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‘‘Université de Lubumbashi’’
Faculté Polytechnique
Département des Mines
B.P. 1825
LUBUMBASHI
THEME
« DETERMINATION DE LA FLOTTE D’ENGINS NECESSAIRE POUR
MAI 2024
II
‘‘Université de Lubumbashi’’
Faculté Polytechnique
Département des Mines
B.P. 1825
LUBUMBASHI
THEME
« DETERMINATION DE LA FLOTTE D’ENGINS NECESSAIRE POUR
L’EXCAVATION DU FLANC NORD DE LA MINE DE MUTOSHI NORD »
EPIGRAPHE
- Proverbe africain
II
DEDICACE
A mon père KITENGE KALUFAYI Symphorien, ma mère NGOIE WA NGOIE Bernadette pour
leur soutien indéfectible, à ma sœur KASONGO KALUFAYI Francine et à mon frère N’DUWA
KALUFAYI Faic et en mémoire de ma très chère grande mère VUMILIYA KYUNGU Séraphine
III
REMERCIEMENTS
En premier lieu nous remercions le tout puissant Dieu de nous avoir accordé la puissance, la
volonté et la persévérance pour achever ce travail.
Je tiens à exprimer aussi ma profonde reconnaissance envers toutes les personnes qui ont
contribué au succès de mon travail de fin d’études. Leur soutien, leurs conseils et leur
encouragement ont été essentiels pour mener à bien ce projet. Voici mes remerciements les plus
sincères :
A Mon Directeur de Mémoire et mon codirecteur : Pr Dr Ir KATWIKA NDOLWA Christian
et le C.T.M.Sc.Ir Albert MUSIMBA KASIYA ; je tiens à les remercier chaleureusement pour
leur patience, leur expertise et leurs précieux conseils tout au long de ce processus. Leur
disponibilité et leur engagement ont été inestimables.
A Mes maitres de stage : Ir KONGOLO Patty et Ir KALASA Ken , pour leur encadrement
Nous remercions également les autorités de l’entreprise CHEMAF S.A et à tous les encadreurs,
qui nous ont facilité d’accéder dans leurs installations enfin de pouvoir passer notre période de
stage.
Au Doyen de ma faculté Pr Dr Ir KANIKI TSHAMALA Arthur , Mes remerciements vont
également à l’ensemble de l’équipe pédagogique de l’université de Lubumbashi faculté
polytechnique. Leurs enseignements, leurs cours et leurs retours ont enrichi ma compréhension
du sujet et ont contribué à la qualité de mon travail.
Nous tenons à remercier également tous les professeurs, chefs de travaux et assistants de la
faculté polytechnique de Lubumbashi ; en particulier ceux du département de mines pour la
connaissance acquise auprès d'eux.
A tous mes amis : Ir MWAMBA ILUNGA Gabriel, Ir MUKOLA Jonathan, Ir KABILA
Michael , Ir TIDIATA Yves, KALUME Parfait, KILUKA Djo, KABILA Maurice ,KIBWE
Junias, MUNGANGA gloire ,MWENGE yrcille ,VINGIVHIYA Henock , MALANGO Jimmy
MBULI Josué, MBEMBE olivier, RUMB jemima, NGOIE Ned, Ir KATETA Alexis ,MUNGA
Chris, Ir KAZADI Chrispin ,KONGOLO Heritier, ILUNGA Deborah,
BATITI Evodie, KAPOKALA Merveille, BANZA Elisée, Ir ETSORA Moise et à tous les frères
de ma très chère chorale AIGLE DE LA FOI et à ma communauté 30e CPCO, merci pour vos
prières, vos échanges fructueux, vos discussions passionnantes et vos moments de partage, Votre
amitié et votre collaboration ont rendu cette expérience encore plus enrichissante, pour votre
soutien indéfectible. Vos mots d’encouragement et votre présence ont été une source de
motivation constante.
IV
Ce travail de fin d’études n’aurait pas été possible sans vous tous. Merci du fond du cœur pour
votre précieuse collaboration et votre confiance.
V
RESUME
Le thème de notre étude est intitulé : « détermination de la flotte d’engins nécessaire pour
l’excavation du flanc nord de la mine de MUTOSHI NORD ». Le présent travail est axé sur une
étude visant à évaluer le besoin en engins de chargement, de transport et de terrassement dans la
mine à ciel ouvert de MUTOSHI nord. Ces dit opérations étant essentielles dans l’exploitation des
mines en surface car elle représente une part importante des coûts de production et ont un impact
direct sur la productivité de la mine.
ABSTRACT
The theme of our study is titled: ‘Determination of the fleet of machinery required for excavating
the northern flank of the MUTOSHI NORD mine.’ This work focuses on evaluating the need for
loading, transportation, and earthmoving equipment in the open-pit mine at MUTOSHI nord.
These operations are crucial in surface mining because they represent a significant portion of
production costs and directly impact mine productivity.
After analyzing the loading, transportation, and surface earthmoving system, we compiled our
database through timing the work of the machinery from the mine face to each embankment. For
this purpose, we collected 30 samples under various conditions related to the calculated elements.
This assessment of needs led to calculations of cycle time, availability coefficient, effective
utilization coefficient, absolute utilization coefficient, theoretical efficiency, and actual efficiency
for the CAT 395 excavator, as well as for the TONLY TL 855 truck and our earthmoving
equipment. As a result, we arrived at the following fleet configuration: 2 CAT 395 excavators, 16
TONLY TL 855 trucks, 1 grader, and 1 bulldozer.
EPIGRAPHE ....................................................................................................................................I
DEDICACE .................................................................................................................................... II
RESUME........................................................................................................................................ V
ABSTRACT ..................................................................................................................................VI
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................................... 1
1.3.1 LOCALISATION........................................................................................................... 3
1.4.6 Minéralisation............................................................................................................... 11
III.9.3 Nombre de camions à maintenir en service ...................... Erreur ! Signet non défini.
INTRODUCTION GENERALE
La mine de MUTOSHI NORD, située dans une région riche en ressources minérales, joue un rôle
essentiel dans l’industrie minière. Notre travail se concentre sur la planification et l’optimisation
de la flotte d’engins nécessaires pour l’excavation du flanc nord de cette mine.
Vu la multiplicité des facteurs intervenants dans le rendement du transport, ainsi que la production
minière journalière planifiée de 10800 tonnes ; pour atteindre ses objectifs, l’exploitant s’est senti
dans le besoin de faire une étude sur ce point. C’est ainsi que le Bureau d’Etudes du Département
des Mines de CHEMAF SA PROJET MUTOSHI nous a proposé le sujet qui fait l’objet du présent
travail et est intitulé : « Détermination de la flotte d’engins nécessaire pour l’excavation du flanc
nord de la mine de MUTOSHI NORD ».
Il est d’usage scientifique que tout travail qui se veut valable et consistant suive une procédure
méthodologique pour arriver à un bon résultat.
En ce qui nous concerne, nous avons fait usage à la méthode exégétique. Ainsi, pour
collectionner les renseignements jugés nécessaires à l’élaboration de notre travail, nous avons
emprunté la technique documentaire, d’observation libre des opérations de chargement et de
transport, le chronométrage, la consultation des livres, des notes de cours, des travaux de fin
d’études, des thèses et des catalogues spécialisés. Certaines données nous ont été fournies par
l’entreprise TERRA qui est une sous-traitance de CHEMAF SA qui s’occupe du transport au Sein
de la mine de MUTOSHI NORD.
La collecte de certaines données pour le présent travail se limite sur la période allant du mois de
novembre 2023 au mois de décembre 2023.
2
Ainsi, dans le but de répondre aux objectifs, le présent mémoire s’articule autour de trois chapitres
hormis l’introduction et la conclusion générale :
I.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons présenter l’aperçu générale de la mine de MUTOSHI NORD ; la
géologie locale, la stratigraphie, la tectonique, la minéralisation, la localisation du site et
l’hydrogéologie.
La mine de MUTOSHI (ex Ruwe) est parmi les premières mines historiquement à avoir été
exploitée dans la région, la minéralisation a été découvert pour la première fois en 1903 et la zone
du projet a depuis subi plusieurs phases d’explorations et de production qui sont les suivantes :
1903-1959 : il y’a eu exploitation d’or, en grande quantité dans la mine souterraine de ruwe
par UMHK (union minière du haut Katanga) ;
1936-1937 : découverte de la minéralisation en cuivre et en cobalt sur le flanc nord du
synclinal ou les opérations à ciel ouvert de MUTOSHI ont commencé, et UMHK l’a
exploité jusqu’en 1966 ;
1966-2004 : la mine a été exploité par la Gécamines SA qui a produit plus de 986000 tonnes
de métal de cuivre et 18200 tonnes de cobalt à partir des minerais extraits dans la période
précédente 1987 après quoi les opérations minières ont cessé en raison des conditions du
marché et de l’effondrement local du mur de la fosse ;
2004-2012 : En 2004 ANVIL MINING en coentreprise avec GECAMINES SA et EMIKO
SPRL ont effectué des forages supplémentaires pour définir des ressources contenues sous
le permis d’exploitation PE2604 et PE2756 ;
2015 à nos jours : la mine de MUTOSHI est exploitée par l’entreprise CHEMAF SA.
