Comptabilité Nationale PDF
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Animé par :
Bibliographie indicative
L’enregistrement La simplification
L’analyse
L’intérêt
d’harmoniser le langage
2008
1993 Naissance de la
comptabilité nationale
1968
Une nouvelle norme mondiale
de comptabilité nationale
1758
Développement d’un système de
comptabilité internationale
1696
Elaboration d’un tableau économique
d’entrée et de sortie
Elaboration d’un système de comptabilité nationale
pour déterminer le revenu national anglais
Les fondements théoriques de base
a. Les agents économiques
Pour comprendre comment s’organise l’activité économique, il est
nécessaire de bien définir quels sont les principaux acteurs qui
interviennent dans la vie économique, et il faut par la même préciser leur
rôle au sein de la sphère économique.
Sociétés ou quasi *Production B&S marchand non *Le produit des ventes de *Salaires
sociétés non financier B&S *Achat de B&S intermédiaires
financières *Augmentation du capital *Taxes et impôts
*Echanger avec les agents *Produit des exportations *Importation des B&S nationaux
Reste du monde économiques nationaux de B&S en devises
Les fondements théoriques de base
b. Le circuit économiques
Biens et services
Prélèvements obligatoires
Prélèvements obligatoires,
nts, placement
Rembourseme
Subventions, services
Prêts,
non marchands
intérêts
Prêts,
impôts
Remboursements,
intérêts
placement
Sociétés
Financières
Remboursements
Prêts Administrations
publiques
Reste du monde
Le circuit économique
8 8
5 5
3 3
Animé par :
la notion du
territoire
économique
la notion de
résidence
Les coordonnées spatiales
a. Le territoire économique :
Animé par :
et la conception du SCN.
La conception de la production a évolué avec celle des principales
histoires de la pensée économique suivantes :
• François Quesnay ;
• Adam Smith ;
• Karl Marx ;
• Jean Baptiste SAY ;
• et Les néoclassiques.
Conceptions de la production dans l’histoire
de la pensée économique
François Quesnay
médecin et économiste français, et l'un des fondateurs de la première école en
économie, l'école des Physiocrates.
Il est l'auteur du Tableau économique (1758), qui est la
première représentation schématique de l'économie.
Quesnay considère que seul le revenu agricole est un
revenu important. En effet, Il considère que la terre est
la seule source de richesse. Par contre, les autres
activités n’ajoutent rien aux matières qu’elles utilisent.
pour QUESNAY, la terre est la principale source de
production. 1694 - 1774
Conceptions de la production dans l’histoire
de la pensée économique
Adam Smith
Un philosophe et économiste écossais des Lumières. Il est le fondateur des
sciences économiques modernes.
Il a publié en 1776 « La Richesse des nations », qui est l’un
des textes fondateurs du libéralisme économique.
Alors que chez les physiocrates, la terre est le seul
facteur productif, A.SMITH ajoute le facteur travail
comme facteur principal de l’activité économique.
Il considère que la valeur d’une denrée quelconque pour
celui qui la possède est égale à la quantité de travail que
cette denrée le met en état d’acheter ou de commander.
le travail est la mesure réelle de la valeur échangeable de toute 1723 - 1790
marchandise.
Conceptions de la production dans l’histoire
de la pensée économique
Karl Marx
Il a été très inspiré par les travaux d’Adam Smith et reprend sa distinction
entre travail productif et travail improductif.
Il considère que le travail productif est celui qui génère un bien
matériel, tandis que le travail improductif ne satisfait qu’un
besoin social et qui ne donne naissance à aucun produit
matériel.
Pour Marx, la valeur d’une marchandise correspond à la
quantité de travail direct et indirect socialement nécessaire à
la production de cette marchandise.
Dans cette conception, le travail d’un coiffeur ou d’un médecin
est improductif et ne peut être intégré dans la production. 1818 - 1883
Conceptions de la production dans l’histoire
de la pensée économique
Jean Baptiste SAY
Pour Jean Baptiste SAY, tous les biens et services
destinés à être vendus sur le marché, relèvent de la
production.
Cette conception intègre dans la production non
seulement les biens matériels, mais également tous
les services qui peuvent s’échanger sur un marché
(avocats, médecins, etc.) à condition qu’ils aient un
prix.
1767 - 1832
Conceptions de la production dans l’histoire
de la pensée économique
Les néoclassiques
Pour eux, la valeur d’un bien ne dépend pas de son coût de production
(notion retenue par MARX), mais de son utilité.
