Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Instructions Pour Le Deuxième Grade de La Franc-Maçonnerie - 1818

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 18

(_532

OUVERTURE des TRAVAUX


AU DEUXIÈME GRADE.

T Jv. vénérable frappe un coup -de


maillet, que répètent les deux sur-
veillans , et dit :
Mes frères , debout, glaive en main,
( Tous lesfrères l'exécutent.,) Puis il
ajoute : Frères premier et second
surveillans , assurez -vous chacun
sur votre colonne, si tous les frères .
son compagnons.
Quoiqu'il soit très-aisé aux sur
veillans de s'assurer à la simple vue
si tous les frères sont compagnons,
puisqu'ils doivent connaître les gra
des dont chacun est pourvu, sur-
(55)
D. Frère premier surveillant étes-vous
compagnon ?
R. Je le suis.
D. Pourquoi vous êtes-vousfait rece-
voir compagnon ?
R. Pour connaître la lettre G.
D. Quel âge avez-vous ?
R. Cinq ans.
D. A quelle heure les compagnons se
mettent-ils à l'ouvrage?
R. A midi.
P. Quelle heure est-il?
R. Il est midi.
Jje vénérable dit : puisqu'il est midi ,
et que c'est l'heure à laquelle les
maçons ont coutume d'ouvrir leurs
travaux de compagnon, frères pre
mier et second surveillans t invitez
les frères , chacun sur v o tre colonne 2
(56)
à se réunir à moi pour ouvrir les
travaux de compagnon.
Les frères survcillans répètent
l'annonce.
Aprèsl'annoncfi,levénérable frappe
sur l'autel cinq coups de maillet. Ces
cinq coups sont répétés de même par
les surveillans, après quoile vénérable
dit : A moi, mesfrères.
Tous ensemble font le signe, puis
l'applaudissement par cinq , répété
trois fois.
Après quoi le vénérable en frappe
un et dit :
Les travaux de compagnon sont ou
verts.
Chaque surveillant frappe de même
et fait la même annonce j chacun
prend place.
(57)
i ! i
INSTRUCTION
Dfe COMPAGNON.

D. Etes-vous Compagnon?
Pi. Je le suis.
D. Pourquoi vous êtes-vous fait rece
voir compagnon ?
R. Pour connaître la lettre G.
D. Que signifie cette lettre ?
R. Géométrie.
-
D. Ne signifie-t-elle rien de plus ?
R. C'est l'initiale d'un des noms du
G.-. Arch.-. de l'Un.'.
D. Comment avez-vous été reçu ?
R. En passant de la colonne J.". à la
colonne B.' . , et en montantles cinq
dégrés du temple.
(58)
D. Par quelle porte les avez -vous
montés ?
R. Par la porte d'occident.
D. Qu'alliez-vousfaire au temple ?
R. Bâtir des cachots pour les vices, et
élever des temples à la vertu.
D. Qui s'opposa à votre entrée ?
R. Le frère couvreur.
D. Quexigea-t-il de vous ?
R. Un signe, un attouchement, et une
parole.
D. Qu'avez-vous vu en montant les
dégrés du temple ?
R. Deux grandes colonnes.
D. De quelle matière étoient-elles ?
R. D'airain.
D. Quelle était leur hauteur?
R- Dix-huit coudées.
(59)
D. Leur circonjêrence ?
"R. Douze coudées.
D. Leur épaisseur?
R. Quatre doigts.
D. Elles étaient donc creuset?
R. Oui , vénérable.
D. Pourquoi?
R. Pour enfermer les outils de com
pagnon et des apprentis , ainsi que
le trésor destiné àpayer leur salaire.
D. Comment lesouvriers recevaient-ils
leur salaire?
R. Par un signe , un attouchement et
une parole: les apprentis, par ceux
d'apprentis , et les compagnons par
ceux de leur grade.
D. Quelle était la décoration des
colonnes ?
(6o)
R. Des feuilles d'acanthe en ornaient >
les chapiteaux, et ceux-ci étaient
surmontés de pommes de grenades,
sans nombre.
D. OU avez-vous été reçu compagnon?
R. Dans une loge juste et parfaite.
D. Quelle forme avait-elle ?
R. Un carré long.
D. De quelle longueur était-elle?
R. De l'orient à l'occident.
D. De quelle largeur ?
R. Du midi au septentrion.
D. Quelle était sa hauteur ?
R. Des pieds , des toises et des coudées
sans nombre.
D. De quoi était-elle couverte ?
R . D'un dais d'azur , parsémé d'étoiles.
(6«)
D. Qui la soutenait ?
R. Trois grands piliers de forme trian
gulaire.
D. Comment les nommez-vous ?
R. Sagesse , force , beauté.
D. Pourquoi les nommez-vous ainsi ?
R. Sagesse pour inventer , force pour
exécuter , beauté pour orner.
D. Quelle était sa profondeur ?
R. De la surface de la terre au centre.
D. Pourquoi répondez-vous ainsi ?
R. C'est pour faire entendre que tous
les maçons répandus sur la terre ,
ne font qu'un seul peuple defrêres,
régis parles mêmes lois et par les
mêmes usages.
D. Avez-vous des ornement dans votre
loge ?

