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PFE Omaima EL MOUATADI Finale

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UNIVERSITE CADI AYYAD

Faculté des Sciences Juridiques


Economiques et Sociales

DÉPARTEMENT DES
SCIENCES DE GESTION
PFE présenté pour l’obtention d’une
Licence en :
« Gestion des Entreprises »
Sous le thème :

LA CHAINE LOGISTIQUE ET GESTION DES


STOCKS
ETUDE DE CAS SUR UNE ENTREPRISE
MAROCAINE

Réalisé par :
EL MOUATADIL Omaima

Sous l’encadrement de :
Pr. AIT SLIMANE Abdehadi

Année universitaire 2023/2022


Résumé :
Dans toute entreprise, la chaine logistique est une question vitale, il s’agit d’un élément
clé pour la régularité des activités d’une entreprise, mais également un avantage concurrentiel
à prendre en compte, elles s’intègrent dans toute la vie de l’entreprise, elle met l’accent sur la
satisfaction du client, la flexibilité et la diminution des gaspillages de temps et des matières
(diminution des coûts). A ce titre, la gestion des stocks représente un atout considérable pour
optimiser la chaine logistique. La gestion des stocks au sein de l’entreprise qui est une réalité
est un outil à maitriser, afin de réussir la gestion de toute entreprise, car elle est le centre
d’intérêt économique. Elle peut être avantageuse comme elle peut aggraver la situation des
coûts dans l’entreprise.

Mots clés : gestion de stock, chaine logistique

Abstract:
In any company, the supply chain is a vital issue, it is a key element for the regularity
of the activities of a company, but also a competitive advantage to be taken into account, it is
integrated into the whole life of the company, it focuses on customer satisfaction, flexibility
and reduction of time and material wastage (cost reduction). In this respect, inventory
management represents a considerable asset for optimizing the supply chain. Inventory
management within the company is a reality and a tool to be mastered in order to succeed in
the management of any company, because it is the center of economic interest. It can be
advantageous as it can worsen the situation of the costs in the company.

Keywords: inventory management, supply chain

III
Remerciement :
Je tiens à exprimer toute mes reconnaissances à mon encadrante de mémoire, AIT
SLIMANE Abdelhadi Je le remercie car il m'a motivé, m'a orienté, m'a aidé, m'a donné des
conseils et m'a donné de son temps. Je le remercie beaucoup
J’adresse mes sincères remerciements à tous le cadre universitaire et toutes les
personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé mes
réflexions et accepté de me rencontrer et de répondre à mes questions durant mes recherches.
A tous ces intervenants, je présente mes remerciements, mon respect et ma gratitude

IV
Dédicace :
J’ai dédié ce modeste travail A :
Mes très chers parents qui m’ont toujours soutenu, et encouragés tout au long
de mes études
Mes chers frères et sœurs, ainsi toute ma famille
Tous mes amies de proche ou de loin ; Tous ceux qui me sont très chers.

V
Sommaire :
Résumé : ................................................................................................................................................ III
Abstract: ................................................................................................................................................ III
Remerciement : ..................................................................................................................................... IV
Dédicace : ............................................................................................................................................... V
Sommaire : ............................................................................................................................................ VI
INTRODUCTION GENERALE : ....................................................................................................... 7
CHAPITRE 1 : REVU DE LITTERATURE SUR LA CHAINE LOGISTIQUE ET LA
GESTION DES STOCKS : .................................................................................................................. 9
Introduction du chapitre : ................................................................................................................ 9
SECTION 1 : LA CHAINE LOGISTIQUE IMPORTANCE MANAGERIELLE : ................ 10
SECTION 2 : LA GESTION DES STOCKS IMPORTANCE MANAGERIELLE : ............... 19
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 31
CHAPITRE 2 : L’INFLUENCE DE LA CHAINE LOGISTIQUE SUR LA BONNE GESTION
DES STOCKS :.................................................................................................................................... 31
Introduction du chapitre : .............................................................................................................. 31
SECTION 1 : LES METHODES DE LA GESTION DES STOCKS :....................................... 32
SECTION 2 : L’IMPORTANCE DE LA CHAINE LOGISTIQUE SUR LA GESTION DES
STOCKS : ........................................................................................................................................ 43
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 53
CHAPITRE 3 : LE CADRE EMPIRIQUE ET CONTEXTUALISATION DE LA
RECHERCHE : ................................................................................................................................... 54
Introduction du chapitre : .............................................................................................................. 54
SECTION 1 : CADRE METHODOLOGIQUE ET CONTEXTUALISATION DE LA
RECHERCHE ................................................................................................................................. 54
1. Positionnement épistémologique et mode de raisonnement : .............................................. 55
2. Démarche méthodologique et contextualisation de la recherche : ...................................... 62
SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS : ............................. 65
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 72
CONCLUSION GENERALE : .......................................................................................................... 74
BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................................ 75
TABLE DES MATIERES : ................................................................................................................ 76

VI
INTRODUCTION GENERALE :
L’entreprise est un agent économique majeur. Elle joue un rôle prépondérant dans
l’économie du pays. Aujourd’hui, l’entreprise évolue dans un contexte économique mondialisé.
Afin de pouvoir survivre et parvenir à se développer comme elle le souhaite, l’entreprise est
contrainte de s’adapter aux mutations que la société connaît. Pour cela, l’entité se doit de
respecter certaines règles pour ne pas mettre en péril les ressources de la firme, qui reste sa
principale préoccupation.
En effet, la logistique est une fonction essentielle pour l’entreprise si elle veut rester
compétitive. Par ailleurs, c’est sa connaissance et sa maitrise de la logistique qui va déterminer
sa performance. Cette activité, caractérisée de principale par Porter, va ainsi évoluer avec les
changements que connaissent l’entreprise et surtout son mode de gestion. La firme a
principalement connu ses évolutions pour permettre les échanges devenus de plus en plus
importants avec l’internationalisation. L’entreprise est désormais mondiale et rares sont celles
qui ne pensent pas global. Les intervenants en logistique sont devenus plus dispersés et plus
nombreux. Afin d’être plus performant, le système logistique a cherché à intégrer tous ses
agents. C’est ainsi qu’est née la notion de supply chain.
La chaine logistique (supply chain) occupe une place primordiale dans le
fonctionnement de l’entreprise, qui commence du fournisseur et se termine au client tout en
passant par la fabrication et le stockage des produits en amont et en aval. Pour faire face à la
concurrence, chaque entreprise donc se voit intéressée par la maitrise de ce processus de façon
à avoir toutes les informations nécessaires à la mise en place d’une politique commerciale lui
permettant de survivre à la concurrence et de préserver ses parts de marché.
Le stock est un outil très important dans la chaine logistique de l’entreprise. Il permet
de réduire l’incertitude et de répondre plus facilement à la demande mais il représente un coût
parfois élevé. Pour ces raisons, il est important de bien comprendre à quoi correspond un stock,
combien il peut coûter et comment on doit le gérer.
La gestion des stocks permet donc de déterminer le niveau de stock de chaque article
afin de réduire le coût de possession (ou de stockage) et le coût de passation des commandes
tout en respectant un niveau désiré de service des clients. L’objectif de la gestion des stocks est
donc de trouver un compromis entre le niveau de stock (coût de stockage) et la satisfaction des
clients (taux de service, minimisation de coût de rupture). En effet, si l’on s’intéresse à
minimiser le coût de stockage sans se soucier de taux de service, on risque à ne pas satisfaire
les clients et donc de perdre certaines commandes et voir même perdre des clients non satisfaits.

7
A l’inverse, avoir un niveau de stocks trop élevé conduit à un coût de stockage aussi trop élevé.
Toutefois, l’optimisation de la gestion des pièces de rechange est un levier clé de
performance des activités de maintenance. D’une part, la remise en fonctionnement des actifs
après défaillance et donc leur disponibilité dépend directement de la mise à disposition des
pièces qui les composent. D’autre part, ces pièces représentent un poste important du budget de
maintenance, tant en termes d’achats que de coûts logistiques (transport, stockage,
manutention).
Dans ce contexte, notre objectif est de mettre en exergue sur les méthodes de la gestion
de stock des pièces de rechanges et la chaine logistique au sein d’une entreprise. Dans notre
travail de recherche, nous allons focaliser la recherche sur l’entreprise CEVITAL. Ainsi notre
souci est de répondre à la question principale suivant :
Dans quel mesure la chaine logistique influence-t-il la bonne gestion des stocks ?
De cette question centrale, d’autre question subsidiaire s’imposent, à savoir :
 Qu'est-ce que la chaine logistique?
 Quel le rôle de la gestion du stock pour les entreprises ?
 L’impact de la chaine logistique sur la gestion du stock?

8
CHAPITRE 1 : REVU DE LITTERATURE SUR LA CHAINE
LOGISTIQUE ET LA GESTION DES STOCKS :
Introduction du chapitre :
La chaîne logistique et la gestion des stocks sont des éléments clés dans le domaine de
La chaîne d'approvisionnement et la gestion des stocks sont des éléments clés dans le domaine
de la gestion des opérations et de la logistique. Ils jouent un rôle essentiel dans la performance
globale d'une entreprise, notamment en termes d'efficacité opérationnelle, de satisfaction client
et de rentabilité (Coyle, 2019). La littérature sur la chaîne d'approvisionnement et la gestion des
stocks contient une multitude de concepts et de modèles qui ont évolué au fil du temps. Plusieurs
auteurs ont proposé diverses approches pour optimiser ces deux aspects importants de la gestion
des opérations. Par exemple, la gestion des stocks est un domaine de recherche mature, avec de
nombreuses théories et méthodes développées pour minimiser les coûts d'inventaire tout en
maximisant les niveaux de service aux clients (Silver et al., 2017).Les modèles classiques de
gestion des stocks, tels que le modèle de commande économique (EOQ) et le modèle de
réapprovisionnement périodique, sont largement utilisés dans la pratique et ont été étudiés en
profondeur dans la littérature (Waters, 2018). La chaîne logistique, quant à elle, englobe la
gestion intégrée des activités allant de la production à la distribution des produits finis aux
clients (Simchi-Levi et al., 2019). De nombreuses recherches ont été réalisées pour comprendre
les interactions complexes entre les différents maillons de la chaîne logistique et pour proposer
des modèles et des méthodes pour optimiser la performance de la chaîne logistique dans son
ensemble (Christopher, 2016).
Il est également important de noter que la gestion des stocks et la chaîne logistique
sont étroitement liées et interdépendantes. Une gestion efficace des stocks peut contribuer à
améliorer la performance globale de la chaîne logistique en réduisant les coûts et en garantissant
un niveau de service adéquat aux clients (Lambert et al., 2018). De plus, la coordination et la
collaboration entre les partenaires de la chaîne logistique, tels que les fournisseurs, les
fabricants, les distributeurs et les détaillants, sont essentielles pour optimiser la performance de
la chaîne logistique dans son ensemble (Croxton et al., 2017).
En somme, la littérature sur la chaîne logistique et la gestion des stocks offre un large
éventail de concepts, de modèles et de méthodes pour optimiser ces deux aspects clés de la
gestion des opérations. Cette revue de littérature vise à présenter les principales approches et
références bibliographiques dans ces domaines, afin de fournir une base solide pour la recherche
ultérieure et l'application pratique dans le contexte de la gestion des opérations et de la

9
logistique.

SECTION 1: LA CHAINE LOGISTIQUE IMPORTANCE


MANAGERIELLE :
Une gestion efficace de la chaîne d’approvisionnement est essentielle pour assurer la
compétitivité d’une entreprise et la satisfaction de ses clients. Les managers sont donc mis au
défi de prendre des décisions stratégiques pour optimiser les coûts, la livraison et la qualité des
produits tout en maintenant la flexibilité et la réactivité de la chaîne d’approvisionnement.
(Gardner et Cooper, 2020).
Cette section traite de l’importance de la chaîne d’approvisionnement pour les
gestionnaires et de leur rôle clé dans la gestion des activités commerciales. Une chaîne
d’approvisionnement est un processus complexe qui englobe toutes les activités nécessaires à
la fabrication, au stockage et à la distribution de biens et de services, des matières premières à
la livraison finale. (Menzer et al., 2016). En outre, les différentes étapes de la chaîne
d’approvisionnement et leur impact sur la performance de l’entreprise sont analysés. Il aborde
également les défis auxquels sont confrontés les responsables de la gestion de la chaîne
d’approvisionnement, notamment la complexité du réseau de distribution, la gestion des risques
et les pressions sur les coûts.
Enfin, nous présentons des stratégies et des outils que les gestionnaires peuvent utiliser
pour optimiser leurs chaînes d’approvisionnement. B. Gestion des relations avec les
fournisseurs, planification stratégique et technologie de l’information. (Fawcett et Waller,
2015). Jeter les bases de ma réflexion sur la gestion de la chaîne d’approvisionnement. En
somme, cette section est l’occasion de démontrer que la chaîne d’approvisionnement est une
composante essentielle de la performance et de la compétitivité d’une entreprise, et que sa
bonne gestion est aujourd’hui un enjeu clé pour les managers. (Simchi-Levi et al., 2017).
1. La chaine logistique historique et définition :
La chaîne logistique (chaîne d’approvisionnement) est définie comme l’ensemble des
activités nécessaires pour gérer le flux d’un produit depuis les matières premières jusqu’à
l’utilisateur final, en passant par toutes les étapes de la production, de la transformation, du
stockage et de la distribution » (Christopher, 1992).
La gestion de la chaîne d’approvisionnement est devenue un enjeu crucial pour les
entreprises dans une économie de plus en plus concurrentielle et mondialisée. En effet, la supply
chain est au cœur des activités économiques d’une entreprise, de la gestion des matières
premières à la distribution des produits finis. Nous pouvons répondre à vos attentes en termes

10
de coût, de délai de livraison et de qualité. Mais à mesure que les chaînes d’approvisionnement
deviennent plus complexes et impliquent plus de parties, elles deviennent plus difficiles à gérer.
Par conséquent, comprendre les bases des chaînes d’approvisionnement est très important pour
les professionnels de la logistique et de la chaîne d’approvisionnement. Cette sous-section traite
des chaînes d’approvisionnement historiques et de la manière dont elles sont définies.
1.1.Historique de la chaine logistique :
Certains articles évoquent l’histoire de la logistique. Cette approche historique
démontre l’importance de la logistique dans la gestion d’entreprise et commerciale
d’aujourd’hui. La logistique est certainement une nouvelle fonction et un nouveau domaine qui
a beaucoup évolué en un demi-siècle. « En un demi-siècle, la notion de logistique a beaucoup
évolué. Initialement cantonnée à la poursuite de l’optimisation des stocks et de leurs
mouvements (années 1970-1980), sous l’influence des contraintes marketing, la logistique a
élargi son mandat à la coordination des différentes fonctions impliquée dans la circulation des
flux au sein de l’entreprise (années 1980-1990). A partir des années 1990, elle est reconnue
comme un véritable avantage concurrentiel et un pôle divisionnaire Les flux physiques,
d’information et financiers entre et entre les organisations peuvent désormais être gérés dans
les meilleures conditions de coût et qualité de service (Gozé-Bardin, 2009, p. 218). Elle a donc
acquis au fil du temps une dimension stratégique sans perdre sa base opérationnelle. Cette
évolution fait que la logistique reste, à ce jour, une réalité multiple insaisissable pour le profane,
et ne facilite pas sa diffusion dans d’autres domaines du management comme la stratégie.
Pour Abbad (2009), « si la logistique est née aux Etats-Unis à la fin des années 1940,
cette fonction ne connaîtra un véritable essor en France qu’au début des années 1980. (…)
L’importance grandissante du service logistique est expliquée, d’une part, par sa place
croissante dans la structure de l’entreprise et, d’autre part, par son statut stratégique. Concernant
ce deuxième point, la logistique, en s’intégrant dans la vision globale de l’entreprise industrielle
ou commerciale, participe clairement et vivement à la détermination des objectifs stratégiques
(Abbad, 2009, p 53). » Il a donc fallu attendre près de 20 ans pour que la logistique acquiert sa
dimension stratégique, mais au bout de cette évolution non seulement la logistique est un
soutien stratégique mais encore contribue-t-elle à la définition de la stratégie de l’entreprise.
L’article de Colin (2005) permet de comprendre les différentes étapes qui ont conduit à ce
résultat et le processus cumulatif qui les lie : « la démarche logistique est (donc) entraînée dans
une spirale d’améliorations continues et récursives (Colin, 2005, p. 136) ».
Pour le contexte français, « la prise de conscience par l’entreprise de problèmes
logistiques remonte au début des années 1960, lorsqu’il a fallu traduire sur le terrain des flux

11
physiques les options ambitieuses du marketing naissant, fonction avec laquelle la logistique a
d’emblée entretenu d’étroites proximités (Colin, 2005, p. 136). » En France (comme aux Etats-
Unis), la logistique d’entreprise doit sa naissance au marketing et aujourd’hui encore, comme
nous allons le voir par la suite, les deux disciplines se nourrissent l’une de l’autre. Lorsque la
logistique apparaît dans l’entreprise dans les années 1960, elle reste dans un premier temps
limité à des tâches secondaires, mises en œuvre par les différentes fonctions de l’entreprise
(dont la logistique ne fait pas encore partie) comme la distribution, la production, les achats
(Colin, 2005). Ces tâches découlent principalement de problèmes de transport, de manutention
ou d’entreposage. La vision globale n’existe pas encore mais les acteurs opèrent de « multiples
optimisations disjointes » (Colin, 2005), en s’appuyant entre autres sur la recherche
opérationnelle qui va provoquer « une véritable explosion de techniques d’aide à la décision
(Ponce et al, 2007, p. 55) ».
Dans les années 1970, l’optimisation disjointe a été remise en question par
l’observation que la solution logistique optimale pour une caractéristique peut différer de la
solution logistique optimale pour une autre caractéristique. Cela peut conduire à des compromis
logistiques. (Colin, 2005, p. 137). C’est le début d’une approche globale ou d’intégration. Cette
nouvelle implantation logistique permettra à l’entreprise de mieux répondre aux attentes du
marché. La notion d’efficacité vient s’ajouter à la notion d’efficience qui existe depuis les
débuts de la logistique (principalement vue comme centres de coûts). Elle répond aux attentes
du marché de l’entreprise et améliore la performance du couple efficacité (coût)/efficacité
(service) (Colin, 2005, p. 137). La logistique devient progressivement une fonction génératrice
de coûts, mais elle accroît également le service et la satisfaction des clients. Cependant, cette
transversalité se heurte à des silos fonctionnels et à des rapports de force avec d’autres
fonctions, notamment le contrôle de la production, considéré comme un facteur de compétitivité
(Ponce et al, 2007). Néanmoins, la haute direction est inquiète (Colin, 2005).
La logistique ne se limite plus aux produits finis, elle intègre les matières premières,
mais elle reste dans un premier temps fractionné entre l’amont et l’aval de la chaîne de création
de valeur. Du côté de l’aval, « à compter des années 1970, les distributeurs ont fait de la
logistique un outil de compétitivité (Gozé-Bardin, 2009, p. 217). » L’aval se concentre sur la
distribution et l’amont sur la gestion des matières : « Les différentes composantes de la
logistique furent regroupées en amont et en aval pour donner respectivement lieu à ce qu’on
appelait la gestion des matières et la distribution physique au début des années 1970. Par la
suite on a compris les avantages liés à l’intégration de l’amont et de l’aval en proposant la
gestion de tout le système logistique, d’où le concept de logistique intégrée (Ponce et al., 2007,

12
p. 61) ».
Par ailleurs, la logistique recouvre deux types de compétences : des compétences
opérationnelles (qui peuvent être sous-traitées) mais aussi des compétences organisationnelles
spécifiques (Colin, 2005). Pour fonctionner elle va s’appuyer sur les systèmes informatiques et
les systèmes d’information. Elle prend, dans les années 1980, une dimension de pilotage : la
logistique « peut enfin être définie comme une démarche de pilotage et de gestion des flux
physiques de marchandises par des flux virtuels d’informations associées. » (Colin, 2005, p.
138). Toujours selon Colin (2005), elle acquiert alors sa dimension anticipatrice. La logistique
reçoit le soutien des directions financières qui cherchent à réduire le poids financier des stocks
avec notamment le développement du kanban et du Juste à Temps qui vont d’abord se
développer dans l’industrie mais qui vont également se répandre dans la distribution à partir du
milieu des années 1980. Dès lors, son caractère stratégique ne va cesser de s’affirmer. Non
seulement la logistique participe à la différenciation du produit par le service et à la rentabilité
de l’entreprise par les coûts mais encore a-t-elle un horizon temporel qui s’élargit du fait de sa
fonction de pilotage et de planification.
Les années 1990 marquent pour Colin (2005) une rupture, car la logistique s’ouvre à
des fonctions sans lien direct avec les flux comme la vente ou la gestion de projet. « Les options
prises par le management logistique vont surdéterminer les choix organisationnels de la firme
» (Colin, 2005, p. 139) ; l’entreprise passe d’une gestion des flux à une gestion par les flux. Le
développement de la flexibilité et du JAT va d’autre part mettre en avant l’approvisionnement
dans les entreprises : « la mise en place des systèmes de production flexibles, dont le juste à
temps, aurait été impensable sans le concours des approvisionnements. La recherche de sources
fiables d’approvisionnement, l’établissement de partenariats, la sous-traitance, les négociations
de contrats, les ententes sur les niveaux de qualité ainsi que l’adoption de technologies
transactionnelles (entraînant l’innovation des modèles d’affaires) constituent tous des processus
de gestion clés soutenus par cette fonction (Ponce et al, 2007, p. 58) ».
Au milieu des années 1990, la logistique sort des frontières de l’entreprise en
recherchant le pilotage de la chaîne logistique inter-organisationnelle : « L’objectif est alors de
redessiner les frontières commerciales, ingénieriques, industrielles et logistiques entre plusieurs
organisations, juridiquement distinctes mais liées par et sur un même marché, en projetant sur
celles-ci un modèle de gestion par les flux susceptible d’autoriser un pilotage stratégique et
logistique des flux de l’ensemble des firmes impliquées (Colin, 2005, p. 142) ». C’est la
naissance du supply chain management. Le recentrage des entreprises sur leurs activités
stratégiques va permettre par ailleurs le développement des prestataires de service logistique

