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Techno Materiaux Bon
Techno Materiaux Bon
Techno Materiaux Bon
SUPPORT DE COURS
TECHNOLOGIE DES MATERIAUX
CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………….. 3
A-DESIGNATION DES METAUX FERREUX……………………………………………………………………. 4
A-1 DESIGNATION DES ACIERS……………………………………………………………….…………... 4
I-1 Désignation numérique…………………………………………………………… …………….. 4
I-1-1 Classification S.A.E, selon la composition chimique………………….………………….. 4
I-1-2 Classification A.I.S.I, selon la composition chimique ……………………..…………….. 5
I-1-3 Classification selon l’emploi……………………………………………………………….. . 6
I-2 Désignation symbolique……………………………………………………………..…..………… 7
I-2-1 Aciers non alliés (Aciers au carbone)………………………………………..…..………… 7
I-2-1-1 Aciers non alliés d’usage général (S, E, etc.)……………………………….……….. 7
I-2-1-2 Aciers spéciaux, non alliés, type C………………………………………………… 9
I-2-2 Aciers faiblement alliés, pour haute résistance…………………………………………… 10
I-2-3 Aciers fortement alliés……………………………………………………………………….. 12
A-2 DESIGNATION DES FONTES…………………………………………………………………………... 13
1) Fontes à graphite lamellaire………………………………………………………………..……. 13
2) Fontes à graphite sphéroïdal……………………………………………………………….…… 14
3) Fontes malléables…………………………………………………………………………….….. 14
4) Autres familles……………………………………………………………………………………. 14
5) Schéma d’obtention des différentes fontes………………………………………………….… 14
6) Désignation normalisée………………………………………………………………………..… 15
7) Principales nuances normalisée et teneur en %................................................................. 15
B-DESIGNATION DES METAUX NON FERREUX ………….………………………………………………... 17
B-1 ETATS METALLURGIQUES……………………………………………………………………………. 17
B-2 ALUMINIUM ET ALLIAGES……………………………….……………………………………………. 17
1) Principales caractéristiques……………………………………………………………………... 18
2) Mise en œuvre……………………………………………………………………………….…… 18
3) Traitements thermiques…………………………………………………………………….……. 18
4) Aluminium et alliages corroyés……………………………………………………………..……. 18
5) Aluminium et alliages pour la fonderie………………………………………………………… 19
B-3 CUIVRE ET ALLIAGES……………………………………………………………………………..….. 22
1) Principales caractéristiques du cuivre…………………………………………………………. 22
2) Cuivres purs………………………………………………………………………………..……… 23
3) Laitons…………………………………………………………………………………….………. 23
4) Bronzes……………………………………………………………………………………….…… 24
5) Cupro-aluminium……………………………………………………………………..………….. 25
6) Cupronickels……………………………………………………………………………………… 25
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INTRODUCTION
L’étude des matériaux, comme toutes les autres sciences et technologies est en perpétuelle
transmutation.
En effet depuis quelques années, les matériaux utilisés en construction mécanique ont connu de
profonds changements en ce qui concerne leur désignation normalisée.
C’est ainsi que dans le cadre de la mission de recherche pédagogique dévolue aux Inspections de
Pédagogie, les Inspecteurs Pédagogiques Nationaux de Fabrication Mécanique ont entrepris dans la
présente fiche pédagogique, de regrouper les éléments clés en rapport avec la nouvelle approche de
désignation des matériaux industriels, avec pour objectif de mettre à la disposition des enseignants et
élèves la quintessence des données actuelles en rapport avec l’étude des matériaux.
Il s’agit en fait de la mise à disposition des nouveaux mécanismes utilisés par AFNOR, notamment
des exemples de principales nuances des aciers.
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I. MÉTALLURGIE
Le travail du Métallier s’effectue sur une vaste gamme de métaux. Afin d’être en mesure de choisir
ou de justifier le choix d’un procédé de Production approprié, on doit évidemment connaître les propriétés
et la l’employabilité de la pièce à souder. C’est là que des notions de métallurgie trouvent toute leur utilité.
Ce premier chapitre propose donc un aperçu des propriétés physiques de différents métaux et présente,
plus particulièrement, les métaux les plus communément utilisés en métallerie.
Ductilité
À l’opposé, la ductilité représente la capacité
d’un métal à se déformer sans se rompre. Il peut être
étiré, allongé ou soumis à des forces de torsion. Les
matériaux ductiles sont difficiles à casser parce que les
fissures ou les défauts créés par une déformation se
Déformation
propagent difficilement. facile
Ténacité
La ténacité correspond à la capacité des matériaux à résister aux chocs
sans se briser ni s’écailler. Les marteaux et les équipements utilisés pour
déformer ou couper des plaques d’acier (matrices, poinçons, etc.) sont constitués
de matériaux de haute ténacité.
LA FUSIBILITE:
La fusibilité est la propriété que possèdent certains corps de passer de
l'état solide à l'état liquide sous l'influence de la chaleur.
La température à laquelle se produit ce phénomène se nomme: point de
fusion.
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Malléabilité
La malléabilité est une caractéristique qui permet au métal de
se laisser façonner. Elle réfère à la résistance relative du métal soumis
à des forces de compression, comme Le forgeage ou le laminage.
Fragile Ductile
Élasticité
L’élasticité désigne la capacité d’un matériel à
Reprendre sa forme originale après avoir subi
une déformation. C’est le cas typique d’un
ressort qu’on étire puis qu’on relâche.
Reprise de l’état initial
après la déformation
Saviez-vous que...
La plupart des métaux sont élastiques jusqu’à un certain niveau de déformation. Dépassé
cette limite, les métaux demeurent déformés en permanence même en enlevant la force exercée ; on
parle dans ce cas d’une déformation plastique ou irréversible. À la suite d’une déformation encore
plus importante, les métaux peuvent subir des ruptures.
LA DUCTILITE:
La ductilité est la quantité que possèdent certains métaux de pouvoir être réduits en fils de faible section.
L'opération mécanique qui permet d'obtenir ces produits s'appelle le tréfilage est pratiqué dans des filières.
Exemple: L'or, l'argent, le cuivre et l'aluminium sont par ordre décroissant très ductiles.
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Dureté
Empreinte
La dureté est la capacité d’un corps à résister à la
pénétration d’un corps plus dur que lui. Elle se caractérise aussi par
sa résistance aux rayures. Le diamant constitue le matériau le plus
dur. Les aciers à haute teneur en carbone sont durs, les aciers doux,
un peu moins, et l’aluminium est de faible dureté
Résistance à l’abrasion
Les matériaux durs présentent aussi une bonne résistance à l’abrasion, c’est-à-dire qu’ils ne s’usent pas
facilement par frottement. En termes pratiques, ils sont plus difficiles à meuler.
Meule
Résistance à la corrosion
La résistance à la corrosion désigne la capacité d’un
matériau à ne pas se dégrader sous l’effet de la combinaison
chimique de l’oxygène et du
métal. Un métal ferreux
résistant à la corrosion ne
rouille pas ; c’est le cas des aciers inoxydables et de certains autres Pièce à meuler
aciers d’alliage.
Magnétisme
Le magnétisme est une propriété caractéristique des métaux
ferreux, qui les rend sensibles aux aimants.
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50 mm >50 mm
200 mm >200 mm
50 mm >50 mm
50 mm
200 mm
50 mm
Barre contractée après refroidissement
Point de fusion
Le point de fusion indique la température à laquelle un métal passe de l’état solide à l’état
liquide. Le point de fusion est un facteur important pour déterminer la soudabilité d’un métal. Ainsi,
plus le point de fusion d’un métal est bas, moins la chaleur nécessaire pour le souder sera élevée.
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Notez que l’oxydation de l’aluminium a un effet important sur le point de fusion. C’est pour cette
raison qu’on doit s’assurer d’enlever la couche d’alumine avant de souder l’aluminium.
Conductivité
La conductivité thermique est la capacité d’un matériau à conduire ou à transférer la chaleur (figure
1.4). La conductivité thermique est importante parce qu’elle permet de déterminer le niveau de préchauffage
nécessaire et la quantité de chaleur requise pour le soudage. Le cuivre est un très bon conducteur thermique.
L’aluminium possède environ la moitié de la conductivité thermique du cuivre, alors que l’acier, seulement un
dixième.
T1 T2 T3
Sens de propagation
de la chaleur
La conductivité électrique, quant à elle, est définie par la capacité d’un matériau à transmettre
l’électricité, d’où son importance lorsqu’on a affaire à des procédés de soudage électriques. En général, la
conductivité électrique diminue avec la température.
