Terminale - Spécialité - Corrigés
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Terminale S
Enseignement de Spécialité
Corrigés des exercices
Rédaction :
Anne Fromentin - Aubry
Annaïg Meudec
Coordination :
Sébastien Cario
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
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©Cned-2012
3 × (C 2 + C 4 + ... + C12 ) = 3 × (2 + 0 + 9 + 2 + 7 + 6 ) = 78 ;
R = 0.
2
On a :
C1 + C 3 + ... + C11 = 5 + 5 + 0 + 3 + 9 + 4 = 26 ;
3 × (C 2 + C 4 + ... + C12 ) = 3 × (0 + 0 + 8 + 4 + 4 + 3) = 57 ;
3
9 782940 199617
On a :
C1 + C 3 + ... + C11 = 9 + 8 +9 +0 +9 +6 = 41 ;
3 × (C 2 + C 4 + ... + C12 ) = 3 × (7 + 2 + 4 + 1+ 9 + 1) = 72 ;
R = 7.
3 × (C 2 + C 4 + ... + C12 ) = 3 × (7 + 2 + 4 + 1+ 9 + 6 ) = 87 ;
R = 7.
La somme 36 + 87 + 7 = 130 est un multiple de 10 ; on ne détecte pas d’erreur
sur ce code barre.
3 782940 199617
C1 + C 3 + ... + C11 = 3 + 8 +9 +0 +9 +6 = 35 ;
3 × (C 2 + C 4 + ... + C12 ) = 3 × (7 + 2 + 4 + 1+ 9 + 1) = 72 ;
R = 7.
La somme 35 + 72 + 7 = 114 n’est pas un multiple de 10 donc ce code barre
comporte une erreur.
4
1 672345 678900
C1 + C 3 + ... + C11 = 1+ 7 + 3 + 5 + 7 + 9 = 32 ;
3 × (C 2 + C 4 + ... + C12 ) = 3 × (6 + 2 + 4 + 6 + 8 + 0 ) = 78 ;
R = 0.
La somme 32 + 78 + 0 = 110 est un multiple de 10 ; on ne détecte pas d’erreur
sur ce code barre.
7 612345 678900
C1 + C 3 + ... + C11 = 7 + 1+ 3 + 5 + 7 + 9 = 32 ;
3 × (C 2 + C 4 + ... + C12 ) = 3 × (6 + 2 + 4 + 6 + 8 + 0 ) = 78 ;
R = 0.
Toutes les erreurs de saisie ne peuvent pas être détectées grâce à la clé de
contrôle : en effet, dans l’exemple ci-dessus, la permutation de C1 et C 3 n’est
pas détectée.
Exercice 1 Vrai/Faux
a) Si un entier est divisible par 49 et par 35 alors cet entier est divisible par
49 × 35 = 1715.
Faux Contre-exemple : 245 = 49 × 5 = 7 × 35 est divisible par 49 et par 35 mais n’est
pas divisible par 1 715.
d) La somme de deux diviseurs d’un entier est encore un diviseur de cet entier.
Faux Contre-exemple : 3 et 7 divisent 21 mais 3 + 7 = 10 ne divise pas 21.
Exercice 2 En utilisant un raisonnement par contraposée, démontrons que, pour tout entier
n, si n 2 est pair alors n est pair.
Pour cela, démontrons que « pour tout entier n, si n n’est pas pair alors n 2 n’est
pas pair », c’est-à-dire « pour tout entier n, si n est impair alors n 2 est impair ».
Cette propriété a été démontrée dans l’exercice précédent.
Nous avons démontré que pour tout entier n, si n est impair alors n 2 est impair.
En utilisant un raisonnement par contraposée, cela prouve que, pour tout entier
n, si n 2 est pair alors n est pair.
On vérifie bien que la somme des diviseurs de B excepté 284 est égale à 220 :
1 + 2 + 4 + 71 + 142 = 220.
Ainsi 220 et 284 sont amis.
b) et c)
Remarque
Exercice 4 1
13587 M
On a 13 587 + 11 = 13 598 = 13 × 1046 ; 13 598 est un multiple de 13 donc cette
référence est correcte.
45905 A
On a 45 905 + 0 = 13 × 3531+ 2 ; 45 905 n’est pas un multiple de 13 donc cette
référence n’est pas correcte.
a+4=2 b − 1= 7
ou et
a = −2 (exclu ) b=8
a+4=7
et
b − 1 = 2 ou a + 4 = −1 b − 1 = −14
ou a = −5 (exclu ) et b = −13 (exclu )
a=3 b=3
a + 4 = −14 b − 1 = −1
ou et
a = −18 (exclu ) b=0
a + 4 = −2 b − 1 = −7
ou et
a = −6 (exclu ) b = −6 (exclu )
a + 4 = −7 b − 1 = −2
ou et .
a = −11 (exclu ) b = −1 (exclu )
On vérifie que (3 ; 3) et (10 ; 2) conviennent, donc les couples solution sont les
éléments de l’ensemble {(10 ; 2) ; (3 ; 3)}.
7k +1 − 2k +1 = 7 × 7k − 2 × 2k
= (2 + 5) × 7k − 2 × 2k
= 2 × 7k − 2 × 2k + 5 × 7k
= 2(7k − 2k ) + 5 × 7k .
Ainsi,
( )
7k +1 − 2k +1 = 2 7k − 2k + 5 × 7k
= 2 × 5p + 5 × 7k
(
= 5 2p + 7k .)
Comme 2p + 7k est un nombre entier, 7k +1 − 2k +1 est divisible par 5 et la
proposition n « 7n − 2n est un multiple de 5 » est vraie au rang n = k + 1 : la
propriété est héréditaire.
Remarque
Exercice 7 Démontrons par récurrence que, pour tout entier naturel non nul n, la proposition
n « An = (n + 1)(n + 2)...(2n − 1)(2n ) est divisible par 2n » est vraie
Par hypothèse de récurrence, Ak est divisible par 2k donc il existe un entier p tel
que Ak = 2k p.
Ainsi,
Ak +1 = Ak × (2k + 1) × 2
= 2k p × (2k + 1) × 2
= 2k +1p × (2k + 1).
Conclusion La proposition n est vraie pour n = 1 et elle est héréditaire donc, pour tout
n ≥ 1,
)
a) Les nombres n , (n + 1 et (n + 2 ) sont trois entiers consécutifs donc
nécessairement au moins l’un d’eux est pair et ainsi 2 divise A.
)
b) Les nombres n , (n + 1 et (n + 2 ) sont trois entiers consécutifs donc
nécessairement au moins l’un d’eux est divisible par 3 et ainsi 3 divise A.
1 Dans chacun des cas, le calcul a pour résultat le nombre formé par les deux
derniers chiffres du numéro de sécurité sociale.
2 Les informations nous donnent les treize premiers chiffres : 1 11 07 77284 136
On calcule les deux derniers à l’aide du tableur et on obtient 40. Le numéro de
sécurité sociale de ce garçon est donc 1 11 07 77284 136 40.
3 On utilise le tableur :
Les premier et troisième numéros ne sont pas corrects car les deux derniers
chiffres ne correspondent pas à ceux trouver par le calcul.
b) On a : a = q × 45 + 9.
Ainsi, a = 3q × 15 + 9 et 0 ≤ 9 < 15 donc le reste de la division euclidienne de a
par 15 est 9 ;
a = 9(q × 5 + 1) donc le reste de la division euclidienne de a par 9 est 0 ;
a = q × 9 × 5 + 5 + 4 = (9q + 1) × 5 + 4 et 0 ≤ 4 < 5
donc le reste de la division euclidienne de a par 5 est 4.
Comme a est divisible par 9, a est divisible par 3 donc le reste de la division
euclidienne de a par 3 est 0.
c) On a 394 = 17 × b + r et 0 ≤ r < b.
n = q × b + r
On a
(n + 36 ) = q × (b + 3) + r
n = q × b + r
soit
qb + r + 36 = qb + 3q + r
n = q × b + r
soit 36 .
q = 3 = 12
Ainsi, q = 12.
Exercice 10
Analyse (c’est-à-dire on suppose que n est solution et on cherche des conditions
nécessaires portant sur n)
Comme n + 3 divise 2n − 3, il existe un entier relatif k tel que 2n − 3 = k (n + 3)
Synthèse (c’est-à-dire on cherche parmi les valeurs précédentes, celles qui conviennent)
Exercice 11 La division euclidienne d’un entier naturel a par 64 donne le quotient q et le reste
q 3 donc on a : a = q × 64 + q 3 avec 0 ≤ q 3 < 64. On a nécessairement q > 0 et
comme 4 3 = 64 , q peut prendre les valeurs 1, 2 et 3.
Si q = 1, a = 1× 64 + 13 = 65 et 0 ≤ 13 < 64.
c)
Si n = 1, 2n 2 − n + 2 = 3 = 1× 2 + 1 donc r = 1.
Si n = 2, 2n 2 − n + 2 = 8 = 4 × 2 + 0 donc r = 0.
4 Entre le 1er janvier 2012 et le 1er janvier 2020, il s’écoule 2922 jours
Exercice 14 a) Tout nombre est congru modulo n au reste de sa division euclidienne par n.
Comme 7654 = 695 × 11+ 9, on a 7654 ≡ 9 [11].
est le seul entier qui lui est congru modulo 7 et qui vérifie 0 ≤ r < 7, le reste
de la division euclidienne de 1473 × 1474 × 1475 × 1476 par 7 est 3 car on
a bien 0 ≤ 3 < 7.
b) On a 19 = 6 × 3 + 1 ≡1 [ 3] donc, par compatibilité des congruences avec
Ainsi,
7202 = (72 )101 ≡( −1)101 [5] soit 7202 ≡−1 [5] ou encore 7202 ≡ 4 [5].
Exercice 16 On a 7 ≡ 2 [5] donc, par compatibilité des congruences avec l'élévation à une puissance,
pour tout entier naturel n , 7n ≡ 2n [5].
n n
Ainsi, 7 − 2 ≡ 0 [5] et 7n − 2n est un multiple de 5.
Remarque
b) On a 2007 = 286 × 7 + 5 donc 2007 ≡ 5 [7] et ainsi le plus petit nombre entier
naturel congru à 2007 modulo 7 est 5 (le plus grand nombre congru à 2007
modulo 7 et strictement inférieur à 5 est −2 = 5 − 7 qui est négatif).
a) On sait que n ≡ 5 [7] donc, par compatibilité des congruences avec l’élévation
3 3
à une puissance, n ≡ 5 [7].
3 On sait que n ≡ 4 [7] donc, par compatibilité des congruences avec l’élévation
à une puissance, n 3 ≡ 4 3 [7].
Or, 4 3 = 64 = 9 × 7+1 donc 4 3 ≡1 [7] et ainsi, n 3 ≡1 [7]. Ceci nous prouve bien
3
que la différence (n –1) est divisible par 7.
4 Comme 1999 ≡ 4 [7], d’après ce qui ce qui précède (2a), (19993 –1) est
divisible par 7.