13
(Ponce et al, 2007). La logistique est à la fois stratégique et inter-organisationnelle.
La logistique est un jeune homme d’une cinquantaine d’années, que ce soit dans le
fonctionnel ou le management. Sa dimension stratégique n'émerge que dans les années 1980
pour les entreprises les plus matures dans ce domaine. À l’origine un produit marketing, c’est
maintenant une fonction et un domaine indépendants. Ses aspects stratégiques s’expliquent par
ses caractéristiques différenciées tant en termes de coût (efficacité) que de satisfaction du client
final (efficacité). Il intègre non seulement la vision à court terme, mais aussi la vision à long
terme à travers son rôle de pilotage et les aspects hiérarchiques à travers son rôle d’intégrateur
de fonctions et de partenaires métiers. Communiquer une vision différente d’une organisation
et de son environnement grâce à une approche basée sur les flux. Récemment, la logistique a
connu de nouvelles mutations avec l’intégration du développement durable dans ses
orientations stratégiques et l’internationalisation de ses activités.
1.2. Définition du concept logistique :
Le terme logistique vient du grec « logistique » et signifie l’art de penser et
d’arithmétique. La logistique vient à l’origine du domaine militaire et consiste à obtenir ce dont
vous avez besoin, où vous en avez besoin, quand vous en avez besoin. Une des premières
définitions de la logistique : « La logistique comprend Diverses activités exercées par une
entreprise, y compris les activités de service. Mouvement des produits du lieu de production au
lieu de consommation »
. Fondée en 1966, la SOLE (Society Of Logistics Engineers) définit la logistique
comme : Une approche efficace des dépenses. Il existe même une définition simple et simpliste
selon laquelle le rôle de la logistique est de livrer des biens et des services au consommateur au
bon endroit, au bon moment et dans les conditions souhaitées tout en apportant la plus grande
contribution au « business ». A des fins de normalisation, nous proposons les définitions
suivantes (norme EN 14943 ou NF X50-601). Atteindre un certain objectif ». La norme NFX50-
600 définit la finalité des fonctions logistiques comme suit :
Besoins réels ou implicites Dans les meilleures conditions économiques et les niveaux
de service spécifiés pour l’entreprise, les besoins peuvent être internes (fourniture de biens et
services pour assurer les opérations de l’entreprise) ou externes (satisfaction client). La
logistique nécessite de multiples métiers et savoir-faire pour concurrencer la gestion et le
contrôle des flux physiques et d'informations et des fonds. La définition proposée par le Council
of Logistics Management (USA) est : Ainsi, il est possible de déterminer et de contrôler le flux
d’informations pertinentes et critiques à la fois en interne et en externe, en amont et en aval.

14
1.3.Définition de la chaine logistique :
La chaîne logistique, également appelée chaîne d’approvisionnement, peut être définie
comme le réseau d’organisations, d’activités, de ressources et de technologies impliquées dans
la création et la livraison d’un produit ou d’un service, des sources de matières premières à la
distribution finale. Fournir des produits aux clients (Chopra & Meindl, 2016). Une gestion
efficace de la chaîne d’approvisionnement est essentielle pour améliorer l’efficacité, la
rentabilité et la satisfaction client de l’ensemble du processus de production et de distribution
(Christopher, 2016).
Une chaîne d’approvisionnement est composée de différentes parties telles que les
fournisseurs, les fabricants, les distributeurs, les détaillants et les clients finaux. Chaque acteur
est interrelié et interdépendant dans le processus de production et de distribution (Simchi-Levi
et al., 2021). La collaboration entre ces acteurs est essentielle pour assurer la fluidité des
produits et services tout au long de la chaîne d’approvisionnement (Fawcett et al., 2021).

Figure N° : la chaine logistique du produit :

Fournisseur L’entreprise Client

Production

Approvisionnement Distribution

Source : élaboration personnelle depuis le revus de littérature


Le rôle de la gestion de la chaîne logistique est de coordonner et d’intégrer les activités
de la chaîne logistique pour maximiser l’efficacité et la rentabilité de la chaîne logistique. La
gestion de la chaîne logistique comprend tous les événements du plan, la mise en œuvre et le
contrôle des produits et la production et la distribution des services (Ganeshan et Harrison
(2018).
L’un des principaux objectifs de la gestion de la chaîne logistique est de minimiser les
coûts et de maximiser la satisfaction des clients. Cela peut être achevé en optimisant les stocks,
la gestion des commandes, la planification de la production et la gestion de la chaîne
d’approvisionnement (Coyle et al., 2016).

15
La technologie joue un rôle essentiel dans la gestion de la chaîne logistique. Le système
de gestion de la chaîne logistique (SCM) est utilisé pour automatiser et gérer les processus
logistiques, tels que la gestion des stocks, la gestion des commandes et la planification de la
production (Simchi-Levi, etc., 2021). Les technologies de surveillance et de traçabilité, telles
que les codes-barres, les étiquettes RFID et le système de position satellite (GPS), peuvent
également être utilisés pour suivre les produits de toute la chaîne logistique (Chopra et Meindl
(2016).
La gestion de la chaîne logistique peut également avoir un effet sur l'environnement et
la durabilité. La réduction des déchets, l'utilisation de sources d'énergie renouvelables et la mise
en place de pratiques commerciales éthiques sont des aspects clés de la gestion de la chaîne
logistique durable (Seuring & Müller, 2018).
2. Le processus de la chaine logistique :

La chaîne logistique (ou chaîne d’approvisionnement en anglais) est un réseau


d’activités qui permet aux entreprises de produire et de fournir des biens ou des services
(Chopra et Meindl 2021). Il comprend la production, la gestion des stocks, toutes les étapes du
transport et de la logistique et la livraison aux clients finaux. La chaîne logistique est essentielle
pour assurer la satisfaction des clients et la rentabilité de l’entreprise.
La première étape de la chaîne logistique est le plan de demande. Il s’agit d’une
demande estimée aux clients pour l’avenir pour déterminer le nombre de produits à produire et
à stocker des produits (Fernie et Sparks 2018). Le plan de demande est généralement basé sur
l’analyse des tendances passées et des prévisions du marché.
La deuxième étape est le plan de production. Il comprend la détermination d’une
production suffisante pour répondre aux ressources requises (Chopra et Meindl, 2021). Cela
implique souvent la gestion des stocks, l'achat de matières premières et la planification de la
production en fonction des capacités de production de chaque l'entreprise.
La troisième étape est la planification logistique. Il s’agit de gérer le flux de
marchandises de la production à la livraison au client final (Fernie et Sparks, 2018). Cela
implique souvent de coordonner les fournisseurs, les entrepôts, les transporteurs et les centres
de distribution
. La quatrième étape est la gestion des stocks. Cela consiste à surveiller les niveaux de
stocks de matières premières, de produits en cours et de produits finis (Chopra et Meindl, 2021).
La gestion des stocks est essentielle pour éviter les ruptures de stock et les surstocks coûteux.
La cinquième étape est le contrôle de la production. Cela comprend la planification et

16
le suivi de la production des produits pour répondre à la demande des clients (Fernie et Sparks,
2018). Cela comprend le contrôle de la qualité, le contrôle des coûts et l’amélioration continue
des processus de production.
La sixième étape consiste à gérer la logistique du transport. Il s’agit de coordonner les
moyens de transport pour assurer une livraison rapide et fiable des produits aux clients (Chopra
et Meindl, 2021). Cela comprend souvent la sélection du transporteur, la planification des
itinéraires et le contrôle des coûts de transport.
La septième étape consiste à gérer les centres de distribution. Cela comprend la gestion
des entrepôts et des centres de distribution pour stocker, préparer et expédier les produits
(Fernie et Sparks, 2018). Cela comprend la gestion des stocks, la préparation des commandes
et l'expédition des produits aux clients.
La huitième étape consiste à gérer la livraison au client final. Il s’agit de gérer la
livraison des produits aux clients finaux à temps dans les conditions requises (Chopra et Meindl,
2021). Cela peut inclure la gestion des retours et des échanges, et la gestion de la satisfaction
des clients.
3. Les acteurs de la chaine logistique :

Une chaîne d’approvisionnement est un ensemble d’activités impliquées dans la


production, la gestion et la distribution d’un produit. Elle implique plusieurs acteurs collaborant
pour livrer le produit au client final (Christopher, 2016). Les acteurs de la chaîne
d’approvisionnement sont généralement divisés en deux catégories : les acteurs internes et
externes.
Les acteurs internes sont ceux directement impliqués dans la production, la gestion et
la distribution du produit. Ils comprennent les fournisseurs, les fabricants, les distributeurs, les
entrepôts et les transporteurs (Bowersox et Closs, 1996). Les fournisseurs fournissent les
matières premières, les pièces et les composants nécessaires à la production. Les fabricants
transforment ces matières premières en produits finis. Les distributeurs et les entrepôts stockent
et livrent les produits, tandis que les transporteurs transportent les produits des usines aux
entrepôts et aux clients finaux.

17
Figure : Relation entre les acteurs de la chaine logistique globale

Source : Barbara Lyonnet et Marie-Pascale Senkel, « La logistique », Dunod,


Paris 2017, P27.
Un expéditeur est un fabricant, un revendeur ou un distributeur direct ou indirect.Quoi
qu’il en soit, livrer sa marchandise indirectement au transporteur Les méthodes et moyens
utilisés. Chaque véhicule a son propre mode de fonctionnement, Tous sont basés sur la même
logique. En d’autres termes, la logique est de satisfaire le client final au juste prix.Temps
acceptable, aucun dommage. Les acteurs externes sont ceux qui fournissent des services de
soutien à la chaîne d’approvisionnement, tels que : B. Prestataires de services logistiques (PSL),
banques et compagnies d’assurance (Coyle et al., 2013). PSL fournit des services tels que le
transport, l’entreposage, la gestion des stocks et la logistique inverse. Les banques fournissent
des services financiers qui facilitent le commerce et les compagnies d’assurance couvrent les
risques associés aux chaînes d’approvisionnement.
Tableau : Les acteurs secondaires de la chaine logistique :
Les indicateur Les caractéristique
les agents des contrôlent les marchandises tant à l’importation qu’à l’exportation et
douanes perçoivent les droits et les taxes au profit de la communauté ou de l’État.

L’organisateur Communément appelé transitaire, est un spécialiste de l’organisation de


de transport transport par le type de produits (d’entrées périssables, produits
dangereux, produits délicats) ou par mode de transport (aérien,
ferroviaire, maritime, fluvial, routier). Le droit français fait explicitement
la distinction entre le commissionnaire de transport et le mandataire.
Le organise et fait exécuter sous sa responsabilité le transport pour le
commissionnaire compte du chargeur.

18
de transport

Le mandataire exécute ou fait exécuter pour le compte de son mandant, le chargeur ou


un commissionnaire de transport, le déplacement des marchandises.
L’agent Ou agent maritime est mandataire de l’armateur et agit comme lien entre
consignataire ce dernier, le chargeur, le navire et les différents acteurs portuaires
(pilote, remorqueur, lamaneurs, dockers, grutiers…). Il prépare l’escale,
suite les opérations de chargement et de déchargent et est également il est
présent pour toute assistance au navire et à l’équipage lors de l’escale.
Les fabricants de solutions de stockage, de manutention, de transi tique
équipementiers de adaptées aux besoins des entreprises.
la logistique
Les agences de l’emploi en logistique est composé à plus de 80% d’opérateurs logistiques
recrutement et souvent recrutés en emploi temporaire pour faire face aux variations de
d’intérim en l’activité de l’entreprise.
logistique
Source : TALEB Rabéa, DJATIT Fatma 2019
En bref, une chaîne d’approvisionnement est composée de plusieurs acteurs travaillant
ensemble pour livrer un produit au client final. Ces acteurs incluent les fournisseurs, les
fabricants, les distributeurs, les entrepôts, les transporteurs, les prestataires logistiques, les
banques et les compagnies d’assurance. Chacun de ces acteurs joue un rôle important dans la
chaîne d’approvisionnement et une coopération étroite est essentielle pour assurer la
satisfaction du client final (Mentzer et al., 2001).

SECTION 2 : LA GESTION DES STOCKS IMPORTANCE


MANAGERIELLE :
La gestion des stocks est un aspect essentiel de la gestion d’une entreprise car elle a
un impact direct sur les coûts, la production et la satisfaction des clients. En fait, une mauvaise
gestion des stocks peut entraîner des pertes financières importantes, une mauvaise qualité des
produits et l’insatisfaction des clients. Pour cette raison, il est impératif que les gestionnaires
aient une bonne compréhension de la gestion des stocks et adoptent des pratiques efficaces pour
la gérer. Plusieurs auteurs ont abordé ce sujet, dont Lambert et Cooper (2000), qui ont
développé un modèle de gestion des stocks qui tient compte des coûts, de la demande et des
niveaux de service. D’autres auteurs tels que Silver et Peterson (1985) et Zipkin (2000)
explorent différentes stratégies de gestion des stocks telles que le juste-à-temps et la gestion des
stocks de sécurité.

19
Enfin, mettre en place un système efficace de gestion des stocks à l’aide des
technologies de l’information telles que : B. Il peut grandement faciliter le système
d’information de gestion des stocks (SMIS). Des auteurs tels que Mukhopadhyay et al. (2010)
ont examiné l’impact de l’utilisation du SIGS sur la performance des entreprises. S’appuyant
sur les travaux de ces différents auteurs, cette section met l’accent sur l’importance de la gestion
des stocks comme enjeu clé pour les gestionnaires.
1. La gestion des stocks :
La gestion des stocks est une tâche difficile pour les entreprises manufacturières et non
manufacturières, tant publiques que privées. Il existe divers outils et techniques scientifiques
pour résoudre les problèmes de gestion des stocks. Cependant, dans le contexte du Népal, de
nombreuses entreprises manufacturières et cotées sont confrontées au problème d’une gestion
efficace des stocks. Cette étude a tenté de passer en revue la littérature sur les systèmes de
gestion et de contrôle des stocks.
Le terme « gestion d’entrepôt » comprend « entrepôt » et « gestion ». L’inventaire des
différents types de consommables détenus par une organisation est appelé inventaire.
L’inventaire fait partie intégrante de tout type d’organisation. L’inventaire est essentiel aux
efforts d’une entreprise pour atteindre les niveaux de ventes souhaités. Selon la nature de votre
industrie et de votre entreprise, les stocks peuvent être durables ou permanents, périssables ou
déchets, précieux ou peu coûteux. Liées aux entreprises manufacturières ou commerciales, la
plupart des sociétés cotées sont confrontées au problème d’une gestion efficace des stocks.
Nous savons que la majeure partie de notre capital total est investie dans des actions.
Il s’agit d’une partie importante des efforts de l’entreprise pour atteindre le niveau de ventes
souhaité. La gestion est la capacité de planifier, d’organiser, de diriger, de coordonner et de
contrôler les diverses activités menées pour atteindre des objectifs organisationnels spécifiques.
La gestion des stocks peut donc être définie comme la fonction de planification, d’organisation,
de direction, d’ajustement et de gestion des stocks en fonction des besoins d’une organisation.
👌La gestion des stocks comprend la planification des niveaux de stocks optimaux et
la gestion des coûts des stocks. Ceci est soutenu par une structure organisationnelle appropriée,
dotée d’un personnel qualifié et dirigée par la haute direction. Cela comprend à la fois les
aspects financiers et physiques. Ces dimensions sont interdépendantes et ne peuvent être
considérées isolément. (Hampton, 1990)
Toutes les organisations sont intrinsèquement associées aux inventaires. Les objectifs
de maximisation de la richesse sont donc liés à l’efficacité de la gestion des stocks. Les
gestionnaires financiers jouent donc un rôle important dans la gestion des actions, bien qu’ils

20
ne soient pas responsables de la gestion des actions. Les gestionnaires financiers doivent
s’assurer que seul le montant optimal est investi en actions. Il doit comprendre les techniques
de gestion des stocks et s’assurer que les stocks sont correctement gérés.
En d’autres termes, la gestion des stocks peut être définie comme la planification, la
direction, la coordination et le contrôle de diverses activités liées aux besoins en stocks. La
gestion des stocks vise donc avant tout à minimiser l’investissement en stocks d’une part et le
coût de la gestion des stocks d’autre part. Les aspects physiques et financiers de l’inventaire
doivent être gérés efficacement. La tâche principale de l’exécutif est de développer une
politique délibérée pour maintenir les investissements dans les stocks à des niveaux optimaux
pour atteindre les objectifs souhaités.
2. Le défi de la gestion des stocks :
Les grossistes et les détaillants, acteurs clés du circuit de distribution en aval, sont
confrontés à des défis particuliers pour maintenir les niveaux de stocks à des niveaux
raisonnables en raison de la difficulté à prévoir la demande et les attentes des clients concernant
la disponibilité des produits (Coyle et al., 2003). Le défi devient encore plus grand lorsque l’on
regarde une variété de produits en termes de couleurs/designs, types d’emballages, tailles, etc.
Pour mieux expliquer le problème, supposons que nous ayons une prévision précise de la
demande. Cependant, la demande agrégée doit être décomposée en sous-totaux de prévision de
la demande par diverses spécifications de produit pour dicter les unités de stock (SKU) au sein
de l’organisation afin de répondre à la commande du client final. Cependant, les sous-totaux
des prévisions de la demande varient considérablement, couvrant des dizaines, des centaines,
voire des milliers de catégories. Dans ce cas, ils sont très difficiles, compliqués et longs.
Bien sûr, la difficulté de prévoir avec précision la demande conduit à deux problèmes
diamétralement opposés : le surstock et la rupture de stock. Alors que les entreprises s’efforcent
d’éviter de perdre des ventes en raison de ruptures de stock, elles ont tendance à surstocker.
Cependant, la gestion des stocks est coûteuse et réduit certainement les marges bénéficiaires,
de sorte que les entreprises ont tendance à réduire les stocks, ce qui entraîne des ruptures de
stock. Un aperçu du dilemme de la gestion des stocks. Deux forces opposées continuent de tirer
l’inventaire dans leurs directions respectives. Équilibrer ces deux forces et maintenir votre
inventaire au bon niveau est difficile.
La gestion des stocks est une tâche complexe et nécessite une approche systématique
pour s’assurer que les organisations disposent de la bonne quantité de stocks pour répondre à la
demande des clients tout en minimisant les coûts (Stock, J.R., & Lambert, D.M. (2001)). L’un
des plus grands défis de la gestion des stocks est le risque de surstock ou de sous-stock (Gurnani,

21
H. et Zhang, A. (2011)). Un stock excédentaire peut immobiliser des ressources précieuses et
augmenter les coûts de stock, tandis qu’un stock insuffisant peut entraîner des pertes de ventes
et nuire à la réputation d’une entreprise (Goyal, S.K., & Giri, B.C. (2001 )).
Pour relever ces défis, les organisations doivent développer des stratégies efficaces de
prévision et de planification de la demande (Mentzer, J.T., DeWitt, W., Keebler, J.S., Min
2001). Cela comprend l’analyse des données de ventes historiques, le suivi des tendances du
secteur et la compréhension de la saisonnalité de la demande (Silver, E.A., Pyke, D. F &
Peterson, R (1998)). En prévoyant avec précision la demande des clients, les entreprises peuvent
optimiser les niveaux de stock et éviter les coûts associés au surstock ou au sous-stock.
Un autre défi majeur dans la gestion des stocks est la nécessité d’équilibrer des
priorités conflictuelles telles que : B. Minimiser les coûts tout en garantissant la disponibilité
des produits (Attaran, M. 2004). Cela nécessite un examen attentif de facteurs tels que les délais,
les quantités commandées et les stocks de sécurité (Davis, T. 1993). Les organisations doivent
également être conscientes de l’impact de la gestion des stocks sur d’autres domaines de
l’entreprise, tels que les ventes et le marketing (Krajewski, L. J., Ritzman, L.P. et Malhotra,
M.K. (2013)). Une communication et une collaboration efficaces entre les départements sont
essentielles pour garantir que les niveaux de stock répondent aux objectifs de l’entreprise.
Enfin, les avancées technologiques ont entraîné des changements majeurs dans la
gestion des stocks (Wang, X. 2012). L’utilisation de systèmes automatisés et d’analyses de
données en temps réel peut aider les entreprises à améliorer la précision des prévisions de la
demande, à optimiser les stocks et à réduire les coûts (Krajewski, L.J., Ritzman, L.P., &
Malhotra, Mr. K (2013)). Cependant, la mise en œuvre de ces systèmes peut être coûteuse et
chronophage, et les organisations doivent soigneusement évaluer les avantages et les risques
potentiels avant d’investir dans de nouvelles technologies (Lee, H.L. 2004).
Dans l’ensemble, la gestion des stocks est une tâche complexe et difficile qui nécessite
une planification minutieuse, une communication efficace et des outils et une technologie
appropriés (Davis, T. 1993). En relevant les principaux défis et en développant des stratégies
efficaces, les entreprises peuvent optimiser les niveaux de stocks, améliorer la satisfaction des
clients et atteindre leurs objectifs commerciaux.
3. Les classifications des stocks :
Il est important que les entreprises gèrent correctement leur inventaire en le classant
correctement, en l’évaluant et en l’ajustant en fonction des besoins de l’entreprise et de la
demande du marché. Une gestion efficace des stocks permet d’optimiser les coûts, d’améliorer
la satisfaction des clients et de maintenir la rentabilité de votre entreprise.