Exercice 1.1
1. Dans la figure 1.5, associez les différentes propriétés des métaux à l’énoncé correspondant.
Figure 1.5
1. Magnétisme
a) permet au métal d’être allongé ou déformé sans se rompre ? i) ne supporte pas les
2. Ductilité
efforts de pliage et
b) permet au métal de reprendre sa forme après avoir été provoque le bris du
déformé ? 3. Résistance à lad’un choc
matériau lors
corrosion
ou d’un impact ?
c) permet la transmission de la chaleur dans un métal ?
4.j) Dureté
permet au métal de
d) facilite le façonnage d’un métal en feuille mince sous un conduire l’électricité ?
effet de compression ? 5. Ténacité
k) permet au métal de
e) correspond à une bonne résistance à la rupture par choc ? 6. Fragilité
résister à l’oxydation ?
9. Conductivité électrique
h) permet à la surface d’un métal de résister aux rayures ?
10. Conductivité thermique
Les métaux ferreux contiennent du fer ; la plupart sont magnétiques. En soudage, l’intérêt pour les
métaux ferreux est grand, car cette catégorie contient tous les aciers. En effet, l’acier est
essentiellement composé de fer auquel on a ajouté un faible pourcentage de carbone. Pour former
les aciers alliés, on ajoute aussi d’autres métaux qui confèrent à l’alliage des propriétés
particulières.
Objectifs spécifiques :
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Libérer le fer en faisant agir un corps susceptible de se combiner avec l’oxygène de l’oxyde.
Séparer le fer de la masse par fusion du métal qui coule et se rassemble à la partie inférieure
du four.
Eliminer la gangue en ajoutant un fondant qui donne avec la gangue le laitier.
Le rôle du laitier est d’éliminer les impuretés de la gangue (phosphore, soufre) grâce
à leur légèreté par rapport à la fonte car il surnage sue la fonte.
I-4 ELABORATION DE L’ACIER
L’acier est un alliage de fer et de carbone, contenant un peu de Si, Mn, P, Dans tous les
différents procédés dits « affinage »la fonte de première fusion et les riblons (ferrailles) sont les
deux produits de base. L’affinage se passe toujours dans des fours en deux étapes : une réaction
d’oxydation et une réaction de réduction. Les anciens procédés tels que THOMAS, MARTIN
et autres ont été amélioré par les nouvelles technologies mais gardent toujours la même racine.
Les fours qui permettent la production de l’acier sont :
Fours à oxygène ;
Fours électrique ;
Fours à réverbère ;
Fours à vide ;
Fours à induction etc.
La majeure partie des aciers du monde est aujourd’hui produit par les fours à oxygène. Le
procédé est amorcé en inclinant le four puis en versant de la ferraille d’acier et du saumon du fer
issu d’un haut fourneau. Une fois le four mise en position verticale, on abaisse une lance d’oxygène
refroidie à l’eau à environ 2 m au-dessus du métal en fusion. L’oxygène est ensuite projeté à une
très grande vitesse dans le four, pendant que l’on ajoute de la chaux et d’autres flux qui se
combinent au carbone et aux impuretés. Le puissant jet d’oxygène brule le carbone et les impuretés
du métal en fusion et produit de l’acier.
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Minerais
Coke Fondant
Gaz de gueulard
250°c
Cuve
Solides gaz
Ventre creuset
1300°c
Laitier en fusion
Fonte en fusion Air
1600°c
Étalage
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b) Matriçage-estampage
Il consiste à placer le lopin à chaud entre deux matrices dans lesquelles les
empreintes sont creusées par usinage conventionnel. Les matrices peuvent avoir plusieurs
empreintes qui correspondent à des passes successives de mise en forme du lopin. Sous
l’action des chocs répétés le lopin rempli les empreintes et les excédents de matières
constituent les bavures qui se logent dans la plan du joint.
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c) Filage ou extrusion
Il consiste à forcer le métal d’un lopin, d’un flan ou d’une ébauche forgée à passer
dans une filière ou entre une matrice et un poinçon par choc ou pression. Selon la
malléabilité de la matière, l’opération se fait à chaud ou à froid.
d) Tréfilage-étirage
Ce procédé consiste à étirer une ébauche, le plus souvent laminée, au travers d’une filière.
Généralement, cette opération se réalise à froid et la matière subie un écrouissage qui augmente la
résistance à la rupture par extension.
e) Le roulage
Le roulage consiste à donner une forme de révolution à génératrice rectiligne
sur une tôle par passage entre des rouleaux.
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f) Le profilage
Le profilage consiste à donner une forme profilée à une tôle de grande longueur par l’action
progressive de galets de formes complémentaires, couplés deux à deux.
g) Emboutissage
L’emboutissage consiste à obtenir des pièces de forme creuse à partir d’ébauches appelées flans,
par l’action d’un poinçon et d’une matrice de formes complémentaires. Suivant l’épaisseur,
l’opérateur se fait une ou plusieurs passes sur des presses à vérin
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- alliages ferreux
b) Le verre
Utilisé depuis plus de 3000 ans, le verre est la plus ancienne matière articifielle. Le verre
est un mélange de sable, de soude et de calcaire. Ce mélange est broyé et chauffé à 1500°C. Le
verre sert à fabriquer des bouteilles, vitres et autres récipients. Actuellement les bocaux et
bouteilles sont produits par moulage.
c) Les céramiques
Ce sont les matériaux les plus anciens utilisés par l’homme (10000 ans environ). Les
céramiques sont très dures, très rigides, résistent à la chaleur, à l’usure et à la corrosion, mais sont
très fragiles ( cassantes ).
d) Les Plastiques
Les objets en plastique sont les plus nombreux utilisés à ce jour. Les matières plastiques
sont des matériaux synthétiques : ils n’existent pas dans la nature, mais ils sont
cependant fabriqués à partir d’éléments naturels ( charbon, pétrole, gaz naturel, bois…). Ils
sont créés à partir de matières telles que le charbon, le pétrole ou le bois. Ils conduisent mal la
chaleur et l’électricité, et sont dangereux pour l’environnement. Les plastiques sont facilement
façonnables. On peut les classer en 3 catégories :
- Les thermodurcissables : Ils durcissent sous l’action de la chaleur. Une fois créé, on ne
peut plus les remodeler par chauffage. Exemple : bakélite ( boitiers…), polyester ( régles..)
- Les élastomères de synthèse : Ils reprennent leur forme après déformation, ils sont
caractérisés par une très grande élasticité. Le caoutchouc est obtenu à partir du latex, sève
blanchâtre de l’hévéa ( un arbre ). On peut également fabriquer à partir du pétrole du caoutchouc
synthétique. Exemple : néoprène (Combinaison de plongée).
a) Le bois
Matériau naturel très utilisé à l’état brut (meubles, charpentes,..) ou transformé (contre-
plaqué) et sensible à l’humidité.
b) Les composites
Nouvelle génération de matériaux, très résistants et légers. Ils sont composés de matériaux
que l’on ne mélange pas mais que l’on juxtapose. Ils sont très rèsistants mais aussi très couteux.
Exemple : bateau, planche à voile.
Le coton provient des gousses des graines de coton et le lin des tiges d’une plante du même
nom.
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4. Définitions
Corrosion : l’action de l’air sur le métal forme une couche d’un brin roux appelée rouille,
qui pénètre dans le matériau et le ronge progressivement.
Résist
ance à la 9 3 7 1 12
traction
Masse
12 5 13 2 3
volumique
Condu
ctibilité 5 11 13
électrique
Usina
10 12 12 12
bilité
Aptitu
5 8 9 11 12
de au formage
Condu
ctibilité 4 10 13 12 1
thermique
Elastic
1 - - 12 3
ité
Coût
2 6 10 4 12
de revient
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Résist
ance à l’air 3 9 8 12 12
marin
Aptitu
de au 12 12 12 5 5
recyclage
Le choix des matériaux utilisés en construction mécanique n’est donc pas aléatoire. Ce
choix est fait afin d’obtenir pour chaque produit les 3 critères suivants : solidité, fiabilité,
production économique.
) Caractéristiques physiques
La couleur : particulière à chaque matériaux. Exemple : cuivre rouge, acier gris clair…
La densité : c’est le quotient de la masse d’un solide en kg, par son volume en dm3. Exemple :
eau = 1 ; acier = 7,8 ; plomb = 11,4…
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La malléabilité : aptitude des métaux à être façonné à froid ou à chaud, sous l’action de chocs
ou de pression. Exemple : cuivre, plomb et étain sont très façonnables.