1.3.1 LOCALISATION
La mine de MUTOSHI NORD désignée à l’origine sous le nom de ruwe est localisée en
république démocratique du Congo dans la partie orientale de l’écaille de charriage de la ville de
Kolwezi dans la province de Lualaba.
La colline minéralisée est plus précisément située à 25°33’ de longitude et est à 10°41’ de latitude
sud, près de la source de ruisseau de KULUMAZIBA affluent de la Lualaba.
4
Voici une localisation plus exacte de la carte du site de la mine de MUTOSHI sur l’image suivante
:
La saison de pluies est couverte et la saison sèche est dégagée avec beaucoup de vents, le climat
est chaud tout au long de l’année, la température varie de 9 à 23°C, Ce type de climat est caractérisé
par l’alternance de deux saisons : la saison de pluies et la saison sèche. La saison de pluies s’étend
d’octobre à avril, elle est suivie par la saison sèche qui commence au mois de mai et se termine au
mois de septembre.
La saison à fortes précipitation (la saison de pluies) dure cinq mois, souvent elle commence le 26
octobre et va jusqu’au 6 avril.
Les précipitations par jour sont fréquemment supérieures à 41% et décembre est le mois avec le
plus grand nombre des précipitations.
La saison à faibles précipitation (la saison sèche) commence régulièrement le 6 avril et va jusqu’au
26 octobre.
Juillet est le mois qui a de faibles précipitations avec moins d’un millimètre de précipitation par
jour. Sous ce type de climat tropical pousse une végétation, tout à fait particulière, dominée par
5
une savane herbeuse appartenant au plateau de MANIKA, il englobe plusieurs types de milieux
naturels.
La végétation est marquée par une foret claire appelé MIOMBO qui représente près de 80% du
paysage végétal et une forêt dense et sèche appelée muhutu, on a par endroit une alternance de
MIOMBO et une savane herbacée dite MUSHITU ; on remarque une faible croissance de la
végétation sur la plupart des gisements de cu-co, une mauvaise croissance due à l’emplacement
des plantes par des concentrations de métaux.
I.3.3 HYDROLOGIE
Pour que l’exploitation se fasse dans le sec l’exploitant doit avoir une connaissance parfaite de
l’hydrologie (qui est une science qui étudie les eaux souterraines) pour permettre d’une partie
d’élaborer un programme d’exhaure adéquat dans la mine.
La ville de KOLWEZI appartient dans sa totalité au bassin de LUALABA, cette zone est traversée
par des nombreux petits cours d’eau prenant leur source dans le plateau de MANIKA en se
rattachant au sous bassin de MUSONOI et de LUILU.
Tous les puits forés dans l’espace minier de MUTOSHI indiquent que les eaux souterraines sont
rencontrées à des niveaux variant entre 16 et 55 mètres
Le super-groupe de Kundelungu ;
Le super-groupe de Nguba ;
Le super-groupe de Roan.
Cette subdivision litho stratigraphique est basée sur deux niveaux conglomératiques,
nous avons :
Le grand conglomérat ;
6
Le petit conglomérat.
a. Le Super-groupe de Kundelungu
Le Kundelungu est dominé par des roches détritiques et son milieu de sédimentation est marin. Sa
puissance totale est d’environ 3000 m, sa lithologie se présente successivement sous forme d’un
ensemble de roches calcaires gréseuses suivi des shales dont la base est formée du petit
conglomérat. Le Kundelungu est subdivisé en trois principaux groupes ci-dessous :
Le groupe des plateaux,
Le groupe de kyubo,
Le groupe kalule.
a. Le Super-groupe de Nguba
Ce super-groupe comprend essentiellement les roches détritiques déposées, dont la
puissance varie entre 1000 et 3000 m. Le Grand conglomérat constitue sa base. Le super-
groupe
de Nguba comprend deux groupes suivants: Le groupe de Monwezi (Ng2) situé au sommet
est composé de :
Nguba 2.2,
Nguba 2.1.
Le groupe de Likasi (Ng1) qui forme la base, à son tour est subdivisé en :
Nguba 1.3,
Nguba 1.2,
Nguba 1.1.
B. Le Super-groupe de Roan
Le super-groupe de Roan est le mieux étudié, car beaucoup de recherches ont été
faites sur ce dernier et c’est en son sein que nous rencontrons les principales minéralisations
du Katanga : le cuivre-cobalt-nickel-uranium. Il est à prédominance des roches dolomitiques
déposées dans un milieu sédimentaire de type lagunaire.
Ces roches montrent que les sédiments de ce super-groupe ont été déposés dans une mer peu
profonde. Il a été subdivisé en quatre Groupes de haut en bas :
Le Groupe de Mwasha,
Le Groupe de Dipeta
Le Groupe des Mines,
Le Groupe des RAT
Il est constitué d’un très grand nombre des minéraux que nous trouvons dans l’arc lufilien du
7
Katanga. Ils sont porteurs essentiellement des minéralisations stratiformes cupro cobaltifères.
Le Groupe des RAT
Le sigle RAT signifie Roches Argilo- Talqueuses. Le Groupe est subdivisé en une succession
des couches positionnée de haut en bas : Une couche composée de grés dolomitique, des
dolomies gréseuses et talqueuses. La couche suivante laisse entrevoir la présence de
conglomérat Arkosique, quartz, grés argileux et cherts. La couche qui est à la base du Groupe
des RAT est représentée essentiellement par le conglomérat quartzitique et les quartzites de
Konkola.
Formations Phanérozoïques Tabulaires
Ce sont des formations qui se sont constituées pendant la période de calme orogénique qui a
suivi le plissement du Katanguien. A cet effet, les sédiments ont formé des couches qui se
caractérisent de haut en bas comme ci-après :
Les alluvions récentes d’âge quaternaire,
Le système du Kalahari Cénozoïque,
Le système de Lukuga d’âge Paléozoïque.
Dans la suite de notre travail, nous nous intéresserons qu’au Katanguien avec ses formations et
en particulier au Groupe des Mines de Roan. Pour mieux situer les formations minéralisées par
rapport à la lithologie locale, nous montrons ci-dessous l’échelle stratigraphique du Katanguien.
La ceinture cuprifère du Katanga qui, avec le Copperbelt zambien (Figure I.4) constituent l'une
des grandes provinces métallo géniques du monde et renferment les gisements plus riches en
cuivre, cobalt et d'uranium. Ces dépôts sont hébergés principalement par des roches
sédimentaires de la fin du Système Protérozoïque katangais, marqué par une épaisse succession
des sédiments (7000m) au-dessus des roches volcaniques mineur, et intrusions. Les données
géochronologiques révèlent un âge de dépôt des sédiments katangais de ± 880Ma et de la
déformation pendant l'orogenèse katangaise à ±650 Ma. Cette déformation a conduit à la
formation de l’Arc lufilien ayant une tendance NW-SE, ce dernier s'étend de la Namibie sur la
côte ouest de l'Afrique par la Zambie, située au sud de la RDC. Mais l'intérieur de la RDC, la
zone s'étend sur plus de 300km au nord-ouest de Kolwezi.
Les plis se retrouvent à défaut le long des crêtes des anticlinaux à travers lesquels les roches du
super groupe de Roan ont été injectées dans les zones de failles, et serrent les plans de failles
tout en poussant les roches situées au-dessus du super groupe de Kundelungu supérieur
(actuellement Kundelungu): d'où « fragments » de Basse-Roan surviennent au-dessus des
8
(R2.2)
Shales dolomitiques, dolomies siliceuses au sommet
9
Au sud du Katanga, le katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la concavité
est tournée vers le Sud.
Le Roan est rencontré dans la profondeur et a été extrudé sur le Kundelungu. Il a été
plissé, chevauché, voir charrié, puis disloqué en plusieurs méga fragments de dimensions
variables : « ECAILLES » des anciens géologues.