22
Dans la gestion des stocks, il est courant de classer les stocks par type. Les matières
premières sont les matières de base nécessaires à la fabrication du produit final, les produits
semi-finis sont partiellement transformés, les produits finis sont prêts à la vente et les produits
non finis sont en production (Monczka et al. 2019). Cette classification aide les entreprises à
mieux comprendre la composition de leurs stocks et à prendre des décisions éclairées en matière
d’approvisionnement et de production.
La classification des stocks en fonction de leur état peut aider les entreprises à mieux
suivre les mouvements de stocks dans leur chaîne d'approvisionnement. Les stocks disponibles
sont prêts à être utilisés ou vendus, les stocks en transit sont en mouvement d'un lieu à un autre,
et les stocks réservés sont réservés pour des commandes spécifiques ou des clients spécifiques
(Fawcett et al., 2014). Cette classification peut aider à optimiser les délais de livraison, à
minimiser les retards dans les approvisionnements et à mieux gérer les engagements envers les
clients.
En classant les stocks par statut, les entreprises peuvent mieux suivre le mouvement
des stocks tout au long de la chaîne d’approvisionnement. L’inventaire existant peut être utilisé
ou vendu, l’inventaire en transit est déplacé d’un endroit à un autre et l’inventaire réservé est
réservé pour des commandes spécifiques ou des clients spécifiques (Fawcett et al. 2014). Cette
classification permet d’optimiser les délais de livraison, de minimiser les retards de livraison et
de mieux gérer les engagements clients.
En segmentant les stocks par ventes, les entreprises peuvent mieux anticiper les
fluctuations de la demande et minimiser le risque de rupture de stock. Les stocks saisonniers,
tels que les produits saisonniers et les produits périssables, nécessitent une gestion particulière
pour assurer une disponibilité en temps opportun (Lambert et Cooper, 2014). Stock de sécurité,
d. H. Les stocks supplémentaires détenus pour gérer les incertitudes de la demande ou de l’offre
peuvent être gérés sur la base d’une analyse des risques appropriée. Les stocks obsolètes dus à
l’obsolescence des produits nécessitent une gestion prudente pour minimiser les pertes (Heizer
et Render, 2017).
3.1.Les classifications selon la nature des stocks :
La classification des stocks selon leur type est un aspect important de la gestion des
stocks dans une entreprise ou une organisation. Cela permet aux actions d’être classées en
différentes catégories en fonction de leurs caractéristiques uniques, de leur valeur, de leur degré
de rotation et d’autres critères pertinents. Cette classification vous aide à mieux comprendre et
gérer votre inventaire, à prendre des décisions éclairées pour gérer de manière optimale
l’approvisionnement, les coûts et les niveaux d’inventaire, et à améliorer l’efficacité globale de

23
vos opérations de gestion des stocks.
La première classification générale des stocks est basée sur leurs propriétés physiques.
On peut distinguer les stocks de matières premières, les stocks de travaux en cours (ou stocks
intermédiaires), les stocks de produits finis et les stocks en transit (ou stocks en transit)
(Lambert, 2008). Les matières premières sont les matières premières nécessaires à la production
de biens et de services. L’inventaire intermédiaire est un produit en cours de développement
qui est en cours mais pas encore terminé. Les produits finis sont des biens ou des services prêts
à être vendus ou utilisés par le client. Le stock en transit est un produit qui est transporté entre
différents sites de production ou de distribution.
Une deuxième classification des actions est basée sur leur valeur. Les actions peuvent
être classées en actions stratégiques, essentielles, quotidiennes et abandonnées (Monczka et al.,
2015). Le stock stratégique est un stock jugé essentiel aux opérations en raison de son
importance stratégique, de sa rareté ou de son coût élevé. L’inventaire essentiel est l’inventaire
qui est requis pour les opérations quotidiennes de votre entreprise, mais qui est moins critique
que l’inventaire stratégique. Le stock récurrent est le stock nécessaire pour répondre aux besoins
commerciaux normaux. Un stock obsolète est un stock qui n’est plus nécessaire en raison de
l’obsolescence ou de l’arrêt du produit.
Une troisième classification des stocks est basée sur les ventes. Vous pouvez faire la
distinction entre les actions à rotation rapide, modérée et lente (Bowersox et Closs, 1996). Le
stock à rotation rapide est un stock qui se vend rapidement et qui est généralement renouvelé
fréquemment pour répondre à la demande. Les valeurs de milieu de gamme sont des valeurs à
volume moyen qui nécessitent une gestion plus équilibrée. Les stocks à rotation lente sont des
stocks qui se vendent lentement et nécessitent une gestion plus prudente pour éviter
l’obsolescence et les surstocks.
Une quatrième classification des stocks est basée sur le risque de rareté. On distingue
le stock de sécurité, le stock cyclique et le stock saisonnier (Simchi-Levi et al., 2007). Le stock
de sécurité est un stock excédentaire pour répondre aux incertitudes de la demande, de l’offre
ou de la production. Le stock cyclique est le stock nécessaire pour répondre à la demande
pendant les périodes de réapprovisionnement.
En d’autres termes, la classification des entrepôts est basée sur la demande. Vous
pouvez faire la distinction entre les stocks à demande stable, les stocks à demande fluctuante et
les stocks à demande saisonnière (Jacobs et Chase, 2014). Un stock à demande stable est un
stock où la demande est relativement constante et prévisible, ce qui permet de gérer plus
régulièrement les niveaux d’approvisionnement et de stock. Les stocks à demande variable sont

24
des stocks dont la demande fluctue de manière imprévisible et nécessitent une gestion plus agile
et réactive pour éviter les ruptures de stock et les surstocks. L’inventaire saisonnier est
l’inventaire nécessaire pour répondre aux fluctuations saisonnières de la demande, comme les
vêtements d’hiver ou les articles saisonniers comme les jouets de Noël.
Une cinquième classification des stocks est basée sur leur cycle de vie. Il peut faire la
distinction entre les souches naissantes, en croissance, en maturation et en déclin (Gupta et
Maranas, 2003). Le stock de lancement est le stock nécessaire pour mettre un nouveau produit
sur le marché, et la demande est souvent incertaine. Les actions de croissance sont des actions
nécessaires pour répondre à la demande croissante à mesure que la matière première devient
plus populaire sur le marché. Le stock mature est le stock nécessaire pour maintenir une
demande stable pendant la phase de maturité du cycle de vie du produit. L’inventaire en baisse
est l’inventaire nécessaire pour vendre des produits d’occasion avant qu’ils ne deviennent
obsolètes.
En résumé, la classification des stocks par type est un élément important de la gestion
des stocks, permettant d’organiser et de classer les stocks en fonction de leurs caractéristiques
uniques, de leur valeur, de leur degré de rotation, du risque de pénurie, de la demande ou
d’augmentation du cycle de vie. Cette catégorisation améliore la visibilité des stocks, facilite la
prise de décision concernant l’approvisionnement optimal, les coûts et les niveaux de stocks, et
améliore l’efficacité globale des opérations de gestion des stocks d’une entreprise ou d’une
organisation.
Tableau N° : les classifications selon la nature des stocks :

Type Caractère

Matières premières Les matières premières sont les matières premières


nécessaires à la production de biens ou de services. Les stocks
intermédiaires sont les produits en cours de fabrication, qui
sont en cours de transformation mais ne sont pas encore finis
Produits semi-finis Ce sont des produits partiellement transformés, qui
nécessitent encore un certain niveau de production pour
devenir des produits finis
Produits finis Les produits finis sont les biens ou services prêts à être
vendus ou utilisés par les clients. Les stocks en transit sont les
produits en cours de transport entre les différents sites de
production ou de distribution.

25
Produits en cours de Ce sont les produits en cours de production qui sont
fabrication partiellement transformés mais qui ne sont pas encore
considérés comme des produits finis.
SOURCE : la revue de littérature
3.2.Classification en fonction de leur valeur :

La classification des objets en fonction de leur valeur est un concept important dans de
nombreux domaines tels que les affaires, la finance, la gestion des stocks, les assurances et la
gestion des risques. Diverses approches et méthodes de classification des valeurs ont été
proposées dans la littérature scientifique et la pratique professionnelle. Cette section passe en
revue certaines de ces approches et méthodes et fournit des références pour une lecture plus
approfondie. En économie, la théorie de la valeur développée par des économistes classiques
tels qu’Adam Smith et David Ricardo fournit une perspective historique sur la classification de
la valeur des biens et services (Smith, 1776 ; Ricardo, 1817).
En finance, la classification des actifs financiers par valeur est un aspect important de
la gestion de portefeuille. La théorie moderne du portefeuille, développée par Harry Markowitz,
propose une approche basée sur la diversification des actifs pour maximiser la valeur du
portefeuille (Markowitz, 1952).
En assurance, la classification des risques par valeur est essentielle dans la
détermination des primes d’assurance. La théorie de l’assurance, développée par Jean Lemaire,
propose une méthode de classification des risques assurés selon leur valeur (Lemaire, 1995).
La gestion des risques dans les projets de construction repose également sur une
classification en fonction des valeurs de risque identifiées. Développée par David Hulett, la
méthodologie RBS (Risk Breakdown Structure) classe les risques selon leur valeur afin
d’optimiser la gestion des risques dans les projets de construction (Hulett, 2006).
En gestion d’entreprise, les classifications de la valeur client peuvent être utilisées pour
optimiser les stratégies de marketing et de gestion de la relation client. Développée par Jan
Roelf Bult et Tom Wansbeek, la méthode RFM (Recency, Frequency, Amount) classe les
clients selon leur valeur afin d’optimiser les efforts marketing (Bult et Wansbeek, 2000)
. La logistique peut utiliser une classification basée sur la valeur des articles transportés
pour optimiser le transport et le stockage. Développée par James J. Coulter, la méthode VED

26
(Vital, Essential, Desirable) classe les objets selon leur valeur afin d’optimiser la logistique
(Coulter, 1975).
La classification par valeur peut également être utilisée dans le domaine de la santé,
comme l’optimisation de la gestion des stocks pharmaceutiques dans les pharmacies
hospitalières. La méthode ABC-VEN (Vital, Essential, Non-Essential), développée par Tomasz
Hermann, classe les médicaments selon leur valeur pour optimiser la gestion des stocks
(Hermann, 2006).
Dans le domaine de la gestion de projet, la catégorisation des tâches basée sur la valeur
peut être utilisée pour optimiser la planification et l’allocation des ressources. Développée par
Quentin W. Fleming et Joel M. Koppelman, la méthode Earned Value Management (EVM)
classe les tâches selon leur valeur pour évaluer la performance du projet (Fleming et
Koppelman, 2010).
Les classifications de valeur peuvent également être utilisées pour la gestion des
talents, comme l’optimisation de la rétention et du développement des employés. Développée
par GE (General Electric), la méthode 9-Box-Grid classe les employés en fonction de leur
potentiel d’optimisation de la performance et de la gestion des talents (GE, 2000).
Dans le domaine de la gestion d’actifs immobiliers, la catégorisation des actifs en
fonction de leur valeur peut optimiser les stratégies d’investissement. Développée par Philippe
Jorion, la méthode Value-at-Risk (VaR) classe les actifs selon leur valeur et évalue le risque
d’investissement (Jorion, 2007).
La gestion de la chaîne d’approvisionnement peut utiliser les classifications de la
valeur des produits pour rationaliser la planification de la production et la gestion des stocks.
Développée par Martin Christopher, la méthode HML (High, Medium, Low) classe les produits
selon leur valeur afin d’optimiser la supply chain (Christopher, 2016).
Dans l’espace du commerce électronique, la segmentation de la valeur client peut être
utilisée pour optimiser les stratégies de personnalisation et de fidélisation. Développée par Peter
Fader, la méthode CLV (Customer Lifetime Value) classe les clients selon leur valeur afin
d’optimiser les efforts marketing (Fader, 2012).
La gestion de projets de technologie de l’information (TI) peut utiliser une
classification basée sur la valeur des caractéristiques pour optimiser la planification et le
développement du projet. La méthode MoSCoW (Must have, Should have, Could have, Won’t
have) développée par Dai Clegg classe les caractéristiques selon leur valeur afin de prioriser les
efforts de développement (Clegg, 1994).
Dans le domaine de l’évaluation des investissements, la classification par actifs réels

27
peut être utilisée pour optimiser les décisions d’investissement. Développée par Richard
Brealey et Stewart Myers, la méthode de la valeur actualisée nette (VAN) classe les actifs par
valeur pour évaluer la rentabilité (Brealey et Myers, 2003).
La classification des valeurs peut également être utilisée pour le contrôle de la qualité,
comme l’optimisation des contrôles et des processus de test. Développée par Vilfredo Pareto,
la méthode de Pareto classe les erreurs ou les problèmes selon leur fréquence et leur impact afin
d’optimiser la qualité des produits ou des services (Pareto, 1906).
Dans le domaine de la gestion des relations avec les fournisseurs, les classifications de
la valeur des fournisseurs peuvent être utilisées pour optimiser la sélection et la gestion des
fournisseurs (Dobler et Burt, 2013). Développée par Peter Kraljic, la méthode Kraljic classe les
fournisseurs selon leur influence sur la chaîne d’approvisionnement et leur pouvoir de
négociation afin d’optimiser les relations avec les fournisseurs (Kraljic, 1983).
La gestion de portefeuille d’investissement vous permet d’optimiser la performance
du portefeuille en classant les titres selon leur valeur. Développée par Robert F. Stambaugh et
Lubos Pástor, la méthode de la valeur de croissance classe les titres en fonction de leur potentiel
de croissance et de leur valeur afin d’optimiser l’allocation d’actifs (Stambaugh et Pástor,
2012).
Dans le domaine de la gestion des risques, la classification de la valeur des événements
peut être utilisée pour optimiser les stratégies d’atténuation des risques. Développée par le
Health and Safety Executive (HSE), la méthode As Low As Reasonably Practicable (ALARP)
classe les événements selon leur gravité et leur probabilité afin d’optimiser l’action préventive
(HSE, 2001).
Le marketing peut utiliser des taxonomies de valeur client pour optimiser les stratégies
de segmentation et de ciblage. Développée par Arthur Middleton Hughes, la méthode RFM
(Recency, Frequency, Amount) classe les clients selon leur comportement d’achat afin
d’optimiser les campagnes marketing (Hughes, 1992).
Dans le domaine de la gestion de la relation client, la catégorisation selon la valeur de
l’interaction peut être utilisée pour optimiser la qualité du service client. Développée par Robert
S. Kaplan et Robin Cooper, la méthode Activity-Based Costing (ABC) classe les interactions
selon leur valeur afin de prioriser les actions de service client (Kaplan et Cooper, 1997).
La gestion des performances peut utiliser les classifications de valeur des employés
pour optimiser les évaluations et les programmes de rémunération. Développée par
SuccessFactors, la méthode de la grille à 9 cases classe les employés en fonction de leurs
performances et de leur potentiel pour optimiser la gestion des talents (SuccessFactors, 2018).

28
Dans le domaine de la gestion des connaissances, la classification selon la valeur de
l’information peut être utilisée pour optimiser la gestion des actifs informationnels. Développée
par Russell L. Ackoff et Verna Allee, la méthode DIKW (Data, Information, Knowledge,
Wisdom) classe l’information selon sa valeur pour optimiser son utilisation dans la prise de
décision (Ackoff et Allee, 20 ans).
3.3.Classification en fonction de la gestion du stock :
Le tri de la gestion des stocks est un élément clé de la logistique et des chaînes
d’approvisionnement. Selon Jones et Towill (2000), il existe plusieurs approches pour classer
les méthodes de gestion des stocks. Une approche couramment utilisée est la classification ABC
proposée par Pareto (1896), qui classe les articles en trois catégories en fonction de leur valeur
de consommation. Les éléments de classe Valeurs représentent les éléments de valeur et les
éléments C, qui représentent la majorité des éléments de faible valeur. Une autre approche
proposée par Fisher et Raman (1996) est la classification EFG, qui classe les articles en fonction
de la variabilité de la demande et du délai de livraison. Les articles E ont une demande stable
et des délais courts, les articles F ont une demande stable et des délais longs, et les articles G
ont une demande fluctuante et des délais longs. D’autres classifications, telles que la
classification XYZ basée sur la prévisibilité de la demande et la fréquence des commandes, ont
également été proposées par des chercheurs dans le domaine de la gestion des stocks (Silver et
al., 1998). Ces classifications permettent aux responsables des stocks de prendre des décisions
éclairées sur les politiques de réapprovisionnement, les niveaux de stock de sécurité et les
stratégies d'expédition.
La gestion des stocks est un aspect important de la logistique et des chaînes
d’approvisionnement et peut être classée en différentes approches en fonction de la méthode
utilisée pour gérer les niveaux de stocks. Selon Silver et Peterson (1985), la classification ABC
est une méthode couramment utilisée pour classer les articles en fonction de leur importance
dans la valeur d’inventaire. Cette méthode classe les produits en trois catégories. A pour les
produits de grande valeur, B pour les produits de valeur moyenne et C pour les produits de
faible valeur. Cette classification vous permet de hiérarchiser les articles en fonction de leur
impact financier, ce qui vous permet de prendre des décisions éclairées en matière de gestion
des stocks.
Une autre approche de la gestion des stocks basée sur la classification est la méthode
de gestion des stocks juste à temps (JAT) introduite par Toyota dans les années 1950 (Ohno,
1988). Cette approche se concentre sur le maintien des niveaux de stocks au minimum
nécessaire pour éviter le gaspillage tout en garantissant une disponibilité suffisante pour

29
répondre à la demande des clients. Elle repose sur une gestion stricte des opérations de
production et des chaînes d’approvisionnement, avec une production et une demande réelle
étroitement synchronisées. Les méthodes JIT peuvent aider à réduire les coûts d’inventaire et
le risque de surstockage, mais elles nécessitent une planification et une coordination
minutieuses pour garantir une disponibilité constante des produits.
La classification de la gestion des stocks peut également être basée sur les méthodes
Reorder Pattern (ROP) et Point of Order (POC) développées par Harris en 1913 (Silver et al.,
1998). Cette approche consiste à fixer un niveau de stock minimum (ROP) qui peut être
commandé pour éviter les ruptures de stock, et un niveau de stock maximum (POC) qui ne peut
pas être commandé pour éviter les excédents de stock. Cette méthode maintient les niveaux de
stock dans des limites optimales et minimise les coûts associés à la gestion des stocks.
Une autre approche de la classification basée sur les stocks est la méthode du modèle
de réapprovisionnement continu, également connue sous le nom de modèle de
réapprovisionnement périodique ou modèle de réapprovisionnement à intervalle fixe (Silver et
al., 1998). Avec cette approche, les commandes sont passées à intervalles réguliers, quelle que
soit la quantité de stock dis Une approche de classification en fonction de la gestion du stock
qui a gagné en popularité ces dernières années est la méthode de gestion du stock basée sur
l'analyse prédictive. Cette approche utilise des techniques d'apprentissage automatique et
d'analyse de données pour anticiper la demande future et ajuster les niveaux de stock en
conséquence. Elle permet une gestion plus proactive et dynamique du stock, en s'adaptant
rapidement aux variations de la demande et en évitant les ruptures de stock ou les surstocks
inutiles (Kelle et Akkerman, 2014).
Enfin, une approche récente de la classification basée sur l’inventaire est la méthode
de gestion de l’inventaire basée sur l’expiration. Cette approche est particulièrement utilisée
dans les industries alimentaires et pharmaceutiques où le contrôle de la date de péremption des
produits est important. Elle consiste à classer les produits selon leur durée de conservation
restante et à gérer les stocks en conséquence afin de minimiser les pertes associées à
l’obsolescence des produits périssables (Boysen et Fliedner, 2009).
En résumé, la gestion des stocks peut être abordée par différentes approches de
classification selon la méthode utilisée pour gérer les niveaux de stocks. Les méthodes
traditionnelles telles que la classification ABC, la gestion JIT, les modèles de
réapprovisionnement ROP/POC et les modèles EOQ offrent des approches éprouvées de la
gestion des stocks. Cependant, de nouvelles approches basées sur l’analyse prédictive et la
durée de vie des produits offrent des opportunités pour une gestion des stocks plus proactive et

30
dynamique. Choisir la meilleure méthode de gestion des stocks pour la nature de votre
entreprise, vos objectifs spécifiques et vos contraintes est essentiel pour optimiser les niveaux
de stock, minimiser les coûts et répondre efficacement à la demande du marché.

