1e Chapitre
1e Chapitre
1e Chapitre
VESTIMENTAIRE
b. La mode vestimentaire
La mode vestimentaire et défini comme une manière collective et
passagère de se vêtir conformément au goût d'une époque, d'une société. Elle reflète
l'image d'une famille, d'une culture, la politique, la civilisation, l'environnement socio-
culturel, l'environnement économique. Dans les cas qui nous concerne ici, il s'agit tout
simplement de la manière de se vêtir d'un groupe personne.
Elle permet de ressembler les individus qui vont aller vers le même désir
où faire la même choix, elle véhicule des valeurs comme des changements, l’éphémères,
le nouveau, les derniers cris, original, fortement médiatisé, l’élitisme, le luxe.
c. la mode
La mode, selon le dictionnaire Larousse, est une manière générale dont un
phénomène se présente, c’est une façon de faire, une manière habituelle d'agir. Pour nous ici
la mode est une manière passagère de s’habillés, d’un communauté, d’une société.
La mode peut être définie comme la mentalité d’un peuple, la façon de s’habiller d’une
génération, d’un milieu ou d’un lieu, qu’il soit au monde.
d. vestimentaire
Selon Larousse c’est ce qui est relatif aux vêtements.
Le « Mercure Galant » est la première revue de mode à paraître en 1672. Elle fait la
promotion
De la mode à Versailles.
On habille des poupées (Pandore) avec les tenues à la mode, et on les exporte dans toute
L’Europe. Les métiers sont très organisés, régis par les jurandes, les maîtrises et les
corporations.
Les femmes vont avoir l’autorisation d’habiller les femmes, et les couturières vont ainsi
Pouvoir exercer leur profession de manière autonome.
Les chemises sont en général en lin (linge, lingerie). On ne se lave pas, on change de chemise,
Considérant que le tissu a emporté la crasse. Toilette « sèche » et morcelée (voir G. Vigarello,
le
Propre et le Sale)
Les corps à baleine rejettent les épaules en arrière, et obligent à se tenir très droite, et pour
Donner plus de volume aux hanches, on installe des paniers de chaque côté.
Sous la Régence, la robe volante connaît un vif succès. Elle se caractérise par de larges plis,
Partant des épaules et se déployant sur la jupe en flottant librement jusqu’au sol.
À la fin du règne de Louis XIV, la vie de cour est réglée selon les préceptes de madame de
Montespan. Les nobles s’y ennuient et préfèrent se réunir dans leurs hôtels particuliers où ils
Aménagent des appartements plus confortables avec de multiples cabinets à l’étage.
Découverte du
Confort et de l’intimité.Les mœurs y étaient assez libres.
La robe ne marquait pas la taille, et la Princesse Palatine, mère du
Régent, n’aimait pas cette robe de « femme enceinte » qu’elle qualifiait de
« négligé » (c’estàdire, toilette réservée pour l’intimité).
Au XVIIIème siècle les « tableaux de genre », aux sujets galants où l’on
Voit des femmes dans leur intimité, dans une attitude relâchée, ont un grand
Succès. Vogue des « petits maîtres » au siècle de la galanterie.
On met au point des déshabillés. Les garde-robes s’enrichissent
Enormément, notamment en matière de linge ( voir Daniel Roche, « La culture
Des apparences ».
JF de Troy, la déclaration d’amour, 1724
La règle, c’est la robe à la française, indispensable à la cour, formée d’un manteau de robe,
D’une jupe à falbala (volant de tissu au bas de la jupe), et pièe d’estomac, le tout porté sur un
corps
Baleiné et des paniers et orné de tours de cou et d’engageantes (de luxueux volants de dentelle
sur
L’avantbras).
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