Guerre Et Eau (Franck GALLAND)
Guerre Et Eau (Franck GALLAND)
Guerre Et Eau (Franck GALLAND)
EAN 978-2-221-25420-2
Titre
Collection
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Préface
Introduction
De 1945 à nos jours, la guerre contre l'eau, ou comment l'eau est devenue cible militaire et terroriste
L'inondation comme arme de destruction
Remerciements
Préface
Cédric Lewandowski,
ex-directeur du cabinet civil et militaire du ministre de la Défense ;
directeur exécutif du groupe EDF,
directeur du parc nucléaire et thermique
Expérimentations et matériels
de potabilisation durant la Grande Guerre
Malgré l’immense chagrin occasionné par les pertes humaines et les
destructions de masse, les guerres ont ceci de particulier qu’elles font
régulièrement naître des innovations, dont le monde civil sait tirer profit
une fois la paix revenue.
Le modèle de javellisation automatique type 2e armée, dit modèle
Bunau-Varilla, survivra à la guerre.
Il permettra notamment à la ville de Reims d’éviter en 1924 une
épidémie de fièvre tiphoïde dans une cité qui porte encore les séquelles des
destructions infligées par la guerre.
Ce procédé équipera également d’autres grandes villes de métropole
comme Lyon ou Paris, ainsi que d’outre-mer comme Saïgon ou Dakar.
Il s’imposera progressivement au cours des batailles de 1916 à 1918.
Dans un rapport daté du 18 décembre 1917, adressé par le chef du
Service des eaux de la 4e armée au lieutenant-colonel Colmet-Daâge,
inspecteur du Service des eaux, il est alors fait état de 105 postes d’eau,
camps ou hôpitaux alimentés avec de l’eau javellisée 18 sur les emprises
occupées par la 4e armée.
Chaque poste nécessitait un personnel du Service de santé pour son
fonctionnement. Plusieurs d’entre eux constituaient un « secteur de
javellisation », placé sous le commandement d’un pharmacien des armées.
Grâce à cette technologie, ce sont de véritables complexes dédiés à la
fourniture d’eau potable qui voient le jour ; et ce au plus près du front. Ils
furent dès le départ entourés du plus grand secret, car le risque était élevé
qu’ils fassent l’objet de bombardements ennemis s’ils étaient découverts.
En témoigne la citation obtenue par le pharmacien aide-major Legay à
l’ordre de la 5e division d’infanterie, « atteint par un éclat d’obus au cours
de l’une de ses opérations de stérilisation des eaux 19 ».
Parmi les expérimentations qui auront marqué cette guerre, il y eut
également les bateaux épurateurs avec filtres, déployés dès juillet 1915 au
profit des armées françaises par le lieutenant-colonel Colmet-Daâge.
Le principe en était simple : une pompe aspirante amenant l’eau brute
sur un bateau doté d’un clarificateur où l’eau est d’abord filtrée 20, puis
ensuite dirigée vers deux réservoirs où elle est mélangée à de l’hypochlorite
grâce à un opérateur qui respecte scrupuleusement un dosage de 3 à 4
gouttes pour 10 litres d’eau.
L’eau est alors stockée dans deux réservoirs en tôle d’une contenance de
13 mètres cubes. Le volume contenu dans chaque réservoir peut être
consommé une demi-heure seulement après traitement par hypochlorite 21 et
est refoulée par une pompe aspirante vers des barriques transportables.
Ainsi, par ce procédé, ce sont 10 mètres cubes/heure qui pouvaient être
fournis à partir de bateaux dits « flûtes de l’Ourcq 22 ».
Mais ce sont surtout les appareils de traitement commandés pour le
soutien de la troupe par le Touring Club de France qui marqueront
l’alimentation en eau des forces françaises durant la Première Guerre
mondiale.
Par lettre du 23 août 1915 23 au ministre des Armées, le président de
l’association Touring Club de France annonce que le Comité de l’œuvre du
soldat au front a voté un don de 480 000 francs pour l’acquisition de 100
voitures à eau potable, dont les premières livraisons sont prévues pour le
10 septembre 1915.
