Le Zohar
Le Zohar
Le Zohar
https://archive.org/details/lezoharcantiquedOOunse
Le Zohar
Cantique des Cantiques
Éditions Verdier
II220 Lagrasse
Ouvrages du traducteur
Le Zohar
Traduction et commentaires (6 volumes)
Genèse tomes I, II, III, IV : 1981, 1984, 1991, 1996.
Livre de Ruth, 1987. Cantique des Cantiques, 1999.
VERDIER
© Éditions Verdier, 1999
ISBN 2-86432-309-5
:
ISSN : 0243-0541
Introduction
rairement accomplie.
8
- LE ZOHAR
Rav Hamenouna l’ancien (64d), sauf dans certaines versions qui omet-
nom.
tent ce
2. Voir en particulier notre introduction au Zohar, Livre de Ruth,
Lagrasse, Verdier, 1987, p. 24-26.
3. Voici la liste de ces passages : Zohar lb-2a, 151a, 217a, 100b
(Midrach ha-NéélamP 11, 210b, 216b; III, 221a, 231a, 241 b.
4. Voir en particulier Zohar I, 217a, et dans notre traduction,
tome IV, p. 60.
5. Les Origines de la Kabbale, Paris, Aubier Montaigne, 1966, p. 20,
44-46, 54, 214, 220, 253, 256-257, 260, 345.
INTRODUCTION - 9
nité ou encore à la société juive est étudié ne sont pas des faits mais
sont issues des représentations que les chercheurs se font de leur acti-
vité.
lO - LE ZOHAR
13. Telle était l’opinion de Paul Vuillaud, qui écrit dans son
ouvrage intitulé Le Cantique des Cantiques d'apres la tradition juive,
est écrit : “Les prêtres ne purent s’y tenir pour leur service,
du Saint béni soit-il et elle dit devant Lui : “Tes enfants ont
fait de moi un sujet d’amusement dans les tavernes !” Oui,
la Torah monte et parle ainsi, c’est pourquoi il faut s’en
préserver et élever comme un diadème sur sa tête chaque
parole du Cantique des Cantiques. Si tu demandes pour- :
22. Sur les dix sefirot constituant l’âme humaine, voir M. Idel, La
Cabale. Nouvelle perspective, Paris, Cerf, 1998, p. 242-244.
- LE ZOHAR
24
mépris dans lequel la foule les tient, alors qu’ils sont en réa-
lité les détenteurs des « sublimes secrets de leur Seigneur ».
que l’étude de ces secrets fasse aussi une certaine place à des
approches plus personnelles, comme certaines interpréta-
tions du texte précité semblent inviter à le penser, mais la
question reste ouverte. Cette quadruple connaissance est
aussi une réponse face à l’absurdité apparente de l’existence
humaine, elle lui donne un sens, une justification, et elle
23 Voir C. d’Alexandrie,
. Extraits de Théodote, Cerf, I970,§ 78, p. 203.
26 - LE ZOHAR
sont un^® ».
la Torah et Israël sont un », (en hébreu), dans Qiryat Sefer, 50, 1975,
p. 480-492.
30 - LE ZOHAR
Le Midrach ha-Néélam
Outre le Zohar proprement dit, une autre strate zoha-
rique, sans doute antérieure, a été rédigée comme un com-
mentaire sur le Cantique des Cantiques. Le Midrach ha-
Néélam ou midrach {Le. commentaire) caché ou mystique
qui couvre une partie importante de la Genèse, le livre de
Ruth et le livre des Lamentations, s’étend aussi sur le
Uédition du texte
Comme à notre habitude pour les autres volumes de
notre traduction du Zohar, nous avons suivi le texte édité
par Moïse Cordovéro avec son commentaire (Or Yaqar,
tome XVII, Jérusalem, 1989). Nous avons également
consulté le manuscrit 797 du fonds hébreu de la
Bibliothèque Nationale de France. Nous nous sommes rap-
porté aussi à diverses éditions imprimées (celles de Ruben
Margaliot et de R. Yehudah Ashlag^^). Il subsiste à travers
31 .
À propos des récits du Zohar, voir maintenant Aryeh Wineman,
Mystic Taies from the Zohar, Princeton University Press, 1998.
32. Voir sur ce point notre ouvrage, LEcclésiaste et son double ara-
méen, Lagrasse, Verdier, 1990, postface.
33. Publiées sous le titre de Zohar Hadach, la première par le
frfiiiills;
Ï0^:^^0ê000
Midrach HA-NÉÉLAM
[60c]
Rabbi Rehoumay ^ prit la parole et dit : « Sur lui repo-
sera le souffle de YHVH, souffle de sagesse et d’intelli-
gence, souffle de conseil et de puissance, souffle de
connaissance et de crainte de YHVH » (Es. 1 1:2). Il
y a ici
130b (Idra Rabba) et voir plus bas, 64b. Ces quatre souffles ou esprits
correspondent aux sefirot Hessed (sud), Tiferet (est), Guevourah
(nord), Malkhout (ouest) d’après Zoharl, 235a, trad. dans Le Zohar,
tome IV, p. 134.