La fluidité : aptitude des métaux rendus à l’état liquide de s’étaler plus ou moins facilement, et
de remplir les empreintes de moules ( fonderie ).
La ductilité : aptitude des métaux à être étirés en fils ( cuivre, aluminium ..).
La conductibilité : aptitudes des métaux à conduire plus ou moins bien la chaleur ou le courant.
La plasticité : aptitude des métaux à se déformer sous l’effort et de conserver cette déformation
lorsque l’effort disparaît.
b) Caractéristiques mécaniques
La dureté : c’est la résistance à la pénétration d’un métal par un autre. Exemple : acier plus dur
que le plomb.
L’élasticité : aptitude des métaux à reprendre leur forme initiale après déformation sous l’action
d’un effort.
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Aciers au carbone
Les aciers au carbone (non alliés) contiennent entre 0,06 et 2,11 % de carbone (en deçà de
0,06 % de carbone, le métal est considéré comme étant du fer). Par ailleurs, sur le marché, on
trouve rarement des aciers à teneur en carbone supérieure à 1,7 %.
On distingue quatre catégories d’aciers non alliés en fonction de leur teneur en carbone,
comme le montre le tableau de la figure 1.6.
– Sert à fabriquer des boulons, des écrous, des articles en tôle, etc.
– Constitue près de 85 % de la production totale d’acier.
– Est malléable, même à froid.
On ajoute souvent aux aciers doux et semi-durs quelques additifs (par exemple du silicium,
mais en quantité inférieure à 0,06 %, ou du manganèse, en quantité inférieure à 1,2 %) qui servent
à stabiliser la structure du métal et à augmenter sa soudabilité. Par ailleurs, on y retrouve
quelquefois des résidus du processus de fonte (comme le soufre ou le phosphore), mais la quantité
de ces éléments ne dépasse pas 0,06 %.
◆ Trempe
Les aciers peuvent être soumis à un traitement thermique, soit la trempe, qui augmente leur
dureté. Lorsqu’on trempe un acier, on le chauffe à une température assez élevée pour changer sa
structure interne. Une quantité supplémentaire de carbone est absorbée dans le métal, puis on le
refroidit rapidement (généralement dans un bain de trempe constitué d’huile). C’est au moment du
refroidissement que le durcissement se produit. Un refroidissement rapide amène l’acier à durcir.
La trempe est le procédé de base du durcissement de l’acier par traitement thermique. Elle
consiste à chauffer le métal à une température à laquelle se forme l’austénite (solution solide de
carbone dans le fer), généralement vers 800 °C, puis à le refroidir brusquement dans de l’eau ou
de l’huile. Cela conduit à la formation de martensite, composé qui confère à l’acier sa dureté. L’un
des buts du traitement thermique est de contrôler la quantité, la taille, la forme et la répartition des
particules de cémentite dans la ferrite. En effet, ces paramètres déterminent les propriétés
physiques-de-l’acier.
Il existe de nombreuses variantes du procédé de base. Les métallurgistes ont découvert que
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◆ Revenu
Le revenu est un traitement thermique qui est souvent associé à la trempe. On l’utilise pour
augmenter la résistance aux chocs de l’acier trempé, tout en conservant sa dureté. Le revenu
s’effectue en chauffant la pièce à des températures plus basses. À mesure que le métal est chauffé,
sa couleur varie et on peut déterminer la température de chauffe idéale simplement à partir de la
couleur de l’acier (figure 1.9).
◆ Recuit
Le recuit vise l’effet contraire de celui de la trempe. On chauffe l’acier à une température
un peu moins élevée et on le refroidit lentement. Cela permet de retrouver la structure initiale. Le
taux de refroidissement ne doit pas dépasser 50 ºC/h et on doit prévoir au moins 24 heures pour
refroidir la pièce.
◆ Normalisation
La normalisation vise à rendre la structure de l’acier plus homogène et est tout indiquée
après un soudage ayant requis beaucoup de chaleur, et ce, dans le but d’éliminer les tensions
internes. Pour normaliser une pièce, on la chauffe à 40 ou 50 ºC au-dessus de sa température de
transformation et on conserve cette température une heure pour chaque 25 mm d’épaisseur de la
pièce. Ensuite, on la laisse simplement refroidir à l’air libre.
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Aciers Alliés
Les aciers alliés sont des aciers contenant des éléments d’alliage supplémentaires qui
permettent d’obtenir des propriétés supérieures : augmenter leur dureté, leur résistance à la
corrosion, leur élasticité, leur résistance à l’usure, ou encore obtenir une augmentation de leur
température critique (il s’agit de la température à laquelle le métal subit une perte de ses
propriétés).
On parle d’aciers fortement alliés si les éléments d’alliage comptent pour plus de 5 % de
leur composition ; sinon, on les appelle aciers faiblement alliés.
Certains aciers alliés ont été élaborés spécifiquement afin d’augmenter leur soudabilité.
Lors du processus de durcissement des aciers (la trempe), les aciers sont chauffés puis refroidis.
Lorsque la pièce est mince, le refroidissement se produit également partout ; par contre, pour une
pièce épaisse, le centre refroidit moins rapidement que la périphérie, ce qui crée des tensions
internes. Des aciers alliés ont donc été développés pour remédier à ce problème.
La figure 1.10 présente les éléments d’alliage les plus fréquemment utilisés, leurs effets sur
les aciers, de même que leur utilisation.
Figure 1.10. Éléments utilisés dans la fabrication des aciers alliés (suite)
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Utilisation
Manganèse Mn Affine la structure ; augmente la ténacité Rails, essieux, barillets d’armes
et la ductilité. Améliore la qualité et le à feu
fini de surface, l’aptitude à la trempe, la
résistance aux chocs et la résistance à
l’usure.
Molybdène Mo Durcit et augmente la ténacité des aciers. Récipients sous pression,
moulage pour applications sous
pression, pièces de machines,
outils
Nickel Ni Résiste aux effets de la chaleur et de la Turbines, forgeage industriel
corrosion ; améliore la résistance à la pour charpentes à haute
traction et la ductilité de l’acier. résistance, aciers inoxydables,
récipients sous pression
Phosphore P Augmente la limite apparente d’élasticité Aciers faiblement alliés
et la trempabilité. Améliore les qualités
d’usinage. Plus la proportion de phosphore
augmente, moins l’alliage est résistant aux
chocs.
Plomb Pb Améliore l’usinabilité lorsque ajouté à Dans un milieu corrosif
l’étain ; est utilisé pour empêcher la
corrosion.
Silicium Si Est utilisé pour améliorer la résistance à la traction / Moulage de précision, aciers
à. Agit comme désoxydant en aimants et pour équipement
général. Accroît la résistance à la dureté, électrique
mais moins que le manganèse.
Soufre S
Améliore l’usinabilité. Plus l’alliage contient Pièces usinées
de soufre, moins il est facile à souder.
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Fontes
Les fontes (figure 1.12) sont des alliages de fer et de carbone, dont la quantité de carbone
excède 2,11 %. Elles sont dures, mais fragiles, et sont plus faciles à mouler (par coulage) que
l’acier, mais plus difficiles à souder. Le tableau de la figure 1.12 définit les différents types de
fontes et leurs propriétés.
Exercice 1.2
Figure 1.13
Caractéristiques Métaux
2. Parmi les caractéristiques et les propriétés suivantes, lesquelles ne conviennent pas à l’acier
doux ?
1. Grande dureté 4. Très utilisé
2. Bonne soudabilité 5. Teneur en carbone élevée
3. Malléabilité 6. Coûteux
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a) 1 et 3
b) 1, 2 et 5
c) 4 et 6
d) 1, 5 et 6
e) 1à6
3. Qu’arrive-t-il à un acier refroidi rapidement après un chauffage intense ?
a) Il durcit.
a) Il ramollit.
b) Cela n’a aucun effet.
Figure 1.14
Aluminium
L’aluminium pur est très malléable et relativement mou (ex. : le papier d’aluminium). Il est
généralement utilisé sous forme d’alliage avec d’autres métaux pour fabriquer divers objets (figure
1.15).