Ce projet avait été lancé à la demande expresse du général Joffre, à la
lecture des enseignements des premiers mois de conflits sur l’incapacité à
soutenir les troupes en eau. Une étude de faisabilité a alors été réalisée par
le Service des eaux du Grand Quartier général, placée sous la direction du
lieutenant-colonel Colmet-Daâge, et un cahier des charges établi.
Dès le 1er juin 1915, dans l’attente de l’arrivée de ces équipements, on
apprend que chaque voiture est destinée à équiper une division d’infanterie
ou unité de même importance 24. Conçue avec l’aval de la direction générale
du Service de santé des armées, ces voitures servies par deux brancardiers
ont précédé de quelques semaines les bateaux épurateurs précédemment
décrits.
Ces voitures fonctionnaient sur le même principe que les bateaux
épurateurs : une pompe d’aspiration, un filtre à éponge fourni par
l’entreprise Buron, deux cuves de stérilisation dans lesquelles est ajouté de
l’hypochlorite de sodium 25, une pompe de refoulement destinée à remplir
tonneaux et autres récipients avec de l’eau traitée.
Ce système de pompage et de filtration était conçu sur une capacité de
production de 3 mètres cubes/heure.
Les premières de ces 100 voitures seront officiellement livrées aux
Invalides lors d’une cérémonie le 10 septembre 1915.
Ce procédé de stérilisation de l’eau par hypochlorite de sodium sera mis
en œuvre avec succès jusqu’à la fin de la guerre par les armées françaises,
soit de manière manuelle, soit par un processus automatisé.
Le Service des eaux rattaché au Grand Quartier général sera également
conduit à s’intéresser à une nouvelle technique introduite sur le champ de
bataille, en provenance des États-Unis : une stérilisation fonctionnant à
partir de chlore liquide. Une première, non encore utilisée tant par le milieu
civil que par les armées françaises, comme le souligne une note du 30 juin
1917 26.
Le lieutenant-colonel Colmet-Daâge, accompagné du médécin principal
Dopter, attaché du GQG, se rendra le 20 octobre 1917 à Roesbrugge sur
l’Yser pour étudier le procédé d’outre-Atlantique, déjà adopté par l’armée
britannique 27. Dans un rapport de visite, l’inspecteur du Service des eaux
décrira une méthode très efficiente pour traiter des eaux particulièrement
chargées en contaminants, permettant de fournir 50 mètres cubes/jour d’une
eau claire et épurée ; mais nécessitant la présence d’un chimiste averti en
soutien aux opérations 28.
L’inspecteur du Service des eaux recommandera que trois machines de
ce type soit achetées et qu’elles soient gardées en réserve au GQG pour un
déploiement dans des zones de combat où les conditions d’eau brute sont
très dégradées.
1. « Note sur l’alimentation en eau des zones de cantonnement », GQG, direction du Service du
génie, Service des eaux, note no 609/C du 14 octobre 1939.
2. Annexe 1 de la note sur l’alimentation en eau des zones de cantonnement, Protection des
installations d’eau, GQG, direction du Service du génie, Service des eaux, note no 609/C du
14 octobre 1939.
3. « Instruction générale sommaire sur les applications militaires de la géologie », Grand
Quartier général, direction du Service du génie, 1939.
4. Walter E. Pittman, « American geologists at war : World War One », article cité dans
« Military Geology in War and Peace », Review of Engineering Geology, vol. XIII, 1998,
page 41.
5. Edward P. Rose, « Groundwater as a military resource : pioneering British military well
boring and hydrogeology in World War One », article cité dans Military Aspects of
Hydrogeology. E.P.F. Rose et J.D. Mather, Royal Geological Society, 2012, page 53.
6. Edward P. Rose et Claude Pareyn, « British applications of military geology for operation
Overlord and the battle of Normandy, France 1944 », cité dans « Military Geology in War and
Peace », Review of Engineering Geology, vol. XIII, 1998, page 56.
7. « Instruction pratique pour les officiers géologues », Grand Quartier général, direction du
Service du génie, note no 2639/O du 2 mars 1940.
