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THÈME : ÉVOLUTION DES RAPPORT DU

GIEC DE 1990 À NOS JOURS

Polynômes :22
Noms Des étudiants Nom Du
professeur

• GNAZEGBO SERI CHRIST W. Mr. KONAN


• GOMON MARIE GRÂCE
• GOUMO FAREL
• GUEI CEDRIC
• GUE ACQUILLA
SOMMAIRE

INTRODUCTION

I – ÉVOLUTION DES RAPPORTS DU GIEC DE


1990 À 1995

1- Évolution des rapports de 1990


2- Évolution des rapports de 1995

II – ÉVOLUTION DES RAPPORTS DU GIEC DE


2001 À 2007

1- Évolution des rapports de 2001


2- Évolution des rapports de 2007

III – ÉVOLUTION DES RAPPORTS DU GIEC DE


2014 À 2021

1- Évolution des rapports de 2014


2- Évolution des rapports de 2021
CONCLUSION
INTRODUCTION

Reconnu en 1979, le changement climatique


désigne l'ensemble des variations des températures et
des conditions météorologiques sur de long terme.
Ces variations peuvent être un phénomène naturel,
mais depuis le début du XIX siècle, elles resultent
principalement de l'actualité humaine, notamment
l'utilisation des combustibles fossiles tels que le
charbon, le pétrole et les gaz à effet de serre.
L'accumulation de ces gaz déséquilibre
l'environnement, conduisent à l'acidification des océans
et disparitions d'espèces marine, ayant aussi des
impacts négatifs sur la santé humaine et bien d'autres.
C'est en cela que le groupement d'experts
intergouvernementale sur l'évolution du climat (GIEC)
fut créé en 1988 sous le guide qde l'organisation
Météorologiques Mondial (OMM) et du programme
des nations unies pour l'environnement (PNUE) afin
d'évaluer, à chacun de ces cycles l'état de
connaissances les plus avancées relatives au
changement climatique. Pour ce faire, il produit durant
chacun de ces cycles : un rapport d'évaluation composé
de plusieurs volumes.
Quel est l’évolution des rapports du GIEC sur le
changement climatique de 1990 à nos jours?
Afin de répondre à cette problématique, il serait
intéressant d'étudier l'évolution de ces rapports de
1990 à nos jours.
I – ÉVOLUTION DU RAPPORT DU GIEC 1990 A 1995

1-Évolution des rapports de 1990

Ce rapport indique que les activités humaines


accroissent sensiblement la concentration de GES
dans l’atmosphère ce qui renforce l’effet de serre
naturel et intensifie le réchauffement général : la
température moyenne mondiale de l’air en surface a
augmenté 0,3 à 0,6 °C en 100 ans, les cinq années les
plus chaudes se situant alors au cours des années
1980. Durant la même période, le niveau des mers a
gagné 10 à 20 cm.
Le réchauffement observé par les scientifiques à
cette époque concordait dans l’ensemble avec les
prévisions des modèles climatiques, mais il était
aussi du même ordre de grandeur que la variabilité
naturelle du climat.
2-Évolution des rapport de 1995

Dans ce 2e rapport, qui a fourni un socle pour les


négociations du Protocole de Kyoto (encadré 5), le
GIEC souligne qu’un « faisceau d’éléments suggère
qu’il y a une influence perceptible de l’Homme sur le
climat global ». Même si cette part anthropique est
encore difficile à cerner, les progrès scientifiques
permettent désormais de la distinguer des influences
naturelles. Les experts s’accordent sur la nécessité de
mettre en place une action préventive en vertu du
principe de précaution. Certaines tendances, telles
que le réchauffement ou l’élévation du niveau des
mers, montrent qu’un nouveau processus est en
route et qu’il pourrait avoir des conséquences sur les
écosystèmes. Certaines régions pourraient être
davantage touchées par des sécheresses, des chutes
de pluie torrentielles ou des inondations
II – ÉVOLUTION DES RAPPORTS DU GIEC (2001-
2007)