Le secteur SE : la tectonique est simple et est caractérisée par des anticlinaux complets ;
Le secteur centre : la tectonique est extrusive et les plis déversés vers le sud. Il s’agit des
régions de Likasi, Shinkolobwe, Kambove et Fungurume ;
10
Le secteur ouest : la tectonique est extrusive, chevauchante et se termine par un charriage. C’est
le secteur de Kolwezi qui présente une structure très complexe et faillée
Faisceau r3 Dipeta
Le site de MUTOSHI comprend 9 gisements qui sont : mutoshi north, mutoshi east, mutoshi
cobalt, mutoshi north west , manga, kinanga , mutoshi west , mulusonoi, mutoshi rat breche,
1.4.6 Minéralisation
Voici la liste des minéraux recensés à MUTOSHI NORD :
Les réserves minérales de la mine de MUTOSHI sont estimées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 1.4 : total grade and tonage estimate above 0,7% Tcu cut off(source : optiro , 2009)
Prospect Area Tonnes Tcu % Tco%
1.5 Conclusion
Dans ce chapitre il a été question de faire ressortir une aperçue générale sur la mine de mutoshi
nord en se basant sur l’historique, la localisation , la géologie locale , la géologie régionale, la
stratigraphie, la tectonique régionale, la lithostigraphie du katanguien , la minéralisation, la
morphologie du gisement les réserves minérales, la mine de mutoshi nord est exploitée à ciel
ouvert et la méthode employée pour l’exploitation est celle des fosses emboitées et l’exploitation
est conçue en 2 fosses : la cut 1 et la cut 2 avec un fond provisoire . L’accès au site se fait par
deux inclinés : une à l’entrée et une autre à la sortie.
Le site de MUTOSHI comprend neuf gisements qui sont respectivement nommés :Mutoshi
north,Mutoshi east,Mutoshi cobalt,Mutoshi north west ,Manga, Kinanga ,Mutoshi west
,Mulusonoi, Mutoshi rat breche
13
Sur le plan minéralogique, MUTOSHI a une particularité de la faite que toutes les formations
géologiques sont minéralisées et la plus grande de la minéralisation est concentrée dans l’Ore body
inferieur. Signalons que l’exploitation à MUTOSHI NORD se fait encore dans la zone oxydée.
L’usine hydro métallurgique de CHEMAF SA n’est pas encore opérationnelle ce qui occasionne
le remblayage des minerais dans différents remblais en tenant compte de la teneur, ces remblais
sont situés à quelques kilomètres autour de la mine.
14
CIEL OUVERT
II.1. INTRODUCTION
En effet, dans ce chapitre nous faisons un aperçu général théorique sur l’opération de chargement
et celle de transport en martelant sur les points suivants : les notions de temps, de coefficient
d’utilisation, de coefficient de remplissage, de foisonnement, le temps de cycle, la capacité de
chargement, et les principaux paramètres des engins de chargement, le rendement volumique d’une
pelle etc…
II.2. CHARGEMENT
Etant une étape incontournable dans une mine, le chargement joue un rôle majeur pour le
déplacement des produits excavés (minerai, déblais, stérile) vers les engins de transport afin que
ces derniers les transportent vers les installations de traitement ou les lieux de stockage, ce
processus nécessite l’utilisation des équipements lourds tels que : des pelles hydrauliques, des
chargeuses sur pneu pour manipuler et charger les matériaux en toute sécurité et efficacité.
Le chargement requiert une planification minutieuse, une gestion précise des stocks et une
supervision constante pour assurer la productivité et la sécurité des travailleurs.
Par ailleurs le chargement est très déterminant pour les succès de tout projet minier du fait que la
production minière dépend pratiquement de la qualité des matériaux chargés.
Dans cet article nous examinerons les différentes méthodes de chargement des matériaux dans une
mine ainsi que les défis et enjeux liés associés à cette étape cruciale de l’exploitation minière
Excavation
Deversement
Avec :
Voici une représentation plus précise des sortes d’engins qu’on utilise dans une mine à ciel ouvert
dans la figure ci-dessous :
16
Scraper
Grattage, poussée
Bulldozer
et dechirer
Ripper
Chargeuses sur
pneus
Pelles retros
Excavation,
chargement et
Surface-Équipement d' Excavation, creusement
Excavateurs
Chargement & deblayage hydrauliques
Draglines
Excavateurs à
Couper et godets sur echelles
charger
Roues pelles
Pelle de
decouverture
Jet
Dragline
Ces machines puissantes et spécialisées sont conçues pour manipuler des lourdes charges dans
des environnements difficiles offrant ainsi une efficacité et une productivité essentielle pour
l’exploitation minière.
La chargeuse est une machine mobile dont le rôle est à la fois de charger les produits abattus (L=
load), de les transporter sur une distance relativement importante (H = haul), (pouvant
dépasser 300 m) et de les culbuter dans un endroit déterminé (trémie de réception) (D = dump).
Elle est caractérisée par une grande rapidité de mouvement, une faible longueur, un rayon de
braquage très court et une hauteur de déversement élevée.
17
Lorsqu'elle est utilisée pour charger un engin de transport, en général des tombereaux articulés
ou non, on peut dans une certaine mesure adapter la chargeuse aux dimensions de l'engin de
transport en particulier, les hauteurs de levage et les capacités du godet. En conditions
d'adhérence précaires, il est possible d'adapter des systèmes de chaînes ou de tuiles pour réduire
l'usure des pneus et améliorer la pénétration au tas. Toutefois ,dans ce cas particulier, il est
préférable d'orienter le choix de la machine vers une chargeuse sur pneus, tracteur à chaînes qui
présente un meilleur potentiel de productivité comme nous montre la figure II.3
Cette chargeuse est l'évolution d'un tracteur sur chaînes équipé d'un système à godet chargeur.
Son utilisation principale consiste à extraire les matériaux du tas abattu en roches massives
lorsque les conditions locales de granulométrie et/ou de foisonnement sont mauvaises ou
médiocres. Ce type de matériel est également bien adapté à l'extraction directe des matériaux
alluvionnaires secs ou humides montré sur la figure II.2.
Pour ce type de pelle, le mouvement du triplet Fleche, Balancier et Godet se réalise par le biais
des vérins judicieusement placés et qui sont actionnés par un groupe hydraulique de puissance via
des conduites et une série des distributeurs. Il existe deux sortes de pelles hydrauliques :
Pelle en butte :
La dragline ;
Roue-pelle ;
La grue ;
La pelleteuse Etc…
20
II.3. TRANSPORT
Un des processus principaux dans les mines à ciel ouvert est le transport des minéraux utiles et
des roches stériles, dont le pourcentage dans le prix de revient total d'exploitation atteint 30 à
70% (Kovalenko, 1974).
Le transport à ciel ouvert prédétermine le mode d'ouverture du gisement, le choix de la méthode
d'exploitation, des équipements miniers, le mode de mise en terril...etc.
Le but principal du transport de carrière est le déplacement de la masse minière des chantiers aux
points de déchargement qui sont les terrils pour les roches stériles et les stocks ou les trémies de
réception des usines de traitement pour les minéraux utiles.
Le choix du type de transport dépend des propriétés des minéraux utiles et des roches
stériles, des conditions géologiques du gisement, des dimensions des exploitations, de
sa profondeur, de la distance du transport et du rendement de la mine à ciel ouvert.
Dans les exploitations à ciel ouvert contemporaines du monde entier, on applique largement le
transport par camion. Il est répandu lors de l'exploitation des gisements compliqués, de la
construction et de l'approfondissement des fosses minières. La grande efficacité du transport sur
roue des minéraux utiles et roches stériles sur une distance relativement courte, la simplicité de
construction des engins de transport, la manœuvrabilité, la possibilité de surmonter la pente
élevée, la simplicité d'organisation de travail caractérisent fort bien cette méthode de transport.
Les mines à ciel ouvert posent généralement le problème de transport très particulier et cela pour
plusieurs raisons :
Les fonds des carrières et les points de déchargement des produits se déplacent
de manière continue dans les limites de la carrière et des terrils ou remblais en
minerais. Ce qui demande les ripages (déplacements latéraux et périodiques)
des voies ferrées ainsi que la reconstruction et l’entretien des routes
Les pentes considérables qu’il faut gravir en passant d’un gradin à l’autre dans
un espace assez limité.
Un grand tonnage à déplacer.
D’une façon générale, on distingue les types et les modes de transport : les types de transport
déterminent l’itinéraire du matériel roulant. Ainsi, le transport du minerai et du stérile peut se faire
soit par les mêmes voies (transport dit du type concentré), soit par des voies différentes (transport
dit du type séparé ou dispersé). Le mode de transport détermine les caractéristiques de
fonctionnement des principaux moyens de transport, ainsi on distingue :
21
Les transports continus (bande transporteuse, transport hydraulique, transport aérien par
câble…) ;
Le transport discontinu cyclique (locomotive et wagons, camions et engins dérivés des
camions, grues à câbles).
