Examen Final Lengua III
Examen Final Lengua III
Examen Final Lengua III
Nom(s) : Prénom(s) :
COMPRÉHENSION ORALE
politique
sociale
philosophique
A) ..................................................................................................
B) ..................................................................................................
.........................................................................................................
........................................................................................................................
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....................................................................................................................
vont mieux
.................................................................................................................................
A).........................................................................................................................................
B).........................................................................................................................................
Il a racheté le local
GRAMMAIRE
1) Enchâssez la deuxième phrase dans le groupe nominal de la première phrase, de
façon à former une phrase principale qui contient une subordonnée relative.
Ex. : Le professeur explique les cours. Les élèves doivent réviser ces cours.
2. Ces études sont difficiles. Cet étudiant s’intéresse à ces études. Il espère approfondir
3. Ce parc fleuri est magnifique. Nous nous promenons tous les soirs dans ce parc. Il est
1. Je ne suis pas sûre qu’elle ________ (être) sénégalaise. Je crois qu’elle _____
(être) ivoirienne.
1. accrocher
2. extérieur
3. enterrer
4. embarquer
5. attacher
5) Unissez les deux phrases de chacun des exemples suivants en ajoutant le ou les
marqueurs de relation qui exprimeront clairement le lien sémantique demandé.
Faites, s’il y a lieu, les modifications syntaxiques nécessaires.
4. Ces étudiants ne se sont pas absentés une seule fois, ont été très ponctuels et ont
fourni tous les efforts nécessaires. On ne peut rien leur demander de plus. (synthèse)
Compréhension écrite
Commentaires des lecteurs : la fin de l’utopìe
C’est sans doute Slate qui l’écrit le mieux, en octobre 2015 : « les espaces de
commentaires endessous des articles n’ont jamais apporté, la plupart du temps, ce
pourquoi ils étaient conçus à savoir créer des débats riches et intéressants. Les espaces
de commentaires sont devenus un lieu de défouloir pour frustrés illettrés, d’insultes ou
de débats hors sujet et sans intérêt. Résultat, ils ne sont lus par personne et sont une
source de problèmes juridiques et de mauvaise image pour les médias. Il faut en plus
ajouter à ce constat le temps et le coût nécessaires à leurs modérations et le
développement de la consultation sur mobile qui rend la rédaction de commentaires plus
difficile ».
Le constat est partagé par tous : on croyait au savoir, au partage de la connaissance, aux
débats argumentés… On s’est planté misérablement. La foule et l’anonymat engendrent
des travers et des effets mimétiques, tirent la qualité vers le bas, la
déresponsabilisation… Au point qu’à la question « combien faut-il que je lise de
commentaires sur Internet pour perdre foi en l’humanité ? » en général la réponse est
un. Ainsi, le cimetière des journaux – et des grands noms ! – ayant enterrés la possibilité
des commentaires s’agrandit chaque mois : Bloomberg, Reuters, The Chicago Sun-
Times, CNN… La décision de fermer les commentaires a des causes multiples. Non, ce
n’est pas seulement à cause des frustrés et des fous furieux. Ainsi, en décembre 2014,
quand l’AFP annonce fermer l’espace réservé aux commentaires sur son blog Making-
of, l’argument avancé est certes que les commentaires pertinents sont de moins en
moins nombreux mais aussi que les discussions se déroulent désormais sur les réseaux
sociaux ou forums.
Dès lors, quelle solution est la plus adéquate ? Supprimer purement et simplement la
possibilité de faire des commentaires ou trouver des parades pour valoriser les
‘meilleurs’ commentaires ? On met en lumière, dès lors, le contributeur, sa réputation,
construite soit sur son CV ou par ses contributions anciennes. Vaste programme… La
liberté, c’est bien. La responsabilité, c’est mieux. En effet, en supprimant les
commentaires, les lecteurs vont tenir les conversations sur d’autres supports, comme
Twitter. En outre, en supprimant les commentaires, on tue l’interaction, en tout cas une
partie, on nie le débat. Par ailleurs, la suppression des commentaires montrent surtout la
difficulté pour deux mondes de coexister, à l’heure des interactions et des réseaux
sociaux : les journalistes, d’une part, avec leur diplôme, leur savoir, leur culture, leur a
priori, leur élitisme… Et les lecteurs, qui peuvent avoir tout de même une perception
différente des sujets abordés.
