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18 Rapports Homme Femmes

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Cours Lumière(s) Des Nations 4

Centre de formation de serviteurs de Dieu pour les pays francophones

Cours 18

RAPPORTS HOMMES FEMMES

Claude PAYAN

1
Lumière(s) Des Nations 4

Cours 18
RAPPORTS HOMMES FEMMES
Claude Payan

Les messages et enseignements que je partage sont les fruits de sujets qui
bouillonnent au fond de moi.
Ce bouillonnement est produit, je le crois, par le Saint-Esprit. Par
bouillonnements j’entends tout aussi bien, selon les sujets, une excitation ou une
souffrance intérieure.
Un de ces sujets concerne la difficulté que l’on trouve dans l’Eglise à bien
gérer la relation homme / femme.
Tant de couples vont à la dérive au milieu de nous, tant de divorces, de
déchirements, de découragements (on a baissé les bras) dans ce domaine. Il faut
réagir ou amener les gens à réagir ! Quelque chose doit être fait !
Pour que quelque chose soit fait, en général il faut que certaines choses
soient comprises (ou mieux comprises). A commencer par…

Comprendre le rapport entre le couple et Christ et l’Eglise

Lorsque Paul, dans les Ephésiens explique la position de l’homme par rapport
à la femme et de la femme vis-à-vis de l’homme, il fait un parallèle entre la relation
de Christ et l’Eglise :
« Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur ;
car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est
son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à
Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses. »
(Ephésiens 5 : 22 à 24)
« Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et
s’est livré lui–même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant
par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans
tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. » (Ephésiens
5 : 25 à 27)
« C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps.
Celui qui aime sa femme s’aime lui–même. Car jamais personne n’a haï sa
propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour
l’Eglise, parce que nous sommes membres de son corps. » (Ephésiens 5 : 28 à
30)

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Il parle d’un mystère qui est directement relié à Jésus :
« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa
femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis
cela par rapport à Christ et à l’Eglise. » (Ephésiens 5 : 31 à 32)
Le principe relationnel entre l’homme et la femme dans le couple est
indissociable de la relation de Christ et l’Eglise. Ce qui signifie à la fois :
- Qu’on ne peut réussir cette relation que si l’on se comporte comme Christ et
l’Eglise doivent se comporter.
- Et, permettez-moi de le présenter ainsi : on se trompe si l’on veut servir Dieu
sans le servir efficacement chez soi auprès de son conjoint ; Sans SERVIR
efficacement son conjoint.
Bref, vous saisissez le rapport et L’ENJEU ?

Parenthèse

Quelqu’un me dira peut-être avec raison : « Mais dans le cas où je fais tout
pour faire réussir mon couple et que mon conjoint fait tout pour le faire échouer,
devons nous être tous les deux pénalisés ?».
Certes non ! Dieu regarde et juge chaque personne individuellement. Si dans
beaucoup de cas, les torts sont 50 / 50, dans d’autres l’un fait tout pour construire
tandis que l’autre fait tout pour détruire.
Chacun restant libre de ses choix, chacun doit, bibliquement, « porter la peine
de son péché ».
Mais assurez-vous que vous avez fait votre part et ne vous laissez pas
entraîner par l’autre dans sa propre confusion, irritation, ou à rendre le mal pour le
mal. Dieu est Celui qui vous délivrera alors A CAUSE justement de votre obéissance
à vous.
« Car sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou sais-tu, mari, si tu
sauveras ta femme ? » (1 Corinthiens 7 : 16)

