque action indiquer le mois et la durée
prévue)
NB : La période de janvier à mai est traditionnellement très chargée en cabinet, c’est pourquoi certaines actions s’étalent sur plusieurs mois.
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Caractère innovant du l’usage numérique proposé dans le projet au regard de l’entreprise (en quoi ce projet apporte un usage nouveau dans
l’entreprise)
Il permet au cabinet de réellement passer au « ZERO PAPIER » pour les dossiers où les clients adhérent totalement à la dématérialisation en prenant en
charge la numérisation des pièces comptables chez eux.
Les clients n’ont plus à déposer ou à adresser par courrier au cabinet comptable toutes leurs pièces comptables. Autant de papier en moins à traiter
administrativement en entrée au cabinet, en classement papier et en archivage.
Les collaborateurs du cabinet pourront effectuer moins de déplacements physiques dans les locaux des entreprises pour lesquelles ils effectuaient la
saisie sur place lorsque les clients ne souhaitent pas se séparer des pièces comptables.
Au niveau du métier, cela permettra d’automatiser la saisie des écritures comptables, travail répétitif, chronophage et peu intéressant.
Les collaborateurs jusqu’à présent en charge de la saisie pourront ainsi évoluer et acquérir de nouvelles compétences métier (déclarations fiscales et
sociales, révision comptable, conseil client). Leur poste s’enrichira ainsi de nouvelles tâches à plus forte valeur ajoutée.
Rôle de l’apprenti(e) :
Suivi des dossiers clients : saisie des pièces comptables, déclaration de TVA, payes, déclarations sociales, participation aux travaux de clôture,
préparation des documents juridiques d’approbation des comptes annuels.
- Au sein du projet : (comment l’apprentie a été associée et son rôle dévolu dans le projet)
L’apprentie a déjà participé à la réalisation de ce dossier en interrogeant des sociétés prestataires pour obtenir des devis et en renseignant en partie ce
formulaire de candidature, notamment au niveau du budget.
- Au sein de l’entreprise :
En tant que dirigeant, le maître d’apprentissage, Vincent CAILLEUX, encadre l’ensemble des collaborateurs du cabinet Fiduciaire de la Forge et définit
les axes stratégiques et la politique de développement du cabinet.
En tant qu’expert-comptable, il veille au respect de la déontologie définie par l’Ordre, et transmet ses connaissances techniques à l’ensemble de ses
collaborateurs, dont Mlle JOUBERT fait partie intégrante.
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- Au sein du projet :
En tant que chef de projet, il pilote et supervise les différentes étapes du projet, il valide les choix stratégiques et veille au respect de la bonne
conformité des processus métiers par rapport aux normes de la profession.
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