Ainsi, cette grande utopie qu’est Internet est belle et bien terminée. Outil de
démocratisation fait de culture libertaire et autonomiste, la toile est également un nid de
désinformation. Elle permet B2 Affiche du film « Delete » © 2017
www.partajondelfdalf.com de tisser des liens, c’est aussi un outil de flicage des
individus. On en a fait un medium pour interagir, se rapprocher – notamment entre le
journal et le lecteur – et c’est finalement un réceptacle de tous les frustrés de la Terre.
Le pire est que, concernant les journaux, personne n’est capable de dire ce qu’il faut
mettre en place afin de remédier à ces travers, et inversement de renforcer l’audience et
les interactions. Tout en ayant des méthodes qui ne soient pas chronophages. Aussi, la
solution simple, pour le moment, est la suivante : on ferme !
1. Par rapport aux commentaires sur les sites internet, l’auteur de cet article pense :
qu’il faut lire attentivement les commentaires et bannir leurs auteurs si nécessaire
.............................................................................................................................................
3. Dites si c’est VRAI ou FAUX et justifiez votre réponse en citant un passage du texte.
6 point
A) En général, les gens lisent trop les commentaires et pas assez l’article luimême.
Justification : .......................................................................................................................
.............................................................................................................................................
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désagréables.
Justification : .......................................................................................................................
.............................................................................................................................................
......................
Justification : .......................................................................................................................
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Justification : .......................................................................................................................
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4. Citez deux conséquences négatives liées au fait que les gens peuvent commenter sans
1)..........................................................................................................................................
2)..........................................................................................................................................
donner une totale liberté aux internautes, car c’est l’objectif initial du web.
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Expression écrite
Faites le résumé de ce texte.
De nombreuse villes, aujourd´hui encore, ont leur jour de marché. Enquête dans une
ville du sud-est de la France...
Carpentras est une vieille cité gallo-romaine du sud-est de la France. Autrefois entourée
de remparts, elle abrite un réseau de ruelles tortueuses émaillé de jolies placettes. Le
vendredi matin, dès sept heures, le marché envahit le ceur de la ville. Aux 350
marchands forains qui tournent dans la région s'ajoutent ce jour-là les commerçants
sédentaires qui déballent leurs marchandises sur la chaussée. La circulation automobile
est interdite et une foule dense se presse entre les étals: victuailles à profusion, odeurs
mêlées, couleurs variées, brouhaha sourd d'où émergent les cris des camelots.
Mais on n'y vient pas faire ses courses pour des raisons purement économiques: les prix
n'y sont pas plus intéressants que dans les grandes surfaces et les produits sont à peu de
chose près identiques. On y va pour l'ambiance: pour se promener, pour y rencontrer des
gens. On y croise aussi bien les immigrés maghrébins du nord de la ville que la
bourgeoisie locale, les gens de la campagne et, en été, les Parisiens propriétaires dans
les environs et les touristes de passage. Les gens sont amenés, au cours de leurs
flâneries, à fréquenter des quartiers où ils ne se seraient peut-être jamais aventurés
autrement.
Dans ce genre de situation, la parole est une fin en soi. Des banalités qui ont servi à
amorcer le dialogue, on glisse vite à la pseudo-confidence, façon d'assimiler celui qu'on
connaît depuis seulement cinq minutes à une vieille connaissance. En réalité, on se
cantonne à des généralités de bon sens qui délimitent un terrain commun et qui
permettent de laisser dans le non-dit les situations réelles, souvent fort dissemblables:
l'éducation des enfants, le jardin, la maison, les tâches domestiques...
La question fait débat depuis longtemps : faut-il arrêter de noter les élèves ? Dans
l'académie d'Orléans-Tours, des chercheurs travaillent sur ce sujet depuis deux ans avec
près de 200 classes. Ils ont mis en place un système d'évaluation positive.
Le principe est simple : plus de note, mais des smileys pour évaluer les élèves. En cas
d'erreur, aucun risque de zéro pointé. Les smileys indiquent si les compétences sont
maitrisées totalement, partiellement ou pas du tout. La pression est moindre pour les
élèves qui n'ont plus l'angoisse de la mauvaise note. De cette manière, ils prennent
confiance en eux et les enseignants les accompagnent par des conseils pour les faire
progresser. L'évaluation positive relève en quelques sortes, du système
d'accompagnement et non de sanction.
Au final, elle permet d'adapter les cours en fonction des besoins, avec l'idée commune
d'emmener tous les élèves sur le chemin de la réussite.