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Chapitre 6

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Chapitre 6

Maîtriser Mammom
Alors que nous pensons avoir atteint le sommet de la montagne, nous
l'atteignons pour en apercevoir un autre au loin. Nous avons peut-être enfin
atteint le point où l'argent travaille pour nous, mais le véritable défi ne fait que
commencer.
"Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la vermine détruisent, et où les voleurs
percent et dérobent. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les mites et la vermine ne détruisent
pas, et où les voleurs ne percent pas et ne dérobent pas. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre
coeur.
"L'œil est la lampe du corps. Si vos yeux sont en bonne santé, tout votre corps sera plein de lumière.
Mais si vos yeux ne sont pas en bonne santé, tout votre corps sera plein de ténèbres. Si donc la lumière
qui est en vous est ténèbres, combien sont grandes ces ténèbres ! (Matthieu 6:19-23)

Jésus nous avertit qu'un esprit d'avarice remplit nos


corps avec l'obscurité.

Jésus nous livre un petit secret d'investissement : les trésors du ciel sont les investissements
les plus sûrs que vous puissiez faire. Si vous ouvrez votre compte aujourd'hui, vous pouvez
également obtenir une lampe gratuite pour votre corps ! Dieu crédite notre compte pour des
choses telles que donner aux nécessiteux, prier et jeûner, mais seulement si nous le faisons
avec foi (Matthieu 6:4, 6, 18). Comment se porte votre compte à la Banque du Ciel ?
Jésus nous avertit qu'un esprit avare remplit notre corps de ténèbres. Les termes grecs pour " sain "
et " malsain " dans ce passage impliquent respectivement la générosité et l'avarice (notes de bas de
page de la NIV pour Matthieu 6:22, 23). Lorsque nous n'avons pas foi dans le ciel, nous nous
tournons naturellement vers la terre et ses trésors pour y trouver sécurité et réconfort.

"Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l'un et aimera l'autre, ou bien il sera fidèle à l'un et
méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon". (Matthieu 6:24 NKJV)

Jésus le dit clairement : à long terme, il est impossible de servir deux maîtres. Les priorités des
maîtres s'opposeront. Nos cœurs finiront par détester l'effet qu'un maître a sur nous et par
aimer l'autre. Avec le temps, nous avons tendance à nous ranger du côté de l'un ou de l'autre.
Qu'en sera-t-il pour vous ?

C’est vrai – aujourd’hui ma sœur est arrivé chez moi et j’ai commencé à être inquiet pour :
- Le courant
- Pour l’eau
- Pour l’électricité
- Le gaz
Je me pose des questions : elle doit participer à la nourriture ou ?
En fait j’ai du mal à dépenser
Quand Jean parle des toits de la maison, je suis inquiet ; à l’idée de voir l’argent partir….
Hier quand Yvette a demandé de lui remettre l’argent que jean a envoyé un sentiment de tristesse
m’a envahi à l’idée de ne pas tenir cet argent et pouvoir en user au cas où.
Des idées sombres ont commencé à envahir mon cœur comme : retirer aussi dedans, etc

QU'EST-CE QUE MAMMON ?


Le mot "Mammon" signifie essentiellement richesse. Mammon est la traduction anglaise du mot
latin mammona (la Bible King James était basée sur des traductions latines). Le mot est à l'origine
19

araméen, avec peut-être d'anciennes racines hébraïques ou syriennes. Bien qu'il n'y ait pas eu de dieu
syrien nommé Mammon, Jésus a choisi de personnifier Mammon comme un maître que l'on peut
servir.

Au Moyen-Âge, Mammon était généralement personnifié


comme le démon de la richesse et de la cupidité. Mammon
apparaît dans de nombreux écrits, notamment ceux de Thomas
d'Aquin et de John Milton (Paradis perdu), ainsi que dans la
culture moderne. En raison de la menace que la richesse fait
peser sur notre âme, il est peut-être approprié de donner à
Mammon un véritable statut de démon.

Faites donc mourir ce qui appartient à votre nature terrestre


: l'immoralité sexuelle, l'impureté, la luxure, les mauvais désirs
et la cupidité, qui est une idolâtrie. (Colossiens 3:5)

Considérer la richesse comme un faux dieu peut en fait être


utile pour donner vie à cette menace bien réelle. Suis-je en train de dire que la richesse est un mal ?
Non, bien sûr. C'est l'avidité qui est une idolâtrie. Dieu a créé la richesse pour que nous en
profitions, mais elle doit occuper la place qui lui revient dans notre vie. Elle doit être maîtrisée, et non
adorée.

