Chap3controle de Debit Et de Pression
Chap3controle de Debit Et de Pression
Chap3controle de Debit Et de Pression
I. Contrôles de débit :
Le contrôle de débit sert à surveiller et ajuster le débit d’un fluide dans un circuit hydraulique.
De façon générale, on distingue deux types de contrôles de débit :
- Les étranglements à ouverture fixe.
- Les étranglements à ouverture variable.
I.1. Etranglement à ouverture fixe :
Il existe deux catégories d’étranglement à ouverture fixe : L’étranglement à paroi mince et celui à
paroi épaisse.
I.2. Etranglement à ouverture variable :
Les contrôles de débit sont conçus pour régler le débit volumétrique de la pompe et ainsi rendre
acceptables et prévisibles les vitesses des récepteurs (cylindres, moteurs) pour des opérations
prédéterminées. La vitesse des actionneurs peut alors être adaptée selon le besoin.
Lors de l’emploi de contrôles de débit, il faut tenir compte des critères suivants :
- Les variations de débit.
- Les fluctuations éventuelles de la température du fluide.
- La nécessité d’un contrôle rigoureux.
- Le type de contrôle de débit (direct ou par soustraction).
- La perte de pression causée par la circulation du fluide dans le contrôle de débit.
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mince. Pour contrer les variations de pression, on incorpore un tiroir de balance de pression au
régulateur.
Dans les régulateurs à deux voies, la balance de pression est montée en série avec l’étranglement,
de plus l’étrangleur de réglage est ouvert au repos.
Ils sont constitués de deux étranglements successifs, l'un est réglable par l'utilisateur, l'autre
change automatiquement en fonction des variations de pression pour conserver un débit constant.
De plus, la plupart sont dits compensés en température, donc peu sensibles à la viscosité de l'huile.
Avec un régulateur de débit, le débit est indépendant de la charge .
La production de chaleur due à la perte de charge dans l'appareil est identique à celle du limiteur.
Lorsqu'on désire réguler le débit dans les deux sens, on rajoute une plaque "sandwich" composée
d'un pont redresseur à clapets.
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Lorsqu'on utilise un appareil de contrôle du débit comme ceux décrits précédemment, le problème
vient toujours de l'évacuation du débit en trop (sauf en cas d'alimentation par une pompe autorégulée).
Régulateurs de débit à trois voies :
Lorsqu'on utilise un appareil de contrôle du débit comme ceux décrits précédemment, le problème
vient toujours de l'évacuation du débit en trop (sauf en cas d'alimentation par une pompe autorégulée).
Il existe donc une version régulateur / diviseur de débit qui sépare le débit d'alimentation en deux,
le débit régulé + l'évacuation à la bâche du complément.
Au lieu d’être installer en série comme celui à deux voies, le régulateur de débit à trois voies a un
diaphragme de mesure disposé en parallèle avec l’étrangleur de réglage. De plus, l’étrangleur de réglage
est fermé au repos au lieu d’être ouvert comme dans le cas du régulateur à deux voies.
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La différence de pression entre le début de l'ouverture et la pression maxi peut être gênante. De
plus, lorsqu'il s'agit d'évacuer des débits importants, le modèle simple ci-dessus devrait être d'une
taille imposante.
Dans un circuit hydraulique, un limiteur de pression sert à limiter la pression à une valeur fixée
préalablement. Quand cette valeur est atteinte, le limiteur de pression s’active et retourne le fluide en
trop vers le réservoir.
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Lors du choix d’une soupape de sécurité dans une installation simple et facile d’entretien, vous devez
tenir compte des critères suivants :
- Le débit de surplus qui se dirige au réservoir doit être minime lors de l’activation de la
soupape.
- Il faut que la soupape fonctionne le moins souvent possible.
- Le bruit que produit la vibration du siège de la soupape doit être réduit au strict minimum de
façon à ne jamais être incommodant.
II.2. Limiteur de pression piloté :
Puisque le limiteur de pression à action directe est très limité dans ses applications, il a été
nécessaire de concevoir d’autres modèles plus adaptés aux circuits hydrauliques modernes. Pour
combler ces besoins, les concepteurs de composantes hydrauliques ont lancé sur le marché quelques
modèles de limiteurs de pression.
Limiteur de pression piloté à piston équilibré: L'ouverture du limiteur de pression pilote provoque un
écoulement d'huile dans le gicleur x, la perte de charge dans ce dernier provoque p X < pP. La pression qui
agit sur l'arrière du tiroir chute donc et la pression en P provoque l'ouverture de celui-ci, et donc la
décharge à la bâche.
On peut également utiliser ces limiteurs de pression avec un distributeur de décharge, pour mettre
la pompe à pression nulle pendant les temps morts de l'installation. Ce distributeur de petite taille,
accolé directement sur l'appareil précédent, met le volume situé derrière le tiroir à pression
atmosphérique (T), le tiroir reste donc ouvert en grand (voir schémas ci-dessous).
