5 - Isge Rapport de Stage Modèle - VERSION SOUTENANCE - 2024
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Ouagadougou ISGE/DTS/EI/2022
Fi l i è r e : El e c t r i c i t é In d u s t r i e l l e
UTILISATION RATIONNELLE DE
L’ENERGIE DANS LES BATIMENTS
PUBLICS DU BURKINA FASO
POUR L'OBTENTION DU DIPLÔME
DE TECHNICIEN SUPERIEUR
Présenté par :
OUEDRAOGO Saïdou
Je dédie ce travail
OUEDRAOGO Saïdou
OUEDRAOGO Saidou II
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
REMERCIEMENTS
OUEDRAOGO III
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
SOMMAIRE
SOMMAIRE...................................................................................................................IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS.................................................................VI
LISTE DES FIGURES..................................................................................................VII
LISTE DES TABLEAUX...........................................................................................VIII
PREAMBULE.................................................................................................................IX
INTRODUCTION GENERALE.......................................................................................1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA SONABEL....................................................3
I. JUSTIFICATION..................................................................................................................................4
II. MISSIONS DE LA CGE......................................................................................................................4
III. OBJECTIFS ET ACTIVITES DE LA CGE.....................................................................................5
IV. RESULTATS ATTENDUS................................................................................................................6
CHAPITRE 2 : ETAT DES LIEUX DES CONSOMMATIONS D’ENERGIE
ELECTRIQUE DANS LES BATIMENTS PUBLICS
...........................................................................................................................................
7
INTRODUCTION.............................................................................................................8
I. SITUATION GENERALE................................................................................................................. 8
1. CAS DES DIX BATIMENTS PUBLICS AUDITES.....................................................................8
2. BILAN DE LA CONSOMMATION..............................................................................................12
3. RECAPITULATIF GENERAL DES AUDITS..........................................................................14
II. SYNTHESE DES ACTIONS D’ECONOMIE D’ENERGIE...........................................15
CONCLUSION............................................................................................................................................ 15
CHAPITRE 3 : ANALYSE ET PROPOSITION DE SOLUTIONS.....................16
INTRODUCTION...................................................................................................................................... 17
I. CLIMATISATION.............................................................................................................................17
1) GENERALITE SUR LA CLIMATISATION..........................................................17
A) PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT....................................................................17
B) ROLE DES DIFFERENTS ELEMENTS.................................................................18
C) L'EFFICACITE ENERGETIQUE OU COP-FROID...............................................19
OUEDRAOGO IV
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
2) TYPOLOGIE DES CLIMATISEURS DE LOCAUX.............................................20
II. METHODES D’ECONOMIE D’ENERGIE..................................................................21
OUEDRAOGO V
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
BT : Basse Tension
DEP : Départ
Disj : Disjoncteur
DR-cab : Direction câble
Id : Courant de démarrage
Im : Seuil magnétique
In : Courant nominale
Ith : Seuil thermique
JDP : Jeu de barre
MC : Maroc-Chimie
MT : Moyenne Tension
TA : Turbo-Alternateur
TC : Transformateur de Courant
TP : Transformateur de Tension
OUEDRAOGO VI
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO VI
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO VI
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
PREAMBULE
la maintenance industrielle,
l’électricité industrielle.
L’ISGE-BF est structuré en association dont les membres sont les représentants de dix
huit (18) entreprises fondatrices. Cette disposition assure l’adéquation de la formation
au marché du travail.
OUEDRAOGO IX
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
C’est dans ce sens que nous avons réalisé un stage en entreprise, plus précisément à la
Cellule de Gestion de l’Energie qui s’occupe de la promotion de l'utilisation rationnelle
et efficace de l'électricité dans les bâtiments de l’administration publique. Notre stage a
porté sur les méthodes d’économie d’énergie dans les bâtiments publics au Burkina
Faso.
OUEDRAOGO X
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
INTRODUCTION GENERALE
Pour la mise en œuvre de ces actions, il a été crée une Cellule de Gestion de l’Energie
(CGE) rattachée à la Direction Générale de l’Energie du Ministère des Mines, des
Carrières et de l’Energie. Celle-ci assure la coordination des activités de Maîtrise de
l’Energie (MDE) au sein de l’administration.
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
Deux ans après la mise en place de la Cellule de Gestion de l’Energie (CGE), quinze
(15) bâtiments publics ont connu l’actualisation ou la réalisation des audits énergétiques
et électriques de leur installation électrique.
