Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

La Numérisation de La Voix Est Le Processus Par Lequel Les S

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 4

La numérisation de la voix est le processus par lequel les signaux vocaux

analogiques, tels que ceux produits par la voix humaine, sont convertis en signaux
numériques compréhensibles par les systèmes informatiques et de communication.
Voici les étapes typiques de la numérisation de la voix :

• Échantillonnage : Dans cette première étape, le signal vocal analogique est


échantillonné à des intervalles réguliers dans le temps. Cela signifie que des
échantillons du signal vocal sont pris à des intervalles de temps réguliers. La
fréquence d'échantillonnage, mesurée en hertz (Hz), détermine la qualité de la
numérisation. Plus la fréquence d'échantillonnage est élevée, meilleure est la
qualité audio, mais plus le fichier numérique résultant sera volumineux.
• Quantification : Une fois les échantillons prélevés, ils sont convertis en valeurs
numériques. Ce processus est appelé quantification. La quantification attribue
une valeur numérique à chaque échantillon vocal, représentant son amplitude à
un instant donné. La résolution de quantification détermine le nombre de bits
utilisés pour représenter chaque échantillon. Plus la résolution est élevée
(exprimée en bits), plus la qualité audio est élevée et plus la gamme dynamique
est large.
• Codage : Les échantillons vocaux quantifiés sont ensuite codés en utilisant divers
algorithmes de compression. Ces algorithmes réduisent la taille des fichiers
audio numériques en éliminant les redondances et en compressant les données
sans compromettre de manière significative la qualité audio. Il existe plusieurs
formats de compression audio numérique couramment utilisés, tels que MP3,
AAC, et Ogg Vorbis.
• Transmission et stockage : Une fois numérisés et compressés, les fichiers audio
numériques peuvent être transmis sur des réseaux de communication, tels
qu'Internet, ou stockés sur des supports de stockage numérique, tels que des
disques durs, des cartes mémoire ou des services de stockage cloud.
• Décodage : Lorsque les fichiers audio numériques sont reçus par un appareil de
lecture, ils sont décompressés à l'aide d'algorithmes de décodage appropriés.
Cela restaure les données audio numériques à leur format d'origine.

La hiérarchie numérique plésiochrone (PDH - Plesiochronous Digital Hierarchy en


anglais) est une méthode de multiplexage utilisée dans les réseaux de
télécommunications pour combiner plusieurs flux de données numériques à des débits
différents en un seul flux de données à un débit plus élevé. Voici une description de la
hiérarchie numérique plésiochrone et du concept de multiplex en multiplex :

• Hiérarchie numérique plésiochrone (PDH) : La PDH est une méthode de


multiplexage dans laquelle les signaux numériques sont synchronisés de manière
approximative (plésiochrone), ce qui signifie qu'ils ne sont pas parfaitement
synchronisés, mais qu'ils ont des vitesses de transmission légèrement
différentes. Cela permet de regrouper plusieurs canaux de données de différents
débits dans un seul canal de données à un débit plus élevé.
• Multiplexage en multiplex : Dans le contexte de la hiérarchie numérique
plésiochrone, le multiplexage en multiplex fait référence à la méthode de
multiplexage dans laquelle plusieurs niveaux de multiplexage PDH sont utilisés
pour combiner plusieurs canaux de données à des débits différents en un seul
flux de données à un débit plus élevé.
• Structure hiérarchique : La PDH est organisée en plusieurs niveaux
hiérarchiques, chaque niveau ayant un débit spécifique. Les niveaux les plus
courants dans la hiérarchie PDH incluent les niveaux E1, E2, E3, E4, etc., qui
correspondent à des débits de données spécifiques. Par exemple, le niveau E1 a
un débit de 2,048 Mbit/s, tandis que le niveau E3 a un débit de 34,368 Mbit/s.
• Multiplexage en cascade : Dans le multiplexage en multiplex PDH, les signaux
numériques à des débits inférieurs sont multiplexés ensemble pour former un
signal composite à un débit supérieur. Ce signal composite est ensuite multiplexé
avec d'autres signaux à des débits similaires pour former un signal encore plus
élevé, et ainsi de suite, créant une hiérarchie de signaux multiplexés.
• Utilisations : La hiérarchie numérique plésiochrone a été largement utilisée
dans les réseaux de télécommunications pour le transport de données, la
téléphonie et d'autres services de communication. Cependant, elle a été en
grande partie remplacée par la hiérarchie numérique synchrone (SDH -
Synchronous Digital Hierarchy) et l'Ethernet dans les réseaux modernes en
raison de sa complexité et de ses limitations en termes de flexibilité et de
capacité.