Schéma de malédiction

Il nous faut à tout prix comprendre qu’une relation de couple bancale nous
ferme la porte de la bénédiction et nous ouvre celle de la malédiction.
Pierre dit aux maris que s’ils n’honorent pas leurs femmes, cela créera un
obstacle à l’efficacité de leurs prières :
« Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre
femme, comme avec un sexe plus faible ; honorez-la, comme devant aussi
hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne
vienne faire obstacle à vos prières. » (1 Pierre 3 : 7)
Loin de les honorer, beaucoup d’hommes traitent très mal, et font pleurer
régulièrement, leur femme (je parlerai de ce que font beaucoup de femmes aux
hommes plus tard).
Que l’on blesse ou attriste son conjoint est une des choses qui fait le plus
souffrir Dieu.
« Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de
l’Eternel, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’il n’a plus égard aux
offrandes et qu’il ne peut rien agréer de vos mains. » (Malachie 2 : 13)
Ce verset signifie que quand tu viens à l’église et que tu t’es pris la tête avec
ton conjoint, Dieu n’écoute ni tes louanges ni tes prières.

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Si Dieu n’écoute plus Il n’exauce plus non plus ! Une mauvaise relation avec
notre conjoint (si on en est couple, bien sûr !) FERME LES ECLUSES DES CIEUX !
La suite du verset, cité ci-dessus, est rendu dans La Bible Colombe par :
« Et vous dites : Pourquoi (Dieu n’a-t-Il plus égard à nos offrandes) ?…
Parce que l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse que tu as
trahie, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. » (Malachie
2 : 14)
On peut trahir l’autre parce que l’on est adultère, mais aussi parce que l’on
trahit les principes de bases sur lesquels est bâti notre mariage. Une femme qui
pense se marier ave « le prince charmant » est TRAHIE si elle se retrouve avec un
homme coléreux et irritable.
Dans le contexte de ces versets, Dieu reproche à beaucoup d’hommes
hébreux de non seulement répudier leur femme, mais aussi d’être violents :
« Car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël, et celui qui
couvre de violence son vêtement, dit l’Eternel des armées.» (Malachie 2 : 16)
Il y a quelque chose à bien saisir ici.

L’homme et la violence

En même temps que d’aimer sa femme, la Bible dit à l’homme d’éviter de


s’aigrir contre elle :
« Maris, que chacun aime sa femme et ne s'aigrisse pas contre elle. »
(Colossiens 3 : 19)
Parole vivante :
« …ne soyez pas durs avec elle. »
Bible de Jérusalem :
« …ne leur montrez point d’humeur (de mauvaise humeur). »
Il semble que s’aigrir, être dur, manifester de la mauvaise humeur, s’énerver
est plus le partage de l’homme à l’égard de sa femme que le contraire. Le contraire
existe, certes, mais Paul, connaissant la tendance des hommes à s’énerver plus
facilement après leurs épouses, juge bon de s’adresser à eux.
Et s’il le fait, c’est que le point est spirituellement important !
Dans notre pays, des femmes meurent chaque semaine sous les coups de
leurs maris. J’ai vu des reportages où, dans certains pays, la violence des hommes à
l’égard des femmes (et souvent de leur propre femme), passe par les vitrioler, les
mutiler, les brûler vives, et cela pour des choses insignifiantes : par jalousie ou ego
masculin mal placé.
Sans aller jusque là, il y a une tendance de l’homme à la violence.
Cette violence est une abomination devant Dieu. A savoir, et pas seulement
pour les maris : Dieu n’agrée aucune prière, ni jeûne de personnes facilement
irritables et qui traitent durement les autres :
« Que nous sert de jeûner, si tu ne le vois pas ? De mortifier notre âme,
si tu n’y as point égard ? - Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos
penchants, et vous traitez durement tous vos mercenaires. » (Esaïe 58 : 3)
(Un prochain cours sera consacré au contenu de ce chapitre 59 du livre
d’Esaïe).
Si l’homme ne veille pas, il va s’irriter régulièrement contre sa femme, car c’est
une tendance « naturelle » (héritée de sa mauvaise nature) chez lui. Il risque même
de la rendre responsable de tous les problèmes qui lui arrivent.

