Lahmaza Ibtissam PDF
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BADJIMOKHTAR-ANNABAUNIVERSITY
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR-ANNABA جامعت باجي مختار– عنابت
MEMOIRE
Présenté par :
LAHMAZA IBTISSAM
Devant le jury :
Président : KHERRAT ROCHDI , Pr, Université Badji Mokhtar-Annaba
Membre : GHODBAN ILHEM, M.A.A, Université Badji Mokhtar-Annaba
DEDICACE
ET aussi à mes sœurs chacune par son prénom, et mes nièces et mes
neveux surtout ma nièce SARAH qui toujours pense à moi dans ma
présence et mon absence.
IBTISSAM.
REMERCIMENT
En premier lieu, je tiens à remercié mon DIEU, notre créateur pour nous avoir
donné la force pour accomplir ce travail.
IBTISSAM.
RESUME
RESUME
Ce travail a été réalisé au niveau de la raffinerie de SKIKDA RA1K précisément
dans l’unité 701 (isomérisation).
Cette unité produise l’essence automobile.
On a établi un bilan matière et bilan thermique du procédé dont le but de faire une
étude vérificative de cette unité.
SUMMARY
This work was realized at the SKIKDA refinery precisely RA1K in unit 701 (isomerization).
This unit produces motor gasoline.
It has established a material balance and thermal balance of the process which aims to make
a verificative study of this unit.
Introduction générale………………………………………………………………. 3
La problématique …………………………………………………………………... 4
Chapitre I: Présentation de la raffinerie de SKIKDA
I.1 Raffinerie de Skikda (RA1/K).......................................................................... 5
I.1.1 Situation géographique………………………………………………………. 5
I.1.2 Historique de construction………………………………………………… 6
I.1.3 Organisation de la raffinerie…………………………………………………. 7
I.1.4 Présentation des différentes unités de production…………………………… 8
I.1.5 Présentation des utilités……………………………………………………… 9
I.2 Projet de réhabilitation et adaptation de la raffinerie de Skikda……….. 10
I.2.1 Plan de programme de réhabilitation………………………………………… 13
I.2.2 Plan et programme d'adaptation…………………………………………….. 14
I.2.3 Bilan de production de la raffinerie de Skikda………………………………. 16
Chapitre II : Généralité sur les essences
II.1 Caractérisation des essences…………………………………………………. 17
II.1.1 Propriétés physiques…………………………………………………………. 17
II.1.2 Propriété chimique (indice d'octane)………………………………………… 19
II.2 Formulation des essences……………………………………………………. 24
II.2.1 Spécifications des essences………………………………………………….. 24
II.2.2 Procédés d’obtention des essences…………………………………………... 29
II.3 Essences et environnement…………………………………………………... 31
Chapitre III : Réhabilitation de la raffinerie de Skikda
III.1 Unités hydrotraitement (700/702) et isomérisation (701/703) du naphta léger 32
III.1.1 Unités hydrotraitement du naphta léger…………………………………….. 32
III.1.1.1 Réaction chimique…………………………………………………………… 35
III.1.1.2 Catalyseur HR-506…………………………………………………………... 37
III.1.2 Isomérisation du naphta prétraité (702/703)…………………………………. 39
III.1.2.1 Description de l’unité………………………………………………………... 39
III.1.2.2 Réaction chimique…………………………………………………………… 42
III.1.2.3 Variables de procédé………………………………………………………… 45
III.2 Incorporation du MTBE dans la formulation……………………………….. 46
Chapitre IV : Généralité sur la catalyse
IV.1 Catalyse……………………………………………………………………… 48
IV.1.1 Catalyse hétérogène dans l’industrie………………………………………… 48
IV.1.2 Mécanisme catalytique……………………………………………………..... 49
IV.1.3 Cinétique de la réaction catalytique………………………………………….. 49
IV.2 Catalyseur……………………………………………………………………. 50
IV.3 Caractéristiques et propriétés des catalyseurs industriels……………………. 50
IV.4 Développement des catalyseurs d’isomérisation…………………………….. 52
IV.4.1 Catalyseurs de première génération………………………………………….. 53
IV.4.2 Catalyseurs de deuxième génération…………………………………………. 53
IV.4.3 Catalyseurs de troisième génération………………………………….……… 54
IV.4.4 Catalyseurs de quatrième génération………………………………………… 54
IV.5 Catalyseur ATIS-2L………………………………………………………….. 55
IV.5.1 Caractéristiques de Catalyseur……………………………………………….. 55
IV.5.2 Composition du catalyseur de l’isomérisation ATIS-2L……………………... 55
IV.5.3 Mécanisme du catalyseur……………………………………………………... 56
IV.5.4 Contamination du catalyseur…………………………………………………. 57
Tableau II.6: Spécifications des essences sans plomb sur le marché intérieur………………………. 27
Tableau III.1:Niveau moyen maximum des contaminants dans l’alimentation pour Naphta…….... 34
Tableau IV.5: Niveaux d’impureté maximum admissibles à la sortie des séchoirs d’alimentation…. 59
Tableau V.7: l’indice d’octane de l’isomérat légère mesuré durant la période 01/07/2016 au 31/12/2016 …… 67
Tableau V.8: l’indice d’octane de l’isomérat légère mesuré durant la période 01/07/2016 au 31/12/2016……. 68
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
Confronté en premier lieu à des problèmes de pollution, les industries pétrolières guidées par des normes
internationales, procèdent toujours à des modifications permanentes de leurs produits.
L’élimination graduelle de l’essence plombée et la demande accrue d’essence à haut indice d’octane,
influent fortement sur l’industrie de raffinage. Les industries pétrolières n’ont pas cessé d’améliorer la
qualité des essences depuis l’apparition de l’automobile sur le marché.
Les raffineurs ont travaillé de façon ardue et persévérante dans le but de satisfaire la demande croissante
du marché en carburant de bonne qualité et en quantité importante et répondre aux exigences des normes
internationales tout en minimisant les effets nuisibles sur la faune, la flore et la santé humaine.
Le plomb utilisé dans l’essence a un avantage remarquable du fait qu’il augmente son indice d’octane. Par
contre, c’est un métal réputé comme étant un polluant de l’air et de l’eau et d’autre part toxique et néfaste
pour la santé puisqu’il est responsable de plusieurs pathologies chez l’homme et l’animal.
Notre pays participe à la conservation de l’environnement par la suppression de l’ajout du plomb dans
l’essence, il vise à compenser la perte d’indice d’octane par l’ajout d’autre composés oxygénés tel que le
méthyle tertio butyle éther (MTBE). Cette reformulation des mélanges des carburants a exigé l’adaptation
d’une stratégie plus fiable en installant une nouvelle unité de production de l’isomérat. Notre travail se situe
dans ce contexte et porte sur l’évaluation des performances de l’unité d’isomérisation de la raffinerie de
Skikda, plus précisément la section LNISOM, ainsi que sur la faisabilité d’amélioration de ses performances.
Pour ce faire, nous commençons notre étude par une brève description de la raffinerie de SKIKDA RA1K.
Le deuxième volet consiste en une généralité sur les essences. Le troisième chapitre consiste en un rappel sur
le procédé d’isomérisation récemment utilisé dans la raffinerie de Skikda avec les mécanismes réactionnels
expliquant les différentes étapes de production. La quatrième partie expose les généralités essentielles de
catalyse et les caractéristiques convoitées des catalyseurs avec plus de spécification sur le catalyseur ATIS-
2L utilisé en procédé LNISOM de la raffinerie de Skikda.
Le dernier chapitre, expérimental, consiste à étudier la performance de la charge catalytique ATIS-2L.
Finalement, nous terminons notre travail par une conclusion générale.
PROBLEMATIQUE
INTRODUCTION
Le stage de mise en situation professionnelle a été effectué au niveau de la raffinerie de Skikda. Dans ce qui
suit nous allons présenter ainsi que la raffinerie de Skikda communément appelée RA1K.
Le complexe de raffinerie de pétrole de SKIKDA, baptisé RA1/K, a pour mission de transformer le pétrole
brut provenant de Hassi Messaoud avec une capacité de traitement (18 millions t/an), ainsi que le brut réduit
importé (277.000 t/an) [1].
Cette raffinerie est située dans la zone industrielle à 7 Km à l’est de Skikda et à 2 Km de la mer, elle est
aménagée sur une superficie de 190 hectares avec un effectif à l’heure actuelle de 1280 travailleurs environ.
Elle est alimentée en brut algérien par le brut venant de Hassi Messaoud. Le transport du pétrole brut est
réalisé à l’aide d’un Pipe-line à une distance de champs pétroliers jusqu’à le complexe de 760 Km [1].
Figure I.1 : situation géographique de la RA1K dans la zone industrielle de Skikda [1].
Tableau I.1: Dates des démarrages progressifs des unités de production à la raffinerie de Skikda [1].
Direction Générale
SONATRACH
Activité Aval
Division Raffinage
Direction du complexe
RA1/K
Secrétariat de
direction
Département : Département :
Commercial Maturation
Département : Département :
Production 1 Production 2
Département : Département :
Maintenance Approvisionnements
Département : Département :
Technique Finances
Département : Département :
Sécurité Administration
L’unité 100 appelé auparavant Magnaforming, elle utilisait un catalyseur à base de magnésium.
Actuellement et après revamping les deux unités ont le même type de catalyseur à base de platine
(platforming), les deux unités ont pour but de transformer la Naphta moyenne obtenue du Topping
(réformât) utilisé comme charge pour les unités d’aromatiques (unité 200 et 400). Cette transformation a
pour conséquence une augmentation de l’indice d’octane de 45 à 99 permet ainsi d’utiliser le réformât
obtenu pour la fabrication des essences.