Ainsi, pour déplacer des grandes quantités de stériles à faibles distances, on utilise
quelques fois des ponts de transfert qui sont constitués d’un ensemble métallique et
d’un convoyeur à bandes
Attente aux
Chargement
chargement
Aller en
Retour a vide
charge
Deversement
Le temps de cycle d’un engin de transport correspond normalement à celui enregistré entre l’heure
du départ de la Benne de la Pelle après le chargement et l’heure de retour de la Benne à vide y
compris déchargement. Le temps du cycle (Tcy) d’un engin de transport est donné par ( Muhota,
2018)
𝑇𝑐𝑦𝐵 = 𝑇𝑐 + 𝑇𝑎 + 𝑇𝑚𝑑 + 𝑇𝑑 + 𝑇𝑟 + 𝑇𝑚𝑝 + 𝑇𝑎𝑡 (II.3).
Avec :
Tc= temps de chargement de l’engin de transport (varie en fonction de l’unité de
chargement)
Ta = temps d’allé (en charge)
Tmd = temps de manœuvre ou déchargement
Tr= temps de retour à la Pelle (roulage à vide)
22
Ces engins sont conçus spécialement pour le déplacement de matériaux à l’intérieur comme à
l’extérieur de la mine, ils sont essentiels pour assurer un fonctionnement efficace et sûr de
l’exploitation minière, ils sont des différents types en voici une classification générale dans la
figure ci-dessous :
Direct
Sans fin
Corde
Aérien
Piste
Main & Tail
Locomotive
Transport
Automobiles
Sans piste Convoyeurs
Tuyaux
Transport
Cylindrique
Tambour Bi cylindro conique
Conique
Levage
Ces bennes peuvent être équipées de réchauffage pour réduire le colmatage fréquent et
comme les tombereaux rigides, elles peuvent être équipées de portes arrières, soit
hydrauliques soit mécaniques de type «ciseaux ».
Ces bennes sont particulièrement bien adaptées au terrassement et déconseillées en matériaux
rocheux de par leur forme qui augmente l’abrasion des tôles arrières. Enfin, ce seront des
24
bennes plus difficiles à renforcer avec, au moins 5 tôles différentes. Ne pas oublier de
minorer la charge utile du tombereau du poids de renfort
Les tombereaux rigides sont très polyvalents et s’adaptent bien à tous types de matériaux. Ces
bennes, qui peuvent être renforcés facilement au transport de matériaux rocheux et abrasifs.
25
La plupart des constructeurs offrent sur cette taille de tombereaux deux types de bennes :
Qui sont particulièrement bien adaptées aux mines des roches dures et abrasives. Le vidage est
plus régulier et l’usure de la partie arrière de la benne est moindre (réchauffage de benne).
Qui sont mieux adaptés aux travaux traditionnels de terrassement. La charge est mieux centrée et
la queue arrière est plus relevée pour mieux retenir les matériaux dans les pentes. Par contre le
vidage est moins régulier avec une usure importante dans la partie arrière de la benne dans les
matériaux abrasifs.
Un poste = 8 heures
Un jour = 24 heures
Un mois = 30 jours = 720 heures soit 8760/12 = 730 heures
Une année= 365 jours = 8760 heures…
Ces heures sont décomposées en deux classes :
Les heures d’activités (Hact) ;
Les heures d’inactivités (Hinact).
On a : 𝐻𝑃 = 𝐻𝑎𝑐𝑡 + 𝐻𝑖𝑛𝑎𝑐𝑡 (II.4)
Elles représentent les heures pendant lesquelles les engins ne sont pas sous la responsabilité
directe ni de l’exploitation, ni de la maintenance. Dans cette classe d’heure, nous considérons
les heures de service qui sont gérées par la direction du siège en cas de surabondance de la flotte
d’engins. Les engins de réserve sont localisés à la maintenance.
26
Elles représentent l’ensemble des heures pendant lesquelles les services d’exploitation et de
maintenance sont en activités quelle que soit la période de référence considérée.
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont à la période d’entretien, de réparation, de
rénovation ou du retard dû aux approvisionnements en pièces de rechanges.
𝐻𝑀𝑁𝑇 = 𝐻𝑎𝑐𝑡 - 𝐻𝑀𝐴𝐷 (II.6).
Ce sont les heures où les engins sont mis à la disposition du service d’exploitation. Autrement dit,
le total d’heures garanties par le service de maintenance à l’exploitation pour la réalisation de la
production. Elles sont décomposées en deux classes qui sont :
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins qui sont mise à la disposition de l’exploitation
ne travaillent pas à la production. Il s’agit par exemple des heures de changement de poste,
attente pour affectation, le déplacement des engins d’un chantier à un autre, de visite de service
de maintenance, de ravitaillement en gasoil, de manque de courant aux pannes sèches ainsi que
Ce sont les heures effectivement prestées par les engins à affecter à la production.
𝐻𝑈𝐸 = 𝐻𝑀𝐴𝐷 – HIMPR (II.8)
II.4.2 LES COEFFICIENTS D’UTILISATION DES ENGINS
Dans une exploitation minière, il est pratiquement important qu’un engin minier fonctionne sans
arrêt durant une poste. Ainsi dans les calculs du débit ou du rendement d’un engin minier, il
s’avère nécessaire de considérer les coefficients de mise à disposition et d’utilisation effective
des engins miniers émanant de différentes classes d’heures. (Kamulete,2013) faisant remarquer
que les différentes classes d’heures que nous allons définir nous permettrons d’introduire les
notions de :
- Coefficient de mise à disposition (CMD)
- Coefficient d’utilisation effective (CUE)
- Coefficient d’utilisation absolue (CUA).
C’est le rapport entre les heures de mise à disposition et les heures possibles.
𝐻𝑀𝐴𝐷
𝐶𝑀𝐴𝐷 = ∗ 100 𝑒𝑛 % (II.9)
𝐻𝑃
C’est le rapport entre les heures d’utilisation effective d’un engin et les heures de mise à
disposition.
𝐻𝑈𝐸
𝐶𝑈𝐸 = 𝐻𝑀𝐴𝐷 ∗ 100 𝑒𝑛 % (II.10)
Après minage ou abattage mécanique, le volume des matériaux fragmenté est plus élevé que le
volume de la roche en place. Ceci s’explique par la présence des vides entre les fragments.
28
Cette propriété des roches peut être quantifiée à l’aide du coefficient de foisonnement « swell
factor » qui se définit par la relation suivante :
𝑉𝑓
𝑓 = 𝑉𝑝 (II.12)
Le coefficient de remplissage du godet appelé aussi rendement volumétrique des godets c’est
le pourcentage du godet à refus ou à ras. Il varie en fonction des conditions de travail tel que :
• Compétence du tas de roche ;
• Densité massique de la roche ;
• Hauteur du tas ;
• Fragmentation de la roche après minage.
3600∗𝑐𝑔∗𝑘
Rth = 𝑚3 /ℎ (II.13)
𝑡𝑐𝑦∗𝑓
Avec :
Les valeurs des différents facteurs et coefficients de la formule (II.4) sont données ci-dessous:
Le facteur de foisonnement est le pourcentage du volume original duquel un matériau
augmente lorsqu’il est abattu. Lors de son abattage, le matériau se fractionne en particules de
différentes tailles qui ne s’ajustent pas les unes aux autres. Ce qui entraine la création de poches
d’air et d’interstice. On appel coefficient de foisonnement rapport entre le volume de matériau
après abattage et son volume initiale en place ou massif.
Les valeurs du coefficient de foisonnement des roches de l’excavation des roches par
les excavations à godet unique sont données dans le tableau II.1. Ci-dessous :
Tableau II.1. Poids spécifiques et coefficient des roches (Kamulete )
Etant donné que la roche du flanc nord de la mine de mutoshi north est légère ( soft) ; nous
allons considérer le coefficient de foisonnement de 1,2
Durée moyenne du cycle de la Pelle ( Tcy) :
Le temps moyen de cycle de la Pelle peut être obtenu d’après l’estimation donnée par le
fabriquant d’après l’Etude de temps (chronométrage) ou selon le graphique. Dans notre
travail nous procédons, par le chronométrage pour les engins utilisés dans le projet et le
tableau d’estimation l’emploi d’une moyenne de durée de cycle permet d’ajuster la
production estimée en fonction de la variation des conditions de travail du chantier et de
l’application sur terrain.