Comme A = 19993 + 20073 = (19993 –1) + (20073 + 1), A est la somme de deux
multiples de 7 donc A est un multiple de 7 ou encore A est divisible par 7.
puissance, 586 = (52 )43 ≡ (1)43 [8] soit 586 ≡1[8] donc le reste de la division
( 5 ) × 5 + ( 5 ) + 2 ≡ 1 × 5 + 1 + 2 [8 ]
n n
2 2 n n
≡ 5 + 1+ 2 [8]
≡ 0 [8].
2n +1
Ainsi, pour tout entier naturel n, 5 + 52n + 2 est un multiple de 8.
4
Exercice 19 1 Le nombre 3210 correspond en base 10 au nombre
3 × 4 3 + 2 × 42 + 1× 41 + 0 × 40 = 228.
16
2 Le nombre AD78 correspond au nombre décimal
2
3 Le nombre 100101 correspond en base 10 au nombre
1× 25 + 0 × 24 + 0 × 23 + 1× 22 + 0 × 21 + 1× 20 = 37.
4 On a :
31427 8
3 3928 8
8 0 491
61 3 8
5 7 8
8
7 0 Ainsi : 31427 = 75303 .
Lettre A B C D E F G H I J K L M
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
P 10 13 16 19 22 25 2 5 8 11 14 17 20
Forme
J M P S V Y B E H K N Q T
chiffrée
Lettre N O P Q R S T U V W X Y Z
N 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26
P 23 26 3 6 9 12 15 18 21 24 1 4 7
Forme
W Z C F I L O R U X A D G
chiffrée
b) Soit p le nombre associé à la forme chiffrée d’une lettre associée au nombre n. D’après
le a), pour retrouver la lettre à partir de sa forme cryptée, il suffit de déterminer la lettre
associée à n où n est défini par n ≡ 9p + 15 [26] et 1 ≤ n ≤ 26. Cette remarque permet
d’automatiser facilement le déchiffrement.
Reste de a 5
dans la division 0 1 2 3 4
euclidienne
par 5
a 5 − a ≡...[5] 0 1− 1 = 0 2− 2 = 0 3− 3 = 0 4−4 =0
De plus, a et a 5 ont la même parité. En effet, si a est pair (resp. impair) alors a 5
est le produit de cinq nombres pairs (resp. impairs) donc est pair (resp. impair).
On en déduit que pour tout entier a, a 5 − a est pair, son chiffre des unités ne
peut donc pas être 5.
Reste de a dans la
division euclidienne 0 1 2 3
par 5
a 2 ≡...[ 4 ] 0 1 4 9
Reste de a 2 dans la
division euclidienne 0 1 0 1
par 4
On en déduit donc que les restes possibles dans la division euclidienne par 4 de
la somme de deux carrés sont 0 ; 1 ou 2.
Si 2015 était la somme de deux carrés, 2015 serait congru à 0 ; 1 ou 2 modulo 4.
Or 2015 = 503 × 4 + 3 donc 2015 ≡ 3 [ 4 ] donc 2015 n’est pas la somme de deux
carrés d’entiers.
2
a) On obtient les mêmes
résultats qu’avec l’algorithme 1.
b) L’algorithme 2 permet de
faire moins de calculs. En
effet, cet algorithme teste la
division par d pour d compris
entre 2 et E ( N) alors que
l’algorithme 1 teste la division
par d pour d compris entre 2 et N.
Remarque
2 On a 24206 = 2 × 72 × 13 × 19.
Exercice 23 1
n 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
2 Il est clair que f ( 41) = 412 + 41+ 41 est divisible par 41 et n’est pas premier.
Exercice 24 Soit p un nombre premier tel que 11p+1 soit le carré d’un entier.
Le nombre p vérifie
11p + 1 = a 2 où a un nombre entier soit 11 p = a 2 − 1 = (a − 1)(a + 1).
Les diviseurs dans N de 11p sont 1, 11, p et 11p, nous sommes donc dans l’un
des cas suivants :
a − 1 = 1 a − 1 = 11p a − 1 = 11 a − 1 = p
ou ou ou
a + 1 = 11p a + 1 = 1 a + 1 = p a + 1 = 11
a = 2 11p = −1 a = 12 p = 9
soit ou ou ou ;
3 = 11p a = 0 p = 13 a = 10
les première, deuxième et quatrième solutions sont exclues car p doit être un
entier premier.
Si p = 13, on a 11p + 1 = 144 qui est le carré de 12 donc p = 13 convient.
Ainsi, le seul nombre premier tel que 11p + 1 soit le carré d’un entier est 13.
( ) ( ) ( )
alors α1 + 1 × α 2 + 1 × ... × αk + 1 est un nombre impair.
( ) ( ) ( )
Si α1 + 1 × α 2 + 1 × ... × αk + 1 est un nombre impair alors tous les αi + 1 ( )
sont des nombres impairs ou encore tous les αi sont pairs : αi = 2βi où βi ∈.
( )
2
2β1 2β2 2βk β β β
Ainsi, n = p1 × p2 × ... × pk = p1 1 × p2 2 × ... × pk k , c’est-à-dire n est
on a n = q × 97 + r avec 0 ≤ r < 97 et c = 97 − r .
Donc M − M ' = a × 10p avec a et p entiers tels que 0 ≤ a ≤ 9 ett p ∈{0 ; 1} car c et
c’ ne diffèrent que d’un chiffre.
Donc M − M ' = a × 10p avec a et p entiers tels que 0 ≤ a ≤ 9 ett p ∈{2 ; 3 ; ... ; 12}
car n et n’ ne diffèrent que d’un chiffre.
Dans tous les cas, on a :
M − M ' = a × 10p avec a et p entiers tels que 0 ≤ a ≤ 9 ett 0 ≤ p ≤ 12.
a= 4k+1 4k+3
a ≡...[ 4 ] 1 3
1 9 soit 1
a 2 ≡...[ 4 ]
a) On a 32 = 9 ≡ 1 [ 4 ].
( )
p
Si n est pair, n = 2p, 3n = 32p = 32 donc 3n ≡ 1p [ 4 ] soit 3n ≡1 [ 4 ].
( )
p
Si n est impair, n = 2p +1, 3n = 32p +1 = 32 × 3 donc 3n ≡1× 3 [ 4 ] soit 3n ≡ 3 [ 4 ] .
a= 4k 4k+2
a ≡...[ 4 ] 0 2
0 0
a 2 ≡...[ 4 ]
( ) − a = (3 − a )(3 + a ). Or, a
2
On a 3n − a 2 = 3p 2 p p 2
+ 9 = 3n donc 3n − a 2 = 9
soit ( 3p − a )( 3p + a ) = 9.
3p − a = 1 3p − a = 9 3p − a = 3
Ainsi, ou ou
3p + a = 9 3p + a = 1 3p + a = 3
( )
p
Si n est pair, n = 2p, 5n = 52p = 52 donc 5n ≡ 1p [3] soit 5n ≡ 1 [ 3].
( )
p
Si n est impair, n = 2p +1, 5n = 52p +1 = 52 × 5 donc 5n ≡1× 5 [ 3] soit 5n ≡ 2 [33].
De plus, l’entier a étant de la forme 3k, 3k+1 ou 3k+2, on a les résultats suivants.
a= 3k 3k+1 3k+2
0 1 2
a ≡...[ 3]
0 1 1
a 2 ≡...[ 3]
0 1 1
a 2 + 9 ≡...[ 3]
b) On pose n = 2p .
( ) − a = (5 − a )(5 + a ). Or, a
2
On a 5n − a 2 = 5p 2 p p 2
+ 9 = 5n donc 5n − a 2 = 9
Conclusion La proposition n est vraie pour n = 0 et elle est héréditaire donc, pour
tout n ≥ 0, a n ≡ b n mod 7.
2 On a 23 ≡ 1 [7] et 36 ≡ 1 [7].
a ≡...[7] 1 2 3 4 5 6
1 4 2 2 4 1
a 2 ≡...[7]
1 1 1 1 1 1
a 6 = (a 2 )3 ≡...[7]
L’entier naturel r est strictement inférieur à k et est tel que a r ≡ 1 mod 7. Comme
k est le plus petit entier naturel non nul tel que a k ≡ 1mod 7, nécessairement
r = 0. Donc 6 = qk + 0, c’est-à-dire k divise 6.
a= 2 3 4 5 6
a ≡...[7] 2 3 4 5 6
4 2 2 4 1
a 2 ≡...[7]
1 6 1 6
a 3 ≡...[7]
4 2
a 4 ≡...[7]
1 1
a 6 ≡...[7]
ordre de a modulo 7 3 6 3 6 2
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
335 335 335 335 335
A2012 = 26 × 22 + 36 × 32 + 46 × 42 + 56 × 52 + 66 × 62
≡ 1× 22 + 1× 32 + 1× 42 + 1× 52 + 1× 62 mod 7
≡ 4 + 9 + 26 + 28 + 36 mod 7
≡ 4 + 2 + 2 + 4 + 1 mod 7
≡ 13 mood 7
≡ 6 mod 7.
Partie A 1 On a 10 ≡ 1 [9] donc, par compatibilité des congruences avec l’élévation à une
puissance, pour tout entier k,
10k ≡ 1k [9]
≡ 1[9].
k −1
2 L’écriture de N = a + a × 10 + ... + a
0 1 k −1 × 10 + ak × 10k
avec 0 ≤ a0 ≤ 9 ; 0 ≤ a1 ≤ 9 ; ... ; 0 ≤ ak −1 ≤ 9 et 0 ≤ ak ≤ 9
du 1, on obtient :
N = a0 + a1 × 10 + ... + ak −1 × 10k −1 + ak × 10k
≡ a0 + a1 × 1+ ... + ak −1 × 1+ ak × 1 mod 9
≡ a0 + a1 + ... + ak −1 + ak mod 9
≡ S mod 9
a ∈{0 ; 1 ; 2} et b ∈{0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 }.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1
2 2 3 4 5 6 7 8 9 1 2
Exercice IV 1 À l’aide de la fonction CODE du tableur, on obtient les codes ASCII suivants :
Lettre A B C D E F G H I J K L M
code ASCII 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77
Lettre N O P Q R S T U V W X Y Z
code ASCII 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90
MOT C L E
Code ASCII 67 76 69
x ≡ 7n mod 256.
On a
183 × 234 ≡ 42 822 mod 256
≡ (167 × 256 + 70 ) mod 256
≡ 70 mod 256 ;
donc 234 code la lettre F.
On a
183 × 255 ≡ 46665 mod 256
≡ (182 × 256 + 73) mod 256
≡ 73 mod 256 ;
Exercice V 1 On a
12
β1α = 11× 122 + 1× 12 + 10 × 1
= 11× 144 + 12 + 10 donc N1 = 1606 en base 10.
10
= 1606 (= 1606 )
2
1131 12
3 94 12
10 7 12
7 0
12
Donc N2 = 7α 3 .
b) Le nombre N2 est divisible par 3 car son chiffre des unités dans l’écriture en
base 12 (qui est 3) est divisible par 3.
Remarque
On aurait aussi pu utiliser le résultat suivant : « un entier naturel est divisible par
11 si et seulement si la somme alternée des chiffres de son écriture décimale est
divisible par 11 ».
Ici : 1− 6 + 0 − 6 = −11 est bien divisible par 11.
y 0 3 6 9
12 12 12 12
Les nombres N possibles sont : 740 ; 443 ; 146 et 949 .