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Les quelques fois où j’ai fait pleurer ma femme (hé, oui !) je me suis senti
comme l’être le plus misérable de cette terre. Pourquoi ? Parce que l’Esprit de Dieu
en moi était attristé, voire irrité ! Car il faut comprendre que…

Dieu nous confie nos femmes

Dieu nous confie nos femmes pour que l’on s’en occupe, non pour qu’elles
soient nos esclaves ou nos souffre-douleurs. Dans la Bible il est question de prendre
soin de sa femme. Rappel d’Ephésiens 5 : 30 :
« C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre
corps…Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit ET EN
PREND SOIN… »
De lui être fidèle :
« Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ! »
(Malachie 2 : 16)
De lui rendre ce qu’on lui doit sexuellement (l’orgasme qu’on lui doit) :
« Que le mari rende à sa femme ce qu‘il lui doit ; et que la femme agisse
de même envers son mari. » (1 Corinthiens 7 : 3)
Plus facile pour l’homme que pour la femme de recevoir ce qui lui revient dans
ce domaine.
De ne pas s’en lasser :
« …biche des amours, gazelle gracieuse ; enivre–toi de ses seins en tout
temps, sois sans cesse grisé par son amour. » (Proverbes 5 : 19)
Nous voyons donc que contrairement aux idées religieuses véhiculées par
certains rabbins, pasteurs, musulmans, etc., la femme a des droits qui demandent à
être respectés. Entre autre celui que son mari prenne soin d’elle.
Ne devrions-nous pas prendre soin de nos femmes comme l’on aimerait que
leurs maris, ou futurs maris, prennent soin de nos propres filles. Et ne pas leur faire
ce qu l’on n’aimerait pas que leurs maris leur fassent ?
La Bible dit à l’homme d’aimer sa femme « COMME Christ a aimé l’Eglise » et
a manifesté Son amour en allant jusqu’à donner Sa vie pour elle.
Ce n’est pas peu de choses. Peu d’homme sont amenés à littéralement
donner leur vie pour leur épouse, ils peuvent la donner dans les choses de la vie de
tous les jours.
On peut faire un ensemble de choses qui vont décharger, soulager notre
conjoint, l’aider à se sentir bien dans sa peau, se sentir aimé, estimé, précieux.
Comment aimer sa femme en donnant chaque jour sa vie pour elle. Si plus de
maris plaçaient leur attention sur ce principe au lieu de rechercher toujours à être
servi par leur femme, ils en récolteraient les fruits.

Et nous devrons rendre des comptes

Lorsque Dieu a vu que l’homme était seul, il a créé la femme et l’a amené
auprès de lui. La femme était supposée prendre soin de l’homme et l’homme de la
femme. L’un et l’autre ont été donnés l’un à l’autre en vue de l’épanouissement de
l’un et de l’autre.
Dieu va demander des comptes aux hommes de toutes générations au sujet
de ce qu’ils ont fait des femmes qui leur étaient confiées.
Imaginez toutes ces femmes qui, pour certaines, souffrent depuis leur enfance
à cause des hommes. Dans des cas, pas si rares que ça, des femmes ont été