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Un alliage d’aluminium-magnésium est encore plus léger que l’aluminium pur. Il peut être forgé
ou coulé, mais est plus rarement soumis à un traitement thermique. Lorsque l’aluminium est allié
à du cuivre, du magnésium, du manganèse, du silicium et du fer, il forme le duralumin, lequel est
répandu notamment dans l’industrie des transports. Cet alliage résiste bien à la corrosion et durcit
à la température ambiante, tout en demeurant d’une grande légèreté. Quant aux alliages
d’aluminium-zinc, ils sont très robustes et durcissent aussi par vieillissement. Enfin, les alliages
d’aluminium-silicium sont faciles à couper et malléables. On peut y ajouter du magnésium pour
augmenter leur résistance à la corrosion.
Magnésium
Le magnésium est un métal blanc argenté qui s’enflamme facilement. Les alliages de magnésium
sont surtout utilisés dans l’industrie des transports (pièces d’avions ou d’automobiles). Ils sont
particulièrement recherchés à cause de leur grande légèreté. Le magnésium peut servir de métal d’alliage
à l’acier ou à l’aluminium.
Cuivre
Le cuivre est un métal rougeâtre très ductile et malléable, en plus d’être un excellent conducteur
d’électricité. Il possède aussi une bonne résistance aux intempéries et de bonnes caractéristiques
mécaniques. Il ternit et se couvre de vert-de-gris. On l’utilise beaucoup dans la fabrication de fils
électriques ou en tuyauterie.
Le laiton, quant à lui, est un alliage de cuivre et de zinc. Chaque type de laiton présente des caractéristiques
particulières (figure 1.16). Quant au bronze, c’était originellement un alliage de cuivre-étain. Aujourd’hui,
ce terme désigne à peu près tous les alliages de cuivre qui ne sont pas du laiton. On les identifie en fonction
de l’élément d’alliage principal. Les principaux métaux d’alliage du bronze sont l’étain (équipements
marins, corps de pompes), l’aluminium (engrenages, outils, éléments de fixation), le nickel (tubes, paliers,
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− Rouge
− Pour fabrication de conduits
(ex. : radiateurs, bornes
Laiton rouge : d’accumulateurs, systèmes
Cuivre en grande quantité de climatisation)
(moins de zinc) − Facile à usiner
− Peu coûteux
Laiton (Cu-Zn)
− Jaune
Laiton jaune :
− Fabrication de couronnes mobiles
D’avantage de zinc que le laiton
ou de pompes centrifuges
rouge (peut atteindre plus de 50 %)
− Facile à mouler
− Possède un beau fini
filières).
Nickel
Le nickel est un métal blanc grisâtre que l’on trouve le plus souvent comme élément
d’alliage. Il est malléable et ductile. Dans un alliage, il augmente la ductilité, la dureté et la
résistance des métaux. Les alliages de nickel sont utilisés pour la production de pièces devant
supporter des températures élevées (ex. : résistances électriques, évaporateurs et échangeurs, etc.).
L’inconel est un alliage de nickel-chrome-fer, tandis que le monel est un alliage de nickel-cuivre ;
d’autres éléments d’alliage peuvent aussi être présents dans l’un ou l’autre.
Titane
Le titane est un métal blanc brillant que l’on trouve généralement allié à de faibles quantités
d’éléments comme l’oxygène, l’azote, le carbone ou l’acier (titane presque pur dont les éléments
d’alliage ne dépassent pas 1,5 %).
Enfin, le titane est utilisé dans l’industrie aérospatiale, chimique ou dans la fabrication
d’équipement sportif.
p. 30
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
Figure 1.17
Définitions Métaux
1. Léger 4. Conductible
2. Rouille facilement. 5. Robuste
3. Difficile à usiner 6. Malléable
a) 3 et 6
b) 2, 3, 4 et 6
c) 2 et 3
d) 1, 2 et 4
e) 1, 5 et 6
f) 1 à 6
3 Associez chaque alliage au métal qui le compose principalement. Un même métal peut
convenir à plusieurs alliages.
Figure 1.18
Alliages Métaux
a) Inconel 1 . Aluminium
b) Duralumin 2 . Cuivre
c) Bronze 3 . Nickel
d) Monel
e) Laiton
p. 31
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Résumé
L’acier est commercialisé sous différentes formes : tiges, tuyaux, rails de chemins de fer, pièces
en T, poutrelles, etc. Elles sont fabriquées dans des aciéries par laminage et en modifiant la forme
des lingots chauffés. Le procédé de base du travail de l’acier est le laminage à chaud. Le lingot
est tout d’abord chauffé au rouge dans un four, puis est compressé en passant entre plusieurs
paires de rouleaux métalliques qui lui confèrent la forme et la taille voulues. La distance entre les
paires de rouleaux diminue au fur et à mesure que l’acier s’allonge et que son épaisseur diminue.
Les deux premiers rouleaux constituent le laminoir dégrossisseur. Les grosses barres d’acier
carrées produites sont nommées « blooms ». L’acier passe ensuite sur des laminoirs de finissage,
qui le réduisent à une section correcte. Certains rouleaux de laminoirs sont rainurés lorsque
l’acier est destiné à être utilisé comme rails de chemins de fer ou comme poutrelles
Aciers. Ordinaires
Constituant plus de 90% des aciers, ils contiennent des quantités variables de carbone (1,8% au
maximum), de manganèse (de 0,3 à 0,5%), de silicium (de 0,1 à 0,6%), de soufre (0,05% au
maximum) et de phosphore (moins de 0,05%). Ils entrent dans la fabrication de machines,
d’automobiles, dans la construction de bâtiments, de coques de bateaux. Cependant, pour des
applications particulières, on leur préfère les aciers spéciaux.
Certains présentent une grande dureté, même soumis à des températures extrêmes pendant de
longues périodes. En raison de leur surface satinée, les architectes les utilisent souvent à des fins
décoratives. Les aciers inoxydables sont employés dans la fabrication des tuyaux, des réservoirs
des raffineries de pétrole, des avions, des capsules spatiales, des ustensiles de cuisine (l’acier
inoxydable n’altère pas la nourriture et se nettoie facilement).
4. Autres aciers alliés
Les aciers au manganèse présentent une bonne résistance à l’usure : on les emplois dans la
fabrication de rails, par exemple. Les aciers au silicium entrent dans la composition de ressorts ;
ceux au tungstène servent d’aimants permanents.
Les constituants de l’acier sont alliés au fer. Ce sont le carbone (généralement entre 0,2 et 0,7%)
et le silicium (entre 0,1 et 0,7% ou jusqu’à 4% dans certains aciers spéciaux). On trouve
également le manganèse, entre 0,3 et 0,8%, ou entre 12 et 15% dans les aciers de grande dureté.
Le manganèse permet également au fer de conserver sa capacité au soudage, qu’il perd lorsqu’il
est allié à plus de 0,15% de carbone. Le soufre et le phosphore, ainsi que l’oxygène, sont des
impuretés néfastes, même à une teneur de 0,1%. Le soufre abaisse la malléabilité de l’alliage ; le
phosphore le fragilise. Dans de nombreux aciers spéciaux, on rencontre le nickel, le molybdène
et le vanadium.
La masse spécifique d'un corps est la masse de l'unité de volume de ce corps. L'unité de volume
choisie est décimètre cube (dm3). La masse spécifique s'exprime donc en kilogrammes par dm3
(nombre concret). La densité est le rapport de la masse d'un certain volume de ce corps à la masse
d'un égal volume d'eau.
On aura donc:
Densité= masse V d'un volume d'un corps / masse V du même volume d'eau.
La densité est un nombre abstrait (sans unité)
p. 33
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
Exemple : 5132
Le premier chiffre
Le deuxième chi
Les deux derniers chiffres.
Le Premier chiffre(5) est relatif à l’élément d’alliage prédominant selon les codes
numériques suivants :
p. 34
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Le deuxième chiffre (1) est relatif à la teneur de l’élément principal autre que le carbone.
Les deux derniers chiffres (32) indiquent la teneur approximative en carbone exprimée
en centièmes de 1% (Dans ce cas : 0,32% de carbone).
Pour désigner des aciers à propriétés particulières (résistants à la corrosion ou à la chaleur), on fait
appel à un code de numéro d’identification de 5 chiffres.
Dans ce cas :
a) les deuxième et troisième chiffres désignent la nature alliée (Composition des
éléments d’addition).
b) Le premier et les deux derniers chiffres ont la même signification que ceux des
codes de numéro d’identification à quatre chiffres.
c) Quelquefois, ces numéros d’identification sont précédés par des préfixes suivants
X : la teneur en soufre et en manganèse est différente de celle de l’acier
standard ayant le même code numérique.