Le coefficient de remplissage (Kr) :
Le coefficient de remplissage permet de déterminer le degré de remplissage du godet par rapport
sa capacité nominale.
Il convient de rappeler que le coefficient de remplissage d’un engin de chargement peut être
donné par le constructeur. Par exemple à mutoshi north précisément, le coefficient de
remplissage est de (0,97).
Le rendement d’une Pelle exprimé en (𝑚3 /h) ; dépend également des facteurs ci-dessous :
La nature des matériaux
30
Avec :
- D : rendement horaire réel ou effective en m3/h ;
- Rth: rendement horaire théorique en m3/h ;
- Ƿ𝒄𝒉 : rendement général du chantier.
Etant donné qu’il est difficile de déterminer le rendement général du chantier, les exploitants
préfèrent, par expérience, d’utiliser le coefficient d’utilisation absolue au lieu de (le
produit du rendement horaire de l’excavateur et du rendement général du chantier). Ainsi, le
début horaire effectif en place D s’exprime par :
𝑫 = 𝑹𝒕𝒉 × 𝑪𝑼𝑨 (II.16)
Avec :
- CUA : Coefficient d’utilisation absolue
Avec :
Avec :
- 3600/t : le nombre de secondes en une heure ;
- Cb : la capacité nominale du camion benne ;
- Kr : le coefficient de remplissage du camion ; et
- f : foisonnement.
- Tcyc : temps de cycle en seconde.
Avec :
- 60= nombre des minutes par heures
- Ctr= la capacité nominale de la Benne
- CUE= coefficient d’utilisation effective
- F= coefficient de foisonnement
- Tcy= temps de cycle de Pelle de l’unité de transport en minutes.
- Dth= rendement au débit horaire effectif de l’unité de transport (m3/h)
Les engins devant assurer l’excavation telle que prévue par le planning, sont essentiellement les
pelles pour le chargement, les camions-bennes pour le transport et les sondeuses pour le forage. A
ces engins "principaux (primaire)" s’ajoutent des engins "auxiliaires", mais non moins importants
et indispensables : les Bulldozers, les niveleuses (graders) etc. Nous ne déterminerons que
quelques engins "principaux ou primaire" (les engins de chargement et les engins de transport) et
ainsi que quelques engins "auxiliaires" (les bulldozers et les niveleuses).
Le chargement.
Le transport.
Et le terrassement.
𝐻𝑚
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑒𝑛𝑔𝑖𝑛 = (𝐼𝐼. 21)
𝐻𝑀
Avec :
Heures machines
33
Ce sont les heures que met un engin minier d’une certaine catégorie lorsque ce
dernier exécute une tâche donnée. Elles sont donc tributaires du travail à exécuter (cubage
à excaver et déplacer) mais aussi du rendement horaire théorique de l’engin, de sa mise à
disposition et de son utilisation effective sur terrain.
𝑐𝑢𝑏𝑎𝑔𝑒𝑝𝑙𝑎𝑛𝑖𝑓𝑖é
𝐻𝑚 = (𝐼𝐼. 22)
𝑅𝑑𝑡 × 𝑀𝐴𝐷 × 𝑇𝑈
Avec
Heures de marche
C’est le délai imparti à un type d’engin pour l’exécution d’un travail donné.
Considérant le coefficient de mise à disposition, le coefficient d’utilisation effective et du
rendement théorique de l’engin on peut définir les heures de marches par :
Avec :
Pour déterminer le nombre des pelles nécessaires pour l’excavation, nous devons d’abord trouver
le rendement réel de cette pelle et il se calcule par la formule suivante :
𝑚3
𝑅𝑟é𝑒𝑙 = 𝑅𝑡ℎ × 𝐶𝑈𝐴 × 𝑇𝑈 ( ) (II. 24)
ℎ
𝑉𝑝𝑙𝑎𝑛𝑖𝑓𝑖é
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 = (II. 26)
𝑉𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒
Avec :
- NC= Nombre d’unités de transport
- Dch= Débit horaire effectif de l’excavation
- Dtr =débit horaire effectif de l’unité de transport
En effet, en admettant que l’excavation fonction à débit uniforme et que l’on connait son
coefficient d’utilisation effective (CUE), le débit horaire effectif de l’unité de transport peut être
calculé par l’expression suivante (Kamulete, 2013)
60xCtrxKrxCUE
Dch= (II.28)
7𝑥𝑡𝑐𝑦
Avec :
- 60= nombre des minutes par heure
- Ctr= capacité minimale de la benne
- Kr=coefficient de remplissage
- CUE=coefficient d’utilisation effectif de l’unité de transport
- F=coefficient de foisonnement
- Tcy=durée de chargement de l’unité de transport en munîtes
En remplaçant la formule (II.28) les termes Dch et Dtr par leurs expressions, la formule
pour calculer le nombre d’unités de transport devient :
𝐶𝑈𝐸 𝑥𝑇𝑐𝑦
𝑁𝐶 = (unités) (II.29)
𝐶𝑈𝐵𝑋𝑇𝑐
Avec :
- NC= nombre d’engins à maintenir en circuit
- CUE= coefficient d’utilisation effective de l’excavateur
- CUB= coefficient d’utilisation effective de la Benne
- Tcy= temps de cycle de la Benne
- Tc= temps de chargement de la Benne
35
Le nombre d’unités à maintenir dans le circuit peut être aussi calculées partant de l’expression
suivant (Muhota, 2018)
𝑇𝑐𝑥𝑁𝐶 < 𝑇𝑐𝑦 (II.30)
Avec :
- Tc= temps de chargement de l’unité de transport
- NC= nombre d’unités de transport
- Tcy= temps de cycle d’unités de transport
Si 𝑇𝑐𝑥𝑁𝐶 > 𝑇𝑐𝑦 ; l’efficience de la Pelle influe à 100% sur la production.
Si 𝑇𝑐𝑥𝑁𝐶 < 𝑇𝑐𝑦 ; l’efficience de la Pelle pourra être respecter sans influant sur la
production totale puisque dans ce cas elle atteindra les unités de transport.
De ce qui précède il n’y aura donc pas de file d’attente d’engins de transport.
Si : 𝑇𝑐𝑥𝑁𝐶 = 𝑇𝑐𝑦 ;Finalement le nombre minimum d’engins de transport à atteler auprès d’un
engin de chargement sera donne par l’expression ou relation qui suit :
𝑇𝑐𝑦
𝑁𝑚𝑖𝑛 = (unités) (II.31)
𝑇𝑐
En pratique, il faut se souvenir que c’est à l’unité de chargement d’attendre les unités de
transport et non l’inverse.
Les intervalles d’arrivées des engins de transport au lieu de chargement sont souvent
difficilement respectés, il faut donc tenir compte de l’efficience de chantier qui touche tous les
matériels en exploitation des Mines.
II.8 CONCLUSION
Le présent chapitre nous a permis de ressortir une théorie sur les opérations de chargement et
transport dans une mine à ciel ouvert qui sont des processus essentiels qui nécessitent une
planification minutieuse , une coordination efficace et une gestion rigoureuse pour assurer la
sécurité des travailleurs , la productivité de l’exploitation minière et la production de l’entreprise.
les équipements de chargement et de transport doivent être adaptés aux conditions spécifiques de
la mine , aux caractéristiques du minerai à extraire et aux exigences de la production.
La règle générale a observé pour ces deux opérations est de minimiser au maximum
l’immobilisation des engins de chargement et ceux de transport. Dans cet optique l’objectif
recherché étant une immobilisation minimum de l’engin de transport il faut limiter le temps
d’attente.
En plus des équipements de production, un certain nombre d’équipement auxiliaires, de
terrassement et de services sont nécessaires aux opérations de la mine à ciel ouvert de MUTOSHI.
36
Ces équipements ont été sélectionnés pour supporter et fluidifier les opérations il s’agit de la
niveleuse, de la tractopelle, du camion à eau, du camion de ravitaillement en fuel, du bulldozer,
etc.
Toute cette théorie sur le chargement et transport ainsi que sur les notions de rendement de chantier
nous permettrons d’aborder le chapitre troisième.
37
III.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous aborderons la question cruciale de la flotte d’engins requise pour mener à
bien l’excavation du flanc nord de la mine MUTOSHI NORD. Nous examinerons les types
d’engins nécessaires, leurs caractéristiques et leurs capacités opérationnelles. De plus, nous
tiendrons compte des spécificités des pelles CAT 395 et des camions TONLY TL 855, nous allons
déterminer le nombre de camions benne ainsi que celui des pelles à affecter au flanc nord de la
mine de MUTOSHI NORD, Pour élaborer le présent travail, nous nous sommes basée sur la
méthode de chronométrage sur site celle qui est même utilisée à la mine de MUTOSHI NORD
grâce à une fiche de pointage sur laquelle sont mentionnés le temps de cycle de la pelle et celui du
camion. De ce fait ce chapitre va nous permettre de déterminer la flotte d’engins nécessaire qui
n’est rien d’autres que le nombre d’engins d’excavations ainsi que de transport pour la reprise de
10.800 mètre cube des minerais par jour (cubage planifié) pour la mine à ciel ouvert de MUTOSHI
NORD pour alimenter l’usine de traitement hydro métallurgique de CHEMAF S.A.