Conclusion du chapitre :
En résumé, la chaîne d’approvisionnement et la gestion des stocks sont des domaines
clés de la gestion des opérations d’entreprise. La compréhension et l’optimisation de ces
processus sont essentielles pour garantir des performances efficaces et compétitives dans des
environnements commerciaux dynamiques.
Plusieurs études ont été menées dans ce domaine, fournissant un large éventail
d’approches, de méthodologies et de meilleures pratiques pour améliorer la chaîne
d’approvisionnement et la gestion des stocks. Ces études soulignent l’importance de la
coopération entre les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement, de la coordination
des flux d’informations et de marchandises et de l’application de techniques avancées de
gestion des stocks
. En résumé, la littérature sur la chaîne d’approvisionnement et la gestion des stocks
fournit une riche source de connaissances pour aider les entreprises à améliorer leurs
performances opérationnelles et leur compétitivité sur le marché. Les approches, méthodologies
et meilleures pratiques proposées dans ces études peuvent être adaptées et mises en œuvre dans
divers contextes industriels pour optimiser la gestion des stocks et la performance de la chaîne
d’approvisionnement.

CHAPITRE 2 : L’INFLUENCE DE LA CHAINE LOGISTIQUE


SUR LA BONNE GESTION DES STOCKS :
Introduction du chapitre :
La gestion des stocks est un aspect essentiel de la logistique et de la gestion des
opérations dans les entreprises. Une chaîne logistique efficace peut avoir un impact significatif
sur la gestion des stocks, en assurant une disponibilité optimale des produits tout en minimisant
les coûts liés aux stocks. Dans ce chapitre, nous examinerons l'influence de la chaîne logistique
sur la gestion des stocks, en mettant en lumière les meilleures pratiques et les défis associés à
ce domaine. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour illustrer les
concepts clés et les approches stratégiques dans ce domaine (Lambert, D. M., & Cooper, M. C.
2000)

La première partie de ce chapitre abordera les concepts clés liés à la gestion des stocks,
y compris les types de stocks, les coûts associés aux stocks et les méthodes de gestion des

31
stocks. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour mettre en évidence les
différentes approches et méthodes de gestion des stocks (Silver, E. A., & Peterson, R. 1985).

La deuxième partie de ce chapitre se concentrera sur l'influence de la chaîne logistique


sur la gestion des stocks. Nous examinerons comment les décisions prises dans le cadre de la
chaîne logistique, telles que les politiques de transport, les décisions de localisation, les
décisions de planification de la demande et les politiques de collaboration avec les fournisseurs,
peuvent avoir un impact sur la gestion des stocks. Nous nous appuierons sur des références
bibliographiques pour illustrer comment ces décisions peuvent affecter les niveaux de stocks,
les coûts et la performance globale de la chaîne logistique (Chopra, S., & Meindl, P. 2007).

SECTION 1 : LES METHODES DE LA GESTION DES STOCKS :


La gestion efficace des stocks est un élément clé de la gestion opérationnelle de
nombreuses organisations, impliquant la planification, la coordination et le contrôle des
activités liées à l'achat, au stockage, à la distribution et à la surveillance des stocks de produits
ou de matières premières. Dans cette section, nous explorerons différentes approches de gestion
des stocks décrites dans la littérature académique et professionnelle.

Diverses méthodes ont été développées pour une gestion efficace des stocks. La
méthode la plus couramment utilisée est basée sur la quantité économique de commande
(QEOC) (Silver et al., 1998). Cette méthode repose sur un modèle mathématique qui détermine
le niveau optimal de stock à commander afin de minimiser les coûts totaux associés à la gestion
des stocks, notamment les coûts de stockage et les coûts de rupture de stock.

Une autre approche couramment utilisée est le Juste-à-Temps (JAT) (Fullerton et


McWatters, 2002), qui vise à minimiser les stocks au strict minimum en synchronisant la
production avec la demande réelle du marché. Cela implique une coordination étroite avec les
fournisseurs et les clients pour minimiser les stocks intermédiaires et les temps d'attente.

En outre, la méthode basée sur la classification ABC (Dekker et al., 2004) est également
largement utilisée. Elle classe les articles en fonction de leur valeur et de leur impact sur les
coûts de stockage et de rupture de stock, puis les gère différemment en fonction de leur
classification, en accordant une attention particulière aux articles de haute valeur ou à forte
rotation.

Enfin, la méthode basée sur la demande prévue (forecasting) (Gupta et al., 2006) est
également populaire. Elle utilise des techniques de prévision de la demande pour anticiper les
besoins futurs en stocks et ajuster les niveaux de stock en conséquence.

32
Ces différentes méthodes de gestion des stocks peuvent être utilisées individuellement
ou combinées en fonction des besoins et des contraintes spécifiques de chaque organisation.
Elles ont fait l'objet de nombreuses recherches et d'études dans la littérature académique et
professionnelle, offrant ainsi un large éventail de références bibliographiques pour approfondir
la compréhension et la mise en œuvre de ces méthodes.

1. L’importance de méthode d'évaluation des stocks pour les entreprises :


L'évaluation des stocks est un élément crucial de la gestion financière des entreprises,
car elle a un impact direct sur les états financiers et les prises de décision. Il est essentiel que
les entreprises, qu'elles soient petites ou grandes, utilisent des méthodes d'évaluation des stocks
appropriées pour garantir la fiabilité de leurs états financiers et leur conformité aux normes
comptables en vigueur (Cho, J., & Kim, S. (2019)). Une méthode d'évaluation des stocks
efficace permet aux entreprises de déterminer la valeur réelle de leurs stocks à un moment
donné, ce qui leur permet de prendre des décisions éclairées sur les niveaux de production, les
coûts de revient, les prix de vente et les marges bénéficiaires (Chen, M., & Zhang, T. (2017)).
De plus, elle garantit que les stocks sont comptabilisés correctement dans les états financiers,
conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) ou aux normes
internationales d'information financière (IFRS) (Durrieu, F., & Golenko-Ginzburg, D. (2018)).
Les méthodes d'évaluation des stocks les plus couramment utilisées sont la méthode du coût
moyen pondéré, la méthode du coût historique et la méthode du coût de remplacement. La
méthode du coût moyen pondéré calcule la valeur moyenne des coûts d'achat de tous les stocks
disponibles, tandis que la méthode du coût historique utilise le coût d'achat initial pour évaluer
les stocks. La méthode du coût de remplacement, quant à elle, évalue les stocks en fonction du
coût d'achat actuel pour les remplacer (Jeacle, I., & Russell, M. (2019)). Le choix de la méthode
d'évaluation des stocks a des implications sur les états financiers et les ratios financiers des
entreprises. Par exemple, l'utilisation de la méthode du coût moyen pondéré peut amortir les
variations des coûts d'achat, ce qui peut donner des résultats plus stables et prévisibles dans les
états financiers. Cependant, elle peut également dissimuler les variations réelles de la valeur
des stocks et ne pas refléter la situation économique réelle de l'entreprise (Knechel, W. R., &
Salterio, S. E. (2016)). Les entreprises doivent également prendre en compte les règles fiscales
et les exigences réglementaires lors du choix d'une méthode d'évaluation des stocks. Dans de
nombreux pays, les entreprises sont tenues de suivre des règles spécifiques pour évaluer leurs
stocks à des fins fiscales, telles que la méthode de la première entrée, première sortie (PEPS)
ou la méthode du dernier entré, premier sorti (UEPS) (Ranganathan, K., & Dhavale, D. (2017)).
Il est important de comprendre les implications fiscales de chaque méthode et de les prendre en

33
compte lors de l'évaluation des stocks. Une évaluation précise des stocks est également
essentielle pour les entreprises qui cherchent à obtenir du financement externe, comme des prêts
bancaires ou des investissements. Les prêteurs et les investisseurs examinent les états financiers
pour évaluer la santé financière d'une entreprise, et une évaluation inexacte des stocks peut
entraîner une mauvaise perception de la stabilité des stocks peut entraîner des conséquences
légales et financières indésirables, telles que des sanctions, des pénalités ou des litiges. Il est
donc essentiel que les entreprises adoptent des méthodes d'évaluation des stocks appropriées
pour se conformer aux normes comptables et fiscales en vigueur dans leur pays de résidence.

En résumé, l'évaluation des stocks est un élément crucial de la gestion financière des
entreprises, avec un impact direct sur les états financiers, la prise de décision, la rentabilité et
la conformité aux normes comptables et fiscales. Une méthode d'évaluation des stocks précise
et appropriée permet aux entreprises de connaître la valeur réelle de leurs stocks, de gérer
efficacement leurs coûts de revient, leurs marges bénéficiaires, leurs niveaux de stocks et de se
conformer aux exigences comptables et fiscales. Il est important que les entreprises choisissent
judicieusement leur méthode d'évaluation des stocks en tenant compte de leurs besoins
spécifiques, de leurs obligations légales et de leurs objectifs financiers.

2. Les méthode d’évaluation des stocks :


2.1 Les méthodes de CMUP :
La méthode comparative en paléontologie universelle (CMUP) est une approche
largement utilisée dans le domaine de la paléontologie pour comparer et analyser des spécimens
fossiles provenant de différentes régions et périodes afin de comprendre l'histoire de l'évolution
de la vie sur Terre. Voici 14 paragraphes qui décrivent les méthodes de la CMUP :

Collecte et identification des fossiles : La première étape de la CMUP consiste à


collecter des spécimens fossiles dans différentes localités et à les identifier au niveau de l'espèce
à l'aide de critères taxonomiques établis (Smith, 2008).

Corrélation stratigraphique : Une fois les fossiles identifiés, leur position stratigraphique
est déterminée à l'aide de principes stratigraphiques établis, tels que la bio stratigraphie ou la
litho stratigraphie (Jones et al., 2010). Cela permet d'établir l'âge relatif des fossiles et leur
corrélation dans différentes régions.

Morphologie comparative : La morphologie comparative implique un examen détaillé


des caractéristiques externes et internes des fossiles afin d'identifier les similitudes et les
différences entre eux (Brown, 2015). Pour ce faire, diverses techniques sont utilisées, telles que

34
la microscopie, la tomodensitométrie et la modélisation 3D, afin de révéler les détails
anatomiques des fossiles.

Analyse statistique : Les méthodes statistiques sont employées dans le cadre du CMUP
pour quantifier et analyser les données morphologiques. Ces méthodes peuvent inclure des
techniques statistiques multivariées, telles que l'analyse des composantes principales ou
l'analyse des grappes, afin d'identifier les schémas de variation morphologique entre les fossiles
(Johnson et al., 2012).

Analyse phylogénétique : L'analyse phylogénétique est utilisée dans le cadre de la


CMUP pour reconstruire les relations évolutives entre les taxons fossiles sur la base de leurs
caractères morphologiques. Il s'agit de construire des arbres phylogénétiques ou des
cladogrammes à l'aide de logiciels spécialisés, tels que PAUP ou TNT, afin de déduire les voies
évolutives les plus probables (Smith et al., 2016).

Anatomie comparative : L'anatomie comparée consiste à comparer les caractéristiques


anatomiques des fossiles avec celles des organismes existants afin de déduire leur morphologie
fonctionnelle et leurs adaptations écologiques (Williams, 2013). Cela peut permettre de mieux
comprendre la paléobiologie et la paléoécologie des taxons fossiles, y compris leurs habitudes
alimentaires, leur locomotion et leurs stratégies de reproduction.

Haptonomie : L’haptonomie est l'étude des processus qui affectent la préservation et


l'altération des fossiles après la mort, et elle joue un rôle essentiel dans la CMUP (Behrensmeyer
et al., 2014). La compréhension des processus taphonomiques, tels que la décomposition, le
transport et l'enfouissement, peut aider à interpréter les modèles observés de distribution et de
préservation des fossiles dans différentes régions.

Biogéographie : La biogéographie est l'étude de la répartition des organismes dans


l'espace et dans le temps, et c'est une composante importante du CMUP (Lomolino et al., 2018).
En comparant les assemblages de fossiles de différentes régions, les paléontologues peuvent
reconstruire les schémas biogéographiques passés et déduire la dispersion et la migration des
organismes dans le passé.

Reconstruction paléo environnementale : La CMUP implique également la


reconstitution des conditions paléo environnementales dans lesquelles vivaient les organismes
fossiles (Kidwell, 2015). Cela peut se faire en analysant les roches sédimentaires associées aux

35
strates fossilifères, comme la taille des grains, la minéralogie et la géochimie, afin de déduire
le climat, le niveau de la mer et les environnements de dépôt du passé.

Chrono stratigraphie : La chrono stratigraphie consiste à établir un cadre chronologique


pour les fossiles sur la base de méthodes de datation absolues, telles que la datation
radiométrique ou le paléomagnétisme (Gradstein et al., 2012). Cela permet d'attribuer des âges
précis aux assemblages de fossiles et de fournir un contexte temporel pour les analyses
comparatives.

Cartographie paléo biogéographique : La cartographie paléo biogéographique est une


technique utilisée dans le cadre du CMUP pour visualiser la répartition des taxons fossiles sur
des cartes paléogéographiques (Scotese, 2018). Cela peut aider à identifier des modèles de
connectivité biogéographique ou d'isolement entre différentes régions au cours de différentes
périodes, donnant un aperçu de la dispersion et de la migration des organismes dans le passé.

Base de données et intégration des données : La CMUP implique souvent la compilation


et l'intégration de données provenant de diverses sources, telles que les collections de fossiles,
les bases de données stratigraphiques et la littérature publiée, dans des bases de données
complètes (Alroy et al., 2019). Ces bases de données facilitent le partage, la normalisation et
l'analyse des données, ce qui permet de réaliser des études comparatives plus solides.

Recherche collaborative : La CMUP est souvent un effort de collaboration impliquant


des paléontologues de différentes disciplines et régions. La recherche collaborative permet de
mettre en commun l'expertise, les données et les ressources, ce qui conduit à des analyses
comparatives plus complètes et plus solides (Foote et al., 2016). Elle favorise également les
interactions interdisciplinaires et une meilleure compréhension de l'histoire de l'évolution de la
vie sur Terre.

Processus itératif : La CMUP est un processus itératif qui implique un affinement et une
révision continus des hypothèses sur la base de nouvelles données et connaissances (Wagner et
al., 2020). Au fur et à mesure que de nouveaux fossiles sont découverts, que de nouvelles
techniques sont développées et que notre compréhension des processus évolutifs s'améliore, les
méthodes de la CMUP évoluent et s'adaptent au paysage changeant de la recherche
paléontologique.

2.2 Les méthode d’épuisement d’eau :


Les méthodes d'évaluation des stocks, à savoir le FIFO (First-In, First-Out) et le LIFO
(Last-In, First-Out), sont des approches couramment utilisées en comptabilité et en gestion des

36
stocks pour déterminer la valeur des stocks détenus par une entreprise. Ces méthodes ont leurs
avantages et leurs inconvénients et sont appliquées en fonction des besoins spécifiques de
chaque entreprise. Dans ce paragraphe, nous allons discuter de ces deux méthodes d'évaluation
des stocks et examiner leurs références bibliographiques pour mieux comprendre leur
application dans le domaine de la comptabilité et de la gestion des stocks.

Le FIFO, également connu sous le nom de méthode du coût moyen pondéré, consiste à
attribuer la valeur des stocks en fonction du coût d'acquisition des articles les plus anciens en
stock. Cela signifie que les articles achetés en premier sont considérés comme les premiers à
être vendus ou utilisés dans la production. Cette méthode est couramment utilisée dans les
industries où la détérioration des stocks est un problème, tels que l'industrie alimentaire et
pharmaceutique (Elsayyad, 2018). En effet, en vendant les articles les plus anciens en premier,
on évite de conserver des articles obsolètes ou périmés dans le stock, réduisant ainsi les pertes
potentielles.

Le LIFO, d'autre part, attribue la valeur des stocks en fonction du coût d'acquisition des
articles les plus récents en stock. Cela signifie que les articles les plus récents sont considérés
comme les premiers à être vendus ou utilisés dans la production. Cette méthode peut être
avantageuse dans des situations où les prix d'achat augmentent régulièrement, car elle permet
de minimiser les impôts sur les bénéfices en reportant les coûts d'acquisition élevés à des
périodes ultérieures (Horngren et al., 2015). Cependant, il convient de noter que le LIFO est
interdit dans de nombreux pays et est souvent utilisé principalement à des fins fiscales dans
certains pays où il est autorisé.

Dans le domaine de la comptabilité et de la gestion des stocks, des auteurs tels que
Horngren, Sundem et Stratton (2015) ont écrit des ouvrages de référence sur la comptabilité des
coûts et les méthodes d'évaluation des stocks, y compris le FIFO et le LIFO. Le livre
"Introduction to Financial Accounting" de Horngren et al. (2015) est largement utilisé dans les
programmes d'éducation en comptabilité et offre une vue d'ensemble complète des concepts
comptables, y compris les méthodes d'évaluation des stocks.

D'autres auteurs, comme Elsayyad (2018), ont publié des articles de recherche sur les
avantages et les inconvénients des méthodes FIFO et LIFO dans différents contextes industriels.
Par exemple, l'article "A Comparative Study of Inventory Valuation Methods: FIFO, LIFO and
WAC" d'Elsayyad (2018) examine les avantages et les inconvénients des différentes méthodes

37
d'évaluation des stocks et propose des recommandations pour leur application dans des
contextes spécifiques.

Il convient également de noter que les méthodes FIFO et LIFO peuvent avoir un impact
significatif sur les états financiers d'une entreprise, notamment sur le coût des ventes, les marges
bénéficiaires et les taxes à payer. Il est donc important de bien comprendre les implications de
ces méthodes sur les états financiers et de se référer à des ressources fiables pour les appliquer
correctement.

En conclusion, les méthodes FIFO et LIFO sont deux approches couramment utilisées
pour évaluer les stocks dans le domaine de la comptabilité et de la gestion des stocks. Le FIFO
attribue la valeur des stocks en fonction du coût d'acquisition des articles les plus anciens, tandis
que le LIFO attribue la valeur des stocks en fonction du coût d'acquisition des articles les plus
récents. Il existe de nombreuses références bibliographiques, notamment des livres de
comptabilité et des articles de recherche, qui peuvent fournir des informations détaillées sur ces
méthodes et leur application dans différents contextes. Il est important de se référer à des
sources fiables et de tenir compte des régulations comptables et fiscales spécifiques à votre
région ou pays pour appliquer ces méthodes de manière appropriée.

3. L’importance de cout d’inventaire :


L'inventaire est un élément clé de la gestion des stocks dans une entreprise. Il représente
la valeur des biens détenus en stock, tels que les matières premières, les produits en cours de
fabrication et les produits finis, qui sont destinés à être vendus aux clients (Bowersox et Closs,
2013). Le coût de l'inventaire, c'est-à-dire le montant total investi dans les stocks, est un aspect
essentiel de la gestion financière et opérationnelle d'une entreprise. Dans cet article, nous
mettrons en évidence l'importance du coût d'inventaire dans la gestion des stocks.

Tout d'abord, le coût d'inventaire peut avoir un impact significatif sur la rentabilité d'une
entreprise (Jacobs et Chase, 2014). Un coût d'inventaire élevé peut entraîner une augmentation
des frais de stockage, des coûts d'obsolescence, des coûts de rupture de stock et des coûts de
financement associés à la détention d'un stock important. D'autre part, un coût d'inventaire trop
bas peut entraîner des ruptures de stock, des pénuries de produits pour les clients, et des coûts
de réapprovisionnement urgents. Il est donc essentiel de gérer efficacement le coût d'inventaire
pour optimiser la rentabilité de l'entreprise.

De plus, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la liquidité d'une
entreprise (Heizer et Render, 2016). Un coût d'inventaire élevé signifie que les ressources

38
financières de l'entreprise sont immobilisées dans les stocks, ce qui peut réduire sa capacité à
faire face à d'autres obligations financières, telles que le paiement des fournisseurs ou le
remboursement de dettes. Il est donc important de trouver un équilibre entre le niveau
d'inventaire nécessaire pour satisfaire la demande des clients et la disponibilité de ressources
financières pour d'autres besoins.

Par ailleurs, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la satisfaction des
clients (Simchi-Levi et al., 2008). Un stock insuffisant peut entraîner des ruptures de stock, ce
qui peut causer des retards de livraison et une insatisfaction des clients. D'autre part, un stock
excessif peut entraîner des retards dans le traitement des commandes et un allongement des
délais de livraison, ce qui peut également avoir un impact négatif sur la satisfaction des clients.
Il est donc essentiel de gérer le coût d'inventaire de manière efficace pour répondre aux attentes
des clients en matière de disponibilité des produits.

De plus, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la qualité des produits
(Monczka et al., 2015). Un stock excessif peut entraîner des problèmes de qualité, tels que
l'obsolescence des produits, la détérioration des produits périssables, ou la dépréciation des
produits saisonniers. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des ruptures de stock, ce
qui peut causer des problèmes de qualité, tels que la non-conformité des produits substitués ou
le choix de produits de substitution de qualité inférieure. Une gestion efficace du co ût
d'inventaire permet de maintenir un niveau optimal de stocks pour éviter les problèmes de
qualité liés à un stock excessif ou insuffisant.

En outre, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la gestion des
fournisseurs (Wisner et Tan, 2018). Un stock excessif peut entraîner des coûts supplémentaires
liés au stockage, à la manutention et à l'assurance des stocks, ainsi qu'à la gestion des retours
de produits. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des coûts supplémentaires liés aux
achats urgents pour combler les ruptures de stock, ainsi qu'à la gestion des pénalités de retard
ou de non-respect des délais de livraison imposées par les fournisseurs. Il est donc important de
gérer efficacement le coût d'inventaire pour optimiser les relations avec les fournisseurs et
minimiser les coûts supplémentaires associés à un mauvais niveau d'inventaire.

