Mons Tre
Mons Tre
Mons Tre
Pourquoi la figure du monstre en 6e ? N’y a-t-il pas une forme brutale d’entrée dans le programme ? Sans doute avons-nous été
surpris dans un premier temps par ce choix. À y regarder de plus près, la place de ce thème trouve toute sa pertinence. Lors
des deux années précédentes de cycle 3, les écoliers ont eu l’occasion d’aborder à la fois la notion de héros et la confrontation
avec le merveilleux et l’étrange. Autant dire avec des mondes mais aussi des créatures qui n’existent pas, qui peuvent attirer ou
effrayer. Or, ce sentiment de la peur – qui fascine et inquiète à la fois – ne fait-il pas partie de l’imaginaire des pré-adolescents
d’aujourd’hui, mais surtout, ne se fait-il pas l’écho de l’appréhension légitime que suscite l’entrée en 6e ? Après avoir été les plus
grands des « petits » en CM2, on devient, du jour au lendemain, les petits des plus « grands » à l’entrée au collège. Le détour par
la littérature n’est-il pas un bon moyen de mettre à distance ses propres craintes, mais aussi de les surmonter ?
▶ Notre choix, dans l’organisation du parcours à travers ce thème, a donc été le suivant :
– nous interroger tout d’abord sur ce qu’incarne le monstre à nos yeux – en somme, nous conduisons les élèves à mettre davan-
tage l’accent sur leur propre regard plutôt que sur l’aspect du monstre lui-même : il menace, effraie, mais aussi fascine ; il convient
donc de s’interroger sur les réactions en chacun de nous, afin de prendre une distance par rapport à la monstruosité, mais aussi
par rapport au plaisir du démesuré, du « toujours plus horrible » que les images se chargent de faire déferler sur les jeux vidéo
ou autres dessins animés ;
– pour continuer ce travail sur notre propre appréhension du monstrueux plus que sur le monstrueux lui-même, nous invi-
tons à comprendre que les apparences peuvent être trompeuses et constituent un piège de deux façons : derrière les figures
repoussantes, peuvent se cacher des âmes nobles – La Bête dans La Belle et la Bête, Quasimodo dans Notre-Dame de Paris – mais,
à l’inverse, des créatures attirantes peuvent se révéler encore plus monstrueuses que celles qui sont d’emblée effrayantes : par
exemple les Sirènes sont autant redoutables que le Cyclope Polyphème ;
– la conclusion à laquelle il nous semble intéressant de conduire les élèves peut être la suivante : le monstre n’est rien d’autre
que le visage donné à nos propres peurs et il incarne souvent, dans les récits antiques, les forces qui dominent les hommes et
les écrasent ; le monstre se fait la représentation du pouvoir des dieux, soit qu’il impose aux héros de se mesurer à lui, soit qu’il
devienne la nouvelle apparence d’un humain victime d’un châtiment divin.
▶ Il ne serait pas opportun de s’en tenir à cette seule idée que les monstres sont l’incarnation de la peur. La dimension « éduca-
tive » des récits épiques et des contes est bien de montrer que, tout comme les héros de la littérature, il nous faut trouver en nous
les ressources pour vaincre le pouvoir des monstres. On voit combien ce thème du monstre trouve une articulation évidente
avec le thème Héros/héroïnes et personnages des deux années précédentes de cycle 3, ainsi qu’avec le thème 2 de 6e, « Récits
d’aventures » ; l’année de 5e continuera à son tour d’approfondir aventure et héroïsme, ce qui permet aux « histoires de monstre »
de s’intégrer dans une cohérence aisée à poursuivre d’un niveau à l’autre.
▶ Après la perception du monstre, la réaction face à lui et la recherche de stratagèmes pour le vaincre sont le deuxième volet de
cette étude, que l’on peut croiser de manière pertinente avec le thème 4 : « Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques ».
L’Odyssée d’Homère donne des exemples multiples de la ruse et du pouvoir de l’intelligence en montrant comment Ulysse,
victime des colères divines, se retrouve confronté à des créatures effrayantes. Il nous a semblé que l’étude des différentes figures
rencontrées par le héros et des solutions qu’il trouve pour se sortir des situations les plus périlleuses était une manière de repen-
ser les principaux épisodes de son retour à Ithaque. On ne se contente pas d’une chronologie des épisodes les plus célèbres de
l’épopée homérique, mais on tente de voir, à chaque nouvelle épreuve, comment Ulysse trouve en lui les ressources nécessaires
pour y faire face.
▶ Rendre vivante et actuelle cette interrogation sur la monstruosité, tel a été notre souhait : le monstre n’est-il pas avant tout
une projection de nos angoisses ? Comment faire pour dépasser les apparences ? Quelles forces ou quels artifices nous per-
mettent de réagir quand il faut faire face à ce qui nous effraie ? Le mode, très contemporain, de l’interview d’un héros après une
rencontre éprouvante avec une figure monstrueuse, peut permettre à chacun de se mettre « dans la peau d’un héros » qui a
chassé les monstres et surtout… ses propres peurs.