A B
1 2 « = A1 »
Tant que n ≠ 1
Si Ent(n/2)=n/2
alors n ← n/2
sinon n ← 3n+1
Fin du Si
L ← L+1
Fin du Tant que
Sortie : Afficher L
À partir du quatrième terme de la suite de Syracuse, les termes des deux suites
coïncident.
u
u1 = n = 4k + 2 où k ∈N. Alors u 2 = 1 = 2k + 1 < n.
2
Exercice VII 1 a)
N 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Par contre, M11 n’est pas premier alors que 11 est premier.
Conjecture : lorsque Mn est premier, n est premier.
Ainsi, 2pq ≡ 1 [2p − 1]. Donc 1 est le reste de la division euclidienne de 2pq
par 2p − 1.
( )
Comme 2pq ≡ 1 [2p − 1], 2pq − 1 est divisible par 2p − 1 .
De même, 2 pq
( )
q
− 1 est divisible par 2 − 1 .
On a prouvé que si n n’est pas premier alors Mn n’est pas premier donc, par
contraposée, si Mn est premier, alors n est premier.
b) La réciproque est fausse : 11 est premier mais M11 n’est pas premier.
x 1 2 3 4 5 6
x² 1 4 2 2 4 1
y 0 1 2 3 4 5 6
y² 0 1 4 2 2 4 1
1 2 4
0 1 2 4
1 2 3 5
2 3 4 6
4 5 6 1
Exercice 1 Produits
1 −7
a) On a A ⋅ B =
2 4 1 16 0 et
−1 2 3 5 3 = −9 19
−6 2
1 −7
2 4 1 9 −10 −20 .
B ⋅A = 5 3 =
−1 2 3 7 26 14
−6 2 −14 −20 0
−1
b) On a A ⋅ B = ( )
3 4 −1 2 = 1 et
4
−1 −3 −4 1
B ⋅ A = 2 ( )
3 4 −1 = 6 8 −2 .
4 12 16 −4
a) Calculons A 3 et A 4 .
2 1 2 0 1 2 3 4
A3 = 1 3 1 1 et A 4 = 3 2 4 2 .
1 1 2 2 1 4 2 3
0 1 1 2 1 3 1 1
1 0 0 1 −2 3 1 −2 3
a) On obtient E ⋅ A = 1 1 0 −1 4 −2 = 0 2 1 .
0 0 1 3 −4 5 3 −4 5
1 0 0 1 −2 3 1 −2 3
b) On obtient F . A = 0 1 0 −1 4 −2 = −1 4 −2 .
−3 0 1 3 −4 5 0 2 −4
Les première et deuxième lignes de F . A sont égales à celles de A. On écrit
L1 ← L1 et L2 ← L2.
celles de A, et telle que la deuxième ligne de G . A soit 3L2 + L3 est donnée par
1 0 0
G = 0 3 1
0 0 1
d) On obtient
1 0 0 1 0 0 1 −2 3
E ⋅F ⋅ A = 1 1 0 0 1 0 −1 4 −2
0 0 1 −3 0 1 3 −4 5
1 0 0 1 −2 3 1 −2 3
= 1 1 0 −1 4 −2 = 0 2 1
−3 0 1 3 −4 5 0 2 −4
1 0 0 1 0 0 1 −2 3
F ⋅E ⋅ A = 0 1 0 1 1 0 −1 4 −2
−3 0 1 0 0 1 3 −4 5
1 0 0 1 −2 3 1 −2 3
= 1 1 0 −1 4 −2 = 0 2 1 .
−3 0 1 3 −4 5 0 2 −4
Hérédité Soit n entier donné, on suppose que l’égalité est vraie pour n. On la montre pour
n+1.
n n +1
a 0 0 a 0 0
a 0 0
n +1 n 0 +
A = AA = 0 b 0 bn 0 = 0 b n 1
0 .
0 0 c 0 n n +1
0 c 0 0 c
1 2 3 1 0 −1
= 1 −2 3 1 −1 0 = A.
−1 2 3 0 1 1
2n 0 0
n n 1 1 1 1 1 0 −1
A = PD Q = 1 −1 1 0 4n 0 1 −1 0
2
−1 1 1 0
6n 0 1 1
0
n
2 4n 6n
1 1 0 −1
= 2n n 1 −1 0
−4n 6
2
−2n 4n 6n 0 1 1
a) Puissance de N.
0 1 2 0 1 2 0 0 −1
1 Calculons N et N : N = 0 0 −1 0 0 −1 = 0 0 0
2 3 2
0 0 0 0 0 0 0 0 0
et N 3 = 0.
)( ) (
On a (I − M I + M + M 2 = I − M 3 = I c’est-à-dire N I + M + M 2 = I . )
2 De même, on a I + M + M ( 2
)N = I donc N est inversible et N −1
= I + M + M 2.
Or J 2 = 3J d’où J n +1 = 3n J .
Conclusion Par récurrence, la propriété est vraie pour tout entier non nul.
a a a
b) On a A = a a a = aJ . D’où pour n entier naturel non nul,
a a a
An = (aJ )n = a n 3n −1J .
■ Activité 1 1
1 0 0 1 0 0 1 0 0
On a : E1 ⋅ E1 = 3 −1 0 ⋅ 3 −1 0 = 0 1 0 = I .
2 0 −1 2 0 −1 0 0 1
Donc E1 est inversible et E1−1 = E1.
Multiplier par E1 revient à effectuer sur les lignes les combinaisons linéaires
suivantes.
L '1 ← L1
L '2 ← 3L1 − L2 où L '1, L '2 et L '3 sont les nouvelles lignes du système.
L '3 ← 2L1 − L3
1 0 0 1 2 2 1 2 2
U = E 2 ⋅ E1 ⋅ A = 0 1 0 ⋅ 0 5 7
= 0 5 7 et
0 1 −1 0 5 3 0 0 4
1 0 0 3 3
E 2 ⋅ E1 ⋅ B = 0 1 0 ⋅ 11 = 11
.
0 1 −1 −1 12
3 On a :
1 0 0 1 0 0 1 0 0
L = E1 ⋅ E 2 = 3 −1 0 ⋅ 0 1 0 = 3 −1 0
2 0 −1 0 1 −1 2 −1 1
donc L est bien triangulaire inférieure.
On a :
( )( ) ( )
LU = E1E 2 ⋅ E 2E1A = E1 ⋅ E 2E 2 ⋅ E1 ⋅ A
(
= E1 ⋅ I ⋅ E1 ⋅ A = E1E1 ⋅ A )
= I ⋅ A = A.
Remarquons que L est inversible car E1 et E 2 le sont. On en déduit l’équivalence
suivante.
)
(S ⇔ AX = B ⇔ LUX = B
⇔ UX = L−1B (car L inversible).
19
d’où S = −7 ; − .
4
Deuxième méthode
0, 8 1 x
Le système (S2 ) est équivalent à AX = B avec A = , X = y
76 95
0, 6
et B = .
57
On calcule le déterminant de la matrice A du système
det( A ) = 0, 8 × 95 − 76 × 1= 0.
Ce déterminant est nul donc le système possède soit aucune solution, soit une
infinité.
Si on multiplie la première ligne par 95, on obtient la deuxième. Le système
possède donc une infinité de solutions, tous les couples ( x ; − 0,8 x +0,6 où x )
décrit R, c’est-à-dire tous les points de la droite d’équation y = −0,8x + 0,6.
1 2 −3 x 20
A = −2 3 1 , X = y et B = 13 .
5 −1 −2 z −9
1 0 0 1 2 −3 20 1 2 −3 20
A2 = 2 1 0 −2 3 1 13 = 0 7 −5 53 .
−5 0 1 5 −1 −2 −9 0 −11 13 −109
1 0 0 1 2 −3 20 1 2 −3 20
A3 = 0 1 0 0 7 −5 53 = 0 7 −5 53 .
0 11 7 0 −11 13 −109 0 0 36 −180
La matrice A3 est triangulaire, le système associé est
x + 2y − 3z = 20
7y − 5z = 53 .
36z = −180
On effectue la remontée
−3
1
)
z = −5, y = ( 53 + 5z = 4 et x = 20 − 2y + 3z = −3 d ′où X = 4 .
7
−5
Deuxième méthode
1 1 1 x 1
A= 5 6 1 , X = y et B = 4 .
1 20 −75 z −18
Première méthode
1 1 1 1
A1 = 5 6 1 4 .
1 20 −75 −18
1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
A3 = 0 1 0 0 1 −4 −1 = 0 1 −4 −1 .
0 −19 1 0 19 −76 −19 0 0 0 0
La matrice A3 est triangulaire, le système associé est
x + y + z = 1
(S3 ) y − 4z
= −1
.
Il possède une infinité de solutions : les triplets ( −5z + 2 ; 4z − 1 ; z où z)
décrit R . .
Deuxième méthode
0, 58 x + 0, 3y + 0,1z = x L2
X *S = X * équivaut à 0, 3x + 0,1y + 0,1z = y L3
0,12x + 0, 6 y + 0, 8z = z L4
1 1 1 x 1
A = 3 −9 1 , X = y
et B = 0 .
1, 2 6 −2 z 0
1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
A2 = 3 −1 0 3 −9 1 0 = 0 12 2 3
.
−3 0 2, 5 1, 2 6 −2 0 0 12 −8 −3
Puis on effectue L3 ← L2 − L3 .
1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
A3 = 0 1 0 0 12 2 3
= 0 12 2 3 .
0 1 −1 0 12 −8 −3 0 0 10 6
x + y + z = 1
12y + 2z = 3 .
10z = 6
On effectue la remontée
0, 25
1
12
)
z = 0, 6, y = ( 3 − 2z = 0,15 et x = 1− y − z = 0, 25 d ′où X = 0,15 .
0, 6
1 Calcul de S n
a) On obtient :
0, 625 0, 375 0, 075 −0, 075
N + 0, 2R = + = S.
0, 625 0, 375 −0,125 0,125
b) On obtient :
5 3 5 3 25 15 15 9
+ +
8 8 8 8 = 64 64 64 64
N2 = = N,
5 3 5 3 25 15 15 9
8 8 8 8 64 + 64 +
64 64
3 3 3 3 9 15 9 15
− − + − −
R2 = 8 8 8 8 = 64 64 64 64 = R,
5 5 5 5 15 25 15 25
− 8 8 − 8 8 − 64 − 64 +
64 64
c) Calculons S 2 et S 3 .
car N 2 = N , R 2 = R , N . R = R . N = 0.
De même
( )
S 3 = (N + 0, 2R ) N + (0, 2)2R = N 2 + (0, 2)2NR + 0, 2RN + (0, 2)3 R 2 = N + (0, 2)3 R
Hérédité Soit n ≥ 1, on suppose la proposition vraie au rang n. Montrons qu’elle est vraie
au rang n+1.
( )
S n +1 = S ⋅ S n = (N + 0, 2R ) N + (0, 2)n R car la proposition est vraie au rang n et
au rang 1.
5 2,6
a) Montrons que pn = − × 0,2n −1.
8 8
( )
On a Pn = P1S n −1 = P1 N + (0, 2)n −1R d’après la question 1.d).
5 3 2, 6 2, 6 5 2, 6 n −1
On a P1N = et P1R = − donc pn = − 0, 2 car
8 8 8 8 8 8
Pn = ( pn 1− pn ).