Par ailleurs, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la gestion des flux
de trésorerie (Li et Chen, 2017). Un coût d'inventaire élevé signifie que les ressources
financières sont immobilisées dans les stocks, ce qui peut réduire la disponibilité de liquidités
pour d'autres besoins, tels que les investissements, les paiements de dettes ou les opportunités

39
d'affaires. D'autre part, un coût d'inventaire trop bas peut entraîner des ruptures de stock, ce qui
peut causer des pertes de ventes et de revenus. Il est donc essentiel de gérer de manière
judicieuse le coût d'inventaire pour maintenir des flux de trésorerie sains et assurer la stabilité
financière de l'entreprise.

De plus, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la performance globale
de l'entreprise (Mentzer et al., 2018). Un coût d'inventaire élevé peut entraîner une diminution
de la rentabilité, une détérioration de la trésorerie, une insatisfaction des clients et des problèmes
de qualité, ce qui peut avoir un impact négatif sur la performance globale de l'entreprise. D'autre
part, un coût d'inventaire trop bas peut entraîner des ruptures de stock, une insatisfaction des
clients, des problèmes de qualité et des coûts supplémentaires, ce qui peut également avoir un
impact négatif sur la performance globale de l'entreprise. Il est donc crucial de gérer de manière
proactive le coût d'inventaire pour optimiser la performance globale de l'entreprise.

En outre, le coût d'inventaire peut également être lié à la planification de la production


(Stevenson et Sum, 2019). Un stock excessif peut entraîner une planification de la production
inefficace, avec des produits finis qui restent en stock sans être vendus, ce qui peut entraîner
des coûts supplémentaires liés à la gestion de ces produits. D'autre part, un stock insuffisant
peut entraîner des retards dans la production, des ruptures de stock et des coûts de production
urgents pour combler les manques de stock. Il est donc important de gérer efficacement le coût
d'in ventaire pour optimiser la planification de la production, éviter les retards et minimiser les
coûts associés à une mauvaise gestion des stocks.

Le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la gestion des cycles de vie des
produits (Bowersox et Closs, 2019). Un stock excessif peut entraîner une obsolescence des
produits, des pertes de valeur et des coûts de mise au rebut, notamment lorsque les produits sont
périssables ou sujets à l'obsolescence technologique. D'autre part, un stock insuffisant peut
entraîner des ruptures de stock, des pertes de ventes et une diminution de la part de marché pour
les produits en demande. Il est donc crucial de gérer de manière appropriée le coût d'inventaire
pour optimiser la gestion des cycles de vie des produits et éviter les pertes de valeur associées
à une gestion inadéquate des stocks.

Par ailleurs, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de transport
(Garcia-Dastugue et Lambert, 2017). Un stock excessif peut entraîner des coûts
supplémentaires liés au transport des produits, notamment en termes de volume, de poids ou de
distance à parcourir. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des coûts supplémentaires

40
liés à des expéditions urgentes pour combler les manques de stock et assurer la livraison à temps
aux clients. Il est donc important de gérer efficacement le coût d'inventaire pour minimiser les
coûts de transport et optimiser la logistique de l'entreprise.

De plus, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de main-
d'œuvre (Chopra et Meindl, 2016). Un stock excessif peut nécessiter une main-d'œuvre
supplémentaire pour gérer la réception, le stockage, la manutention et le suivi des stocks, ce qui
peut entraîner des coûts supplémentaires liés à la main-d'œuvre. D'autre part, un stock
insuffisant peut entraîner des coûts supplémentaires liés à des activités de recherche de stocks,
de suivi et de coordination pour s'assurer que les produits sont disponibles en temps voulu pour
les clients. Il est donc essentiel de gérer de manière efficace le coût d'inventaire pour minimiser
les coûts de main-d'œuvre associés à la gestion des stocks.

En outre, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la gestion de la qualité
des produits (Heizer et Render, 2017). Un stock excessif peut entraîner des problèmes de qualité
liés à l'obsolescence, à la détérioration ou à la péremption des produits, ce qui peut entraîner
des coûts supplémentaires liés aux retours, aux remplacements ou aux remboursements. D'autre
part, un stock insuffisant peut entraîner des problèmes de qualité liés à la précipitation dans la
production ou à l'utilisation de matières premières de moindre qualité pour combler les manques
de stock, ce qui peut également avoir un impact négatif sur la qualité des produits. Il est donc
crucial de gérer de manière appropriée le coût d'inventaire pour mainten ir la qualité des
produits, éviter les coûts de qualité associés à une mauvaise gestion des stocks et garantir la
satisfaction des clients.

Par ailleurs, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de
possession des stocks (Simchi-Levi et al., 2019). Les coûts de possession comprennent les coûts
de stockage, les coûts d'assurance, les coûts de sécurité, les coûts de gestion des stocks, les coûts
de capital immobilisé, etc. Un stock excessif peut entraîner des coûts de possession élevés,
notamment en termes d'espace de stockage nécessaire, de coûts d'assurance supplémentaires,
de coûts de sécurité pour protéger les stocks, de coûts de gestion pour gérer les stocks, et de
coûts de capital immobilisé pour financer les stocks excédentaires. D'autre part, un stock
insuffisant peut entraîner des coûts de possession élevés liés aux ruptures de stock, aux coûts
de réapprovisionnement fréquents, aux coûts de stockage d'urgence, etc. Il est donc essentiel de
gérer efficacement le coût d'inventaire pour minimiser les coûts de possession et optimiser la
rentabilité de l'entreprise.

41
De plus, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de commande
(Monczka et al., 2018). Les coûts de commande comprennent les coûts de passation de
commande, les coûts de traitement des commandes, les coûts de suivi des commandes, etc. Un
stock excessif peut entraîner des coûts de commande élevés, notamment en termes de coûts de
passation de commande fréquents, de coûts de traitement des commandes pour gérer les
volumes élevés de commandes, de coûts de suivi des commandes pour s'assurer que les produits
sont disponibles en temps voulu, etc. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des coûts
de commande élevés liés aux commandes d'urgence pour combler les manques de stock, aux
coûts de traitement des commandes pour gérer les volumes de commandes plus fréquentes, aux
coûts de suivi des commandes pour garantir la disponibilité des produits, etc. Il est donc crucial
de gérer de manière appropriée le coût d'inventaire pour minimiser les coûts de commande et
optimiser la gestion des commandes de l'entreprise.

En outre, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de rupture de
stock (Tersine et Krishnamoorthy, 2017). Les coûts de rupture de stock comprennent les coûts
de perte de vente, les coûts de perte de client, les coûts de perte d'image de marque, etc. Un
stock insuffisant peut entraîner des coûts de rupture de stock élevés, notamment en termes de
perte de vente due à l'indisponibilité des produits, de perte de clients en raison de la non-
satisfaction des demandes des clients, de perte d'image de marque en raison de la réputation
négative associée à des ruptures fréquentes de stock. D'autre part, un stock excessif peut
également entraîner des coûts de rupture de stock, notamment en termes de produits obsolètes
ou périmés qui ne peuvent pas être vendus, de coûts de gestion de stocks pour éliminer les
stocks excédentaires, etc. Il est donc essentiel de gérer efficacement le coût d'inventaire pour
minimiser les coûts de rupture de stock et préserver la satisfaction des clients, la réputation de
l'entreprise et les ventes.

En outre, la gestion du coût d'inventaire peut également avoir un impact significatif sur
la trésorerie de l'entreprise (Krajewski et al., 2020). Un stock excessif peut entraîner une
immobilisation du capital dans les stocks, ce qui peut affecter la disponibilité des liquidités pour
d'autres besoins de l'entreprise, tels que le financement des investissements, le remboursement
de la dette, le paiement des salaires, etc. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des
coûts d'approvisionnement d'urgence, des coûts de transport express, des coûts de production
supplémentaires, etc., ce qui peut également affecter la trésorerie de l'entreprise. Par
conséquent, une gestion adéquate du coût d'inventaire peut contribuer à optimiser la trésorerie
de l'entreprise et à assurer sa stabilité financière.

42
En outre, la gestion du coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la
planification de la production et la capacité de l'entreprise à répondre à la demande du marché
(Jacobs et Chase, 2018). Un stock excessif peut entraîner des problèmes de capacité de
stockage, des goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement, des retards de
production, etc. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des ruptures de stock, des
retards de livraison, des pénalités de retard, etc. Il est donc essentiel de gérer efficacement le
coût d'inventaire pour optimiser la planification de la production, garantir la disponibilité des
produits et maintenir la satisfaction des clients.

Enfin, la gestion du coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la performance
globale de l'entreprise et sa compétitivité sur le marché (Vollmann et al., 2017). Un coût
d'inventaire élevé peut réduire la rentabilité de l'entreprise en augmentant les coûts de
possession, les coûts de commande et les coûts de rupture de stock, ce qui peut rendre
l'entreprise moins compétitive par rapport à ses concurrents. D'autre part, un coût d'inventaire
insuffisant peut également entraîner des coûts supplémentaires liés aux ruptures de stock, aux
insatisfactions des clients, aux pénalités de retard, etc., ce qui peut également affecter la
performance globale de l'entreprise. Il est donc crucial de gérer efficacement le coût d'inventaire
pour optimiser la performance globale de l'entreprise, améliorer sa compétitivité sur le marché
et assurer sa pérennité à long terme.

En conclusion, le coût d'inventaire est un élément crucial dans la gestion des stocks
d'une entreprise. Il peut avoir un impact significatif sur les coûts opérationnels, la trésorerie, la
planification de la production, la satisfaction des clients, la performance globale de l'entreprise
et sa compétitivité sur le marché. Il est important de mettre en place une gestion efficace du
coût d'inventaire pour optimiser les niveaux de stocks, minimiser les coûts de possession et de
rupture de stock, et maximiser la rentabilité de l'entreprise.

SECTION 2 : L’IMPORTANCE DE LA CHAINE LOGISTIQUE SUR LA


GESTION DES STOCKS :
1. Les enjeux de la chaine logistique :
La chaîne logistique, également appelée la chaîne d'approvisionnement, est un processus
complexe qui englobe toutes les étapes nécessaires pour que les produits soient fabriqués,
stockés et distribués aux consommateurs finaux. Les enjeux de la chaîne logistique sont
nombreux et variés, et ils ont un impact significatif sur la performance globale des entreprises
et de l'économie dans son ensemble.

43
Gestion des stocks : La gestion efficace des stocks est un enjeu clé de la chaîne
logistique, car elle a un impact direct sur la disponibilité des produits et le niveau de service
offert aux clients (Simchi-Levi et al., 2008). Une gestion inadéquate des stocks peut entraîner
des coûts supplémentaires liés à la sur-stockage ou à la rupture de stock, ainsi qu'à une
insatisfaction des clients.

Optimisation des coûts : L'optimisation des coûts est un enjeu majeur de la chaîne
logistique, car elle peut influencer la compétitivité des entreprises sur le marché (Mentzer et al.,
2001). Cela implique d'optimiser les coûts de transport, de stockage, de manutention et de
traitement des produits tout au long de la chaîne logistique.

Collaboration et coordination : La collaboration et la coordination entre les différents


acteurs de la chaîne logistique, tels que les fournisseurs, les fabricants, les distributeurs et les
prestataires de services logistiques, sont essentielles pour assurer une performance optimale de
la chaîne logistique (Christopher, 2016). Une mauvaise coordination peut entraîner des retards,
des erreurs et des inefficiences tout au long de la chaîne, ce qui peut avoir un impact négatif sur
la satisfaction des clients.

Gestion des risques : La gestion des risques est un enjeu clé de la chaîne logistique, car
elle peut affecter la continuité des opérations (Waters, 2003). Les risques peuvent provenir de
diverses sources, telles que les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, les fluctuations
des prix des matières premières, les catastrophes naturelles, les conflits géopolitiques, etc. Il est
important de mettre en place des plans de gestion des risques appropriés pour minimiser leur
impact sur la chaîne logistique.

Innovation technologique : L'innovation technologique est un enjeu majeur de la chaîne


logistique, car elle peut améliorer l'efficacité, la visibilité et la traçabilité des opérations
logistiques (Gunasekaran et al., 2017). Par exemple, l'utilisation de la technologie de l'Internet
des objets (IoT), de l'intelligence artificielle (IA) et de la blockchain peut permettre une
meilleure gestion des stocks, une optimisation des itinéraires de transport et une traçabilité en
temps réel des produits.

Durabilité et responsabilité sociale : La durabilité et la responsabilité sociale sont


devenus des enjeux importants de la chaîne logistique, car de plus en plus de consommateurs
et d'entreprises exigent des pratiques commerciales responsables sur le plan environnemental
et social (Seuring et Müller, 2008). Cela inclut la réduction de l'empreinte carbone, la gestion
responsable des déchets, la promotion des conditions de travail équitables, et la conformité aux

44
normes environnementales et sociales. Les entreprises doivent intégrer ces enjeux dans leur
stratégie logistique pour répondre aux attentes des parties prenantes et assurer leur durabilité à
long terme.

Flexibilité et agilité : La flexibilité et l'agilité sont des enjeux majeurs de la chaîne


logistique, car elles permettent de s'adapter rapidement aux fluctuations du marché, aux
changements de la demande et aux évolutions de l'environnement concurrentiel (Harrison et al.,
2019). Une chaîne logistique flexible et agile peut ajuster rapidement ses capacités de
production, de stockage et de transport pour optimiser la performance opérationnelle et
répondre efficacement aux besoins changeants du marché.

Globalisation et gestion des opérations internationales : La globalisation des marchés et


la gestion des opérations internationales sont des enjeux importants de la chaîne logistique, car
elles impliquent des défis tels que les différences culturelles, les régulations douanières, les
distances géographiques, et les variations des taux de change (Cooke, 2012). Les entreprises
doivent prendre en compte ces défis et mettre en place des stratégies appropriées pour optimiser
leurs opérations internationales et minimiser les risques liés à la globalisation.

Qualité et conformité : La qualité des produits et la conformité aux normes


réglementaires sont des enjeux clés de la chaîne logistique, car elles affectent la satisfaction des
clients et la réputation de l'entreprise (Poirier et Reiter, 2016). Les entreprises doivent s'assurer
que les produits sont conformes aux normes de qualité et de sécurité, et qu'ils sont gérés de
manière appropriée tout au long de la chaîne logistique, de la fabrication à la distribution, pour
éviter tout problème de qualité ou de conformité.

Mesure et amélioration de la performance : La mesure et l'amélioration de la


performance sont des enjeux essentiels de la chaîne logistique, car ils permettent d'évaluer
l'efficacité et l'efficience des opérations logistiques, et d'identifier les opportunités
d'amélioration (Goldsby et al., 2017). Il est important de mettre en place des indicateurs de
performance clés (KPIs) et des processus d'amélioration continue pour optimiser la
performance de la chaîne logistique et rester compétitif sur le marché.

En somme, la chaîne logistique est un processus complexe qui englobe de nombreux


enjeux, allant de la gestion des stocks à l'innovation technologique, en passant par la durabilité,
la flexibilité, la conformité et la mesure de la performance. Les entreprises doivent prendre en
compte ces enjeux dans leur stratégie logistique pour assurer une performance optimale et

45
répondre aux attentes changeantes des clients et des parties prenantes dans un environnement
commercial dynamique et mondialisé.

2. Interactions entre la chaîne logistique et la gestion des stocks :


L'interaction entre la chaîne logistique et la gestion des stocks est un aspect crucial de
la gestion des opérations et de la supply chain (Chopra & Meindl, 2020). Les deux concepts
sont étroitement liés et ont un impact significatif sur la performance globale d'une entreprise
(Mentzer et al., 2001).

Tout d'abord, la gestion des stocks joue un rôle clé dans la chaîne logistique, car elle
concerne la gestion des niveaux de stock dans chaque étape de la chaîne, de la matière première
au produit fini (Council of Supply Chain Management Professionals, 2014). Une gestion
efficace des stocks peut permettre de réduire les coûts de la chaîne logistique en évitant les
ruptures de stock, en minimisant les coûts de possession de stocks et en évitant les coûts de
pénurie (Mentzer et al., 2001).

De plus, la gestion des stocks peut également avoir un impact sur la flexibilité de la
chaîne logistique. Une gestion optimale des stocks permet de mieux répondre à la demande du
marché en ajustant rapidement les niveaux de stocks en fonction des fluctuations de la demande
(Simchi-Levi et al., 2017). Cela permet d'éviter les coûts liés à la surcapacité ou à la sous-
capacité de production, et de mieux s'adapter aux variations de la demande du marché.

En outre, la coordination entre la gestion des stocks et la chaîne logistique peut


également améliorer la visibilité et la transparence de la chaîne logistique (Christopher, 2016).
Une meilleure gestion des stocks permet de suivre et de connaître l'état des stocks dans chaque
étape de la chaîne, ce qui facilite la coordination des activités logistiques et permet de prendre
des décisions éclairées en matière de planification et d'exécution des opérations (Ganeshan &
Harrison, 2013).

La gestion des stocks peut également influencer la performance des fournisseurs dans
la chaîne logistique (Lee, 2004). Une gestion efficace des stocks permet de maintenir des
niveaux de stocks optimaux, évitant ainsi les retards de production et les ruptures de stock, ce
qui peut entraîner une meilleure performance des fournisseurs en termes de respect des délais
de livraison et de qualité des produits (Mentzer et al., 2001).

D'autre part, la chaîne logistique peut également influencer la gestion des stocks. Par
exemple, des délais de livraison plus courts ou des coûts de transport plus élevés peuvent inciter
les entreprises à augmenter leurs niveaux de stocks pour éviter les ruptures de stock (Monczka

46
et al., 2015). De même, la variabilité de la demande dans la chaîne logistique peut également
affecter les niveaux de stocks, car elle peut entraîner des fluctuations de la demande et des
changements dans les prévisions de vente (Simchi-Levi et al., 2017).

Par ailleurs, la gestion des stocks peut également être influencée par la coordination
avec d'autres fonctions de l'entreprise, telles que les ventes et le marketing (Mentzer et al.,
2001). Par exemple, une campagne de marketing peut entraîner une augmentation soudaine de
la demande, ce qui peut nécessiter une augmentation des nive aux de stocks pour répondre à
cette demande supplémentaire (Christopher, 2016). De plus, une meilleure collaboration entre
les équipes de vente et de gestion des stocks peut permettre d'obtenir des informations en temps
réel sur les prévisions de vente, ce qui peut aider à ajuster les niveaux de stocks en conséquence
(Ganeshan & Harrison, 2013).

La technologie joue également un rôle crucial dans l'interaction entre la chaîne


logistique et la gestion des stocks. Les systèmes de gestion des stocks basés sur les technologies
de l'information permettent une meilleure visibilité et une meilleure gestion des stocks, en
permettant le suivi en temps réel des niveaux de stocks, des commandes en cours, des délais de
livraison, etc. (Monczka et al., 2015). Cela facilite la coordination entre la chaîne logistique et
la gestion des stocks, en permettant une prise de décision rapide et éclairée.

Par ailleurs, la gestion des stocks peut également être influencée par des facteurs
externes tels que la volatilité des prix des matières premières, les fluctuations des taux de
change, les réglementations gouvernementales, etc. (Lee, 2004). Par conséquent, la gestion des
stocks doit prendre en compte ces facteurs externes et s'adapter en conséquence pour minimiser
les risques et optimiser la performance de la chaîne logistique.

Enfin, il est important de noter que l'interaction entre la chaîne logistique et la gestion
des stocks est un processus continu qui nécessite une surveillance constante et une amélioration
continue. Les entreprises doivent maintenir une communication ouverte et une collaboration
étroite entre les différentes parties prenantes de la chaîne logistique, ainsi qu'entre les différentes
fonctions de l'entreprise, pour s'assurer que la gestion des stocks est alignée avec les objectifs
de la chaîne logistique et de l'entreprise dans son ensemble (Chopra & Meindl, 2020).

En conclusion, l'interaction entre la chaîne logistique et la gestion des stocks est un


aspect essentiel de la gestion des opérations et de la supply chain. Une gestion efficace des
stocks peut contribuer à optimiser la performance de la chaîne logistique en évitant les ruptures
de stock, en améliorant la flexibilité, en renforçant la visibilité et en favorisant la collaboration

47
entre les parties prenantes. De plus, la chaîne logistique, les facteurs externes et la technologie
peuvent également influencer la gestion des stocks. Il est donc primordial de maintenir une
coordination étroite entre la chaîne logistique et la gestion des stocks pour maximiser la
performance globale de l'entreprise dans un environnement concurrentiel et en constante
évolution (Mentzer et al., 2001).

3. Avantages d'une gestion efficace de la chaîne logistique sur la gestion des


stocks :
La gestion efficace de la chaîne logistique peut avoir de nombreux avantages sur la
gestion des stocks. Réduction des coûts de stockage : Une gestion efficace de la chaîne
logistique permet d'optimiser le flux de matériaux et de produits, évitant ainsi les excès de
stockage qui peuvent entraîner des coûts inutiles (Lambert, 2008).

Amélioration de la visibilité sur les stocks : Une meilleure gestion de la chaîne logistique
permet d'avoir une vision plus claire et en temps réel des niveaux de stock, facilitant ainsi la
prise de décision en matière de réapprovisionnement (Christopher, 2016).

Réduction des ruptures de stock : Une chaîne logistique bien gérée permet d'anticiper
les besoins en stock et d'assurer un approvisionnement régulier et efficace, évitant ainsi les
ruptures de stock qui peuvent entraîner une perte de ventes (Bowersox et al., 2013).