1. Des monstres pour affronter ses peurs Bilan 5. Plusieurs passages laissent croire que la femme de
l’ogre va sauver les enfants, mais ce n’est pas ce qui arrive. Elle
accueille les enfants et les laisse se réchauffer : « La femme de
Charles Perrault, « Le Petit Poucet » p. 24
l’ogre, qui crut qu’elle pourrait les cacher à son mari jusqu’au
Observer comment l’auteur joue avec le suspense lendemain matin, les laissa entrer et les mena se chauffer
auprès d’un bon feu » (l. 17-18). Cependant son mari arrive
1. Lorsqu’elle voit les enfants, la femme de l’ogre se met à immédiatement après. Elle leur trouve aussitôt une cachette :
pleurer et les avertit du danger qui les menace : « Hélas ! mes « sa femme les fit cacher sous le lit » (l. 23) mais l’ogre sent « la
pauvres enfants, où êtes-vous venus ? Savez-vous bien que chair fraîche » (l. 27) et découvre les enfants.
c’est ici la maison d’un ogre qui mange les petits enfants ? »
Cette succession d’évènements augmente le suspense : à
(l. 6-8). Prise de pitié, elle décide malgré tout de les laisser
chaque fois que le lecteur croit que les enfants sont sauvés,
entrer, espérant que son mari ne les verra pas.
le danger revient. La tension de la scène s’accentue jusqu’au
2. Malgré le danger, le Petit Poucet veut entrer chez l’ogre. Il moment où les enfants sont trouvés. Le lecteur s’associe aux
pense en effet qu’il y a plus de risque à rester dehors à cause enfants et peut ressentir de la peur ou de la pitié pour eux.
des loups : « Il est bien sûr que les loups de la forêt ne man-
queront pas de nous manger cette nuit » (l. 11-13). Il croit en ▶ Lecture d’image
outre qu’il est possible d’apitoyer l’ogre : « peut-être qu’il aura Tout est fait, dans la gravure de Gustave Doré, pour susciter
pitié de nous, si vous voulez bien l’en prier » (l. 15-16). la pitié du spectateur à l’égard des enfants. La proportion des
3. Le Petit Poucet donne l’impression que l’ogre est bien personnages insiste sur leur petitesse : les enfants semblent
élevé. Il parle de lui avec beaucoup de respect en l’appelant minuscules. Le couteau de l’ogre est aussi grand qu’eux.
« Monsieur » : « nous aimons mieux que ce soit Monsieur qui L’ogre les manipule avec brutalité, saisissant l’un d’entre eux
nous mange » (l. 14-15). par la jambe. Son visage, en partie dans l’ombre, ne témoigne
4. L’ogre se comporte plus comme une bête que comme un d’aucune pitié. L’horreur, en revanche, se lit sur les traits de
être humain. Il mange de la viande qui n’est pas cuite : « Le la femme de l’ogre. L’un des enfants est dans une attitude de
mouton était encore tout sanglant, mais il ne lui sembla supplication. Les mouvements de l’ogre laissent croire qu’il va
que meilleur » (l. 26). Comme les animaux, il a un odorat très les tuer.
développé : « Il flairait à droite et à gauche, disant qu’il sen-
tait la chair fraîche » (l. 26-27). Il ne fait pas le différence entre
enfants et animaux, tout est pour lui « gibier ».
Décrire l’apparition
ATELIER D’EXPRESSION
Comprendre Comprendre
1. Les élèves sont parfois plus sensibles aux détails de la lec- 1. Lorsqu’elle voit Gwynplaine, la foule se met à rire : « On
ture lorsqu’il s’agit de dessiner ce qu’ils lisent que lorsqu’ils ne voyait Gwynplaine, on se tenait les côtes » (l. 2-3).
doivent produire qu’un simple relevé. L’exercice les amènera 2. On trouve plusieurs emplois du verbe « rire » à partir de la
à poser des questions précises de vocabulaire (« hérissée » ligne 6 : un gérondif, « en riant » (l. 6) ; un infinitif, « rire » (l. 6) ;
(l. 7), « contre-coup » (l. 8), « fourvoyées » (l. 9), « faucilles » le verbe conjugué à l’imparfait, « riait » (l. 6 et 7) ; un participe
(l. 11), « trapu » (l. 18)…) On peut demander aux élèves de passé, « ri » (l. 19). Le narrateur répète ce mot – ainsi que le
mobiliser ce nouveau vocabulaire sur leur schéma, en faisant nom commun « rire » – pour insister sur le fait que le person-
des flèches qui rejoignent les parties du corps du personnage nage ne peut jamais empêcher son visage de rire.