COMMENT MAÎTRISER MAMMON ?


Vous maîtrisez l'argent en choisissant de vous concentrer sur le ciel chaque jour. C'est le seul
endroit où l'argent n'a aucun pouvoir. Comme le dit le vieil adage, "on ne peut pas l'emporter avec
soi". Il n'y a pas de solution miracle pour tuer Mammon. La gestion de la richesse dans notre vie est
une guerre de toute une vie qui nécessite de nombreux plans d'attaque.
Si nous observons la société dans son ensemble, nous constatons qu'elle adhère sans réserve à
Mammon. Le culte de la richesse bat son plein. Toute notre société en dépend. Même après le 11
septembre, le président George W. Bush a encouragé les Américains à "faire plus de shopping". Les
Américains se sont lancés dans l'aventure, accumulant des dettes record et des maisons qu'ils ne
pouvaient pas s'offrir. Bien que cela ait contribué à la crise financière de 2008, je pense que la crise
spirituelle est plus importante.
N'aimez pas le monde ni les choses qu'il vous offre, car si vous aimez le monde, vous n'avez pas en
vous l'amour du Père. En effet, le monde n'offre que le désir des plaisirs physiques, le désir de tout ce que
nous voyons, et l'orgueil de nos réalisations et de nos possessions. Tout cela ne vient pas du Père, mais de
ce monde. Et ce monde disparaît, ainsi que tout ce que les gens désirent. Mais celui qui fait ce qui plaît à
Dieu vivra éternellement. (1 Jean 2:15-17 NLT)

Il est facile de rejeter du revers de la main la lutte contre Mammon. Cependant, l'Écriture ci-dessus
nous montre que la bataille est bien réelle. Le matérialisme et la cupidité sont très difficiles à voir,
surtout lorsque tous ceux qui nous entourent y sont plongés jusqu'au cou. Nous pensons peut-être que
la cupidité est réservée aux riches et que nous ne sommes pas assez riches pour être cupides. Il existe
de nombreuses façons de nous convaincre qu'il n'y a pas de bataille contre Mammon (ou Satan
d'ailleurs).

Il est si commode d'être une créature raisonnable, puisque cela permet de trouver ou de fabriquer une
raison pour chaque chose que l'on a l'intention de faire. -Benjamin Franklin

SUIS-JE RICHE ? SI OUI, QU'EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ?


Nous aimons nous considérer comme faisant partie de la "classe moyenne". En fait, neuf
Américains sur dix se considèrent comme appartenant à la classe moyenne, mais seulement 47 % en
font partie. Nous associons la classe moyenne au fait d'être travailleur, honnête et terre-à-terre.20
Personne ne veut être considéré comme faisant partie de la "classe inférieure". De même, de
nombreuses personnes fortunées n'aiment pas se considérer comme faisant partie de la "classe
supérieure". Ce terme évoque l'arrogance, les privilèges et la cupidité. Quel que soit notre statut réel,
nous voulons nous considérer sous notre meilleur jour.

La Bible appelle chacun


d'honorer Dieu et d'être généreux,
et pas seulement "les riches".

Nous avons tous entendu dire que les citoyens des pays du premier monde sont beaucoup plus
riches que ceux du tiers monde. En ce sens, même le plus pauvre d'entre nous est riche. Désolé pour
les prédicateurs, mais je ne pense pas que ces comparaisons contribuent vraiment à changer notre
façon de penser ou notre comportement. La plupart d'entre nous sont déconnectés de la pauvreté dans
nos propres villes et villages, et encore moins de la pauvreté dans le tiers-monde.
Je pense que notre préoccupation de savoir si nous sommes considérés comme "riches" ou non est
une quête malsaine. Il n'est pas facile de le définir et il est très subjectif. La Bible appelle tout le
monde à honorer Dieu et à être généreux, pas seulement les "riches". Ne gaspillons pas notre énergie à
nous comparer à notre société ou même à d'autres chrétiens. Que nous possédions deux petites pièces
de cuivre ou un vaste empire, le fait d'avoir un état d'esprit spirituel dans notre vie nous fait nous sentir
riches, ce qui nous rend généreux.