»
(6a)
R. Oui, très-vénérable.
D. En quel nombre ?
R. Au nombre de trois.
D. Quels sont-ils ?
R. Le pavé mosaïque , l'étoile flam
boyante etlahoupe dentelée.
D. Quel était leur usage ?
R. Le pavé mosaïque ornait le seuil
du grand portique du temple ; l'é
toile flamboyante était au milieu ,
qui éclairait le centre , d'où part la
vraie lumière, qui éclaire les quatre
parties du monde , et la houpe den-
teléebordait et ornaitles extrémités.
D. Donnez-moi l'explication morale:
de ces trois ornemens ?
R. Le pavé mosaïque est l'emblème
de l'union intime qui règne entre
(65)
perpendiculaire, que tous les biens
nous viennent d'en haut.
D. Quel est l'usage des bijoux immo
biles ?
R. La planche sert aux maîtres pour
tracer leurs plans et dessins ; la
pierre cubique à pointe , sert aux
compagnons pour aiguiser leurs
outils , et la pierre brute, sert aux
• apprentis pour apprendre à tra
vailler.
D- Que signifient-ils en moral ?
R. La planche à tracer est l'emblème
du bon exemple que nous devons à
nos frères et à tous les hommes ; la
pierre cubique à pointe, estle sym
bole des soins que se donne l'homme
vertueux pour effacer les traces que
le vice a fait sur lui , et corriger les
(«7)
R. Ames signes, paroles etattouche-
mens.
D . Co m bien y a-t-il de signes dans la
maçonnerie ?
R . Très-vénérable , ils sont sans nom
bre ; mais ils se réduisent à cinq
principaux.
D. Quels sont-ils ?
R. Le vocal , le guttural, le pectoral,
le manuel et le pédestre.
D. A quoi servent-ils ?
R.Le vocal, à donner la parole;legut-
tural , à donner le signe d'apprenti;
le pectoral , à donner le signe de
compagnon ; le manuel , à donner
l'attouchement de l'un et de l'autre ;
etle pédestre, à exécuter la marche
de tous deux.
D. Que signifient ces deux couleurs?
H. L'or signifie la richesse , et l'azur
la sagesse, deux donsquele G.\ A.',
de l'Un.', accorda à Salomon.
D. Oh se tiennent les Compagnons?
R. Âu midi.
D. Pourquoi ?
R. Comme plus éclairés que les ap
prentis, et pour servir les maîtres.
D. Comment servez-vous votre M.'.?.
R. Avec joie , ferveur et liberté.
D. Combien de temps le servez-vous1!
R. Depuis le lundi matin jusqu'au sa
medi soir.
D. Avez-vous reçu de gages ?
R. Très-vénérable, j'en suis content.
D. Où les avez-vous reçu ?

S.
(7°)
R. A la colonne B.\
D. Qu'indique cette lettre 1
R. C'est l'iniiiale d'un mot qui sert à
nous reconnaître.
D. Dites le mot ?
R. Dites-moilapremière lettre,je vous
dirai la seconde.
(On le donne comme on l'a appris)
D. Que signifie ce mot ?
R . Ilsignifie pers évjérance dans lebien.
D. Dites-moi le mot de passe ?
R. (On le donne)
D. Que signifie-t-il ?
R. Nombreux comme des épis de bled.

' m
.
I

CLOTURE des TRAVAUX.


• -
D. Quel âge ayez-vous ?
R. Cinq ans.
D. A quelle heure seferment les tra
vaux?
R. A minuit.
D. Quelle heure est-il ?
R. Il est minuit. i
Le véne'rable dit: Puisqu'il est minuit,
et que c'est l'heure à laquelle les
maçons ont coutume de fermerleurs
travaux de compagnon ; frères pre
mier et second surveillans , invitez
les frères , chacun sur voire colonne,
à se réunir à moi pour fermer les
travaux de compagnon dans la res
pectable loge de
(*0
àl'O.-.de
par les signes ordinaires.
Les surveillans répètent l'annonce;
Après l'annonce , le vénérable
frappe cinq coups de maillet ; les
surveillans répètent. Après quoi le
vénérable dit : A moi, mesfrères,
( Tous font le signe et applaudissent )
Le vénérable frappe un coup et dit :
Les travaux de compagnon sont
fermés.
Les surveillans répètent et font la
même annonce.

*
•.. • . . . - . . .

Vous aimerez peut-être aussi