Train de roulement : SL
Flèche : MB
Cylindrée 18,1l
Niveau d’émission EU V
Voici les quelques caractéristiques techniques de la Pelle hydraulique CAT 395 sont reprises
dans le tableau III.2 ci-dessous :
cycle de l’équipement considéré. Cette analyse nous conduira par la suite à postuler la loi normale
dans la distribution statistique de nos données, laquelle prouvée nous permettra de retenir la
moyenne corrigée et l’écart-type comme valeurs caractéristiques de toute la population.
L’analyse statistique consistera à l’établissement des histogrammes, qui représentent un nombre
fini d’échantillons compris entre deux extrêmes avec une certaine dispersion autour de la moyenne
et du diagramme ou droite d’Henry, qui est une représentation graphique du critère de la normalité
de la distribution.
Rappel de quelques notions statistiques
Le nombre de classe (K) : est déterminé par la méthode empirique de répartition en classe
appelée “ règle empirique de STURGES ”, qui est donné par l’expression suivante :
10
𝐾 = 1+ 3
𝐿𝑜𝑔N (III.1)
Avec :
N : Effectif total
L’étendue (E) : est simplement la différence entre la plus grande et la plus petite valeur
observée. Donné par l’expression suivante :
𝐴
𝐿𝑆𝑈𝑃 = 𝑋𝑀𝐴𝑋 + 2 (III.4)
𝒏𝒊
𝑓= (III.6)
𝑵
Avec :
- Ni : le nombre d’individu d’une classe ;
Ecart-type : noté T est la racine carrée de la variance. Il s’exprime dans la même unité
que la moyenne et est donnée par la formule suivante :
𝑇 = √S 2 (III.9)
Avec :
S : la variance.
La moyenne X sera comprise entre cet intervalle : 𝑋 - √𝑆 ≤ 𝑋 ≤ 𝑋 + √𝑆 .
Nous appellerons le temps de cycle étant la durée de la réalisation séquentielle d’un certain
nombre par exemple l’évacuation des produits abattus sur le point de chargement vers le point de
déchargement. C’est ainsi l’espace de temps entre deux chargements exécutifs.
III.4 ANALYSE STATISTIQUE DU TEMPS DE CYCLE
Le chronométrage étant une méthode pratique sur le site qui consiste à effectuer plusieurs
mesurages des temps de différentes opérations effectuées par les pelles et les camions benne au
cours de leur cycle de travail habituel. Ce chronométrage des temps sera en seconde.
42
Ainsi les résultats des chronométrages des temps de cycle des pelles ainsi que ceux des camions
bennes effectués à la mine de MUTOSHI NORD, sont repris dans les tableaux suivants :
Le tableau III.3 ci-dessous, nous montre les différents temps de cycle chronométrés de la pelle
hydraulique CAT 395 à la mine de MUTOSHI NORD
Tableau III.3: Chronométrage en seconde du temps de cycle de la pelle CAT 395
Avec :
Le tableau III.4 suivant représente le calcul statistique du temps moyen d’excavation de la pelle :
Tableau III.4: Calcul statistique du temps moyen d’excavation de la pelle hydraulique CAT 395
Classes Ni Xi Fi=ni/N Fi*Xi Xi-X (𝑿𝒊 − 𝑿)𝟐 Fi((𝑿𝒊 − 𝒙)𝟐
(7,88-9,28) 1 8,58 0,033 0,283 -2,813 7,912 0,261
(9,28-10,68) 7 9,98 0,233 2,325 -1,413 1,996 0,465
(10,68-12,08) 8 11,38 0,266 3,027 -0,013 0,000169 0,00004
(12,08-13,48) 7 12,78 0,233 2,377 1,387 1,923 0,448
(13,48-14,88) 5 14,18 0,166 2,353 2,787 7,767 1,289
[14,88-16,28] 2 15,58 0,066 1,028 4,187 17,53 1,156
∑ 30 0,99 11,393 3,619
𝑋 = ∑𝑛 𝑖 𝑓𝑖 × 𝑋𝑖 = 11,393 ;
𝑠 2 = ∑𝑛 𝑖 𝑓 ×(Xi − X)2 = 3,619 ;
𝑇 = ±√s2 = 1,9
III.4.1.3 Calcul statistique du temps de giration aller
N : nombre d’individus = 30 échantillons
10
Le nombre de classe réelles : 𝐾 = 1+ 3
𝐿𝑜𝑔30 = 5.92 ≈ 6𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒𝑠
44
Le tableau III.5 suivant représente le calcul statistique du temps moyen de giration de la pelle :
Tableau III.5: Calcul statistique du temps moyen de giration aller de la pelle hydraulique CAT
395
Classes Ni Xi Fi=ni/N Fi*Xi Xi-X (𝑿𝒊 − 𝑿)𝟐 Fi((𝑿𝒊 − 𝒙)𝟐
(7,92-9,47) 4 8,69 0,133 1,155 -2,91 8,46 1,12
(9,47-11,02) 7 10,24 0,233 2,38 -1,36 1,84 0,428
(11,02-12,57) 9 11,79 0,3 3,53 0,19 0,036 0,01
(12,57-14,12) 9 13,34 0,3 4 1,74 3,02 0,9
(14,12-15,67) 0 14,89 0 0 3,29 10,82 0
(15,67-17,22) 1 16,44 0,033 0,542 4,84 23,4 0,772
∑ 30 0,99 11,6 3,23
𝑋 = ∑𝑛 𝑖 𝑓𝑖 × 𝑋𝑖 = 11,6 ;
𝑠 2 = ∑𝑛 𝑖 𝑓 ×(Xi − X)2 = 3,23
𝑇 = ±√s2 = 1,79
III.4.1.4 Calcul statistique du temps de déchargement
N : nombre d’individus = 30 échantillons
10
Le nombre de classe réelles : 𝐾 = 1+ 3
𝐿𝑜𝑔30 = 5.92 ≈ 6𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒𝑠
Tableau III.6: Calcul statistique du temps moyen de déchargement de la pelle hydraulique CAT
395
Classes Ni Xi Fi=ni/N Fi*Xi Xi-X (𝑿𝒊 Fi((𝑿𝒊 −
− 𝑿)𝟐 𝒙)𝟐
[8,58-9,64] 3 9,11 0 ,1 0,911 -2,15 4,62 0,462
[9,64-10,7] 6 10,17 0,2 2,03 -1,09 1,188 0,237
[10,7-11,76] 6 11,23 0,2 2,24 -0,03 0,0009 0,00018
[11,76-12,82] 11 12,29 0,36 4,42 1,03 1,06 0,3816
[12,82-13,88] 2 13,35 0,06 0,8 2,09 4,36 0,2616
[13,88-14,94] 2 14,41 0,06 0,86 3,15 9,222 0,553
∑ 30 0,98 11,26 1,895
𝑋 = ∑𝑛 𝑖 𝑓𝑖 × 𝑋𝑖 = 11,26 ;
𝑠 2 = ∑𝑛 𝑖 𝑓 ×(Xi − X)2 = 1,895
𝑇 = ±√s2 = 1,376
Le tableau III.7 suivant représente le calcul statistique du temps moyen de giration retour de la
pelle :
Tableau III.7: Calcul statistique du temps moyen de giration retour de la pelle hydraulique CAT
395
Classes Ni Xi Fi=ni/N Fi*Xi Xi-X (𝑿𝒊 − 𝑿)𝟐 Fi((𝑿𝒊 −
𝒙)𝟐
[7,24-8,51] 2 7,87 0,06 0,47 -2,94 8,64 0,518
[8,51-9,78] 3 9,14 0,1 0,91 -1,67 2,78 0,278
[9,78-11,05] 11 10,41 0,36 3,74 -0,4 0,16 0,057
46
𝑋 = ∑𝑛 𝑖 𝑓𝑖 × 𝑋𝑖 = 10,81;
𝑠 2 = ∑𝑛 𝑖 𝑓 ×(Xi − X)2 = 2,28
𝑇 = ±√s2 = 1,509
𝑻𝑪𝒚𝒄𝒍𝒆 = 11,39+11,6+11,26+10,81
𝑻𝑪𝒚𝒄𝒍𝒆 = 45,06 𝑺𝒆𝒄
le tableau III.8 suivant résume les résultats des calculs statistiques des différents temps moyens
qui entre dans le calcul de temps de cycle.