« Roi Messie »
y désigne la sefira Malkhout sur laquelle « l’influx des-
(éd.), R. Acher ben David : His Complété Works and Studies in his
Kahbalistic Thought (Including the Commentaries to the Account of
Création by the Kabbalists of Provence and Gerona), Los Angeles,
Cherub Press, 1996, p. 70. Dans son commentaire sur le Cantique des
Cantiques, R. Ezra de Gérone assimile aussi le « souffle de YHVH »
d’Esaïe 11:2 à « l’esprit du Messie », voir la trad. de G. Vajda, Le
Commentaire d’Ezra de Gérone sur le Cantique des Cantiques, Paris,
Aubier Montaigne, 1969, p. 108.
4. Il est possible de voir dans ce passage une allusion à l’engendre-
ment de l’âme ou de l’esprit de l’homme par l’union du Mâle (la sefira
ou esprit parfait », qui est identifié au messie, puisque lui seul a mérité
un tel souffle issu des « quatre souffles », fusion harmonieuse idéale des
sefirot masculine et féminine. Sur l’enfantement des âmes, voir Zohar
I, 208a, 209a, 245b (trad. dans Le Zohar, tome IV, p. 36, 42 et 181).
souffle a lieu, alors chaque souffle fusionne dans l’autre et ensemble ils
14. Pour l’ensemble du passage qui suit sur la lettre aleph, voir
Moïse de Léon Fragment sans titre, fol. 362a-362b, texte traduit dans
Le Skie du sanctuaire, note 898. Voir aussi Zohar Hadach 2b (Sitré
Otiyot).
23. Cette formule n’apparaît pas dans la Bible. Il s’agit en fait d’une
citation fautive de Proverbes 7:5 (« Pour te préserver de la femme
étrangère »).
font entrer dans la géhenne et ils n’ont rien sur quoi s’ap-
puyer^^. À présent mon fils, sois attentif à l’honneur de ton
prochain plus qu’à ton corps.
33. La « chair » est identifiée au pénis qui est tout entier chair et ne
comprend pas d’os. Même exégèse de ce verset de FEcc. dans Zohar I,
8 b (introduction).
34. L’alliance de la circoncision.
35. Voir Erubin 19a.
36. Le sens n’est pas clair. Peut-être faut-il comprendre : « ils n’ont
rien qui les en empêcherait ». Plus probablement il convient de corri-
ger et de lire le sujet du verbe comme un singulier : celui qui est intro-
duit ainsi dans la géhenne n’a plus aucun soutien. À moins qu’il faille
suivre d’autres versions qui portent au lieu de « s’appuyer » « faire
dépose ses petits, tes autels, YHVH des armées, mon Roi
et mon Dieu! » (Ps. 84:4). « L’oiseau même » : nous avons
appris là-bas que le Saint béni soit-il a fait sur terre des
lieux et des sites sacrés, supérieurs aux autres places du
monde habité, le tout à la ressemblance de l’élaboration
d’un homme. En effet, le Saint béni soit-il a sélectionné
cettesemence [cosmique] et l’a répandue comme quel-
qu’un qui sélectionne et répand des graines le blé d’un :
37. Ce nom est celui d’un maître important dans la littérature rab-
binique.
38. D’après Pirqé de Rabbi Eliézerch. 2i^. 3.
39. Voir Sota 45b.
40. Voir Ézéquiel 38:12, l’expression « nombril de la terre ». Sur
Sion comme point à partir duquel le monde s’est déployé, voir Moïse
de Léon, Le Skie du sanctuaire, op. cit., p. 227. Voir encore Zoharl,
186a, 226a, II, 211a. Plusieurs fois le Tiqouney Zohar \xvX\st la même
expression, voir tiqoun 28, 36b, 21, 47b, 38, 78b, 70, 126b.
[61a-61b] MIDRACH HA-NÉÉLAM - 45
46. Voir Zohar II, 8a. Cet oiseau est un symbole du Messie.
47. À quoi se réfèrent ces signes, le texte ne le dit pas. Peut-être
indiquent-ils leur tour de chant dans le choeur qù elles composent ?
[61b] MIDRACH HA-NÉÉLAM - 47
l’amour.
« les jours du malheur » (Ecc. 12:1),
Avant que viennent
au temps où Lune diminue et que le malheur domine.
la
c’est la Mer qui est remplie par ce Fleuve ainsi qu’il est
64. Voir par exemple Zohar II, 5a : ces anges sont les héros qui
entourent la Chekhinah et inspirent la terreur.
ce sont les portails qui ont tous été fermés, sauf les portails
des larmes qui n’ont pas été clos'^^ « Quand baisse le bruit
de la meule » (ibidem) : la Tente de David qui est tom-
bée et a été abaissée dans la poussière, et sa voix qui chan-
tait sans cesse un chant d’amour est devenue inaudible.
« Quand faiblissent toutes les filles du chant » (ibidem) :
Malkhout.
70. Il est possible que le « chemin » soit un symbole de la sefira
rot.
[61c] MIDRACH HA-NÉÉLAM - 5I
est l’otage des puissances de l’Autre côté qu’elle alimente malgré elle.
qué que l’ange Yophiel détient les clés de tous les secrets de la Sagesse,
le messager.
