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Cours SECOURISME
Cours SECOURISME
Cours SECOURISME
I – SECOURISME
A) Définitions :
Secourisme
Secouristes
Secours
Urgence
Soins d’urgence
B) LE SECOURS PUBLIC :
Définition
Organisation
D) LA TROUSSE DE SECOURISME :
E) ORGANISATION DE L’ÉVACUATION DES BLESSÉS
II – URGENCES :
Détresse neurologique
Détresse respiratoire
Morsure venimeuse
Détresse cardio-circulatoire
Noyade
Brûlures
Électrocution
A. Définitions :
1. Secourisme :
C’est une méthode de sauvetage et d’aide aux victimes, c’est aussi l’action de secourir
c'est-à-dire : sauver une vie, calmer la douleur et prévenir les complications. Donc
c’est l’art de donner les premiers soins aux victimes d’un accident ou maladie grave en
l’absence d’un médecin. Sachez que la vie ou la mort, la guérison rapide ou la longue
hospitalisation, l’indisponibilité temporaire ou l’infirmité définitive souvent de la
façon dont seront donnés les premiers soins.
2. Secouriste :
C’est une personne qui en cas d’accident ou maladie grave est capable d’apporter de
façon simple et rapide les premiers secours aux personnes atteintes sans risque de
leur nuire, c’est aussi une personne capable d’appliquer les méthodes de sauvetage de
secourisme.
3. Secours :
C’est une aide, une assistance, un soutien, c’est tous ce qui sert à quelqu’un pour
sortir d’une situation difficile pressente.
4. Urgence :
C’est une situation dont la quelle une personne se trouve exposé soit à un danger du
mort immédiat soit à un grand handicap soit à une souffrance exigeant un
soulagement rapide et l’idée d’urgence lie le danger grave et l’intervention rapide.
5. Soins d’urgence :
C’est une intervention ou ensemble d’intervention susceptible de mettre une personne
à l’abri de ses souffrances ou des dangers.
Ces interventions doivent être considéré comme une prévention des aggravation ou
des sur accidents.
B. Les secours publics
Définition:
Les secours publics désigne, des secours à personne pratiqué par des personnes
ayant des connaissances nécessaires, des secouristes bénévoles, des sapeurs-
pompiers ou des ambulanciers ; il peut s'agir de secours à personne avec ou sans
matériel, en équipe organisée ou seul.
Généralités sur l’organisation des secours :
En présence d’un accident, le simple témoin donne l’alerte ; le secourisme évite le sur-
accident, fait les gestes de premier secours, donne ou fais donner l’alerte.
A l’échelon de la commune, c’est le maire qui est responsable des premiers secours ;
il fait face à cette mission grâce aux sapeurs pompiers, et parfois, selon le cas, à des
ambulanciers ou à des secouristes.
Les sapeurs pompiers s’insèrent dans le dispositif du service départemental
d’incendie et de secours, dont les centres de secours quadrillent le département, et
forment un des principaux éléments de l’organisation de la sécurité civile.
2) Le balisage :(protection)
c’est un ensemble de signaux qui préviennent un danger ou un autre risque qui
persiste en appelant à prendre toute mesure de sécurité nécessaire ,c’est un geste
de protection pour prévenir ou éviter les sur accidents .
→ Les intérêts de balisage :
Parmi ses intérêts :
• Prévenir l’aggravation de l’accident
• Ralentir la circulation
• Signaler le danger
• Indiquer la route à suivre.
→ Comment faire le balisage :
Le secouriste demande à deux témoins se déplacer au moins à 200 m l’un en avant et
l’autre en arrière de l’accident pour faire des signaux de ralentissement et poser des
triangle de présignalisation que tous automobiliste doit posséder.
A évacuer dans l’heure qui suit, ces urgences sont liées a des lésions apparemment
bénignes mais susceptible de devenir malignes dans les heures qui suivent.
• Les lésions qui peuvent se compliquer par une atteinte de la respiration (lésion
de la gorge et du thorax).
• Des lésions abdominales
• Des traumatismes fermés du crâne (hématine impressif)
• Des porteurs de garrots
• Les victimes ayant les membres écrasés
3. Les urgences différées ou les deuxièmes urgences :
Elles ne nécessitent pas une prise en charge immédiate car le pronostic vital n’est pas
en jeu mais le pronostic fondamental peut être atteint à cause du retard.
On classe dans ces urgences :
• Les factures fermées du crâne, du bassin, de la colonne
vertébrale…
• Fracture ouverte d’un membre.
• Les brûlures de moyenne étendue.
• Ces urgences seront adressées au milieu hospitalier après les
urgences précédentes.