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abusées par un homme (parfois leur propre père) lorsqu’elles étaient enfants, n’ont
connu que des hommes qui en avaient après leur corps dans leur jeunesse et sont
maltraitées par leur mari après leur mariage.
Les femmes souffrent dans les guerres, elles se retrouvent veuves, subissent
des viols, doivent veiller à leur progéniture.
Dieu va demander des comptes aux hommes (maris, pères, frères, etc.) !
Ezéchiel et Jérémie se scandalisaient de l’attitude de tant d’hommes du milieu
de leur peuple et annonçaient les jugements de Dieu en conséquence de ces
comportements :
« Au milieu de toi, chacun se livre à des abominations avec la femme de
son prochain, chacun se souille par l’inceste avec sa belle-fille, chacun
déshonore sa soeur, fille de son père. » (Ezékiel 22 : 11)
« Chacun hennit après la femme de son prochain. Ne châtierais–je pas
ces choses–là, dit l’Eternel, ne me vengerais–je pas d’une pareille nation ?»
(Jérémie 5 : 8, 9)
Dieu va demander des comptes aux hommes chrétiens, à qui Il a redéfini dans
le nouveau testament, comme jamais ça n’a été fait aussi clairement, quel devait être
leur rôle : aimer leur femme comme Jésus a aimé l’Eglise au point de donner sa vie
pour elle.
Il va en demander encore plus à certains leaders religieux qui ont abaissé les
femmes, pendant des générations, à coup de prédications et d’enseignements
tordus.
L’Esprit nouveau-testamentaire n’est pas du tout « machiste ». On voit tout au
long des Evangiles que Jésus a toujours traité les femmes avec grand respect :
qu’elles soient servantes, adultères ou prostituées.
Certaines paroles de Paul exprimées par rapports à un contexte, d’autres mal
traduites et mal comprises ont laissé penser que ce dernier en avait après les
femmes. Ce qui est faux !
Quand il parle de certaines femmes qui ont été entre autre ses compagnons
de service, c’est avec le plus grand respect. Et c’est bien lui qui a écrit les versets
cités en début de cours quant au comportement de l’homme vis-à-vis de sa femme !
C’est quelque chose que le rôle d’une femme. Faire des enfants, c’est déjà un
sacrifice de son corps, de son temps, c’est de la douleur. Quand on a assisté à l’un
ou plusieurs accouchements de sa femme, on le sait.
Une femme mérite d’être honorée. Rappel de 1 Pierre 3 : 7: « Honorez-les » !

Pour les hommes maintenant

Jusque là, vous pourriez me dire : « Il n’y en a que pour les femmes. Les
hommes ne sont-ils jamais victimes, maltraités par des femmes ». Certes ! Et nous y
venons !
Si l’Ecriture dit aux hommes d’aimer leurs femmes et ne le mentionne pas
pour les femmes vis-à-vis de leur mari, cela ne veut pas dire que les femmes ne
doivent pas aimer leur mari.
Peut-être est-ce d’ailleurs parce qu’il n’est pas besoin de le préciser : une
femme qui aime un homme semble avoir moins de difficultés à le supporter, à lui être
fidèle, que le contraire.
Paul insiste sur le point à travailler particulièrement pour chacun. Il mentionne
chez chaque conjoint LE POINT par excellence qui, selon qu’il est mis ou non en
pratique, va faire réussir ou échouer le mariage.

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En ce qui concerne la femme, il lui est demandé d’accepter d’être soumise à
son mari : « Femmes, que chacune soit soumise à son mari »
Et Cela : « Comme au Seigneur ».
Nous avons expliqué dans un autre cours au sujet de cette soumission :
Qu’elle est un acte volontaire de la femme et non imposé. Que ce n’est donc
pas aux hommes (comme semblent le comprendre certains) de soumettre leur
femme.
Qu’elle ne consiste pas à être écrasé, à dire oui à tout, ne pas avoir d’opinion
propre.
Qu’elle n’a pas de rapport avec un rôle secondaire ou inférieur, mais
complémentaire (c’est très différent : La nuance change tout) ;
Ces précisions apportées, nous devons comprendre que dans un couple cela
ne peut fonctionner que si chacun RESTE A SA PLACE. Et pour rester à sa place, il
faut déjà TENIR SA PLACE.

La réalité de « la soumission »