La production La production
marchande non marchande
Culture de Vente de
Filature Tissage Confection
coton vêtements
La richesse nouvellement créée (valeur ajoutée ou VA) par cette entreprise
dans le pays durant cette année est de 650.
Supposant que chacune des activités ci-dessus est réalisée par une entreprise
différente. On peut alors élaborer le schéma suivant :
vente vente vente vente
Culture de Filature Tissage Confection Vente de
coton vêtements
180 300 400 650
Ici la richesse nouvellement créée par les quatre entreprises n’est pas la
somme de leurs productions (P), mais la différence entre celles-ci et les
produits incorporés (consommations intermédiaires CI).
∑ VA = ∑ P - ∑ CI = (180+300+400+650) – (0+180+300+400) = 650.
La VA pour l’entreprise 1 = P (E1) – CI (E1) = 180 – 0 = 180
La VA pour l’entreprise 2 = P (E2) – CI (E2) = 300 – 180 = 120
∑ VA = 650
La VA pour l’entreprise 3 = P (E3) – CI (E3) = 400 – 300 = 100
PIB = ∑ VA
La mesure de la production
En théorie, la comptabilité doit permettre la pondération des quantités
produites de chaque bien et service par leurs prix respectifs.
Production = ∑ Pi * Qi
Néanmoins, les prix des biens produits ne restent pas stables au cours du
temps, ce qui rend la comparaison dans le temps entre plusieurs productions
difficile.
Par conséquent la production peut être valorisée de deux manières
différentes :
• soit en considérant que le prix reste stable dans le temps (évaluation en
volume ou à prix constant).
• ou en considérant les prix du marché de l’année observée (évaluation en
valeur ou à prix courant).
La mesure de la production
C’est généralement la première approche qui est retenue (le prix reste
stable) pour éliminer l’effet de la variation des prix.
Par conséquent, les productions sont évaluées au même prix qui est celui
d’une époque de base.
La Comptabilité Nationale
Animé par :
[(Pn – Pn-1)/Pn-1]*100
Le taux de croissance
Exemple
Soient les valeurs respectives du PIB d’un pays donné entre 2005 et
2006 suivantes : 165 000 et 170 000.
tm = ∑(1+ti)1/n – 1
Application n°3
Soit une entreprise qui fabrique et commercialise un bien Z dont les
quantités vendues et les prix unitaires de vente sont les suivants :
tm = [(1+0,2)(1+0,042)(1+0,12)(1+0,036)]1/4 – 1 =
Exemple :
Indice 2007/2006 = (P2007/P2006) * 100 =
(170 000 / 165 000)*100 = 103,03.
Application n°4
Reprenons le tableau de l’application n°3.
T.A.F :
1) Calculer l’indice de valeurs globales et l’indice de quantités de LASPEYRES.
2) Calculer l’indice des prix de PAASCHE.
3) Interpréter ces indices.
Solution de l’application n°5
1) L’indice des valeurs globales de LASPEYRES est égal à :
• Lvg = [(∑(Pi1*Qi1)/∑(Pi0*Qi0)]*100
• Lvg = [(60*90+20*120)/(50*60+10*110)]*100 = 190,24
• l’indice des quantités de LASPEYRES est égal à :
• Lq = [(∑(Pi0*Qi1)/∑(Pi0*Qi0)]*100
• Lq = [(50*90+10*120)/(50*60+10*110)]*100 = 139,02
2) l’indice des prix de PAASCHE est égal à :
• Pp = [(∑(Pi1*Qi1)/∑(Pi0*Qi1)]*100
• Pp = [(60*90+20*120)/(50*90+10*120)]*100 = 136,84
3)Le chiffre d’affaire semble avoir augmenté en valeur globale de 90,24%.
Néanmoins, vu la hausse des prix de 36,84%, il n’a réellement augmenté
que de 39,02%.
Le taux de croissance
[(Pn – Pn-1)/Pn-1]*100
Le taux de croissance
Exemple
Soient les valeurs respectives du PIB d’un pays donné entre 2005 et
2006 suivantes : 165 000 et 170 000.
tm = ∑(1+ti)1/n – 1
Application n°3
Soit une entreprise qui fabrique et commercialise un bien Z dont les
quantités vendues et les prix unitaires de vente sont les suivants :
tm = [(1+0,2)(1+0,042)(1+0,12)(1+0,036)]1/4 – 1 =
Exemple :
Indice 2007/2006 = (P2007/P2006) * 100 =
(170 000 / 165 000)*100 = 103,03.
Application n°4
Reprenons le tableau de l’application n°3.
T.A.F :
1) Calculer l’indice de valeurs globales et l’indice de quantités de LASPEYRES.
