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I- Facteurs climatiques
Isohyète = Ligne, trait imaginaire sur une carte géographique qui lie les lieux, sous forme de
points, où la même quantité d'eau de pluie est tombée pendant une période donnée.
Exemple :
https://www.researchgate.net/figure/Isohyetes-interannuelles-et-localisation-des-stations-pluviometriques-dans-le-bassin-du_fig1_272828104 65
Si l’on considère les moyennes des précipitations, on peut apparemment se fier
au total annuel (ex. désert 100 mm/an, forêt équatoriale 3000 mm/an, forêt
tempérée 800 mm/an) afin de déterminer la nature des paysages envisagés.
Mais si l’on compare les données de certaines zones d’une même région on se
rend compte que les moyennes annuelles ne sont pas suffisantes pour expliquer
certains phénomènes. Il faut également tenir compte de la répartition des
précipitations annuelles au cours de l’année :
Dans les régions du nord, cette répartition est régulière (250 jours de pluie par an),
alors qu’elle est irrégulière dans les régions méditerranéennes (40 jours de pluie
seulement concentrés durant l’hiver et l’automne).
Ex. Les précipitations à Alger sont équivalentes à celles de Brest (nord ouest de la France),
cependant les paysages de ces 2 régions ne sont pas les mêmes (moins verdoyants à Alger
qu’à Brest).
Cette irrégularité est d’autant plus importante dans les régions arides où la
quantité de pluie annuelle peut tomber en une seule journée.
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B/ Précipitations solides
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Influence des facteurs écologiques sur les précipitations
Facteurs édaphiques
Facteurs topographiques
C’est par l’évaporation que les facteurs
Altitude : du sol interviennent sur l’importance de
- Les précipitations augmentent avec l’eau dans le sol. Cette influence diffère
l’altitude selon les climats :
- Humidité montagnes > plaines voisines Précipitations
- Climat humide : Lorsque le sol est
- Le gradient pluviométrique (variation des perméable (sableux), l’évaporation
précipitations) du nord de l’Algérie est augmente station sèche
estimé à 50mm/100m (au-delà de certaines Lorsque le sol est imperméable
altitudes les précipitations chutent) (argileux) station humide
Exposition : - Climat aride : Sur les sols sableux, l’eau
- Les quantités de pluies sont inégales selon s’infiltre et reste en profondeur sols
les versants humides
En Algérie et Afrique du nord, les charges Sur les sols compacts ou argileux,
humides étant essentiellement du nord l’infiltration est très lente, l’eau
ouest versants exposés nord plus s’évapore facilement sol sec
humides que les versants sud Végétation
- Par sa densité, la végétation retient une partie +/- importante
Pentes :
des précipitations, 50% des pluies sont ainsi interceptées et
- Un terrain plat retient mieux les eaux de
retenues par le feuillage des forêts tempérées.
pluie et favorise l’infiltration. Sur un terrain
- La végétation limite le ruissellement superficiel de l’eau, elle
en pente, les précipitations ruissellent en
favorise la rétention et l’infiltration des eaux dans le sol rôle
surface et en profondeur et s’accumulent
de la végétation dans la lutte contre l’érosion du sol par les
en bas de pente
précipitations 68
Influence de l’eau sur les végétaux
- Vivent « le pied dans l’eau » dans les lacs, - Recherchent les lieux humide, les bords d’oueds,
marécages... Ex. lentille d’eau (plante aquatique de sources, de marécages... Ex. phragmites,
flottante) , nénuphars... roseaux, laurier, rose, aulne...
Eau
- Recherchent des conditions d’humidité moyenne. - Préfèrent les zones sèches. Ex. alfa, sparte, cactus,
Ex. chênes, plantes cultivées... thym, armoise...
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Facteurs abiotiques
lessivage (transport par les eaux de pluie d’éléments chimiques, vers le bas). 70
- Horizon B : horizon d’accumulation, riche en
éléments chimiques ayant migré de l’horizon
précédent, ces éléments s’y accumulent sous
différentes formes (oxydes de fer, d’aluminium...).
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Composition d’un sol
Egalement appelée fraction colloïdale car elle se présente sous forme de colloïdes,
éléments fins constitués de molécules minérales regroupées en micelles. Ces
colloïdes ont des propriétés physicochimiques particulières :
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Phase organique : elle résulte de la décomposition des êtres vivants dans le sol,
ainsi que des microorganismes telluriques (du sol).
L’eau dans le sol : en fonction des particules fines minérales et de la taille des
pores dans le sol, l’eau se présente sous 4 états différents :
Eau hygroscopique : collée aux particules fines du sol (argiles), forme une mince
pellicule autour d’elles. Cette rétention rend cette eau inutilisable par les plantes.
Eau capillaire non absorbable: occupe les pores dont la taille est < 0.2 µm.
Fortement retenue par le sol, cette eau ne peut également pas être utilisée par les
plantes.
Eau capillaire absorbable : collée dans le sol, occupe les pores dont la taille se
situe entre 0.2 et 8 µm. Cette eau est absorbée par les plantes et peut aussi
s’évaporer par migration ascendante.
Eau de gravité : occupe les pores de grande taille > 8 µm. Elle peut s’écouler à
travers le sol et rejoindre la nappe phréatique si le sol est perméable, sous l’action
de la pesanteur.
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La salinité dans le sol : les sols salés sont appelés halomorphes. En fonction des
éléments chimiques contenus dans le sol, on distingue 2 types de sols :
Le pH du sol : traduit son degré d’acidité qui agit en ralentissant l’activité des
microorganismes telluriques.
En fonction de l’adaptation des plantes au pH du sol, on peut distinguer les plantes
acidophiles, les plantes basophiles et les plantes neutrophiles.
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