II y a deux vérités négatives à voir en face dans notre société concernant le


couple : L’oppression que des hommes ont fait subir à beaucoup de femmes et
l’insoumission de beaucoup de femmes à l’égard de leurs maris.
Parfois l’insoumission de la femme est due à la démission de l’homme,
d’autres fois la lassitude de l’homme vis-à-vis de sa femme vient de l’insoumission de
celle-ci.
Il existe aussi beaucoup de schémas de couples où des femmes ayant des
maris formidables ont choisi de les mépriser au lieu de les apprécier, car elles
voulaient le pouvoir.
Mais ces schémas du monde ne sont pas, au départ, supposés se développer
dans l’Eglise, comme ils le font souvent.
Si l’homme est tenté de maltraiter sa femme, la femme sera tentée de son
côté de dominer le mari. Car Satan veut pousser chacun à intervertir l’ordre des
choses. Le propre même de la tentation est de chercher à nous pousser hors des
schémas établis par Dieu.
De même que tout homme est tenté de faire subir ses sautes d’humeur à sa
femme, toute femme est tentée, à un moment donné, d’usurper l’autorité de son
mari.
Ne pas usurper l’autorité du mari, c’est, comme déjà vu dans un autre cours,
le vrai sens du verset de 1 Timothée 2 : 12 (souvent mal traduit) où Paul dit aux
femmes mariées, non pas qu’elles ne peuvent pas enseigner, mais qu’elles n’ont pas
à commander et usurper l’autorité de leur mari.

Le syndrome Jézabel

Une des meilleures armes de Satan, Bibliquement, est « une Jézabel ».


Cet esprit se retrouve à lutter dans l’ancien Testament comme dans le
nouveau contre Dieu. Il prend donc de la place.
Il n’est pas vraiment question d’un Jézabel homme. Jézabel est une femme,
tant celle de l’ancien Testament que celle du nouveau.
Le principe de cet esprit est D’USURPER L’AUTORITE DE L’HOMME.
Jézabel fait trois choses : SEDUIT, MANIPULE, VOLE L’AUTORITE de l’homme.

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C’est parce qu’elle séduit qu’elle manipule, parce qu’elle manipule qu’elle vole
l’autorité. Attention mesdames, lorsque vous avez envie de séduire, manipuler,
dominer votre conjoint, il y a du démon dans l’air.
Pour qu’il y ait une Jézabel, il faut qu’il y ait un Achab, c’est-à-dire un homme
QUI SE LAISSE DOMINER par sa femme.
Donc, si l’homme ne doit pas soumettre sa femme ni la maltraiter, il ne doit
pas pour autant LA LAISSER DOMINER SUR LUI.
La femme a d’ailleurs du mal à respecter un homme faible.
Le fait que nous ayons dit que l’homme « doit être aux petits oignons avec sa
femme » ne veut pas dire que les rôles doivent être inversés et que « la femme
porte le pantalon » comme on dit.
Beaucoup de Jézabel sévissent, consciemment ou inconsciemment, dans les
églises, souvent à des places de « prophétesses », de femmes de pasteurs, de
femmes dans le ministère. Ce qui nous amène à ouvrir une parenthèse.

La différence entre la place dans le ministère et la place


dans le foyer

Une femme dans le ministère doit garder sa place dans les choses de la vie
quotidienne. Si elle a reçu un poste d’autorité, elle doit l’exercer SANS QUE LES
DEUX COMPORTEMENTS SE CONFONDENT.
Il y a l’autorité QUE CONFERE LE MINISTERE (domaine – « en Christ » -
dans lequel il n’y a « ni homme, ni femme ») POUR LES CHOSES DU MINISTERE,
A L’INSTANT OU L’ON EXERCE LE MINISTERE, et la soumission à son mari pour
les choses de la vie familiale.
C’est une confusion de mélanger les deux domaines. Et cela a des
conséquences graves. Le ministère devient alors un prétexte à sa propre
insoumission.
Une femme, ayant une responsabilité dans l’église, qui met en pratique la
Parole de Dieu en ce qui concerne la soumission à son mari (en dehors du ministère)
prouve de la meilleure façon qu’elle est conduite par l’Esprit.
La meilleure façon, pour chacun de nous, de recevoir la soumission des
autres dans notre sphère d’autorité est qu’ils nous voient nous-mêmes être soumis
au autres dans leur sphère d’autorité.

