Module 02 M1CCA Calcul Des Couts
Module 02 M1CCA Calcul Des Couts
Module 02 M1CCA Calcul Des Couts
ISPP-M1CCA
ANNEE ACADEMIQUE : 2017-2018
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PRESENTATEUR: OUEDRAOGO Fernand
Délègue General: ccabimfmaster@gmail.com
PLAN
I. Notion de coûts
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I- Notion de coût
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I- Notion de coût
A- Définition et caractéristique
B- Typologie des couts
C- Distinction entre données comptabilité générale et comptabilité de
gestion
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A –Définition et caractéristique des coûts
La notion de coût est inséparable de l'activité de une entreprise. Il se définit par « toute
chose désignée pour laquelle il est jugé utile d’attribuer des charges et d’en faire le
total: coût d’un produit, coût d’une fonction, coût d’une activité ».
En d’autres termes, un coût est défini comme étant la somme des charges relatives à un
élément défini (bien ou service); c'est-à-dire la consommation des ressources
effectuées pour réaliser le bien ou le service.
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A2- Caractéristique d’un coût
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Selon le champ d’application
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Selon le moment du calcul
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Selon le contenu
Pour une période déterminée, un coût peut être calculé, soit en y incorporant toutes les
charges enregistrées en comptabilité générale, soit en n’y incorporant qu’une partie de
ces charges. On distingue ainsi deux familles de coûts: le coûts complets et les couts
partiels
Les coûts complets: ce sont des coûts constitués par la totalité des charges relatives à
l’objet du calcul a travers les charges directes et les charges indirectes. Il en existe
deux sortes :
les coûts complets traditionnels si les charges de la comptabilité
financière sont incorporées sans modification ;
les coûts complets économiques si ces charges ont subi des
retraitements en vue d’une meilleure expression économique des
coûts.
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Les coûts partiels: ce sont des coûts obtenus en n’incorporant qu’une partie des
charges pertinentes en fonction du problème à traiter. Il existe deux grandes catégories
de coûts partiels:
Le coût variable : c’est un coût constitué seulement des charges qui varient avec le
volume d’activité de l’entreprise sans qu’il y ait nécessairement une exacte
proportionnalité entre la variation des charges et celle du volume des produits
obtenus. Sont donc exclues du calcul les charges dites « de structure » qui sont
considérées comme fixes sur la période considérée.
Le coût direct : c’est un coût constitué par des charges qui peuvent lui être
directement affectées et des charges qui, même si elles transitent par des centres
d’analyse, concernent ce coût sans ambiguïté».
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B- Typologie des couts
Le meilleur coût, pour une organisation n’est pas nécessairement celui qui a le plus de
qualité, mais celui qui apparaît au bon moment et à la bonne place, qui parvient au bon
utilisateur avec la précision souhaitée par ce dernier; c’est le cout pertinent;
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B1- Selon la pertinence
Il s’agit du manque à gagner par rapport à la situation qui prévaut si l’on avait retenu un
autre choix. Ce coût n’en est pas vraiment un cout du point de vue de la comptabilité
puisqu’il ne résulte d’aucune transaction de ressources
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B-2- Selon le pouvoir du gestionnaire sur les coûts
Le décideur doit se préoccuper de connaître son champ d’action et donc identifier les
coûts sur lesquels il a une emprise et ceux qui échappent à son autorité
Coût réversible et irréversible: Un coût est dit irréversible quand il n’est plus permis de
revenir sur la décision d’engagement. Il est réversible dans le cas contraire
Coût contrôlable et coût administré: Un coût est dit contrôlable quand le décideur a un
pouvoir total sur l’apparition de ce coût (embauche d’un salarié) et dit administré quand
il s’impose au décideur de l’extérieur de l’entreprise par l’administration ou les
pouvoirs publics (charges sociales, fiscales ou redevances).
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B-2- Selon le pouvoir du gestionnaire sur les coûts
Coûts déterminés et discrétionnaires: Un coût est dit déterminé quand il a une relation
claire avec l’effet obtenu : Exemple :la consommation de matières qui est dépendante
de la production effectuée. Un coût est dit discrétionnaire lorsque la relation est plus
diffuse (discrète) avec le résultat; Exemple : il est difficile de trouver une corrélation
entre des tâches administratives et la consommation de fournitures de bureau.