La suite (0, 2n −1) est une suite géométrique de raison q = 0,2 en valeur absolue
strictement inférieure à 1 donc elle converge vers 0, par produit puis somme on
5
en déduit que lim pn = .
n →+∞ 8
5 3
b) On a donc lim 1− pn = 1− lim pn = 1− = .
n →+∞ n →+∞ 8 8
On pose p * =
5
8
et P * = (p *
1− p * ) , chaque coefficient de P n converge
5 3 0,7 0,3 3, 5 1, 5 1, 5 1, 5
P *. S = = + +
*
=P .
8 8 0,5 0,5 8 8 8 8
On admet que la matrice ligne P * est l’unique état stable du graphe probabiliste,
il est indépendant de l’état initial P1 .
1/5
Un graphe probabiliste
4/5 1 2 3/5
2/5
1 1 2 1 2 1
2 L’état stationnaire P * est P * = 2
a = 5 , b = 5et donc a + b (b a ) = 3 3
3 3
0,8 R E 0,6
0,4
0, 8 0, 2
b) La matrice de transition de ce graphe est S = .
0, 4 0, 6
2 Arthur n’a pas réussi son premier lancer franc. On cherche la probabilité qu’il
réussisse le troisième
On appelle pn la probabilité qu’Arthur réussisse son n-ième lancer-franc. On
définit les événements suivants :
On a alors pn = P (Rn ) et 1− pn = P (E n ).
Calculons S 2 puis P3 .
0, 72 0, 28
S2 = et P3 =
0, 56 0, 44
( 0, 56 0, 44 ).
Arthur a une probabilité de 0,56 de réussir son troisième lancer-franc.
Hérédité Soit n un entier positif, on suppose que la proposition est vraie au rang n et
on démontre qu’elle l’est aussi au rang n+1 : Pn +1 = Pn S or par récurrence
2 Étude expérimentale
a) À l’aide d’un logiciel de calcul, on obtient les résultats, par exemple
1/ 3 2/ 9 2/ 9 2/ 9 2 / 9 7 / 27 7 / 27 7 / 27
2/ 9 1/ 3 2/ 9 2/ 9 7 / 27 2 / 9 7 / 27 7 / 27 ,
S2 = , S3 =
2/ 9 2/ 9 1/ 3 2/ 9 7 / 27 7 / 27 2 / 9 7 / 27
2/ 9 2/ 9 2/ 9 1/ 3 7 / 27 7 / 27 7 / 27 2 / 9
7 / 27 20 / 81 20 / 81 20 / 81 0, 25 0, 25 0, 25 0, 25
20 / 81 7 / 27 20 / 81 20 / 81 0, 25 0, 25 0, 25 0, 25
S4 = et S 10 ≈ .
20 / 81 20 / 81 7 / 27 20 / 81 0, 25 0, 25 0, 25 0, 25
20 / 81 20 / 81 20 / 81 7 / 27
0, 25 0, 25 0, 25 0, 25
de ( 1/ 4 1/ 4 1/ 4 1/ 4 . )
3 Étude théorique
1 1 0 0 1 0 0 0
1 0 1 0 0 −1/ 3 0 0
QD =
1 0 0 1 0 0 −1/ 3 0
1 −1 −1 −1 0 0 0 −1/ 3
1 −1/ 3 0 0
1 0 −1/ 3 0
= ,
1 0 0 −1/ 3
1 1/ 3 1/ 3 1/ 3
puis
1 −1/ 3 0 0 1/ 4 1/ 4 1/ 4 1 / 4
1 0 −1/ 3 0 3 / 4 −1/ 4 −1/ 4 −1/ 4
QDQ −1 =
1 0 0 −1/ 3 −1/ 4 3 / 4 −1/ 4 −1/ 4
1 1/ 3 1/ 3 1/ 3 −1/ 4 −1/ 4 3 / 4 −1/ 4
0 1/ 3 1/ 3 1/ 3
1 3 0 1/ 3 1/ 3
= / .
1/ 3 1/ 3 0 1/ 3
1/ 3 1/ 3 1/ 3 0
On a bien S = QDQ −1 .
( )( ) ( )
S n +1 = S ⋅ S n +1 = QDQ −1 QD nQ −1 = QD Q −1Q D nQ −1
1 ( −1/ 3)n 0 0
1/ 4 1/ 4 1/ 4 1 / 4
1 0 ( −1/ 3)n 0 3 / 4 −1/ 4 −1/ 4 −1/ 4
QD nQ −1 =
1 0 0 ( −1/ 3)n −1/ 4 3 / 4 −1/ 4 −1/ 4
−1/ 4 −1/ 4 3 / 4 −1/ 4
1 −( −1/ 3) n
−( −1/ 3)n −( −1/ 3)n
n
1
D’où pour tout n ≥ 1, S n = N + − R .
3
n
1
e) On a lim − = 0 car il s’agit du terme générale d’une suite géomé-
n →+∞ 3
1
trique de raison q = − avec q < 1.
3
On a Pn = P0S n . On écrit P0 = (p 1 p2 p 3 p4 ).
n
1
Calculons P0S n = P0N + − P0R .
3
et que lim Pn = P *.
n →+∞
Remarque
n
Chaque coefficient de S converge vers le coefficient correspondant de N, on écrit
n
lim S = N .
n →+∞
1/ 2 0 1/ 2 0 0 1/ 2 0 1/ 2
S 4 = 0 1/ 2 0 1/ 2 et S 5 = 1/ 2 0 1/ 2 0 .
1/ 2 0 1/ 2 0 0 1/ 2 0 1/ 2
0 1/ 2 0 1/ 2 1/ 2 0 1/ 2 0
1/ 2 0 1/ 2 0
0 1/ 2 0 1/ 2
b) On observe que S 3 = S 5 = S et que S 2 = S 4 = .
1/ 2 0 1/ 2 0
0 1/ 2 0 1/ 2
Il semble que les puissances impaires de S sont toutes égales à S et les puissances
paires de S sont toutes égales à S 2.
2 Étude théorique
S 2(k +1)−1 = S 2k +1 = S ⋅ S 2k = S ⋅ S 2 = S (N + R ) = SN + SR = N − R = S ;
S 2(k +1) = S 2k + 2 = S ⋅ S 2k +1 = S ⋅ S = S 2 = N + R .
Ainsi la proposition est vraie au rang k+1.
On écrit P0 = (p 1 p2 p 3 ) 1
4
1
4
1
4
1
p 4 . 0n pose p = p1 − p2 + p 3 − p 4 .
4
On a alors P0R = (p −p p −p . )
Ce vecteur est nul si et seulement si p est nul.
1
En particulier si p1 = p2 = p 3 = p 4 = alors la suite (Pn ) est constante égale
4
à P *.
S10=1/4
)
n =0
) S12=3/4
=1
y
P(
teme Sij de la matrice S ; en supposant que les lignes et les colonnes de S sont
numérotées de 0 à 4.
(
Pn = p0(n ) p1(n ) p2(n ) p 3(n ) p 4(n ) . )
4
L’égalité (1) s’écrit p (jn +1) = ∑Sij × pi(n ) : le coefficient de rang j de Pn +1 est le
i =0
produit de Pn par la colonne de rang j de S d’où Pn +1 = Pn S . (2)
)
a) On suppose que le vecteur P * = (a b c d e vérifie P * = P *S et l’égalité
a + b + c + d + e = 1 L1
1
b =a L2
4
1
a + 2 c = b L3
3 3
b+ d =c L4
4 4
1 b = 4a
c +e = d L5
L2
2 d = 4e
1d = e L6
L6
4
5a + c + 5e = 1 L1
soit par substitution de b et d :
6a − c = 0 L3
3a − c + 3e = 0 L4
c − 6e = 0 L5 .
1 1
On a alors e = a = c et l’équation 5a + c + 5e = 1 donne a = .
6 16
4 6 1
Les autres équations donnent alors b = d = , c= et e = .
16 16 16
On a obtenu que s’il existe une solution, elle est unique et vaut
P* = (
1
16
1 4 6 4 1 . )
On vérifie que ce vecteur P * est bien solution.
Finalement, P * =
1
16
(1 4 6 4 1 ) est l’unique vecteur stochastique
stable par S.
1
b) La loi définie par P * est la loi binomiale B 4 ; car les coefficients de P *
2
sont pour j variants de 0 à 4,
1 4 4
Pj* = où est un coefficient binomial.
24 j j
pour cette loi en moyenne il y 2 boules dans chaque urne. Les résultats obtenus
Réponse au problème 3
Étudions expérimentalement la convergence de (Pn ).
1 À l’aide d’un logiciel de calcul, on calcule P0S 2 , P0S 4 ,P0S 6 et P0S 20 ,
puis P0S , P0S 3 ,P0S 5 et P0S 21.
impairs (P2n +1) semblent converger vers des limites différentes ce qui implique
En fait, on est dans une situation similaire à la deuxième marche aléatoire sur le
tétraèdre.
À l’aide d’un logiciel de calcul formel (mais Xcas ne permet pas ce calcul), on
obtient que S n est la matrice suivante.
l’urne A à l’instant n avec initialement toutes les boules dans l’urne A, définie par
2 Avec P = (1 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0) , on obtient :
0
1
P* = (2 ; 1 ; 1 ; 1 ; 3 ; 1 ; 2 ; 1 ; 2 ; 1 ; 1 ; 1) est bien égal à 1 et tous ces
17
coefficients sont compris entre 0 et 1 donc P * est un vecteur bien un vecteur
stochastique.
Quelle que soit la condition initiale P0 , il semble que P0S n converge toujours
1 1
0
2 2
1 3
La matrice de transition du graphe 1 est S = 0 .
4 4
1 2
0
3 3
0, 2 0, 8 0
La matrice de transition du graphe 2 est S = 0 0,1 0, 9 .
0, 7 0 0, 3
0,1 0, 6 0, 3
La matrice de transition du graphe 3 est S = 0, 2 0, 5 0, 3 .
0, 2 0 0, 8
1 5
coefficients de chaque ligne doit être égale à 1 donc x =
et y = .
4 7
0, 4 0 z
La matrice de transition du graphe 2 est S = 0, 7 x 0 , la somme
y 0, 5 0, 3
et z = 0, 6.
0 z y z
0, 5 0, 2 x 0
La matrice de transition du graphe 3 est S = , la
y 0 0 0, 6
0, 2 0 0, 5 0, 3
somme des coefficients de chaque ligne doit être égale à 1 donc x = 0, 3,
y = 0, 4 et z = 0, 3.
1/2
4 5 1
1/2
1 0 0 0 0
1/ 3 0 1/ 3 1/ 3 0
S = 0 1/ 2 0 0 1/ 2 .
0 1/ 2 0 0 1/ 2
0 0 0 0 1
1 1 1
P1 = 0 0 .
3 3 3
1 1 1
P2 = 0 0 .
3 3 3
4 1 1 1
P3 = 0 .
9 9 9 3
13 1 1 4
P5 = 0 ;
27 27 27 9
13 1 13
P6 = 0 0 ;
27 27 27
40 1 1 13
P7 = 0 ;
81 81 81 27
40 1 40
P8 = 0 0 ;
81 81 81
121 1 1 40
P9 = 0 ;
243 243 243 81
121 1 121
P10 = 0 0 .