78. Peut-être une allusion critique discrète au Guide des égarés
(moreh nevoukhim) de Maïmonide, qui interprète la Torah sans l’assis-
80. Ce nom est celui d’un maître important dans la littérature rab-
binique.
81. Dans le Talmud, on trouve le nom d’un rabbi Marinos (par ex.
Ketouvot 60a). Ce nom n’apparaît nulle part ailleurs dans le corps du
Zohar.
t il i{nV
I .» v>,t« 'Mi^-'i','
ZOHAR SUR LE CaNTIQUE DES CANTIQUES
noms saints ne leur sont pas remis alors qu’ils sont trans-
mis aux sages sur la terre. [Ces anges] entonnent donc une
louange : « YHVH notre Seigneur, que ton Nom est magni-
fique par toute la terre. Toi qui dessus les deux plaças
ta majesté » (Ps. 8:2). « Que ton Nom est magnifique par
toute la terre » : ce sont les secrets gravés des noms saints
qui sont dévoilés sur la terre, et la louange de cet état de
fait se situe « dessus les deux », car toutes les troupes
[célestes] acclament et louent cette prouesse :
qu’est révélé
sur la terre ce qui à eux ne leur est pas révélé.
Voici le secret des secrets du Char supérieur des quatre
Binah) que le Monde d’en bas (la sefira Malkhout), d’où son titre de
sefira Yessod.
et il se tient là.
mulées dans le secret de Son être (havayato), l’homme doit scruter les
méditations (ra‘ayoney) de son cœur car l’énigme de Son unité, qu’il
soit exalté, il n’est pas capable de la fixer dans sa raison selon le secret
dem)^ ce sont sept jours et sept jours, les uns supérieurs, les
14 1. La sefira Yessod.
156. D’après Berakhot 61a. Ce qui est dit d’Adam et Eve dans le
passage du Talmud est dit ici de la sefira Malkhout (la Femelle, sym-
bolisée par la Pierre) et de la sefira Tiferet, « l’Homme ». De même que
la femme se trouvait avec Adam dans la position dos à dos en sorte
qu’ils ne pouvaient s’unir, et quelle a été détachée de lui, « sciée », pour
être face à face avec lui, afin de s’unir à lui, de même la sefira Malkhout
a été détachée de l’Homme d’en haut avec laquelle elle fusionnait afin
de pouvoir s’unir à lui pleinement.
157. D’après le verset de la Genèse (2:22) où il est dit que Dieu
« bâtit en femme le côté qu’il avait pris à l’homme ».
démons.
1 59. Le Temple d’en bas avec le Temple d’en haut.
66 - LE ZOHAR [62c]
« Moi en ce qui concerne ceux d’en bas, toi en ce qui concerne ceux
d’en haut ».
d’eux, son Trône s’établit sur eux comme une mère sur des
enfants et ne se prive pas de demander pour eux la miséri-
corde. Par cette voix il s’élève dans l’en-haut, parce que Son
agrément va à celui qui plaide en faveur de ses enfants.
qui sont des sources, pour que descendent à travers eux les
174. La Binah.
175. La sefira Malkhout.
176 La. sefira Binah.
177. Ce Roi est la sefira Binah voir supra note 122
; .
eut une famine aux jours de David » (II Sam. 21:1). Pour
quelle raison tout cela ? Parce que lesdits Canaux n’étaient
pas ouverts et que le monde se nourrissait [seulement] d’un
jus péniblement extrait sans aucune ouverture, c’était
(Gen. 1:1), qui sont les autres Canaux; et c’est à cela [que
deux. Il
y a une Paix qui est la Paix de la Maison par
laquelle le Mâle est reconnu comme masculin et il y a
194. Dans les versets précités où le mot cantique est féminin (chi-
rah).
une autre Paix qui est la Paix des deux côtés celle qui
s’interposa au milieu de ces deux côtés et établit la paix
entre eux, c’est une autre Paix^°^ Cependant, la Paix par
laquelle le Mâle est reconnu comme masculin est le Juste,
et le Roi d’en haut^°^ est appelé à cause de lui : « Roi qui
possède la Paix ». C’est pourquoi toute la louange du
Cantique des Cantiques s’adresse au Roi qui possède toute
la Paix et l’unité
; où s’unifie toute chose se situe en ce lieu-
là parce qu’il collecte l’ensemble du désir de tous les
de l’Esprit saint, lorsque cet Esprit saint reposa sur lui, vou-
lut tout réunir en une volonté parfaite comme il sied, et
« Sud »).
sefira Hessed (le « Sud ») par le biais de Tiferet (« le Char supérieur »).
« À terre » (Ez. 1:15), afin que les êtres d’en bas ne demeu-
rent pas sans Providence, ne serait-ce qu’un instant. Quand
toutes les trois autres faces se sont intégrées dans cette face,
elle capte [ce qui procède] d’elles toutes et elle se constitue
par elles toutes, et à elle seule elle est comme elles toutes,
sut être face contre face. Quand ils se regardèrent face à face
qu’ici le monde avait été créé par les lettres de la Torah, mais
ces lettres n’étaient pas au complet avant que naisse Shet.