I.1.4.3 unité d’extraction des aromatique U200
L’installation d’extraction des aromatiques a été projeté pour extraire de l’essence réformée des aromatiques
qui seront fractionnées par la suite en benzène et toluène très pures .La charge est constituée par la coupe de
réformât léger provenant directement de la colonne C5 splitter du réformât de l’unité 100.
Cette unité est conçue pour récupérer le paraxylène un produit très recherché sur le marché. La charge
venant de l’unité de magnaforming (avant réhabilitation), elle permet par cristallisation de séparer le
paraxylène des autres xylènes (métha-ortho) et éthyle-benzène. Le paraxylène est commercialisé comme
telle, le reste peut être utilisé comme base pour l’obtention des essences ou commercialisé sous forme de
mélange xylènes pouvant être utilisé comme solvant pour la fabrication des peintures, etc.
L’unité 70 a été conçue pour traiter 271 100 t/an de brut réduit importé (BRI). Elle se compose
principalement d’une colonne de distillation sous vide et d’un réacteur d’oxydation des bitumes. Le produit
de fond de colonne est le bitume routier ordinaire qui est devise en deux parties, une partie vers le stockage
et L’autre partie comme charge à la section d’oxydation où elle sera oxydée au moyen de l’air en bitume
oxydé.
Ces unités sont destinées à traiter les gaz liquides venant des unités 10, 11,100 et 103 dans l’ordre suivant:
- Unité 30 : Traite le gaz liquide qui vient de l’unité 100 en particulier ceux de tête de la colonne C7 où les
GPL sont séparés du pentane.
- Unité 31 : Reçoit les gaz provenant de la tête des colonnes de stabilisation de l’essence des deux unités
de Topping.
- Unité 104 : Elle a été conçue dernièrement avec la nouvelle unité de Platforming 103 afin de traiter les
GPL venant de cette unité.
La raffinerie possède une capacité de stockage de 2.500.000 m environ. L'unité comprend les équipements
nécessaires au mouvement blending (mélange) et exportation des produits finis. L'évacuation des produits
finis se fait par un réseau de canalisation vers les deux ports de Skikda, Les dépôts G.P.L. et carburants de
Skikda ainsi que le centre installation intégrée de distribution du Khroub (Constantine).
L'évacuation du bitume routier se fait quant à elle par camions et par pipeline vers le port.
La majorité des produits finis sont obtenues à partir de mélange de plusieurs produits de base, car il serait
difficile d'obtenir directement (tout en restant dans les limites de la rentabilité) des produits répondant aux
spécifications.
I.2.1.2 utilités
Tableau I.3 : Plan et programme de réhabilitation des utilités [1].
N° Utilités Plan
Boiler Feed Water, Steam & Power P&IDs. modernisation et implémentation DCS.
5
System (Unit 1050)
I.2.2.1 processus
Tableau I.4: Plan et le programme d’adaptation relatifs au processus [1].
I.2.2.2 utilités
Tableau I.5: Plan et le programme d’adaptation relatifs aux utilités [1].
N° Utilities Plan
3 Système Fuel Gaz –II (Unit 1071) Installation d’un nouveau système
CONCLUSION
La raffinerie de Skikda suite au projet de réhabilitation est actuellement dotée d’outils permettant de changer
les schémas de formulation des essences.
INTRODUCTION
Les carburants se répartissent en classes bien distinctes selon les types de moteurs qu'ils alimentent. Leurs
caractéristiques ne sont pas rigoureusement constantes d’un échantillon à l’autre, mais restent à
l’intérieur d’un domaine borné par des spécifications officielles. Celles-ci sont établies afin d’obtenir à la
fois des performances satisfaisantes des moteurs et des faibles émissions de polluants.
Parmi les catégories figure les essences alimentant les moteurs d'automobiles dits «à explosion» ou à
allumage commandé par étincelle. Selon leurs compositions plusieurs qualités d’essences se voient proposer
sur le marché désignées par : normale, super sans plomb et super plombée. Dans ce qui va suivre nous
décrirons leurs caractéristiques physiques et chimiques.
II.1 CARACTERISATION DES ESSENCES
L’obtention de performances satisfaisantes d’un véhicule dépend évidemment de facteurs technologiques,
mais aussi de critères de qualité du carburant dont on distingue d’une part les propriétés physiques qui
conditionnent l’alimentation correcte du véhicule et d’autre part les propriétés chimiques liées
essentiellement aux indices d’octane, permettant d’obtenir un rendement optimal du moteur sans risque de
combustion anormale.
II.1.1 PROPRIETES PHYSIQUES
La masse volumique, la courbe de distillation et la pression de vapeur des essences constituent les
caractéristiques physiques les plus importantes pour obtenir, à la fois, un fonctionnement satisfaisant du
véhicule et une faible émission d'hydrocarbures par évaporation.
II.1.1.1 La masse volumique [2]
Elle est généralement mesurée à 15°C et s'exprime en kg/L ou kg/m3. En Algérie elle doit être comprise entre
0,715 et 0,7650 pour la normale, entre 0,730-0,770 pour la super plombée et entre 0,730 et 0,780 pour la
super sans plomb. La masse volumique des essences varie avec la température. Ainsi, lorsque la température
s’élève de 15°C à 25°C, par exemple, la masse volumique diminue de 0,008, soit 1 % en moyenne.
Le respect d’un certain intervalle de masse volumique de l’essence est nécessaire pour une utilisation
satisfaisante du véhicule. En effet, les constructeurs automobiles en tiennent compte lors de la mise au point
des systèmes d’alimentation du moteur et choisissent en conséquence les débits des différents organes
mécaniques. Ensuite, lors de l’utilisation réelle, une variation trop importante de masse volumique entre
différents approvisionnements, pourrait perturber les réglages de richesse, dans les zones de fonctionnement
où la régulation est difficile (démarrage, mise en action).
En pratique, l’utilisateur préférera le carburant le plus dense possible, compatible avec les spécifications, car
il lui offre le meilleur PCI volumique et la plus basse consommation spécifique en litres par 100 km.
On estime à ce sujet qu’un accroissement de la masse volumique de 4 à 5 % entraîne une réduction de
consommation de3 à 5 %. Enfin, pour le raffineur, la latitude de 0,050 kg/L accordée sur la masse volumique
de l’essence, constitue un compromis acceptable, tandis qu’un resserrement serait vraiment trop
contraignant.
La courbe de distillation des essences est une distillation ASTM, dont les spécifications selon la NA 8180-
1992 sont les suivantes :
10% à 70°C max.
50% au moins à 140°C max.
95% au moins à 195°C max.
PF ≤ 205°C et ne dépasse pas 215°C.
On considère que le point 10% avant 70° C correspond à une teneur minimale en fractions légères telle que,
en période de froid, il y ait une vaporisation suffisante pour assurer le démarrage du moteur. Le point
50% avant 140° C assure une volatilité correcte de la fraction de cœur de l'essence pour que, au moment des
reprises du moteur, il y ait une bonne vaporisation du carburant permettant de tirer le maximum de
puissance. Enfin le point 95% avant 195° C, le point final inférieur à 205° C et le résidu n'excédant pas
3% sont représentatifs de la teneur en hydrocarbures lourds de la fraction de queue de l'essence. Si ces
éléments lourds sont intéressants au point de vue pouvoir calorifique, par contre, leur faible volatilité peut
créer un certain nombre d'ennuis (mauvaises vaporisation et combustion donnant lieu à des dépôts).
Elle est le critère retenu pour apprécier la volatilité des essences. Le plus souvent, on ne détermine
pas la pression de vapeur vraie, mais une grandeur associée, appelée pression de vapeur Reid (PVR). La
procédure consiste à mesurer la pression relative développée par les vapeurs issues d’un échantillon
d’essence, disposé dans une enceinte métallique, à une température de 37,8°C. Les PVR des essences sont,
selon la norme algérienne 8108-1992, plafonnées à 0,800 en hiver et à 0,650 kg/Cm2 en été pour les trois
qualités d’essences. Ainsi, ces incitations à la réduction de pression de vapeur contraignent les producteurs
à limiter l’adjonction de fractions légères dans le pool « essence ». On notera, à ce sujet, que chaque addition
de 1 % en masse d’une coupe C4 entraîne, en moyenne, un accroissement de PVR de 50 mbar.
L’incorporation de certains alcools (méthanol, éthanol) provoquera également une augmentation notable de
PVR (150mbar, par exemple, pour une addition de méthanol de 1 %, 50mbar pour la même quantité
d’éthanol). Aussi, la tendance actuelle est orientée vers l’incorporation des produits oxygénés tels que le
MTBE et ETBE car ils restent sans action notable sur la PVR.
Le rapport V/L est un critère de volatilité, à température et pression fixées, le rapport V/L représente le
volume de vapeur formé par unité de volume de liquide pris initialement à 0°C. La volatilité du carburant
s’exprime alors par les niveaux de température pour lesquelles le rapport V/L est égal à certaines valeurs
particulières tel que V/L=12, V/L = 20, V/L = 36.
Il existe des corrélations entre les températures correspondantes à ces taux de vaporisation et les paramètres
classiques de volatilité (TVR, courbe de distillation).
- T (V/L) 12= 88.5 – 0.19 E70 – 42.5 PVR
- T (V/L) 20= 90.6 – 0.25 E70 – 39.2 PVR
- T (V/L) 36= 94.7 – 0.36 E70 – 32.3 PVR
Avec: T (V/L) x: la température (°C) pour laquelle V/L = x.
E70 : pourcentage Evaporé à 70°C.
PVR : pression de vapeur Reid [bar].