243 243 243
Lorsque la souris part de la case 2, Il semble que la suite (Pn ) converge vers le
1 1
vecteur stochastique stable P * = 0 0 0 .
2 2
Remarque
Si la souris part de la case 1 (respectivement de la case 5) alors la suite (P ) est constante égale à P (la
n 1
souris reste dans sa position initiale).
Vous pourrez expérimenter que si la souris part des cases 3 ou 4 alors la suite (P ) converge vers P *
n
avec p = 1/4.
Soit A = a b . On se propose de démontrer que A est inversible si et
c d
seulement si ad − bc ≠ 0. Soit B = d −b .
−c a
a) On obtient
−b ad − bc −ab + ba
AB = a b d =
c d −c a cd − cd −cb + ad
ad − bc 0
= = (ad − bc )I
0 ad − bc
et
−b a b da − bc db − bd
BA = d =
−c a c d −ca + ac −cb + ad
ad − bc 0
= = (ad − bc )I .
0 ad − bc
a) Montrons que A 2 = − A + 2I .
1 −3 6 1 −3 6
A = 6 −8 12 6 −8 12
2
3 −3 4 3 −3 4
1− 18 + 18 −3 + 24 − 18 6 − 36 + 24 1 3 −6
= 6 − 48 + 36 −18 + 64 − 36 36 − 96 + 48 = −6 10 −112
3 − 18 + 12 −9 + 24 − 12 18 − 36 + 16 −3 3 −2
−1 3 −6 2 0 0 1 3 −6
et − A + 2I = −6 8 −12 + 0 2 0
= −6 10 −12 .
−3 3 −4 0 0 2 −3 3 −2
1
Initialisation La proposition (0) est vraie car A 0 = I et il faut et il suffit de prendre a0 = .
3
Hérédité Soit n un entier naturel, on suppose que (n) est vraie et on montre (n+1).
1 2
On a An +1 = AAn d’où An +1 = − an A 2 + + an A car (0) est vraie.
3 3
1 1 2
Or A 2 = − A + 2I . d’où An +1 = − − an A + 2 − an I + + an A soit
3 3 3
1 2
An +1 = + 2an A + − 2an I .
3 3
Conclusion : Par récurrence, la proposition (n) est vraie pour tout entier naturel n.
1
On a obtenu a0 = et pour tout entier n, on a an +1 = −2an .
3
La suite a = (an )n ∈N est donc géométrique de raison −2 et de premier
1
terme a0 = .
3
On a : An =
1
3 ( )
A + 2I + ( −2)n (I − A ) .
2 Étude expérimentale
0, 4070231045 0, 5929768955
S5 = ;
0, 450852846 0, 549147154
0, 4330131286 0, 5669868714
S 10 = ;
0, 4310920823 0, 5689079177
0, 4319239206 0, 5680760794
S 20 = et
0, 4319202301 0, 5680797699
0, 4319218241 0, 5680781759
S 50 = .
0, 4319218241 0, 5680781759
3 Étude théorique
S n = N + ( −0,535)n R où
Hérédité Soit n un entier strictement positif, on suppose que la proposition (n) est vraie.
Montrons que (n+1) l’est aussi.
)(
d’où S n +1 = (N − 0,535R N + ( −0,535)n R )
soit S n +1 = N 2 − 0, 535RN + ( −0,535)n NR + ( −0,535)n +1R 2.
Conclusion Par récurrence, la proposition est vraie pour tout entier naturel strictement positif.
Or la suite (un ) de terme général un = ( −0, 535)n −1 est une suite géométrique
de raison q = −0, 535 avec q < 1 donc elle converge vers 0 d’où la suite (Pn )
converge vers P1N . On a :
=
1
1535
( 663p + 663(1− p ) 872p + 872(1− p ) )
1 1 1 1
663 872 *
P1N = =P .
1535 1535
D’où lim Pn = P *.
n →+ ∞
(
Le vecteur limite P * = 0, 432 0, 568 ) correspond aux fréquences de voyelles
( ) (
on a P * = 0, 456 0, 544 et en allemand P * = 0, 385 0, 615 . )
s h b e
s 3 / 5 3 /10 0 1/10
h 1/10 2/ 5 1/ 2 0 .
S=
b 3/ 4 0 1/ 5 1/ 20
e 0 0 0 1
On note :
3/10
3/5 2/5
S H
1/10
1/10 1/2
3/4
1 E B 1/5
1/20
( 1
)
pour tout entier n, PH Bn +1 = , on note simplement PH (B ) = .
n 2 2
1
3
La probabilité que la molécule de phosphore passe du sol à l’herbe est PS (H ) = .
10
La probabilité que la molécule de phosphore passe de l’herbe à l’extérieur de
l’écosystème est PH (E ) = 0.
Hn
1/2
1/20
Bn+1 En+2
0
En+1 1 En+2
1 1 2 1 1 1 1 2+ 5 7
× + × 0 + × + 0 × 1= + = = = 0,0035.
10 10 5 2 20 100 40 200 200
De même, on obtient :
D’où Pn +1 = Pn S .
Hérédité Soit n un entier positif, on suppose que la proposition est vraie au rang n et
on démontre qu’elle l’est aussi au rang n+1 : Pn +1 = Pn S or par récurrence
b) Il semble que les lignes de S n tendent vers la dernière ligne, on vérifie que
cette dernière ligne est un vecteur stochastique stable par S.
c) À long terme, quelle que soit la répartition initiale du phophore, celui-ci sort de
l’écosystème, on dit que l’état e est un état absorbant.
s h b e
s 3 / 5 3 /10 0 1/ 10
h 1/10 2/ 5 1/ 2 0 .
S=
b 3/ 4 0 1/ 5 1/ 20
e 1/10 0 0 9 /10
b) Il semble que les lignes de S n tendent vers un même vecteur ligne stochastique.
0,5
0,1
S 0,5
0, 81 0, 05 0,14
2
S = 0, 88 0, 04 0, 08 2
)
et P2 = P0S = ( 0, 81 0, 05 0,14 .
0, 40 0, 35 0, 25
L’individu étant initialement immunisé, la probabilité qu’il soit dans l’état malade
dans un ou deux ans est quasiment la même soit environ 9,4 %.
c) La suite de vecteurs (Pn ) semble converger quelle que soit la distribution initiale.
c’est-à-dire
x + y + z = 1 L1
−0,1x + 0, 8 y = 0 L2
.
−0, 8 y + 0, 5z = 0 L3
0,1x − 0, 5z = 0 L4
On voit que la somme des lignes 3 et 4 donne l’opposé de la ligne 2, donc la ligne
2 n’est pas utile. On obtient donc le système linéaire suivant.
x + y + z = 1
0,1x − 0,5z = 0 .
− 0,8 y + 0,5z = 0
Ce système s’écrit sous la forme matricielle AX = B. On regroupe A et B dans une
même matrice :
1 1 1 1
A1 = 0,1 0 −0, 5 0 .
0 −0, 8 0, 5 0
1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
A2 = 0,1 −1 0 0,1 0 −0, 5 0 = 0 0,1 0, 6 0,1 .
0 0 1 0 −0, 8 0, 5 0 0 −0, 8 0, 5 0
1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
A3 = 0 1 0 0 0,1 0, 6 0,1
= 0 0,1 0, 6 0,1 .
0 8 1 0 −0, 8 0, 5 0 0 0 5, 3 0, 8
40 5 8
On vérifie que ≈ 0, 75471698 , ≈ 0, 09433962 et ≈ 0,150943396.
53 53 53
On admet que quelle que soit les conditions initiales P0 , la suite (Pn ) converge
vers P *.
e) La proportion d’individus malades dans la population étudiée est d’environ 9,4 %
1 0 0 0 0
1 1
0 0 0
2 2
1 1
S = 0 0 0 .
2 2
1 1
0 0 0
2 2
0 0 0 0 1
)
n =0
) s =1/2
X
=1 1
12
P(
2
( Xn
P s21=1/2 1
P(Xn=2) s23=1/2
2 3
P(X
n =3 s32=1/2
) 2
P( s34=1/2
X 3
n=
4
4
)
s44=1
4 4
S = (Sij ) 0 ≤ i ≤ j ≤ 4
Sij = P X =i ( X n + j = j )
n
numérotées de 0 à 4.
(
Pn = p0(n ) p1(n ) p2(n ) p3(n ) p4(n ) . )
4
L’égalité (1) s’écrit p (jn +1) = ∑Sij × pi(n ) : le coefficient de rang j de Pn +1 est le
i =0
produit de Pn par la colonne de rang j de S d’où Pn +1 = Pn S .
Hérédité Soit n un entier positif, on suppose que la proposition est vraie au rang n et
on démontre qu’elle l’est aussi au rang n+1 : Pn +1 = Pn S or par récurrence
1 0 0 0 0
0, 734375 0, 015625 0 0, 015625 0, 234375
10
S = 0, 484375 0 0, 03125 0 0, 484375 ;
0, 234375 0, 015625 0 0 , 015625 0, 734375
0 0 0 0 1
1 0 0 0 0
0, 749512 0, 000488 0 0, 000488 0, 249512
20
S = 0, 499512 0 0, 000977 0 0, 499512 ;
0, 249512 0, 000488 0 0, 000488 0, 749512
0 0 0 0 1
1 0 0 0 0
−8
0, 75 1, 49 × 10 0 1, 49 × 10−8 0, 25
S 50 = 0, 5 0 2, 98 × 10−8 0 0, 5 .
0, 25 1, 49 × 10−8 0 1, 49 × 10−8 0, 75
0 0 0 0 1
1 0 0 0 0
3/ 4 0 0 0 1/ 4
S∞ = 1/ 2 0 0 0 1/ 2 .
1/ 4 0 0 0 3/ 4
0 0 0 0 1
P0 = ( 0 0 1 0 0 . )
a) Calculons P∞ = P0S∞ .
b) Par opérations linéaires sur les limites, on a lim Pn = lim P0S n = P0S∞ = P∞ .
n →+∞ n →+∞
Avec initialement une mise de 2 € de chacun des joueurs, ils ont la même
probabilité de finir ruiné.
4 On suppose maintenant que le joueur A met en jeu 1 €, c’est-à-dire
P0 = ( 0 1 0 0 0 . )
a) Calculons P∞ = P0S∞ .
P∞ = ( 0, 75 0 0 0 0, 25 . )
b) On procède comme dans la question 3 d’où : avec une mise initiale de 1 € pour
le joueur A et de 3 € pour le joueur B, le joueur A a une probabilité de 75 % de
finir ruiné et le joueur B de 25 %.
On est ici dans une situation où la suite (Pn ) avec Pn = P0S n converge mais la
limite dépend de l’état initial P0 . On peut vérifier qu’il existe une infinité d’états
stables, ils sont de la forme P * = (p 0 0 0 1− p ) avec p ∈[0 ; 1]. Au
final, l’un des deux joueurs sera ruiné, et ce avec une probabilité qui dépend de
la répartition initiale des 4 €.