En résumé, la hiérarchie numérique plésiochrone (PDH) est une méthode de


multiplexage dans laquelle plusieurs canaux de données à des débits différents sont
combinés en un seul flux de données à un débit plus élevé, utilisant des niveaux
hiérarchiques de multiplexage PDH pour créer une structure de multiplexage en
cascade.
La hiérarchie numérique synchrone (SDH - Synchronous Digital Hierarchy en anglais)
est une méthode de multiplexage utilisée dans les réseaux de télécommunications pour
transporter de grandes quantités de données de manière synchronisée sur des fibres
optiques. La SDH est largement utilisée dans le monde entier et est étroitement liée au
standard américain SONET (Synchronous Optical Networking).

Voici une description de la hiérarchie numérique synchrone (SDH/SONET) :

• Structure hiérarchique : La SDH/SONET est organisée en plusieurs niveaux


hiérarchiques, chacun ayant un débit spécifique. Les niveaux les plus courants
dans la hiérarchie SDH/SONET incluent les niveaux STM-1, STM-4, STM-16, STM-
64, etc. Les équivalents de SONET sont OC-1, OC-3, OC-12, OC-48, etc. Ces niveaux
correspondent à des débits spécifiques, mesurés en mégabits par seconde
(Mbps) pour la SDH et en gigabits par seconde (Gbps) pour le SONET.
• Multiplexage synchrone : Contrairement à la hiérarchie numérique
plésiochrone (PDH), où les signaux sont synchronisés de manière approximative,
la SDH/SONET utilise une synchronisation stricte pour multiplexer les signaux
numériques. Tous les signaux dans un réseau SDH/SONET sont verrouillés sur
une horloge maître, ce qui garantit une synchronisation précise entre les
différents canaux de données.
• Compatibilité internationale : La SDH et le SONET ont été développés
indépendamment en Europe et aux États-Unis, respectivement. Cependant, ils
ont des caractéristiques similaires et sont interopérables, ce qui signifie qu'ils
peuvent être utilisés ensemble dans un réseau international.
• Flexibilité et évolutivité : La SDH/SONET offre une grande flexibilité et
évolutivité, ce qui permet aux opérateurs de réseaux de télécommunications
d'ajuster facilement la capacité du réseau en ajoutant ou en supprimant des
canaux de données à différents niveaux hiérarchiques.
• Protection et commutation automatique : La SDH/SONET comprend des
fonctionnalités avancées telles que la protection automatique et la commutation
rapide en cas de défaillance d'une partie du réseau. Cela garantit une haute
disponibilité et une fiabilité accrue des services de communication.
• Utilisations : La SDH/SONET est largement utilisée dans les réseaux de
télécommunications pour le transport de données, la voix, la vidéo et d'autres
services de communication. Elle est particulièrement adaptée pour les réseaux à
longue distance et les réseaux de transport de données à haut débit.

En résumé, la hiérarchie numérique synchrone (SDH/SONET) est une méthode de


multiplexage utilisée dans les réseaux de télécommunications pour transporter de
grandes quantités de données de manière synchronisée sur des fibres optiques. Elle
offre une synchronisation stricte, une flexibilité élevée, une haute disponibilité et une
fiabilité accrue des services de communication.
La complémentarité entre la hiérarchie numérique plésiochrone (PDH) et la hiérarchie
numérique synchrone (SDH) réside dans leur capacité à fournir des solutions de
transport de données adaptées à différents environnements et besoins en matière de
télécommunications. Voici comment elles se complètent :

• Transition progressive : La PDH a été largement utilisée avant l'introduction de


la SDH en raison de sa capacité à transporter des données sur des supports tels
que les câbles en cuivre. Avec l'évolution des technologies et la demande
croissante de débits plus élevés et de réseaux plus performants, la SDH est
devenue plus courante pour le transport de données sur des fibres optiques à
haut débit. Cependant, de nombreux réseaux PDH existants ont été mis à niveau
progressivement vers la SDH tout en conservant une compatibilité avec les
équipements PDH existants.
• Coexistence dans les réseaux : Dans de nombreux cas, les réseaux de
télécommunications peuvent intégrer à la fois des équipements PDH et SDH, en
particulier pendant la période de transition entre les deux technologies. Cela
permet aux opérateurs de réseaux de prendre en charge à la fois les anciennes et
les nouvelles technologies tout en assurant une connectivité continue pour les
utilisateurs finaux.
• Flexibilité de déploiement : La PDH reste pertinente dans certains scénarios où
une connectivité à haut débit n'est pas nécessaire ou où des infrastructures de
câblage en cuivre sont déjà en place. Par exemple, les liaisons d'accès aux
abonnés dans les réseaux d'accès DSL utilisent souvent des technologies PDH
pour transporter les données sur des paires de cuivre existantes.
• Compatibilité ascendante et descendante : Les équipements SDH sont conçus
pour être compatibles avec les technologies PDH, ce qui signifie qu'ils peuvent
fonctionner avec des équipements PDH existants et prendre en charge le
transport de données PDH. De même, de nombreux équipements PDH peuvent
être mis à niveau pour prendre en charge la SDH afin de répondre aux besoins
croissants en bande passante et en performance des réseaux.

Vous aimerez peut-être aussi