4. Les urgences dépassées ou troisième urgence :
Parmi ces urgences on peut classer :
o Les fractures fermées des membres
o Les plaies peu importantes ou contusion superficielles.
o Les brûlures de faible étendu
o Les décès.
F.les premiers secours :
→ Recommandations générales :
1. Rester calme et agir rapidement :
- Donner confiance à la victime et à l’entourage.
- Rassurer le blessé.
- Apaisé ses craintes, lui donner des espoirs, ne le laisser pas voire ses
blessures (se sont des petites choses, simples gestes, paroles douces qui
peuvent calmer le blessé).
- Identifier la situation une fois sure place :
- Examiner le blessé, le manier avec précaution et ne pas le faire bouger
avant de lui donner les premiers soins.
- Voir tous les blessés, chercher s’ils ont perdu conscience
- Soigner les cas les plus graves après une prospection rapide de l’endroit
(sachant que l’entourage et l’arrêt respiratoire doivent être traités en
extrême urgence.)
- Eviter tout danger ou risque possible ou persistant (menace
d’écrasement, rupture de canalisation de gaz, rupture de canalisation
d’eau, risque d’électrocution, si non soustraire la victime du danger.)
2. Positionner le blessé selon son état :
- Mettre le blessé à plat sur le dos s’il est conscient.
- Tourner le tête du blessé sur le coté si vomissements ou s’il est
inconscient.
- Soulever la tête du blessé si le visage est rouge.
- Prévenir l’état de choc.
- Desserrer les vêtements qui peuvent gêner la respiration ou la
circulation
- Retirer les lunettes et dentiers si la respiration est difficile, si la
victime a perdue connaissance et éviter que la langue ne tombe en
arrière et bloque les voies respiratoires.
N.B : sachez que la perte de connaissance peut être suite à un coup sur la tête (T.C).
3. Surveiller le blessé et le tenir à chaud :
- Eviter la chaleur excessive
- Le maintenir à une douce température
- Recouvrir le corps du blessé s’il fait froid ou l’enrouler dans une
couverture.
- Ne jamais faire boire un blessé qui a perdu conscience car il y a risque
d’étouffement ou asphyxie s’il ne peux pas avaler.
- Donner à boire lentement et par petites gorgées si le blessé n’a pas de
blessures profondes de ventre.
- Ne donner pas d’alcool mais de café ou thé chaud lorsqu’il fait froid.
- Ne faire que l’indispensable et éviter les gestes qui sont inutiles et se
limiter strictement aux mesures nécessaires et à l’évacuation du blessé.
4. Transporter le blessé le plus tôt possible au poste de secours le
plus proche
→ Le dégagement de la victime :
A première vue, un traumatisme même très sérieux d’un membre est moins
menaçant pour la survie immédiate qu’un traumatisme de l’abdomen ou la tête. En
effet s’il est le siège d’une hémorragie importante, il faut effectuer une compression
(compression manuelle, pansement compressif, soit on pose un garrot) on doit insister
sur la prudence de la douleur de l’examen du membre car la mobilisation d’une
fracture peut aggraver le choc. Il est capital de ne pas laisser évoluer l’hémorragie
externe qui peut entraîner un collapsus, une anurie ; dans ce cas on doit trouver une
position confortable pour l’immobilisation temporaire d’une fracture en attendant un
transfert ou des secours médicalisés.
CONCLUSION :
DEFINITION :
On doit considérer en détresse respiratoire toute personne chez qui l’oxygène
n’arrive pas en quantité normale au niveau des cellules et des organes, sans
traitement rapide, la détresse respiratoire doit aboutir à la mort.
- physiopathologie :
Les cellules ont besoin pour vivre de nourriture et d’O2 si elles ne reçoivent pas d’O2
dans un premier temps, elles meurent, ce premier temps diffère selon les organes,
elle ne dure pas plus de 3 min pour le cerveau. La détresse respiratoire se produit
lorsque les cellules manquent d’O2 soit par :
- Défaut d’absorption (stade de ventilation)
- Manque d’O2 dans l’air
- Ventilation insuffisante
- Obstruction des voies aériennes
- Arrêt de ventilation
- (stade de circulation) défaut de transport causé par :
- Manque d’O2 dans la circulation
- Diminution de la circulation
- Par empoisonnement de la cellule (stade tissulaire)
* Détresse neurologique :
- Rappelons que le système nerveux assure 2 fonctions :
- La première permet la relation de l’organisme avec son environnement (le sens, le
goût, l’odorat, le toucher…)
- La deuxième permet la coordination des différentes fonctions de l’organisme
(respiration, circulation…) pour en assurer son harmonie.