8. Lettre du général commandant les forces terrestres au général commandant les armées,
Grand Quartier général, direction du Service du génie, 7 mars 1940.
9. Ibid.
10. D. Willig et H. Häusler, « Aspects of German military geology and groundwater
development in World War II », article cité dans « Military aspects of hydrogeology ». E.P.F.
Rose et J.D. Mather, Royal Geological Society, 2012, page 188.
11. D. Willig et H. Häusler, « Aspects of German military geology and groundwater
development in World War II », article cité dans Military Aspects of Hydrogeology, E.P.F. Rose
et J.D. Mather, Royal Geological Society, 2012, page 195.
12. Major général Alfred Toppe, Desert Warfare. German Experience in World War II, Combat
Studies Institute, 1991, rééd. University Press of the Pacific, 2004.
13. D. Willig et H. Häusler, « Aspects of German military geology and groundwater
development in World War II », article cité dans Military Aspects of Hydrogeology, E.P.F.
Rose et J.D. Mather, Royal Geological Society, 2012, page 197.
14. Major général Alfred Toppe, « Desert Warfare. German Experience in World War II »,
Combat Studies Institute, 1991, rééd. University Press of the Pacific, 2004.
15. Edward P. F. Rose, « Groundwater as a military resource : development of Royal Engineers
Boring Sections and British military hydrogeology in World War II », article cité dans Military
Aspects of Hydrogeology, E.P.F. Rose et J.D. Mather, Royal Geological Society, 2012, page 129.
16. Ibid., page 117.
17. Ibid., page 128.
18. Edward P.F. Rose et Claude Pareyn, « British applications of military geology for Operation
Overlord and the battle of Normandy, France, 1944 », article cité dans « Military Geology in
War and Peace », Review of Engineering Geology, vol XIII, 1998, page 56.
19. « L’eau : à la source de la victoire. 1944 », Agence de l’eau Seine-Normandie/National
River Authority, Thames Region, 1994.
20. L’eau : à la source de la victoire. 1944, ouvrage publié par l’Agence de l’eau Seine-
Normandie et la National Rivers Authority britannique, mai 1994, page 63.
21. Cité page 72 de L’eau : à la source de la victoire. 1944, ouvrage publié par l’Agence de
l’eau Seine-Normandie et la National Rivers Authority britannique, mai 1994.
De 1945 à nos jours, la guerre contre l’eau,
ou comment l’eau est devenue cible militaire
et terroriste
« Il doit en être des troupes à peu près comme d’une eau courante. De
même que l’eau qui coule évite les hauteurs et se hâte vers le pays plat,
de même une armée évite la force et frappe la faiblesse. »
Sun Tzu, L’Art de la guerre, « Article 6 :
Du plein et du vide », Ve siècle av. J.-C.
Dans les conflits modernes, l’eau a rapidement été perçue comme ayant
une valeur tactique, s’imposant progressivement comme une arme.
Elle fut utilisée comme telle durant les deux conflits mondiaux, puis
l’est devenue régulièrement ensuite, durant les guerres révolutionnaires
post-1945 et ce jusqu’aux violents conflits qui ont lieu, dans ce premier
quart du XXIe siècle, en Syrie, en Irak, au Yémen ou en Libye.
De nombreux exemples empruntés à l’histoire ont très certainement
influencé les concepteurs et les acteurs de ces atteintes à l’eau désormais
fréquentes.
Sans vouloir trop s’attarder sur l’Antiquité, car les exemples y sont
nombreux, cette période de l’histoire montre que l’eau et les ouvrages
hydrauliques ont été très tôt les cibles privilégiées d’actions militaires 1.
Le détournement des eaux est déjà recommandé par le stratège chinois
Sun Tzu dans L’Art de la guerre. La Chine reste en effet un empire contesté
sur l’eau, par les grandes batailles navales qui se déroulèrent sur ses
fleuves ; avec l’eau, par l’arme inondationnelle ; et pour l’eau, car si l’on
veut contrôler la Chine, il faut contrôler ses ressources hydrauliques qui
sont d’une importance stratégique et économique majeure.