Quand Shet naquit, toutes les œuvres d’en haut et d’en bas
furent parachevées par le secret des lettres. Alors le monde
se parfuma car son organisation venait d’être achevée.
les Pieds. Le Tronc est dans la structure qui lui sied. Les
l’Ancien ;
« car sont meilleures » : à l’adresse de la pre-
258. Sans faire de différence entre les avis différents qui tous sont
respectables et utiles.
259. Dans l’original hébreu, ce verset comporte en effet sept mots.
260. Au-dessus de la sefira Malkhout on compte sept degrés, si l’on
le bon vin du monde à venir. S’il boit [en rêve] du vin blanc,
c’est un bon signe pour lui, une joie. Rouge, cela signifie
par ce bon vin. Ainsi, Isaac, qui relevait du côté du dur juge-
ment, il fallait le réjouir par ce bon vin qui venait de loin,
comme il est dit : « Il lui apporta du vin de loin » (Gen.
27:25) depuis un lieu élevé, il attira sur lui cette joie pour
le réjouir. Aussitôt la colère s’adoucit et le jugement fort fut
Binah.
316. Jeu de mots entre nyhoah (apaisant) et (descendre) ; voir
déjà Bahir% 78 (éd. Abrams). La sefira Malkhout est le « lieu » où « des-
cend » et « s’apaise » la sefira Tiferet ou Yessod (le Souffle d’en haut).
317. Voir supra note 218.
318. Des détails sur ces noms et leur formation sont donnés dans
le Bahir% 76 et 79 (éd. Abrams), ou § 107, 1 10 (éd. Margaliot, trad.
J. Gottfastein, Verdier, 1983). Le Zohar puise ici ses dires à cette
source. Voir infra note 562-563, et cf notes 840-841.
319. La sefira Hokhmah.
320. La sefira Keter.
n’avait pas été le cas, ils n’auraient pas été appelés « bons ».
de la tête qui sont les tefilin que met le Saint béni soit-il
et pour cette raison ils sont appelés “bons”, ils brillent sur
dit de mettre d’autres tefilin, car ces jours, qui sont les tefi-
dit : D’accord pour les tefilin de la tête qui résident sur les
têtes des saints israélites lors des jours de fête. Mais en ce qui
concerne les tefilin du bras, qui sont la demi-fête, comment
les prend-on ? Il lui répondit : Puisque nous les prenons
alors qu’ils sont une « main fatiguée », il est interdit de pra-
tiquer un culte de leur côté et il faut faire régner la joie du
côté des tefiilin de la tête. Le peuple saint entre en contact
avec les tefiilin <du Maître du monde et ils résident sur
eux lors des jours de fête et pendant les demi-fêtes, et il est
quée. Cela lors des fêtes et des demi-fêtes et à plus forte rai-
joie a lieu lors des fêtes et des demi-fêtes au moyen des tefii-
lin, ces fêtes faisant elles-mêmes office de tefilin, ce sont elles qui sont
dénommées « tefilin du Maître du monde ». Voir Moèd Qatan 8b.
332. Voir supra note 322 et son contexte.
333. Voir Chabbat 153a.
98 - LE ZOHAR [65a-65b]
haut! La joie règne parce que Sa volonté est que les secrets
dem). En réalité, les êtres d’en haut et d’en bas, ainsi que
tous les mondes, dépendent du secret des lettres. Le lien
entre les lettres est bien tel : il s’agit d’un lien [marquant]
la louange envers la Lumière, car Elle dit, à l’adresse de son
Epoux, le milieu du aleph, « entraîne-moi » avec Toi,
comme il a été dit, et bien qu’Elle ait dit cela. Elle veut se
trouver auprès de Lui, et bien qu’Elle soit au-dessous de
Lui dans un état d’abaissement vis-à-vis du milieu du
aleph et qu’Elle soit couchée sous Lui, Elle dit : Je ne suis
pas dans un tel état, et bien que Je sois vis-à-vis de Toi
dans cet état-là, « le roi m’a fait entrer dans ses apparte-
ments » (Gant. 1:4), Je suis éminente et chérie au regard
du Roi suprême, sans aucun abaissement. En effet, « Il m’a
fait entrer dans ses appartements », en quel lieu? Dans la
avec son père^”. « Le roi m’a fait entrer dans ses apparte-
ments » (Cant. 1:4) et Je n’ai reçu de joie et d’agrément
qu’avec Toi.
357. Nom divin de quatre lettres qui apparaît dans Exode 3:14. Il
manifestation.
358. La sefira Hokhmah.
359. Comparez avec Moïse de Léon, Le Skie du sanctuaire, op. cit.,
p. 279.
360. La sefira Malkhout.
361. La sefira Tiferet ou Yessod.
362. La sefira Binah dont il est essentiellement traité ici.
listes.
382. Voir Zoharl, 3b, 38a, 159a, II, 134a, 174a, 180b, 205b,
228a-b, III, 2a, 220a. Les grandes lettres procèdent de la sefira Binah,
les petites de la sefira Malkhout.
383. À savoir :
pour que les lettres-consonnes soient articulées
grâce aux voyelles.
io8 - LE ZOHAR [65d-66a]
384. Sous-entendu ;
quand elle se bâtit elle-même. Voir Nombres
Rabba 14:3.