Il ressort de ces audits que les factures d’électricité de l’état ont supporté une
augmentation au cours des cinq dernières années, passant de 6 milliards à 13 milliards
de FCFA. Cela perturbe ainsi gravement les prévisions budgétaires et compromet les
efforts de développement réalisés dans presque tous les secteurs d’activité.
un premier volet qui porte sur les généralités. Il présente en premier lieu la
structure qui nous a accueilli pour notre stage c’est-à-dire la CGE ; ensuite vient
l’état des lieux des consommations d’énergie électrique dans les bâtiments
publics au Burkina Faso ;
1
Source SONABHY
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
CONTEXTE
Le Burkina Faso est confronté à une situation socio-économique marquée par le coût
élevé de l’énergie qui demeure le facteur de production le plus préoccupant. Il est par
ailleurs inaccessible à la majorité de la population, surtout en zone rurale. Face à cette
situation, le Burkina Faso a initié une réforme du secteur de l’énergie avec l’appui des
partenaires techniques et financiers.
I. JUSTIFICATION
créer une base de données des contrats d’abonnements et des factures de l’Etat ;
suivre les factures et définir des objectifs pour les sites retenus ;
OUEDRAOGO 4
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 5
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
Dans les années à venir, le projet s’intéressera à d’autres secteurs notamment le secteur
privé et domestique.
OUEDRAOGO 6
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
Chapitre 2 : Etat des lieux des consommations d’énergie électrique dans les bâtimen
OUEDRAOGO 7
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
Introduction
I. SITUATION GENERALE
D’une manière générale, les bâtiments publics du Burkina Faso sont confrontés à des
problèmes liés au non respect des règles d’installations électriques. En effet, ces
installations, dans leur grande majorité, ne sont pas conformes à la norme NFC-15-100
(Norme Française) qui règlemente les installations électriques au Burkina Faso en
attendant, très prochainement, la mise en place de Faso Normes. Entre autres problèmes,
nous pouvons constater les anomalies suivantes :
le mauvais dimensionnement des sections de câbles et conducteurs ;
le non respect des codes de couleur ;
le mauvais dimensionnement ou l’absence des appareils de protection et de
mesures ;
la qualité inappropriée des équipements et appareillages électriques ;
l’absence de sélectivité ;
le mauvais dimensionnement des équipements (appareillages électriques,
climatiseurs, compteurs, transformateurs ……) ;
Afin de déterminer l’état des lieux des consommations des bâtiments publics, nous
avons fondé nos recherches sur les rapports des audits énergétiques réalisés depuis le
début du programme de maîtrise de l’énergie de l’administration publique.
a) Le Trésor Public
Les bâtiments du Trésor sont constitués de :
un bâtiment A à 4 niveaux (sous-sol, RDC, R+1, R+2) ;
un bâtiment B à 4 niveaux (RDC, R+1, R+2. R+3) ;
un bâtiment C à 2 niveaux (RDC, R+1) ;
OUEDRAOGO 8
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
d’être audités en raison des possibilités réelles qu’ils offrent de pouvoir y réaliser des
actions conduisant à une baisse effective de leur consommation d’énergie électrique.
Les bâtiments sélectionnés par le présent audit sont :
la traumatologie ;
la maternité et le planning ;
le bâtiment principal R+2 ;
l’imagerie médicale ;
c) L’immeuble du Faso
d) L’immeuble de la Modernisation
L’immeuble comprend ;
un tour de 10 niveaux (RDC+9 étages) ;
une série de 9 boutiques périphériques ;
des ouvrages tels que parking, jardin.
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
NB :
Les bureaux des immeubles sont généralement occupés pendant 8H de 7H30-12H30
et de 15H00-17H30 du lundi au vendredi.