1-Évolution des rapports en 2001


Le 3e rapport confirme que les émissions
anthropiques massives de GES vont modifier le
climat. L’élévation de la température enregistrée
depuis un siècle marque, pour une large part, très
probablement, le début de ce processus avec une
augmentation estimée de 1,4 °C à 5,8 °C en 2100 par
rapport à 1990. L’élévation du niveau de la mer et
l’impact sur les nappes glaciaires se poursuivront
encore pendant des millénaires après la stabilisation
du climat.
L’adaptation est une stratégie nécessaire à toutes les
échelles pour compléter l’atténuation, mais les
différentes régions du monde n’ont pas les mêmes
moyens pour la mettre en œuvre.

2-Évolution des rapports en 2007

Ce 4e rapport confirme le consensus international sur la


nécessité d’une action urgente pour limiter les effets du
réchauffement fortement lié à l’activité humaine.
Il conclut que le réchauffement est « sans équivoque »
et que l’essentiel de l’augmentation des températures
résulte très probablement de l’augmentation des
émissions anthropiques de GES. Les impacts du
réchauffement sont déjà bien visibles: retrait des
glaciers, fonte de la banquise arctique ou du pergélisol
(encadré 6)... Selon les chercheurs, l’urgence concerne
toutes les régions du monde et risque de compromettre
la sécurité alimentaire, notamment en Afrique.

III – ÉVOLUTION DES RAPPORTS DU GIEC (2014-2021)

1-Évolution des rapports en 2014


Le 5e rapport d’évaluation confirme que les activités
humaines portent une grande part de responsabilité
dans le réchauffement. Des records de concentration
de GES depuis plus de 800 000 ans sont enregistrés
(plus forte hausse observée la dernière décennie) ce
qui affecte les écosystèmes, les espèces et les activités
humaines.
Ce rapport a nourri la préparation de la COP21 et de
l’Accord de Paris de 2015. Il souligne qu’il n’est pas
encore trop tard pour agir et invite les gouvernements
à concentrer leurs efforts sur l’atténuation (réduction
immédiate des émissions de GES) et, en complément, à
mettre en œuvre des mesures d’adaptation aux impacts
déjà inévitables et ressentis : vagues de chaleur,
inondations dues à des pluies plus intenses, montée du
niveau des eaux...

2-Évolution des rapports en 2021

Ce 6ᵉ rapport d’évaluation constituera la base


scientifique principale pour le premier bilan mondial de
l’Accord de Paris, qui aura lieu lors de la COP28 à Dubaï
(Émirats arabes unis) à la fin de l’année 2023. Dans ce
rapport, le GIEC rappelle que les émissions de gaz à
effet de serre dues aux activités humaines ont
réchauffé le climat à un rythme sans précédent : la
température de la surface du globe s’est élevée d’ 1,1
°C par rapport à la période pré-industrielle.Quels que
soient les scénarios d'émission, le GIEC estime que le
réchauffement de la planète atteindra 1,5 °C dès le
début des années 2030.
Limiter ce réchauffement à 1,5°C et 2 °C ne sera
possible qu’en accélérant et en approfondissant dès
maintenant la baisse des émissions pour :
ramener les émissions mondiales nettes de CO2 à zéro ;
réduire fortement les autres émissions de gaz à effet de
serre.

CONCLUSION
Les six rapports d'évolution du GIEC témoignent
d'une convergence scientifique sans précédent sur le
changement climatique et ses impacts. Leurs
conclusions mettent en évidence l'urgence d'agir pour
réduire les émissions de gaz à effet de serre, adapter
nos sociétés aux changements inévitables et
promouvoir la justice climatique. Ces rapports sont un
appel à une action collective et coordonnée à tous les
niveaux de gouvernance, de la politique mondiale aux
actions individuelles, pour limiter le réchauffement
climatique et construire un avenir durable pour les
générations futures.

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