385. Le « lieu » du premier Temple, sa source divine, se trouvait
dans les sefirot les où règne le silence du mystère insai-
plus hautes, là
sissable.
masculin. Il
y a donc quatre couples ici et à chaque fois le
Tour [66b] qui vole dans l’air parce qu’il est un grand
Roi"^®^. Pour cette raison il est appelé El, haut et milieu
acquiert un nom.
couleur regardée comme étant rouge), voir déjà Bahir% 35, 38 (éd.
Abrams). Voir suprcL, note 125 et infra note 680.
421. Le côté Gauche. La sefira Guevourah émet des influx de
vigueur et de puissance considérés comme des forces qui déclenchent
le désir de la sefira Tiferet ou Yessod envers la sefira Malkhout.
422. La sefira Yessod.
439 Désignation de
. la sefira Binah.
440. Il s’agit de la sefira Tiferet.
femme et la plaça devant lui pour que ce soit elle qui soit
sans cesse sous son regard et nulle autre [femme] . C’est ce
qui est écrit : « Constamment les yeux de YHVH ton Dieu
sont sur elle » (Deut. 11:12), car Elle"^"^^ ne s’écarte pas de
Son regard ne serait-ce qu’un instant. Tel est l’ordre des
saintes lettres de manière que cet agencement soit identique
et ainsi de suite, tel que les lettres doivent aller selon une
deux flgures, une face masculine et une face féminine, chacune étant
constituée d’une série de lettres.
2a, 220a et sur les 22 lettres au sein de la Chekhinah, voir ZoharW., 21 2b.
453 Dans. l’ordre inverse de l’alphabet, de la dernière à la première
lettre.
pour être ornée comme il faut. Et tout cela parce que « nous
jubilons et nous nous réjouissons à cause de toi (bekha) »
455. D’après BerakhotGlz qui raconte qu’Eve fiit peignée par Dieu
avant d’être présentée à Adam.
456. La sefira Binah.
457. Cette série composée comme suit la première
de lettres est :
132b), car toutes les lettres y sont contenues, les lettres masculines et
les lettres féminines, qui sont les fondements de la Torah identifiée
car parmi toutes les lettres aucune n’est appelée « ceux qui
sont droits » (mécharim) hormis celles-ci [66d]. [Les lettres]
kaf^vcsA. Elles se rectifient les unes les autres, une lettre par
l’autre. En effet, les vingt-deux lettres sont incluses « en
Toi » (bekha), celles qui sont restées [à l’écart], [appelées]
« ceux qui sont droits », « t’aiment » (Cant. 1:4), afin de
fusionner avec Toi parmi ces vingt-deux lettres. Celles qui
sont « ceux qui sont droits » (ibidem) sont des lettres dissi-
mulées et enfouies au sein du Monde supérieur Quand
la première Lumière a été mise de côté, ces lettres ont été
cachées. Adam en eut connaissance. Mais, après qu’il eut
Rabbi Siméon dit : S’il plaît au maître, [je dirais] qu’il est
(Ps. 99:4). Si ceux-ci sont YH, qui pourrait les orner hormis
473. La première sefira, Keter, qui est au-dessus de YH, lettres qui
se réfèrent à Hokhmah et Binah.
474. De la sefira Binah.
475. La sefira Tiferet.
Malkhout.
478. Les lettres YHV, qui forment le nom Yaho, les trois premières
du Tétragramme.
479. Les « aspects » ou « côtés » de la sefira Malkhout sont les
être lésés [par l’Autre côté] Plus il y a de monde et mieux c’est, ainsi
.
ils ne seront pas lésés en haut par l’Accusateur dans la mesure où nom-
breux sont ceux qui se réjouissent, le mérite des foules est le plus fort,
et il n’est pas capable de troubler la joie des multitudes parce qu’ils
recèlent de nombreux mérites et il lui est impossible d’attrister tout le
monde. Il arrive l’inverse dans un cas contraire, que Dieu nous pré-
serve. De plus, il se soumet lorsqu’il voit qu’il ne peut s’imposer, il n’a
aleph et Elle est tav, car Elle s’orne de tous côtés afin de
s’élever dans l’en-haut, louant et glorifiant pour éveiller
au-dessous d’elle.
son ? Parce que la nuit tous les fils du monde sont couchés
endormis sur leur lit, tandis que lui était assis dans le désert
et contemplait les cieux, la lune, les étoiles, les constella-
tions et les œuvres célestes, et il disait : « Lorsque je vois tes
dans ce désert, dans un lieu qui est dans cet état, moi je Te
regarde pour m’attacher à Toi et je languis après Toi pour
voir Ta puissance et Ta gloire. Il en va comme il est écrit :
514. Voir Pirqé de Rabbi Éliézer c\i 2ep. 19, Nombres Rabba 14:1 1,
Midrach Psaumes 92. Et voir Moïse de Léon, Le Sicle du sanctuaire, op.