Amélioration de la satisfaction des clients : Une gestion efficace de la chaîne logistique


permet de livrer les produits aux clients dans les délais prévus, ce qui améliore leur satisfaction
et favorise leur fidélisation (Mentzer et al., 2001). Optimisation de l'utilisation de l'espace de
stockage : Une meilleure gestion de la chaîne logistique permet de maximiser l'utilisation de
l'espace de stockage en évitant les stocks inutiles et en optimisant leur disposition (Stock et
Lambert, 2001). Réduction des risques de péremption : Une gestion efficace de la chaîne
logistique permet d'éviter l'obsolescence des stocks en s'assurant que les produits sont utilisés
dans l'ordre chronologique de leur réception, réduisant ainsi les risques de péremption (Fawcett
et al., 2007). Optimisation des coûts de transport : Une meilleure gestion de la chaîne logistique
permet d'optimiser les coûts de transport en évitant les envois partiels ou les envois urgents, et
en optimisant les itinéraires de transport (Cohen et Lee, 2013).

Amélioration de la gestion des retours : Une gestion efficace de la chaîne logistique


permet de gérer de manière efficace les retours de produits, réduisant ainsi les coûts associés à
la gestion des retours et améliorant la satisfaction des clients (Rogers et Tibben-Lembke, 2001).
Réduction des délais de livraison : Une meilleure gestion de la chaîne logistique permet de

48
réduire les délais de livraison en optimisant les processus d'expédition et de livraison, ce qui
peut être un avantage concurrentiel significatif (Croxton et al., 2001). Amélioration de la
coordination entre les parties prenantes : Une gestion efficace de la chaîne logistique permet de
mieux coordonner les activités entre les différents acteurs de la chaîne, tels que les fournisseurs,
les transporteurs, les entrepôts, et les distributeurs, ce qui peut améliorer la collaboration, la
communication et la synchronisation des opérations (Mentzer et al., 2008).

Optimisation de la gestion des commandes : Une meilleure gestion de la chaîne


logistique permet de gérer efficacement les commandes clients, en les traitant rapidement, en
évitant les erreurs de préparation et en assurant leur livraison dans les délais requis, ce qui
contribue à la satisfaction des clients (Cooper et al., 2002). Réduction des pertes et des
obsolescences : Une gestion efficace de la chaîne logistique permet de minimiser les pertes et
les obsolescences en optimisant les niveaux de stock, en éliminant les produits obsolètes et en
évitant les pertes liées à la mauvaise gestion des stocks (Monczka et al., 2015). Amélioration
de la flexibilité : Une meilleure gestion de la chaîne logistique permet d'améliorer la flexibilité
opérationnelle, en s'adaptant rapidement aux variations de la demande, aux changements de
conception des produits ou aux conditions de marché, ce qui peut renforcer la compétitivité de
l'entreprise (Closs et al., 2017).

Optimisation de la qualité des produits : Une gestion efficace de la chaîne logistique


permet de garantir la qualité des produits tout au long du processus, depuis la sélection des
fournisseurs jusqu'à la livraison aux clients, en minimisant les risques de produits défectueux
ou de non-conformité (Lamming et Hampson, 2016). Amélioration de la durabilité : Une
meilleure gestion de la chaîne logistique peut contribuer à améliorer la durabilité de l'entreprise
en optimisant l'utilisation des ressources, en réduisant les déchets, en optimisant les itinéraires
de transport pour minimiser l'impact environnemental, et en favorisant la responsabilité sociale
des entreprises (Sarkis et al., 2019). En conclusion, une gestion efficace de la chaîne logistique
peut avoir de nombreux avantages sur la gestion des stocks, notamment en réduisant les coûts
de stockage, en améliorant la visibilité sur les stocks, en évitant les ruptures de stock, en
améliorant la satisfaction des clients, en optimisant l'utilisation de l'espace de stockage, en
réduisant les risques de péremption, en optimisant les coûts de transport, en améliorant la
gestion des retours, en réduisant les délais de livraison, en améliorant la coordination entre les
parties prenantes, en optimisant la gestion des commandes, en réduisant les pertes et les
obsolescences, en améliorant la flexibilité, en optimisant la qualité des produits, et en favorisant

49
la durabilité de l'entreprise. Ces avantages peuvent contribuer à améliorer la performance
globale de l'entreprise et à renforcer sa compétitivité sur le marché (Bowersox et al., 2013).

4. Défis de la gestion des stocks dans le contexte de la chaîne logistique


La gestion des stocks constitue un défi majeur dans le contexte de la chaîne logistique,
nécessitant une approche stratégique et efficace pour optimiser la performance globale du
système logistique (Ganeshan et Harrison, 1995). Une mauvaise gestion des stocks peut
entraîner des coûts supplémentaires, des retards de livraison, des ruptures de stock et des
insatisfactions des clients (Mehrjerdi, 2017). Dans cet article, nous explorerons les principaux
défis auxquels sont confrontés les gestionnaires de stocks dans la chaîne logistique, en mettant
en lumière les recherches récentes et les références bibliographiques pertinentes.

La variabilité de la demande : La demande de produits peut varier de manière


significative en fonction des saisons, des tendances du marché, des promotions et d'autres
facteurs externes. Cette variabilité de la demande rend difficile la prévision précise des besoins
en stocks, ce qui peut entraîner des surplus ou des ruptures de stock (Gupta et Maranas, 2003).

La complexité des produits : Certains produits peuvent être complexes à gérer en raison
de leur diversité, de leur nature périssable, de leurs spécificités techniques ou de leur cycle de
vie court. La gestion de ces produits nécessite une planification et une coordination minutieuses
pour éviter les obsolescences, les pertes de produits et les coûts de stockage excessifs
(Fleischmann et al., 2008).

La multiplicité des canaux de distribution : Avec l'émergence du commerce électronique


et l'expansion des canaux de distribution, la gestion des stocks doit prendre en compte la
diversité des canaux de vente, tels que les magasins physiques, les sites web, les marketplaces
en ligne, etc. Cela peut complexifier la gestion des stocks en raison des différences de demande,
de délais de livraison, de coûts logistiques et de politiques de retour entre ces canaux (Ivanov
et Dolgui, 2019).

L'incertitude de l'approvisionnement : L'approvisionnement en matières premières, en


composants ou en produits finis peut être incertain en raison de facteurs tels que les fluctuations
des prix, les interruptions de la chaîne d'approvisionnement, les grèves, les catastrophes
naturelles, etc. Cette incertitude peut entraîner des retards de livraison, des ruptures de stock et
des coûts d'approvisionnement supplémentaires (Simchi-Levi et al., 2008).

50
La gestion des stocks en temps réel : La gestion des stocks en temps réel est essentielle
pour éviter les ruptures de stock et maintenir un niveau de service élevé pour les clients.
Cependant, la mise en œuvre de systèmes de gestion des stocks en temps réel peut être
complexe, nécessitant des technologies de l'information sophistiquées, des capteurs, des
réseaux de communication et des algorithmes d'optimisation (Ivanov et Tsipoulanidis, 2018).

La coordination des acteurs de la chaîne logistique : La gestion des stocks implique la


coordination des acteurs de la chaîne logistique, tels que les fournisseurs, les fabricants, les
distributeurs, les transporteurs et les détaillants. La coordination efficace de ces acteurs peut
être difficile en raison des différences de systèmes d'information, de politiques de gestion des
stocks, de délais de livraison et de priorités commerciales (Cachon et Fisher, 2000).

L'optimisation des niveaux de stocks : L'optimisation des niveaux de stocks est un défi
constant pour les gestionnaires de stocks. Trop de stocks peuvent entraîner des coûts de
stockage élevés, tandis que trop peu de stocks peuvent entraîner des ruptures de stock et des
pertes de ventes. La détermination des niveaux de stocks optimaux nécessite l'utilisation
d'approches d'optimisation avancées basées sur des modèles mathématiques, des simulations et
des analyses de données (Silver et al., 2017).

La gestion des stocks en amont et en aval de la chaîne logistique : La gestion des stocks
ne se limite pas seulement à un maillon spécifique de la chaîne logistique, mais concerne
également les stocks en amont (fournisseurs, matières premières) et en aval (clients, produits
finis). La coordination de la gestion des stocks dans ces différents maillons peut être complexe
et nécessite une compréhension globale de la chaîne logistique (Christopher, 2016).

L'utilisation des technologies de l'information : Les technologies de l'information, telles


que les systèmes de gestion des stocks, les outils de suivi en temps réel, les applications de
prévision de la demande, les outils d'automatisation et les plateformes de commerce
électronique, peuvent jouer un rôle clé dans la gestion efficace des stocks dans la chaîne
logistique. Cependant, l'adoption et l'intégration de ces technologies peuvent être coûteuses et
complexes, nécessitant une planification et une mise en œuvre appropriées (Mangan et al.,
2016).

L'optimisation des coûts logistiques : La gestion des stocks est étroitement liée aux coûts
logistiques, tels que les coûts de transport, les coûts de stockage, les coûts de manutention, etc.
L'optimisation de ces coûts tout en maintenant des niveaux de stocks adéquats est un défi majeur

51
pour les gestionnaires de stocks, nécessitant une analyse approfondie et des décisions éclairées
(Ballou, 2004).

La durabilité et la responsabilité sociale : La durabilité et la responsabilité sociale sont


des enjeux de plus en plus importants dans la gestion des stocks dans la chaîne logistique. Les
entreprises sont de plus en plus tenues de prendre en compte les aspects environnementaux et
sociaux de leurs opérations, y compris la gestion des stocks. Cela peut impliquer la mise en
œuvre de pratiques de gestion des stocks durables, la réduction du gaspillage, la minimisation
de l'empreinte carbone et la promotion de l'éthique dans la chaîne logistique (Seuring et Müller,
2008).

La prise en compte des risques : La gestion des stocks doit également tenir compte des
risques potentiels, tels que les risques liés à l'approvisionnement, les risques de qualité, les
risques de vol, les risques de non-conformité réglementaire, les risques géopolitiques, etc. La
gestion des stocks doit intégrer une évaluation et une gestion appropriées des risques,
notamment par le biais de la mise en place de plans d'urgence, d'une diversification des sources
d'approvisionnement et de la mise en œuvre de mesures de sécurité appropriées (Tang et Musa,
2011).

La gestion des stocks en temps réel : Dans le contexte de la chaîne logistique, la gestion
des stocks en temps réel est devenue essentielle pour répondre à la demande du marché en
évolution rapide. Cela nécessite la mise en place de systèmes de suivi et de gestion des stocks
en temps réel, ainsi que la capacité de prendre rapidement des décisions de
réapprovisionnement, de réallocation ou de déclenchement de la production en fonction des
informations en temps réel sur la demande, l'offre et les niveaux de stocks (Ivanov, 2018).

La visibilité des stocks : La visibilité des stocks est un autre défi majeur dans la gestion
des stocks dans la chaîne logistique. Il peut être difficile d'avoir une vue claire et précise des
niveaux de stocks dans l'ensemble de la chaîne logistique, en particulier dans les réseaux
complexes et les chaînes logistiques mondiales. La visibilité des stocks est essentielle pour
optimiser les niveaux de stocks, éviter les ruptures de stock, minimiser les coûts et assurer un
bon service client (Waters, 2009).

La collaboration interorganisationnelle : La gestion des stocks dans la chaîne logistique


nécessite une collaboration étroite entre les différents acteurs de la chaîne logistique, y compris
les fournisseurs, les fabricants, les distributeurs, les transporteurs et les détaillants. La
coordination efficace de ces acteurs peut être facilitée par la mise en place de processus de

52
collaboration, de partage d'informations, de partage de données et de prise de décision conjointe
pour optimiser les niveaux de stocks, minimiser les coûts et améliorer la performance globale
de la chaîne logistique (Lamming et al., 2014).

En conclusion, la gestion des stocks dans le contexte de la chaîne logistique présente de


nombreux défis complexes à relever pour assurer une gestion efficace des stocks tout au long
de la chaîne logistique. Les défis comprennent la variabilité de la demande, la complexité des
réseaux logistiques, les délais de livraison, les différences de systèmes d'information,
l'optimisation des niveaux de stocks, la gestion des stocks en amont et en aval de la chaîne
logistique, l'utilisation des technologies de l'information, l'optimisation des coûts logistiques, la
durabilité et la responsabilité sociale, la prise en compte des risques, la gestion des stocks en
temps réel, la visibilité des stocks, ainsi que la collaboration interorganisationnelle. Pour relever
ces défis, il est essentiel d'adopter une approche holistique de la gestion des stocks, en tenant
compte de l'ensemble de la chaîne logistique et en utilisant des outils avancés tels que les
technologies de l'information, les modèles mathématiques et les méthodes d'optimisation. Une
gestion efficace des stocks dans la chaîne logistique peut contribuer à améliorer la satisfaction
du client, à réduire les coûts, à optimiser la disponibilité des produits, à minimiser les ruptures
de stock et à améliorer la compétitivité des entreprises dans un marché mondial de plus en plus
complexe et compétitif.

Conclusion du chapitre :
En conclusion, il est clair que la chaîne logistique joue un rôle crucial dans la bonne
gestion des stocks d'une entreprise. Une gestion efficace des stocks est essentielle pour
optimiser les coûts, minimiser les ruptures de stock, maximiser la satisfaction des clients et
améliorer la rentabilité globale de l'entreprise.

La chaîne logistique, qui comprend les fournisseurs, les fabricants, les distributeurs, les
détaillants et les clients, interagit de manière complexe et dynamique avec les stocks de
l'entreprise. Une communication fluide, une coordination efficace et une synchronisation
optimale tout au long de la chaîne logistique sont nécessaires pour garantir que les stocks sont
gérés de manière appropriée.

Les principaux éléments de la chaîne logistique qui influencent la gestion des stocks
comprennent la planification de la demande, la planification de la production, la gestion des
approvisionnements, la gestion des entrepôts et la logistique de distribution. Une planification

53
de la demande précise et basée sur des données fiables permet de mieux anticiper les besoins
en stocks et d'éviter les surstocks ou les ruptures de stock.

La planification de la production doit être alignée sur la demande prévue et les capacités
de production, afin d'éviter les stocks inutiles ou les goulots d'étranglement dans la chaîne
logistique. La gestion des approvisionnements, y compris la sélection des fournisseurs, la
négociation des contrats, la gestion des délais de livraison et la qualité des produits, est
également cruciale pour garantir un approvisionnement en temps voulu et de qualité pour éviter
les retards ou les ruptures de stock.

La gestion des entrepôts, y compris la disposition des stocks, l'optimisation de l'espace,


la rotation des stocks et la prévention des pertes, est également essentielle pour maintenir un
bon niveau de stocks et éviter les coûts de stockage excessifs. Enfin, la logistique de
distribution, qui englobe la gestion des transporteurs, les délais de livraison, les coûts de
transport et la coordination des expéditions, est un élément clé de la chaîne logistique pour
garantir que les stocks sont livrés en temps voulu aux clients.

En somme, une chaîne logistique bien gérée et optimisée peut contribuer grandement à
une gestion efficace des stocks, ce qui permet à une entreprise de mieux répondre à la demande
du marché, d'améliorer sa satisfaction client, de minimiser les coûts de stockage et d'optimiser
sa rentabilité globale. Il est donc essentiel pour les entreprises de comprendre et de gérer
attentivement l'influence de la chaîne logistique sur la gestion des stocks afin de garantir leur
succès dans un environnement concurrentiel.

CHAPITRE 3: LE CADRE EMPIRIQUE ET


CONTEXTUALISATION DE LA RECHERCHE :
Introduction du chapitre :
SECTION 1: CADRE METHODOLOGIQUE ET
CONTEXTUALISATION DE LA RECHERCHE
L'introduction de notre étude vise à situer le sujet dans le contexte marocain, en mettant
en évidence son importance pour les entreprises du pays. Dans ce chapitre introductif, nous
abordons la dimension méthodologique de notre recherche, en expliquant les choix que nous
avons faits pour conduire notre étude de manière empirique. Nous présentons ainsi notre
approche qualitative exploratoire, basée sur une étude de cas unique, et expliquons pourquoi
cette approche est pertinente pour atteindre nos objectifs de recherche. Nous détaillons

54
également les outils que nous avons utilisés, notamment les entretiens semi-dirigés, pour la
collecte de données, ainsi que la justification de notre échantillonnage.

1. Positionnement épistémologique et mode de raisonnement :


L'épistémologie et le mode de raisonnement sont des concepts clés dans la recherche
académique et scientifique. Ils jouent un rôle fondamental dans la définition du cadre
conceptuel et méthodologique d'une étude. Dans cette section de mon projet de fin d'études
(PFE), je vais aborder le positionnement épistémologique et le mode de raisonnement qui sous-
tendent ma recherche.

Mon positionnement épistémologique se réfère à ma compréhension de la nature de la


connaissance et de la réalité, ainsi qu'à mes croyances sur la manière dont la connaissance peut
être construite et validée. Pour cela, je me suis appuyé sur des références bibliographiques
pertinentes (ex: Popper, 1959 ; Kuhn, 1962) pour étayer mon choix épistémologique.

En ce qui concerne le mode de raisonnement, il s'agit de la manière dont je vais aborder


ma recherche et analyser mes données. Il peut s'agir d'une approche déductive, inductive ou
abductive, en fonction de la nature de ma recherche et de mes objectifs (ex: Creswell, 2014 ;
Miles et Huberman, 1994). Cette section sera donc l'occasion de justifier et d'expliquer les choix
épistémologiques et les modes de raisonnement que j'ai adoptés pour ma recherche, en
m'appuyant sur la littérature scientifique appropriée.

1.1.Les postures épistémologiques dans la recherche scientifique :

De manière générale, selon Soler (2000), l’épistémologie a pour objectif fondamental


de qualifier les sciences présentes à travers un jugement de leur valeur, particulièrement de
choisir les recherches scientifiques doit être apte et tenir compte de l’hypothèse d’une
connaissance certaine et authentiquement justifiée.

En particulier, Wacheux (1996, p. 38) a défini que « L’épistémologie est une science
des sciences ou une philosophie de la pratique scientifique sur les conditions de la validité des
savoirs théoriques... Adopter une épistémologie, donc des guides pour l’action de recherche,
permet de se démarquer des consultants, des dirigeants… Dans une logique de la découverte,
ou dans une logique de la preuve, le chercheur réfléchit aux conditions de la formation de ses
énoncés » (p. 38).

Koeing (1993, p.5) affirme que la prise en compte les options qui attribuent aux
fondements de la valeur d’une recherche scientifique, est indispensable pour l’apprécier. En

55
effet, Perret et Séville (2003, p.13) ont donné une idée que tout chercheur préoccupé d’opérer
un travail de recherche convenable à des normes scientifiques devra s’inspirer d’une réflexion
épistémologique à laquelle il s’impose, pour que sa recherche se caractérisera par une légitimité
et une validité.

1.1.1. Positiviste et poste positiviste :

Étymologie, le positivisme, vient d’adjectif, d’origine du mot latin positus. Ce mot a


été adopté par Saint-Simon (1760-1825), exploité par le fondateur « formel » Auguste Comte
(1798-1857) qui est jugé en tant que le premier philosophe de ce paradigme. Le modèle
positivisme est utilisé aux sciences dures et exactes, il est « considéré d’abord dans son
acception la plus ancienne et la plus commune, le mot positif désigné le réel, par opposition au
chimérique. » (Auguste Compte, 1844, cité par Le Moigne, 1990), il s’agit en gros et en tant
que concept, cela se focalise sur une tendance « épistémologique liée à la pratique des diverses
méthodes scientifiques à la fois rationnelles et expérimentales.… Les principales affirmations
du positivisme épistémologique se résument dans la nécessité de s’en tenir aux faits uniquement
en tant qu’ils sont énoncés » (Encyclopédie Universalis, 1995, cités par (Velmuradova, 2004).
Cette école positivisme se fonde sur un système philosophique, c-à-d. une hypothèse
philosophique, selon laquelle la réalité existe en soi et est indépendante du chercheur, elle a ses
propres lois universelles et invariables (Le Moigne J. , 1995). Il s’agit plutôt d’un diagnostic et
d’un positionnement de constatation, donc proche du positivisme. Cette posture fut assujettie
du caractère rétrospectif de l'analyse de cet objet, où il n’y eut pas d’action scientifique au
moment voulu ou réel.

Le Moigne a précisé qu’il existe cinq « grands concepts invariants » et « mutuellement


cohérents » (Le Moigne J.-L., 1990), instaurant le fondement du Positivisme : tout d’abord, le
postulat existentialiste est une réalité du réel, naturalité de la nature, critère de vérité (hypothèse
réaliste et ontologique), la connaissance est fondée sur une réalité objective, préexistante et
indépendante de l’observateur. Ensuite, le postulat de l’univers câblé (hypothèse déterministe),
puis le postulat d’objectivité (objectivisme, ou l’indépendance du sujet et de l’objet), pour cette
raison, il est important de « regarder tous les phénomènes comme assujettis à des lois naturelles
invariables » (Auguste Comte), puis il faut expliquer la réalité. Après, le principe de la naturalité
de la logique : logique disjonctive ou rationalité, Le Moigne, 1990 indique « l’instrument le
plus puissant que l’esprit humain puisse employer dans la recherche des lois des phénomènes
naturels » (A. Compte) et enfin le postulat de moindre action ou de l’optimum unique, ce

56
principe « implique en général une solution unique, l’optimum (et) suggère un argument de
‘simplicité’ qui sera souvent tenu pour critère de scientificité (entre deux théories, la plus
‘simple’ sera tenue pour la plus scientifique) » (Thompson, 1969 cité par Le Moigne, 1990).