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina Faso
2. Bilan de la consommation.
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina Faso
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina Faso
Montant des
Travaux
Consommation actions Economie
Consommation TRI installation
Désignation Annuelle prioritaires d’énergie
(kWh) (an) électrique
(FCFA) Investissement (FCFA)
(FCFA)
(FCFA)
Hôpital Yalgado OUEDRAOGO 387 749 063 3 092 603 47 077 000 23 487 629 1,83 128 828 175
Immeuble Trésor Public 174 025 375 1 200 175 64 700 000 43 342 999 1,49 162 753 750
Immeuble du Faso 102 380 627 641 787 16 822 750 49 002 184 0,34 11 800 000
Immeuble de la modernisation 36 032 960 215 981 15 370 500 18 395 830 0,83 7 000 00
Immeuble de l’Environnement 36 932 915 208 627 14 542 500 21 404 265 0,67 15 000 000
et du cadre de vie
Immeuble CGP 105 789 816 874 296 49 467 500 40 792 470 1,14 380 140 895
Building LAMIZANA 71 236 000 28 892 140 2,48 300 134 475
Ministère de l’Economie 71 545 392 102 900 36 102 008 17 695 867 2,04 128 238 314
et des Finances
Ministère de l’Economie et 80 766 296 481 843 21 334 300 44 042 979 0,48 --
du Développement
Université de Ouagadougou 373 343 016 2 448 353 34 495 125 11 978 432 2 ,87 --
:
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina Faso
CONCLUSION
Il ressort de notre analyse des dix immeubles audités, que les problèmes se résument de
la manière suivante :
la vétusté des installations électriques ;
la non protection de certaines installations ;
l’absence de protection différentielle ;
le mauvais choix de la puissance souscrite et du transformateur ;
l’absence de contrat de maintenance du transformateur et des installations
électriques ;
le risque d’incendie dans la quasi-totalité des immeubles ;
l’absence de correspondant énergie.
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
INTRODUCTION
Le suivi des consommations des différents postes consommateurs est un outil de gestion
important pour optimaliser la facture électrique. La facture mensuelle permet un suivi
global et, permet déjà de détecter des anomalies de fonctionnement, notamment par
rapport aux prévisions qui auraient pu être faites. Cependant, pour affiner le diagnostic,
une connaissance plus précise du fonctionnement de chaque poste consommateur est
nécessaire.
I. CLIMATISATION
C’est la composante qui sollicite le plus d’énergie au sein des bâtiments publics. Des
méthodes existent pour faire d’énormes économies en climatisation mais nous vous
présenterons les plus faciles et rapidement économiques à mettre en œuvre.
1) Généralité sur la climatisation
a) Principe de fonctionnement
Dans les installations de climatisation, la machine frigorifique permet d'évacuer vers
l'extérieur la chaleur excédentaire des locaux. En pratique, elle prépare de l'air froid ou
de l'eau froide qui viendront compenser les apports de chaleur solaire, des équipements
de bureautique, des occupants,... de telle sorte que le bilan chaud-froid soit à l'équilibre
et que la température de consigne soit maintenue dans les locaux. La technique la plus
simple consiste à préparer de l'air froid qui sera diffusé via des gaines de distribution.
Le transfert de chaleur entre intérieur et extérieur ne peut se faire que si un équipement
rehausse le niveau de température entre le milieu où la chaleur est prise (air ou eau) et
le milieu où la chaleur est évacuée (l’extérieur du bâtiment) : c'est le rôle de la machine
frigorifique. Elle se compose au minimum des 4 éléments suivants :
un évaporateur
Un condenseur
Un compresseur
Un organe de détente
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina Faso
A la pression de 13 bars :
Le R 22, cette fois, ne va "bouillir" qu'à 33°C. Autrement dit, si de la vapeur de fluide à
13 bars et à 65°C circule dans un serpentin et que de l'air à 20° C passe autour de ce
tuyau, le fluide se refroidira et, à partir de 33°C, se liquéfiera et se condensera. En se
condensant, il va libérer énormément de chaleur. C'est le rôle du condenseur de la
machine frigorifique.
Pour réaliser un cycle dans lequel de la chaleur est extraite d'un côté et donnée de l'autre,
il faut compléter l'installation par les deux éléments:
Le compresseur, qui comprime le gaz en provoquant l'augmentation de
température jusqu'à + 65°C;
Le détendeur, qui lâche la pression au départ d'un fluide à l'état liquide: le
fluide se vaporise partiellement et donc se refroidit. Le liquide retombe à la
température de - 40°C.
Si ces différents équipements sont bouclés sur un circuit, on obtient une machine
frigorifique. Le cycle est fermé, le fluide frigorigène évolue sous l'action du
compresseur dans les quatre éléments constituant la machine frigorifique.
c) L'efficacité énergétique ou COP-froid
Une machine frigorifique est énergétiquement efficace si elle demande peu d'énergie
pour fournir une puissance frigorifique donnée.