qu’ils auront dessiné. 3. Même s’il semble toujours rire, Gwynplaine n’est pas heu-
2. Quasimodo est comparé à un « géant » (l. 16) et à un reux. Il peut éprouver des sentiments très variés : « Un éton-
« cyclope » (l. 17). nement qu’il aurait eu, une souffrance qu’il aurait ressentie,
3. Le lecteur est placé dans la position d’un témoin extérieur. Il une colère qui lui serait survenue, une pitié qu’il aurait éprou-
ne découvre l’identité de Quasimodo qu’à la fin du texte, ligne vée, n’eussent fait qu’accroître cette hilarité des muscles »
20, lorsque la foule s’exclame : « C’est Quasimodo, le sonneur (l. 16-19). La foule, à chaque fois qu’elle le voit, éclate de rire,
de cloches ! c’est Quasimodo, le bossu de Notre-Dame ! ». mais Gwynplaine ne partage pas cette joie : « C’est en riant
4. On ne sait pas ce que pense Quasimodo, dont on n’a que que Gwynplaine faisait rire. Et pourtant il ne riait pas. Sa face
la description physique. La foule, quant à elle, est très enthou- riait, sa pensée non » (l. 6-7).
siaste face à la laideur du pape qu’elle s’est choisie : « la sur- 4. La phrase « s’il eût pleuré, il eût ri » signifie que même si
prise et l’admiration furent à leur comble » (l. 4-5). À noter que Gwynplaine est profondément triste, son visage semble tou-
le mot « admiration » est plutôt à entendre dans son premier jours rire. Son visage ne reflète pas ses pensées profondes.
sens, « étonnement », (admirari signifie « considérer avec Son apparence est trompeuse.
étonnement » en latin). 5. Le rire sur le visage de Gwynplaine est terrible parce qu’il
5. Une grimace est une déformation du visage. Ici, tout le résulte d’une mutilation : on lui a déformé volontairement la
corps de Quasimodo semble déformé : sa tête est « grosse » bouche. Il ne lui permet pas d’exprimer sur son visage les sen-
(l. 6), il ne se tient pas droit, puisqu’il a « une bosse énorme timents qu’il ressent. Ce rire le sépare de la communauté des
dont le contre-coup se [fait] sentir par devant » (l. 7-8), ses autres hommes : tous rient machinalement et se moquent
jambes sont tordues et ne peuvent « se toucher que par les de lui en le voyant ; ils ne perçoivent jamais ses sentiments
genoux » (l. 9-10), il a « de larges pieds, des mains mons- profonds. La grimace sur son visage l’empêche d’être pris au
trueuses » (l. 11-12). Il est « presque aussi large que haut » sérieux par les autres. Il n’est qu’un spectacle pour eux, un
(l. 18). Le narrateur insiste longuement sur sa « difformité » monstre, c’est-à-dire celui que l’on montre du doigt, mais avec
(l. 12). qui on ne partage rien.
▶ Grammaire pour dire et pour écrire ▶ Grammaire pour dire et pour écrire
1. Les élèves peuvent proposer plusieurs types de verbes. 1. Voici tous les mots et expressions qui appartiennent au
Voici les plus attendus : champ lexical du rire : « se tenir les côtes » (l. 2-3), « se rouler
a. Quasimodo faisait peur. à terre » (l. 3), « rire » (l. 6 à 21), « rictus » (l. 12 et 14), « joie » (l.
b. Son visage était terrifiant. 16), « hilarité » (l. 18), « éclat de rire » (l. 21).
c. Les enfants fuyaient en le voyant. On peut préciser aux élèves qu’ils n’ont pas à relever toutes
2. Voici les adjectifs qualificatifs présents dans le texte de la les occurrences du mot « rire ». Il s’agit plutôt ici d’enrichir leur
ligne 6 à la ligne 15 : « grosse » (l. 6), « roux » (l. 7), « énorme » vocabulaire en relevant des synonymes.
(l. 7), « larges » (l. 11), « monstrueuses » (l. 12), « redoutable » 2. Gwynplaine ne maitrise pas du tout son visage, comme le
(l. 13), « étrange » (l. 13), « éternelle » (l. 14). montrent ces énumérations :
3. Les élèves peuvent s’inspirer, pour leur description, des – « Ce rire qu’il n’avait point mis sur son front, sur ses joues,
termes qu’ils ont relevés dans l’exercice précédent. L’ensei- sur ses sourcils, sur sa bouche, il ne pouvait l’en ôter » (l. 8-9) ;
gnant peut les guider en leur proposant une petite phrase – « Un étonnement qu’il aurait eu, une souffrance qu’il aurait
pour lancer l’écriture : « D'après la caricature, Victor Hugo était ressentie, une colère qui lui serait survenue, une pitié qu’il
/ avait… ». aurait éprouvée, n’eussent fait qu’accroître cette hilarité des
muscles » (l. 16-19).