Montrons dans le cas général que la loi uniforme est toujours un vecteur stable
pour une matrice bistochastique. Notons L = 1
1…
1 où n est l’ordre de
n fois
1
la matrice S. Le vecteur-ligne correspondant à la loi uniforme est alors P = L.
n
Remarquons que L ⋅ S est le vecteur-ligne constitué des sommes de tous les
Exercice 2 On a :
1071 = 1× 1029 + 42 ;
1029 = 24 × 42 + 21 ;
42 = 2 × 21+ 0
Donc le PGCD de 1071 et 1029 est 21.
Exercice 3 On a :
a = k × 50 et b = k ′ × 50 où k et k’ sont deux entiers naturels et a + b = 600.
On obtient donc (k + k’ )50 = 600 soit k + k’ = 12.
On peut supposer a b de sorte que k k’.
Étudions les différentes possibilités :
k 0 1 2 3 4 5 6
k’ 12 11 10 9 8 7 6
Les couples possibles sont donc, (50 ; 550), (250 ; 350), (550 ; 50) et (350 ; 250).
Exercice 4 Saisir :
en C2 « =QUOTIENT(A2;B2) » ;
en D2 « =MOD(A2;B2) » ;
en A3 « =B2 » ;
en B3 « =D2 ».
A. Principe du chiffrement
1 Compléter le tableau suivant :
Lettre M A T H E M A T I Q U E
Rang Pi 12 0 19 7 4 12 0 19 8 16 20 4
Rang C i 10 20 14 25 20 20 17 11 0 8 2 6
Lettre K U O Z U U R L A I C G
B. Principe du déchiffrement
1 On a :
−1
3 5 1 17 −5
6 17 =
3 × 17 − 6 × 5 −6 3
1 17 −5 17 −5
= = 21−1 × .
21 −6 3 −6 3
3 5 −1 17 −5
b) Ainsi, « ≡ 5× mod(26). »
6 17 −6 3
3 a et b.
Lettre chiffrée J W K T
Rang C i 9 22 10 19
Rang Pi 7 8 11 11
Lettre claire H I L L
E. Modification de la clé
1 a) Avec a = 3, b = 9, c = 2 et d = 20, l’inverse de 42 modulo 21 n’existe pas :
on ne peut pas déchiffrer le message.
b) Avec a = 7, b = 8, c = 4 et d = 6, l’inverse de 10 modulo 21 n’existe pas :
on ne peut pas déchiffrer le message.
vec a = 12, b = 8, c = 4 et d = 5, l’inverse de 28 modulo 21 n’existe pas :
c) A
on ne peut pas déchiffrer le message.
d) A vec a = 10, b = 5, c = 3 et d = 5, l’inverse de 35 modulo 21 est 3 : on peut
procéder au déchiffrage.
2 Dans le cas où ad – bc est égal à 21 et à 35, l’inverse modulo 26 existe.
Dans le cas où ad – bc est égal à 42 ; 10 et à 28, l’inverse modulo 26 n’existe
pas.
On peut conjecturer que le calcul de l’inverse modulo 26 est possible (et ainsi
déchiffrement du message) lorsque : PGCD (ad – bc ; 26) = 1.
3 Les solutions possibles sont représentées par les points dans la figure ci-dessus :
(9 ; 2) ; (8 ; 3) ; (9 ; 3) ; (6 ; 4) ; (7 ; 4) ; (8 ; 4) ( 9 ; 4) ; (5 ; 5) ; (6 ; 5) ; (7 ; 5) ; (8 ; 5) ; (9 ; 5) ;
(3 ; 6) ; (4 ; 6) ; (5 ; 6) ; (6 ; 6) ; (7 ; 6) ; (8 ; 6) et (9 ; 6).
Celle qui nécessite le moins de conteneurs correspond au point donc (3 ; 6), c’est-
à-dire 3 petits conteneurs et 6 grands.
D’après l’algorithme d’Euclide, PGCD(760 ; 171) = 19, donc 760 et 171 ne sont
pas premiers entre eux.
Exercice 8 1 En utilisant l’algorithme d’Euclide, on trouve une solution particulière de cette
équation : ( −14 ; 5).
Ainsi, 11x + 31y = 1 équivaut à 11x + 31y = 1 = 11× ( −14 ) + 31× 5
équivaut à 11( x + 14 ) = 31( − y + 5).
Supposons que (x ; y) soit solution de 11x + 31y = 78, alors 31 divise 11( x + 1092).
c) Prenons u = −2 et v = 7.
On a bien 17u + 5v = 1, donc l’entier n0 = 3 × 17 × ( −2) + 9 × 5 × 7 = 213
convient.
3 On a :
( )
2
4 4 = 42 et 42 ≡ 16 ≡ ( −1) [17] donc 4 4 ≡ ( −1)2 ≡ 1[17].
Ainsi, le reste de la division euclidienne de 4 4 par 17 est 1.
( )
k
Comme 4 4 ≡ 1[17], pour tout entier k, on a 4 4k = 4 4 ≡ 1k ≡ 1[17].
Ainsi, 4 4k − 1 ≡ 0 [17] et 4 4k − 1 est divisible par 17.
• Soit n un entier naturel pair. Alors il existe un entier naturel k tel que n = 2k.
( )
2k k
On a 4 = 4
2
≡ 1k [5] soit 42k ≡ 1[5]. Ainsi, 42k − 1 ≡ 0 [5] et 42k − 1
est divisible par 5.
• Soit n un entier naturel impair. Alors il existe un entier naturel k tel que
n = 2k+ 1.
( )
k
42k +1 = 42 × 4 ≡ 1k × 4 [5] soit 42k +1 ≡ 4 [5].
2k +1
Ainsi, 4 − 1 ≡ 1[5] et 42k +1 − 1 n’est pas divisible par 5.
Conclusion : 4n − 1 est divisible par 5 si, et seulement si, n est un entier naturel pair.
106
106 78 498 ≈ 72382
ln(106 )
108
108 5 761 455 ≈ 5428681
ln(108 )
109
109 50 847 534 ≈ 48254942
ln(109 )
1010
1010 455 052 511 ≈ 434294482
ln(1010 )
1011
1011 4 118 054 813 ≈ 3948131654
ln(1011)
12 1012
10 37 607 912 018 ≈ 36191206825
ln(1012 )
1013
1013 346 065 536 839 ≈ 334072678387
ln(1013 )
1014
≈ 310210344216
1014 3 204 941 750 802 ln(1014 )
1015
15 ≈ 28952965460217
10 29 844 570 422 669 ln(1015 )
1016
≈ 271434051189532
1016 279 238 341 033 925 ln(1016 )
1017
17 ≈ 2554673422960310
10 2 623 557 157 654 233 ln(1017 )
1018
1018 24 739 954 287 740 860 ≈ 24127471216847300
ln(1018 )
1019
≈ 228576043106975000
1019 234 057 667 276 344 607 ln(1019 )
1020
1020 2 220 819 602 560 918 840 ≈ 2171472409516260000
ln(1020 )
Partie B
1 D’après la question A 1, F0 ; F1 ; F2 ; F3 et F4 sont des nombres premiers.
2O n a : F5 = 4294967297 qui n’est pas un nombre premier d’après les tables, la
conjecture de Fermat est fausse ( F5 = 641× 6700417 ).
Partie C
1 Pour tout entier naturel n, on a :
n +1
Fn +1 = 22 +1
n
= 22 × 2 + 1
2
n
= 22 + 1
2
n
= 22 + 1− 1 + 1
= (Fn − 1) + 1.
2
On en déduit que :
Fn +1 − 2 = (Fn − 1) + 1− 2
2
= Fn2 − 2Fn + 1− 1
= Fn2 − 2Fn
= Fn (Fn − 2)..
2
On veut démontrer par récurrence que la proposition Pn
« Fn +1 − 2 = F0 × F1 × ... × Fn » est vraie pour tout entier n ≥ 0.
1
Initialisation Au rang n = 0, F1 − 2 = 22 + 1− 2 = 3. Or, F0 = 3 , ainsi la proposition Pn est
vraie au rang n = 0.
Hérédité On suppose que la proposition « Fn +1 − 2 = F0 × F1 × ... × Fn » est vraie pour un
certain rang n = k ; autrement dit, on suppose que pour un entier k positif,
Fk +1 − 2 = F0 × F1 × ... × Fk .
b) U
n nombre de Carmichael possède au moins deux facteurs premiers sinon
c’est un nombre premier.
Supposons qu’un nombre de Carmichael possède deux facteurs premiers dis-
tincts p et q : n = pq .
Alors, d’après le théorème de Korselt, p − 1 et q − 1 divisent n − 1.
Or, n − 1 = pq − 1 = pq − q + q − 1 soit n − 1 = q (p − 1) + q − 1.
Comme p − 1 divise n − 1, p − 1 divise q − 1.
Partie B
• Si p ne divise pas n, on a, par ce qui précède, n p −1 ≡ 1[ p ]. En multipliant par n,
on obtient n p ≡ n [ p ].
• Si p divise n, n ≡ 0 [ p ] et n p ≡ 0 [ p ] , donc n p ≡ n [ p ].
Dans tous les cas, si p est un entier naturel premier et n est un entier naturel,
alors n p ≡ n [ p ].
Alors 23 divise 26( y + 8 ). Comme 23 est premier avec 26, d’après le théorème
de Gauss, 23 divise (y + 8).
Donc il existe un entier k tel que y + 8 = 23k soit y = −8 + 23k .
Partie B
On veut coder un mot de deux lettres selon la procédure suivante :
Étape 1
1 Le mot ST est remplacé par (18 ; 19).
11 3 18 255
On a : ⋅ = . Comme 255 ≡ 21[26] et 202 ≡ 20 [26],
7 4 19 202
on a ( y 1 ; y 2 ) = (21; 20), ce qui correspond à VU.
1 4 −3 4 −3
2 a) On a : M −1 = = 23−1 .
11× 4 − 3 × 7 −7 11 −7 11
b) D’après la partie A, un inverse de 23 modulo 26 est 17. En effet, 23 × 17 ≡ 1 [26].
c) On en déduit que
4 −3
M −1 ≡ 17 × mod(26 )
−7 11
68 −51
≡ mood(26 )
−119 187
16 1
≡ mod(26 ).
11 5
x y
1 = 16 1 ⋅ 1 (mod 26 )
x 11 5 y
2 2
x 1 16 1 24 393
d) YJ correspond à (24 ; 9) donc = ⋅ = .
x 2 11 5 9 309
Ainsi p divise (x–x ’)r. Comme p et r sont premiers entre eux, p divise (x – x ’)
(conséquence du théorème de Gauss). Ceci est absurde puisque
–( p – 4) ≤ x – x ' ≤ p – 4 et x ≠ x '.
On peut donc regrouper les p – 3 éléments de A par paire (x ; i(x)) dont le produit
est congru à 1 modulo p. Le produit de tous les éléments de A est donc congru à 1
modulo p.
Comme 2 × 3 × ... × ( p − 2) ≡ 1 mod( p ),
1× 2 × 3 × ... × ( p − 2) × ( p − 1) ≡ ( p − 1) mod( p ) ≡ −1 mod( p ).
Ainsi, ( p − 1)! ≡ −1 mod( p ).
4 Déduire des questions précédentes qu’il existe une unique valeur de n, que
l’on déterminera, pour laquelle Sn et Sn +1 sont premiers entre eux.