Le mari : Chef de la femme

Tout en croyant que la femme chrétienne doit être une femme LIBEREE PAR
SON MARI, la réalité de L’ORDRE DE DIEU DEMEURE : Le mari est le chef de la
femme !
« Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de
l’Eglise qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise
est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes
choses. » (Ephésiens 5 : 22 à 24)
C’est sans équivoque. On n’est pas dans l’ancien Testament mais dans le
nouveau.
Femmes : Regardez-vous votre mari comme chef ? Si non, c’est peut-être une
grande part de votre problème de couple.
Un mari peut, comme Abraham, laisser sa femme faire tout ce qu’elle veut, ce
n’est pas un problème.

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L’important est qu’il sente toujours qu’elle le respecte et ne cherche pas le
dominer. C’est dans sa nature
D’un autre côté le terme grec traduit par « chef » n’implique pas l’idée d’un
chef qui domine durement mais qui est plutôt UNE SOURCE de bénédiction et de
vie.
Plus une femme est docile avec son mari, plus celui-ci va pouvoir être une
source de bénédiction pour elle. Moins elle l’est, plus elle va compromettre ce
principe.

Serviteur l’un de l’autre

Dans beaucoup de schémas de couples chrétiens, la femme ne se soumet


pas parce que l’homme n’est pas agréable, et en même temps l’homme n’est pas
agréable parce que sa femme n’est pas soumise.
On peut tourner longtemps avec ce genre d’attitude.
Toute relation va être bâtie sur des conditions, un échange malsain, un
commerce : « Ça contre ça ».
Le problème vient alors de ce que l’un et l’autre n’ont pas l’attitude de
serviteur. Ils attendent d’être servis en premier pour servir l’autre, c’est-à-dire pour
adopter l’attitude qui leur revient bibliquement d’adopter. Leur attitude n’est pas
conditionnée par la Parole de Dieu mais par ce que fait ou ne fait pas l’autre.
J’ai l’habitude de dire que dans toute relation on supprime le gros des
problèmes lorsque chacun s’efforce de servir l’autre au lieu de chercher à être servi
par l’autre.
« …rendez–vous, par l’amour, serviteurs les uns des autres. » (Galates 5
: 13)
A plus forte raison dans le cadre d’un couple. Avant de vouloir servir les
extrémités de la terre, il faut bien s’assurer que l’on a décidé de servir nos proches.

L’égoïsme : Base des problèmes

Le problème de notre société est que souvent on vit pour soi. On a souvent
vécu pour soi pendant des années et, quand on se marie, on continue à vivre pour
soi : On attend que l’autre nous donne sans avoir obligatoirement à lui donner.
On se marie avec l’idée que l’autre va nous servir. Alors que l’idée est
d’aborder le mariage avec le désir de servir l’autre.
Voilà une bonne question à se poser : quelle fut ma motivation première
lorsque je me suis engagé dans le mariage : servir ou être servi ?
Si c’est être servi, il est - encore - temps de rectifier le tir !
Cessez de regarder à ce que l’autre ne fait pas pour vous et concentrez-vous
sur ce que vous pouvez faire pour lui ! Comptant sur la manifestation de ce principe
spirituel que : Ce qu’un homme sème, il le récoltera
L’égoïsme est la base des problèmes de couple. Vous ne pouvez pas vous
engager dans le mariage en ayant décidé de garder vos habitudes de célibataires ou
votre égoïsme.

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Candidats potentiels à l’adultère