- Troubles de la première fonction sont ceux de la conscience.
- Troubles de la deuxième fonction sont ceux de la vigilance.
- Ces deux fonctions sont indissociables et l’atteinte de l’une est fatalement
associée à l’atteinte de l’autre.
* troubles de la conscience :
- Le secouriste peut schématiquement reconnaître trois niveaux de troubles de la
conscience.
- La somnolence :
- La victime est capable de répondre à des questions simples (nom, ou habitez-
vous…) ou peut obéir à des ordres simples tels que (serrez-moi la main) lorsqu’elle
n’est plus sollicitée, elle retombe dans sa somnolence, parfois cette somnolence
est remplacée par une agitation incohérente, mais le sujet réagit encore à la
parole.
* Inconscience ou perte de conscience légère :
- La victime est inerte ou au contraire agitée, elle ne réagit plus à la parole mais elle
réagit à la douleur (pincement).
- Inconscience profonde :
- La victime est inerte et ne réagit ni à la parole ni à la douleur lorsque cet état se
prolonge en paroles de coma.
* troubles de la vigilance :
- Ils sont à redouter même en cas de simple somnolence mais lors de l’inconscience
profonde ils retentissent souvent et gravement sur la fonction respiratoire et
circulatoire.
- Retentissement sur la fonction respiratoire : le relâchement musculaire est
responsable de l’affaissement de la langue ou son retour en arrière, ce
relâchement entraînant une gêne au passage de l’air voire même une obstruction
complète et ne peut se produire que chez un sujet couché sur le dos
- La disparition des réflexes de sécurité respiratoire (fermeture de l’orifice
supérieur de la trachée). Il est responsable de l’encombrement progressif et de
l’obstruction des voies aériennes par la salive, les vomissements ou encore des
corps étrangers (dents cassées, prothèses dentaires)
- L’atteinte du système nerveux peut être aussi responsable de la diminution de la
fréquence respiratoire, de l’irrégularité du rythme ou d’un arrêt respiratoire.
- Retentissement sur la fonction circulatoire : il n’apparaît que pour les atteintes les
plus graves, il s’agit surtout d’une baisse de la pression artérielle (parfois un
effondrement).
- Les troubles de la vigilance peuvent être responsables d’autres mauvais
fonctionnements de l’organisme : élévation ou abaissement anormal de la
température ; il y a aussi un retentissement des troubles respiratoires sur la
fonction nerveuse par la diminution d’O2 et l’augmentation du CO2 qui peuvent
être responsables de l’apparition d’une somnolence ou d’une agitation, si le trouble
s’aggrave, la perte de conscience sera de plus en plus profonde et l’apparition des
troubles de la vigilance par manque d’O2 pourra entraîner une aggravation de
l’état respiratoire, comme ça il se crée un cercle vicieux en dehors de tout
traitement pour aboutir à la mort.
+ La technique :
LE BOUCHE A BOUCHE
Le volume de chaque insufflation doit être suffisant pour que le sauveteur voit la
poitrine de la victime se soulever ou s'abaisser après l'insufflation.
Le volume des insufflations est plus faible que chez l'adulte, pour voir la poitrine se
soulever.
MASSAGE CARDIAQUE SUR UN ADULTE OU UN ENFANT DE PLUS
DE 8 ANS
Poussez vos mains rapidement vers le bas, les bras bien tendus, les coudes bloqués
(vos mains doivent descendre de 4 à 5 centimètres), puis laissez-les remonter.
Veillez pendant toute la manoeuvre à rester bien vertical par rapport au sol et
à ne pas balancer votre tronc d'avant en arrière.
Les mains doivent rester en contact avec le sternum entre chaque compression. La
durée de compression doit être égale à celle du relâchement de la pression sur le
thorax. Le thorax doit reprendre ses dimensions initiales après chaque compression
(pour que l'efficacité des compressions thoraciques soit maximale).
Toutes les 15 compressions, intercalez 2 insufflations.
Le passage des insufflations aux compressions et des compressions aux insufflations
doit être effectué aussi rapidement que possible, sous peine de diminuer l'efficacité
de la réanimation cardio-pulmonaire.
Détresse neurologique
Définition:
Ces produits peuvent être fumés, mangés (maajoun), pris sous forme de comprimés,
inhalés (sniff poudre) ou injectés ou utilisées sous forme de timbre (partie collante)
ou coin de journal.
Signes:
• La peau est froide et moite, parfois transpiration,
• Excitation, perturbation de la ventilation qui peut s'arrêter
• Tremblement et hallucinations qui peuvent donner des crises de folie
• Extase, sommeil
• Traces d'injections.