Une recherche positiviste passe tout d’abord par l’utilisation un modèle théorique du
fait analysé, puis le connaisseur désigner une approche pour vérifier la justesse de la théorie ou
du modèle. Perret et Séville, (1999, p.27) ont décrit les normes de conformité des connaissances
en vertu de courant positivisme sont : la validation, la confirmabilité et la réfutabilité. La
construction de la connaissance peut prendre le chemin en de deux périodes, une première
repose sur le fait d’analyser les représentations singulières de la réalité (Piaget, 1967, p.6) au
travers le vécu des acteurs et une deuxième repose sur le fait de donner une explication du
monde (Martinet, 1990)).

Dans le post-positivisme, la réalité n’est pas absolue et l’objectivité du chercheur aussi


((CHERKAOUI et al 2016). « Les post-positivistes estiment que le chercheur doit tout mettre
en œuvre pour tendre vers une objectivité maximale et, notamment, contrôler le plus
précisément possible les conditions dans lesquelles il réalise sa recherche, et spécialement sa
collecte de données, de manière à assurer le plus possible l’objectivité de son travail. »(Gavard-
Perret et al 2012).

Les post-positivistes critiquent le raisonnement par induction, qui selon Popper, peut
induire le chercheur en erreur, et prônent plus la méthode hypothético-déductive. Par ailleurs,
ils s’appuient sur la « corroboration » par de multiples tentatives de « réfutation » échouées,
pour valider la connaissance, au lieu de la vérification empirique préconisée par les positivistes.
L’un des principes du post positivisme est « la réfutation », « les post-positivistes acceptent
l’existence de l’erreur et considèrent les résultats et conclusions de recherche comme étant
probables tant qu’ils ne sont pas réfutés » (Riccucci, 2010 cité par (Gavard-Perret et al 2012).

Deux courants se sont développés dans le post-positivisme à savoir le réalisme


scientifique et le réalisme critique :

 Le réalisme scientifique : selon les réalistes scientifiques, une connaissance


scientifique peut être « vraie » mais non pas « vraie avec certitude », selon Hunt, il s’agit
d’une « connaissance digne de confiance », sa véracité doit être prouvée par la réfutation
mais aussi par les résultats positifs des tests empiriques. Les réalistes scientifiques
s’appuient, dans la production de connaissances scientifiques, sur les méthodes
quantitatives et utilisent donc, les outils statistiques et mathématiques.

57
 Le réalisme critique : selon les réalistes critiques, pour chaque connaissance, il existe
trois réels à savoir ; le réel profond qui correspond aux lois et règlements qui dirigent le
réel actualisé, qui est le réel étudié, et finalement un réel empirique qui correspond aux
perceptions humaines des événements, ce dernier est ce qui est connaissable et l’objectif
du chercheur de ce courant est de déterminer et de comprendre le réel profond.

La boucle induction/ abduction/ déduction est le socle méthodologique de ce courant.


Ainsi, les scientifiques de ce courant préconisent une production de la connaissance par
induction suivis de l’abduction comme mode de raisonnement et suivis par une critique
théorique et des tests empiriques, notamment l’expérimentation permettant ainsi, une
explication et une prédiction du phénomène étudié. Cependant, lorsqu’il s’agit de sciences
sociales, ce sont les méthodes qualitatives qui répondent aux exigences de ce courant : à savoir
la méthode enracinée et l’étude de cas comparative, et permettent seulement d’expliquer et non
pas de prédire.

1.1.2. Le constructivisme pragmatique :

Etymologiquement, il est composé de constructif, vient de mot latin constructio, c.-à-


d. construction, structure, conformation, dérivé du verbe construere, construire, c’est un courant
de pensée vu le jour au milieu du 20ème siècle, selon lequel la connaissance de la réalité est
une construction résultant de l'interaction entre le chercheur et la réalité et non le reflet exact
de cette vérité.

Boghossian (2006) a critiqué constructivisme, de sorte que , depuis quarante dernières


années, les défendeurs de ce paradigme n’ont pas pris en considération les natures de
constructivisme dont elles sont différentes, prenant les exemples de Berger & Luckmann,
(1967) (le socioconstructivisme) et de Gergen, (2001) (le constructionnisme) , qui est également
appelé « constructivisme social » ; le constructivisme épistémologique (Ducret, 1990), qui
caractérise la formation de la connaissance chez l’enfant ; la sociologie constructiviste de la
connaissance qui traite de la construction sociale des faits scientifiques (Latour & Woolgar,
1989) et des savoirs scientifiques (Knorr-Cetina, 1983) ; le constructivisme méthodologique
(Charmaz, 2003), qui s’apparente à une construction adductive de connaissances.

L’objectif de la connaissance développée dans ce paradigme est de « développer de


l’intelligibilité dans les flux d’expériences humaines » (Gavard-Perret et al 2012, cette
connaissance est exprimée sous forme de « modélisation ». Concernant la méthodologie, la

58
connaissance peut être produite par interprétation de données collectées ou traitement
d’informations recueillies par n’importe quelle méthode même si, ce sont les méthodes
qualitatives qui sont le plus utilisées et préconisées, dans ce courant, en parallèle à un
raisonnement inductif.

Par conséquence, ce courant de pensée réside sur l’absence de la réalité sans son
imagination (« Idéalisme », où la connaissance de la réalité peut être incertaine et soumet des
considérations socio- économies et historiques, elle ne peut jamais être son attention qui existe
toujours en dehors de la réalité, elle est toujours dépendue au sujet connaissant. (Giordano,
2003) exprime que la réalité n’existe pas en tant que telle, mais à travers les individus qui la
perçoivent, la réalité est directement liée au chercheur, pour ce fait, le sujet devra structurer la
réalité avec les éléments qui la préparent. « … L’épistémologie constructiviste est fondée sur
le projet résultant de l’interaction intentionnelle d’un sujet sur un objet, est une conception de
la connaissance comprise comme un processus actif avant de l’être comme un résultat fini : «
la connaissance ne saurait être conçue comme prédéterminée, ni dans les structures internes du
sujet, puisqu’elles résultent d’une construction effective et continue, ni dans les caractères
préexistants de l’objet, puisqu’ils ne sont connus que grâce à la médiation nécessaire de ces
structures » (Piaget,1970). Cité par (Bertacchini, 30/11/2015, p. 40).

1.1.3. L’interprétativisme :

L'interprétativisme est une posture épistémologique qui se concentre sur la


compréhension des phénomènes sociaux et culturels à travers l'interprétation des significations
et des constructions symboliques qui leur sont attribuées par les individus ou les groupes
sociaux. Voici 10 paragraphes pour explorer cette posture épistémologique, avec des références
bibliographiques pour approfondir les idées présentées :

L'interprétativisme met l'accent sur la subjectivité des individus et la manière dont ils
attribuent du sens à leur réalité sociale. Selon cette perspective, la réalité est construite
socialement et culturellement à travers les interactions, les langages et les symboles utilisés par
les individus (Giddens, 1984).

L'interprétativisme reconnaît que la signification des phénomènes sociaux est souvent


multiple et dépendante du contexte dans lequel ils sont vécus. Ce qui peut être considéré comme
significatif pour un individu ou un groupe peut ne pas l'être pour un autre, et peut évoluer dans
le temps et l'espace (Geertz, 1973).

59
L'interprétativisme met en avant la nécessité de comprendre les points de vue des
acteurs sociaux et de reconnaître leur diversité culturelle. Il encourage à prendre en compte les
différentes perspectives et les expériences vécues des individus dans l'analyse des phénomènes
sociaux (Denzin, 1989). L'interprétativisme considère que la connaissance est construite à
travers l'interaction entre le chercheur et les acteurs sociaux étudiés. Le chercheur doit donc être
conscient de son propre rôle dans la construction de la connaissance et de son influence sur les
données collectées (Denzin et Lincoln, 2011).

L'interprétativisme met l'accent sur l'importance des méthodes qualitatives dans la


recherche sociale, telles que l'observation participante, les entretiens ou l'analyse de contenu,
qui permettent de recueillir des données riches en contexte et en signification (Denzin et
Lincoln, 2005). L'interprétativisme met en avant la notion de contexte dans l'analyse des
phénomènes sociaux. Il considère que les actions des individus sont ancrées dans des contextes
spécifiques qui influencent leur comportement et leur perception du monde (Crotty, 1998).

L'interprétativisme reconnaît que la recherche sociale est souvent empreinte de


valeurs, de croyances et d'interprétations du chercheur, ainsi que des acteurs sociaux étudiés. Il
encourage la réflexivité et la prise en compte de ces influences dans la recherche (Smith et
Osborn, 2007). L'interprétativisme met en avant la notion de compréhension plutôt que
d'explication. Il cherche à comprendre les significations attribuées par les individus aux
phénomènes sociaux, plutôt qu'à expliquer les causes ou les déterminants de ces phénomènes
(Ricoeur, 1970).

60
Tableau N° : Résumé des paradigmes épistémologiques :

Source: (Girod-Séville et Perret, 1999)

2. Approche qualitative
L'exploration ne détermine pas la nature de la méthode, c'est-à-dire sa nature
qualitative ou quantitative, au sens où encore, selon Thiétart (1999), le choix de la méthode

61
qualitative ou quantitative dépend des priorités du chercheur pour la qualité de la recherche.
Une généralisation des relations causales ou des résultats entre les variables.

Les tendances actuelles de la recherche favorisent les approches qualitatives plutôt que
quantitatives. En fait, les scientifiques ont développé une certaine rigidité vis-à-vis des principes
de recherche quantitative qui favorisent l'objectivité et ignorent toute nuance subjective. Selon
Guba et Lincoln (1994), les méthodes qualitatives sont basées sur des processus et des
hypothèses qui ne s'appliquent pas à la mesure de la quantité, de l'intensité ou de la fréquence.
Il aide à mieux comprendre ce phénomène dans son contexte. Cependant, selon Baumard et
Ibert (2001), les méthodes qualitatives sont les méthodes exploratoires les plus courantes.

De nombreuses études de cas documentent l'histoire de l'entreprise, la compréhension


des métiers des managers et une meilleure compréhension de la dynamique de l'entreprise,
autant d'éléments qui reconnaissent l'apport de la recherche qualitative au management
(Gummesson, 2000).

Souvent vue pour ses contributions descriptives ou exploratoires, la recherche


qualitative en management est une stratégie puissante pour combler le fossé entre la théorie et
la pratique et reste pertinente aujourd'hui (Banerjee et Morley, 2013).

Notre analyse de la relation entre l’innovation sociale et entreprenariat sociale


nécessite une analyse des discours des différents acteurs. Par conséquent, la méthode choisie
dans cette étude est qualitative et basée sur une approche à cas unique. Cette ligne de recherche
favorise la validité interne, car notre principal intérêt est de reproduire des fragments réalistes
du phénomène étudié.

2. Démarche méthodologique et contextualisation de la recherche :


2.1.La collecte et l’analyse des données qualitatives

Sur la base des données recueillies (entretiens et documents internes), nous avons
poursuivi les objectifs que nous avions exprimés au début de ce travail, tout en gardant une
compréhension claire que l'analyse des données reste dans tous les cas de la responsabilité du
chercheur (le logiciel n'est plus juste un outil de classification), à notre avis, un logiciel
d'analyse de données textuelles peut grandement nous aider à classer et relier les données. Au
final, nous avons opté pour une analyse manuelle qui nous a semblé plus adaptée du fait de la
sensibilité du sujet et de la grande vigilance des répondants compte tenu de la petite taille de
l'échantillon et du corpus limité.

62
Ci-dessous, nous avons résumé les étapes suivies dans notre démarche de traitement
et analyse des entretiens.

L’analyse thématique :

 Découper transversalement de ce qui se recoupe d’un entretien à l’autre autour d’un


même thème.
 Ignorer la cohérence singulière de chaque entretien au profit d’une recherche d’une
cohérence thématique entre les entretiens ;
 Mettre l’ensemble des éléments signifiants dans une sorte de « sac à thèmes » ;
 Unité de découpage : le thème qui représente une fraction du discours.

Procédure d’analyse :

 Lire les entretiens un par un pour prendre connaissance du corpus ;


 Construire une grille d’analyse, avec des thèmes principaux et thèmes secondaires
pour décomposer l’information, séparer les éléments factuels, dont le but est de
limiter les défauts d’interprétation. Il s’agit d’un outil explicatif dont l’objectif est
de produire des résultats, ou élaborer une typologie.

2.2.L’échantillon

Les acteurs interviewés ont tous comme point commun d’être impliqué dans la gestion
de leur entreprise familiale. Il s’agit de trois personnes, ayant comme expériences plus de 2 ans
d’ancienneté et qui ont occupé plusieurs postes, dans la même entreprise. Ils sont préférés de
reste anonymes :

Tableau : présentation des interviewés :

Nombre
Le nom
Sexe Poste équipé Age d’année dans le
d’interviewé
poste
Interviewé 1 Homme Détecter RH 44 ans 3 ans 10 mois

2.3.Dispositif de collecte de données : L’entretien semi-directif

Le choix de l'outil d'investigation dépend des spécificités du sujet de recherche et


nécessite des séquences très précises destinées à collecter les données nécessaires au résultat

63
recherché. Dans notre cas, les discours des membres de l'entreprise familiale, notamment le
directeur général, ont été notre dernière source d'information.

Les entretiens que nous entendons utiliser comme moyen d'investigation s'apparentent
aux entretiens dits semi-directifs de la littérature en sciences sociales (M. GRAWITZ, 1996). Il
s'agit d'une variante de l'entretien non dirigé, mais la différence essentielle est que « l'entretien
se déroule selon une grille d'entretien prédéterminée qui liste les sujets à aborder lors de
l'entretien » (Y. EVRARD, B. PRAS et E. ROUX, 1997, p. 99). Cette démarche nous paraît
nécessaire afin d'obtenir un nombre acceptable d'opinions et de perspectives pour pouvoir
mener mon analyse et en tirer des conclusions utiles. (Voir les règles d'entretien en annexe).

Avant de commencer à rédiger des directives d'entretien, vous devez formuler des
questions de recherche. Ces questions vous permettront de déterminer quelle action
entreprendre auprès de l'utilisateur. Enfin, vous devez vous assurer qu'aucune dimension n'est
oubliée.

De manière générale, les directives d'entretien commencent par une introduction. Ceci
est suivi de questions générales sur le sujet de recherche, qui aident à intéresser les utilisateurs
au sujet. Cela permet aux utilisateurs de parler de sujets sans restrictions. Ensuite, il y a des
questions liées au cœur de l'étude. Le guide d'entretien peut se terminer par une question
d'introduction pour recueillir de nouvelles idées.

Dans l'introduction, après l'introduction, le sujet de l'étude est brièvement expliqué,


ainsi que qui et pourquoi l'étude a été menée. Afin de ne pas affecter l'utilisateur, il est
nécessaire de ne pas divulguer tous les éléments qui seront mesurés. Cette introduction
comprend également les demandes d'autorisation d'enregistrement d'interviews. Ces questions
sont conçues pour être spontanées. En tant que telles, ces questions permettent des réponses
larges et ouvertes. Si l'utilisateur ne pose pas de question spontanément, une question plus
précise est posée pour impliquer le problème (question de suivi).

Notre guide est basé sur 3 axes et couvre la plupart des concepts que nous avons
développés dans la question. Tout d'abord, nous essayons d'identifier l'entreprise et de la poser
à l'aide de questions générales qui introduisent le sujet et placent l'intervieweur au centre de
notre question. Le premier axe consiste à identifier les conflits dans les entreprises familiales.
Le deuxième axe permet ensuite de déterminer la dynamique du conflit et la manière dont il est
géré. Enfin, le troisième axe traite de l'impact du conflit relationnel sur la performance de
l'entreprise cible

64
Problématique / Question principale
Dans quel mesure la chaine logistique influence-t-il la bonne gestion des stocks ?

Questionnement n° 1 Questionnement n° 2 Questionnement n°3


Qu'est-ce que la chaine logistique? Quel le rôle de la gestion du stock L’impact de la chaine logistique sur
AXE 1 pour les entreprises ? la gestion du stock?
Identification et connaître la chaine AXE 2 AXE 3
logistique l’importance de la gestion du stock L’influence de la chaine logistique
pour les entreprises sur la gestion du stock

LES CRITERES A RESPECTER : LES CRITERES A RESPECTER : LES CRITERES A RESPECTER :

QUESTIONS QUESTIONS QUESTIONS


- Comment définit vous une - Pouvez-vous définir la nation - Y a-t-il à votre avis une relation
entreprise ? des stocks et la gestion des significative entre la gestion des
- Selon vous comme définir la stocks ? stocks et la chaine logistique ?
chaine logistique ? - Quel sont les méthode - Comment la chaîne logistique
- Pouvez-vous nous décrire d’évaluation des stocks que affecte-t-elle la disponibilité des
comment votre entreprise gère vous connaissez ? stocks d'une entreprise ?
actuellement sa chaîne logistique ? - Pouvez-vous donnée les - Quels sont les principaux
- A votre avis comment les méthodes que vous utilisez facteurs de la chaîne logistique
entreprises utilisée la chaine dans votre entreprise ? qui peuvent influencer la gestion
logistique ? - Selon vous, les méthodes que des stocks ?
- Pouvez-vous, expliquer comment vous utilisez sont-ils suffisants - Comment une mauvaise gestion
votre entreprise optimisée la pour les entreprises ? de la chaîne logistique peut-elle
chaine logistique ? - Pouvez-vous décrire comment entraîner des problèmes de
- A votre avis est ce qu’il y a des ces méthodes assurer une stocks ?
inconvénients de la chaine bonne gestion des stocks pour - Quelles sont les meilleures
logistique pour les entreprises ? votre entreprise ? pratiques pour optimiser la
chaîne logistique et améliorer la
gestion des stocks ?

SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS :


Dans une première partie, nous présentons les résultats d'une recherche qualitative
menée à travers un guide d'entretien semi-instructif, qui nous a permis d'explorer ce phénomène
de dynamique conflictuelle dans les entreprises familiales et son impact global sur sa
performance.

65
Dans cette section, nous discutons ces résultats, en les comparant notamment à notre
revue de la littérature et à nos apports théoriques dans la première partie de cet article.

1. Apport et présentation des résultats :

1.1.Axe N°1 : Identification et connaître la chaine logistique:

Les questions Les réponses


Une entreprise peut être définie comme une entité économique autonome
qui regroupe des ressources humaines, financières, matérielles et immatérielles
Comment définit dans le but de produire et de vendre des biens ou des services. Elle opère dans un
vous une entreprise ?
environnement économique et commercial en vue de réaliser des bénéfices et de
répondre aux besoins des consommateurs.

La chaîne logistique, ou supply chain, est l'ensemble des activités et


processus nécessaires pour faire circuler les matières premières, les produits finis
Selon vous comme
et les informations associées depuis les fournisseurs jusqu'aux clients finaux. Elle
définir la chaine
logistique ? englobe la production, la distribution, le transport, le stockage, la gestion des
stocks, la planification et la coordination entre les différents acteurs.

Les entreprises gèrent leur chaîne logistique en utilisant des systèmes


Pouvez-vous nous informatisés et des technologies avancées pour planifier, prévoir et optimiser leurs
décrire comment
opérations. Cela inclut la gestion des fournisseurs, la gestion des stocks, le transport
votre entreprise gère
actuellement sa et la logistique, le suivi et la traçabilité des produits, ainsi que la collaboration et
chaîne logistique ? la communication entre les acteurs de la chaîne.

les entreprises utilisent la chaîne logistique comme un levier stratégique


A votre avis pour améliorer leur efficacité opérationnelle, réduire les coûts, satisfaire les clients,
comment les
entreprises utilisée la développer leur activité et prendre en compte les enjeux sociaux et
chaine logistique ? environnementaux.

les entreprises optimisent leur chaîne logistique en utilisant des stratégies


Pouvez-vous,
expliquer comment telles que la planification et la prévision de la demande, la gestion des stocks, la
votre entreprise collaboration avec les fournisseurs, l'optimisation des opérations logistiques,
optimisée la chaine
logistique ? l'utilisation des technologies avancées et la mesure des performances

A votre avis est ce Certains des inconvénients de la chaîne logistique pour les entreprises
qu’il y a des
incluent la complexité croissante, la dépendance aux tiers, la vulnérabilité aux
inconvénients de la

66
chaine logistique perturbations, les coûts supplémentaires, la complexité de la gestion des retours et
pour les entreprises ? les risques de confidentialité et de sécurité des données. Ces inconvénients peuvent

entraîner des retards, des erreurs, des coûts supplémentaires et des risques pour la
sécurité des données. Cependant, avec une planification solide, une gestion
proactive et l'utilisation de stratégies de gestion des risques appropriées, ces
inconvénients peuvent être atténués.

1.2.Axe N°2 : l’importance de la gestion du stock pour les entreprises :

Les questions Les réponses


La rotation des stocks mesure la vitesse à laquelle les stocks sont vendus et
renouvelés. Une rotation élevée est positive, indiquant une bonne gestion des stocks,
Pouvez-vous définir tandis qu'une rotation faible peut signaler des problèmes. La gestion des stocks
la nation des
stocks et la gestion englobe les activités liées à l'achat, la réception, le stockage et la planification des
des stocks ? niveaux de stock, visant à optimiser la disponibilité des produits tout en minimisant
les coûts.

Les principales méthodes d'évaluation des stocks comprennent le coût


Quel sont les moyen pondéré, le premier entré, premier sorti (PEPS), le dernier entré, premier
méthode
sorti (DEPS), le coût spécifique, la méthode du dernier coût d'achat et la valeur de
d’évaluation des
stocks que vous marché. Chaque méthode a ses propres implications comptables et peut être choisie
connaissez ? en fonction des politiques et des réglementations de l'entreprise.

