Antiq Art. Chap III
Antiq Art. Chap III
Antiq Art. Chap III
- L’ART ANTIQUE
I.- RAPPEL
PRÉSENTATION DE L’HISTOIRE
Ecriture
CHRONOLOGIE DE L’HISTOIRE
L’histoire comprend 4 (quatre) grandes périodes. Les dations changent en fonction du pays ou de
l’historien.
Généralement on se base sur la chronologie française. Les 4 grandes périodes de l’histoire sont :
L’Antiquité est la première période de l’Histoire. Elle commence pour un peuple par le
développement ou l’adoption de l’écriture. Ce passage ne s’est pas fait en même temps pour tous
les peuples. Elle a connu plusieurs grandes civilisations qui ont façonnées le monde d’aujourd’hui.
2) Amérique.
- Amérique central – La civilisation Maya - Mexique, Belize, Guatemala, Salvador,
Honduras
Toujours en Asie.
a) Moyen-Orient - L’empire Perse – Iran
b) Proche-Orient - La civilisation Phénicienne – Phénicie – Liban, Israël
3) Europe.
a) Grèce antique
b) Rome antique
1.1.- MÉSOPOTAMIE
Présentation (Les civilisations du
croissant fertile)
La Mésopotamie (du Grec « méso » - milieu/ entre
– « potamos » - fleuve), désigne le pays « entre les
fleuves ». C’est une région historique du Moyen-
Orient située dans le croissant fertile, entre le
Tigre et l’Euphrate. Elle correspond à la Syrie et à
l’Irak actuel (sa plus grande partie).
Elle est généralement divisée en trois parties.
Cette division géographique permet
l’identification des civilisations qui se trouvaient
en Mésopotamie. Ces civilisations sont :
Le terme « Mésopotamie » est généralement utilisé pour parler de l’histoire des civilisations qui
ont occupées cet espace jusqu’aux derniers siècles avant l’ère chrétienne. Elle est le lieu privilégié
des chercheurs depuis plus d’un siècle pour étudier en profondeur l’une des plus grandes
questions que pose l’histoire celle des origines de ce qu’on appelle « civilisation ».
En effet, elle peut être considéré comme le berceau de notre civilisation. En Mésopotamie, la
présence de l’homme y est attestée depuis la préhistoire, à partir du paléolithique moyen. Au
néolithique, des traces d’utilisation de briques crues prouvent l’existence d’une vie en village
depuis 7000 ans av. J.C. L’apparition de société complexe, la formation de cité état et la création
de la première forme d’écriture ont fait entrée la Mésopotamie dans l’histoire vers 3300 av. J.C.
L’histoire de la Mésopotamie est riche sur le plan économique et social mais la majorité de nos
connaissances sur ces civilisations proviennent des œuvres d’art qui ont été mis à jour. Comment
était le domaine artistique en Mésopotamie ?
A Sumer la plupart des domaines artisanaux étaient représentés : Poterie, céramique, textile,
menuiserie, métallurgie, orfèvrerie, vannerie, sculpture.... Ces productions artisanales
répondaient aux besoins ordinaires de la société sumérienne.
Architecture. Dans le domaine de l'architecture, on leur attribue l'invention dès cette époque de
l'arc, du dô me, de la colonne et même de la voû te en berceau. À É ridou et à Tell el-Oueili,
l'archéologie a révélé une architecture uniforme, des tombes et des mobiliers funéraires peu
différenciés.
Vers la fin du Ve millénaire. L’architecture commence à se différencier. De grandes bâ tisses à plan
tripartite, qui pourraient être des temples, sont érigées. De même, d'importantes terrasses en
brique sont réalisées. Sur le site d'Ourouk, on a découvert les ruines de grands bâ timents
dépassant parfois 70 m de long et qui semblent dériver des structures tripartites de la culture
d'Obeïd. De nouvelles techniques architecturales font leur apparition : on emploie ainsi le
parpaing, sorte de brique à base de gypse. On utilise des mortiers et l'on confectionne des
mosaïques murales à partir de cô nes d'argile ou de pierre. La conception de l'espace bâ ti obéit
désormais à des règles précises de planification. Le périmètre urbain est souvent inscrit dans des
remparts en brique crue, l'habitat est plus dense et mieux ordonné. Puis plus tard l'utilisation
d'une brique plano convexe (une face plate, l'autre bombée) séchée au soleil et appareillée en
arête de poisson. De même, l'habitude fut prise de dresser les sanctuaires sur des plates-formes.