▶ Débattre du regard sur la différence
• La question est ouverte : les élèves doivent y répondre en
justifiant leur point de vue. Certains pourront choisir Quasi-
modo, parce sa monstruosité fait pitié. La plupart évoqueront
sur les personnes qui souffrent d’un handicap. Extrait du film L’Homme qui rit, réalisé par
▶ Le regard d’un écrivain, Marie Desplechin J.-P. Améris (2012)
L’extrait du film correspond exactement au passage du
roman étudié.
Ressource numérique INTERVIEW
Les élèves sont invités à donner leur opinion sur la
Marie Desplechin (écrivain) façon dont Gwynplaine est représenté. Tous les points
Marie Desplechin, dans son interview, explique que de vue sont admissibles. Certains diront sans doute
les arts, la littérature, la peinture et le cinéma se sont leur déception de voir le comédien beaucoup moins
beaucoup attachés aux monstres. Les personnages monstrueux que ce que le texte suggère. Le personnage
monstrueux nous fascinent parce qu’au fond, ils ne sont ne provoque pas de rire immédiat chez la foule – ni
pas si éloignés que cela de nous. Ils nous ressemblent. chez le spectateur. D’autres pourront indiquer que cela
À partir de cette interview et de ce constat, on peut permet au spectateur de s’associer plus facilement
entrer avec les élèves dans une discussion sur nos au personnage. S’il était véritablement monstrueux,
ressemblances avec les monstres, et notamment avec il pourrait susciter une forme de répugnance chez le
Gwynplaine. En quoi Gwynplaine nous ressemble-t-il ? spectateur, qui n’éprouverait pas de véritable pitié.
Qu’est-ce qui fait que, parfois, nous agissons comme
lui ? Portons-nous aussi un masque ? Cachons-nous,
nous aussi, nos sentiments derrière notre visage qui ne ▶ Activité finale
laisse rien transparaitre ? Est-ce toujours douloureux ou L’objectif de cette activité d’écriture est de créer un person-
est-ce nécessaire ? nage dont l’aspect extérieur est radicalement différent de
sa psychologie. Elle prend à contrepied les textes étudiés
dans l’atelier : il va s’agir cette fois-ci de décrire un « monstre
3. Décrire la réaction des spectateurs sacré », une célébrité séduisante, mais de souligner que, der-
rière des apparences aimables, cette personne est peut-être
plus inquiétante que d’autres.
Victor Hugo, L’Homme qui rit p. 43
Le texte des élèves suivra de préférence les étapes proposées
Comprendre dans les consignes. L’enseignant peut leur suggérer de se réfé-
rer aux encadrés « Grammaire pour dire et pour écrire ». Les
1. Le schéma demandé permet aux élèves d’orienter leur lec- élèves doivent mettre en jeu, à chaque étape de leur texte, les
ture sur l’espace et les personnages, sans s’inquiéter outre procédés qu’ils ont étudiés.
mesure de la difficulté du vocabulaire. Le personnage de
– La description du physique de la célébrité se fera donc à
Gwynplaine doit être au milieu de tous les autres person-
l’imparfait et nécessitera l’emploi de plusieurs adjectifs.
nages (« entouré de toutes ces figures » (l. 11)). Il doit y avoir
un « banc des vieillards » et un « banc des enfants » (l. 9). Les – La description des sentiments du personnage peut donner
élèves peuvent aussi décider de placer à des endroits distincts lieu à des énumérations. Pour accentuer le contraste avec le
les « lords », les « évêques » et les « juges » (l. 8). physique du personnage, on suggèrera aux élèves d’imaginer
des sentiments désagréables ou violents. Pour nourrir leurs
2. Le narrateur ne décrit pas l’aspect physique de Gwynplaine.
énumérations, ils peuvent utiliser un dictionnaire des syno-
Rien n’est dit ici sur le rire de son visage. Le lecteur sait cepen-
nymes et constituer une liste de mots appartenant au champ
dant à quoi il ressemble.
lexical de la violence, par exemple, ou du mépris.
3. Gwynplaine semble anéanti par les moqueries de l’assem-
– Pour décrire la réaction de la foule, qui ne se rend pas
blée. Il les vit comme un « supplice » (l. 5), une véritable tor-
compte de la méchanceté du personnage, les élèves sont
ture. Il se sent proche de la mort : « il avait en lui le sépulcre »
invités à relire le passage surligné en jaune dans le texte. Ils
(l. 15) ; « Cette moquerie inepte et souveraine le mettait en
peuvent imiter l’alternance entre le pronom personnel « on »
poussière » (l. 20). Les rires sont pour lui aussi violents que des
et les groupes nominaux.
coups : « Il se sentait comme frappé par derrière » (l. 21).