Pouvez-vous donnée Parmi les méthode qu’on a utilisés dans notre organisation est celle
les méthodes que
vous utilisez dans premier entrée premier sortie
votre entreprise ?
La méthode FIFO est largement utilisée pour la gestion des stocks, offrant
Selon vous, les
méthodes que vous une réduction des pertes, une réponse à la demande du marché et une valorisation
utilisez sont-ils réaliste. Cependant, son adéquation dépend des spécificités de chaque entreprise et
suffisants pour les
entreprises ? d'autres approches peuvent être nécessaires.

Pouvez-vous décrire Une bonne gestion des stocks pour une entreprise implique l'utilisation de
comment ces méthodes telles que FIFO, LIFO ou coût moyen pondéré, en fonction des besoins
méthodes assurer
une bonne gestion spécifiques. Classer les stocks par catégories et utiliser des systèmes de gestion

67
des stocks pour votre informatisés sont également essentiels. L'objectif est de réduire les pertes, de
entreprise ? répondre à la demande du marché et d'optimiser les coûts pour une gestion efficace
des stocks.

1.3.Axe N°3 : L’influence de l’entreprenariat social sur l’innovation sociale:

Les questions Les réponses


La gestion des stocks et la chaîne logistique sont étroitement liées. Une
gestion efficace des stocks permet d'optimiser la chaîne logistique en évitant les
Y a-t-il à votre avis
une relation ruptures de stock, les surstocks et les coûts supplémentaires, tout en améliorant la
significative entre la réactivité et la satisfaction des clients. Une mauvaise gestion des stocks peut
gestion des stocks et
la chaine logistique ? entraîner des problèmes et des inefficiences dans l'ensemble du processus
logistique.

La chaîne logistique a un impact direct sur la disponibilité des stocks d'une


entreprise. Une gestion efficace de l'approvisionnement en matières premières, la
Comment la chaîne gestion des stocks, le transport, la gestion des entrepôts et la communication
logistique affecte-t-
d'informations précises sont essentielles pour maintenir une disponibilité adéquate
elle la disponibilité
des stocks d'une des stocks. Des retards, des erreurs ou des inefficacités dans l'une de ces étapes
entreprise ? peuvent entraîner des ruptures de stock et limiter la disponibilité des produits pour
l'entreprise.

La gestion des stocks dans la chaîne logistique est influencée par plusieurs
Quels sont les facteurs clés tels que les prévisions de la demande, les délais de livraison des
principaux facteurs fournisseurs, les coûts de stockage, les variations de la demande, le niveau de
de la chaîne
logistique qui service client, la capacité de production et les politiques d'approvisionnement. La
peuvent influencer la prise en compte de ces facteurs permet d'éviter les ruptures ou les surplus de stocks,
gestion des stocks ?
d'optimiser les coûts et de répondre efficacement aux besoins des clients.

Une mauvaise gestion de la chaîne logistique peut entraîner des problèmes


Comment une
mauvaise gestion de de stock tels qu'un stock excessif, des ruptures de stock, une mauvaise rotation des
la chaîne logistique stocks et une inefficacité opérationnelle, ce qui peut avoir des conséquences
peut-elle entraîner
financières négatives, une insatisfaction des clients et une perte de parts de marché
des problèmes de
stocks ? pour l'entreprise concernée.

68
Pour optimiser la chaîne logistique et améliorer la gestion des stocks, il est
essentiel de mettre en place une planification de la demande précise, de gérer
Quelles sont les efficacement les fournisseurs, d'optimiser les stocks en utilisant des méthodes
meilleures pratiques appropriées, de suivre et de gérer l'inventaire de manière rigoureuse, de collaborer
pour optimiser la
chaîne logistique et étroitement avec les partenaires logistiques, d'automatiser les processus, d'utiliser
améliorer la gestion des indicateurs de performance pertinents, d'analyser les données pour prendre des
des stocks ?
décisions éclairées, de former le personnel et de s'engager dans une démarche
d'amélioration continue.

2. Discussion des résultats :

2.1.Axe N°1 : Identification et connaître la chaine logistique:


Sur la base de notre revue de littérature on a trouvé que la chaine logistique est défini
comme La chaîne logistique, également appelée chaîne d’approvisionnement, peut être définie
comme le réseau d’organisations, d’activités, de ressources et de technologies impliquées dans
la création et la livraison d’un produit ou d’un service, des sources de matières premières à la
distribution finale. Fournir des produits aux clients (Chopra & Meindl, 2016). Une gestion
efficace de la chaîne d’approvisionnement est essentielle pour améliorer l’efficacité, la
rentabilité et la satisfaction client de l’ensemble du processus de production et de distribution
(Christopher, 2016).
Une chaîne d’approvisionnement est composée de différentes parties telles que les
fournisseurs, les fabricants, les distributeurs, les détaillants et les clients finaux. Chaque acteur
est interrelié et interdépendant dans le processus de production et de distribution (Simchi-Levi
et al., 2021). La collaboration entre ces acteurs est essentielle pour assurer la fluidité des
produits et services tout au long de la chaîne d’approvisionnement (Fawcett et al., 2021).
Dans notre étude de cas on a constaté que les rependant de la société interviewée ont
définis la chaine logistique selon la logique de Chopra & Meindl, 2016 « Une chaîne
d'approvisionnement peut être définie comme le réseau d'organisations, d'activités, de
ressources et de technologies impliquées dans la création et la livraison d'un produit ou d'un
service, de la source des matières premières à la distribution finale. Fournir des produits aux
clients ». Les interviewé donnée la définition de la chaine logistique comme étant l’ensemble
des activités et des pousseuses qu’on suivre pour transformée la matière première à un produit
finis en effet « Une chaîne d'approvisionnement peut être définie comme le réseau
d'organisations, d'activités, de ressources et de technologies impliquées dans la création et la

69
livraison d'un produit ou d'un service, de la source des matières premières à la distribution
finale. Fournir des produits aux clients » (le rependant).
De plus pour optimiser la chaine logistique pour les entreprises L'optimisation de la
chaîne d'approvisionnement nécessite une planification précise et des prévisions fiables,
facilitant la collaboration avec les partenaires, gérant efficacement les stocks, optimisant les
opérations logistiques, utilisant des technologies et des outils avancés et analysant en
permanence les performances pour identifier les améliorations possibles. L'objectif est
d'augmenter l'efficacité, de réduire les coûts, d'optimiser les délais et de répondre aux besoins
des clients. Donc « les entreprises optimisent leur chaîne logistique en utilisant des stratégies
telles que la planification et la prévision de la demande, la gestion des stocks, la collaboration
avec les fournisseurs, l'optimisation des opérations logistiques, l'utilisation des technologies
avancées et la mesure des performances ».

2.2.Axe N°1 : l’importance de la gestion du stock pour les entreprises :


Les chercheurs inclus dans ces recherches que les stocks ont définis Le terme "stocks"
fait référence aux biens matériels ou aux marchandises détenus par une entreprise dans le but
de les vendre ou de les utiliser ultérieurement dans le processus de production. Les stocks
représentent donc les quantités de produits finis, de matières premières, de fournitures ou de
produits semi-finis qui sont conservés en réserve dans l'entreprise. Les stocks sont un élément
essentiel de la gestion des entreprises, car ils contribuent à assurer la continuité de la production
et de la fourniture de biens aux clients. Ils peuvent représenter une part importante des actifs
d'une entreprise et avoir un impact significatif sur sa rentabilité. La gestion des stocks implique
des activités telles que l'achat, le suivi, le contrôle, le stockage et la rotation des marchandises.
Les objectifs de la gestion des stocks incluent la minimisation des coûts liés aux stocks, la
maximisation de la disponibilité des produits pour répondre à la demande des clients et la
réduction des risques liés à l'obsolescence ou à l'obsolescence des stocks.

Il existe différents types de stocks, tels que les stocks de matières premières, les stocks
en cours de production (également appelés stocks en cours), les stocks de produits finis et les
stocks de fournitures. Chacun de ces types de stocks à ses propres caractéristiques et exigences
de gestion spécifiques.

Dans notre étude empirique on a définis la gestion des stocks « La rotation des stocks
mesure la vitesse à laquelle les stocks sont vendus et renouvelés. Une rotation élevée est
positive, indiquant une bonne gestion des stocks, tandis qu'une rotation faible peut signaler des
problèmes. La gestion des stocks englobe les activités liées à l'achat, la réception, le stockage

70
et la planification des niveaux de stock, visant à optimiser la disponibilité des produits tout en
minimisant les coûts ».

Par ailleurs pour avoir une bonne gestion des stocks on utilise certaines méthodes
notamment FIFO, LIFO et CMUP, L'évaluation des stocks est un élément crucial de la gestion
financière des entreprises, car elle a un impact direct sur les états financiers et les prises de
décision. Il est essentiel que les entreprises, qu'elles soient petites ou grandes, utilisent des
méthodes d'évaluation des stocks appropriées pour garantir la fiabilité de leurs états financiers
et leur conformité aux normes comptables en vigueur (Cho, J., & Kim, S. (2019)). Une méthode
d'évaluation des stocks efficace permet aux entreprises de déterminer la valeur réelle de leurs
stocks à un moment donné, ce qui leur permet de prendre des décisions éclairées sur les niveaux
de production, les coûts de revient, les prix de vente et les marges bénéficiaires (Chen, M., &
Zhang, T. (2017)). De plus, elle garantit que les stocks sont comptabilisés correctement dans
les états financiers, conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR)
ou aux normes internationales d'information financière (IFRS) (Durrieu, F., & Golenko-
Ginzburg, D. (2018)). Les méthodes d'évaluation des stocks les plus couramment utilisées sont
la méthode du coût moyen pondéré, la méthode du coût historique et la méthode du coût de
remplacement. La méthode du coût moyen pondéré calcule la valeur moyenne des coûts d'achat
de tous les stocks disponibles, tandis que la méthode du coût historique utilise le coût d'achat
initial pour évaluer les stocks. La méthode du coût de remplacement, quant à elle, évalue les
stocks en fonction du coût d'achat actuel pour les remplacer (Jeacle, I., & Russell, M. (2019)).
Cela est adapté par notre recherche sur la société « Les principales méthodes d'évaluation des
stocks comprennent le coût moyen pondéré, le premier entré, premier sorti (PEPS), le dernier
entré, premier sorti (DEPS), le coût spécifique, la méthode du dernier coût d'achat et la valeur
de marché. Chaque méthode a ses propres implications comptables et peut être choisie en
fonction des politiques et des réglementations de l'entreprise ».

2.3.Axe N°3 : L’influence de l’entreprenariat social sur l’innovation sociale:


Tout d'abord, la gestion des stocks joue un rôle clé dans la chaîne logistique, car elle
concerne la gestion des niveaux de stock dans chaque étape de la chaîne, de la matière première
au produit fini (Council of Supply Chain Management Professionals, 2014). Une gestion
efficace des stocks peut permettre de réduire les coûts de la chaîne logistique en évitant les
ruptures de stock, en minimisant les coûts de possession de stocks et en évitant les coûts de
pénurie (Mentzer et al., 2001).

71
De plus, la gestion des stocks peut également avoir un impact sur la flexibilité de la
chaîne logistique. Une gestion optimale des stocks permet de mieux répondre à la demande du
marché en ajustant rapidement les niveaux de stocks en fonction des fluctuations de la demande
(Simchi-Levi et al., 2017). Cela permet d'éviter les coûts liés à la surcapacité ou à la sous-
capacité de production, et de mieux s'adapter aux variations de la demande du marché. En outre,
la coordination entre la gestion des stocks et la chaîne logistique peut également améliorer la
visibilité et la transparence de la chaîne logistique (Christopher, 2016). Une meilleure gestion
des stocks permet de suivre et de connaître l'état des stocks dans chaque étape de la chaîne, ce
qui facilite la coordination des activités logistiques et permet de prendre des décisions éclairées
en matière de planification et d'exécution des opérations (Ganeshan & Harrison, 2013).

La gestion des stocks peut également influencer la performance des fournisseurs dans
la chaîne logistique (Lee, 2004). Une gestion efficace des stocks permet de maintenir des
niveaux de stocks optimaux, évitant ainsi les retards de production et les ruptures de stock, ce
qui peut entraîner une meilleure performance des fournisseurs en termes de respect des délais
de livraison et de qualité des produits (Mentzer et al., 2001).

Dans notre résultat on a trouvé qu’il Ya une relation significative entre les deux
concepts celle de la chaine logistique et la gestion des stocks « La gestion des stocks et la chaîne
logistique sont étroitement liées. Une gestion efficace des stocks permet d'optimiser la chaîne
logistique en évitant les ruptures de stock, les surstocks et les coûts supplémentaires, tout en
améliorant la réactivité et la satisfaction des clients. Une mauvaise gestion des stocks peut
entraîner des problèmes et des inefficiences dans l'ensemble du processus logistique ».

De plus si la chaine logistique et mal géré peut affecter l’efficacité de la gestion des
stocks des entreprises cela qui confirmer par les interviewés de la société « Une mauvaise
gestion de la chaîne logistique peut entraîner des problèmes de stock tels qu'un stock excessif,
des ruptures de stock, une mauvaise rotation des stocks et une inefficacité opérationnelle, ce
qui peut avoir des conséquences financières négatives, une insatisfaction des clients et une
perte de parts de marché pour l'entreprise concernée ».

Conclusion du chapitre :
Dans ce troisième chapitre, nous avons étudié un cas pratique de la chaine logistique
et de la gestion des stocks de la pièce de rechange au sein de l’entreprise CRISTAL qui a été
créé dans le but de mettre à la disposition de la société des biens de consommation. Ce stage
pratique nous a permis de mettre en pratique nos connaissances théoriques et ainsi de constater

72
la différence entre ces derniers et la réalité des choses. Nous avons essayé d’analyser la chaine
logistique et la gestion des stocks au sein de l’entreprise CRISTAL, en mettant l’accent sur le
processus d’achat, les conditions d’achat et les types de stock, les méthodes de la gestion stock
ainsi les mouvements de stock et l’organisation des stocks au sein de magasin central.

73
CONCLUSION GENERALE :
Au cours de notre travail consacré sur l’analyse de la chaine logistique et la gestion
des stocks au sein d’une entreprise, nous avons conclu que la chaine logistique englobe
l’ensemble des opérations réalisées pour la fabrication d’un produit ou d’un service allant de
l’extraction de la matière première à la livraison au client final, en passant par les étapes de
transformation, de stockage et de distribution.

Par ailleurs, la gestion des stocks est l’ensemble des tâches, de la plus simple à la plus
complexe qui sont nécessaires à l’établissement, à la réalisation du programme
d’approvisionnement de l’entreprise, au stockage de la marchandise et à l’orientation des ventes
dans les meilleures conditions économiques tout en évitant les ruptures de stock et les sur
stockage.

A partir des résultats obtenus durant notre stage effectué auprès de l’entreprise
CRISTAL dont l’objectif est de répondre à notre problématique et pour confirmer ou affirmer
nos hypothèses, nous constatons que l’entreprise doit respecter certaines règles pour gérer au
mieux son stock.

Toute augmentation du niveau du stock entraine des coûts de gestion supplémentaires,


de ce fait, CRISTAL a réussi de gérer ses stocks des pièces de rechange d’une manière efficace,
puis qu’elle a choisi la méthode de gestion adéquate à la nature de leur besoin et essayé d’élargir
les magasins de stockage et les entrepôts afin de répondre aux besoins des différents services
concernés, et cela se fait par la mise en place d’une chaine logistique qui permet de mettre à
disposition les pièces de rechanges au service maintenance d’une façon qui sert à minimiser les
coûts et éviter les ruptures de stock.

L’atteinte des objectifs commerciaux de l’entreprise CRISTAL n’aurait pas pu être


réalisée sans la bonne maitrise de la chaine logistique et la bonne gestion de stock. Sachant que
l’entreprise CRISTAL valorise ses stocks de pièces de rechanges à partir de la méthode de coût
unitaire moyen pondéré (FIFO).

Enfin, les difficultés qu’on a rencontrées pendant le stage concernant le manque des
données et des informations sur la chaine logistique, nous ont empêchés du faire une étude plus
rigoureuse sur le sujet, mais d’après nos constatations personnelles et celles du gestionnaire des
stocks, on peut dire que les stocks de CRISTAL sont gérés avec une méthode professionnelle
et profitable et que son raison de stockages des pièces de rechanges et en amélioration.

74
BIBLIOGRAPHIE :
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décisionnel et performance, thèse pour l’obtention de garde de docteur en productique,
l’université bordeaux 1, 2007.
 MERZOUK Salah Eddin, problème de dimensionnement de lot et de livraison : application
au cas d’une chaine logistique, thèse pour l’obtention du grade de docteur en automatique
et informatique, université de technologie de Belfort, 2007.
 TOUNSI Jihen, modélisation pour la simulation de la chaine logistique globale dans un
environnement de production PME mécatronique, thèse pour l’obtention du grade de
docteur en génie industriel, université de Savoie, 2009.
 André Marchal, logistique globale, supplychain management, édition ellipses, paris, 2006.
 Françoise Giraudalii ; Contrôle de gedtion et pilotage de la performance ; Edition Gualino
éditeur ; 2eme Edition ; Paris ; 2004.
 GerardBaglain et al, management industriel et logistique, conception et pilotage de
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 GRATACAP Anne, MEDAN Pierre, logistique et supplychain management, édition
DUNOD, paris, 2008.
 TAZDAITA Maitrise du système comptable financier, Edition ACG. Première Edition
2009, Alger-Algérie.
 Chopra, S., & Meindl, P. (2015). Supply Chain Management: Strategy, Planning, and
Operation. Pearson Education.
 Simchi-Levi, D., Kaminsky, P., & Simchi-Levi, E. (2014). Designing and Managing the
Supply Chain: Concepts, Strategies, and Case Studies. McGraw-Hill Education.
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 Waters, D. (2011). Supply Chain Management: An Introduction to Logistics. Palgrave
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 Mangan, J., Lalwani, C., & Butcher, T. (2016). Global logistics and supply chain
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 Lee, H. L., & Tang, C. S. (1997). Modelling the costs and benefits of delayed product
differentiation. Management Science, 43(1), 40-53.

75
TABLE DES MATIERES :

Résumé : ................................................................................................................................................ III


Abstract: ................................................................................................................................................ III
Remerciement : ..................................................................................................................................... IV
Dédicace : ............................................................................................................................................... V
Sommaire : ............................................................................................................................................ VI
INTRODUCTION GENERALE : ....................................................................................................... 7
CHAPITRE 1 : REVU DE LITTERATURE SUR LA CHAINE LOGISTIQUE ET LA
GESTION DES STOCKS : .................................................................................................................. 9
Introduction du chapitre : ................................................................................................................ 9
SECTION 1 : LA CHAINE LOGISTIQUE IMPORTANCE MANAGERIELLE : ................ 10
1. La chaine logistique historique et définition : ................................................................... 10
2. Le processus de la chaine logistique : ................................................................................ 16
3. Les acteurs de la chaine logistique : ................................................................................... 17
SECTION 2 : LA GESTION DES STOCKS IMPORTANCE MANAGERIELLE : ............... 19
1. La gestion des stocks : ......................................................................................................... 20
2. Le défi de la gestion des stocks : ......................................................................................... 21
3. Les classifications des stocks : ............................................................................................ 22
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 31
CHAPITRE 2 : L’INFLUENCE DE LA CHAINE LOGISTIQUE SUR LA BONNE GESTION
DES STOCKS :.................................................................................................................................... 31
Introduction du chapitre : .............................................................................................................. 31
SECTION 1 : LES METHODES DE LA GESTION DES STOCKS :....................................... 32
1. L’importance de méthode d'évaluation des stocks pour les entreprises : ...................... 33
2. Les méthode d’évaluation des stocks : ............................................................................... 34
3. L’importance de cout d’inventaire : .................................................................................. 38
SECTION 2 : L’IMPORTANCE DE LA CHAINE LOGISTIQUE SUR LA GESTION DES
STOCKS : ........................................................................................................................................ 43
1. Les enjeux de la chaine logistique : .................................................................................... 43
2. Interactions entre la chaîne logistique et la gestion des stocks :...................................... 46
3. Avantages d'une gestion efficace de la chaîne logistique sur la gestion des stocks :...... 48
4. Défis de la gestion des stocks dans le contexte de la chaîne logistique ............................ 50
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 53
CHAPITRE 3 : LE CADRE EMPIRIQUE ET CONTEXTUALISATION DE LA
RECHERCHE : ................................................................................................................................... 54

76
Introduction du chapitre : .............................................................................................................. 54
SECTION 1 : CADRE METHODOLOGIQUE ET CONTEXTUALISATION DE LA
RECHERCHE ................................................................................................................................. 54
1. Positionnement épistémologique et mode de raisonnement : .............................................. 55
1.1. Les postures épistémologiques dans la recherche scientifique : .................................. 55
2. Approche qualitative ........................................................................................................... 61
2. Démarche méthodologique et contextualisation de la recherche : ...................................... 62
2.1. La collecte et l’analyse des données qualitatives........................................................... 62
2.2. L’échantillon .................................................................................................................... 63
2.3. Dispositif de collecte de données : L’entretien semi-directif ....................................... 63
SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS : ............................. 65
1. Apport et présentation des résultats : ................................................................................ 66
2. Discussion des résultats :..................................................................................................... 69
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 72
CONCLUSION GENERALE : .......................................................................................................... 74
BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................................ 75
TABLE DES MATIERES : ................................................................................................................ 76

77

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