Conduite à tenir:
• Libérer les voies respiratoires
• Rassurer la victime et ses parents
• Alerter les secours
Signes
Crise de nerfs ou hystérie: il s'agit d'un enfant, d'une femme qui à la suite d'une
contrariété, en présence de témoins, hurle, pleure, avec une respiration rapide,
gesticule, tire ses cheveux, déchire ses vêtements, parfois se roule par terre.
Conduite à tenir:
ATTAQUE D'APOPLEXIE
Définition
Congestions, hémorragie cérébrales, accident vasculaire cérébral (AVC) sont des
accidents fréquents chez les personnes hypertendus.
Causes:
• Hypertension artérielle
• Artério-sclérose
• Méningite
• Survient après une émotion, un effort inhabituel, un repas trop copieux, un
coup de froid ou de chaleur
Signes:
• Céphalées, vertiges
• Fourmillements
• Troubles de la parole avec déviation de la bouche vers le coté sain, parfois
aphasie
• L'œil est entrouvert du coté atteint
• La joue du malade se soulève à chaque expiration (on dit que le malade fume la
pipe)
• Hémiplégie (paralysie de la moitié du corps) avec un début progressif ou brutal
• Coma plus ou moins rapidement
Conduite à tenir:
2.1 Le trouble
Un corps étranger peut passer accidentellement dans les voies respiratoires à
l'occasion d'une inspiration (inhalation) ou d'une fausse route (vulgairement : quand
on « avale de travers »). C'est un accident fréquent chez les enfants (petits jouets
dans la bouche, billes, cacahuètes.) et les personnes âgées (lorsqu'elles font un
malaise au cours d'un repas). C'est aussi un risque permanent chez les victimes qui
ont des troubles de conscience: intoxiqués, traumatisés graves. ...
L’obstruction peut être complète, ne laissant plus du tout passer d’air, ou au contraire
incomplète. Dans le premier cas, la victime ne peut plus parler, tousser ni ventiler :
faute d'une désobstruction immédiate, l’organisme est très rapidement privé de
l’oxygène qui lui est vital, la victime perd connaissance et le cour s'arrête en quelques
minutes. En cas d’obstruction incomplète, la ventilation est difficile (tirage, toux),
très bruyante, mais la dette en oxygène est moins grave.
2.2 Bilan
Lorsque l’obstruction complète est évidente, il faut mettre en oeuvre immédiatement
une manœuvre adaptée, sans compléter le bilan. Dans les autres cas on précise
rapidement :
-les circonstances (taille et nature du corps étranger)
-le bilan vital (répercussions sur les 3 grandes fonctions).
- S'il s'agit d'un nourrisson, placez-le à plat ventre sur votre avant-bras, soutenez
de cette main la tête et la poitrine, et tapez au milieu du dos, à l'aide de deux doigts
de l'autre main. Si cela ne suffisait pas, mettez-le sur le dos, la tête en arrière et en
bas, pressez vivement la partie haute de son abdomen, vers le thorax, à l'aide de
deux doigts.
2.4 A savoir
3. Asthme
Les vomissements chez une personne inconsciente sont dangereux car ils peuvent
entraîner une obstruction des voies aériennes ou être à l'origine d'une inhalation des
vomissures. Le contenu gastrique, très acide, est extrêmement toxique pour les voies
respiratoires et les poumons. Son inhalation est source de nombreuses complications
et peut, à elle seule, signer l'arrêt de mort d'une victime.
C'est une des justifications de la position latérale de sécurité chez toute personne
inconsciente qui ventile. Cela montre aussi l'urgence de ce geste: tout retard pris
pour compléter un bilan chez une personne inconsciente qui ventile augmente les
risques encourus par celle-ci. C'est également un des intérêts de l'intubation
trachéale, un des premiers gestes effectués par les secours médicalisés chez une
personne comateuse car elle isole hermétiquement les voies aériennes inférieures.
La ventilation n'est efficace que lorsque la paroi thoracique est rigide. La fracture de
côtes n'altère pas cette rigidité mais peut, à cause de la douleur, gêner la ventilation
profonde et, en limitant la toux, favoriser un encombrement pulmonaire.