W
Q2 = Q1 + W
compresseur
Q2
Evaporateur
Q1
condensateur
Détendeur
COPFroid ou EF = Q1/W
OUEDRAOGO 1
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
b) Le "split system"
"Split System" signifie "climatiseur à éléments séparés", à savoir que l'unité de
condensation est séparée de l'unité d'évaporation. Avec un split, l'évaporateur est
souvent situé dans le local à traiter, tandis que condenseur et compresseur sont situés à
l'extérieur (en terrasse, au sol,...), ce qui permet de diminuer le bruit !
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
le débit d'air dans l'évaporateur est trop faible, soit parce qu'on a diminué la
vitesse du ventilateur pour des questions de bruit, soit parce que les filtres sont
encrassés.
En résumé, on peut dire que l'encrassement des filtres peut faire chuter l'efficacité
frigorifique du climatiseur de 30 à 40 %. Malheureusement, cette perte d'efficacité ne
sera constatée que lors des très grosses chaleurs. On peut estimer que la durée de vie
d'un climatiseur chute de plus de 50 % s'il n'a jamais été entretenu.
Ainsi chaque mois, le filtre de l'évaporateur doit être nettoyé. Cette périodicité
d'entretien est d’une à deux fois par an pour le condenseur, particulièrement si des
arbres, générateurs de feuilles mortes, sont situés près de l'équipement.
d) Remplacement des climatiseurs en panne
Il s’agit de remplacer les climatiseurs parvenus au terme de leur existence et ceux
révélant un mauvais Coefficient de Performance (COP).Les nouveaux climatiseurs
seront moins énergétivores avec de bons COP (> à 2,3 pour les Windows et 2,6 pour les
Split system).
L’installation de nouveaux climatiseurs, à la place des défectueux et la mise en marche
de ceux qui sont à l’arrêt, entraîne une augmentation de la puissance installée et de la
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Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina Faso
Toute la gestion est centralisée dans le tableau électrique (par exemple, 1 par plateau).
Celui-ci gère l'installation principalement au moyen de contacteurs disposés également
dans le tableau. De là, partent les circuits électriques trad itionnels vers les commandes
(interrupteurs, boutons poussoirs) et les équipements (prises, luminaire, etc.). Avec un
tel système, il est pratiquement impossible, avec un coût de câblage modéré, de gérer
les
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
installations : local par local. Seule, une gestion par plateau (par tableau électrique) est
possible.
Il est en outre envisageable de raccorder les différents automates ensemble par un bus
de communication et donc de paramétrer l'intégralité d'un bâtiment de façon centralisée.
4) Choix du transformateur
Un transformateur présente des pertes à vide (ou pertes "fer") constantes, quelle que soit
la puissance appelée, et des pertes en charge variables. Il est important de tenir compte
de ces pertes dans le choix d'un transformateur, car celles-ci vont se répercuter tout au
long de sa vie.
En fonction de leurs aspects constructifs, tous les transformateurs ne présentent pas les
mêmes pertes. La réduction des pertes se réalisant par l'augmentation des quantités de
matériaux du transformateur, cela s'accompagne d'une augmentation du coût.
Dans un souci d'utilisation rationnelle de l'énergie, la norme européenne impose, dans
ses prescriptions techniques, le respect des valeurs de pertes reprises dans les normes
suivantes :
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
Transformateurs immergés
Puissance Pertes en Pertes à vide
assignée charge [W]
[kVa] [W]
50 875 125
100 1 475 210
160 2 000 300
250 2 750 425
400 3 850 610
630 5 400 860
630 5 600 800
1 000 9 500 1 100
1 600 14 000 1 700
2 500 22 000 2 500
400 kVA chargé à 37 %, nous réalisons une économie de 4 415kWh/an sans encore
avoir touché aux consommateurs internes du bâtiment.
Cependant, les transformateurs secs sont de plus en plus préconisés par les bureaux
d'études qui négligent les économies d'énergie en mettant en évidence les inconvénients
des transformateurs à huile (risques de pollution, nécessité de prévoir un système de
rétention de l'huile, risques d'incendie, ...).
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
Conclusion
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
CONCLUSION GENERALE
Les bâtiments publics restent l’un des secteurs qui consomment beaucoup d’énergie
électrique au Burkina Faso. L’analyse de la consommation présente plusieurs facteurs
caractéristiques qui sont :
le non suivi du contrôle de la facturation ;
les pénalités dues au mauvais facteur de puissance des installations électriques et
aux dépassements répétés et continuels des puissances souscrites ;
le caractère anarchique et irrationnel de l’électricité.