T : la teneur en manganèse diffère de celle de l’acier standard ayant le
même numéro d’identification.
p. 35
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Numéro
Type et sous-classe d’acier
d’identification
ACIERS AU CARBONE 1 XXX
Aciers au carbone courants 10 XX
Aciers de décolletage 11 XX
Aciers au Manganèse 13 XX
ACIERS A FORTE TENEUR DE MANGANESE 15 XX
ACIERS AU NICKEL 2 XXX
à 0,50% de nickel 20 XX
à 1,50% de nickel 21 XX
à 3,50% de nickel 23 XX
à 5,00% de nickel 25 XX
ACIERS AU NICKEL-CHROME 3 XXX
à 1,25% de nickel et 0,60% de chrome 31 XX
à 1,75% de nickel et 1,00% de chrome 32 XX
à 3,50% de nickel et 1,50% de chrome 33 XX
Aciers inoxydables et réfractaires au nickel -chrome 303 XX
ACIERS AU MOLYBDENE 4 XXX
Aciers au molybdène 40 XX
Aciers au molybdène-chrome 41 XX
Aciers au molybdène-chrome-nickel 43 XX
Aciers au molybdène et 1,75% de nickel 46 XX
Aciers au molybdène et 3,50% de chrome 48 XX
ACIERS AU CHROME 5 XXX
à 0,50% de carbone et 0,75% de chrome maximum 50 XX
à 0,50% de carbone et 1,20% de chrome maximum 51 XX
à environ 1% de carbone et 0,50% de chrome 50100
à environ 1% de carbone et 1,00% de chrome 51100
à environ 1% de carbone et 1,50% de chrome 52100
ACIERS AU CHROME-VANADIUM 6 XXX
à 1,00% de chrome 61 XX
ACIERS A 3 ELEMENTS D’ADDITION 8 XXX
9 XXX
ACIERS MANGANO-SILICEUX 92 XX
L’identification de ces aciers se fait par l’emploi d’une lettre, correspondant à leur
catégorie, suivie d’un nombre de un ou deux chiffres identifiant leur composition chimique.
p. 36
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ACIERS RAPIDES
Aciers au molybdène M (M1, M2 , etc. )
Aciers au tungstène T (T1, T2, etc.)
p. 37
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a) Désignation normalisée
Indication complémentaire
S : Aciers de construction F : Forgeage
E : Aciers de construction mécanique N : Normalisé
P : Aciers pour appareils à pression M : Laminage
B : Aciers à béton Q : Trempe et revenu
H : Produits plats pour formage L : Basse température
Etc. Limite élastique Re en MPa ou N/mm²
a) Désignation normalisée
p. 38
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Lettre C suivie du pourcentage de carbone multipliée par 100 plus au besoin des
Indications complémentaires.
Acier moulé spécial non allié pour traitement thermique, ayant 0,35% de carbone
Elles sont indiquées dans le tableau précédent des aciers non alliés. Les caractéristiques
mécaniques varient selon les traitements et suivant les dimensions. Les valeurs indiquées sont des
minimums et des maximums.
Aciers à faible teneur en carbone (<0,3%) : ils sont réservés à la cémentation et aux
traitements des surfaces (catégorie des aciers « doux »).
Aciers à teneur moyenne en carbone (0,3 à 0,5%) : ils sont utilisés pour les trempes et
les revenus, dans le cas d’application exigent une plus grande résistance et une certaine tenue à
l’usure (catégorie des aciers « mi-dur »).
Applications : pièces moulées et forgées, arbres, axes, engrenages, visserie…
Aciers à haute teneur en carbone (>0,5%) : ils sont employés pour des applications
exigeant : grandes dureté, hautes résistances, tenue à l’usure. Ils ont tendance au gauchement et
aux déformations après trempe. Ils perdent leurs propriétés aux hautes températures. Ne durcissant
pas en profondeur, ils sont surtout utilisés pour des pièces « petites » en volume, ou minces.
Applications : pièces forgées, ressorts, lames, rasoirs, forets, matrices…
p. 39
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G35 Ni Cr Mo 16 ..
Acier moulé (si nécessaires)
Teneur en % des
% en carbone multipliée par 100 éléments d’addition
(même ordre)
1) Désignation normalisée
Pourcentage de carbone multiplié par 100, suivi des symboles chimiques des principaux
éléments d’addition classés en ordre décroissant. Puis, dans le même ordre, les pourcentages de
ces éléments multipliés par 4, 10, 100 ou 1000, plus au besoin des indications complémentaires.
Exemple d’un acier faiblement allié:
Acier faiblement allié moulé, ayant 0,35% de carbone ; 4% de nickel et des traces (<1%)
de chrome et de molybdène.
COEFFICIENT
MULTIPLICATEUR
X4 X10 X100 X1000
Ils permettent la trempe en profondeur des pièces massives, et sont beaucoup plus
performants que les aciers C.
p. 40
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38 Cr 2 38 C 2 60 - 95 35 - 55 14 - 5 + P- 2
46 Cr 2 42 C 2 65 - 110 40 - 65 17 4 M 2
+
41 Cr 4 42 C 4 80 -120 56 - 80 12 - 4 P- 1 2 3 10
++
15 M
100 Cr 6 100 C 6 85 - 125 55 - 85 4 ++ 4 5 HRc ≥ 62
11 - P-
14 M
10 - P-
13 M
10 Ni Cr 6 10 NC 6 60 - 115 42 - 62 10 - 8 - 10 ● + P 1 2
12
20 Ni Cr 6 20 NC 6 70 - 110 70 - 95 6- 8 ● ● ++ P 3 8
8 - 10
13 Ni Cr 14 13 NC 80 – 145 65 – 90 7- 8 M
8 - 10 +
30 Ni Cr 11 14 30
70 - 110 45 - 70 7 M
NC 11 12 -
16 ++
20 Ni Cr Mo 7 20 NCD 6 80 - 150 70 - 90 8- 5-6 ● +++ G 1 2 8 9
20 Ni Cr Mo 2 20 NCD 2 75 - 155 60 - 95 10 5-7 ● ++ M 1 2
16 Ni Cr Mo 16 NCD 13 85 - 155 60 - 95 8- 5- ● ++ M 1 4
11
13 34 Ni Cr 35 NCD 6 85 - 140 60 - 100 76 +++ G 1 2 8
8-
100 - 145 80 - 105 11 ++++ G Trempable à l’air 1 2 31
Mo 6 35 NCD 16 5
90 - 145 70 - 105 8 - ++++ G 2 3
36 Ni Cr Mo 30 NCD 8 13
6
16
9 -
30 Ni Cr Mo 8 11
10 -
12
31 Cr Mo 12 30 CD 12 90 - 130 70 - 90 10 - 5-6 +++ G Pour nitruration
25 Cr Mo 4 25 CD 4 75 - 110 45 - 75 12 7 ++ M Soudabilité 2 3
34 Cr Mo 4 35 CD 4 70 - 120 50 - 85 12 - 6 G
++ 1 2 3 10
16
42 Cr Mo 4 42 CD 4 75 - 130 55 - 90 5 +++ G
11 - 1 2 3 10
50 Cr Mo 4 50 CD 4 80 - 130 60 - 90 4,5 G
15 +++ 1 2 3
10 -
14
9 - 13
51 Cr V 4 50 CV 4 70 - 130 50 - 90 8 - 14 4 +++ G 5 1
41 Cr Al Mo 7 41 CAD 6- 80 - 120 60 - 80 10 - 5 ++ M Pour nitruration 6 7
12 14
28 Mn 6 20 M 5 50 - 75 35 - 45 ● + P
p. 41
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20 Mn Cr 5 20 MC 5 90 - 150 75 - 95 19 - 84 + M Soudabilité 2 7
21 -5 1 2 7 8
8-9
55 Si 7 55 S 7 70 -170 50 - 90 9 - 13 4 ++ P 5 7
45 Si Cr Mo 6 45 SCD 85 - 180 60 - 95 9 - 13 5 +++ P- 57
6 M
13 Mn S 4 13 MF 4 78 - 118 54 9 4 Pour
35 Mn S 6 35 MF 6 88 - 108 74 9 3,5 décolletage
++++ : très forte 1 : engrenage 8 : pièces de sécurité, résistance aux chocs
+++ : forte 2 : arbres, axes, tiges, leviers, 9 : basses températures
fusées
++ : moyenne 3 : boulonnerie haute résistance 10 : pour trempe superficielle
+ : limitée 4 : roulements
P : petite (Ø ≈ 50) 5 : ressorts
M : moyenne (Ø ≈ 100) 6 : pièces de frottement
G : grosse (Ø ≈ 7 : pièces d’usures
200)
1) Désignation normalisée
Lettre X, symbolisant la famille, suivie des mêmes indications que pour les aciers
faiblement alliés. Seule différence : pas de coefficient multiplicateur pour le pourcentage des
éléments d’addition (ni10, ni4, …).