CH3
L’ iso-octane est très résistant à l’auto-inflammation, auquel on attribue arbitrairement l’indice 100 et du
n- heptane
Un carburant présente un indice d’octane X s’il se comporte, dans des conditions expérimentales bien
définies, comme un mélange de X % en volume d’isooctane et de (100 − X) % de n- heptane. Les
mélanges binaires isooctane-heptane sont appelés carburants primaires de référence (Primaryreference Fuels,
PRF en anglais). Des indices d’octane supérieurs à 100 peuvent également être définis : le produit de
référence est alors l’isooctane additionné de faibles quantités de plomb tétraéthyle.
Une essence est caractérisée par l’indice d’octane recherché (RON), mesuré dans des conditions de faibles
charges. Et un indice d’octane moteur (MON) déterminer dans des conditions d’essai plus sévères. La
mesure des indices d’octane s’effectue au moyen d’un moteur de référence appelé CFR (Coopérative Fuel
Research), ce moteur est monocylindrique et présente une structure une structure très robuste de résister
sans incident à un cliquetis prolongé.
Les doses d’additifs utilisées sont généralement exprimées en grammes de plomb par litre d’essence ; à la
raffinerie de Skikda la dose attient 0,4g/l.
Les alkyles de plomb sont des inhibiteurs d’auto-inflammation dont l’action fait intervenir l’oxyde
métallique PbO, rapidement obtenu par décomposition thermique de l’additif au cours du cycle compression-
combustion. PbO désactive les espèces radicalaires du type OH• qui interviennent habituellement dans les
réactions de propagation et de ramification des radicaux et dont la croissance constitue une étape préalable
au déclenchement de l’auto-inflammation.
Le tableau suivant montre l’effet de l’ajout du plomb sur l’indice d’octane de quelques bases issues de la
raffinerie de Skikda.
Tableau II.1 : Effet de l’éthylation sur le RON (research octane number) des bases [1].
Aromatiques
109,3 111
lourds
Raffinat 70 82
Isomérat 89 96
N-Pentane 78 90
Le MTBE a été employé dans l'essence des ETATS-UNIS depuis 1979 pour remplacer le fil comme
renforceur d'octane. Depuis 1992, il a été employé à des concentrations plus élevées dans l'essence
principalement pour remplir les conditions d'oxygénation et pour des raisons économiques.
Le méthyltertiobutyléther (MTBE) est actuellement le plus utilisé des éthers que l'on peut employer comme
additifs de l'essence. L'éthyltertiobutyléther (ETBE), le tertioamylméthyléther (TAME), le
tertioamyléthyléther (TAEE) et le diisopropyléther (DIPE), entre autres, peuvent être ajoutés ou substitués au
MTBE afin d'améliorer l'oxygénation et l'indice d'octane, aussi peut-on en trouver à côté du MTBE
(TableauII.2).
b) Alcools
L'éthanol a indice d'octane élevé, est utilisé comme additif à l'essence. Il est mélangé à l'essence
conventionnelle à titre de substitut renouvelable à d'autres produits chimiques nocifs qui augmentent l'indice
d'octane. L'éthanol introduisant de l'oxygène directement dans l'essence, il en résulte une combustion plus
complète et une réduction d'émissions au tuyau d'échappement.
Tableau II.2: Caractéristiques des additifs [5]
Masse volumique
746 250 793 794 750 730
(kg/l)
Température
55.3 72.8 64.7 78.3 86.3 68.3
d’ébullition (°C)
Pression de vapeur
0.55 0.4 5.24 1.54 0.25 0.34
(bar)
Pouvoir calorifique
2626 0 2691 0 15870 21285 2737 5 2721
(KJ/L)
Teneur en oxygène
18.2 15.7 49.9 34.7 15.7 310
(%masse)
RON(Research
118 118 123-130 120 115 157
Octane Number)
Chaque pays ou groupe de pays a des spécifications sur les carburants automobiles. Ces spécifications
varient d’un pays à l’autre sur divers aspects allant du nombre d’octane, points de distillation, TVR, et même
de composition.
Les modifications les plus importantes introduites pour l’essence sont :
Elimination du plomb.
Réduction de la teneur en benzène.
Réduction de la teneur en aromatiques.
Réduction de la teneur en oléfines.
Réduction de la TVR.
Limites
Tableau II.5 : Spécifications des essences plombées sur le marché intérieur [1].
La décision de formuler les essences sans plomb a été prise par l’Algérie au début des années 90 afin de
s'aligner sur la technologie du raffinage et s'adapter à la demande en produits des marchés extérieurs, et aux
nouveaux véhicules en circulation. Actuellement la base principale pour la fabrication des essences au
niveau des raffineries SONATRACH, est le réformât qui contient 70 % d'aromatiques et jusqu'à 5% de
benzène (Tableau II.6).
Tableau II.6 : Spécifications des essences sans plomb sur le marché intérieur [1].
Limites
Caractéristiques
Min Max
Distillation (°C)
10 (% vol) - 47
50 (% vol) - 70
95 (% vol) - -
PF (°C) - 215
Résidu - 2
01/11 au 31/03 - 80
01/04 au 30/10 - 65
RON 95 -
MON 85 -
Distillation (°C)
10-47 (% vol) 70
85 (% vol) 180
90 (% vol) 210
Résidu 2
On constate que les spécifications des essences en Algérie n’ont pas beaucoup évolués si ce n’est pas la
tendance à la diminution de la teneur en plomb (à 0.4 g/l puis à 0.15 g/l). Elles ne sont pas conformes aux
spécifications internationales et notamment en ce qui concerne le respect des teneurs en plomb,
aromatiques, benzène,…
Les différents types d’essences présents sur le marché européen sont :
L’essence ordinaire : dont le RON ne dépasse pas 93-94.
Le supercarburant classique : caractérisé par des valeurs minimales de RON et de MON,
respectivement, de 97 et 86. Il contient de faibles quantités d’alkyles de plomb (0.15 g/l), ce qui
permet d’atteindre commodément et au coût les valeurs requises d’indices d’octane.
Le sans plomb :apparu en 1985 en Europe, le sans plomb est depuis l’essence de référence.
Le super 98 : (SP 98 pour sans plomb), parfois appelé « super plus », présente des RON et MON
supérieurs ou égaux, respectivement, à 98 et 88. Ces deux valeurs ne correspondent pas à des
spécifications officielles, mais à des objectifs de qualité que se fixent les raffineurs en accord avec les
constructeurs automobiles.
L’Euro super : il doit présenter un RON minimal de 95 et un MON minimal de 85. L’évolution de la
norme internationale par rapport à l’algérienne est indiquée dans le tableau suivant.
Tableau II.8 : L’évolution de la norme internationale par rapport à l’algérienne [1].
Normes essences
Caractéristiques internationales
Algériennes
2000 2005 2009
certain nombre de groupes ou fractions classées en fonction des températures d’ébullition des
hydrocarbures
. Le procédé de distillation atmosphérique est effectué selon la densité du pétrole brute. La distillation initiale
s’effectue entre 30°C et 380°C en obtenant les produits principaux suivant :
Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) constitué de propane et de butane.
Les essences légères et lourdes.
La coupe kérosène.
Les gazoles et fuels domestiques.
Le résidu atmosphérique.
II.2.2.2 Reformage catalytique
Le reformage catalytique constitue le trait dominant du développement de l’industrie du raffinage. Il
sert à produire des bases pour carburant à haut indice d’octane ; cette amélioration de l’indice d’octane
résulte essentiellement d’une forte augmentation de la teneur en aromatique. En plus du réformât, il fournit
un sous-produit important l’hydrogène.
La charge principale du reformage catalytique est l’essence lourde (80 – 180°C) de la distillation primaire, il
traite également, si nécessaire, les essences issues des procédés de viscoréduction, de cokéfaction,
d’hydroconversion.
Le procédé de reformage est hautement endothermique et les réactions chimiques qui interviennent
sont déshydrocyclisation et la déshydrogénation.
Les catalyseurs utilisés sont généralement composés d’alumine chlorée imprégnée de platine. Dans les
technologies récentes ce procédé opère en régénération continue des catalyseurs, à basse pression (2 à 5 bar)
et à haute température (510 – 530 °C).
II.2.2.3 Craquage catalytique
Le procédé de craquage catalytique est un élément clé du raffinage dans la chaîne de production des
essences. Il est effectué à une température de 440°C et sous une pression légèrement supérieure à la
pression atmosphérique, ou bien sous l’action combinée de température élevée et d’un catalyseur. Les
réactions impliquées dans le craquage sont très complexes, de longues molécules se décomposent en
fragments, qui peuvent subir spontanément une modification ou se combiner avec d’autres fragments.
Dans les conditions normales, les principaux produits du craquage des huiles pétrolières sont des
hydrocarbures de faible masse moléculaire dont la plus grande partie est constituée par une coupe essence
allant de C5+ présentant un indice d’octane élevé, principalement les composés insaturés.
Le craquage a acquis une grande importance dans l’industrie du raffinage du pétrole, c’est un moyen
d’augmenter la production d’essence au prix des produits plus lourds et de moindre valeur tels que le
kérosène et le fioul.
II.2.2.4 Alkylation
L’alkylation est un procédé qui permet de produire, à partir d’oléfines légères (C3, C4, C5) par addition
d’isoparaffines (essentiellement l’isobutane) des paraffines ramifiées qui sont d’excellents
composants des carburants de fait de leurs indices d’octane élevé. La réaction la plus typique est l’addition
de l’isobutanes sur les butènes pour l’obtention de l’isooctane.
L’alkylation utilise comme charges les paraffines possédant un carbone tertiaire dont la plus utilisée
industriellement est l’isobutane issu généralement des coupes C4 de distillation directe du pétrole brut et de
reformage catalytique et des oléfines qui proviennent le plus souvent du craquage catalytique.