Les temples à plan tripartite furent progressivement remplacés par des bâ timents à cour centrale
entourée de nombreuses pièces.
Céramique et poterie. Sumer apparaît d'abord comme une civilisation de l'argile, qui est la seule
matière première abondante du pays. L'argile est devenue le support principal de l'écriture. La
céramique était aussi très pratiquée. Le développement de la tournelle puis du tour durant les
périodes d’Obeid et d’Uruk a permis la mise en place d’une production plus rapide plus diversifié
et à grande échelle. Les potiers réalisaient de nombreux objets, vaisselles, jarre de stockage,
cruches, coupes, écuelles, des figurines en terre cuite.
Textile. Les tisserands en général des femmes travaillaient surtout le lin puis la laine de mouton
et des chèvres. La production d’étoffe de laine était cruciale pour l’économie.
Orfèvrerie. Les Sumériens furent aussi d'excellents orfèvres. Ils maîtrisaient les techniques
d'incision, de gravure, de cloisonné et de repoussé. On leur doit l'invention de deux techniques
remarquables : le filigrane et la granulation. Auparavant inconnue, la fabrication de fils et de
grains d'or permit aux orfèvres sumériens de confectionner des bijoux d'une beauté
remarquable. Parmi les pièces exhumées, pour la plupart dans les tombes royales d'Our, certaines
sont de véritables chefs-d'œuvre.
Les artisans sumériens exprimèrent également leur créativité sur des matériaux moins nobles.
Ainsi, parmi les œuvres d'arts mineurs, on trouve des plaques de coquilles gravées de dessins
dont les traits étaient remplis d'une pâ te noire ou rouge. Encastrées dans des tables de jeu ou
dans les tables d'harmonie des lyres, elles faisaient office de mosaïque.
Métallurgie. En dépit de l'absence totale de tout minerai, Sumer s'affirme comme une civilisation
de l'â ge du métal ; les pratiques commerciales compensent l'absence de minerais. Dans les villes,
des artisans opèrent des alliages, fabriquent armes et outils, qui sont ensuite utilisés sur place ou
revendus, fournissant ainsi à la cité et à l'autorité, palais ou temple, de fructueux bénéfices et une
puissance réelle. Le métal est aussi devenu un moyen d'expression artistique par la fabrication de
vaisselles diverses richement décorées, de statuettes ou même de statues composites, où il sert
de revêtement extérieur, par le placage des portes et enfin par tous les bijoux, d'or et d'argent en
particulier, où la dextérité des artisans mésopotamiens a su s'affirmer.
Le plus bel objet de l’art sumérien est un vase en argent dédié par le roi En-Métana de Lagash au
dieu Ningūsu retrouvé à Girsu. Il est formé d’une feuille d’argent sur laquelle est gravé l’inscription
dédicatoire du souverain ainsi qu’une représentation de l’aigle léontocéphale Indigud prenant entre
ses serres des lions et d’autres animaux.
Gravure et Sculpture. Les sculpteurs sumériens réalisaient des œuvres en ronde bosse, des bas
reliefs ayant le plus souvent comme sujet leur souverains, leurs dieux. Ils travaillaient l’albalatre.
Parmi les œuvres réalisées en ronde bosse, les statues de la
période de Guidéa de Lagash sont les plus remarquables. Et
pour la sculpture l’étendard d’Ur fait partie des chefs
d’œuvres. C’est un coffre en bois de 27cm de haut et 48 cm de
long. Les quatre cô tés sont finement gravés sur un fond de
lapis-lazuli, et décorés d’une mosaïque de nacre et de calcaire
rouge. Les deux cô tés les plus importants sont connus sous le
nom de « face de la guerre » et « face de la paix ». La qualité
du travail montre la maitrise des artisans, les scènes et les personnages nous fournissent des
informations importantes sur la société sumérienne.