Tableau III.8: Résultats des calculs statistiques des différents temps moyens qui entrent dans le
calcul de temps de cycle de la CAT 395
Le temps moyen de chargement du camion benne de marque TONLY TL 855 est représenté au
travers le tableau III.9 suivant :
Tableau III.10: Calculs statistiques du temps moyen de chargement du camion benne TONLY TL
855
𝑎 0,796
Limite inferieure : 𝐿𝐼𝑁𝐹 = 𝑋𝑀𝐼𝑁 - 2 =3 - 2
= 2,602
Le tableau III.11, ci-dessous, montre les calculs statistiques du temps d’aller du camion benne
tonly tl 855.
Tableau III.11 : Calculs statistiques du temps moyen d’aller du camion benne TONLY TL 855
Le tableau III.12, ci-dessous, montre les calculs statistiques du temps d’aller du camion benne
tonly tl 855.
𝑋 = ∑𝑛 𝑖 𝑓𝑖 × 𝑋𝑖 =0,735 ;
𝑠 2 = ∑𝑛 𝑖 𝑓 ×(Xi − X)2 = 0,044
𝑇 = ±√s2 = 0,209
Le tableau III.13, ci-dessous, montre les calculs statistiques du temps de retour du camion benne
tonly tl 855.
Tableau III.13 : Calculs statistiques du temps moyen de déchargement du camion benne TONLY
TL 855
𝑋 = ∑𝑛 𝑖 𝑓𝑖 × 𝑋𝑖 = 0,874;
𝑠 2 = ∑𝑛 𝑖 𝑓 ×(Xi − X)2 = 0,0258
𝑇 = ±√s2 = 0,16
Le tableau III.14, ci-dessous, montre les calculs statistiques du temps de retour du camion benne
tonly tl 855.
Tableau III.14 : Calculs statistiques du temps moyen de retour du camion benne TONLY TL 855
𝑋 = ∑𝑛 𝑖 𝑓𝑖 × 𝑋𝑖 = 2,574;
Le tableau III.15, ci-dessous, montre les calculs statistiques du temps de retour du camion benne
tonly tl 855.
Le tableau III.16, ci-dessous, montre les calculs statistiques du temps de retour du camion benne
tonly tl 855.
53
Tableau III.16 : Calculs statistiques du temps moyen d’attente au chargement du camion benne
TONLY TL 855
Classes Ni Xi Fi=ni/N Fi*Xi Xi-X (𝑿𝒊 − 𝑿)𝟐 Fi((𝑿𝒊 −
𝒙)𝟐
[-0,148-0,148] 22 0 0,733 0 -0,165 0,027 0,019
[0,148-0,44] 3 0,294 0,1 0,0294 0,129 0,016 0,001
[0,44-0,74] 3 0,59 0,1 0,059 0,425 0,18 0,018
[0,74-1,03] 1 0,88 0,033 0,029 0,715 0,511 0,016
[1,03-1,33] 0 1,18 0 0 1,01 1,02 0
[1,33-1,62] 1 1,47 0,033 0,048 1,3 1,69 0,055
∑ 30 0,99 0,165 0,109
𝑋 = ∑𝑛 𝑖 𝑓𝑖 × 𝑋𝑖 = 0,165;
𝑠 2 = ∑𝑛 𝑖 𝑓 ×(Xi − X)2 = 0,109
𝑇 = ±√s2 = 0,33
Le tableau III.17 suivant résume les résultats des calculs statistiques des différents temps
moyens qui entre dans le calcul de temps de cycle.
Tableau III.17 : Résultats des calculs statistiques des différents temps moyens qui entrent dans le
calcul de temps de cycle.
CAMIO T de T T de T de T de T de T
N chargeme d’alle manœuvre déchargeme retou manœuvre d’attente
TONLY nt r au nt r au au
TL 855 déchargeme chargeme chargeme
nt nt nt
Minutes 2,58 4,41 0,735 0,87 2,57 0,6 0,165
Tableau III.18 : Les différentes heures récoltées au service de dispatch pour 30 jours de la
Pelle hydraulique CAT 395
Date H. H.M.A.D H.U.E
Théorique
02/11/2023 20 17,5 12,8
03/11/2023 20 18,3 14,2
04/11/2023 20 17,2 15,6
05/11/2023 20 18 14,2
06/11/2023 20 18 16,7
07/11/2023 20 17,5 12,8
08/11/2023 20 17 16
09/11/2023 20 18,8 15,2
.10/11/2023 20 17,2 11,5
11/11/2023 20 17,45 12,8
12/11/2023 20 17 16,5
13/11/2023 20 18,8 15
14/11/2023 20 18 12
15/11/2023 20 17,5 14,4
16/11/2023 20 18,5 15,3
17/11/2023 20 17,7 14,4
18/11/2023 20 17,2 16,2
19/11/2023 20 18 11,9
20/11/2023 20 18 14,9
21/11/2023 20 17 13,3
22/11/2023 20 18 12,1
23/11/2023 20 17 14,2
24-nov 20 18 12,8
25/11/2023 20 18,4 15,9
26/11/2023 20 18 14
27-nov 20 17,1 15
28/11/2023 20 18,2 16,4
29/11/2023 20 17,51 14,1
30-nov 20 17 16,1
01/12/2023 20 18 16
Calculons la moyenne des Heures de Mise à Disposition et celles de Marche en appliquant les
notions statistiques.
𝑑 1,8
Amplitude : 𝑎 = 𝑘−1 = 6−1
= 0,36
𝑎 0,36
Limite supérieure : 𝐿𝑆𝑈𝑃 = 𝑋𝑀𝐴𝑋 + 2= 18,8 + 2
= 18,98
𝑎 0,36
Limite inferieure : 𝐿𝐼𝑁𝐹 = 𝑋𝑀𝐼𝑁 -2 = 17 - 2
= 16,82
431,26
𝑯.U.E = 𝟏𝑵∑𝒏 𝒊 𝒇𝒊 × 𝑿𝒊 = 431,26 = 𝟏4, 3𝑯𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 ;
30
30-nov 20 18 13,1
01/12/2023 20 17,2 15
Calculons la moyenne des Heures de Mise à Disposition et celles de Marche en appliquant les
notions statistiques.
III.5.2.1 Calcul statistique de la moyenne des Heures de Mise à Disposition
N : nombre d’individus = 30 échantillons
10
Le nombre de classe réelles : 𝐾 = 1+ 3
𝐿𝑜𝑔30 = 5.92 ≈ 6𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒𝑠
413,4
𝑯.U.E= 𝟏𝑵∑𝒏 𝒊 𝒇𝒊 × 𝑿𝒊 = = 𝟏3,78 𝑯𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔
30
Avec :
- Kr : le coefficient de remplissage
- Vr : le volume réel des matériaux transportés
- Vth : le volume théorique des matériaux
Nous pouvons considérer ceux des matériaux fragmentés à moyens, qui se situent entre 75% et
90% avec une moyenne de 0.825.
Le facteur de giration 1.00 pour un angle de giration moyen de 100°. Le facteur de cours
59
d’attaque est de 1 car la pelle fonctionnait à 100% de sa profondeur de creusage optimale. Enfin,
le coefficient de foisonnement (f) sera de 1.2
𝑲 = 𝑲𝒓 ∗ 𝑲𝒈 ∗ 𝑲𝒍 = 𝟏 ∗ 𝟏 ∗ 𝟎, 𝟖𝟐𝟓
III.7 DETERMINATION DU RENDEMENT DE LA PELLE
- Kr : 0,825
- Tcyc = 36,5 minutes
- f = 1.2
60∗𝑐𝑏∗𝑘𝑟 60∗25∗0,825 1237,5
Rth = = = = 28,25 m3 /ℎ
𝑇𝑐𝑦∗𝑓 36,5∗1,2 43,8
Or le projet mutoshi nord exploité par l’entreprise CHEMAF SA possède une usine de traitement
automatisé SX-EW, cette usine est conçue pour traiter un total de 3.900.000 tonnes de minerais
par an (tpa), ce qui nous ramène à un traitement journalier de 10.800 tonnes de matériaux par jour,
équivalent à 6101,69 m3le nombre des pelles sera calculé de la manière suivante :
𝑉𝑝𝑙𝑎𝑛𝑖𝑓𝑖é
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 =
𝑉𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒
6101,69
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 = = 2,24 ≅ 2 𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔
2718,02
Donc pour la production journalière de 6101,69 m3, la mine à ciel ouvert de mutoshi nord aura
besoin juste de 2 pelles hydrauliques CAT 395.