G X 6 Cr Ni Ti 18-11
Acier moulé
(si nécessaires)
Lettre symbolisant
la catégorie Teneur en % des
éléments d’addition
(même ordre)
% en carbone multipliée par 100
Acier f ortement allié moulé, ayant 0, 06% de carbone ; 18% de chrome ; 11% de
nickel et des traces (<1%) de titane.
p. 42
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
2) Aciers inoxydables
Famille très importante, caractérisée par une grande résistance à la corrosion, à l’oxydation à
chaud, au fluage et subdivisée suivant la teneur en nickel (2,55%).
a) Aciers inoxydables austénitiques
Ces aciers, les plus utilisés, ont un pourcentage de nickel élevé (≥7%). Leurs
caractéristiques sont : tenue aux températures élevées et à l’écaillage ; ductilité (A% très élevé) ;
résilience ; faciles à forger et à souder ; usinabilité médiocre. Ils peuvent être durcis par corroyage
(écrouissage) mais pas par trempe.
b) Aciers inoxydables ferritiques
Ils sont toujours ductiles, ne durcissent ni par trempe ni par écrouissage ; ils sont faciles à
étirer, former, plier, forger, rouler (Ni<1%). Leurs caractéristiques sont : usinabilité médiocre ;
soudage sous certaines conditions ; peu résilients et faible résistance à la rupture (Rr) sous
températures élevées.
c) Aciers inoxydables martensitiques
Résistent aux chocs, durcissent par trempe, sont soudable à chaud, faciles à forger, ont une
bonne usinabilité, et de bonnes caractéristiques mécaniques à température élevée (Ni<7%).
ferritiques
X 6 Cr 17 ( Z 8 C 17)
24 à 28 40 à 64 18 à 20
Les plus économiques, les plus utilisées, ce sont les fontes de moulage par excellence. Le
carbone se présente sous forme de fines lamelles de graphite qui lui donne une couleur « grise ».
p. 44
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
Fontes alliées
Fontes non alliées
Fontes blanche Carbone sous forme de carbures Fontes à graphite Carbone sous forme
EN-GJN (ou FB) (Cementite Fe3C) de graphite cristallise
EN – GJL 400 - 18
Préfixe
Symbole des fontes Allongement A%
L : lamellaire
Rr : resistance a la
S : sphéroïdal rupture par traction
MW : malléable a cœur blanc (en N/mm2 ou MPa)
MB : malléable a cœur noir
V : Vermiculaire
N : sans graphite
Y : structure spéciale
Fontes alliées
Types Eléments matrice HB A% Propriétés
d’addition caractéristiques
p. 45
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
Principales fontes
Désignation Re Rr E HB
normalisées (dan/mm (daN/ (GPa dur A%
²) mm²) ) eté
fonte s à graphite lamellaire
10 15 80 160 0,
EN – GJL 150 8
13 20 100 190
à
EN – GJL 200 17 25 110 210 0,3
EN – GJL 250 20 30 120 230
EN – GJL 300 23 35 130 260
EN – GJL 350 26 40 140 290
EN – GJL 400
fonte s à graphite sphéroïdal
25 40 165 170 15
EN – GJS 400 - 15
EN – GJS 500 - 7 32 50 210 7
p. 46
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
Etats de livraison des produits non ferreux T8 = mise en solution + écroui + revenu
moulés T10 = refroidi (après transf. à chaud) + revenu + écroui
Symbole Procédé d’obtention
Y0 Non défini Cuivre et alliages NF EN 1173
Y2 Moulage au sable A : allongement (fil, EN…-Cu-Of-A007)
Y3 Moulage en coquille B : limite de flexion (bande EN 1654-CuSn8-B410)
Y4 Moulage sous pression D : brut d’étirage sans spécification (tube EN…-Cu-ETP-
D)
Y5 Par frittage G : grosseur du grain (bande EN 1652-CuZn37-G020)
Y7 En coulée continue H : dureté brinell ou Vickers (tôle EN 1652-CuZn37-H150)
Y8 Par centrifugation M : brut sans spécification (barre creuse EN 12168-
CuZn36Pb3-M)
Y9 Suivant prescriptions R : résistance à la traction (barre EN 12164-
Symbole Traitement CuBe2R1200) Y : limite élastique à 0,2% (bande
EN 1654-CuZn30-Y460)
0 Aucun traitement Subdivisi ons de l’état H
1 Recuit état écroui seul écroui recuit écroui stabilisé
2 Trempé niveau (H1) (H2) ( H 3)
3 Trempé + revenu de dureté
4 Trempé + mûri
1/4 dur H12 H22 H33
5 Stabilisé 1/2 dur H14 H24 H34
6 Trempé et stabilisé 3/4 dur H16 H26 H36
9 Suivant prescriptions 4/4 dur H18 H28 H38
2) Mise en œuvre
Elle est assez facile par un grand nombre de procédés : laminage, moulage, forgeage,
formage, étirage, extrusion, métallurgie des produits.
p. 48
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
3) Traitements thermiques
Ils sont tout à fait différents de ceux des aciers. Après trempe, le durcissement est obtenu
par vieillissement naturel, ou maturation, à température ambiante ou par revenu à température
élevée.
Les alliages avec le cuivre, le silicium, le zinc et ceux avec le magnésium plus le silicium
sont trempant ; ils sont dits avec durcissement structural.
L’aluminium pur, les alliages avec le manganèse et le magnésium ne sont pas trempant ;
ils sont dits sans durcissement structural.
Cette famille, la plus utilisée, comprend tous les produits laminés d’usage courant (barres,
profilés, tôles…)
Exemple de l’aluminium
EN AW – 1050A [Al99, 5]
Préfixe
p. 49
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
Inconvénient : grand retrait au moulage (3,5 à 8,5 en volume) qui peut être minimisé par
un bon tracé de la pièce.
p. 50
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
p. 51
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CHAUDRONNIER METHODES; Révision 00
21XXX : Al Cu
41XXX : Al Si Mg Ti
42XXX :AL Si7 Mg
Préfixe 43XXX : Al Si10 Mg
44XXX : Al Si Symbole chimique de l’alliage qui
45XXX : Al Si5 Cu remplace ou se place en même
Aluminium 46XXX : Al Si9 Cu temps que 45400
47XXX : Al Si (Cu )
B : lingot 48XXX : Al SI Cu Ni Mg
C : pièce moulée 51XXX : Al Mg
M : alliage mère 71XXX : Al Zn Mg
p. 52
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Cu Zn 27 Ni 18
Symbole chimique
du métal de base
Plus lourd que l’acier, de densité 8 ,9 ; fond à 1083°C ; grande résistance à la corrosion ;
plasticité ou ductilité élevée (A% jusqu’à 50%) ; grande conductivité électrique qui le rend
indispensable dans les industries électriques et électroniques ; grande conductibilité thermique
(atout pour la transmission de la chaleur) ; couleur rouge plus ou moins foncée devenant « jaune »
avec addition de zinc.
Les cuivres et les alliages ne peuvent pas être traités thermiquement, sauf ceux au
béryllium.
Cependant, la résistance (Rr) peut être augmentée par écrouissage à froid et la ductilité
restaurée par un revenu. La trempe augmente la plasticité (cas inverse des aciers).
2) Cuivres purs
Le cuivre utilisé pur (usages électriques, thermiques, chaudronnerie…) est soit un cuivre
affiné (endurant, plus fragile, plus cassant), soit un cuivre désoxydé ou débarrassé de toute trace
d’oxygène (moins fragile et très haute conductivité).
p. 53
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3 Laitons
C’est la famille la plus utilisée. L’addition de zinc (jusqu’à 42%) diminue le prix de
Une addition supplémentaire de plomb, de 2 à 3%, augmente considérablement l’usinabilité. Les
laitons ainsi obtenus (laiton de décollage) servent de référence pour évaluer l’usinabilité des autres
matériaux.