Coûts visibles et coûts cachés: Un coût caché est provoqué par un élément connu
(exemple : délai d’attente entre lots de fabrication) dont les charges qu’il génère ne sont
pas isolées par le calcul mais agrégées à un autre coût de l’entreprise (le coût de
production des produits fabriqués).
Le contrôle des coûts, en tant que système d’information, n’est pas en mesure de
calculer les coûts cachés. La non-qualité, les délais d’attente des clients, sont des
exemples de coûts cachés. En général, tout ce qui relève de la qualité du service ou du
produit s’apparente à des coûts cachés
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B-2- Selon le pouvoir du gestionnaire sur les coûts
Coûts internes et coûts externes: Les coûts externes sont des coûts transférés à des
tiers extérieurs à l’entreprise
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B-2- Selon le pouvoir du gestionnaire sur les coûts
L’autorité du décideur est limitée à l’ensemble des coûts internes, contrôlables. Elle
sera forte sur des coûts visibles, réversibles et non discrétionnaires.
À l’opposé, le décideur n’a que peu d’emprise sur des coûts administrés ou externes.
Le pouvoir du décideur sur les coûts est donc limité. Le schéma suivant essaie de
résumer les coûts inhérents à toute organisation qu’ils soient ou non pris en compte
par la comptabilité de gestion.
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C- Distinction entre comptabilité générale et comptabilité de gestion
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Méthode des centre d’analyses
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A- Organisation générale de la méthode des centres d’analyse
L’organisation et l’ordre de calcul des coûts s’appuient sur la logique d’élaboration des
produits par les entreprises.
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B- les charges intégrées aux coûts
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B1- Les charges, éléments constitutifs des coûts
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B1- Les charges, éléments constitutifs des coûts
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B1- Les charges, éléments constitutifs des coûts
Ce sont des charges incorporées aux coûts, bien qu’elles ne figurent pas en
comptabilité financière pour des raisons juridiques et fiscales. En créant ces charges, la
comptabilité de gestion permet le calcul de coûts comparables entre entreprises
concurrentes de forme juridique et de mode de financement différents.
la rémunération théorique des capitaux propres : la rémunération des capitaux
nécessaires à l’exploitation doit être prise en compte dans le calcul des coûts,
quelle que soit leur nature : fonds propres ou ressources empruntées ;
la rémunération du travail de l’exploitant individuel: L’exploitant d’une entreprise
individuelle n’est rémunéré que par le bénéfice de son entreprise. La rémunération
de son travail n’est donc pas comptabilisé par la comptabilité générale comme une
charge contrairement à des dirigeants d’une entreprise sociétaire.
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B1- Les charges, éléments constitutifs des coûts
Les capitaux propres d’une entreprise s’élève à 1 000 000 FCFA. Les capitaux
empruntés à long terme par ce type d’entreprise sont généralement rémunères au taux
annuel de 9%. Les couts sont calculés mensuellement. Calculer la charge supplétive.
On peut considérer également que ce coût des capitaux propres prend en compte l’intérêt
que l’entreprise pourrait percevoir si elle prêtait ses capitaux. La privation de ce revenu
constitue en quelque sorte un coût.
Dans une entreprise individuelle, on intégrera aux coûts une rémunération fictive du
propriétaire dirigeant de 100 000 FCFA par mois en référence avec le coût d’un
dirigeant-salarié de même qualification. 30
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B1- Les charges, éléments constitutifs des coûts
Formule:
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B2- Le traitement des charges indirectes
La méthode des coûts complets partage les charges incorporables en charges directes
et charges indirectes. Elle préconise pour les charges indirectes un traitement
spécifique: l’affectation dans les centres d’analyse.
a- Définitions
Les charges directes : les charges directes sont des éléments de charges qui concerne
un coût sans ambiguïté. Les charges sont dites directes lorsque l’on peut les affecter
sans ambiguïté et sans calcul préalable au coût d’un produit ou d’un établissement : ce
sont des charges dont la destination est connue.
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B2- Le traitement des charges indirectes
Définition
L’unité d’œuvre:
L’activité d’une section peut être mesurée par une unité physique dite unité d’œuvre
( quantité machine utilisées, heure machine, heure de mains d’main d’œuvre, etc..).