2) Calculer l’indice des prix de PAASCHE.
3) Interpréter ces indices.
Solution de l’application n°5
1) L’indice des valeurs globales de LASPEYRES est égal à :
• Lvg = [(∑(Pi1*Qi1)/∑(Pi0*Qi0)]*100
• Lvg = [(60*90+20*120)/(50*60+10*110)]*100 = 190,24
• l’indice des quantités de LASPEYRES est égal à :
• Lq = [(∑(Pi0*Qi1)/∑(Pi0*Qi0)]*100
• Lq = [(50*90+10*120)/(50*60+10*110)]*100 = 139,02
2) l’indice des prix de PAASCHE est égal à :
• Pp = [(∑(Pi1*Qi1)/∑(Pi0*Qi1)]*100
• Pp = [(60*90+20*120)/(50*90+10*120)]*100 = 136,84
3)Le chiffre d’affaire semble avoir augmenté en valeur globale de 90,24%.
Néanmoins, vu la hausse des prix de 36,84%, il n’a réellement augmenté
que de 39,02%.
La maquette de l’économie nationale
– la production ;
– la consommation ;
– et l’accumulation.
Caractéristiques d’une unité économique
élémentaire
Une unité économique élémentaire possède les principales
caractéristiques suivantes :
• elle est homogène (c’est-à-dire qu’elle exerce la même activité) et
présente un complexe de besoins ;
• elle a des finalités propres à travers ses activités ;
• elle a un patrimoine d’objets économiques réels ou des droits ;
• et elle réalise des recettes et des dépenses.
Une unité économique élémentaire est institutionnelle si elle a une
comptabilité complète et si elle dispose de l’autonomie de décision dans
l’exercice de sa fonction principale.
Classement des unités économiques élémentaires
• l’activité principale ;
Définition:
La définition de la branche d’activité dépend d’une nomenclature
d’activités et de celle des produits.
– les branches ;
Lorsque les institutions sans but lucratif résidantes, produisent des biens et
services non financiers ou financiers qui sont vendus à des prix
économiquement significatifs, c’est-à-dire des prix non symboliques, elles
doivent être classées dans le secteur des sociétés non financières ou celui des
sociétés financières (par exemple : les institutions sans but lucratif constituées
par des associations d’entreprises en vue de servir leurs propres intérêts tel
que la production de la publicité pour le compte du groupe ou l’assistance aux
membres en difficultés).
Classement des secteurs institutionnels
Les ménages:
Le SCN définit le ménage comme:
Sociétés ou quasi *Production B&S marchand *Le produit des ventes *Salaires
sociétés non non financier de B&S *Achat de B&S intermédiaires
financières *Augmentation du *Taxes et impôts
capital
Institutions financières *Collecter l’épargne *Dépôts, *Commissions *Salaires
disponible *Intérêts, agio *Achat de B&S intermédiaires
*La redistribuer (prêt *Impôts et taxes
Entreprises *Mutualiser les risques *Primes contractées *Dédommagement des dommages
d’assurance *Assurer le paiement en cas auprès des assurés constatés par les assurés
de sinistre *salaires et impôts
*Achat de B&S intermédiaires
Administrations *Production de B&S non *Impôts, taxes, timbre *Dépenses d’équipement *Dépenses de
publics marchand collectifs (parfois *Droits de douane fonctionnement *Subventions
marchand) *Redistribution du *Cotisations sociales *Les charges de la dette
revenu ou richesses *Monopoles
*Privatisation
Institutions Privées *Fourniture des services non *Cotisations des *Achat de B&S
marchands ou marchands membres, dons *Salaires, indemnités
*Subventions
Ménages Consommation des B&S *Salaires et allocations, *Achat de B&S finis
produits par d’autres agents *Loyer, dividendes,
intérêt
Reste du monde *Echanger avec les agents *Produit des *Importation des B&S nationaux
économiques nationaux exportations de B&S en
devises
Comme indiqué au niveau du chapitre introductif, les opérations
économiques sont regroupées et classées selon les principales fonctions
économiques.
1) la production ;
2) la consommation ;
• le prix du marché ;
• ou le coût des facteurs.
I- Les opérations sur les biens et services
1) La production:
Prix du marché
On distingue entre deux variantes du prix du marché :
1) Le prix départ usine (PDU) : c’est la somme des consommations
intermédiaires (CI), de la rémunération salariale (RS), de l’excédent brut
d’exploitation (EBE) et des impôts liés à la production (ILP) nets des
subventions d’exploitation (SE).