Le risque le plus grave est lié au volet thoracique : il s'agit d'un enfoncement du
thorax qui, en cassant plusieurs côtes à plusieurs niveaux, désolidarise du gril
thoracique une partie plus ou moins grande de la paroi (le volet peut être latéral,
antérieur...). Soumis à des contraintes différentes, le volet peut devenir mobile et
avoir des mouvements contraires au, reste du thorax : il s'enfonce à l'inspiration et
est repoussé vers l'extérieur à l'expiration. Ce balancement, appelé respiration
paradoxale, est très dangereux pour la qualité de la ventilation car il limite les
volumes respirés
On peut tenter de stabiliser un peu la lésion en effectuant un bandage serré du
thorax ( en position demi- assise si la victime est consciente) ou en couchant la
victime du côté du volet. On ne manquera pas, bien
sûr, de l'oxygéner à fort débit pour limiter les effets de la diminution des volumes
ventilés. Mais ce type de lésion justifie en général l'intervention des secours
médicalisés.
5.5 Plaie thoracique soufflante
La ventilation n'est efficace que lorsque la paroi thoracique est hermétique. Une plaie
thoracique pénétrante causée par un objet contondant, un projectile, peut créer une
brèche dans les structures du poumon (alvéoles, bronches...). La plaie laisse alors
passer de l'air à chaque mouvement ventilatoire (sous forme de bulles sanguinolentes
le plus souvent) d'où son nom de plaie soufflante.
On ne doit pourtant pas boucher cette plaie : cela n'arrête pas le passage de l'air à
travers la plaie pulmonaire interne et la fuite risque de créer une dangereuse poche
d'air à l'intérieur du thorax. L'oxygénation du blessé est primordiale en attendant
l'action des secours médicalisés.
Chaque poumon est entouré d'une enveloppe spéciale, la plèvre, qui l'aide à glisser
contre la paroi quand il change de volume au cours du cycle ventilatoire (inspiration et
expiration). Dans certaines circonstances, de l'air peut passer entre les feuillets de
cette enveloppe et créer une poche d'air qui, en gonflant, va gêner les mouvements du
poumon et peut être à l'origine d'une détresse ventilatoire : c'est le pneumothorax .
Une telle fuite d'air peut se produire lors d'un traumatisme thoracique (même sans
plaie apparente), d'une plaie soufflante, d'un accident de plongée avec surpression de
l'air à l'intérieur des voies respiratoires. Elle peut aussi se produire en dehors de
tout accident ( « pneumothorax spontané » ) : le diagnostic est alors médical
(auscultation, radiographie).
Le rôle du prompt secours est là encore limité mais important: il doit oxygéner la
victime en position demi-assise en attendant, s'il existe des signes de détresse,
l'arrivée des secours médicalisés.
Moins fréquents et moins dangereux pour la ventilation, des épanchements de liquide
peuvent aussi se produire comme l'hémothorax (= sang) en cas de traumatisme.
En France, les seules morsures de serpents venimeux à craindre sont celles de vipère
SIGNES :
Localement, on note une ou deux petites blessures punctiformes au niveau de la
morsure, avec douleur vive et oedème localisé.
Ce sont les réactions générales qui sont à craindre et justifient une surveillance
répétée.
• Vision troublée,
• Peau froide et moite,
• Nausées, vomissements, Salivation abondante,
• La ventilation peut être difficile et même s’arrêter,
• Des signes de collapsus peuvent apparaître, chute de la tension artérielle pouvant
entraîner un arrêt cardiaque.
• Ces morsures peuvent être plus ou moins graves selon le type de serpent qui a
mordu.
CONDUITE À TENIR
- Le secouriste sera assez démuni, et
devra essentiellement organiser le plus
rapidement, possible le transport du
blessé dans un centre hospitalier.
- En attendant:
. Allonger le blessé.
. Surveiller attentivement
• Si le blessé perd connaissance mais ventile normalement, mettre en PLS.
EXTREME URGENCE
Définition :
Ce sont tous les troubles liés l’arrêt brutal de la perfusion viscérale qui génèrent des
altérations fonctionnelles définitives plus ou moins rapidement selon les organes
Causes :
▪ Maladies cardiaques (infarctus de myocarde)
▪ Diminution du volume sanguin circulaire (hémorragie)
▪ Perte de plasma (brûlures)
▪ Altération circulatoire (membres comprimés ou écrasés, gelures)
Signes :
▪ Pâleur
▪ Extrémités froides, peau moite, parfois transpiration
▪ Le blessé se sent faible, étourdi, anxieux
▪ Vomissements, soif
▪ Ventilation superficielle et rapide
▪ Pouls rapide, imprenable
▪ Arrêt circulatoire (absence du pouls)
▪ Parfois trouble de la conscience (convulsion, coma)
L’évolution se fait vers l’état de choc.
Le degré d’urgence :
La détresse cardio-circulatoire c’est l’urgence absolue.