Si n est pair, n = 2k, Sn et Sn +1 sont premiers entre eux équivaut à
PGCD(S2k ;S2k +1) = (2k + 1)2 = 1, ce qui équivaut à (2k + 1)2 = 1. Comme
2k + 1 > 0, cela équivaut à 2k + 1= 1, ce qui équivaut à k = 0. Cette solution
est exclue car n > 0.
On a :
k +1 k
(
k −1
° L = L ⋅ L = PD P ⋅ PDP
−1
)(
= PD k P −1PDP −1 )
k −1 k +1 −1
= PD IDP = PD P ;
k 3k +1
3 0 0
° D k +1 = D k ⋅ D = ⋅ 3 0 = .
0 k 0 −1
( −1) 0 −1)k +1
(−
1 6 2 3n 2 × 3n
=
8 1 −1 .
( −1)n −6 × ( −1)n
3n
1 6 2 2 × 3n 1 6 × 3n + 2 × ( −1)n 12 × 3n − 12 × ( −1)n
PD n P −1 = = .
8 1 −1 ( −1)n −6 × ( −1)n 8 3n − ( −1)n 2 × 3n + 6 × ( −1)n
jn j0
n
On a =L donc on a l’expression de j n :
an a0
jn =
1
8
( ) 1
(
6 × 3n + 2 × ( −1)n j 0 + 12 × 3n − 12 × ( −1)n a0 d’où
8
)
j n = 3n × ( 0, 75 j 0 + 1, 5a0 ) + ( −1)n (0, 25 j 0 − 1, 5a0 ) soit
n
−1
j n = 3n × ( 0, 75 j 0 + 1, 5a0 ) + (0, 25 j 0 − 1, 5a0 ) or j 0 = 2 et a0 = 1.
3
−1 n
On a bien j n = 3n × α − β avec α = 3 et β = 1.
3
n
−1
3 La suite de terme général β
est une suite géométrique de raison en
3
module inférieur strictement à 1, donc elle converge vers 0. Pour n grand,
n
le terme β −1 est « négligeable », donc on a j n ≈ 3n × α . Quelles que
3
soient les conditions initiales, la suite ( j n ) se comporte à peu près comme une
suite géométrique de raison 3, d’où un triplement approximatif de la popula-
tion chaque année.
(( )) 1 1 −µ
nn
PDP−−11 ==PD
AAnn == PDP PDnnPP−−11. . De plus, on a : P −1 = .
5 −1 λ
On a donc :
1 λ µ λn 0 1 −µ
An =
5 1 1 0 µn −1 λ
n
1 λ µ λ − µλ n
An =
5 1 1 − µn λµn
n +1 n +1
1 λ −µ − µλ n +1 + λµ n +1
An =
5 λ n − µn − µλ n + λµ n
n +1 n +1
1 λ −µ − µλ ( λ n − µ n )
An =
5 λ n − µn − µλ ( λ n −1 − µ n −1)
n +1 n +1
1 λ −µ λ n − µn
= .
5 λ n − µn λ n −1 − µ n −1
car λµ = −1.
Déterminons l’expression de un en fonction de n.
donc un = (
1 n
5
)
λ − µn .
λn µ n un + 1 1− ( µ / λ )n +1 µ 1− 5
On a un = 1− donc =λ or = <1
5 λ un 1− ( µ / λ )n λ 1+ 5
n n +1
µ µ un + 1
d’où lim = lim = 0et lim = λ.
n →+∞ λ n →+∞ λ n →∞ un
Remarque
Pour approfondir
1+ 5 λ +1
Le nombre λ = s’appelle le nombre d’or. On a vu que λ = , ce
2 λ
qui signifie que lorsque l’on retranche un carré d’un rectangle dont le rap-
port des côtés est λ , il reste un rectangle semblable : avec le même rapport
pour ces côtés (voir le dessin ci-dessous).
Ce nombre d’or est aussi le rapport entre la diagonale d’un pentagone régu-
lier et son côté. Ceci donne une méthode de construction du pentagone à la
règle et au compas.
1
+1
( ) ( ) ( )
On a det An +1 =det AAn =det ( A ) × det An d’après la question 1, donc
Conclusion Par récurrence, P(n) est vraie pour tout entier naturel.
3 Soit n un entier naturel non nul.
n +1 n +1
1 λ
n −µ λn − µn
D’après l’exercice précédent, on a A =
5 λn − µn λ n −1 − µn −1
et un =
1 n
5
(
λ −µ . n
)
un + 1 un
On vérifie bien que An = .
un un −1
4 Soit n un entier naturel non nul.
( )
D’après la question 2, on a det An = ( det(A ))n ..Or, d’une part, par définition du
( )
déterminant et d’après la question 3, det An =un +1un −1 − un2 et, d’autre part,
d’après l’exercice précédent, det(A )= − 1, d’où la formule de Cassini.
5 Montrons que pour tout entier naturel n, un +1 et un sont premiers entre eux.
On utilise l’identité de Bézout et on raisonne par disjonction de cas.
• S oit n un entier pair. D’après la formule de Cassini, on a aun +1 + bun = 1 avec
a = un −1 et b = −un , donc un +1 et un sont premiers entre eux.
• S oit n un entier impair. D’après la formule de Cassini, on a aun +1 + bun = 1
avec a = −un −1 et b = un , donc un +1 et un sont premiers entre eux.
1 Soit n un entier naturel. Avec les données, on obtient les relations de récur-
rence suivantes.
Le nombre de jeunes l’année n + 1 est égal au nombre de naissances dues aux
jeunes adultes et aux adultes. Alors : j n +1 = c n + 5an .
Le nombre de jeunes adultes l’année n + 1 est égal au nombre de jeunes ayant
survécu : c n +1 = 0,5202 j n .
Le nombre d’adultes l’année n + 1 est égal aux jeunes adultes ayant survécu :
an +1 = 0,204c n .
On écrit ce système sous forme matricielle : X n +1 = LX n .
2 La courbe 2 représente l’évolution des jeunes ; la courbe 3, celle des jeunes
adultes ; la courbe 4, celle des adultes et la courbe 1, celle de la population
totale.
1.5
Population totale
1 2
3
0.5
0 10 20 30 40 Temps
Pour chacune des suites, les points représentant deux termes consécutifs ont été
reliés pour une meilleure lisibilité du graphique.
1, 02 −0, 51 0, 51
LP = PB = 0, 5202 −0, 5202 0 .
0,10404 −0,10404 −0,10404
( )
B n +1 = BB n = (1, 02M − 0, 51J ) (1, 02)n M + ( −0, 51)n J n . On développe :
Conclusion Par récurrence, la proposition est vraie pour tout entier naturel n.
6 Il semble que les matrices ( −0.51J )n tendent vers la matrice nulle lorsque
n tend vers l’infini.
n n
7 Pour n grand, à l’approximation B ≈ (1, 02) M or Ln = PB n P −1 , donc
Ln ≈ (1, 02)n PMP −1 et X n ≈ (1, 02)n PMP −1X 0 . Pour n grand, chaque classe
d’âge se comporte donc comme une suite géométrique de premier terme posi-
tif et de raison 1,02 > 1, donc croissante.
Complément
On rajoute sur le graphique de la question 2 la courbe (en gras) de la fonction f
définie par f ( x ) = 0,6448 × e x ln(1,02) = 0,6448 × 1,02x qui prolonge la suite géo-
métrique (tn) de raison 1,02 et de 1er terme to=0,6448.
1.5
Population totale
1 2
3
0.5
0 10 20 30 40 Temps
L n λ n P MP −1
nouvelle matrice de Leslie L ′ s’écriront sous la forme ′ ≈ ′ ′ avec
le nombre λ tel que λ < 1 .
À l’aide d’un logiciel, on obtient en effet que les puissances de la nouvelle matrice
de Leslie peuvent s’écrire sous cette forme avec λ ≈ 0,9852106784 .
On calcule PD et AP :
10 5 1, 01 0 10,10 2, 70
PD = = et
12 1 0 0, 54 12,12 0, 54
0, 4460 0, 470 10 5 10,10 2, 70
AP = = 12,12 0, 54 .
−0,1128 1,104 12 1
−1
On obtient PD = AP et comme P est inversible, on a : A = PDP .
On en déduit par récurrence que pour tout entier naturel n, An = PD n P −1.
9 4 0, 54 n 4 0, 54 n
1, 01n 1− 45 1−
Fn 5 9 1, 01 9 1, 01
= = donc
C n 54 4 0, 54
n 4 0, 54
n
1, 01n 1− 54 1−
25 54 1, 01 54 1, 01
Fn 45 5
lim = = .
C
n →+∞ n 54 6
5 L’étude confirme bien les observations faites dans la première partie : une
( ) ( )
n n 1 n n
− 0, 54 − 1, 01 C 0 + 6 × 0, 54 − 1, 01 F0
5
Xn = .
1
( n n
) 6
( n n
− 5 0, 54 − 6 × 1, 01 C 0 + 25 0, 54 − 1, 01 F0 )
Les suites des deux populations se comportent à long terme comme des suites
géométriques de raison 1,01 :
• s i 5C 0 > F0 , alors la constante précédant (1, 01)n est positive, donc les suites
des deux populations sont croissantes ;
• sinon, les suites prennent des valeurs négatives et la modélisation n’a plus de
sens.
Exercice 5
Première partie : expéri-
mentation
1 On peut construire la feuille
de calcul suivante pour déter-
miner les premiers termes des
suites (un ) et (v n ).
On observe que les deux suites
semblent converger : la suite
(un ) vers 0,13 et la suite
(v n ) vers 0,43.
2 Dans la feuille de calcul pré-
cédente, on modifie les condi-
tions initiales. On observe que
les deux suites semblent tou-
jours converger vers les valeurs
observées précédemment.
Seule la vitesse de convergence
semble modifiée.
Deuxième partie : modélisa-
tion et recherche d’une solu-
tion constante (état d’équi-
libre ou stable)
On vérifie que C = (I − A )−1B est bien solution, d’où l’existence et l’unicité d’une
solution constante.
7 4
8
10 25
On a I − A = et det(I – A ) =
3 1 25
16 2
25 1 13
−
16 2 et C = 100
donc A −1 = .
75 35 69
− 128 16 160
Donc Un +1 = AUn .
2 Par récurrence, on en déduit que pour tout entier naturel n, Un = AnU 0 .
n
Donc X n − C = A ( X 0 − C ) soit X n = An ( X 0 − C ) + C .
3 La matrice P a pour déterminant det(P ) = −160, il est non nul, donc P est
inversible.
On calcule PD et AP :
8 8 0, 2 0 1, 6 4 , 8
PD = = et
5 −15 0 0, 6 1 −9
0, 3 −0,16 8 8 1, 6 4 , 8
AP = = .
−0,1875 0, 5 5 −15 1 −9
3 1 3 n 1 n 2 n 2 n
0, 2 + 0, 6 0, 2 − 0, 6
32 20 et An = 4 4 5 5
P −1 = .
1 1 15 n 15 n 1 n 3 n
32 − 20 32 0, 2 − 32 0, 6 4
0, 2 + 0, 6
4
Puis on détermine X n = An ( X 0 − C ) + C .
Un +1 = DUn + P −1B .