cit., p. 214 et les notes sur place. Sur la doctrine de la réincarnation des
à venir. Tous les hommes au front dur qui étaient parmi les
Israélites, lorsqu’ils contemplaient les lettres du Nom saint
ainsi que tous les chars qui lui convenaient avec le secret de
la sainte Foi « Qu’il ne mit pas avec les troupeaux de
Laban » (ibidem) : il mit de côté la part du reste des
ce sont celles qui sont liées par un lien solide pour qu’à
elles ne se mêlent pas le reste des peuples qui jamais ne se
lient à elles. Il en va ainsi de l’encens, car à cet encens tous
les saints chars du secret de la Foi étaient liés ; et tous les
organes d’en haut et d’en bas étaient reliés les uns aux
autres pour former ensemble une unité parfaite afin de
s’élever dans l’unité comme il se doit. En revanche, tous les
« peuple un» (II Sam. 7:23), car ils constituent une unité
526. Terme qui peut désigner aussi bien la sefira Malkhout que
l’ensemble des sefirot.
vocable biblique.
528. Il faut lire ce mot comme signifiant « reliés entre eux ».
136 - LE ZOHAR [68a-68b]
quand Aaron fera monter les lampes entre les deux soirs, il
fera fumer, etc. » {ibidem 8) et tel est le fondement du ;
BN de Paris 797, fol. 128a- 128b, un passage narratif est ici interpolé
qui a été imprimé dans Zoharl, 101a (Midrach ha-Néélam)‘, voir notre
traduction dans Le Zohar, t. II, Lagrasse, Verdier, 1984, p. 69.
530. Voir Genèse Rabba 13:3.
[68b] CANTIQUE DES CANTIQUES - 137
Achb, gtd, hqv, zrh, tpy, ktsl, msn, zr. Akatriel Yah
Tsevaot siège sur un trône élevé et exalté”^ et toutes les
Bcha, dtg, vqh, hrz, ypt, Itsk, nsm, 'zr, yhv, c’est le secret
Ahaniel
569. Sans indiquer s’il s’agissait du jardin d’en haut ou d’en bas.
[ 69 a] CANTIQUE DES CANTIQUES - 145
exception où il
y a des justes et des fidèles dans le monde,
ce concentré qui avait été recueilli auprès des êtres d’en bas
du d’Hénoch se renouvelle, alors il est « jeune », selon
côté
le secret du renouvellement de la Lune C’est le secret
de « Initie (hanokh) le jeune selon sa voie, même devenu
:
Hokhmah.
585. La sefira Malkhout.
[69b-69c] CANTIQUE DES CANTIQUES - 149
tombée, je me relèverai ».
« Dieu dit :
Qu’il y ait des luminaires » (Gen. 1:14), [au
mot meorot, « luminaires », une lettre] manque parce
qu’une place a été donnée à l’Autre côté pour qu’il s’im-
obscurcie.
597. Voir Jer. Taanit 4:3. Dans ce mot le vav est défectif.
irrité contre Moi, et pas seulement lui mais aussi « les fils
60 1 Les
. sefirot Hessed, Guevourah, Tiferet.
602. Ce que dit la Bien-aimée est une sorte de mensonge ou de
ruse pour détourner l’attention des accusateurs angéliques potentiels
en leur faisant croire à sa « noirceur ».
611 La
. sefîra Malkhout.
612 La
. sefîra Hokhmah à laquelle le « point » renvoie.
156 - LE ZOHAR [ 70 a]
d’une autre lettre qui comporte tous les autres degrés et qui
n’a pas de blanc d’un autre endroit, tout y est inclus : c’est
(ibidem)^ telle est la lettre vav, qui n’a pas de blanc d’un
autre endroit et tout est inclus en elle. Néanmoins, bien
que ces deux-là, « les tentes de Qédar » et « les toiles de
Salma » soient encloses et n’aient pas d’autre blanc, elles ne
sont pas encloses et cachées comme la lettre yod c’est pour-
quoi « ne me regardez pas » (Gant. 1:6), ainsi qu’il a été
indiqué. Si tu dis :
Qu’en est-il de la lettre noun ? Celle-ci
sortit de la lettre vav^^'^ qui s’est déployée en incluant mâle
et femelle, mais parce quelle a émergé de la lettre vav elle
fut le sort du roi Salomon qui fut pris dans ces pièges, à
bien plus forte raison en va-t-il ainsi du reste des hommes.
C’est pour cette raison qu’Elle dit : « Je suis noire » (Gant.
1:5), comme il a été indiqué. Aussi, « ne me regardez pas »
se sont gravés dans la lettre chin qui en est sortie. Ils se sont
agencés, se sont gravés et se sont déployés dans la lettre
noun. Ils se sont agencés, se sont gravés et se sont déployés
(Gant. 1:6), car Je suis un point unique qui garde les autres
lettres qui ont été inscrites en moi et Je les conserve. Je me
Binah.