L’alkylation est une réaction exothermique, elle se déroule en phase liquide, à basse température et à haute
pression en présence des catalyseurs acides forts. Industriellement les catalyseurs utilisés sont l’acide
sulfurique (H2SO4) et l’acide fluorhydrique (HF) selon un mécanisme cationique.
II.2.2.5 Isomérisation
L’isomérisation des alcanes connaît un nouvel intérêt, depuis que la législation a prévu, par souci de
protection de l’environnement, la suppression des alkyles de plomb dans les essences a depuis 2005. Cette
réaction catalytique permet, en partant de n-paraffines de faible indice d’octane, issues du reformage
catalytique ou de la distillation directe du pétrole brut, d’obtenir des isoparaffines présentant un indice
d’octane beaucoup plus élevé. Elle est thermodynamiquement favorisée à basse température et nécessite par
conséquent l’utilisation des catalyseurs développant une acidité importante. Deux types de catalyseurs sont
actuellement utilisés industriellement : les catalyseurs à base de platine sur alumine chlorée et les catalyseurs
zéolitiques à base de platine sur modernité.
II.2.2.6 Oligomérisation
La réaction d’oligomérisation a un certain intérêt en raffinage dans deux directions principales :
La valorisation des coupes C2 et C3 de craquage catalytique dans lesquelles l’éthylène et le
propylène sont transformés en essence oléfinique.
La production de distillat moyen de haute qualité à partir d’oléfines légères.
La dimérisation du propène en isohéxène se déroule à une température d’environ 50°C et à basse
pression en utilisant des catalyseurs complexes dont l’effluent constitue une base intéressante pour la
fabrication des essences (RON proche de 100).
II.3 ESSENCES ET ENVIRONNEMENT
Les réglementations antipollution appliquées dans le monde depuis les années 1970 concernent le monoxyde
de carbone, les hydrocarbures, les oxydes d'azote et les particules. Ces produits sont appelés polluants
classiques et regroupent chacun (sauf CO) un ensemble plus au moins complexes de constituants.
Il existe d’autre type de polluant appelés polluants spécifiques tels que benzène, formaldéhyde...etc.
En fin, d'autres produits particuliers comme l'anhydride sulfureux (SO2), les composés du plomb, participent
également à la pollution.
CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons présenté les aspects globaux de la caractérisation, de la formulation et des
spécifications des essences. Ainsi, une essence dite de bonne qualité doit satisfaire un compromis entre un
bon fonctionnement du moteur et un respect de l’environnement. Les contraintes de plus en plus sévères sur
leur qualité poussent à l’amélioration des schémas de raffinage pour avoir des bases à haut indice d’octane.
INTRODUCTION
Sonatrach a réhabilité et modernisé la raffinerie existante à15 MMTPA à Skikda, Algérie, sous le "Projet
Réhabilitation et Adaptation de la Raffinerie de Skikda". Dans du "Projet Réhabilitation et Adaptation" de
la Raffinerie de Skikda, une partie des unités ont été réhabilitées et quelques nouvelles unités ont été
rajoutées.
Sous le Projet Réhabilitation, la capacité de traitement de pétrole brut de la Raffinerie a été augmentée, et une
partie des unités déjà existantes ainsi quels utilités associées et les installations annexes ont été améliorées
ou modifiées.
Le programme consiste à la réalisation des nouvelles unités de production dont l’objectif est d’adapter la
qualité des produits finis selon les normes actuelles, par exemple la norme euro 2009 pour les essences, et le
revamping de certaines unités existantes en vue d’augmenter leurs capacités de traitement et de production
annuelle, avec l’incorporation de la possibilité de traitement d’une autre charge du brut qui est HBNS(Hassi
Berkine South)avec l’ancienne charge BHM (Brut Hassi Messaoud)[1].
Le programme consiste à des projets de réhabilitation et d’adaptation, que nous allons détailler dans ce qui
suit.
Dans le cadre de notre travail nous allons considérer l’étude de l’impact de l’isomérisation et l’usage du
MTBE récemment introduits sur la nouvelle formulation des essences. Dans ce qui suit nous allons détailler
les unités hydrotraitement et isomérisation du naphta léger. [1].
Ces naphtas contiennent les niveaux des contaminants qui seront préjudiciables aux catalyseurs
d’isomérisation et le prétraitement est donc nécessaire.
Ce procédé développé sous licence D’AXENS comprend les trois opérations subséquentes:
Séparation par distillation de la coupe C5-C6 et de la coupe C5 du plateformat d’une coupe riched’iso-
C5 envoyée pour le mélange avec le produit d’isomerat (Section de DIP).
Traitement du naphta dans un réacteur adiabatique sur un lit fixe de catalyseur bimétallique dans un
environnement d’hydrogène. Une température modérément élevé dans la gamme de 290-310°C est
nécessaire pour accélérer les réactions chimiques (Section de réaction).
Stripping du produit hydrotraité brut pour éliminer des fractions légères, des produits gazeux y compris
l’H2S et de l’eau (Section de stripper).
Tableau III.1:Niveau moyen maximum des contaminants dans l’alimentation pour Naphta [1]
As 10 poids ppb
Pb 4 poids ppb
Cu 5 poids ppb
Si 2 poids ppm
(1)L’Hg n’est pas piégé sur le catalyseur d’hydrotraitement du naphta. Par conséquent, la teneur maximum
en Hg dans l’alimentation d’hydrotraiteur est fixée par des contraintes des unités en aval. (1.5wt ppb max
pour l’alimentation à l’unité d’Isomérisation.)
Diméthylsulfure Méthane
Dipropyldisulfure Propane
CH CH
S
Methylthiophene n-pentane
Toutes les réactions d’hydrotraitement mentionnées sont exothermiques mais, étant donné la quantité limitée
du réactif concernée, ils ne conduisent pas à une augmentation perceptible de température.
La vitesse des réactions d’hydrotraitement d’un simple composé du soufre est très élevée selon la cinétique
de premier ordre. Cependant, lors de la présence dans des combinaisons, ils présentent des ordres
apparentes de réaction de 1jusqu’à 6.
b) Dénitrification
L’azote est éliminé dans l’hydrotraitement catalytique par la rupture du lien C-N qui produit l’aliphatique et
l’ammoniac sans azote. La rupture du lien C-N est beaucoup plus difficile d’achever que le lien C-S dans
l’hydrotraitement. Par conséquent, la dénitrification se produit dans une mesure beaucoup moins que
l’hydrotraitement. L’azote n’est généralement pas un problème important dans le naphta de première
distillation. Si c’était le cas, un catalyseur nickel –molybdène aux conditions d’hydrotraitement de haute
sévérité serait nécessaire. Les composés de l’azote généralement trouvés dans les naphtas directs sont le
methylpyrrol et la pyridine.
La chaleur libérée par les réactions de dénitrification est également négligeable étant donné la petite
quantité du composé de l’azote concerné.
CH CH
NH
Methylpyrrol n-pentane ammoniac
N
Pyridine n-pentane ammoniac
c)Désoxygénation
D’une manière similaire à la dénitrification, les réactions de désoxygénation sont beaucoup plus
difficiles que l’hydrotraitement. Les contaminants oxygénés ne sont pas un problème important dans le
naphta de première distillation, mais plus dominant dans les naphtas craqués et synthétiques. Dans les
réactions de désoxygénation, le lien C-O est cassé et l’aliphatique ou l’aromatique saturé correspondant est
formé ensemble avec de l’eau.
CH
CH C-OH
+H2 +H2O……………(C)
CH CH
CH
Phénol benzène
III.1.1.1.2Réactions d’hydrogénation
L’hydrogénation ou la saturation d’oléfine est l’addition d’hydrogène à un hydrocarbure non- saturé afin de
fabriquer un produit saturé. Des hydrocarbures oléfiniques ne sont pas normalement présents dans les
naphtas directs, mais ils peuvent se trouver en concentrations élevées dans les naphtas craqués. La
réaction de saturation d’oléfine est hautement exothermique et continue relativement facilement et
rapidement (dans la partie supérieure du lit de catalyseur). Les mono-oléfines à chaîne droite sont
faciles à hydrogéner, tandis que les dioléfines cycliques ramifiées, comme méthylcyclopentadiène, sont un
peu plus difficiles. Les anneaux aromatiques ne sont pas hydrogénés sauf dans les conditions
d’hydrotraitement les plus sévères, lorsque l’hydrogénation mineure peut se produire. Les réactions typiques
d’hydrogénation des oléfines sont:
+H2
2-Pentène Pentane
+H2
CH3 – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 – CH = CH2 CH3–CH2–CH2–CH2 –CH2–CH2 – CH3… (2)
1-Heptène n-pentane
Les réactions d’hydrogénation des oléfines sont exothermiques. La chaleur de réaction est autour de 30
kcal/mole.
Axens HR-506 est un catalyseur bimétallique composé de nickel et de molybdène (Ni/Mo) dispersé sur une
grande surface de support d’alumine.
• Hydrotraitement efficace;
• Perte minimale de rendement;
• Longue vie de catalyseur.
III.1.1.2.2 Variables du procédé
Il ya quatre variables principales du procédé qui ont un effet direct sur la performance du réacteur:
• Température de réacteur,
• Vitesse spatiale,
• Pression partielle d’hydrogène,
• Composition d’alimentation.
a)Température de réacteur
La température d’entrée au lit de réacteur est la variable la plus directe pour l’opérateur a fin de contrôler la
qualité du produit. La haute température améliorera les réactions de prétraitement, mais augmentera
également le craquage et les dépôts de coke sur le catalyseur. Par conséquent, une température optimale
est déterminée pour équilibrer l’efficacité du prétraitement avec la vie de catalyseur. Cette température
optimale se varie avec les variations de charge d’alimentation, les niveaux d’activité de catalyseur et les
vitesses spatiales. L’unité HDT est conçue pour le différentiel maximal de la température d’entrée de30°C
entre le démarrage d’alimentation et la fin.
b) Vitesse spatiale
La vitesse spatiale est définie comme le ratio du débit horaire d’alimentation liquide au volume de catalyseur,
à savoir:
L’inverse de la vitesse spatiale est proportionnel au temps de séjour de l’alimentation dans le réacteur.