−1
On a X n +1 = PDP X n + B . On multiplie chaque membre par P −1 , d’où
−1
P −1X n +1 = DP −1X n + P −1B , ce qui donne la relation Un +1 = DUn + P B .
−1
On calcule P B :
3
1 2 1 1 4
P −1B = = .
4 2 −1 1 1
4
un
On pose Un = . Les suites (un ) et (v n ) vérifient le système suivant :
v n
3
un + 1 = un +
4
.
V 1 1
= v +
n +1 5 n 4
3
La suite (un ) est une suite arithmétique de raison et (v n ) est une suite
arithmético-géométrique. 4
3
On a donc pour tout entier naturel n, un = u 0 + n.
4
Pour la suite (v n ) , on pourra se référer au cours de mathématiques du tronc
commun à la page 21.
1 1 5
On cherche v * tel que v * = v * + . On obtient v * = , d’où pour tout entier
naturel n, 5 4 16
n
1
( )
v n = v 0 − v * + v *.
5
xn
On pose X n = . Déterminons la forme explicite pour les suites ( x n ) et
y n
( y n ).
On a X n = PUn , donc x n = un + v n et y n = 2(un − v n ).
Exercice 7 1 Chaque jeune femelle de moins de 2 ans donne en moyenne 1,5 femelle.
Chaque femelle adulte donne en moyenne 2 femelles. Le taux de survie des
jeunes femelles au bout de deux ans est de 8 %, et l’espérance de vie moyenne
est de 4 ans.
2 La matrice P est inversible car le déterminant de P est non nul : det(P ) = −0, 85.
On calcule LP et PD :
1, 5 2 1 1 1, 6 −0,1
LP = 0, 05 −0, 8 = ;
0, 08 0 0, 08 0, 08
1, 6n 0
Ln = PD n P −1 et D n = .
0 ( −0,1)n
n −1
Calculons PD P :
n
1 1 1 1, 6 0 0, 8 1
PD n P −1 =
0, 85 0, 05 −0, 8 0 n 0, 05 −1
( −0,1)
n
1 1 1 0, 8 × 1, 6 1, 6n
PD n P −1 =
0, 85 0, 05 −0, 8 0, 05 × ( −0,1)n −( −0,1)n
1 0, 8 × 1, 6n + 0, 05 × ( −0,1)n 1, 6n − ( −0,1)n
PD n P −1 = .
0, 85 0, 04 × 1, 6n − 0, 04( −0,1)n 0, 05 × 1, 6n + 0, 8 × ( −0,1)n
1, 6n ( −0,1)n
jn = × ( 0 , 8 j 0 + a0 ) + (0, 05 j 0 − a0 ) soit
0, 85 0, 85
n
1, 6n −0,1
jn = × ( 0 , 8 j 0 + a0 ) + (0, 05 j 0 − a0 ) .
0, 85 1, 6
−0,1
n
On a bien j n = 1,6n × α + β avec α et β qui ne dépendent que de
j 0 et a0 . 1,6
n
−0,1
4 La suite de terme général β est une suite géométrique de raison
1,6
en module inférieur strictement à 1, donc elle converge vers 0 lorsque n tend
n
−0,1
vers l’infini. Pour n grand, le terme β est « négligeable », donc on
1,6
a j n ≈ 1, 6n × α . Quelles que soient les conditions initiales, la suite ( j n ) se
comporte comme une suite géométrique de raison 1,6, d’où une population
des jeunes femelles multipliée environ par 1,6 tous les deux ans.
La population des femelles adultes est décrite par la suite (an ). On a
an = 0, 08 j n −1 , donc pour n grand, elle se comporte aussi comme une suite
géométrique de raison 1,6.
Exercice 8 La matrice P est inversible car le déterminant de P est non nul : det(P ) = −0, 875.
On calcule LP et PD :
0, 25 2 1 1 1 −0, 75
LP = 0, 375 −0, 5 = ;
0, 375 0 0, 375 0, 375
1 1 1 0 1 −0,75
PD = = .
0,375 −0,5 0 −0,75 0,375 0,375
1 0
n
Ln = PD n P −1 et D = n .
0 ( −0,75)
1 1 1 1 0 0, 5 1
PD n P −1 =
0, 875 0, 375 −0, 5 0 ( −0, 75)n 0, 375 −1
1 1 1 0, 5 1
PD n P −1 =
0, 875 0 , 375 −0 , 5 0, 375 × ( −0, 75)n −( −0, 75)n
1 0, 5 + 0, 375 × ( −0, 75)n 1− ( −0, 75)n
PD n P −1 = .
0, 875 0,1875 − 0,1875( −0, 75)n 0, 375 + 0, 5 × ( −0, 75)n
On en déduit l’expression de j n :
jn =
1
0, 875
(
0, 5 + 0, 375 × ( −0, 75)n j 0 +) 1
0, 875
( )
1− ( −0, 75)n a0 d’où
1 ( −0, 75)n
jn = × ( 0 , 5 j 0 + a0 ) + (0, 375 j 0 − a0 ).
0, 875 0, 875
Pour chacune des différentes suites, les points représentant deux termes succes-
sifs ont été reliés pour une meilleure lisibilité des graphiques.
La courbe 1 représente l’évolution au cours du temps du nombre de harles hup-
pés, et la courbe 2 celle des anguilles.
Population
Population
Population
1.8
1 2 200 1.6
2
1.4 2
0.5 100
1.2
1
5 10 15 20 25 Temps 5 10 15 20 25 Temps 5 10 15 20 25 Temps
On observe une extinction des On observe une croissance des On observe une stabilité des
deux espèces. deux espèces. deux espèces.
1
1
Population
5 10 15 20 25 Temps
–1
–2
a) La matrice P est inversible car son déterminant est égal à −20 , donc non nul.
9 1
−
20 2 . Calculons PDP −1.
On a P −1 =
11 1
20 −
2
4
0 8 7 − 9 1
10 10 5 20 2
PDP −1 = P −1 = 44 63 = A.
11 9 7 11 1
5 −
0
10
10 20 2
b) Déterminons An .
On a, par récurrence, pour tout entier naturel n,
11 7 n 9 4 n 7
n
4
n
− −5 + 5
n 2 10 2 5 10 5
On obtient : A = .
n
99 7 99 4 n 9 7 n 11 4 n
20 10 − − +
20 5 2 10 2 5
a) La matrice P est inversible car son déterminant est égal à −180, il est non nul.
1 1
−
180 18 . Calculons PDP −1.
On a P −1 =
19 1
180 −
18
6
0
10 10 5
PDP −1 = P −1
19 1 3
0 10
1 1
12 3 −
180 18
= 114 3 = A.
19 1
5 10 −
180 18
b) Déterminons An et X n .
An = PD n P −1 et
6 n
0
n 5
D =
n
3
0
10
(propriété des matrices diagonalisables).
19 3 n 1 6 n 5 3 n 5 6n
− − +
18 10 18 5 9 10 9 5
On obtient An = .
n n n n
19 3 19 6 1 3 19 6
180 10 − − +
180 5 18 10 18 5
hn
On a X n = An X 0 et X n = donc
an
n n
1
hn = −
18
(10 a0 − 19 h0 ) 103 + 181 (10a0 − h0 ) 65
et
n n
1 3 19 6
an = −
180
(10 a0 − 19 h0 ) +
10 180
(10 a0 − h0 ) .
5
n
c) Déterminons A et X n . n
3 1 1 1 n
− − + 1
n 2 2 2 2
On obtient (comme aux questions et ) : A = .
n n
3 1 3 1 1 3
− − +
4 2 4 2 2 2
hn
n
De plus, X n = A X 0 et X n = donc
an
n
1 1 1
hn = −
2
( 2a0 − 3h0 ) + a0 − h0 et
2 2
n
1 1 3 3
an = −
4
( 2a0 − 3h0 ) + a0 − h0 .
2 2 4
1
300
250
Population
200
150 2
100
50
Temps
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
On observe que les suites oscillent autour de valeurs d’équilibre : 100 pour les
proies (ligne en pointillés noirs) et 80 pour les prédateurs (ligne en pointillés gris).
Nous justifierons ces valeurs par la suite. Ces oscillations semblent d’amplitude
de plus en plus grande au cours du temps.
2 On observe le déphasage entre la courbe des proies et celle des prédateurs et
l’évolution cyclique de ce système : une diminution des proies entraîne, après
quelque temps, une diminution des prédateurs, qui suscite une augmentation
des proies suivie d’une augmentation des prédateurs puis, à nouveau, une
diminution des proies, etc.
3 Si on change les conditions initiales, on observe le même type de comporte-
ment : elles ont peu d’influence sur le système.
Deuxième partie : point d’équilibre et linéarisation
1 Recherche des points d’équilibre :
0, 01p ( 4 − 0, 05q ) = 0
Le système est équivalent à .
0, 01q (1− 0, 01p ) = 0
• On suppose que (p ; q) est une solution du système. D’après la première équa-
4
tion, on a soit p = 0 soit q = = 80.
0, 05
Si p = 0, alors la deuxième équation donne q = 0.
Si q = 80, alors la deuxième équation donne p = 100.
Si (p ; q) est solution, alors les seules valeurs possibles sont (0 ; 0) et (100 ; 80).
• On vérifie que ces deux couples sont bien solution.
• Conclusion : le système possède exactement les deux solutions proposées.
pn +1 − p * = 1, 04 ( pn − p * ) − 0, 0005(q n pn − q *p * ).
q n +1 − q * = 0, 99 (q n − q * ) + 0, 0001(q n pn − q *p * ).
( )( )
q n pn − q *p * = v n + q * un + p * − q *p * = p *v n + q *un + v n un soiit
q n pn − q *p * = 100v n + 80un + v n un .
On remplace dans (1) et (2) et on obtient bien le système annoncé.
Les suites (un ) et (v n ) convergent vers 0, donc on décide de négliger le terme
unv n par rapport à un et v n .
On obtient bien le système linéaire :
u 0 , v 0 réels donnés, pour n ∈ ,
un +1 = un − 0, 05v n .
v = 0, 008u + v
n +1 n n
(
2 Soit n un entier naturel. On a Un +1 − U * = AU n + B − AU * + B , donc )
(
Un +1 − U * = A Un − U * . )
( ) (
Par récurrence, on obtient Un − U * = An U 0 − U * , d’où Un = An U 0 − U * + U *. )
3 Montrons que A = PCP −1.
La matrice P est inversible car son déterminant vaut 0,4, donc est non nul.
Vérifions que AP = PC.
1 −0, 05 1 0 1 0, 02
On a : AP = 0 −0, 4 = et
0, 008 1 0, 008 −0, 4
1 0 1 0, 02 1 0, 02
PC = =
0 −0, 4 −0, 02 1 0, 008 −0,44
d’où l’égalité annoncée.
Calculons les premières puissances de C.
2 2 2 2
On a C = (I + 0, 02J ) =I +0, 04 J +0, 02 J or J 2 = −I donc C 2 = 0,9996I + 0,04 J .
200
Population
150
100 D
D’
50
Temps
500 1000 1500 2000 2500 3000
On observe que le comportement qualitatif est le même pour les problèmes exact
et linéarisé. Pour le problème linéarisé, les oscillations sont plus centrées autour
des valeurs d’équilibre : 100 pour les proies (droite D) et 80 pour les prédateurs
(droite D ’).