Chapitre4 Physiologie Végétale
Chapitre4 Physiologie Végétale
Chapitre4 Physiologie Végétale
Université de Biskra
Faculté des Sciences exactes et des sciences de la Nature et de la Vie
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Dans la phase 1, l’eau va vers l’embryon : on assiste à la reprise des activités métaboliques (il faut de l’énergie). Dans ce cas, la respiration
est très active. Chez certaines graines, l’énergie vient de la fermentation.
La seconde phase se termine par la sortie de la radicule. Cette sortie marque le passage d’un état physiologique réversible à un état
irréversible.
La troisième phase : on assiste à la croissance et au développement des racines et de la tige.
Les réserves sont mobilisées dès la première phase (on a des synthèses d’hormones comme les gibberellines).
INTODUCTION :
2-1-La mérèse :
C’est une prolifération cellulaire qui consiste en une succession de divisions cellulaires ou
mitoses, qui s’opèrent dans des régions localisées : les méristèmes (à l’exception des feuilles
où elles se répartissent sur toute la surfaces du limbe).
2-2-L’auxèse :
C’est une augmentation des dimensions des cellules. Elle peut être
Isodiamétrique : précise une croissance à diamètres égaux quelque soit la forme
(circulaire, carrée ou rectangulaire), exemple du parenchyme de la feuille, de l’écorce
ou des organes de réserve.
Longitudinale (élongation) : cas le plus général.
Radiale : croissance en épaisseur.
Ce phénomène présente chez les végétaux des caractères particuliers du fait de la présence de
la paroi pectocellulosique.
2-3-La différenciation :
C’est le processus qui permet aux cellules d’acquérir des caractères morphologiques
particuliers, différents suivant les tissus. Ce phénomène est moins marqué chez les végétaux
que chez les animaux où il s’agit d’une spécialisation plus poussée. Elle porte sur :
La structure de la paroi (dépôt de cellulose, de lignine et de subérine)
Sur le pouvoir de synthèse (tissus assimilateurs, sécréteurs et de réserve).
Sur l’acquisition de potentialités physiologiques nouvelles telles que le virages floral
(la mise à fleur).
On peut faire assimiler ce phénomène de différenciation à la morphogenèse qui est
l’élaboration de nouvelles structures laquelle s’exprime au niveau des tissus, c’est
2-4-Définition de la croissance:
La croissance est donc une augmentation de dimensions. Elle se distingue du développement
qui traduit l’acquisition de propriétés nouvelles. Cependant, cette distinction inappropriée,
diffère quand il s’agit d’un être vivant animal ; le végétal ne peut croitre qu’en formant de
nouveaux tissus voire de nouveaux organes (Branches, rameaux, feuilles …….).
Donc la croissance implique des activités morphogénétiques dans les parties constitutives
d’un organisme ; mais ceci pourrait être moins évident dans le processus de la mise à fleur.
2-5-Valeurs de la croissance :
2-5-1- Critères utilisés :
Dimensions géométriques : c’est le premier critère auquel on peut penser en fonction
des points suivants : longueurs, diamètre, surface et plus rarement le volume. De telles
mesures s’effectuent par des procédés mécaniques, optiques ou photographiques.
Augmentation de masse : On peut considérer ce point-ci que la croissance comporte
nécessairement ; il est marqué par : -la masse de matière fraiche
-la masse de sèche
Ces deux critères présentent tous deux des inconvénients d’où l’utilité d’utiliser un autre
critère : la masse d’azote protéique NP (Dans le cadre des synthèses protoplasmiques) qui est
le critère le plus prés de la mesure idéale du processus physiologique ; mais il requiert lui
aussi la destruction de l’échantillon.
Toute fois la croissance est un phénomène biologique qui implique au niveau cellulaire la
synthèse de nouvelles molécules et leur organisation ; et au niveau de l’organisme, des
différenciations qui permettes l’histogenèse et l’organogenèse. On ne doit donc pas confondre
les variations de taille purement mécaniques telles que le gonflement d’une cellule par entrée
d’eau (Turgescence). De telles variations sont réversibles en général, contrairement à la
croissance biologique.
Qui est plus important chez les plantes herbacées que chez lez arbres, chez les plantes en C4
que chez plantes en C3 et plus élevé chez les arbres à feuilles caduques que chez les arbres
résineux.
2-6-2-Facteurs internes :
La croissance du végétal dans un milieu "anisotrope" = les facteurs n’ont pas les mêmes
valeurs sur toutes les parties de la plante.
I-Définition orientation d’un organe, déclenchée par un facteur du milieu, ce facteur étant
inégalement représenté dans le milieu. La réaction de l’organe est souvent une courbure.
1. Phototropisme
la tige n’est pas sensible au sens des rayons lumineux, mais à la différence d’éclairement.
radiations les + efficaces : bleu aux UV
intensité : 20 à 100 lux
facteur interne : auxine (test : extrémité de coléoptile sur gélose, une plaque de mica sépare la
partie éclairée de la partie moins éclairée, on mesure la qté d’auxine sur les 2 parties de la
gélose : au début, 50 / 50 %, ensuite + / -.
4- Corrélation morphogénétique:
Dans une plante, le développement d’un organe ne dépend pas seulement des conditions
ambiantes et de ses potentialités propres, mais largement du fonctionnement des autres
organes. Cette dépendance entre deux organes différents est une corrélation .
Exemples :
– l’appareil racinaire influe sur l’appareil aérien en lui fournissant l’eau et les sels minéraux,
mais aussi en synthétisant une substance, la cytokinine qui diffuse vers le lieu d’action ; tout
ça en plus de son rôle d’organe de réserve (le seul et l’unique).
– Réciproquement, l’appareil aérien influence le développement du système racinaire qui
reçoit non seulement les produit de le photosynthèse, mais aussi des substances
oligodynamiques nécessaires à son métabolisme telles que les vitamines.
–Il y a corrélation entre bourgeons sous forme de compétition trophique, mais il existe une
corrélation plus marquée traduite par la dominance apicale par laquelle le bourgeon situé à
l’apex d’un rameau inhibe le développement des bourgeons axillaires sous jacents.
– Les organes végétatifs et les organes reproducteurs sont en corrélation ; il faut un
développement suffisant des premiers pour qu’il y ait mise à fleur. Mais au-delà d’un certain
seuil, il y a un certain antagonisme entre les développements végétatif et floral (d’où nécessité
des tailles).
Ces exemples nous montrent qu’il existe deux types de corrélation qui peuvent être positives
ou négatives
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