D’après l’historien Jean-Nicolas Corvisier, il existe par ailleurs dans la
Grèce antique « une certaine conscience de ce qui se fait et de ce qui ne se
fait pas durant les conflits (…) : ne pas utiliser des armes interdites ; ne pas
empoisonner les eaux ; ne pas priver d’eau une Cité. (…) Toutefois, si ces
pratiques sont réprouvées, elles sont loin d’être inconnues 2 ».
Pour preuve, en 430 av. J-C, durant la deuxième année de la guerre du
Péloponnèse, Sparte fut accusée d’avoir intentionnellement pollué les
réservoirs de la ville d’Athènes ; vraie raison ou simple cause d’accélération
de l’épidémie de peste qui sévissait alors en ville. L’historien Thucydide le
rappelle en décrivant cet épisode qu’il nomme la « peste d’Athènes ». Dans
la Rome et la Perse antiques, il était également d’une pratique courante de
souiller les points d’approvisionnement en eau de l’ennemi au moyen
d’animaux morts. Cette tactique mortifère s’est poursuivie au long des
siècles.
En 1155, à la bataille de Tortona dans le Piémont, Frédéric Barberousse,
empereur germanique, empoisonnait les puits avec des cadavres 3.
Au temps des croisades, en 1187, Saladin eut également raison des
chevaliers chrétiens en polluant systématiquement les puits sur leur chemin
et en détruisant les villages maronites qui auraient pu ravitailler les croisés
en eau.
Plus proche de nous, lors de leur avancée en Russie en 1812, les troupes
napoléoniennes durent affronter la politique de la terre brûlée ordonnée par
le tsar Alexandre Ier. Sur ordre de son gouverneur, Moscou avait été mis à
feu. Pas une pompe à eau n’était disponible pour éteindre une série
d’incendies volontaires. Seule une pluie providentielle permettra de mettre
un terme provisoire à cette initiative d’autodestruction. Sur ordre du tsar, les
puits et les réservoirs avaient également été sabotés et volontairement
pollués par les partisans russes.
Rien d’étonnant donc à ce que les armées allemandes, dans leur retraite
d’Afrique australe en 1917, polluent à leur tour l’ensemble des sources
d’alimentation en eau de la ville de Windhoek en Namibie, alors colonie
allemande.
Même logique sur le front occidental avec des pollutions et des
destructions systématiques quand les armées allemandes se retirèrent
derrière la ligne Siegfried en 1917. L’opération « Alberich » allait ainsi
conduire sur plus de 30 kilomètres à une politique de destructions et
pollutions massives qui rappelait en cela celle menée par les Russes contre
les troupes de l’Empereur un siècle plus tôt.
Mais les deux guerres mondiales susciteront bien d’autres utilisations de
l’eau comme arme de guerre. Il s’agira par exemple de lutter contre
l’ennemi par l’inondation.
1. Voir à ce sujet l’article de l’auteur sur les « Violences faites à l’eau » dans Michaela
Marzano, Dictionnaire des violences, Presses universitaires de France.
2. Jean-Nicolas Corvisier, « La guerre irrégulière dans le monde grec antique », Stratégique
2009/1-2-3-4 (no 93, 94, 95, 96), pages 73-87.
3. « Les armes biologiques : aspects historiques ». Patrice Binder et Olivier Lepick, dans
« Menace terroriste, approche médicale », ouvrage collectif sous la direction de Thierry de
Revel, 2005.
4. Colonel Rémi Porte, « L’eau dans l’art de la guerre. Une approche tactique », dossier spécial
« Géopolitique de l’eau », Revue diplomatie, juin-juillet 2013.
5. Colonel Douglas C. Dildy, Dambusters. Opération « Chastise » 1943, Osprey Publishing,
2010.
6. Applications of Hydrology in Military Planning and Operations and Subject Classification
Index for Military Hydrology Data, Military Hydrology R&D branch, Engineering Division,
Corps of Engineers, Dpt. of the Army, 1953.