Les églises sont remplies de candidats potentiels à l’adultère. Qu’est-ce que je


veux dire par là ? Des personnes dont il ne faudrait pas grand chose pour qu’elles
tombent dans l’adultère.
Qu’une situation se présente le mauvais jour par exemple.
Est-ce parce que c’est gens sont immoraux, pervertis ? Non ! C’est parce que
l’on ne prend pas soin d’eux à la maison.
Une personne dont on ne prend pas soin devient, à la longue, un candidat
potentiel à l’adultère.
Imaginez une personne, homme ou femme qui est continuellement maltraité
ou ignoré ou encore délaissé, lorsqu’elle rencontre quelqu’un de gentil, intentionné
avec elle, il va lui être difficile de ne pas être tenté de changer « la donne ».
Beaucoup de personnes ont exercé une telle pression sur leur conjoint que
celui-ci a fini un jour par se tourner vers quelqu’un autre. Le conjoint trompé s’est
alors érigé en victime.
Mais, aux yeux de Dieu, n’est-il est plus coupable que celui qui est tombé ? Il
a livré, par son comportement, son conjoint à l’adultère.
Loin de moi d’encourager les gens à divorcer, mais loin de moi aussi
d’encourager des personnes à vivre à vie des situations de couple qui soient un
véritable enfer. Ce n’est pas plus juste !
L’idée majeure n’est d’ailleurs pas de prêcher CONTRE le divorce sans
prêcher POUR la réussite du couple.
A quoi bon prêcher contre le divorce à des gens dont la vie de couple est
misérable, si l’on ne leur prêche pas le chemin de la réussite de leur couple.
Cela équivaudrait à leur dire d’accepter d’être malheureux à vie pourvu que
LES APPARENCES soient sauvées. Ce qui est courant.
Il y a beaucoup de situations de couple dans les églises où l’on a fini par
accuser de tous les maux le moins coupable. Car on a jugé sur l’extérieur.
Je connais des situations où des femmes, y compris de pasteurs, sont
regardées comme des femmes légères, immorales par tous les chrétiens du coin car
elles ont quitté leur mari. Mais quand on connaît l’enfer que ce dernier leur a fait
passer, c’est lui qui devrait être regardé comme peu recommandable.
Il y a d’autres situations ou des hommes engagés avec Dieu ont subi de telles
pressions de la part de leur femme insoumise et « incontrôlables », qu’un jour ils
n’ont plus eu la force d’en supporter plus et l’ont quitté pour une plus douce et plus
gentille.
J’ouvre une parenthèse pour dire qu’il faut relever ces personnes, au lieu de
participer avec les autres à leur faire une réputation mauvaise jusqu’à ce que tout le
corps de Christ leur ait tourné le dos.
Ne faite pas de l’autre un candidat potentiel à l’adultère.

Se rappeler des clauses de l’alliance

Dieu peut nous bénir en nous donnant un conjoint merveilleux, mais si l’on
n’en prend pas soin, qu’on le traite n’importe comment, il est normal qu’on finisse un
jour par le perdre.
L’amour est régi par des règles, à force de violer ces règles l’amour s’estompe
là où il grandit lorsque l’on prend plaisir à les respecter.

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Le mariage est une alliance. Une alliance est bâtie sur des engagements,
engagements pris non par une seule personne mais par les deux personnes
concernées.
Lorsque l’on prend l’habitude de ne pas respecter ces engagements, que l’on
traite continuellement son conjoint avec mépris par exemple, l’alliance finit par se
briser. Ce n’est pas la faute de Dieu.
Briser l’alliance ce n’est pas seulement commettre un adultère. C’est
persévérer à ne pas respecter les clauses de cette alliance. Etre fidèle est une de
ces clauses. Il y en a d’autres :
Que l’homme aime sa femme, que la femme sois soumise à son mari, qu’ils
s’honorent mutuellement, prennent soin l’un de l’autre. Nous avons vu qu’il y a un
verset pour chacun de ces points.
Une clause par excellence est que les deux persévèrent à marcher dans le
Seigneur. Lorsque l’un rétrograde, il est sûr que ce sont tous ces principes qui vont
aussi rétrograder.
Là où les principes-clauses citées ci-dessus ne sont pas respectées, je ne
vois pas pourquoi l’on attendrait d’un couple qu’il marche. C’est plutôt qu’il marche
qui serait illogique.

Assurons-nous que nous voulons vivre le mariage, non selon les principes
confus de cette société mais selon les principes bibliques. Ce sont les seuls qui
permettent de gérer avec succès les relations homme femme.

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