4. Après la lecture expressive de l’enseignant et les questions
antérieures, la plupart des élèves indiqueront que le lecteur
ressent de la pitié ou de la compassion pour le personnage
de Gwynplaine.
en Méditerranée p. 56 à 59
1. Jason et les Argonautes : l’expédition et ses 1. Jason et Médée sont poursuivis par le père de cette dernière
et ses soldats. Mais la magicienne a emmené avec elle son
dangers
jeune frère, qu’elle découpe et dont elle jette les morceaux à
la mer. Le roi Éétès s’attarde pour recueillir les membres dépe-
Apollonius de Rhodes, L’Expédition des Argonautes ou cés de l’enfant, afin de lui offrir une sépulture.
la Conquête de la Toison d’or p. 56 2. Pélias est ébouillanté par ses filles, trompées par Médée.
Les textes de la page 56 montrent que la poupe est la place Cette dernière leur a fait croire qu’un bain dans une eau bouil-
habituelle du pilote qui tient les rames de direction. Lors du lante le rajeunirait.
passage des rochers mobiles des Symplégades, l’écrasement 3. Jason, arrivé à Corinthe, courtise la fille du roi Créon, et s’ap-
de l’extrémité de la poupe indique que le navire a échappé prête à abandonner Médée. Celle-ci se venge en offrant une
de peu au naufrage – les Symplégades sont deux rochers qui robe qui brule la princesse et son père. Puis elle tue les deux
s’entrechoquent à l’emplacement actuel du Bosphore. fils qu’elle a eus de Jason. Elle lui échappe en s’envolant sur un
char tiré par des dragons ailés.
▶ Devinette
La chouette se cache au sommet du pilier, derrière le siège ▶ Graine de culture
d’Athéna. Sur le relief romain, on voit Athéna, identifiée par La Toison d’or est un ordre de chevalerie créé par Philippe
son casque et son bouclier, qui porte la tête de Méduse en son le Bon, duc de Bourgogne, en 1430. À la mort de Charles le
centre, mettre en place la voile sur la vergue tenue par Tiphys. Téméraire, l’ordre est dirigé par son gendre Maximilien Ier de
Pendant ce temps, Argos achève la proue que la déesse a Habsbourg. Il se transmettra ensuite aux maisons Habsbourg
façonnée avec du bois d’un chêne sacré de la forêt de Dodone d’Espagne et d’Autriche.
et à laquelle elle a donné le don de la parole.
▶ Mène l’enquête !
▶ Devinette 1. Médée offre à Jason des onguents magiques, des crèmes
Les positions sur le navire se donnent dans le sens de la navi- protectrices contre les brulures.
gation : a. à l’arrière → 2. à la poupe ; b. à l’avant → 3. à la 2. Jason lance une pierre au milieu des combattants et ceux-ci
proue ; c. du côté droit → 4. à tribord ; d. du côté gauche → à s’entretuent.
babord.
▶ Lire la carte 3. Quitter les rivages de Troie (Ilion)
1. En Méditerranée, les Grecs ont surtout colonisé le bassin
oriental et le bassin occidental, mais ils ont établi quelques Homère, Odyssée p. 58
comptoirs sur les côtes de la mer Noire jusqu’en Crimée. Ulysse est un personnage héroïque, il a un « esprit magna-
La côte septentrionale de l’Anatolie était occupée par des nime » – étymologiquement, c’est une « grande âme », le grec
royaumes barbares qui se sont hellénisés avec la conquête dit : « au grand cœur ». Cependant, ce nouveau coup du sort
d’Alexandre. On appelait cette mer le Pont-Euxin (pontos a raison de son courage et il est désemparé et se plaint : il
signifie « mer », euxinos « accueillante »), par antiphrase, de appréhende ce que Poséidon lui réserve encore. L’humanité
façon à conjurer les terribles conditions de navigation qui y du personnage transparait dans la plainte pathétique qu’il
régnaient. émet. Il n’a pas la fermeté d’un héros guerrier dans ce passage.
Les Romains, qui ont conquis l’ensemble du bassin méditer-
ranéen, considèrent la Méditerranée comme leur mer inté- ▶ Mène l’enquête !
rieure. C’est pourquoi les bords de la mer Noire sont une sorte Les tribulations d’Ulysse l’amènent en plusieurs étapes à
de bout du monde, un lieu d’exil pour tout homme civilisé : perdre progressivement ses compagnons.
Ovide, qui finit sa vie à Tomes, sur la côte bulgare, y compo- En quittant Troie, Ulysse aborde d’abord en Thrace chez les
sera ses plaintes des Tristes. Cicones. Puis, après quatre jours de navigation vers le sud, il
2. Comme toutes les terres lointaines, la Colchide, région de arrive au pays des Lotophages (les « mangeurs de lotos », un
Colchos, est un pays dangereux. Située loin à l’est, elle appar- fruit qui ôte le désir du départ) : Ulysse doit contraindre ceux
tient au dieu du soleil Hélios, père du roi Éétès, de Circé et de de ses hommes qui y avaient gouté de reprendre la mer. Il
Pasiphaé. La magie y a cours (cf. les épreuves proposées à Jason, aborde ensuite l’ile des Cyclopes (retrouvez l’épisode p. 46-47
le dragon gardien de la Toison ou les pouvoirs de Médée). du manuel élève).