7. Cité dans Dr Peter GH. Gleick, Water Conflict Chronology, Pacific Institute for Studies in
Development, Environment and Security, février 2008.
8. International War Crimes Tribunal, Some Facts of Bombing Dikes, 1967, cité par le Dr Peter
GH. Gleick, Water Conflict Chronology, Pacific Institute for Studies in Development,
Environment and Security, février 2008.
9. ICRC, Official Records of the Diplomatic Conference on the Reaffirmation and Development
of International Humanitarian Law Applicable in Armed Conflicts, vol. XIV, CCDD/III/SR.19,
page 161.
10. Jonathan Watts, « China’s largest cloud seeding assault aims to stop rain on the national
parade », The Guardian, 23 septembre 2009.
11. D’après « Deux analyses historico-sociologiques : Karl Wittfogel et Barrington Moore Jr. »,
Juan J. Linz, Régimes totalitaires et autoritaires, 2007.
12. Karl Wittfogel, Le Despotisme oriental, traduit par Micheline Pouteau, Éditions de Minuit,
1964.
13. François Molle, Peter P. Mollinga, Philippus Wester, « Hydraulic Bureaucracies and the
Hydraulic Mission : Flows of Power, Flow of Water », Water Alternatives, vol. 2, no 3, 2009,
p. 328-349.
14. Terminé en 2010, le GAP a permis de réaliser la construction de 22 barrages : 9 sur le Tigre,
14 sur l’Euphrate, dont la pièce maîtresse est le barrage Atatürk. Entré en service en 1992, cet
ouvrage dispose d’une profondeur de 140 mètres et d’une étendue de 800 km2. Il permet de
contenir 48 milliards de m3 d’eau.
15. Georges Mutin, L’Eau dans le monde arabe. Enjeux et conflits, Éditions Ellipses, 2000.
16. Tobias von Lossow, Water as Weapon : IS on the Euphrates and Tigris. The Systematic
Instrumentalisation of Water Entails Conflicting IS Objectives, German Institute for
International and Security Affairs, janvier 2016, page 6.
17. Le Coran a repris l’épisode du déluge et de Noé dans la sourate XI. Il est aussi présent dans
la sourate XXI –, versets 76 et 77. Voir la traduction de référence établie par le professeur
Jacques Berque, qui était titulaire de la chaire d’histoire sociale de l’islam contemporain au
Collège de France et membre de l’Académie de langue arabe du Caire.
18. Aurélia Saint-Just, Dessalement de l’eau de mer et crise de l’eau, Centre d’études
supérieures de la marine (CESM), 2011.
19. Jacques Blein et Philippe Gislette, « Le dessalement, une alternative prometteuse », La
Jaune et la Rouge, revue de l’Ecole polytechnique, no 683, mars 2013.
20. Major James E. Lovell, The Threat of Intentional Oil Spills to Desalination Plants in the
Middle East : a US Security Threat, US Air Command and Staff College, avril 1998.
21. « Saudi water desalination capacity sets global record at 5 million cubic meters a day »,
Business Wire, 25 janvier 2018.
22. Franck Galland, « Une réponse aux crises majeures d’alimentation en eau dans les pays du
Golfe », Revue défense nationale, février 2017.
23. Voir article de l’auteur : « Une réponse aux crises majeures d’alimentation en eau dans les
pays du Golfe », Revue Défense Nationale.
24. Loi no 2013-1168, votée le 18 décembre 2013, et son décret d’application publié en
mars 2015.
25. « Water Supply and Sanitation Coverage in the Arab States », Arab Water
Council/CEDARE, 2008.
26. « Preliminary diagnosis of the General Company for Water and Waste Water (GCWWW),
LIBYA », Aspa Utilities pour l’AFD, octobre 2012, page 16.
27. Michael Peel, « Tripoli water shortage blamed on sabotage », Financial Times, 31 août
2011.
28. Seraj Essul et Elabed Elraqubi, « Man-Made River “cut” ; western Libya could face water
shortage », Libya Herald, 3 septembre 2013.
29. « Assaults against power plants lead to cutting off water supplies », The Libya Observer,
10 mai 2020.