Il existe deux modèles avec deux centres "repos" inversés, pour que la bobine soit sous tension
moins de 50% du temps (schémas ci-après).
Il est envisageable d'installer un distributeur bistable à deux bobines.
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Pression multiple
En utilisant l’orifice de dépressurisation (V) dans le modèle Vikers et (X) dans le modèle Rexroth,
il est possible d’avoir un limiteur qui réponde à plusieurs limites de pression.
Sur le modèle de la compagnie Vikers, vous remarquez qu’à la position centrale du distributeur, la
pression du circuit est équivalente au tarage de la soupape R 1 . En activant le solénoïde (A), la pression
devient équivalente au tarage le plus faible soit R 1 ou R2. En activant le solénoïde (B), la pression est
égale au tarage le plus faible soit R 1 ou R3. On peut donc obtenir 3 pressions de limitation avec le même
soupape de base.
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Valve de séquence: La pression de commande X agit sur le tiroir (section égale à celle du piston).
Dès que cette pression est supérieure à la pression réglée, alors le tiroir se trouve complètement à
gauche, le passage P >> A se fait librement. Si cette pression est insuffisante, alors le tiroir est
complètement à droite et le passage P >> A est fermé. Seule la phase d'ouverture donne une réponse
délicate.
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Pendant sa phase d'ouverture (de P1 à P2), la valve de séquence se comporte comme un limiteur
de pression ou une valve de freinage. C'est le seul moment où elle dégrade de l'énergie hydraulique en
chaleur.
Pour des débits importants, on utilise une version pilotée (figure ci-dessous).
Valve de séquence pilotée: La pression de commande X agit sur le tiroir de la valve pilote.
Lorsque cette pression est supérieure à P2 (voir courbe de réponse), le tiroir piloté est grand ouvert. A
noter qu'il y a alors un petit débit qui existe entre P et T (à travers le gicleur).
Exemples de montages
Un des montages les plus utiles en hydraulique, est celui des séquences. Dans ce cas, il s’agit de
faire fonctionner des actionneurs dans un ordre successif en séquence. Par exemple, un vérin pourrait
retenir une pièce et un autre, venir la presser lorsque cette pièce est bien tenue
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La différence de puissance entre l'entrée P et la sortie A est dégradée en chaleur, cette puissance
"perdue" vaut:
Pcalorifique dégagée = (pP - pA).Qv
Cet appareil ne doit donc pas être utilisé pour faire passer des débits importants.
L'écart de pression entre le début de fermeture de l'appareil et la pression maximale garantie peut
être gênant et affecte bien entendu la précision de régulation de l'appareil.
Il existe donc des appareils pilotés qui assurent une régulation plus précise (figure ci-après).
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Exemple de montage:
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Le tarage de la soupape permet de maintenir le piston en équilibre tant que la pression créée dans
la chambre annulaire est plus faible que la pression pré-réglée par le mécanisme de tarage de la soupape.
Le fonctionnement de cette soupape est identique à celui de la soupape de séquence.
Equilibrage d’un moteur hydraulique
- Il faut s’assurer que la soupape de sécurité ait un calibre suffisant pour supporter les
deux débits simultanément.
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1 : corps
2 : soupape
3 : vessie
4 : valve de gonflage
III.3. Fonctionnement:
Dans les circuits hydrauliques, le fluide ne peut pas être comprimé.
Afin de sauvegarder une réserve d’énergie sous pression, on se sert
d’un gaz : l’azote.
Ce gaz est comprimé dans un réservoir par le fluide hydraulique.
En cas de besoin, le gaz se détend pour restituer le fluide sous pression dans le circuit.
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Le gaz et le fluide ne sont pas en contact. Ces deux éléments sont séparés dans deux chambres par
une paroi élastique. Selon la paroi, il existe trois catégories d’accumulateurs :
à piston
à vessie
à membrane
III.4. Types d’accumulateurs :
a- L’accumulateur à piston:
Les deux parties de l’accumulateur sont isolées l’une et l’autre par un piston qui assure l’étanchéité.
Le piston est généralement muni d’un système de compensation d’usure des garnitures.
L’accumulateur à piston ne nécessite aucun entretien, ni regonflage. Il peut fonctionner dans
n’importe quelle position, mais il est préférable de le monter verticalement (valve de gaz en haut),
afin d’éviter le dépôt de particules polluantes véhiculées par l’huile sur les joints du piston.
b- L’accumulateur à vessie :
L’azote sous pression est contenu dans une enveloppe appelée : vessie, qui isole l’huile de l’azote. Le
clapet installé vers l’arrivée d’huile empêche la vessie de se déformer jusque dans l’orifice d’arrivée
d’huile ; il empêche un phénomène d’extrusion. Ce clapet se ferme aussi si le débit maximum, pour
lequel l’appareil est conçu, venait à être dépassé.