La vitesse spatiale est une mesure de la sévérité des opérations à la température constante de
réacteur, plus haute la vitesse spatiale, plus basse la sévérité et vice-versa. Lorsque la quantité de catalyseur
est un constant, la vitesse spatiale peut seulement être changée par varier le ratio d’alimentation en liquide.
La diminution de la vitesse l’alimentation diminue la vitesse spatiale. À la température constante, cela
augmente l’activité et par conséquent améliore l’efficacité d’hydrotraitement. Pour des changements mineurs
dans la vitesse d’alimentation, aucune action n’est demandée par l’opérateur, pour de larges réductions ce
pendant, il est recommandé que l’opérateur opère à une basse température afin de préserver la longueur de
cycle.
Celle-ci est définie comme le ratio des moles d’hydrogène aux moles totales d’hydrogène et d’hydrocarbures
dans le réacteur multiplié par la pression absolue de réacteur. La pression partielle dépend de la qualité
d’alimentation et de la présence des hydrocarbures non- saturés. Une augmentation dans cette variable
améliore les réactions d’hydrotraitement et diminue les dépôts de coke sur le catalyseur et vice-versa. Tout
changement significatif à la pression partielle d’hydrogène est accompli par varier la vitesse d’alimentation,
le débit de gaz de recyclage ou la quantité du gaz d’appoint.
d) Composition d’alimentation
La composition d’alimentation est une variable indirecte, à la quelle l’opérateur réagit pour le contrôle de
performance. Lorsque les compositions de charge d’alimentation changent des ajustements doivent être faits.
Une teneur en impuretés plus élevée ou bien un point d’ébullition final plus haut doit être harmonisé avec
une plus grande sévérité, à savoir, un débit plus bas ou bien une température plus haute. C’est au détriment
d’un cycle plus court de catalyseur.
Ce procédé développé et licencié par Axens se compose de deux réacteurs à lit adiabatique, de réactions
d’isomérisation C5/C6 achevées dans les deux réacteurs. Les réactions d’isomérisation sont effectuées sur
un lit fixe de catalyseur chloré dans un environnement d’hydrogène. Les conditions opératoires ne sont pas
sévères étant reflétées par pression de service modérée, basse température, basse pression partielle
d’hydrogène et haute vitesse spatiale de catalyseur. Ces conditions opératoires favorisent la réaction
d’isomérisation, minimisent l’hydrocraquage et les coûts d’équipements.
régénérant. La purge de gaz est sous contrôle de niveau 701-LIC-2301 du Dégazeur qui est maintenu plein de
liquide.
Les deux phases combinées prévenantes de la section sécheur sont préchauffés dans l’échangeur 701-E-2
(recyclage Déisohexaniseur/Charge réacteur) ensuite dans le701-E-3 (Effluent Réacteur/la charge de
l’échangeur) enfin la charge du réacteur va être chauffée par la vapeur intermédiaire dans l’échangeur 701-E-
4(Réchauffeur de charge Isomérisation).
Une petite quantité d’agent de chloration est injectée par la pompe d’une façon continue dans le réacteur
d’isomérisation pour maintenir l’équilibre d’acidité sur le catalyseur (l’agent de chloration est stocké dans le
ballon 701-V-5).
Le mélange est envoyé vers le premier réacteur d’isomérisation701-R-1ou la réaction d’isomérisation va être
effectuée (cette réaction est légèrement exothermique), l’effluent du réacteur est refroidi dans l’échangeur
701-E-3 coté tube avant d’entrer dans le second réacteur R2 ou se passe la continuité de la réaction
d’isomérisation. L’effluent est envoyé vers la colonne de stabilisation 701-C-1 sous control de pression.
Le reflux est sous contrôle de débit 701-FIC-1701 réinitialisé par le niveau du ballon de reflux du
stabilisateur 701-LIC-1701.
III.1.2.1.4 Deisohexaniseur
L’alimentation provenant du fond du stabilisateur est sous contrôle de débit réinitialisé par le niveau du fond
du stabilisateur.
Le reflux du déisohexaniseur est sous contrôle de débit 701-FIC-1901.
Le distillat est soutiré sous contrôle de débit 701-FIC-2002 réinitialisé par le contrôle de niveau du ballon de
reflux 701-LIC-2001.
La pompe-around du soutirage latéral est sous contrôle de niveau du ballon de recyclage DIH 701-LIC-1801.
Le rebouillage est sous contrôle de débit du condensat MP 701-FIC-1903 réinitialisé par une température
sensible du plateau 701-TIC-1904.
La pression de la colonne est contrôlée par 701-PIC-1901 en tête de colonne.
Le fond du déisohexaniseur est contrôlé par le contrôle de débit 701-FIC-1902 réinitialisé par le contrôle
de niveau 701-LIC-1901.
III.1.2.1.5 Section Scrubber
Le gaz d’échappement de l’Epurateur 701-C-3 est soutiré sous contrôle de pression701-PIC-2201.
Le contrôle de température de la circulation de soude caustique est sous contrôle de débit de la vapeur BP
701-FIC-2202 à travers le Réchauffeur du recyclage de la soude caustique.
Les tamis moléculaires se saturent après une certaine période, par conséquent une régénération s’avère
obligatoire. Un analyseur en ligne (Multi cellule) est utilisé pour mesurer le taux d’humidité contenu dans les
flux sortant de chaque sécheur.
Les deux sécheurs (de charge et d’hydrogène) sont régénérés en utilisant le distillat vaporisé du la
régénération est isolé tandis que le deuxième reste en état de marche.
Le régénérant est fournie par les701-P-5A/B et il est complètement vaporisé par la vapeur intermédiaire IS2
au niveau de vaporisateur (701-E-12) qui est constitué d’une calandre verticale et des tubes à baïonnettes.
La vapeur est ensuite surchauffée jusqu’à 310°C dans surchauffeur électrique 701-EH-1. La vapeur chaude
quittant le sécheur est condensée au niveau du701-EA-3 (Aéroréfrigérant du régénérant).
a) Hydrogénation de benzène
Cette réaction se produit dans la première partie du Réacteur avancé (leadreactor) 701-R-1 (ou 701 - R-2).
L’hydrogénation de benzène est une réaction exothermique (16800kcal/ kmol d’hydrogène consommé).
b) Isomérisation
L’isomérisation est la conversion ou le réarrangement de la structure d’un composant à sa structure plus
branchée, à indice d’octane plus élevé. Ces réarrangements sont décrits par la formule suivante:
CH3
CH3 – CH2 – CH2 – CH2 – CH3 CH3 – CH – CH2 – CH3…………… (1)
n-pentane isopentane
(RON=62) (RON=93)
CH3 – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 – CH3 CH3 – CH – CH2 – CH2 – CH3…………….... (2)
CH3
N-hexane 2methylpentane
(RON=30) (RON=74)
CH3
3methylpentane
(RON=75)
CH3
CH3
2,2 dimethylbutane
(RON=92)
CH3
CH3 – CH – CH – CH3
CH3
2,3dimethylbutane
(RON=104)
Ces réactions, comme montrées, sont réversibles et la distribution finale des isomères est basée sur la
composition d’équilibre qui est imposée par les conditions et la cinétique du procédé de réacteur.
En plus des réactions d’isomérisation, il ya d’autres réactions secondaires qui se produisent également, dont
quelques-unes ne sont pas souhaitables.
augmentation de température et à nouveau sont gouvernées par compositions d’équilibre aux conditions du
procédé de réacteur.
A conditions générales de réacteur d’isomérisation, la conversion des anneaux de naphtène en paraffines sera
approximativement de20-30 pourcent.
+ H2 C5H12……………… (1)
C5H10
(Cyclopentane)
C6H12
(Cyclohexane)
CH3
C6H12
(Methyl cyclopentane)
Les composants naphténiques ou cyclique sont tendance d’inhiber les réactions d’isomérisation et sont par
conséquent non-souhaitables en larges quantités. Les composants cycliques sont absorbés sur le
catalyseur et réduisent les sites actifs disponibles pour isomérisation de paraffine. Ils consomment
également de l’hydrogène, produisent la chaleur exothermique qui est non-souhaitable de la position
d’équilibre d’isomérisation. Bien qu’ils soient non-souhaitables, ils sont une fraction naturelle de naphta de la
coupe C5/C6 et sont difficiles à éliminer sans éliminer également d’autres composants souhaitables.
III.1.2.2.3 Hydrocraquage
Lors d’opération aux conditions de réacteur à basse sévérité, très peu d’hydrocraquage de C5/C6 se produit
dans les réacteurs d’isomérisation. Les paraffines de C7 ce pendant s’hydrocraquent facilement pour produire
des composants de C3 et de C4. Beaucoup d’hydrocraquage se produit dans le premier réacteur qui
fonctionne en général à une température plus élevée. Les réactions d’hydrocraquage consomment de
l’hydrogène, et par conséquent il est recommandé de limiter la teneur en C7+de la charge d’alimentation
d’isomérisation.
• Température de réacteur;
• Vitesse spatiale;
• Composition d’alimentation;
• Injection de chlorure.
La température d’entrée des réacteurs est la variable la plus directe disponible de ’opérateur afin de contrôler
la qualité de produit. Les températures plus élevées améliorent l’activité de catalyseur et l’approche à
l’équilibre, mais cela diminue la quantité d’équilibre d’isomères dans les effluents de réacteur. Les
températures plus élevées augmentent également des réactions d’hydrocraquage, et par conséquent les
dépôts de coke sur le catalyseur.