Les usages de l'énergie dans les bâtiments sont loin d'être optimisés. De nombreuses
techniques existent aujourd'hui pour permettre une utilisation plus économique de
l'énergie, mais elles sont peu connues et rarement mises spontanément en œuvre. Une
information ciblée et des actions motivantes, promues par l’acteur même du marché de
l'énergie, devraient inciter plus facilement le consommateur à faire rimer économies
d'énergie, protection de l'environnement et réduction des dépenses publiques et privées.
Nous recommandons la mise en place des licences d’économies d’énergie pour
chaque établissement public. La mesure proposée reposera sur une obligation, imposée
aux services publics, de réaliser des économies d’énergie. Les dites économies, seront
également imposées sur une période donnée au vendeur d'énergie électrique, comme la
SONABEL, pour les autorités politiques et administratives Burkinabé. Liberté et
créativité seront laissées au vendeur d'énergie pour choisir les actions qu'il entreprendra
afin d'atteindre leurs obligations. La SONABEL pourra inciter ces clients à réaliser des
économies d'énergie en leur apportant des informations sur les moyens à mettre en
œuvre, avec des incitations financières en relation avec des industriels ou des
distributeurs. Ces incitations financières pourraient être présentées sous forme de prime
pour l'acquisition d'un équipement, d’aide aux travaux, de service de préfinancement, de
diagnostic gratuit, etc. Le champ des initiatives laissé à l’appréciation des fournisseurs,
s'avèrera aussi large et ouvert que possible. En contre partie du constat des
investissements effectués par les consommateurs, grâce à ces actions, la SONABEL
recevra des licences sur la base de forfaits en kWh calculés par type d'action.
OUEDRAOGO 2
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
BIBLIOGRAPHIE
[8]. OFQC - Programme d'Action RAVEL. (1994). Éclairage des Bureaux. Edition:
Janvier - Office fédéral des questions conjoncturelles - 3003 Berne – Suisse. In
Energie+ Architecture et climat(2001) Université Catholique de Louvain Ministère
de la Région Wallonne
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
WEBOGRAPHIE
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
ANNEXES
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina Faso
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina Faso
NPK_primaire TR I 25 23.5
NPK_secondaire TR I 55 40
NPK_primaire TR III 25 23.5
NPK_secondaire TR III 65 27
NPK_arrivée MMT 25 23.5
PEM_arrivée centrle 30 18.5
PEM_arrivée TED 30 18.5
PEM_primaire TR I 30 18.5
pouvoir de coupure pouvoir de coupure
Disjoncteur
relvé (KA) calculé (KA)
PEM_secondaire TR I 75 15
PEM_primaire TR III 30 18.5
PEM_secondaire TR III 75 14
PEM_arrivée MMT 30 18.5
TED_arrivée centrle 30 18.5
TED_arrivée PEM 30 18.5
TED_primaire TR I 30 18.5
TED_secondaire TR I 40 24
SEM_arrivée centrle 25 21
SEM_arrivée PSIII 25 21
SEM_primaire TR I 25 21
SEM_secondaire TR I 75 28
SEM_arrivée MMT 25 21
PSIII_arrivée PSII 25 21
PSIII_arrivée SEM 25 21
PSIII_primaire TR I 25 21
PSIII_secondaire TR I 75 32
PSIII_primaire TR II 25 21
PSIII_secondaire TR II 75 30
PSIII_arrivée MMT 25 21
PSII_arrivée PSIII indisponible 20.5
PSII_arrivée centrale indisponible 20.5
Fusible(In=125A):
PSII_primaire TR I Fusible(In=125A): 50KA 20,5KA
PSII_secondaire TR I indisponible 39
Fusible(In=100A):
PSII_arrivée MMT Fusible(In=100A): 50KA 23KA
APII_arrivée centrale indisponible 23
APII_arrivée STIII indisponible 23
Fusible(In=160A):
APII_primaire TR I Fusible(In=160A): 50KA 23KA
APII_secondaire TR I 55 37
Fusible(In=160A):
APII_primaire TR III Fusible(In=160A): 50KA 23KA
APII_secondaire TR III 50 37
Fusible(In=100A):
APII_arrivée MMT Fusible(In=100A): 50KA 23KA
STIII_arrivée APII 30 23
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina Faso
STIII_arrivée centrale 30 23
STIII_primaire TR I 25 23
STIII_secondaire TR I 85 35
STIII_primaire TR II 25 23
STIII_secondaire TR II 85 36
STIII_primaire TR III indisponible 23
STIII_secondaire TR III 75 47
STIII_liaison TR primaire 30 23
pouvoir de coupure pouvoir de coupure
Disjoncteur
relvé (KA) calculé (KA)
STIII_liaison TR
secondaire indisponible 10
fusible(In=100A): 50 fusible(In=100A):
STIIII_arrivée MMT KA 23KA
NUB_arrivée centrale 25 22
NUB_primaire TR I 25 22
NUB_secondaire TR I 75 54
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
Zcc R 2 X2
En distribution de puissance, la réactance X = L w est généralement bien plus
élevée que la résistance R, et le rapport R / X se situe entre 0,10 et 0,3. Il est
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
R
ic I.sin().e t
L
Sa valeur initiale dépend de , et son amortissement est d’autant plus rapide que
R/L est élevé.