Le diagnostic, les gestes de secourisme, la réanimation doivent être entrepris
très vite, c’est dire que dans tous les cas, l’intervention d’une équipe de
réanimation pré -hospitalière (SAMU-SMUR) est obligatoire.
Les messages :
La survie des détresses cardio-circulatoire dépend d’une véritable « chaîne de
survie » dont tous les maillons comportent :
➢ Alerte précoce.
➢ RCP (réanimation cardio-pulmonaire de base) par les témoins.
➢ Défibrillation la plus précoce possible des fibrillations ventriculaires.
➢ Réanimation spécialisée.
L’adrénaline est le médicament fondamental de la réanimation et de la
détresse cardio-circulatoire, ses effets vasoconstricteurs permettent au cours du
massage externe l’amélioration de la perfusion myocardique et cérébrale.
La trousse :
La réanimation cardio-pulmonaire de base ne nécessite pas de matériel
particulier pour être efficace. Pour éviter tout contact avec le patient au cours
du bouche-à-bouche, on peut cependant utiliser un POCKET-MASK, ou des
champs protecteurs.
Pour entreprendre la réanimation spécialisée, il est nécessaire de disposer :
➢ Sur le plan cardio-vasculaire :d’un défibrillateur sur batterie, d’un
électrocardioscope, ou d’un appareil à ECG, d’Adrénaline ampoules de 1mg
à 1ml, de matériel de perfusion.
➢ Sur le plan respiratoire : matériel d’intubation et de ventilation.
La confirmation clinique du diagnostic :
Le diagnostic de détresse cardio-circulatoire est clinique :
La détresse cardio-circulatoire est affirmée par l’absence de pouls à la palpation
carotidienne ou fémorale. Ce seul signe fait entreprendre la réanimation au plus
vite. Très rapidement la détresse cardio-circulatoire s’accompagne d’une perte
de connaissance avec aréactivité (parfois convulsions).
Sur la plan ventilatoire : apnée ou gasp.
I- Définition:
La noyade est l'arrêt respiratoire par inondation des voies aérienne (pénétration
d'eau dans les poumons), ce qui entraîne l'asphyxie.
La noyade vraie (ou asphyxie) : Il y a inhalation directe de l'eau dans les poumons à
la suite de :
Le massage cardiaque s'effectue uniquement avec deux doigts qu'il faut placer en
dessous d'une ligne imaginaire passant par les deux mamelons. Comprimez
régulièrement le sternum avec la pointe des deux doigts d'environ 2 à 3 cm à une
fréquence de 100/mn. Intercalez une insufflation toutes les
cinq compressions thoraciques et vérifiez la respiration
toutes les minutes.
Le bouche-à-bouche se transforme en bouche-à-bouche et
nez : votre bouche englobe à la fois la bouche et le nez du
bébé. Il faut souffler un peu plus vite, mais moins fort que
pour un adulte.
En cas d'échec
Si, après deux insufflations par le bouche-à-bouche, la victime
ne respire pas, ne bouge pas, ne tousse pas : pratiquez
immédiatement un massage cardiaque ; réalisez quinze
compressions dans la moitié inférieure du sternum puis deux
insufflations et ainsi de suite jusqu'à l'arrivée des secours.
Toutes les minutes, arrêtez-vous pour vérifier où en est la respiration de la victime.
Si elle respire, installez-la sur le côté en position latérale de sécurité.
Si la victime respire
Faites rouler lentement le corps en tirant sur le genou vers vous, en tenant la main
de la victime contre son oreille. Lorsque le genou de la victime est au sol, retirez
votre main de sous sa tête tout en maintenant son coude pour que sa tête ne bouge
pas.
Ajustez la jambe pliée, de sorte que la hanche et le
genou soit à angle droit et viennent, en prenant appui sur le
sol, stabiliser la victime.
Ouvrez sa bouche.
BRÛLURES
INTRODUCTION
1. Définition
La brûlure est une destruction partielle ou totale pouvant concerner la peau, les
parties molles des tissus, ou même les os.
2. Étiologie
Le 3ème degré est indolore, sec et cartonné au toucher, sa couleur est variable d’un
aspect charbonneux à un aspect voisin de la peau normale.
d) La localisation. Elle peut à elle seule mettre en jeu le pronostic vital (voies
aériennes supérieures). Le pronostic sensoriel est menacé par l’atteinte de tous les
organes des sens (œil, oreille etc.). La localisation au pli de flexion (main membre cou
et.) est source de brides rétractiles et de limitations fonctionnelles. L’atteinte des
organes génitaux externes ou du périnée pose des problèmes parfois difficiles
(infectieux => Sonde A Demeure). Les brûlures circulaires à effet garrot nécessitent
des escarrotomies de décharge en urgence.