L’assiette de répartition
L’imputation des charges du centre au coût des produits se fera à l’aide d’un taux de
frais défini comme le quotient du total des charges du centre par l’assiette de
répartition.
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B2- Le traitement des charges indirectes
Les charges indirectes incorporables sont réparties entre tous les centres concernés
en fonction :
de consommation réelle ce qui nécessite des systèmes de mesure
installés dans les centres (ex : compteurs divisionnaires pour
électricité ou eau) ;
de clés de répartition plus ou moins arbitraire. La totalisation des
charges affectées ou imputées dans les centres donne la répartition
primaire.
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2e étape : répartition secondaire
Il s’agit de répartir le total de la répartition primaire des centres auxiliaires dans le coût
des centres principaux
Par définition, les centres auxiliaires travaillent au profit des centres principaux. En
conséquence, la répartition secondaire conduit à vider les centres auxiliaires des
charges qui y étaient affectées : le total des charges de ces centres doit donc être nul.
Il s’agit seulement d’une redistribution des charges entre les centres. C’est pourquoi le
total de la répartition secondaire doit toujours rester égal au total de la répartition
primaire.
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3e étape : calcul des coûts d’unité d’œuvre de chaque centre
Chaque produit recevra une proportion de charges indirectes qui sera fonction des
unités d’œuvre qui auront été nécessaires à sa production.
APPLICATIONS
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II- Méthode des centre d’analyses: coûts et résultats
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Méthode des centre d’analyses: coûts et résultats
A. Cout d’achat
B. Valorisation des stocks: Inventaire permanent
C. Cout de production
D. Cout de distribution
E. Cout de revient
F. Résultat analytique
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La méthode des centres d’analyse préconisée définit un calcul de coûts par stade de
fabrication qui doit respecter le processus de production de chaque entreprise.
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A- Le coût d’achat
Nous verrons:
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A- Le coût d’achat
Le coût d’achat est un coût qui regroupe les charges relatives à la fonction
approvisionnement de l’entreprise.
Les marchandises qui représentent tout ce que l’entreprise achète pour revendre en
l’état et sans transformation ;
les matières premières qui sont des objets ou substances plus ou moins élaborés
destinés à entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués ;
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A.1- Le coût d’achat: Les produits approvisionnés
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A.2- Composition d’un coût d’achat
Le coût d’achat représentante pour les marchandises ou les matières premières tout ce
qu’elles ont coûté jusqu'au moment ou leur mise en stock est réalisée. Ils comprennent
en général le prix d’achat et les frais accessoires d’achat.
Lorsqu'on parle de prix d’achat, il s’agir du prix déduction faite des rabais, remises et
ristournes. Lorsqu'on parle de frais accessoire ou de frais d’acquisition, il s’agit des
frais autres que le prix d’achat.
Application
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B- Valorisation des stocks: Inventaire permanent
Le calcul des coûts d’achat a pour objectif de déterminer le coût d’entrée en stock des
différentes matières qui vont faire l’objet d’un suivi particulier par la méthode de
l’inventaire permanent. C’est une organisation comptable qui permet, par la tenue de
comptes de stocks, le suivi et la valorisation des mouvements des éléments stockés.
Nous verrons:
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B.1- Les principes de l’inventaire permanent
Ces principes sont valables pour tous les éléments stockés au cours du processus de
fabrication :
les matières premières ;
les produits intermédiaires ;
les produits finis.
La comptabilité de gestion se doit de:
calculer les coûts selon une périodicité rapprochée (exemple le mois). Elle ne peut
se contenter de connaître les stocks et donc les consommations une fois l’an
comme le fait la comptabilité financière à l’aide de l’inventaire physique.
mettre donc en place une organisation comptable qui enregistre les mouvements de
stock (entrées et sorties) en quantités et valeurs et permet ainsi de déterminer à tout
moment le stock final théorique : c’est l’inventaire comptable permanent.
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B.1- Les principes de l’inventaire permanent
Le suivi des mouvements de stock est réalisé sur des comptes de stocks qui ont la
structure suivante :
Débit Crédit
Stock initial (SI) Sorties valorisées au cout
Entrées valorisées au cout de sortie
d’entrée Stock final (SF)
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B.1- Les principes de l’inventaire permanent
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B-2- Valorisation des stocks
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B-2- Valorisation des stocks
Les méthodes de valorisation sont nombreuses. ce qui explique que les entreprises
puissent en choisir d’autres pour des motifs économiques ou de simplicité.