630. La sefira Hokhmah.
[70b-70c] CANTIQUE DES CANTIQUES - l6l
haut et Elle n’a pas besoin que l’on s’introduise en Elle, car
répandront la lumière.
que mon âme aime, etc. » (Gant. 1:7). Voici ce que j’ai
expliqué :
partout où il est écrit « raconte », « racontez »,
636. Les mots entre crochets obliques ne figurent pas dans la ver-
parures sauf quand elle est avec son époux, alors elle appa-
raîtra et se mettra à son avantage comme il se doit. Alors
« Dieu appela le sec terre » (Gen. 1:10). Au début elle était
sèche car elle n’avait pas l’apparence et la forme requise
pour produire des fruits et des plantes. Au moment où il
quoi il peut être réparé. Enfin [il scrutera] les secrets supé-
du monde d’en haut afin de connaître son Seigneur.
rieurs
pas contemplés.
Viens et vois. Qu’est-il mxarqué ? « Si tu ne le sais pas, ô
la plus belle d’entre les femmes » (Gant. 1:8) : si tu viens
655. Ces sages méprisés sont sans doute les cabalistes contempo-
rains de la rédaction du Zohar.
656. Dans la version massorétique de la Genèse, au lieu de « créa »
(vayivra) on lit « fit » (vayaas). Cette leçon dissidente se retrouve éga-
lement dans les Pirqé de Rabbi Eliézer chap. 50 et dans le court
Midrach intitulé Retirât Moshe.
657 Celle du Soleil (la sefira Tiferet ou Yessod) et celle de la Lune
(la sefira Malkhout).
658. Voir Pirqé de Rabbi Éliézer, op. cit., chap. 6.
i68 - LE ZOHAR [71a]
pendant les nuits. Bien sûr, sors et fais-toi petite, telle est
Élie lui dit : Rabbi, heureux ton partage car les mystères
de ton Seigneur illuminent ta face comme la lumière du
soleil. C’est pourquoi toutes les paroles de ta bouche sont
gravées dans l’en-haut et je me réjouis de les avoir enten-
dues de ta bouche. Heureux es-tu dans ce monde-ci et heu-
reux es-tu dans le monde à venir. Ce discours était en sus-
pens devant le saint Roi car il n’était pas révélé à tous les
que mon âme aime » (Cant. 1 :7) : dès qu’Elle s’est retirée
dem) puisque Je :
suis un simple point sans aucune exten-
sion, m’étant concentrée en moi-même et que Je ne peux
ni glaner ni donner. Et c’est cela qu’Elle dit à son aimé
parce qu’Elle est assise repliée sur Elle-même en un unique
point, et Elle désire qu’il s’introduise en Elle, comme il est
s’est unie à son Époux, ce dernier lui dit « Sors pour toi » :
est en elles toutes et toutes sont en lui. Elle est belle et elle
[71b] CANTIQUE DES CANTIQUES - I7I
48:4), pour être une citadelle pour les êtres d’en bas et pour
verser à tous des bénédictions, à la manière de l’ en-haut.
(Cant. 1:8) :
prends des lumières et des nourritures, distri-
676. Au lieu du qerey d’Exode 14:7 qui porte 'al koulo (sur cha-
cun). Cependant, dans la version massorétique, il n’y a pas de diffé-
rence entre ketiv (le texte tel qu’il est écrit) et qerey (le texte tel qu’il
doit être lu, après correction). Le Zohar s&mhXt se fonder sur l’absence
du vav après le kaf^om proposer son exégèse.
[71c-71d] CANTIQUE DES CANTIQUES - 175
pas écrit « d’une main levée main levée », il» mais « avec la
il n’est pas marqué « ton visage » parce que c’est tout un,
cependant les « joues » sont rehaussées par le bruissement
et la parole pour qu’on les contemple. G’est pourquoi ce
cantique est plus parfait à présent qu’à toute autre époque
de l’histoire.
684. Ces mots ne figurent pas dans la version de Or Yaqar (p. 161).
685. De la lecture de la Torah qui vient d’être donnée au Sinaï.
[72b] CANTIQUE DES CANTIQUES - I8l
686. Tiyourey, sur ce mot rare dans le Zohar, voir notre traduction,
Le Zohar, tome III, p. 280, note 1 (I, fol. 194b, tayerd).
Mais quand cet organe est sans désir et que le mem est
rent. Ces deux qui sortirent étaient d-m (le « sang »). Toute
circoncision d’où ne sort pas le sang (dam) n’est pas une
circoncision. [Les lettres du mot sang] sont ainsi éliminées
et deux autres [lettres] entrent : à la place de la lettre mem,
entre la lettre hé\ à la place de la lettre dalet, entre la lettre
hé. Alors tout est prêt pour enfanter. C’est le secret de :
Prépuce est enlevé et le dalet est ôté, ainsi qu’il a été dit.
teur intelligent dominera sur le fils éhonté et parmi les frères il parta-
gera l’héritage. »
par toi aux yeux de tous et pour lutter contre eux. À pré-
sent je te vois autrement accoutrée, avec de nombreuses
parures seyantes, avec de nombreuses belles parures. « Elles
dis qu’il est écrit pourtant : « Ote tes sandales » (Ex. 3:5),
le nom. »
[72d-73a] CANTIQUE DES CANTIQUES - 189
Compagne; YHVH
c’est sa : c’est le saint Nom en lui.
rière-plan de l’exégèse.