30. « Libya’s Interior Ministry accuses Haftar’s forces of cutting off water supplies to Tripoli »,
The Libya Observer, 8 avril 2020.
31. « Weaponising water in Libya despite coronavirus pandemic », Middle East Monitor,
30 avril 2020.
32. Jean-François Astolfi et Xavier Ursat, « Eau et énergie : un couple indissociable », La
Jaune et la Rouge, revue de l’École polytechnique, mars 2013.
33. Franck Galland, « Sécurité de la Jordanie : l’équation énergie nucléaire et dessalement »,
Revue Défense Nationale, décembre 2012.
34. Intervention de Jean-Luc Trancart, professeur à l’École nationale des ponts et chaussées,
lors du séminaire « L’eau pour l’énergie. L’énergie pour l’eau. Quelles synergies pour
demain ? » organisé par le Cercle français de l’eau, Paris, 23 novembre 2010.
35. Jean-François Astolfi et Xavier Ursat, « Eau et énergie : un couple indissociable », La
Jaune et la Rouge, revue de l’École polytechnique, mars 2013.
36. Alia Allana, « From bombs to cholera in Yemen’s war », The New York Times, 19 novembre
2017, cité dans « Le Yémen, menacé de disparaître à cause d’un manque d’eau », note de
l’auteur pour le think tank Resources, 22 janvier 2018.
37. « Drinking water systems under repeated attack in Yemen UNICEF », 1er août 2018,
https://www.unicef.org/pressreleases/drinking-water-systems-under-repeated-attackyemen-
38. « Yémen : water and violence », Blue Peace Bulletin, vol. 1, Strategic Foresight Group,
2019, page 4.
39. « Stratégies économiques en Bosnie-Herzégovine », Fondation pour les études de la
défense, Cahier no 9, octobre 1997, pages 26-29.
40. Harvard Study Team, « Special Report : The Effect of the Gulf Crisis on the Children of
Iraq », New England Journal of Medecine 325, 1991.
41. J. Gordon, « Invisible war : the United States and the Iraq sanctions », Harvard University
Press, 2010, cité dans « Urban Services during protracted armed conflicts : a call for a better
approach to assisting affected people », ICRC, 2015, page 30.
42. P. Burnat, C. Renard, F. Dorandeu, C. Lefevre, C. Bodelot, F. Ceppa, F. Fontaine,
« Attentats au chlore en Irak : utilisation d’un toxique chimique en combat asymétrique », article
cité dans Médecine & Armées. Revue du Service de santé des armées, t. 38, no 1, février 2010,
page 92.
43. « Urban Services during protracted armed conflicts : a call for a better approach to assisting
affected people », ICRC, 2015, page 27.
44. « Lebanon : post-conflict environmental assessment », UNEP, 2007.
45. Strategic Foresight Group, « Water and violence : Yemen », Blue Peace Bulletin,
janvier 2019.
46. Peter Salisbury, « Yemen’s water woes », Foreign Policy, 5 septembre 2012.
47. « À Damas, le calvaire des Syriens privés d’eau depuis une semaine », L’Orient-Le Jour,
31 décembre 2016.
48. Anne-Marie Bianquis, « Le problème de l’eau à Damas et dans sa Ghouta », Revue de
géographie de Lyon, no 1, vol 52, 1977, pages 36-37.
49. Alain Bauer et Jean-Louis Bruguière, Les 100 Mots du terrorisme, « Que sais-je ? »,
no 3897, PUF, 2000.
50. Dan Kroll, Karl King, Terry Engelhardt, Mark Gibson et Katy Craig, « Terrorism
vulnerabilities to the water supply and the role of the consumer : a water security white paper »,
Water World, dernière mise à jour en mars 2010,
http://www.waterworld.com/articles/2010/03/terrorism-vulnerabilities-to-the-water-supply-and-
the-role-of-the-consumer.html
51. Direction générale de l’alimentation, Guide des recommandations pour la protection de la
chaîne alimentaire contre les risques d’actions malveillantes, criminelles ou terroristes,
janvier 2017.
Demain, la guerre pour l’eau