PA = PDU + MC
I- Les opérations sur les biens et services
1) La production:
Coût des facteurs
Le coût des facteurs (CF) correspond au prix départ usine (PDU)
diminué des impôts liés à la production (ILP) nets de subvention (SE).
MC = PA – PDU
I- Les opérations sur les biens et services
1) La production:
La production des institutions de crédit
La production des institutions de crédit est constituée de deux types de
productions :
P = PBA - IS
I- Les opérations sur les biens et services
1) La production:
La production des assurances
On distingue généralement entre deux activités d’assurance :
2) Les assurances vie/capitalisation : pour cette activité la production
égale à :
NB: Les réserves mathématiques sont des fonds placés par les
assurances pour couvrir les risques assurés à long terme.
I- Les opérations sur les biens et services
1) La production:
La production des mutuelles et caisses de retraite
La production des mutuelles et caisses de retraite est égal à :
– la consommation intermédiaire ;
– et la consommation finale.
I- Les opérations sur les biens et services
2) La consommation:
La consommation intermédiaire
La consommation intermédiaire comprend l’ensemble des biens et
services détruits ou transformés au cours du processus de production
d’autres biens et services.
P + M = CI + CF + FBCF + ΔS + X
Monnaie Monnaie
Titres à court terme négociables Dépôts non monétaires et Titres à court
Obligations et bons à moyen et long terme négociables
terme Obligations et bons à moyen et long
Actions et autres participations terme
Crédits à court terme Crédits à court terme
Crédits à long et moyen terme Crédits à long et moyen terme
Autres créances Autres engagements
Consommation intermédiaire Production 2 000 Salaires versés 600 Valeur ajoutée brute 800
1 200 Impôts liés à la production 90 Subvention d’exploitation 35
Valeur ajoutée brute 800
E.B.E 145
E.B.E 85
Application n°4
• Le secteur du reste du monde a réalisé au cours
d’une année les opérations suivantes :
– 1) Exportations : 120
– 2) Importations : 160
– 3) Rémunérations salariales reçues : 10
– 4) Rémunérations salariales versées : 15
– 5) Intérêts reçus : 40
– 6) Intérêts versés : 50
• T.A.F : Présentez le compte des opérations
courantes avec le reste du monde
Solution de l’application n°4
Compte des opérations courantes avec le reste du mondePassif
Actif
Consommation intermédiaire Production 50 Salaires versés 120 Valeur ajoutée brute 170
80 PISB 200 Impôts liés à la production 10
Valeur ajoutée brute 170 Ajustement PISB 200
E.B.E – 160
N.B : La production imputée des services Actif Compte de revenu et dépense Passif
bancaire (PISB) = Intérêts et dividendes
Intérêts versés 515 EBE - 160
reçus (à l’exception de ceux acquis sur les
Impôts directs 20 Intérêts reçus 700
capitaux propres) – intérêts versés Transferts 5 Dividendes reçus 20
= 700 + 20 (-5) – 515 = 200
Revenu disponible brut 20
Emplois Ressources
Consommation intermédiaire Production totale
Droits et taxes sur
PIB importations
Rémunérations salariales : PIB
Versées aux résidents Subventions d’exploitation
Versées aux non résidents
Impôts liés à la production
Droits et taxes sur
importations
E.B.E
2) Le compte consolidé de revenus et
dépenses
Emplois Ressources
– Rémunérations salariales reçues par les résidents : − Consommation finale des IPSBL : 490
2 080 − Droits et taxes sur les importations : 300
– Rémunérations salariales versées par les résidents
: 2 000 − Subventions d’exploitation : 100
– Intérêts reçus du reste du monde : 45 − Impôts liés à la production : 1 000
– Dividendes reçus du reste du monde : 150 − Transferts courants versés au reste du monde : 180
– Revenus des quasi sociétés reçus du reste du
monde : 25 − Transferts courants reçus du reste du monde : 140
– Consommations intermédiaires : 3 000 − Intérêts versés au reste du monde : 180
– Production totale : 8 900 − Dividendes versés au reste du monde : 200
– Formation brute de capital fixe : 1 800
− Revenus des quasi-sociétés versés au reste du
– Variation de stocks : 190
monde : 80
– Consommation finale des ménages résidents sur le
territoire économique national : 2 900 − Capitaux versés au reste du monde : 530
– Consommation finale des ménages résidents dans − Capitaux reçus du reste du monde : 280
le reste du monde : 40
− Achats nets des terrains et d’actifs incorporels :
– Consommation finale des administrations 180
publiques : 1 700
T.A.F : Présentez les comptes consolidés.
Solution de l’application n°6
Compte consolidé de production
Actif Passif