La Vitesse spatiale horaire pondérale (WHSV) est définie comme le rapport du débit horaire
d’alimentation liquide en kg/h au poids de catalyseur, à savoir:
La vitesse spatiale horaire pondérale de calcul pour les réacteurs d’isomérisation est de 1.1 h-1 (globale pour
les deux réacteurs).
La quantité de catalyseur étant une constante, la vitesse spatiale peut être changée uniquement en variant
le taux d’alimentation liquide. La diminution du taux d’alimentation diminue la vitesse spatiale. A
température constante, cela augmente l’activité et par conséquent l’approche à l’équilibre. La température
d’entrée du réacteur peut être réduite tout en maintenant la performance optimale de catalyseur.
Ce rapport est défini comme le nombre de moles d’hydrogène à la sortie de réacteur par mole d’alimentation
liquide de C5+ passant sur le catalyseur. Le rapport de calcul pour cette unité est de 0.06, pour fournir
suffisamment d’hydrogènes aux sites actifs pour les réactions d’isomérisation afin de traiter et de saturer le
benzène. Aussi, cela évite le dépôt de carbone sur le catalyseur avec suffisamment
d’hydrogène pour saturer les composants hydrocraqués. Ce rapport doit toujours rester au- dessus de 0.06. Si
nécessaire, réduire le taux d’alimentation de réacteur afin de maintenir le rapport.
CONCLUSION
Par l’installation de l’unité d’isomérisation et l’importation du MTBE, la raffinerie de Skikda est
actuellement dotée d’outils permettant non seulement de produire plus d’essences mais aussi d’aller vers de
carburants plus respectueux de l’environnement, et ceci par l’élimination totale du plomb.
INTRODUCTION [8]
La catalyse est une science pluridisciplinaire née au début du siècle. En 1835, J.J. Berzelius (1779-1848) a
introduit le nom «catalyse», issu des noms grecs lysein (casser) et Kata (vers le bas).
La compréhension des phénomènes catalytique sa par la suite nettement progressé avec le développement de
méthodes de mesure des vitesses des réactions et avec les travaux de S. Arrhenius.
La catalyse a connu des développements considérables, la première application industrielle de la catalyse fut
la synthèse de l’ammoniac en 1910(F. Haber, 1868-1934 prix Nobel en 1919).
Dans leur ensemble, les catalyseurs industriels constituent le cœur des procédés de raffinage, et ils
conditionnent leur évolution future. De plus en plus les procédés catalytiques se développent aux dépens des
procédés thermiques et la découverte de nouveaux procédés.
La catalyse est l’action par la quelle une substance accélère une réaction chimique par sa seule présence, en
se retrouvant intacte à l’issue de celle-ci. Cette substance, appelé catalyseur, est de plus utilisée en très petite
quantité par rapport aux réactifs en présence.
Catalyse homogène: lorsque le catalyseur et les réactifs ne forment qu’une seule phase.
Catalyse hétérogène: lorsque le catalyseur n’appartient pas à la même phase que les réactifs et les
produits. Le plus souvent, il est solide alors que les réactifs sont gazeux ou liquides. Cette situation
entraine certains avantages propres à la catalyse hétérogène
-Le catalyseur est aisément séparable du milieu réactionnel, donc le plus souvent recyclable s’il n’a pas
subi d’empoisonnement. De ce fait, il permet de limiter les rejets polluants.
-Le catalyseur solide est moins corrosif que certains catalyseurs homogènes (acides minéraux
concentrés,…etc.).
Catalyse enzymatique: si le catalyseur est une enzyme, c'est-à- dire une protéine de nombreux
caractères de la catalyse enzymatique (influence de la concentration du catalyseur, types de
succession d'étapes, etc.) sont les mêmes que ceux de la catalyse homogène.
Les procédés industriels font largement appel à la catalyse afin d’accélérer les vitesses des réactions au
détriment de la température. Elle permet d’augmenter la rentabilité des procédés grâce à des économies de
temps et d’énergie.
Dans cette catalyse les réactifs réagissant à la surface du catalyseur solide (grains fins ou solides poreux) en
s’adsorbant à la paroi catalytique. Les produits de la réaction ainsi formés, s’adsorbant dans la phase fluide
qui sert de réservoir pour les réactifs et les produits.
Les étapes une et cinq sont des processus physiques de transfert de masse qui sont régis par les différentes
lois de diffusion de FICK, alors que les étapes deux, trois et quatre sont des processus régis par la cinétique
chimique.
A BC D
+ Bs CS +
AS DS
En catalyse hétérogène, les cinq étapes se succèdent et forment un processus bien ordonné. Prise séparément,
chaque étape est caractérisée par sa propre vitesse qui peut être différente des autres, mais mises ensembles,
ces étapes forment un mécanisme réactionnel ayant une seule vitesse, celle de l’étape la plus lente. [10]
C’est le phénomène de limitation lorsque, par exemple, la vitesse de la réaction observée est inférieure à celle
qui serait atteinte si le flux de réactif vers la surface active était suffisant, on dit qu’il ya limitation
diffusionnelle. [11]
On définit ainsi un facteur d’efficacité η qui représente le rapport de la vitesse de la réaction et celle en
absence de limitation diffusionnelle:
𝐫
η = ........... (Eq...1)
𝐫∗
Le module THIELE [12], qui est un nombre adimensionnel, est une mesure de grandeur relative entre la
vitesse de la réaction et la vitesse de la diffusion.
Les faibles VALEURS de ce module de THIELE définissent le domaine chimique alors que les valeurs
élevées définissent le domaine diffusionnel ou physique [13].
d𝑝 𝛎i𝐈g
Φ= ………. (Eq...2)
2 D𝑒
Où :
dp : est le diamètre de la particule solide;
vi: est la constante de vitesse intrinsèque;
Ig : est la masse spécifique du solide;
De : est coefficient de diffusion effectif dans les pores.
Un catalyseur est une substance susceptible d’accélérer par sa présence la transformation chimique d’une
masse importante de matière sans qu’il soit, quant à lui, consommé au cours de la réaction. Il ne modifie en
aucune façon les possibilités réactionnelles qui sont fixées par la thermodynamique, de telle sorte à favoriser
la production des produits désirés, au détriment des sous-produits, un tel catalyseur est dit sélectif.
En présence d’un catalyseur, la réaction est caractérisée par une augmentation de la vitesse de la
transformation des réactifs et la réduction de l’énergie d’activation.
Pour qu’un catalyseur soit industriellement efficace, il faut qu’il présente certaines propriétés intrinsèques
qui doivent répondre aux exigences de l’utilisateur. Nous distinguons les propriétés fondamentales qui
résultent de la définition même du catalyseur, à savoir : l’activité, la sélectivité, la stabilité et les propriétés
L’activité est la capacité d’un catalyseur a activé la transformation d’une charge en produits. Elle exprime la
vitesse de transformation des réactifs dans les conditions opératoires données.
Une bonne activité se traduit par une vitesse de réaction élevée permettant soit d’utiliser peu de catalyseur,
soit d’opérer dans les conditions opératoires peu sévères et notamment à une température relativement basse.
L’activité est réduite par le dépôt de coke, de poison que l’on enlève partiellement par un prétraitement.
L’effet de coke est de diminuer la surface active de catalyseur, ce qui entraine une diminution progressive de
la conversion.
La sélectivité caractérise la capacité du catalyseur à augmenter la vitesse des réactions désirables tout en
maintenir inchangées les réactions indésirables.
Une sélectivité élevée permet d’obtenir un bon rendement dans le produit désiré et un rendement minimum
des réactions parasites. Elle s’exprime en pourcentage par rapport à la fraction de réactif transformé (ou aux
produits formés).
La stabilité d’un catalyseur est liée à l’état des fonctions acide et métallique. Cet état doit être maintenu le
plus longtemps possible. La fonction acide peut être modulée par l’adjonction soit d’oxydes métalliques qui
peuvent la neutraliser partiellement, soit par l’injection de chlore au cours d’opération qui permet de
l’augmenter.
Elle est définie par le temps pendant le quel l’activité et la sélectivité du catalyseur restent inchangées. Une
bonne stabilité caractérise le fait que le catalyseur n’évolue que l’entement au cours du temps.
La morphologie externe des grains catalytiques doit être adaptée au procédé catalytique correspondant.
Pour les lits mobiles, ces catalyseurs sont sous forme de poudre sphérique pour limiter les problèmes
d’attrition et d’abrasion.
Pour les lits fluidisés, nous utiliserons une poudre sous forme sphéroïdale si possible pour éviter
l’attrition.
Pour les lits fixes, nous utiliserons des catalyseurs sous forme de billes, d’anneaux, des extrudés de
pastille. La forme et les dimensions des grains influeront sur les pertes de charges, pour un diamètre
équivalent donné, les catalyseurs ayant les formes précitées, se classeront en fonction des pertes de
charges qu’ils provoquent, comme suit :
Une bonne résistance mécanique évite au catalyseur l’encrassement dû à son poids et aux différentes
contraintes mécaniques résultant du déplacement entre réacteur et régénérateur. Elle évite aussi l’abrasion
des grains, qui par frottement les uns contre les autres, produisent des fines particules qui peuvent créer une
augmentation des pertes de charges dans le lit catalytique.
Les réactions catalytiques sont exothermiques, ainsi un catalyseur doit avoir une activité thermique et une
capacité thermique appropriées, afin de maintenir un gradient de température en facilitant le transfert de
chaleur à l’intérieur et à l’extérieur du grain catalytique.
Après un certain temps d’activité, les catalyseurs perdent leur activité par vieillissement. Quand leur activité
et leur sélectivité sont devenues insuffisantes, nous procédons à leur régénération pour leur permettre de
retrouver leurs propriétés initiales.