Les brûlures chimiques associent les effets du toxique, les brûlures par radiation
ceux de la radioactivité...
4. diagnostic
L’examen clinique recherche de façon systématique les cinq critères de gravité et les
consignes sur un schéma daté et signé. On retient les facteurs de gravité significatifs
suivants:
Comme terrain : l’âge <3ans ou >60ans, une pathologie grave préexistante, des soins à
domicile impossibles, une suspicion de sévices ou de toxicomanie.
• les brûlures > 10% de la surface corporelle avec 1 ou plusieurs des critères de
gravité.
• les brûlures > 30% de la surface corporelle sans critère de gravité.
L’examen appréciera les critères cliniques de la brûlure :
1er degré
2ème degré
superficiel profond
3ème degré
Une caractéristique des brûlés est la possibilité dès le 1er examen, d’établir un
pronostic assez juste, en fonction d’un certain nombre de critères de gravité.
Cela permet de rassurer ou d’avertir le blessé ou sa famille. Ces critères sont au
nombre de six :
1. L’étendue des brûlures (2ème- 3èmedegré)
2. La profondeur des brûlures : Plusieurs indices de gravité en tiennent compte.
La cotation en UBS (Unité Burn Standard) s’établit de la façon suivante :
UBS = surface totale des brûlures plus 3 fois la surface en 3ème degré (le
maximum est 400).
3. L’age : Le risque vital augmente avec l’age chez l’adulte.
4. La topographie des brûlures : certaines locations sont des facteurs
d’aggravation.
✓ Brûlure du visage : cicatrisation, atteintes de la cornées, pavillon de
l’oreille.
✓ Brûlures des voies aériennes
✓ Brûlures des mains et des pieds
✓ Brûlures du périnée
5. L’existences du maladies préexistantes EX : diabète.
6. Les traumatismes associés : fractures à distance, T.C ou abdominal.
6. TRAITEMENT
Si des vêtements cachent la brûlure, on arrose les vêtements, et on les retire durant
l’arrosage sauf s’ils collent à la peau.
• Brûlure simple
Une brûlure simple est une rougeur située loin des orifices naturels et des
articulations. Elle peut être accompagnée d’une ou plusieurs cloques dont la surface
représente moins de la moitié de la paume de la victime.
Sur une brûlure simple, on arrête le ruissellement d’eau dès que la douleur disparaît ;
on peut le reprendre si la douleur revient.
• Brûlure grave
Une brûlure est grave si on est dans l’une des conditions suivantes :
Les consignes sur la conduite à tenir sont écrites sur toutes les bouteilles de
produits chimiques, que ces produits soient professionnels ou ménagers. De manière
générale, la conduite à tenir est la suivante :
Une brûlure interne est une brûlure qui concerne les voies respiratoires ou
digestives. Elle résulte de l’absorption ou l’inhalation d’un produit chaud (aliment, gaz
de combustion) ou d’un produit chimique.
Une fois la protection assurée (s’il s’agit d’un gaz, il faudra probablement éloigner la
personne par un dégagement d’urgence en apnée), il faut faire le bilan de la personne,
prévenir les secours, et la surveiller en attendant les secours (la protéger des
intempéries, la couvrir s’il fait froid, lui parler…). Si elle est consciente, on lui
proposera la position semi-assise. Sinon, on ne s’occupe que des fonctions vitales, et
on empêche toute tentative de faire boire ou de faire vomir.
Le passage du courant électrique dans le corps ou sur la peau peut provoquer des
brûlures ; on voit fréquemment deux brûlures, une au point d’entrée du courant,
l’autre au point de sortie. Dans ce cas-là, le plus inquiétant n’est pas la brûlure en
elle-même, mais les risques de l’électrisation : le passage du courant a pu perturber le
fonctionnement du système nerveux, du cœur (fibrillation), et a pu détruire des
cellules à l’intérieur du corps (rhabdomyolyse). On peut donc avoir une rapide
dégradation de l’état de la victime pouvant aller jusqu’au décès, alors même
qu’extérieurement elle semble peu touchée.