QUELLE EST LA QUANTITÉ SUFFISANTE ?

Celui qui aime l'argent n'en a jamais assez ;


celui qui aime la richesse n'est jamais satisfait de ses revenus.
Cela aussi n'a pas de sens.
Au fur et à mesure que les marchandises augmentent,
Il en va de même pour ceux qui les consomment.
Et quel est l'avantage pour les propriétaires
si ce n'est pour s'en délecter ? (Ecclésiaste 5:10-11)

Si nous aimons l'argent, nous n'en avons jamais assez. L'augmentation de nos revenus au détriment
d'autres choses importantes de la vie a un rendement décroissant, et je ne parle pas seulement des
impôts. La consommation est limitée et il y a toujours beaucoup de gens pour vous aider à dépenser
votre argent au fur et à mesure que vous l'accumulez. La poursuite de la richesse pour le plaisir de la
richesse nous laisse finalement vides.

QUAND DEVIENDRONS-NOUS GÉNÉREUX ?


La générosité est un état du cœur, et il est très difficile de la mesurer par des actions ou des
montants spécifiques. Elle peut s'exprimer de multiples façons. La manière dont vous donnez est
peut-être aussi importante que la quantité que vous donnez. Si un acte de générosité est une
chose simple et belle, il n'est pas évident de savoir si l'on est une personne généreuse.
Le critère biblique est de savoir si "tes yeux sont sains", remplissant "tout ton corps... de lumière".
(Matthieu 6:22). Mais il ne suffit pas de faire un clin d'œil et de sourire pour avoir des yeux sains.
N'importe qui peut faire bonne figure. Vous devez donner pour être généreux et faire briller votre
lumière de l'intérieur. Cela demande une vraie foi et un vrai sacrifice.
Certains d'entre nous ont un objectif dans leur cœur concernant le type de générosité dont ils
veulent faire preuve. Il s'agit peut-être d'augmenter ce que vous donnez à votre église, aux pauvres ou
à vos amis dans le besoin. Peut-être votre objectif est-il davantage associé à votre attitude en matière
de dons, ce qui peut vous obliger à modifier votre façon de donner. Peut-être s'agit-il des deux. Si
votre conscience vous ronge, ne l'ignorez pas !
La plupart d'entre nous sont des procrastinateurs naturels. Nous pouvons attendre d'avoir atteint un
certain niveau de richesse que nous avons nous-mêmes créé, avant de donner sérieusement à Dieu ou
aux autres. En d'autres termes, nous avons créé un obstacle à notre générosité. Il y a de fortes chances
que vous continuiez à élever votre seuil ou que vous trouviez une autre raison de continuer à
tergiverser.
Voici un exemple. Daniel se dit qu'il commencera à donner une partie de ses revenus aux
nécessiteux lorsque son 401(k) atteindra une valeur de 100 000 $. Il a trente ans lorsqu'il se fixe cet
objectif et atteint finalement ce seuil à l'âge de quarante ans. Mais à quarante ans, il est marié, a deux
enfants et se concentre sur l'entretien de sa famille. Il se dit alors qu'il commencera à donner aux
pauvres lorsque son 401(k) atteindra 250 000 dollars.
Si nous agissons de la sorte, nous nous trompons nous-mêmes, car le problème est d'ordre spirituel
et ne peut être résolu que par la voie spirituelle. Nous devons prier, décider et agir ! Daniel n'aurait-il
pas mieux fait de commencer à donner quelque chose de modeste aux nécessiteux à l'âge de trente
ans ? Cela ne serait-il pas meilleur pour son cœur et ne le transformerait-il pas en une personne
généreuse à l'âge de quarante ans ? Si nous sommes en mesure de donner, c'est maintenant qu'il faut
commencer !
Commencez dès maintenant à honorer Dieu avec vos richesses et à être généreux envers les autres.
Commencez avec n'importe quoi, mais commencez maintenant ! La générosité est comme un muscle,
il faut l'entraîner pour qu'il devienne fort. Faites-en un choix de vie, comme manger sainement et faire
de l'exercice. Croyez-moi, vous ne vous réveillerez pas un jour en devenant généreux. C'est une
décision répétitive, qui finit par devenir votre caractère. N'oubliez pas que Dieu ne regarde pas les
quantités, mais le cœur.

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