Caractéristiques mécaniques des laitons en fonction du pourcentage de zinc
p. 54
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p. 55
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p. 56
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caractéristiques :
Les alliages résistent à la corrosion atmosphérique (craignent l’humidité), peu aux acides, bien
aux bases, alcalins et solvants et ne résistent pas en eau de mer. Ils sont facilement usinables (attention
à l’inflammation des copeaux), moulables, forgeables, soudables (TIG, résistance) et rivetables.
Veiller à la corrosion galvanique des assemblages multi métaux.
ZP3, ZP5, ZP2, ZP6, ZP8, ZP12, ZP27, ZP16 pour pièces moulées.
Principales caractéristiques :
Assez lourd (densité 7,13) ; basse température de fusion (420°C) et bonne résistance à la
corrosion.
La mise en œuvre des alliages est facile en fonderie (basse température de fusion et retrait très
faible). Il est possible de réaliser des pièces robustes à parois minces très complexes avec des
tolérances serrées (0,01 à 0,1 mm), sans reprise d’usinage et sous des cadences très élevées (moulage
en coquille sous pression des zamaks). Nombreux traitement de surface.
Utilisations : zamaks (ou nuances ZP) pour la fonderie (carburateurs, boitiers…), zinc laminé
pour le bâtiment (couverture…), poudres et revêtements de zinc contre la corrosion (métallisation,
galvanisation, zingage, shérardisation, peintures…).
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8-) LA SOUDABILITE:
La soudabilité est l'aptitude que possèdent certains métaux à se souder à eux-même par simple
contact lorsqu'ils sont à haute température et ceci sans le secours d'un métal de liaison.
Exemple: le fer à l'état pâteux est très soudable.
9-) L'HOMOGENEITE:
L'homogénéité est caractérisée dans la masse d'un corps par une répartition très
régulière des éléments la constituant: c'est la qualité première d'un alliage.
La propriété opposée est l'hétérogénéité.
11-) CHALEUR SPECIFIQUE OU CHALEUR MASSIQUE:
La chaleur spécifique est la quantité de chaleur qu'il faut pour élever de 1°C la
température d'un corps. Cette caractéristique entre surtout en oeuvre dans les domaines du
travail à chaud des matériaux tels que: le moulage, le soudage, le forgeage et la gamme des traitements
thermiques.
12-) L'INOXYDABILITE:
Propriété des matériaux d'être plus ou moins inaltérables aux attaques chimiques
apportant une corrosion. (Cas particulier de l'oxygène par exemple, ou de certains milieux
salins ou corrosifs).
13-) L'USINABILITE:
Propriété directement liée au travail de coupe par enlèvement de copeaux ou glissement du métal.
14-) LA FORGEABILITE ET L'EMBOUTISSAGE:
Propriétés propres aux déformations à chaud et à froid basées particulièrement sur la
malléabilité et demandant que les matériaux présentent des propriétés telles que:
– La plasticité, - l'écrouissage, - la résistance aux chocs thermiques.
15-) LA DILATABILITE:
- Sous l'action de la chaleur, le volume des pièces augmente.
- Sous l'action du froid, le volume des pièces diminue.
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Cette propriété est très importante dans la construction des ouvrages métalliques et peut causer
des effets néfastes à la vie de ceux-ci. Ainsi, un élément anormalement
« BRIDE » risque de casser ou de ne plus remplir sa fonction sous les effets da la
dilatation ou du retrait.
16-) L'ECROUISSAGE:
L'écrouissage est plutôt un état qu'une propriété des matériaux. Ainsi, il peut être une qualité
ou un défaut. Un état écroui ou plutôt une structure écrouie est en fait une déformation de l'édifice
cristallin sans rupture aux joints. Lorsque la rupture apparaît, on dit qu'il y a clivage.
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La quantité de chaleur transférée dépend essentiellement du procédé de soudage utilisé ( figure 1.19).
La température atteinte dans la ZTA modifie la structure finale du métal dans cette zone. La
figure 1.20 illustre l’influence de la température atteinte dans la ZTA dans le cas de l’acier. On
remarque que la grosseur des grains est proportionnelle à la chaleur atteinte dans la ZTA.
La conductivité thermique du métal détermine la vitesse à laquelle le métal transfère la chaleur
depuis la ZTA, donc la taille des zones atteintes par la chaleur. L’épaisseur des pièces et l’énergie
linéaire sont deux facteurs qui influent sur la vitesse de refroidissement et la taille de la ZTA
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Énergie linéaire :L’énergie linéaire (El ) correspond à l’énergie transférée au métal de base par
unité de longueur de soudure. Elle dépend de la vitesse d’avance (v), de même que de la tension (V)
et de l’intensité de courant (I) utilisées : EI = L #v V
L’énergie linéaire s’exprime en joules/millimètre (J/mm) lorsque le courant est exprimé en ampères
(A), la tension en volts (V) et la vitesse en millimètres/seconde (mm/s).
Plus l’énergie linéaire est élevée, plus la ZTA sera grande et plus la vitesse de refroidissement sera
lente (figure 1.21). Par contre, l’épaisseur des pièces provoque l’effet inverse : plus elle est grande,
plus la pièce refroidira rapidement et plus la ZTA sera petite.
Aluminium 23
Argent 19
Bronze 18
Cuivre 17
Étain 23
Fer 12
Fonte 11
Laiton 19
Magnésium 23
Or 15
Plomb 29
Tungstène 4
Zinc 30
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Les taux de dilatation et de contraction (retrait) de chaque métal ainsi que sa ductilité permettent de prévoir
comment le métal réagira lors du soudage. Le coefficient de dilatation représente la valeur de l’augmentation
de volume d’un métal sous l’effet de la chaleur en exprimant la valeur de la déformation linéaire. Le tableau
de la figure 1.22 présente la valeur des coefficients de différents métaux pour chaque degré Celsius
d’augmentation de la chaleur. L’unité de mesure de la dilatation est le micron (µ), lequel est égal à un
millionnième de mètre ou encore, un millième de millimètre (1 µ = 0,001 mm). Les valeurs de dilatation
sont valides pour chaque mètre linéaire de métal.
Lorsqu’on connaît la température initiale et la température finale d’un métal, on peut ainsi calculer l’ampleur
de sa dilatation (ou de sa contraction, s’il refroidit).
Par exemple, comparons la dilatation d’une barre d’acier à celle d’une barre d’aluminium, d’un mètre
chacune, lorsqu’on les chauffe à 400 °C à partir d’une température initiale de
20 °C, soit une augmentation de température de 380 °C (figure 1.23).
Pour chaque degré, la barre d’acier se dilate de 12 µ/m (soit 0,012 mm/m) ; par mètre, la variation totale sera donc de
:
380 °C × 0,012 mm/°C = 4,56 mm
Par contre, la barre d’aluminium se dilate de 23 µ/m (ou 0,023 mm/m) ; la variation par mètre sera plutôt de :
380 °C × 0,023 mm/°C = 8,74 mm, ce qui correspond à près de deux fois la valeur de dilatation de l’acier.
1 004,56 mm 1 008,74 mm
1 000 mm 1 000 mm
En soudage, on ajoute généralement un métal d’apport à la pièce soudée, ce qui provoque un retrait
(contraction) généralement plus grand que la dilatation qui a eu lieu avant l’ajout du métal d’apport.
Par ailleurs, comme la pièce doit être maintenue en place, elle subit des contraintes dans l’espace et
ne se dilate généralement pas dans tous les sens de manière égale (figure 1.24). Tous ces facteurs
peuvent être à l’origine de déformations dans la pièce soudée. Ces déformations et les moyens de les
prévenir seront traités plus en détail dans la suite du manuel.
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1 500
Les principaux facteurs qui influent sur la soudabilité du carbone sont les suivants :
– Trempabilité : c’est le facteur principal. Il détermine le comportement des aciers lors
du refroidissement rapide. Plus l’acier a tendance à adopter une structure martensitique, plus sa
fragilité augmente et cela accroît d’autant les risques de fissures.
– Carbone équivalent : le carbone équivalent est une mesure qui détermine assez bien la
trempabilité de l’acier, car plus la teneur en carbone est élevée, plus l’acier est susceptible de subir
la trempe. La soudabilité d’un acier est donc dépendante de son carbone équivalent (figure 1.26).
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Plus la teneur en carbone est élevée, plus les aciers sont difficiles à souder.