B. RAMASSAGE
C. A l’hôpital
❖ Les premiers gestes
❖ Traitement de la brûlure
CE QUE CE QU’IL
CE QU’IL FAUT
VOUS FAUT COMMENT LE FAIRE
FAIRE
VOYEZ CRAINDRE
Quand un accident a lieu devant vous, comme un accident de voiture, une noyade, une
électrocution ou tout autre événement grave, vous devez autant que possible fournir
votre concours pour soigner ou tirer d'affaire la personne en difficulté : c'est une
obligation morale aussi bien que légale, il est obligatoire de porter secours à une
personne en détresse, sous peine d'une condamnation pour « non-assistance à
personne en danger ». Mais la bonne volonté ne suffit pas, elle est même souvent plus
dangereuse que l'absence d'intervention. C'est pourquoi il est indispensable de
connaître les principes de base du secourisme et de les appliquer dans un ordre
logique : avant tout, il faut protéger le blessé et alerter les secours publics.
II) - DÉFINITION
III) - GENERALITES
3) - Électricité naturelle
➔ Défibrillateurs :
contact médecin/lit
peau du malade brûlée
V) - PHYSIOPATHOLOGIE
➔ Trajet du courant
➔ Temps de contact
2) - Détresse respiratoire.
- séquelles neurologiques :
- séquelles neurosensorielles :
- séquelles psychologiques :
- insomnie, irritabilité
➔ COUPEZ LE COURANT :
➔ TRAITEZ LA VICTIME :
NB) - Il existe un autre geste, qui peut parfois rétablir les battements cardiaques, si
ceux-ci n'existent plus du tout, et si ce mouvement est effectué rapidement. Il
s'agit du « coup précordial » : frappez avec force la poitrine de l'électrocuté, d'un
coup de poing, sous le sein gauche. Si après ce geste, les battements reprennent
normalement, le massage cardiaque ne sera pas nécessaire. Il faudra néanmoins
surveiller régulièrement le pouls et poursuivre, si nécessaire, le bouche à bouche, en
attendant les secours spécialisés.
- toute femme enceinte électrisée doit subir une surveillance maternelle et fœtale
(maternité).
3) - Electrisé grave
❖ Ayez toujours à l'esprit qu'il n'est pas nécessaire qu'un appareil fonctionne
pour qu'il puisse être à l'origine d'un accident, il suffit qu'il soit branché. Vous
n'êtes donc pas à l'abri d'une électrocution parce que vous manipulez un
appareil « éteint ».
❖ Veillez à ce que votre installation électrique soit conforme aux normes.
❖ Faites installer des disjoncteurs « différentiels à haute sensibilité » capables
d'interrompre le passage du courant en cas de chute d'intensité.
❖ Employez des fiches électriques aux broches protégées, qui ne conduisent pas
le courant sur toute leur longueur.
❖ Utilisez toujours des rallonges adaptées à la prise considérée.
❖ Ne surchargez pas les prises avec des dispositifs à entrées multiples, vérifiez
le nombre de watts qu'elles peuvent supporter.
❖ N'utilisez jamais d'appareil électrique si vos mains sont mouillées. (Pour
nettoyer votre réfrigérateur, il est donc recommandé de le débrancher).
❖ De même, n'oubliez pas que les risques d'électrocution augmentent si le sol est
conducteur (pièces humides ou carrelées).
❖ Dans les salles de bain, certaines précautions particulières doivent être
respectées.
❖ N'utilisez aucun appareil électrique sous la douche ou dans votre bain (séchoir,
rasoir ou... téléphone).
❖ au-dessus de la baignoire ou de la douche les appareils électriques sont
interdits, à l'exception du chauffe-eau électrique à accumulation ainsi que les
luminaires en très basse tension, étanches à l'immersion.
❖ à moins de 60 cm du bord de la baignoire ou de la douche, les appareils
électriques sont admis s'ils sont protégés par un dispositif de protection
différentielle à haute sensibilité 30 mA au plus. Tous les appareils protégés
contre les protections d'eau sont signalés par un logo
❖ Dans la zone « extérieure », les appareils doivent porter le symbole de
protection contre l'eau et être raccordés à la terre (ou munis de la double
isolation).
❖ Ne bricolez pas les installations électriques si vous n'avez pas de bonnes
connaissances en la matière, mais faites plutôt appel à un vrai spécialiste, si
possible un électricien professionnel. On ne s'improvise pas électricien. Si
toutefois vous vous sentez capable d'effectuer certains travaux vous-même,
ne négligez pas les règles de sécurité que nous rappelons ci-dessous.
❖ Lorsque vous effectuez une réparation sur un appareil électrique, débranchez-
le.
❖ Avant toute opération sur un circuit électrique, coupez le courant au niveau du
disjoncteur.
❖ Vérifiez avec un testeur de circuit que le courant ne passe pas dans les fils que
vous manipulez.
❖ Si vous effectuez un raccordement, utilisez des fils de section appropriés.
❖ Ne remplacez jamais un fusible grillé par un fusible de calibre supérieur.