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B-2- Valorisation des stocks
La valorisation des sorties ne s’effectue qu’en fin de période en calculant le coût moyen
unitaire pondéré par les quantités des éléments en stock selon la formule suivante :
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B-2- Valorisation des stocks
Le CMUP après chaque entrée en stock permet la valorisation des sorties tant qu’un
nouveau lot de matières n’est pas réceptionné. Bien que cette méthode permette la
valorisation des sorties en temps réel, elle reste peu employée à cause de sa lourdeur.
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B-2- Valorisation des stocks
Ces méthodes permettent une valorisation immédiate des sorties de stocks sans
nécessiter des calculs longs et complexes. Elle consiste à retenir comme coût de sortie
les coûts exacts d’entrée et non plus une moyenne mais dans un certain ordre. Il en
existe deux :
Méthode du Premier Entré, Premier Sorti (PEPS) ou Fisrt in First out
(FIFO) :Le principe est le suivant: les sorties sont considérées comme
s’effectuant dans l’ordre des entrées.
Méthode du Dernier Entré, Premier Sorti (DEPS) ou Last in First out
(LIFO): Les sorties sont considérées comme s ’effectuant dans l’ordre
inverse des entrées. Les sorties sont valorisées au coût des derniers
lots entrés.
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B3- Différence d’inventaire
La différence entre l’existant théorique et l’existant réel fait apparaître des différences
de quantités appelées différences d’inventaire.
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C- Le coût de production
Nous verrons:
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C- Le coût de production
Le coût de production est un coût qui intègre, outre la consommation des matières
consommées, les charges de production relatives au produit.
L’étude du schéma technique nous a montré que l’on calcule des coûts de production
entre le stockage des matières premières et le stockage des produits.
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C.1- Les produits obtenus dans un cycle de fabrication
En fonction de son niveau d’élaboration, seront distingués des produits finis, des
produits intermédiaires ou des encours de production.
Le produit fini est un produit qui a parcouru la totalité du cycle de fabrication et
atteint un stade d’achèvement complet (par rapport à ce processus).
Le produit intermédiaire est un produit qui a terminé certaines phases du processus
de fabrication mais n’a pas encore effectué la totalité du cycle de fabrication. Il peut
être stocké ou livré en direct à l’atelier suivant. On parle aussi de produit semi-fini
ou de produit semi-ouvré.
L’encours de fabrication est un produit qui, au moment du calcul des coûts, n’a pas
terminé une phase du cycle de production : il est encore en atelier. Chaque cycle
peut donc avoir des encours. Par principe, il est admis que ces encours sont
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terminés en priorité à la période suivante.
C.1- Les produits obtenus dans un cycle de fabrication
Un produit est dit secondaire lorsqu’il apparaît lors de la production d’un produit
principal du fait des conditions techniques de fabrication.
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C.2- Les composantes d’un coût de production
L’élaboration d’un coût de production est plus ou moins complexe selon l’existence au
sein de la phase de fabrication d’encours ou de produits secondaires.
a- Principe
Les charges indirectes sont les coûts des centres d’analyse de: production, montage,
finition. Le coût des centres est imputé d’après les unités d’œuvre utilisées pour
réaliser le produit.
Le calcul du coût de production du produit fini est un peu plus complexe puisqu’il
cumule plusieurs difficultés :
des encours ;
des déchets ;
un sous-produit.
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C.2- Les composantes d’un coût de production
En fin de période de calcul, la totalité de la production n'est pas achevée. Une partie des
charges de la période concerne la fraction de produits qui reste en cours de fabrication.
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C.2- Les composantes d’un coût de production
________________________________________________________________
NB: À chaque fin de période, il faut donc évaluer les encours de production qui
subsistent dans les ateliers de fabrication.
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C.2- Les composantes d’un coût de production
Les encours sont souvent délicats à évaluer; leur valorisation est généralement
forfaitaire
1) Evaluation globale
On considère dans cette optique que les encours représentent en moyenne une fraction
de produit fini; leur évaluation se fera donc sur cette base.
Exemple: Sur 1100 articles mis en fabrication, 1000 articles sont terminés. 100 articles
sont encours de fabrication en fin de période. Ils considéré comme ayant en moyenne
consommé la moitié de leurs charges (pour devenir des produits finis). Le total des
coûts de production y compris les encours de fin de période s'élève à 4.200.000 FCFA.