Figure 1.27 Facteurs influant sur la soudabilité de différents types d’aciers inoxydables
Type d’acier Facteurs influant sur la soudabilité
inoxydable
Austénitique – Coefficient de dilatation supérieur (environ 1,5 fois celui de l’acier au
carbone), donc sensible aux déformations
– Conductibilité thermique plus faible que celle de l’acier doux, donc une ZTA moins
grande pour un même courant
– Résistance électrique jusqu’à 6 fois plus élevée que celle de l’acier doux
– Point de fusion inférieur à celui de l’acier doux, donc température nécessaire
moindre
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Figure 1.28 Facteurs influant sur la soudabilité de certains métaux non ferreux
Métal Facteurs influant sur la soudabilité
Aluminium – Un coefficient de dilatation élevé, ce qui accroît les risques de
déformation du métal lors du refroidissement.
– Un point de fusion bas : le bain de fusion est rapidement créé
et il est très fluide.
– Conductibilité thermique élevée : il y a beaucoup de pertes de
chaleur dans le métal, donc la température de soudage doit être plus
élevée.
– Il y a formation d’oxyde à la surface très dure dont le point de
fusion est supérieur à celui de l’aluminium.
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Exercice 1.4
Ordre :
2. Parmi les éléments suivants, lequel ne constitue pas l’un des quatre principaux facteurs
influant sur les opérations de soudage ? a) La quantité de chaleur transférée
b) La température initiale de la pièce
c) La vitesse de refroidissement
d) La température de l’air
e) La température atteinte dans la ZTA
3. Vrai ou faux ?
Vrai Faux
a) Plus l’énergie linéaire est élevée, plus le
bain de fusion est important.
b) L’étendue de la ZTA augmente lorsque
l’énergie linéaire augmente.
c) La vitesse de refroidissement est plus
lente lorsque l’énergie linéaire est basse.
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g) 5
h) 1à6
5. Quelles propriétés physiques influent sur la soudabilité des aciers inoxydables
comparativement aux aciers au carbone ?
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Résumé
– Le tableau suivant (figure 1.29) résume les différentes propriétés des métaux.
Propriété Description
Exemples de matériaux
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MÉTAUX FERREUX
-Grise
Aciers: -Doux Fontes: -Blanche
-Semi-durs -Malléable
-Durs -Nodulaire
Aciers -Alliée
Aciers alliés
inoxydable
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Propriétés
Le formage augmente avec la température.plus la temperature augmente,plus la limite
d’élasticité diminue.
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Inconvénients ;
Travail unitaire
Prix de revient élevé
Procède difficilement automatisable
Surépaisseur d’usinage élevée 4 à 5mm
Matériaux forgeables :
Tous les aciers sauf ceux cassant à chaud (aciers réfractaires, aciers au cobalt)
Les Aciers légers
Remarque :
Estampage et matriçage sont deux termes synonymes,
1. cependant :
Estampage : Forgeage mécanique des ACIERS
Principe :
Un lopin est chauffé, à une température convenable, puis écrasé entre deux blocs matrice en acier
portant les empreintes correspondantes aux formes intermédiaire et définitive de la pièce à obtenir
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1- Généralités
1.1- Principe
Le moulage d’une pièce est réalisé en remplissant le moule par un matériau en fusion. Ensuite
le refroidissement assure la solidification du matériau puis son démoulage.
Les pièces moulées sont donc conçues de manière à ce que les étapes du procédé de fabrication
soient possibles. Ces trois étapes étant :
- Le remplissage du moule
- La solidification de la matière
- La démoulage de la pièce
La conception d’une pièce moulée doit donc intégrer dès la définition de celle-ci le matériau
utilisé ainsi que le procédé de moulage choisit. La construction moulée illustre donc parfaitement
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l’importance des interactions entre les trois composantes d’une pièce : MATERIAU - PRODUIT –
PROCEDE.
- Le moulage en sable
Le moule est fabriqué en au moins deux parties. Chaque partie ayant une empreinte donnant
la moitié des formes de la pièce. Pour chaque partie du moule on utilise donc un modèle ( en métal,
bois ou autre matériau ) qui enfoncé dans le sable va laissé sont empreinte dans la partie du moule.
Le modèle est ensuite extrait du moule avant que les deux parties du moule soient assemblées.
Lorsque la pièce à des formes intérieures qui empêche toutes extraction du modèle, on insère
entre les deux parties du moule un noyau en sable qui devra être maintenu dans le moule, puis
détruit après démoulage de la pièce.
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Avantages du procédé :
- Possibilité de mouler des matériaux dont le point de
fusion est élevé (acier, fonte).
- Possibilité de mouler des pièces de (très) grande
taille (Moulage de carters de machines)
- Procédé rentable pour les petites et moyennes séries
(quelques dizaines à quelques milliers de pièces)
Inconvénients du procédé :
Avantages du procédé :
- Procédé plus rentable pour les moyennes et grandes séries.
- Précision meilleure que pour le moulage en sable ( ± 0,3 mm ) . Cependant cela nécessite
quant même un usinage des surfaces fonctionnelles de la pièce.
Inconvénients du procédé :
- Réservé aux matériaux dont le point de fusion est inférieur à 900°C (alliages de cuivre d’aluminium
ou de zinc, etc…)
- Le prix du moule exclu ce procédé pour les petites séries.
4- Moulage en coquille sous pression
Principe
Le matériau est coulé ou fondu dans un cylindre puis un piston assure le transfert (injection)
du matériau sous pression de ce cylindre vers l’empreinte du moule.
Lorsque le matériau est un polymère la matière est fondue dans un cylindre et injectée par un
piston appartenant à la machine d’injection.
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Avantages du procédé :
- Permet le moulage de matériaux très peu
fluides donc permet le moulage des
polymères.
- Permet le moulage de pièces de faible
épaisseur.
- Bonne précision des surfaces obtenues (± 0,1
mm pour les métaux à ± 0,05 mm pour les
polymères). Donc cela peut permettre d’éviter
certains usinages.
Inconvénients du procédé :
- Le prix très élevé du moule oblige à réserver
ce procédé pour les grandes séries de pièces.
- Il est impossible d’utiliser des noyaux en sable
pour la réalisation de formes intérieures.
Avantages du procédé :
- Possibilité de mouler des matériaux dont le point de fusion est élevé (acier, fonte).
- Excellente précision des surfaces obtenue ( ± 0,05 mm ).
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Inconvénients du procédé :
- Prix de revient élevé.
Coulée du matériau
Lors de la coulée du matériau (ou de son injection) dans le moule, la matière s’écoule comme
dans une conduite dont la direction et la taille changent au gré des formes de la pièce.
Il faut donc veiller d’une manière générale à limiter ces changements de section et de direction.
On essayera donc de rendre ces changement de direction et de section les plus progressifs possible.
Solidification
Lors de la solidification du matériau, celui-ci subit un retrait (son Avant solidification
volume diminue). Le refroidissement et la solidification n’étant pas uniformes
dans toute la pièce, ce retrait crée des retassures et des contraintes internes.
Les retassures créent des points de fragilisation de la pièce et les contraintes
internes déforment la pièce.
Pour réduire l’effet du retrait il faut une épaisseur la plus homogène et Après solidification
la plus petite possible. D’autre part pour renforcer la pièce et limiter sa
déformation sous l’effet des contraintes internes il faut la nervurer.
Démoulage
Dépouille Contre dépouille
Dans le cas du moulage au sable le modèle donnant l’empreinte
dans le moule est démoulé avant la coulée. Dans le cas du moulage en
coquille la pièce est démoulée après solidification du matériau. Si les
formes de la pièce interdisent le démoulage (contre dépouilles), on est
obligé d’utilisé des noyaux en sable ou des tiroirs dans le moule.
Pour des questions de coûts, les formes de la pièce doivent donc limiter au maximum le recours
aux noyaux et tiroirs.
Règles de tracé d’une pièce brut de moulage (Voir exemple de pièce moulée)
1- Dessiner la pièce avec des épaisseurs les plus fines et constantes possible.
2- Si les épaisseurs doivent varier veiller à ce que ces variations soient progressives.
3- Prévoir des congés et arrondi chaque fois que cela est possible.
4- Prévoir chaque fois que cela est possible des formes en dépouille facilitant le démoulage.
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7- Essayer d’éviter les formes nécessitant l’utilisation d’un noyau ou d’un tiroir
Remarque importante : Pour les pièces dont le procédé de moulage est trop peu précis les
surfaces fonctionnelles sont usinées. Il en résulte que les formes des surfaces fonctionnelles n’ont pas
de congé et ne nécessitent pas forcément de noyau ou tiroir
I P MAC
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