Cette propriété est très importante du point de vue approvisionnement du réacteur. Pour éviter la fluctuation
des propriétés du catalyseur lors de sa formulation, il faut s’assurer que la préparation des catalyseurs à
l’échelle laboratoire doit être reproduite à l’échelle industrielle, dans des conditions économiquement
acceptables.
IV.3.9 PRIX
Même si le catalyseur possède toutes les caractéristiques qui viennent d’être citées, il doit supporter à
performances égales, la comparaison avec les catalyseurs ou procédés concurrents du point de vue prix.
NENITZESCU et DRAGAN, en 1933, ont été les premiers à montrer que l’hexane et l’heptane pouvaient
être isomérisés par le chlorure d’aluminium.
En1936, IPATIEFF décrivait une action identique sur le n-butane. C’est ainsi que naît la première
génération des catalyseurs d’isomérisation, qui étaient de type «FRIEDEL et CRAFTS». Depuis, une
masse énorme d’articles ont été publiés à propos de ces catalyseurs, qui sont tous des halogénures, utilisés en
phase homogène, où supporté sur des solides poreux (alumine, bauxite, silice)
Une deuxième génération de catalyseurs d’isomérisation apparaît vers les années cinquante, avec les
catalyseurs bifonctionnels. Ces catalyseurs sont constitués d’un composant hydrogénant, généralement un
métal noble, supporté sur un solide poreux acide, de grande surface : alumine, silice alumine, alumine bore,
aluminosilicate cristallisé ou pas. Utilisés sous pression d’hydrogène moyenne, ils sont d’emploi aisé, et
profitent d’une technique éprouvée.
La température d’utilisation de ces catalyseur sa progressivement évolué de 200°Cà250°C au fur et à mesure
qu’étaient mis au point des supports de plus en plus acides.
Pour bénéficier de conditions thermodynamiques plus satisfaisantes, il fallait donc, rechercher des
catalyseurs fonctionnant à plus basse température. C’est ainsi que fut mise au point la troisième génération
de catalyseurs, alliant à la fois les avantages de la première génération (fonctionnement à basse température,
activité élevée) et de la deuxième génération (sélectivité, facilité d’utilisation), il s’agit de systèmes
catalytiques à base de platine déposé sur alumine chlorée.
Pt/Al2O3chlorée par
C4/C5/C6 20 -70 110-180 AlCl3
Penex (BT)
Cette génération est représentée par des catalyseurs zéolitiques bifonctionnels, permettant de travailler à des
températures moyennes (250°Cà270°C), mais qui présentent de plus, l’avantage d’être très faciles à mettre
en œuvre et d’être résistants aux poisons tels que le soufre et l’eau, ce qui évite le prétraitement de la charge.
Tableau IV.4 : Catalyseur de quatrième génération
IV.5.1CARACTERISTIQUES DE CATALYSEUR
La référence de catalyseur d’isomérisation est ATIS-2L. Il s’agit d’une platine sur le catalyseur basé sur
alumine chlorée utilisé dans la raffinerie pour l’isomérisation de coupes C5- C6 paraffiniques produisant une
amélioration de RON et de MON de l’essence légère envoyée pool essence. Une haute conversion de n-
paraffines est obtenue à basse température avec hauts rendements.
IV.5.2.1 Platine
Le platine (0.23 % pds) dispersé sur l’alumine qui en présence d’hydrogène, limite la formation
d’hydrocarbures lourds assimilables au coke sur la surface du catalyseur.
Ils présentent un certain nombre de servitudes:
Ils sont très sensibles aux poisons que sont en particulier l’eau et le soufre. Cela nécessite une
purification préalable et séchage rigoureux de la charge.
Ils imposent l’injection continue d’un composé chloré pour maintenir le taux de chlore sur le
catalyseur. Le chlore est en effet en partie élu sous forme HCl par les effluents gazeux et liquides de
l’unité qui doivent subir un traitement de neutralisation.
Ils doivent travailler en présence d’hydrogène pour préserver l’activité catalytique en empêchant le
«coke».
IV.5.2.2 Support acide (Al2O3)
C’est une alumine avec une grande surface spécifique et une teneur de (8 à 10% pds) en chlore afin de
maintenir cette acidité optimale du catalyseur
Il ya plusieurs théories de mécanisme de réaction présentées selon la base de type de catalyseur utilisé, à
savoir, soit il s’agit d’un catalyseur à double fonction qui se compose d’un métal et d’un support, soit son
acidité est améliorée par un halogène. Quel que soit le type de catalyseur utilisé, l’étape intermédiaire est
identique, à savoir, la formation d’un ion carbonium ou carbocation.
L’isomérisation sur catalyseurs à double -fonction dans une atmosphère d’hydrogène est généralement
décrite par le schéma de réaction suivante :
Pt
CH3 – CH2 – CH2 – CH2 – CH3 CH3 – CH2 – CH2 – CH = CH2 + H2….. (1)
Le fonctionnement métallique de catalyseur, dans ce cas la platine, catalyse la formation d’un intermédiaire
d’oléfine par déshydrogénation de la paraffine. Les oléfines sont ensuite converties en ions
carbonium par l’addition d’un proton durant adsorption sur la sur face acide du catalyseur.
+ 𝑯+ +
CH3 – CH2 – CH2 – CH = CH2 CH3 – CH2 – CH2 – CH – CH3 ………. (2)
+ CH3
CH3 – CH2 – CH2 – CH – CH3 CH3 – CH2 – C – CH3 ………. (3)
+
L’ion carbonium réarrangé est ensuite désorbé comme une iso-oléfine qui est ensuite hydrogénée par le
fonctionnement métallique de catalyseur à l’iso-paraffine :
CH3 CH3
CH3 – CH2 – C – CH3 CH3 – CH2 – C = CH2 + 𝑯+ ……… (4)
+
CH3 Pt CH3
CH3 – CH2 – C = CH2 + H2 CH3 – CH2 – CH – CH3 ………. (5)
Les catalyseurs d’hydro-isomérisation à double fonction qui fonctionnent à très basse température ont des
sites acides plus forts que ceux qui demandent plus hautes températures. Dans ce cas, la théorie suppose que
l’ion carbonium est formé par abstraction directe d’ion d’hydrure à partir des paraffines par le
fonctionnement acide du catalyseur.
CH3 – CH2 – CH2 – CH2 – CH3 + 𝑯+ 𝑨− CH3 – CH – CH2 – CH2 – CH3 +H2 + 𝑨− ….. (6)
Après le réarrangement, l’isopentane est formé et la chaîne est propagée par la génération d’un nouveau site
acide.
CH3 CH3
CH3 –C–CH2–CH3 +CH3–CH2–CH2–CH2–CH3 CH3–CH–CH2–CH3 + CH3–CH–CH2–CH2–CH3….. (7)
+
Une autre théorie principale d’initiation et de propagation est celle basée sur la théorie Friedel- Crafts.
L’isomérisation Friedel- Crafts est considérée de demander la présence des traces d’oléfines ou
d’halogénures d’alkyle comme initiateurs d’ion carbonium avec la réaction par la suite, procédant à travers la
propagation en chaîne. L’ion initiateur, qui doit être présent seulement en petites quantités peut être formé
par l’addition de HCl à une oléfine qui est présente comme une impureté dans la paraffine ou est formé par
hydrocraquage de paraffine.
L’initiateur forme en suite un ion carbanion avec la paraffine qui va être isomérisé.
Après le réarrangement de squelette, l’isopentane est formé et la chaîne est propagée par la génération d’un
nouvel ion carbonium normal.
L’alimentation de l’unité d’isomérisation est séchée et hydrotraitée avant de entrer en contact avec le
catalyseur d’isomérisation ATIS- 2L. Ces opérations éliminent ou réduisent jusqu’à un niveau acceptable
les contaminants naturellement présents dans les charges d’alimentation.
Elle résulte d’un craquage poussé des hydrocarbures, favorisé par une haute température et une basse
pression, elle constitue l’une des réactions parasites les plus gênantes puisqu’elle entraîne une diminution de
l’activité des catalyseurs, l’effet du coke est de diminuer la surface active du catalyseur, ce qui entraîne une
baisse progressive de la conversion. Afin de pallier cet inconvénient, on commence par accroître lentement
la température, lorsque la température que peut supporter le catalyseur est atteinte, il est nécessaire d’arrêter
l’opération pour effectuer une régénération du catalyseur.
Les catalyseurs au platine sont particulièrement sensibles à l’empoisonnement, qui peut être provoqué:
Cela concerne l’azote organique ou l’ammoniac, pas l’azote moléculaire N2. Les composants d’azote
réagissent pour former l’ammoniac qui à son tour réagit avec le chlorure dans le catalyseur ou le HCl pour
former du sel de chlorure d’ammonium. Cela entraîne une désactivation permanente du catalyseur par un
revêtement des sites actifs de catalyseur, une perte de chlorure et éventuellement une inactivité à cause d’une
mauvaise distribution des dépôts de sel.
La désactivation qui vient d’eau ou d’autre percement d’oxygénés est en permanence. Les composants
oxygénés réagissent chimiquement avec le chlorure actif sur le catalyseur, qui est chimiquement lié à la
structure d’alumine durant fabrication. L’eau, une fois qu’elle réagit avec le catalyseur, est chimiquement
liée comme hydroxyle à l’alumine et le chlorure est enlevé comme HCl. Approximativement un
kilogramme d’oxygène dans toute forme désactivera 100 kg de catalyseur. Si un percement se produit, la
désactivation de catalyseur se produira en forme de piston se déplaçant vers le bas du premier lit de
catalyseur. En plus de la perte de qualité de produit, un signe clair est le manque de ∆T de réacteur dans la
portion supérieure de lit et cette inactivité se déplaçant lentement vers le bas du lit. Une fois que le catalyseur
est désactivé, il doit être enlevé pour la récupération de platine et remplacé par le catalyseur frais.