190 - LE ZOHAR [ 73 a]
fie que ces tables (ou ces clés de la connaissance) n’ont été destinées et
remises qu’à Moïse et non au reste du peuple. Ce ne sont donc pas seu-
lement des tables de pierre au sens littéral qui furent données à Moïse,
mais un savoir ésotérique particulier qui lui était réservé. Voir Nédarim
38a.
736. En la personne de Moïse, c’est le monde divin dans son inté-
gralité qui trouve à se manifester dans l’histoire humaine.
737. Les sefirot Hessed et Guevourah.
738. Ces Bras sont disposés à droite et à gauche du Nom (le
745 Un commentaire de ce
. verset qui le rattache au motif des
lettres et des signes de ponctuation se trouve chez R. Todros
Aboulafia, Chaar ha-Razim, éd. M. Oron, Jérusalem, Mossad Bialik,
1989, p. 73, et voir sur place les sources et parallèles mentionnés note
163, et chez R. Isaac ibn Sehoulah dans son commentaire sur le
Il
ya ici de hauts secrets pour ceux qui connaissent les
de la sefira Hokhmah.
755. Ces Sentiers comprennent les dix sefirot et les vingt-deux
lettres de l’alphabet. L’expression se trouve au tout début du Livre de
la Création.
152a) et ici ces lettres, en tant que réservoirs d’une âme, se réfèrent au
sens ésotérique assimilé aux voyelles et aux signes de cantillation.
758. La sefira Hokhmah.
- LE ZOHAR [73b]
194
état ;
par un seul point- voyelle un mot est modifié : il fait
lité, bien sûr, tout est selon une unique forme et un unique
secret. Adam est constitué de tous les côtés, son secret est
773. Voir Y. Liebes {op. cit. supra, note 356), p. 174, 176, où il
790. Les lévites représentent la classe d’Israélites qui sont les agents
de la puissance de la Guevourali.
791. La sefira Hessed.
792. La sefira Malkhout.
793. La sefira Tiferet ou Yessod.
794. On peut comprendre autrement cette phrase et lire, comme
le propose le commentaire du Soulam : « Et pour montrer l’affection
du Mâle envers la Femelle, Lui et Elle sont tous deux mêmes [portent
les mêmes points-voyelles] au temps où le Mâle l’illumine ». Mais cette
mot « eaux » est écrit plus haut à cinq reprises « Qu’il y ait :
à la sefira Malkbout.
801. La sefira Malkbout brille à la manière de la sefira Binab.
[ 74 a] CANTIQUE DES CANTIQUES - 203
tice » (Es. 16:5), tel est bien son nom. Pour cette raison,
l’âme de cette Vivante est appelée chourouq de trois points.
Au moment où la lettre vav se retira d’Elle, Elle laissa
de Lui ce secret a été tiré pour que tout ce qui est en bas
soit conforme à un unique mystère.
tion], ceux dont il est écrit : « et son chemin lui plaît » (ibi-
<aleph, guimeU vavy zaïn^ tet, yod, lamed, noun, ‘aïn, péh,
tsadé, chin^^^>. Restèrent d’autres lettres au nombre de
dix : <beit, dalet, hé, het, kaf, mem, samekh, qouf, réch,
tav>. Douze lettres sont premières car elles sont les
et l’un entre dans l’autre. Celui qui entre est mâle, celui
qui le reçoit en son sein est femelle. En chaque organe il
y
a donc mâle et femelle, l’un pénétrant l’autre comme le
de la sefira Binah.
828. La Gauche c’est la sefira Guevourah, le Milieu c’est la sefira
Tiferet.
829. Ou « émanés ». Sur cette expression très importante, voir
Moïse de Léon, Le Skie du sanctuaire, Lagrasse, Verdier, introduction,
p. 39-40.
830. La sefira Tiferet qui unit en elle les sefirot Hessed et
arrière » (Lam. 2:3). Dès cet instant les Israélites furent exi-
sont deux degrés en un. Tant et si bien que les lettres s’éle-
.in ,pii>
mem fermé, noun, tsadé long, péy kaf, il s’agit des autres
lettres doubles [appelées] mntspk. Elles s’élèvent au nombre
de douze lettres. Et lorsque toutes les lettres sont devenues
pleines, elles s’élèvent au nombre de soixante-douze
secret du saint Nom par lequel le Saint béni soit-il se fait
appeler. Le nombre des Israélites est de soixante-dix per-
sonnes plus deux lettres qui sont des témoins au milieu
d’eux et sont intégrées en eux, ce sont YH, comme il est
le nom divin de deux lettres YH, ce qui complète leur nombre et le fait
il connaît l’anatomie de leur âme et des liens qui les unissent, vers Lui
s’élèvent nos prières, qu’il nous fasse mériter de goûter au charme de la
zaïn T
het n
tet D
»
yod Points voyelles
khaf D
tsadé chéva-ségol
*1
rech hataf-qamats
t:
Introduction
Le Midrach ha-Néélam 30
L’édition du texte 31
Midrach ha-Néélam 35
LE ZOHAR (6 volumes)
Génèsé Tomes
: I, II, III, IV. Le livre de Ruth. Le Cantique des cantiques
LE LIVRE HÉBREU D’HÉNOCH. Livre des palais
9 782864 323099
ISBN : 2-86432-309-5
98 F