Après avoir échappé au Cyclope, Ulysse débarque sur l’ile
2. Rencontre avec Médée : la passion et la magie d’Éole, dieu des vents, qui lui offre une outre pleine de vents
à ne pas ouvrir. Durant le sommeil d’Ulysse, ses compagnons
l’ouvrent et le navire s’éloigne d’Ithaque. Éole refuse de renou-
Apollonius de Rhodes, L’Expédition des Argonautes ou
veler son aide.
la Conquête de la Toison d’or p. 57
Les bateaux d’Ulysse font escale chez les Lestrygons. Ce
▶ Mène l’enquête ! peuple de géants anthropophages détruit l’ensemble de la
flotte grecque, sauf le navire qu’Ulysse parvient à libérer à
temps.
ACTIVITÉ
Ressource numérique Ulysse rejoint l’ile de Circé : dans un premier temps, la magi-
cienne transforme les compagnons du héros en porcs, mais
Les périples antiques il parvient à la réduire à sa merci et elle lui offre son aide. Elle
1. La monstruosité révélée : Lycaon, un monstre allures christiques se défend de la tentation à laquelle le sou-
met un Lycaon diabolique.
de cruauté
Contrairement à faon, taon ou Laon dont les trois dernières
lettres se prononcent avec un seul son [I], le nom de l’animal
Ovide, Les Métamorphoses, I, 230-239 p. 60-61 et du personnage mythologique se prononce en deux sons
● Pistes didactiques [aI].
Ce texte raconte la première métamorphose de l’œuvre ● Proposition d’hypothèse de lecture
d’Ovide : il fait suite à la description des quatre âges de l’his- Comment une métamorphose conserve-t-elle l’identité
toire humaine (âges d’or, d’argent, d’airain et de fer) et illustre, monstrueuse d’un personnage ?
ce faisant, la férocité de l’âge de fer. Le récit est un retour en
arrière que le narrateur, Jupiter, fait lors d’un banquet des
2. La monstruosité révélée : La vengeance
dieux. Son indignation devant la férocité humaine va l’ame-
ner à annoncer la destruction des hommes lors de l’épi- de Bacchus
sode suivant du déluge. Lycaon n’est qu’un exemple, parmi
d’autres, de l’indignité humaine. Sa métamorphose, une Ovide, Les Métamorphoses, III, 650-690 p. 62-63
punition personnelle, précède une complète métamorphose
terrestre, dont sortira une nouvelle humanité, recréée grâce à ● Pistes didactiques
Deucalion et Pyrrha. Ce texte est un passage d’un récit fait au roi Penthée par
Ce passage, récit à la première personne, évoque l’opposition Acœtès, un Tyrrhénien, ministre du culte de Bacchus. Ce récit
religieuse du peuple et de son roi, et une mise à l’épreuve enchâssé est un avertissement que néglige le tyran thébain : il
du dieu par l’homme. Des sacrilèges sont alors commis : le sera mis en pièces par les Bacchantes, des femmes en proie au
meurtre d’un otage, la préparation d’une viande rituelle ina- délire bacchique, menées par Agavé, la propre mère de Pen-
déquate... La réaction divine est foudroyante : le palais est thée. La métamorphose des pirates tyrrhéniens explique la foi
détruit et la métamorphose commence. Le texte est à mettre dionysiaque du narrateur.
en rapport avec le tableau d’un peintre flamand, Jan Cossiers, Le passage est long et complexe : cinq étapes sont matériali-
qui œuvrait pour la cour d’Espagne : le personnage divin aux sées par un fléchage latéral. Elles sont reprises par un tableau
ACTIVITÉ
Ressource numérique plan du plafond l’ensemble de la sphère céleste. La
La fresque des Constellations représentation est centrée sur le méridien du solstice
La fresque des Constellations orne le plafond de la salle d’hiver, ce qui fait que des constellations du méridien du
de la Mappemonde (« de la carte ») de la Villa Farnèse solstice d’été apparaissent en partie sur les deux côtés
de Caprarola, près de Viterbe dans le Latium (Italie). du plafond. Cette représentation s’appuie probablement
La décoration de la salle dura de novembre 1573 à sur le travail préparatoire du cosmographe, Orazio Trigini
décembre 1575 : on ne connait pas avec certitude l’ordre de’ Marii, possesseur d’un manuscrit de l’astronome
dans lequel furent peintes la voute céleste du plafond et latin Hygin.
la carte de l’Europe qui occupe les murs. La répartition
du travail entre les peintres Giovanni De’ Vecchi (1536- Les questions posées invitent les élèves à repérer les
1614) et Raffaello Motta (dit Raffaellino da Reggio, constellations du zodiaque facilement reconnaissables.