La contamination de l’unité de l’isomérisation par les métaux réduit l’activité de la fonction métal du
catalyseur ; Les métaux empoisonnent complètement le catalyseur, les effets observables sont une baisse
importante de température, baisse de l’activité globale du catalyseur et de la sélectivité.
Tableau IV.5:Niveaux d’impureté maximum admissibles à la sortie des séchoirs d’alimentation [1].
Oléfines 1 wt %max
Tableau IV.6: Niveaux de contaminants maximum admissibles dans l’appoint d’hydrogène [1].
INTRODUCTION
Mon étude est axée sur le calcul des performances de l’unité isomérisation de la raffinerie de Skikda.
Selon la méthodologie suivante, je détermine
▪ Le bilan matière ainsi que les rendements des produits (les débits massiques des produits et calcul de
leurs rendements).
▪ Les taux de conversion des hydrocarbures dans les deux réacteurs de la section d’isomérisation.
▪ Les paramètres de fonctionnement de l’unité (rapport H2/HC, VVH).
▪ Les températures différentielles le long du lit catalytique.
▪ Les pertes de charge le long du lit catalytique.
▪ L’évaluation de l’indice d’octane en fonction du temps.
Le calcul des différents paramètres de fonctionnement a été effectué à l’aide des paramètres de marche
actuels relevés sur une période de suivi allant du 01/07/2016 au 31/12/2016.
A partir des débits volumiques relevés, les débits massiques sont calculés en prenant les densités de produits
corrigés aux températures réelles :
dcorr= densité réelle du liquide à la température du service. ddesign= densité design du liquide à la température
du design. spgserv = specificgravity du liquide à la température du service.
A la suite de calcul des débits massiques charge et soutirage, le rendement est déterminé comme suit :
Le tableau suivant représente le calcul à partir des débits massiques de la section réactionnelle les
rendements des produits pendant une période allant 01/072016 au 31/12/2016.
100,00%
80,00%
60,00%
40,00%
20,00%
0,00%
juillet août septembre octobre novembre décembre
100,00%
80,00%
60,00%
40,00%
20,00%
0,00%
juillet août septembre octobre novembre décembre
actuel design
C’est le rapport entre le nombre de moles d’hydrogène recyclé et le nombre de moles d’hydrocarbures de la
charge, et donnée par la formule suivante:
Rapport H2/HC
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
0
La courbe VI-6 montre que les fluctuations du rapport hydrogène/hydrocarbure (H2/HC) restent dans
l’intervalle du design qui impose un rapport supérieur à 0.06, elles sont loin d’être préoccupantes.
La Vitesse Spacial
1,40
1,20
1,00
0,80
0,60
0,40
0,20
0,00
juil.-16 août-16 sept.-16 oct.-16 nov.-16 déc.-16
VVH Design
On constate que les valeurs de vitesses spatiales sont légèrement inférieures au design sauf une seule valeur
celle du mois d’octobre à cause de l’augmentation de taux de marche de 80% à 100% (augmentation de débit
de la charge).
Date R1 R1
e
T1 T1s
ΔT1 T2e T2s ΔT2
Juillet 114 139,9 25 ,9 120 128,1 8,1
Août 114 140 26 120 128,4 8,4
Septembre 114 138 24 120 130,8 10,8
Octobre 114 139,7 25,7 120 129 9
Novembre 114 138,5 24,5 120 127,6 7,6
Décembre 114 139,6 25,6 120 129,5 9,5
Design 37 5
On remarque qu'il n'y a pas de grande chute de la température dans le premier réacteur, elle est inférieur par
rapport au design par contre dans le deuxième réacteur elle est supérieure au design par l'effet des réactions
car certaines des réactions commencent dans le premier réacteur et se termine dans le second réacteur.
La chute totale n'a pas dépassé le design et cela montre que le bon déroulement de la réaction
d’isomérisation à ces conditions.
ΔP1 = P1s - P1e/ P1set P1e sont les pressions à la sortie et à l’entré du premier réacteur successivement.
ΔT2 = P2s – P2e/ P2s et P2e sont les pressions à la sortie et à l’entré du deuxième réacteur successivement.
Date R1 R1
P1e P1s ΔP1 P2e P2s ΔP2
Juillet 33,72 32,36 1 ,36 30,99 30,16 0,83
Août 33,7 32,33 1,37 30,96 30,16 0,8
Septembre 34,66 33,35 1,31 30,97 30,16 0,81
Octobre 35,21 33,18 2,03 31,4 30,17 1,23
Novembre 34,26 32,67 1,59 31,26 30,15 1,11
Décembre 33,96 32,39 1,57 31,12 30,16 0,96
Design 2 2
1,5
0,5
0
juillet août septembre octobre novembre décembre
Tableau V.7: l’indice d’octane de l’isomérat légère mesuré durant la période 01/07/2016 au 31/12/2016.
88,5
88
87,5
87
86,5
86
85,5
85
84,5
juillet août septembre octobre novembre décembre
Tableau V.8: l’indice d’octane de l’isomérat légère mesuré durant la période 01/07/2016 au 31/12/2016.
Juillet 88,3 89
Août 87,1 89
Septembre 88,6 89
Octobre 87,8 89
Novembre 88.8 89
Décembre 88.5 89
89
88,5
88
87,5
87
86,5
86
juillet août septembre octobre novembre décembre
Les valeurs d’indices d’octane enregistrées durant la période de notre étude sont des valeurs proches au
design. Nous pensons que le bon fonctionnement des divers unités et les taux de conversions importants dans
les deux réacteurs est à l’origine de ces résultats.
CONCLUSION GENERALE
Depuis la création de l’unité d'isomérisation, la fabrication des essences à la raffinerie de Skikda s’effectuait
avec avoir recours à cette unité. L’amélioration d'indice d’octane est accomplie par l’incorporation du
MTBE en quantité relative avoisinante des valeurs limites. La prise en compte des contraintes
environnementales nationales.
L'unité reste toujours en danger de perdre sa performance par une mauvaise exploitation du procédé
(paramètres très mal exploités). Pour cela nous avons fait un suivi avec attention tous ces paramètres et nous
sommes intéressés à étudier les performances du catalyseur. Ces paramètres sont comme mentionnés
précédemment, le débit de la charge à traiter, le rapport H2/HC, les températures et les pressions des
réacteurs, les taux de conversion…etc.
Ce présent travail est consacré au calcul des performances de l’unité isomérisation catalytique de la
raffinerie de SKIKDA, et qui a mené aux conclusions suivantes :
- On a les valeurs actuelles suivants: pour un indice d’octane NO=87-88 et le rendement de 87-92%, pour un
indice d’octane NO=89 est de 98%, la grand différence entre les rendements dû au naphta pétrochimie
-Les paramètres de fonctionnement de l’unité (rapport H2/HC, VVH, les taux de conversion) sont du même
ordre que le design.
-Les bonnes valeurs du nombre d'octane obtenues sont dues à la grande activité de la fonction acide qui
transforme les paraffines normales en ses homologues très branchées ayant d'excellents indices d'octane, par
les réactions d'isomérisations.
- La fonction métal du catalyseur est en bon état car l'hydrogénation totale du benzène.
Le catalyseur ATIS-2L se désactive avec une vitesse très faible donc une longue durée de vie, est cette
avantage est expliqué par:
- la teneur en eau très faible dans la charge et dans l'hydrogène entrant aux réacteurs.
-la température actuelle d'entré du réacteur R1 est acceptable et cela pour deux raisons, tout d'abord basse
température et d'autre part nous a donné le produit avec les spécifications désiré.
RECOMODATION
Il y a un problème d'hydrogène car elle dépend complètement de l'unité de reforming. Tout arrêt qui se passe
dans l'unité de reforming il s'agit autre arrêt dans l'unité d'isomérisation. Il est donc conseillé de création une
nouvelle unité de production d’hydrogène (Reformage à la vapeur du gaz naturel).
Il y a un autre problème qui concerne l'interruption de l'électricité parce la raffinerie liée à l'entreprise
SONALGAZ. Pour éviter ce problème il est conseillé d'apporter la turbine pour produire de l'électricité sans
interruption et sans avoir recours à une source externe.
BIBLIOGRAPHIQUES
[1]: Documentation Interne RA1K, manuel operating.2014.
[2]: Jean-Pierre Wauquier, Le raffinage du pétrole, tome1 : pétrole brut, produit pétrolier et schémas de
fabrication, Edition Technip 1994.
[3]: Jean-Claude Guibet, Carburants liquides ; Techniques de l’Ingénieur, traité Génie énergétique référence
: BE 8 545.
[4]: Pierre Wuithier, Le pétrole : Raffinage et Génie chimique Tome 1; Edition TECHNIP 1972.
[6]: Halim, Hamid and Muhammad Ashraf Ali; Handbook of MTBE and Other Gasoline Oxygenates,
Edition Marcel Dekker 2004.
[7]: J.C Guebet, Carburant et moteurs Technologie, énergie et environnement, tome 1 et 2, Edition Technip
1997.
[9] : J.M. COULSON, J.F. RICHARDSON Chemical Engineering Volume 11. Edition London 1976.
[10] : C.E. CHITOUR : Chimie des Surfaces ; Introduction à la Catalyse. Edition O.P.U.ALGER 1981.
[15] : CHRISTINE TRAVERS : Isomérisation des paraffines légères. Le Raffinage du Pétrole. Edition
TECHNIP. Paris 1994.
[18] : G.LEFEVRE Grandes réactions de transformation chimique des hydrocarbures. Edition TECHNIP.
Paris 1978.