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Cet accumulateur peut fonctionner dans n’importe quelle position comprise entre :
la verticale (valve de gaz en haut)
l’horizontale
Il permet des cycles à fréquence élevée pouvant atteindre les 120 hertz.
c- L’accumulateur à membrane :
L’azote et l’huile sont séparés par une membrane élastique mais étanche. La pastille située en bas
de la membrane empêche l’extrusion de celle-ci en cas de décharge brusque.
Forme approximativement
sphérique, volume à
Volume à restituer moyen,
restituer faible, bonne Volume à restituer important,
réaction rapide, bonne étanchéité
étanchéité. mauvaise étanchéité qui cause la
et durée de vie.
Les accumulateurs à membrane Les accumulateurs à vessie sont
variation de la pression du gaz à
sont montés indifféremment
montés en principe verticalement long terme. Temps de réponse
(valve à huile vers le bas). important à cause de l’inertie du
piston.
Remarque : Toutefois, la fixation doit être robuste et l’emplacement facile d’accès.
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l’accumulateur est utilisé pour un maintien en pression ; le dispositif peut être un robinet du type
« quart de tour », à commande manuelle. Dans ce cas, un panneau d’avertissement doit être
apposé visiblement et durablement à proximité du robinet de vidange. Il doit comporter les
indications suivantes :
LA MISE EN SERVICE
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La mise en service d’un accumulateur neuf est subordonné à une première épreuve dans les
conditions soumises à la réglementation. Ils sont éprouvés à une pression égale à 4 fois la pression
d’utilisation, sous la responsabilité du fabricant.
MAINTENANCE
Le propriétaire est tenu d’assurer les nettoyages, réparations et remplacements nécessaires. Ces
appareils doivent être visités périodiquement à la demande de l’utilisateur.
Une nouvelle épreuve est obligatoire tous les 10 ans.
Une nouvelle épreuve est obligatoire tous les 5 ans, dans les cas où la face interne est en contact
avec :
- un gaz autre que l’azote
- un autre fluide autre qu’une huile minérale spécialement destinée aux transmissions
hydrauliques
- avant une nouvelle épreuve, une visite intérieure est obligatoire.
SECURITE
La pression de remplissage en gaz doit être portée sur chaque accumulateur, sous la
responsabilité de l’utilisateur.
Le gaz de gonflage de l’accumulateur est de l’azote. En aucun cas de l’air ou un autre gaz ne
doivent être utilisé (risque d’explosion).
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b- EN RESERVE D’ENERGIE
On stocke une quantité d’huile dans l’accumulateur et on restitue la totalité de cette huile sous
pression. Deux cas peuvent se présenter :
que l’on complète par celui d’un accumulateur, que la pompe a préalablement chargé.
L’huile stockée dans l’accumulateur permet d’alimenter des actionneurs pour initialiser le
système dans le cas d’une défaillance du groupe hydraulique.
c- EN AMORTISSEMENT DE CHOCS
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anti-coups de bélier :
Lorsque l’on coupe brutalement une circulation d’huile sous pression, on provoque un choc dans le
circuit. Plus la puissance transmise est importante, plus le choc dû à la décélération instantanée est
important.
L’accumulateur est placé à l’endroit de la coupure, se remplit.
Le « coups de bélier » est absorbé par l’accumulateur qui joue
ainsi le rôle d’accumulateur de choc.
Antichoc mécanique :
Lorsque des chocs mécaniques, externes au circuit hydraulique,
viennent perturber ce dernier, on installe un accumulateur. Il
absorbera l’énergie due au choc en se remplissant d’huile qu’il
restituera dans le circuit, après le choc.
EXEMPLE 1 :
Un accumulateur doit pouvoir restituer 2 litres d’huile à une pression comprise entre 100 et 150
bars.
Si la fréquence est lente et à température constante (formule ci-dessus) :
V0 = (P2 * ΔV / [0,9 * (P2 – P1)]= (150 * 2) / [0,9 * (150 – 100)] = 6,67 l
P0 = P1 * 0,9 = 100 * 0,9 = 90 bars
Si la fréquence est rapide : moins de 1 min par cycle, il faut multiplier V0 par 1,4
Si la température extérieure est variable, les formules sont modifiées (cas de figure non traité)
EXEMPLE 2 :
Sur une presse d’ébénisterie, après la mise sous pression, on souhaite assurer le maintien du serrage
par un accumulateur pendant 30 minutes.
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La pression normale de serrage est de 150 bars, on tolère qu’elle descende à 140 bars. Le débit de
fuite mesuré sur les vérins est de 0,2 pour 30 minutes.
Quel volume d’accumulateur faudrait-il installer ?
V0 = (P2 * ΔV) / [0,9 * (P2 – P1)] = (150 * 0,2) / [0,9 * (150 – 140)] = 3,33 l
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