Etendard d’Ur’ 27cm de haut et 48 cm de
long
Héritages Sumériens :
- La première forme d’écriture,
- Les concepts de loi, de gouverner et de vie urbaine (création de cité état),
- Un système mathématique qui a permit de diviser le temps et l’espace en degrés,
- Le développement de la roue à des fins de transport,
- La poterie,
- Le filigrane et la granulation.
L’empire Akkadien
Les vestiges de l'art qui s'est développé en Mésopotamie au temps du royaume akkadien, au
IIIe millénaire avant J.-C., restent peu nombreux. Il ne subsiste guère que les fondations des palais
élevés par les Sargonides ; et l'emplacement de leur capitale Akkad demeure ignoré.
La meilleure connaissance que nous ayons de leur architecture de briques crues (dont les
grandes dalles mesuraient jusqu'à 50 cm de cô té) nous est apportée par l'imposant palais de
Naram-Sin à Tell Brak. En outre, les Goutis emportèrent, vers 1200 avant J.-C., un immense butin
et la plupart des témoignages de l'art akkadien furent retrouvés à Suse, capitale de l'É lam. La
connaissance d'Akkad, relativement récente, est presque entièrement fondée sur la sculpture et
la glyptique.
Apres étude des donnés, on a constaté de la période du Dynastique archaïque (empire sumérien)
a l’époque d’Akkad un progrès énorme dans la production artistique on. On a la naissance d’un
art officiel avec plus d’originalité. Cependant dans les centres provinciaux l’artisanat reste très
attaché aux traditions.
Le règne de Sargon est très mal connu sur le plan artistique avec très peu de changement,
d’évolution. Les stèles datant de son temps qui ont été retrouvé sont toutes en état fragmentaire.
Très proche de l’époque antérieur (Dynastique archaïque) la finition des personnages est souvent
plus réaliste avec toute fois une exagération du physique tout dépend de la personne représentée.
Les scènes de combat semblent être leur sujet de prédilection pour les bas reliefs. Les sculptures
étaient surtout représentées par des scènes de victoire et des orants.
Au niveau de la thématique, l’art avait pour but d’exalter de vénérer seulement le roi. D’en faire
un personnage à part. L’art était attache à la personne royale et avait clairement un but de
propagande. Le roi au dessus du reste des humains est souvent représenté comme un guerrier
victorieux soumettant ses ennemis. Cela se voit surtout à l’apogée de l’art sous le règne de
Naram-Sin.
La période d’Akkad a connu aussi le développement d’un art religieux a travers les glyptiques, les
sceaux cylindre. Le chef d’œuvre dans le domaine est sans doute le cylindre de « Shar-Kali-
Sharri » ou Gilgamesh abreuve le buffle avec le vase aux eaux jaillissantes. L’exaltation de la
monarchie est totalement absente de ce type de support. Les sujets les plus couramment
représentés sont : Enki/Ea, le dieu des flots, Ushmu le dieu aux deux visages, Utu/Shamash la
divinité solaire et la grande déesse Inanna/Isha.
La plus belle pièce de l’art architectural babylonien est sans doute la porte d'Ishtar. Haute d'au
moins 15 m, elle est remarquable par la richesse de son décor ; sa façade flanquée de deux tours
est ornée de dragons (symboles de Mardouk) et de taureaux (symboles d'Adad), motifs en
briques moulées en relief et émaillées en blanc et en jaune sur fond bleu réalisés à l'époque de
Nabuchodonosor.