1550-1578) est aussi mal connue. Sur un fond de ciel La Grande Ourse et la Petite Ourse (avec l’étoile polaire
bleu outremer, constellé d’étoiles, le plafond présente au bout de la queue) font partie de la légende de
la cinquantaine de constellations connues depuis Callisto, aimée de Zeus, mais jalousée par Héra. On
l’Antiquité (les 88 d’aujourd’hui prennent en compte distingue aussi le cygne blanc qui a permis à Zeus de
celle de l’hémisphère sud, qui vont être progressivement séduire Léda, la mère d’Apollon et d’Artémis. La plupart
répertoriées à partir de la découverte des mers du sud). des constellations circumpolaires, qui ne disparaissent
Les constellations se répartissent sur la surface du jamais du ciel de l’année, appartiennent à la légende
plafond selon un ordre donné par un réseau de fines de Persée. Le jeune héros, après avoir pétrifié Atlas
lignes dorées représentant l’équateur, les tropiques (cf. p. 64-65) sauve la belle Andromède du monstre
et l’écliptique, mais aussi les méridiens des solstices marin (Cétos ou la Baleine) et la rend à son père,
d’hiver et d’été, le problème étant de dérouler sur le Céphée, et à sa mère, Cassiopée.
Ovide, Les Métamorphoses, IV, 646-662 p. 64-65 Ovide, Les Métamorphoses, VI, 130-145 p. 66
Analyser les causes d’un affrontement monstrueux P. Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque
Entrer dans la lecture. Atlas subit une métamorphose miné- et romaine, texte écho p. 67
rale (il se transforme en montagne) et végétale (sa barbe et
ses cheveux deviennent des forêts). ▶ Décrire une métamorphose
1. Atlas craint le vol des pommes d’or de son jardin. Il en a La première étape de ce travail d’écriture est la détermina-
confié la garde à un dragon, le serpent Ladon. tion précise des personnages en conflit. Les élèves peuvent
2. Son comportement est hostile, méfiant et agressif, il se référer aux attributs et aux fonctions divines rappelés dans
manque d’hospitalité. les commentaires du tableau de L’Assemblée des dieux (voir
Activité +, p. 63). La métamorphose, telle qu’elle est décrite
3. Même s’il est l’enfant de Zeus (Jupiter), Persée, fils de
dans les exemples du parcours, suit souvent le même enchai-
Danaé, est un héros humain, il ne dispose pas de la force phy-
nement narratif. Une fois le conflit constaté, la divinité se
sique du Titan Atlas. Persée risque de perdre la vie au cours du
met en colère et touche son adversaire en utilisant ou pas un
probable affrontement.
instrument. La métamorphose provoque immédiatement la
4. La tête de Méduse a le pouvoir de pétrifier qui croise son perte de la parole, mais l’humain garde ses capacités d’émo-
regard. L’image le montre détournant le regard car il veut évi- tion (colère, tristesse, peur...). Le corps suit un ordre de méta-
ter la pétrification. morphose, en général de la tête aux pieds, mais l’inverse est
5. Atlas est presque entièrement transformé en montagne, possible comme dans le cas des pirates (p. 62-63). La méta-
seuls sa barbe et ses cheveux subissent une transformation morphose terminée, le nouvel animal prend la fuite dans son
végétale (l. 12-13) nouveau milieu.
6. Atlas doit soutenir la voute céleste. La sculpture montre
la sphère céleste avec les constellations : on distingue sur la Découvrir les conséquences monstrueuses d’un talent
droite la nef Argo. Entrer dans la lecture. La métamorphose d’Arachné est un
Bilan 7. Persée compense sa faiblesse physique par un objet châtiment explicitement nommé à la ligne 8 du texte.
magique : la tête de Méduse. Pour combattre un Titan, le 1. Pallas Athéna détruit la toile où Arachné présente les situa-
héros doit disposer d’une puissance qui remonte aux forces tions amoureuses peu glorieuses des dieux. Elle présente en
primitives, Phorcys et Céto, les enfants de Gaia, la Terre, et de effet les « adultères divins » (l. 2), en particulier les infidélités
Pontos, l’Océan. de Zeus-Jupiter.