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C.2- Les composantes d’un coût de production
Solution:
Equivalents produits terminés des 100 encours 100/2= 50 équivalents
produits terminés.
Nombre de produits (produits terminés + équivalents encours) =
1.000 + 50 = 1050 articles
Coût unitaire de production = 4 200 000 FCFA /1050= 4.000 FCFA
En conséquence les encours peuvent être évalués à 4.000 x 50 =
200.000 FCFA
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C.2- Les composantes d’un coût de production
a) Evaluation forfaitaire
Exemple: Des encours sont considérés comme ayant consommés la totalité des
matières nécessaires à leur fabrication complète, la moitié des heures de main
d'oeuvre, et la moitié des frais de centre."
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C.2- Les composantes d’un coût de production
Dans le cas des commandes notamment, on tient une fiche de coût par commande sur
laquelle on inscrit:
Le coût des matières ( d'après les bons de sorties)
Le coût de la main d'oeuvre (d'après les bons de travail)
Le coût des charges de centre (d'après le relevé des unités d'oeuvre)
Si une commande n'est pas terminée, un total provisoire indique le
coût de cette commande en cours.
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C.2- Les composantes d’un coût de production
Les produits secondaires doivent être détruits ou enlevés : ils génèrent donc des
charges supplémentaires. Le coût de leur élimination vient augmenter le coût de
production du produit principal.
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C.2- Les composantes d’un coût de production
Les produits secondaires sont alors vendus en l’état ou après transformation : c’est le
cas le plus fréquent, du moins, pour les sous-produits.
Leur prix de vente (prix du marché) sert de base à l’évaluation de leurs coûts de
production propres qui vient en déduction du coût de production du produit principal.
Il est admis que la vente des produits secondaires ne génère ni gain ni perte ; cela
conduit à une évaluation forfaitaire du coût de production de ces mêmes produits mais
qui permet une approche réaliste du coût du produit principal.
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C.2- Les composantes d’un coût de production
D- Le coût de revient
Nous verrons:
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D- Le coût de revient
Le coût de revient est l’étape ultime du calcul des coûts : il comprend toutes les
charges relatives au produit c'est à dire tout ce qu'il a coûté au cours du cycle
d'exploitation(depuis l'achat des matières premières utilisés jusqu'au stade final,
distribution comprise).
Un coût de revient est calculé par type de produits vendus. Il est composé :
du coût de production des produits vendus,
des coûts hors production ( coût de distribution et quote-part des
charges des centres de structure).
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D.2- Les coûts hors production
a- Le coût de distribution
C’est un coût autonome qui globalise les charges relatives aux différentes opérations
de distribution.
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D.2- Les coûts hors production
L’évolution économique a fait que ces charges sont de plus en plus importantes eu
égard à l’ensemble des charges de l’entreprise ; elles sont le plus souvent
indépendantes du volume d’activité et ne peuvent être intégrées au coût des stocks de
produits.
Il est préconisé de les regrouper dans des centres dits « centres de structure » et de les
imputer aux coûts de revient des produits au prorata d’une assiette de répartition à
l’aide d’un taux de frais.
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E- Résultats analytiques et concordance
Nous verrons:
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E- Résultats analytiques et concordance
L’objectif des calculs effectués reste la mise en évidence de résultats par produit ou
famille de produits.
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E-1.Les résultats de la comptabilité de gestion
Un résultat analytique élémentaire se calcule par type de produit vendu. Ce résultat est
obtenu en faisant la différence entre:
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E.2-Le résultat de la comptabilité de gestion
a- Principe de concordance
Ce résultat doit coïncider avec celui de la comptabilité financière calculé sur la même
période. Compte tenu de l’aspect formel et obligatoire de la comptabilité financière, son
résultat est considéré comme le résultat de référence. Il s’agit donc de faire coïncider le
résultat de la comptabilité de gestion avec celui de la comptabilité financière.
L’égalité recherchée n’est pas obtenue spontanément car les modes de traitement des
charges et des produits diffèrent dans les deux approches.
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E.2-Le résultat de la comptabilité de gestion
b-Causes de non-concordance
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E.2-Le résultat de la comptabilité de gestion
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