A l’instant initial du court-circuit, i est nulle par définition (l’intensité de service Is
étant négligée), d’où :
i ia ic 0
La figure 3 montre la construction graphique de i par l’addition algébrique des
ordonnées de ses deux composantes ia et ic.
OUEDRAOGO 3
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
La figure 4 illustre les deux cas extrêmes possibles d’établissement d’un Icc, qui
pour une facilité de compréhension sont présentés avec une tension alternative
monophasée.
La Figure 4 : rappel et présentation graphique des deux cas extrêmes d’un courant
de court-circuit, symétrique et asymétrique.
L’instant de l’apparition du défaut ou de fermeture par rapport à la valeur de la
tension réseau étant caractérisé par son angle d’enclenchement a (apparition du défaut),
la tension peut s’écrire :
u(t) E.sin( .t )
L’évolution du courant est alors de la forme :
R
t
i E sin(.t ) sin( ).e L
Z
Avec ses deux composantes, l’une alternative et déphasée de j par rapport à la tension,
et l’autre continue tendant vers 0 pour t tendant vers l’infini. D’où les deux cas extrêmes
définis par :
E
i
sin(.t)
Z
Qui, dès son début, a la même allure qu’en régime établi avec une valeur crête E / Z.
0 , dit «régime asymétrique» (fig. 4-
b) Le courant de défaut est de la forme :
R
t
i E sin(.t ) sin().e L
Z
Ainsi sa première valeur crête ip est fonction de et donc du rapport R/X = cos du
circuit.
R
t
e L
Le facteur est d’autant plus élevée que l’amortissement de la composante
continue est faible, comme le rapport R / L ou R / X. Il est donc nécessaire de calculer
ip pour déterminer le pouvoir de fermeture des disjoncteurs à installer, mais aussi pour
définir les contraintes électrodynamiques que devra supporter l’ensemble de
l’installation. Sa valeur se déduit de la valeur efficace du courant de court-circuit
OUEDRAOGO 4
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 4
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
OUEDRAOGO 4
Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments publics du Burkina
d) la composante continue.
En pratique, la connaissance de l’évolution du courant de court-circuit en fonction
du temps n’est pas toujours indispensable :
En BT, par suite de la rapidité des appareils de coupure, la connaissance du
courant de court-circuit subtransitoire, noté I”k, et de l’amplitude maximale de
crête asymétrique ip suffit pour la détermination du PdC des appareils de
protection et des efforts électrodynamiques.
En revanche, en distribution MT de puissance et en HT, le courant de court-circuit
transitoire est souvent utilisé si la coupure se produit avant d’arriver au courant d e court-
circuit permanent. Il est alors intéressant d’introduire le courant de court-circuit coupé,
noté Ib, qui détermine le PdC des disjoncteurs retardés. Ib est la valeur du courant de
court-circuit à l’instant de la coupure effective, et donc après un temps t suivant
l’établissement du court-circuit, avec t = tmin. Le temps tmin [temps mort minimal] est
la somme du retard (temporisation) minimal de fonctionnement d’un relais de protection
et du temps d’ouverture le plus court du disjoncteur qui lui est associé. Il s’agit du
temps le plus court s’écoulant entre l’apparition du courant de court-circuit et la
première séparation des contacts d’un pôle de l’appareil de manœuvre.
OUEDRAOGO 4