Parmi les bâ timents de l’empire le palais sud, construit pour l'essentiel sous les règnes de
Nabopolassar et de Nabuchodonosor, étonne par ses majestueuses dimensions (322 × 190 m). Au
sud de ce palais se dresse la ziggourat appelée Etemenanki (« Maison du fondement du ciel et de
la terre »). Cette tour à étage, assimilée à la tour de Babel, dont la destruction a été achevée par
Alexandre le Grand, n'existe plus. On sait seulement qu'elle était construite sur un plan carré de
91 m de cô té ; ses étages, peut-être au nombre de sept, supportaient une chapelle qui, selon
Hérodote, était rehaussée de briques émaillées. À proximité de la ziggourat, toujours dans cette
même partie de la ville, se dressait l'Esagila, énorme sanctuaire dédié à Mardouk.
L'art de l'époque ancienne reste mal connu pour ce qui est de Babylone même, les trois œuvres
les plus marquantes restant sans doute le code d'Hammourabi, la belle tête en diorite trouvée à
Suse et représentant certainement le roi législateur vieillissant, et la statue d'un adorant
agenouillé, en bronze et en or, ex-voto dédié au dieu Amourrou.
La céramique est la plus ancienne manifestation de l'art que nous étudions, et, chose curieuse, ce
n'est pas en Babylonie, mais en Elam qu'on l'a rencontrée. Les fouilles de Suse ont mis au jour,
une quantité innombrable de vases d'une grande finesse. La pâ te jaunâ tre est faite d'une argile
fine épurée, d'une minceur d'autant plus extraordinaire, qu'à cette époque, l'ouvrier ne se sert
pas du tour; ces vases qui peuvent atteindre une grande taille sont décorés d'une façon libre,
ingénieuse, qui affirme la maîtrise du potier et se montre la résultante de multiples tâ tonnements
antérieurs dont nous n'avons pas les témoins. La forme des vases est tantô t celle du gobelet,
tantô t celle de bols, tantô t des sortes de marmites ou de coupes à pied. Les couleurs, selon le
degré de la cuisson du vase, vont du rougeâ tre au violet, et le décor emprunte ses motifs aux
règnes végétal et animal, mais avec des stylisations telles que souvent l'ornementation devient
géométrique.
Les Babyloniens se servaient aussi de la céramique pour décorer leurs édifices d'une façon assez
originale. Lorsque la construction était terminée, on recouvrait les murs d'un enduit lisse d'argile
dans lequel on piquait de gros clous dont la tête seule dépassait; les têtes de ces cô nes étaient
peintes et des lignes de couleur les joignaient les unes aux autres.
Au niveau de la Métallurgie, la plupart des objets métalliques que nous livrent les fouilles sont en
cuivre, plutô t qu'en bronze lorsqu'il s'agit des hautes époques, et comme on l'observe également
ailleurs, plus le bronze est ancien, plus il contient de cuivre; la démarcation entre le cuivre et le
bronze se fait donc insensiblement en Babylonie. Parmi les figurines les plus remarquables de la
série animale, citons une tête de taureau fondue en creux, dont les yeux sont incrustés de nacre
avec prunelle de lapis, et un taureau de bronze d'une grande finesse d'exécution où l'artiste, pour
rappeler le pelage tacheté, a pratiqué des incrustations irréguliéres d'argent. Parmi les objets en
métal d'usage courant dans l'ancienne Babylonie nous avons les cô nes ou clous de fondation.
La deuxième grande période de l'art babylonien, celle de l'empire néo-babylonien , est mieux
connue sur le plan architectural, avec ses temples, ses ziggurats et ses palais, grâ ce aux fouilles de
Babylone.
Cet art est marqué par son gigantisme hérité des Assyriens, mais la sculpture néo-babylonienne
reste bien mal représentée et les reliefs de brique émaillée des monuments babyloniens
paraissent bien monotones et figés à cô té de l'art merveilleux, puissant, varié et tout frémissant
de vie des bas-reliefs assyriens.
L'architecture néo babylonienne est également représentée dans les temples dégagés sur
Pharsagkalama à Kish.