61
Pour définir la capacité de camion-benne ayant le tonnage cité ci-haut, nous allons procéder de la
manière suivante :
3
𝐶𝑏 = 4,5 𝐶𝑔 + 𝑎 √𝐿 (𝑚3 ) (𝐼𝐼𝐼. 17)
Avec :
Cb : la capacité du camion (m3)
Cg : la capacité nominale du godet de l’excavateur (m3)
𝑪𝒈 = 𝟔 𝒎𝟑
a : coefficient correcteur empirique. On adopte :
a = 3 pour Cg ≥ 4 m3
a = 2 pour Cg ≤ 4 m3
L : la distance de transport (km)
Par hypothèse, nous prendrons la distance de la destination la plus longue qui est celle qui
va vers le stock de high grade 1 et cette longueur est de :
𝑳 = 𝟒, 𝟏𝟗 𝒌𝒎.
𝐶𝑏 = 4,5 × 6 + 3 𝟑√4,19 = 𝟑𝟏, 𝟖𝟑 𝒎𝟑
Il est évident que la charge utile d’un camion-benne soit définie par l’expression suivante :
𝐶𝑏 × 𝛿𝑒 × 𝑘𝑟
𝑄𝑏 = (𝑡) (𝐼𝐼𝐼. 18)
𝑘𝑓
Avec :
Donc pour la mine à ciel ouvert de mutoshi nord, nous optons pour des camions bennes ayant une
capacité de 25 𝑚3 ou soit équivalent à 40 tonnes pour le TONLY TL 855 .
En ce qui concerne la planification, nous devons déterminer nombre d’engins de transport qui
maintiennent l’engin de chargement saturé. Un surplus en engin de transport est tolérable pour
tenir en compte des aléas de la nature. Un surplus d’engins de chargement n’est pas du tout toléré
au regards du cout et des pertes engendrées.
𝑇𝑐𝑦 𝑡
𝑛=
𝑇𝑐𝑦 𝑐
Avec :
n : le nombre d’engins de transport saturant l’engin de chargement
Tcy t : le temps de cycle des engins de transport
Tcy c : le temps de cycle de l’engin de chargement
11,93
Alors : N= = 3,181 unités,
3,75
Donc la pelle doit être atteler avec 3 camions pour le trajet du front vers le remblai à stérile
Comme le target journalier voulu est de 6101,63 mètre cube des minerais
Or le projet mutoshi nord exploité par l’entreprise CHEMAF SA possède une usine de traitement
automatisé SX-EW, cette usine est conçue pour traiter un total de 3.900.000 tonnes de minerais
par an (tpa), ce qui nous ramène à un traitement journalier de 10.800 tonnes de matériaux par jour,
équivalent à 6101,69 m3le nombre des pelles sera calculé de la manière suivante :
𝑉𝑝𝑙𝑎𝑛𝑖𝑓𝑖é
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 =
𝑉𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟
6101,69
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 = = 15,6 ≅ 16 𝒄𝒂𝒎𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒃𝒆𝒏𝒏𝒆
389
Donc pour la production journalière de 6101,69 m3, la mine à ciel ouvert de mutoshi nord aura
besoin juste de pelles hydrauliques CAT 395.
Pour déterminer le nombre d’unités de transport pour notre parc d’engins, nous ferons la somme
d’unités de transport de ces deux trajets, d’où nous aurons ce qui suit :
𝑁𝑏 = 3 + 16 = 𝟏𝟗 𝒄𝒂𝒎𝒊𝒐𝒏𝒔 − 𝒃𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔
Pour garantir une meilleure sécurité, à ce chiffre nous ajouterons 10%, cela nous donnera ce qui
suit :
𝑋 𝑘𝑚 × 4
𝐻𝑚 = (𝐼𝐼𝐼. 19)
0,76 𝑘𝑚/ℎ × 𝑀𝐴𝐷 × 𝐶𝑈𝐸
64
5×4
𝐻𝑚 = = 84,38 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
0,76 × 0,52 × 0,60
Le calcul des heures de marche (HM) en utilisant la formule (𝐼𝐼𝐼. 20) se fera comme suit :
𝐻𝑚
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑛𝑖𝑣𝑒𝑙𝑒𝑢𝑠𝑒 = (𝐼𝐼𝐼. 20)
𝐻𝑀
84,38
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑛𝑖𝑣𝑒𝑙𝑒𝑢𝑠𝑒 = = 0,45 ≅ 𝟏 𝒏𝒊𝒗𝒆𝒍𝒆𝒖𝒔𝒆
187,2
B. Bulldozer
Vu que le bulldozer n’est utilisé qu’au lieu de chargement pour l’aménagement du front et vue que
nous avons qu’un seul front d’où nous optons pour l’unique bulldozer pour l’exécution de cette
tâche.
Le tableau III.20 ci-dessous donne la synthèse du parc prévisionnel d’engins que la mine de
mutoshi nord doit disposer.
Avant : “L’analyse approfondie des données (temps de cycle des engins, caractéristiques et
besoins de la mine) nous a permis de déterminer précisément la composition optimale de la flotte
d’engins pour l’excavation du flanc nord de la mine de Mutoshi Nord, en effet, nous avons constaté
65
pendant la période pluvieuse une indisponibilité des engins de terrassement ce qui ne facilitait
pas La fluidité des opérations et cause par-dessus une mauvaise adhérence des pneus ou chenilles
au sol, les pentes de la mine sont assez élevées ce qui occasionne de plus un temps de cycle élevé
sur l’incliné de sortie se dirigent vers le remblais à minerai high grade 1
Après : “Nos résultats détaillés, issus d’une analyse minutieuse, ont permis d’identifier les types
spécifiques d’engins requis pour mener à bien l’excavation du flanc nord de la mine de Mutoshi
Nord. Nous avons proposé des camions benne ayant une capacité de 40 t pour 3 pelles hydrauliques
de marque CAT 395 sans oublier les engins de terrassement : une niveleuse, un bulldozer, (une
arroseuse en saison sèche), pour mener à bien l’exploitation, nous leur avons proposer aussi de
pouvoir réduire les pentes de pistes de la mine pour fluidifier la circulation des engins.
III.11 CONCLUSION
La détermination de la flotte d’engins est une étape critique pour garantir le succès de l’excavation
minière. En combinant les pelles CAT 395 et les camions Tony TL 855 de manière optimale, nous
pourrons atteindre nos objectifs de production tout en assurant la sécurité et l’efficacité de
l’opération.
CONCLUSION GENERALE
Etant donné que tout début a une fin, nous voici arriver à la fin de notre travail qui a porté sur la
détermination de la flotte d’engins nécessaire pour l’excavation du flanc nord de la mine de
MUTOSHI NORD, Comment optimiser la composition de la flotte d’engins afin d’assurer une
excavation efficace et sécurisée du flanc nord de la mine de MUTOSHI NORD
Pour répondre à ces besoins Ce travail vise les objectifs suivants :
Optimiser la composition de la flotte d’engins ;
Évaluer les besoins spécifiques en engins ;
Assurer la sécurité des opérations ;
Planifier la maintenance et la disponibilité des engins.
Pour y arriver, nous avons procéder par une :
Étude générale de la mine de MUTOSHI NORD ;
Etude générale sur le chargement et transport dans une mine à ciel ouvert ;
Identification des types d’engins nécessaires ;
Optimisation de la flotte d’engins ;
Planification de la maintenance et de la disponibilité.
Pour aboutir à ces résultats nous avons procéder de la manière suivante :
Récolte des données (temps de cycle, rendement théorique, rendement effectif) des
différents engins de chargement, de transport et terrassement ;
Optimisation de la flotte d’engins : Trouvez l’équilibre entre le nombre d’engins requis.
Et nous avons obtenues comme résultats
SEn fonction de ces caractéristiques du Target exigé à la mine, de la capacité de nos engins,
et de leurs différents coefficients de mise à disposition, nous avons déterminé les engins
nécessaires pour gérer efficacement l’excavation et nous avons optés pour 2 pelles
hydrauliques de marque CAT 395, 21 camions TONLY TL 855 pour le transport des
matériaux vers différents remblais dont dispose la mine et pour fluidifier nos opérations
nous avons opté pour 1 niveleuse et 1 bulldozer.
En résumé, notre étude a permis de déterminer une flotte d’engins efficace pour l’excavation du
flanc nord de la mine de MUTOSHI NORD. Ces résultats sont essentiels pour assurer le succès de
ce projet minier.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES