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Anass Pediatrie Cour

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PR : Anass Mamad

Soins d'hygiène et du confort en pédiatrie

I. Définition des concepts


Puériculture : c’est une science qui à pour objet de sauvegarder la vie et la santé de
l’enfant, depuis la conception jusqu’à l’âge adulte.

Son but est de faire croître un enfant sain, d’assurer la progression régulière de sa
croissance psychosomatique depuis la conception jusqu’à la puberté.

Puériculture : (du latin : puer enfant et de culture) Science ayant pour but la recherche
des connaissances relatives à la reproduction et à la conservation de l’espèce humaine.

Le nouveau-né : (bébé – 1 mois) qui vient de naître Désigne le nourrisson, durant la


période néonatale précoce c.a.d les 7 premiers jours de la vie, par extension se dit aussi
des nourrissons jusqu'à la période néonatale tardive c.a.d 28 jours.

Le nourrisson : enfant de bas âge de 21 jours à 2 ans. Avant d’être nourrisson, il est
embryon, fœtus, nouveau-né

Enfant : Après 2 ans, quand toutes les dents de lait sont sorties on dit petit enfant
(garçon ou fille de moins de treize ou quatorze ans)

II. L’ALIMENTATION DE L’ENFANT

L’allaitement maternel : L’allaitement


maternel constitue un acte physiologique,
instinctif et répond aux besoins de l’enfant
au cours des 1er mois de la vie. Le lait
maternel est le meilleur aliment naturel pour
l’enfant, sa supériorité par rapport au lait de
vache est indéniable

Composition du lait maternel

 Elle est unique. Certaines différences avec le lait de vache ont été
minimisées par le traitement industriel mais d’autres persistent.
Aucun lait artificiel ne peut l’égaler. Il est caractérisé par la haute
valeur biologique de ses protéines :
 Ne contenant que 15g/l de protéine, il assure une croissance égale à
celle obtenue avec le lait de vache qui en contient 30g/l.
 La digestion des graisses est plus facile, favorisée par la présence de
lipase.

Propriétés immunologiques

 Il contient des anticorps qui protègent contre les infections,


particulièrement les infections intestinales. chez l’enfant nourri au
sein, la morbidité, la mortalité sont nettement plus faible que chez
l’enfant nourri au lait artificiel élevé dans les mêmes conditions .
 Le lait maternel protège l’enfant contre les maladies grâce aux
anticorps qu’il contient

Les effets psychologiques

 L’allaitement maternel est favorable aux relations affectives entre la


mère et l’enfant. Il suppose la présence de la mère à chaque repas et
sa disponibilité. C’est l’occasion de contacts physique, sensoriels et
verbaux qui sont stimulants et satisfaisants pour la mère et l’enfant.
 L’allaitement maternel permet le développement de relations
d’amour et de tendresse entre la maman et son nourrisson.

III. IEC de la mère

La montée laiteuse

 L’allaitement maternel doit être démarré le plus tôt possible dans les
6 premières heures.
 Le rôle du personnel est très important pour la motivation des mères
avant l’accouchement.
 Il faut savoir que la montée laiteuse peut être retardée de 5 à 8 jours.
 Il est impératif de mettre le nouveau-né au sein dès les premières
heures de vie.
 A la naissance, le nouveau-né sait téter. Le colostrum est
particulièrement riche en facteurs immunologiques qui confèrent au
nourrisson une protection contre un certain nombre de maladies.
 Une mise au sein précoce favorise la montée laiteuse et permet a
l’enfant de bénéficier du colostrum.
 Le réflexe de succion de l’enfant est à son maximum, et c’est la
succion du mamelon qui met en route l’allaitement et stimule la
montée laiteuse.
 Le jeûne de 24 h à 48 h pratiqué autrefois est à bannir, non
seulement il peut être source d’hypoglycémie mais également
entraver la montée laiteuse.
 Il ne faut donner ni biberon de lait, ni biberon d’eau sucrée, c’est la
succion du mamelon qui stimule la sécrétion lactée.
 L’espacement des naissances et bénéfique pour la mère et pour
l’enfant
 Théoriquement une mère allaitante devrait être protégée durant les 5
à 6 premiers mois d’une nouvelle grossesse par le fait même qu’elle
allaite.

L’alimentation de la mère qui allaite

 Sa ration alimentaire doit être enrichie car elle doit répondre à ses
besoins et assurer la croissance du nourrisson par la production du
lait.
 Sa ration calorique doit être augmentée. Ses besoins en protéines, en
calcium et en vitamines sont supérieurs à ceux d’une femme non
allaitante.
 Lorsque la mère ne reçoit pas un apport alimentaire convenable, elle
prélève sur son propre organisme pour assurer la lactation.
 Si les grossesses et les périodes d’allaitement se succèdent
rapidement, la santé de la mère en pâtit (souffre) incontestablement.

 La ration alimentaire quotidienne doit comporter ½ à 1 litre de


lait/jour, des protéines de préférence d’origine animale, (viande,
poisson, poulet, œuf). Les préparations apportant une quantité
importante d’énergie doivent être privilégiées exemple : riz au lait,
semoule au lait, dchicha auxquelles on ajoutera du sucre et une
noisette de beurre ou d’huile.

IV. Definition de quelques symptoms

a) Voumissement
 Les vomissements se définissent comme des rejets actifs de tout ou
une partie du contenu gastrique ou intestinal par la bouche.
 Ils associent une contraction du diaphragme et des muscles de la
paroi abdominale.
 Symptôme très fréquent en pédiatrie.
 Les vomissements sont à différencier: des régurgitations, qui sont de
simples rejets postprandiaux qui surviennent sans effort
Etiologies
 Les causes probables des vomissements comprennent :
 Gastro-entérite (infection de l’appareil digestif)
 Reflux gastro-œsophagien
 Chez les enfants plus âgés, la cause la plus fréquente est :
 Gastro-entérite d’origine virale
 Rétrécissement ou obstruction de la sortie de l’estomac (sténose du
pylore) chez les nourrissons âgés de 3 à 6 semaines
 Obstruction intestinale causée par des malformations congénitales,
telles que la torsion (volvulus) ou le rétrécissement (sténose) de
l’intestin
 appendicite aiguë
 tumeur cérébrale
 blessure grave à la tête
 ulcère gastroduodénal
 allergies alimentaires
 ingestion de substances toxiques

b) Diarrhée chez l'enfant

La diarrhée est l'émission de selles fréquentes molles ou aqueuses


différentes des selles habituelles.

Etiologiesw

 Les causes et l'interprétation de la diarrhée sont (Certaines causes de


diarrhée) différentes selon qu'elle est aiguë (< 2 semaines) ou
chronique (> 2 semaines). La plupart des cas de diarrhée sont aigus.
 Une diarrhée aiguë est habituellement causée par :
 Une gastro-entérite
 Une prise d'antibiotiques
 Des allergies alimentaires
 Intoxication alimentaire
 La plupart des gastro-entérites sont provoquées par un virus;
cependant, tout pathogène entérique peut provoquer une diarrhée
aiguë.
 Une diarrhée chronique est habituellement causée par les:
 Facteurs diététiques
 Une infection
 Maladie cœliaque (gluten)
 Maladie intestinale inflammatoire

c) Fièvre chez l'enfant

la fièvre est habituellement définie comme une température corporelle


(rectale) ≥ 38,0° C.

Etiologies

 Diffèrent selon que la fièvre est aiguë (≤ 14 jours), aiguë récurrente


ou périodique (fièvres épisodique séparées par des périodes
afébriles), ou chronique (> 14 jours), qui est plus fréquemment
appelée fièvre d'origine inconnue.
 Fièvre aiguë
 La plupart des fièvres aiguës chez les nourrissons et les jeunes
enfants sont provoquées par une infection. Les plus fréquentes sont
les suivantes
 Les infections virales respiratoires ou digestives (causes globalement
les plus fréquentes)
 Certaines infections bactériennes (otite moyenne, pneumonie,
infection urinaire)
 Cependant, les causes infectieuses potentielles de fièvre aiguë varient
avec l'âge de l'enfant. Les nouveau-nés (nourrissons de < 28 jours)
sont considérés comme fonctionnellement immunodéprimés parce
que souvent ils ne peuvent contenir localement une infection et, par
conséquent, ils sont plus à risque d'infections bactériennes invasives
graves
 Les causes non infectieuses de fièvres aiguës comprennent
la maladie de Kawasaki, les coups de chaleur et l'ingestion de
toxiques

d) La dénutrition

La dénutrition de l’enfant, appelée également malnutrition protéino-


énergétique résulte d’une inadéquation entre les besoins et les apports
protéino-énergétiques.

Son diagnostic nécessite de peser et toiser le patient, et de calculer des


index nutritionnels

Aucun examen complémentaire n’est nécessaire au diagnostic de la


dénutrition

Etiologies

Les causes de la dénutrition peuvent être classées en trois grands groupes


parfois combinés :

1- Diminution des ingesta :

a- Par carence d’apports

• Le conflit mère-enfant au cours du repas, anorexie du nourrisson, troubles


de l’oralité

• Les erreurs diététiques : des régimes d’exclusion restrictifs à l’initiative


des parents, une maltraitance/négligence.

• Les troubles de déglutition, les dysphagies, la douleur chronique, le


handicap.

• Les troubles ORL, comme l’hypertrophie amygdalienne responsable de


troubles respiratoires nocturnes.

• L’anorexie mentale.

b- Par malabsorption ou maldigestion


• Maladie cœliaque.

• Allergie aux protéines de lait de vache dans sa forme retardée.

• Résection intestinale étendue.

• Insuffisance pancréatique exocrine (mucoviscidose).

2- Augmentation des besoins : hypercatabolisme

• Au cours des maladies aiguës : infections sévères, suites postopératoires,


traumatismes

crâniens graves, , etc.

• Au cours des maladies chroniques : insuffisances d’organes (cardiaque,


respiratoire, rénale, hépatique), cancer, maladies inflammatoires
chroniques, hyperthyroïdie…etc
3- Augmentation des pertes

• Pertes digestives chroniques (diarrhée, vomissemnts).

• Pertes cutanées : brûlures étendues.

• Pertes urinaires : syndrome néphrotique (fuite d’albumine),


tubulopathies.

e) Anorexie

L'anorexie mentale est un des troubles du comportement alimentaire


restrictif que l'on peut observer chez l'enfant à partir de 6-7 ans. Elle se
manifeste par une perturbation durable et significative des comportements
alimentaires.

Les causes d'anorexie chez un jeune enfant sont nombreuses mais peuvent
se classer en quatre groupes :

Les causes infectieuses et les maladies générales : - Les infections


virales bénignes : la grippe, la rougeole, la roséole, la rubéole, les
rhino-pharyngites, les otites, etc. - Les infections bactériennes :
urinaires, digestives, pulmonaires, etc. - Les maladies générales rares
mais graves : les hémopathies, les maladies de système, etc.
Les intolérances digestives au gluten, aux protéines du lait de vache
ou encore au saccharose.
Les erreurs grossières de régime : la prolongation excessive d'un
régime exclusivement lacté ou lacto-farineux ou un excès
d'alimentation par exemple.
Les causes psychologiques : elles sont en réalité les plus fréquentes.

V. Definition de quelques affections


a) Rachitisme ou ostéomalacie

Définition

La caractéristique principale du rachitisme et de l'ostéomalacie est


un défaut de calcium au niveau des os; le rachitisme frappe les enfants dont
les os sont en pleine croissance alors que l'ostéomalacie affecte les adultes
dont les os sont formés.

Étiologies

 Rachitisme vitaminoprive : carence en vitamine D


 Défaut d’apport par l’alimentation.
 Défaut d’exposition solaire.
 Peau pigmentée.
 Syndrome de malabsorption

b) Otites
Otite externe

C’est une inflammation du conduit


auditif externe de l’oreille. Elle fait
souvent suite à des baignades. Elle
peut également faire suite à la
présence d’un corps étranger
dans l’oreille ou à un traumatisme
du conduit auditif externe. Parfois
aucune cause n’est retrouvée.
Otite moyenne aiguë
L’otite moyenne aiguë est une infection ou une inflammation de l’oreille
moyenne. Elle est majoritairement due à une bactérie et parfois à un virus.
Elle touche essentiellement les enfants entre 6 mois et 3 ans

c) ANGINES :

C’est l’inflammation du pharynx (pharyngite) et des amygdales (amygdalite


aiguë)

Causes :

 Le plus souvent virales


 Streptococcique
COMPLICATIONS DUES AU STREPTOCOQUE BÊTA-HÉMOLYTIQUE A

 RAA Rhumatisme articulaire aigu


 Cardite rhumatismale (souffle cardiaque ++)
 Glomérulonéphrite aigue GNA (hématurie, protéinurie, œdèmes, HTA
et insuffisance rénale aigue)
 Scarlatine (éruption cutanée, langue recouverte d'un enduit blanc
puis aspect rouge framboisé)

d) Ictère du nouveau-né

L’ictère plus communément appelé jaunisse est une coloration jaune de la


peau et du blanc des yeux fréquente chez le nouveau-né. Dans la plupart des
cas, il est bénin, mais il ne faut pas le négliger car il existe des ictères
pathologiques. L’ictère néonatal survient chez 65 à 70% des nouveau-nés.
L’ictère est plus fréquent chez les prématurés.

Symptômes

L’enfant doit être totalement déshabillé et observé à la lumière naturelle. La


peau et le blanc des yeux prennent une teinte jaunâtre, l’atteinte des plantes
de pied témoignant de son intensité.

Causes

L’ictère est dû à une augmentation de la concentration sanguine de


bilirubine.
À savoir ! Qu’est-ce que la bilirubine ? La bilirubine est un pigment jaune
produit lors de la décomposition normale des globules rouges. Elle est en
partie transformée par le foie et excrétée dans la bile.

Quand le taux de bilirubine dépasse un certain seuil, la bilirubine peut être


déposée dans la peau, le blanc des yeux et d’autres tissus.

On distingue différents types d’ictère :

 L’ictère physiologique: le nouveau-né peut présenter de façon


physiologique une augmentation de la bilirubine sanguine liée à une
production accrue de bilirubine (2 à 3 fois supérieure à celle de
l’adulte) ou à l’immaturité de son foie. C’est l’ictère le plus fréquent. Il
survient classiquement 2 à 4 jours après la naissance et disparaît
dans les 1 à 2 semaines.

 L’ictère de l’allaitement : il est dû à une consommation insuffisante de


lait maternel. Le transit du nouveau-né est ralenti et il a donc
tendance à éliminer moins de bilirubine. Cet ictère disparaît en
général spontanément au fur et à mesure que les nouveau-nés
consomment de plus grandes quantités de lait maternel.
 L’ictère au lait maternel. Il est moins fréquent et dû à la présence dans
le sang maternel de forts taux d’une substance non identifiée
ralentissant l’excrétion de bilirubine. Il peut durer 3 à 12 semaines.

 L’ictère dû à une destruction excessive des globules rouges : lorsque


le sang de l’enfant est incompatible avec celui de la mère par exemple
lors qu’une incompatibilité rhésus.

f) Les malformations congénitale

Anencéphalie
L’anencéphalie est liée à un défaut de fermeture du tube neural dont Une
grande partie du cerveau, du crâne et du cuir chevelu sont absents.

Le pied bot
Le pied bot varus équin, parfois, appelé pied bot, est caractérisé par une
flexion plantaire, un talon rentré vers l'intérieur (à partir de la ligne
médiane de la jambe) et une adduction de l'avant-pied (déviation médiale
par rapport à l'axe vertical de la jambe).

Épispadias
L'urètre s'ouvre sur le dos du gland ou sur le tronc du pénis ou à la jonction
pénopubienne. Chez les filles, l'urètre s'ouvre entre le clitoris et les lèvres
ou dans l'abdomen. L’épispadias peut être partiel (dans 15%) ou complet;
la forme la plus grave est l’exstrophie vésicale. La symptomatologie de
l'épispadias est une incontinence, un reflux urinaire et des infections
urinaires.

Hypospadias

L'hypospadias est provoqué par une anomalie de tubulisation et de fusion


de la plaque urétrale. Il se produit presque toujours chez les garçons, chez
lesquels le méat urétral s'ouvre à la face inférieure de la verge, au niveau de
la jonction pénis-scrotum, entre les plis du scrotum ou au niveau du
périnée. Le prépuce n'est pas circonférentiel et forme un tablier dorsal.
L'hypospadias est fréquemment en rapport avec une chordée.

Phimosis et paraphimosis

Le phimosis, la plus fréquente des anomalies péniennes, est la constriction


du prépuce avec une impossibilité de décalottage; il peut être congénital ou
acquis.

Le paraphimosis est l'impossibilité de replacer sur le gland le prépuce


rétracté et qui fait alors garrot.

La trisomie 21

Le syndrome de Down est une anomalie du chromosome 21, qui peut


entraîner un handicap intellectuel, une microcéphalie, une petite taille et un
faciès caractéristiques. Le diagnostic est suggéré par des malformations, un
développement anormal et confirmé par l'analyse cytogénétique. La prise
en charge dépend des manifestations et des anomalies spécifiques.
e) La rougeole

Définition

Également appelée 1ère maladie, est une infection éruptive aiguë, due à un
Paramyxovirus, atteignant essentiellement les enfants à partir de l’âge de 5-
6 mois, et définitivement immunisante.
2-Contagion
La rougeole se transmet par les gouttelettes de toux en suspension dans
l'air.
3-Clinique
 Une forte fièvre,
 La toux,
 Une éruption de boutons rouges, d'abord au niveau du visage, puis sur
tout le corps. d'apports insuffisants en vitamine A ou en cas de déficit
immunitaire associé, tel le sida. De fait, l'enfant ne meurt pas directement
de la rougeole mais de ses complications, telles : encéphalite, diarrhées
sévères ou pneumonies.

f) Varicelle

La varicelle est une maladie infantile éruptive fréquente, caractérisée par


sa très grande contagiosité. Elle traduit la primo-infection par le virus
varicelle-zona (famille Herpesviridae).

Dans plus de 90 % des cas elle survient chez l'enfant entre 1 et 15 ans. Sa
période d’incubation est de 14 jours en moyenne (de 10 à 21 jours).

Bénigne chez l'enfant bien portant, elle peut être redoutable chez l'adulte
non immunisé, l'immunodéprimé, la femme enceinte et le nouveau-né.
Causes
Le virus de la varicelle-zona, comme son nom l'indique, est à l'origine de la
varicelle et du Zona. Il fait partie du groupe des Herpesviridae. La première
infestation entraîne le tableau de la varicelle puis le virus se réfugie dans les
ganglions nerveux sensitifs où il peut rester latent durant des décennies. Sa
réactivation secondaire est responsable du zona.
Le virus est présent dans le nez et la gorge avant l'éruption et dans les
vésicules lors de cette dernière.

La contagiosité débute entre un et deux jours avant l'éruption. Elle se


termine lors de la guérison complète (cicatrisation des vésicules et
desquamation). Elle peut être prolongée dans les formes graves.

Le virus pénètrerait dans l'organisme à travers les voies respiratoires,


rejoignant les ganglions lymphatiques pour s'y multiplier, puis se
disséminerait après la période d'incubation, dans la gorge et la peau.

Le tétanos

Définition
C’est une maladie infectieuse (toxi-infection) très grave, caractérisée par
des
contractures des muscles de la mastication, du cou, du tronc et des
membres. C’est une
infection non immunisante (possibilité de faire la maladie plusieurs fois),
due à
Clostridium tetani (ou bacille de Nicolaier)
Agent causal
 Clostridium tetani (ou bacille de Nicolaier) : bacille gram +, sporulant et
anaérobie
strict.
 Bactérie ubiquitaire qui peut survivre des années dans le milieu extérieur
sous forme
de spores résistantes à la chaleur, à la dessiccation et aux désinfectants.
 Ces spores existent dans les sols, poussière, sur plantes, blessures par
objets rouillés,
les selles animales et dans 10 à 25% des selles humaines.
 Elles pénètrent l’organisme via une plaie et peuvent y survivre des mois
voire des
années.
 Si les conditions sont adéquates (environnement anaérobie: plaies
infectées, avec
tissus nécrotiques ou corps étrangers, la spore germe et se transforme en
bacille
sécrétant la toxine responsable de la maladie.
Réservoir de germes
 Les intestins des animaux surtout du cheval;
 La source d’infection est représentée par le sol et le fumier
Transmission
 Contamination d'une plaie, quelconque par le Clostridium tetani.
 Plaies profondes, punctiformes, avec des nécroses ou corps étranger
créent un
environnement favorable au C. T,
 N'importe quelle effraction cutanée, même superficielle, peut permettre
l'infection :
abrasion cutanée, brulures ou engelures, chirurgie, avortement, otite
moyenne aiguë,
toxicomanie I.V.
 Il peut également compliquer certaines maladies chroniques : ulcères de
décubitus,
abcès, gangrène.

g) L’insuffisance rénale aiguë (IRA)


L’IRA se définit par l’arrêt brutal de la fonction rénale, traduite par une
élévation de la créatinine plasmatique. Elle est associée à l’incapacité des
reins à excréter les déchets du métabolisme azoté avec une élévation de
l’urée sanguine et à maintenir l’équilibre hydroélectrolytique de
l’organisme.

Les étiologies

Deux causes prédominent en pédiatrie :

Les syndromes hémolytiques et urémiques post-diarrhée qui touchent les


nourrissons et les jeunes enfants

Les IRA secondaires à une hypo perfusion rénale qui sont en cause à tous
les âges.
Chez les nouveau-nés (NN), l’IRA est principalement associée aux situations
de souffrances fœtales aiguës. Les deux menaces vitales que sont
l’hyperkaliémie et l’œdème aigu du poumon par surcharge hydrosodée sont
prévenues par la mise en œuvre précoce du traitement.

Les progrès réalisés dans les techniques d’épurations extrarénales (dialyse


péritonéale [DP], hémodialyse [HD] et hémofiltration continue [HFC])
permettent d’attendre dans de bonnes conditions la reprise de la fonction
rénale, y compris chez des NN de très petits poids, notamment le maintien
d’une nutrition satisfaisante.

h) Convulsions chez l’enfant


Les convulsions se produisent lors de perturbations périodiques de
l’activité électrique cérébrale, entraînant une dysfonction transitoire des
fonctions cérébrales à des degrés variables.

Les convulsions sont des décharges électriques non régulées anormales des
cellules nerveuses dans le cerveau ou dans une partie du cerveau. Cette
décharge anormale peut provoquer :

Convulsions
Mouvements involontaires
Altération de la conscience
Sensations anormales

Signes :

Lorsque des nourrissons un peu plus âgés ou de jeunes enfants ont des
convulsions, ils présentent souvent des symptômes caractéristiques, tels
que tremblements ou mouvements soudains de tout le corps ou d’une
partie du corps. Cependant, les nouveau-nés peuvent tout simplement
pincer les lèvres, mâcher involontairement ou perdre tout tonus par
moment.

NB : Lorsqu’un enfant a des convulsions, ses parents ou autres soignants


doivent essayer de l’empêcher de se faire mal, par exemple en le tenant
éloigné des escaliers, des objets pointus et d’autres dangers potentiels. Il ne
faut rien mettre dans la bouche de l’enfant et ne pas essayer de tenir sa
langue.
Etiologies

Chez le nouveau-né, les convulsions peuvent avoir les causes suivantes :

Anomalies métaboliques temporaires, telles qu’une hypoglycémie

Trouble grave, tel qu’une malformation cérébrale, une lésion cérébrale


survenue pendant la grossesse, une privation d’oxygène à la naissance ou
une infection grave

Prise de certains médicaments par la mère pendant la grossesse

Chez les nourrissons plus âgés et les enfants, la cause des convulsions peut
être inconnue.

Les convulsions fébriles sont assez fréquentes chez les jeunes enfants.

Les convulsions peuvent être héréditaires.

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