L'art de Mari à l'époque de Zimrilim, et en particulier le palais, illustre un autre aspect de cette
civilisation
L’empire Assyrien
C'est entre le 13e et le 7e siècle avant J.-C. que l'art assyrien connaît sa pleine expansion. Les
moyens techniques sont ceux de Sumer et des autres civilisations de l'ancienne Mésopotamie,
avec la brique pour matériau essentiel ; grands travaux (installations hydrauliques de Ninive),
villes (Assour, Ninive, Khursabad [Dour-Sharroukên]) et ziggourats en témoignent. Les palais
sont formés par de simples parallélépipèdes où se juxtaposent les quartiers (sanctuaires, salle
d'apparat, appartements royaux et communs). Briques émaillées et alternance de redans et de
saillants constituent le décor extérieur de ces énormes façades. L'intérieur est orné d'un décor
plaqué : grands orthostates sculptés en léger relief illustrant les récits mythologiques ou les
exploits du souverain. Perspective hiérarchique et représentation de profil n'excluent pas un
talent certain d'animalier. On distingue entre le 9 e et le 7e siècle une évolution vers l'aisance et la
sensibilité (Lionne blessée, British Museum). Des fragments de peinture murale, proches de ceux
de Dour-Kourigalzou , ont été recueillis à Til Barsip sur le haut Euphrate. Glyptique, ivoires,
reliefs de bronze (porte de Balawat, British Museum) attestent l'épanouissement des arts
appliqués.
L'art assyrien était l'un des plus détaillés et réalistes du monde. Les thèmes artistiques se
concentraient sur la chasse, la grandeur des rois assyriens, la guerre, et la représentation de la
torture et du meurtre des peuples opprimés. Les Assyriens étaient fiers de la cruauté et de
l'oppression de leurs sujets, et utilisaient leur art comme propagande pour effrayer les peuples et
les pousser à se soumettre. Les Assyriens constituaient le premier empire à pratiquer les
migrations forcées en masse des peuples conquis. Ils comprenaient que les gens sont moins
susceptibles de se rebeller s'ils sont déplacés de leur pays d'origine et réinstallés dans d'autres
pays avec des cultures et des langues étrangères. Les Juifs d'Israël furent l'un de ces peuples, dont
l'histoire est racontée dans les textes bibliques et des textes assyriens.
La peinture participait, nous l'avons dit, à la décoration des monuments assyriens; on n'a pu en
retrouver de grands ensembles, mais des fragments de fresques qui nous assurent qu'elle
retraçait les mêmes scènes que la sculpture, avec les mêmes couleurs que les briques émaillées;
néanmoins, en peinture, le rouge devient plus fréquent. La peinture et les briques se plaisent à
reproduire les motifs décoratifs aimés des Assyriens jusqu'à la satiété : la spirale, et surtout la
rosace à huit ou douze pétales réunis par un gros point central. Lors de la constitution du musée
assyrien au Louvre, on a décoré la première salle du premier étage de motifs qui reproduisent
une plinthe et des frises en briques émaillées du palais de Sargon Il à Khorsabad.
L'orfèvrerie ne pouvait manquer d'exercer sa fascination sur les Assyriens; ils étaient couverts de
bijoux; les fouilles nous en ont restitué quelques-uns, et les monuments nous permettent de
reconstituer les autres. Un motif décoratif aimé des artistes est la tête de génisse, un peu allongée;
elle figure au bout des bras des fauteuils, des manches de sceptres; certains vases à boire qui font
pressentir les rythons grecs sont de cette forme. Les bijoux consistent en colliers, en pendentifs,
en lourdes boucles d'oreilles et en bracelets ; là encore la tête de l'animal est un motif courant,
notamment la tête de lion.
En tant que moyen de communication cette forme d’écriture dite cunéiforme, va jouer un grand
rô le dans le développement des grandes villes. Elle amène aussi une certaine modification dans la
transmission des valeurs symboliques en libérant le savoir du pouvoir des scribes pour le placer
à la porter de tous ceux qui peuvent lire. Des règlements peuvent être codifiés et publiés à
l’intention de tous. Les savoirs et les connaissances peuvent voyager d’une contrée à une autre et
d’une cité état à une autre.