▶ Lecture d’image 2. Dans un premier temps, la déesse frappe Arachné de sa
navette à plusieurs reprises. Le terme navette (« petit navire »,
Comprendre la représentation d’une métamorphose du latin navis, « bateau ») désigne l’instrument de bois dont
1. L’image peut être mise en rapport avec les lignes 12 à 15 se servent les tisseurs pour faire passer le fil entre les fils de
du texte : la métamorphose a commencé, mais Atlas n’a pas trame. De ce passage alternatif, nous avons tiré l’expression
encore démesurément grandi. faire la navette, c’est à dire se déplacer régulièrement d’un
2. Le personnage central est Persée, il détourne la tête tout en point à un autre. Est apparu récemment le terme navetteur,
tenant celle de Méduse par les cheveux. traduction de l’anglo-américain commuter, qui désigne les
3. Le personnage de gauche est Atlas : sa jambe droite, à banlieusards contraints à des déplacements quotidiens entre
gauche de l’illustration, disparait dans la masse rocheuse, leur domicile et leur lieu de travail.
alors que son genou gauche apparait encore nettement. 3. Arachné se suicide sous l’affront.
4. a. Atlas est presque aussi haut qu’un arbre ; c’est bien un 4. Pallas Athéna se comporte comme une sorcière de conte.
géant. Néanmoins son développement vers le ciel n’a pas La décoction est une sorte de tisane recueillie après avoir fait
encore commencé. La scène est ainsi construite autour de chauffer jusqu’à ébullition les feuilles d’une plante pour en
trois verticales : Atlas, Persée, l’arbre. retirer les principes actifs. Le traducteur utilise ce terme pour
b. L’artiste a réuni dans un même espace restreint les deux sucis (suc, sève, jus) qui peut simplement désigner le liquide
personnages principaux : la métamorphose est en cours. Les obtenu après pressurage.
traits encore anthropomorphes d’Atlas sont la preuve de la 5. Arachné tissait de la toile et s’est pendue à un lacet : ces
présence du temps inachevé. deux éléments rapprochent la jeune femme de l’animal en
Bilan 5. Le peintre Gillis Congnet (1542-1599) s’est inspiré lequel elle est transformée. La métamorphose établit une
du passage pour en restituer un moment précis. Cependant analogie.
il n’a pas cherché à préciser le décor par la présence d’un ver- 6. C’est l’attitude arrogante d’Arachné, son défi, qui provoque
ger gardé par un dragon. Nous voyons tout au plus quelques l’intervention de Pallas Athéna. La déesse lui laisse d’abord
arbres alignés au second plan et la présence de vaches accré- une chance de ne pas faire preuve d’hybris (de démesure) en
dite le caractère bucolique du paysage. Nous distinguons apparaissant sous l’aspect d’une vieille femme.
la tête de Pégase derrière un repli de terrain. L’arrière-plan 7. La toile de la déesse rappelle quatre épisodes à l’issue des-
montre une sorte de forteresse, peut-être une allusion au jar- quels des mortels ayant preuve d’hybris ont trouvé la mort
din des Hespérides, qui s’élève au sommet d’un pic. Le tableau (l. 12-13). Cependant l’allusion reste incompréhensible à la
montre que la connaissance de la fable, à savoir la mythologie jeune fille.
telle qu’elle est transmise par les textes littéraires antiques, est Bilan 8. Toute attitude de défi ou de provocation à l’égard des
un élément de la formation des peintres de la Renaissance et dieux conduit à un sévère rappel à l’ordre. L’irrespect envers
du monde classique.
1. Se documenter sur le héros 3. Les Gorgones ont des parties animales comme les défenses
ou la chevelure de serpents (l. 3, 6). D’autres parties de leur
corps présentent des similitudes avec les animaux : ainsi leurs
M. Piquemal, D. Garcia, Petite anthologie
ongles tels des serres de rapaces (l. 5). Méduse est spécifique-
de la mythologie p. 71 ment décrite comme une bête (l. 14), elle rugit comme un lion
▶ Comprendre (l. 20), et sa chevelure, comme celle de ses sœurs, est faite de
serpents (l. 22).
1. Persée s’est équipé pour affronter Méduse : il a une épée
4. Les Gorgones peuvent attaquer les hommes comme des
(l. 20) et une besace (l. 22), ainsi que des armes défensives
sangliers (l. 4). Méduse est dangereuse par son regard qui
offertes par les dieux, le casque d’invisibilité d’Hadès (l. 10), le
pétrifie (l. 15).
bouclier poli offert par Athéna.
2. Persée ressent de l’horreur et du dégout : les Gorgones ▶ Grammaire pour dire et pour écrire
sont nommées péjorativement « monstres » (l. 11, 18) ou 1. a. Quelles armes Persée utilise-t-il ?
« créatures » (l. 1, 11, 21), elles sont qualifiées d’« immondes » b. Où Persée a-t-il été mis avec sa mère tout bébé ?
(l. 1), leur aspect est « horrible » (l. 6) et laid (l. 12). La descrip- c. Où les Gorgones habitaient-elles ?
tion de Méduse insiste sur sa laideur : elle a des « verrues »
d. À quel âge Persée participa-t-il à un banquet chez le roi
(l. 14), diverses sécrétions s’épanchent des orifices de sa tête
Polydectès ?
(l. 14-17).
e. De qui Persée est-il le fils ?
f. Qu’a promis Persée à Polydectès ?