Chapitre 1 (La Centralisation)
Chapitre 1 (La Centralisation)
Chapitre 1 (La Centralisation)
En matière d’organisation administrative dans les Etats unitaires comme le Maroc, on trouve deux
principes opposés : la centralisation ou la décentralisation. Toute autorité administrative est en
principe placée dans un statut de centralisation ou bien dans un statut de décentralisation. En bref,
et selon la terminologie usuelle, elle est soit une autorité centralisé, soit une autorité
décentralisée.
Section 1- La centralisation
-La concentration
Ce système permet aussi de d’avoir des rendements administratifs supérieurs car l’administration
centrale dispose des moyens techniques et financiers très importants pour réaliser toutes les
opérations de quelque dimension qu’elle soit.
-La déconcentration
A l’inverse, dans le cadre de la décentralisation certaines compétences sont attribuées a des agents
locaux de l’Etat.
La décentralisation peut être considérée comme un moyen de transfert d’importants pouvoirs de
décision a des agents locaux de l’Etat répartis sur l’ensemble du territoire national et liés au
pouvoir central (appelé autorités déconcentrées)
Les avantages
Un autre avantage c’est qu’il provoque un désencombrement du pouvoir central par une meilleure
division du travail et permet d’obtenir des décisions mieux élaborées et mieux adaptées aux
réalités locales.
Les inconvénients
-la dépendance personnelle selon laquelle les autorités déconcentrées sont liées personnellement
à leurs supérieurs parce qu’elles sont nommées par eux, contrôlées par eux et révoquées par eux.
-la dépendance fonctionnelle fait bénéficier les autorités centrales de disposer à l’égard des
autorités déconcentrées de puissants moyens : pouvoir d’instruction qui permet au supérieur
hiérarchique de faire disparaitre une décision du subordonné, pouvoir de réformation des
décisions des subordonnées et aussi du pouvoir disciplinaire.
N.B : la déconcentration administrative est appliquée au Maroc à travers les gouverneurs, les
autres agents d’autorités et les services déconcentrés des ministères qui disposent d’importants
pouvoirs propres tout en demeurant soumis au pouvoir hiérarchique de l’autorité centrale.