4-Nature Et Fonction Des Gènes
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pois ridé, qui sera noté en conséquence r (on prend toujours la lettre du caractère dominant et on
l'écrit en minuscule pour exprimer le caractère récessif).
Partant de deux lignées pures qui seront de phénotype pois Jaune et Lisse, pour la première et pois
vert et ridé, pour la deuxième, les F1 obtenus sont tous de phénotype JL. En croisant les F1 entre eux
on obtient en phénotype :
9 JL pour 3 Jr, 3 vL et 1 vr
ou 9/16 de la F2 sont de phénotype JL, 3/16 sont Jr, 3/16 sont vL et 1/16 sont vr.
Figure 01 : Un caryotype humain montre la diploïdie : les chromosomes sont classés par paires
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Résultat du croisement : La F1 est constituée de 100 % d’individus ayant une aile longue.
Problèmes : Comment expliquer le phénotype des individus de la F ? Quel est le génotype des individus
de la F1 ?
Solutions :
Conclusion :
L’allèle vg+ est donc dominant sur l’allèle vg c’est à dire l’allèle vg est récessif par rapport à l’allèle
vg+. Si l’allèle vg+ est le plus fréquent dans la population, alors il est qualifié d’allèle sauvage.
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B- Cas de dihynridisme :
B.1- Réalisation d’un croisement P1 x P2 :
Le dihybridisme consiste en un croisement entre deux parents qui ne diffèrent que par un deux
caractères (2 gènes).
Le parent P1 a formé un seul type de gamètes contenant les allèles A et B.
Le parent P2 a formé un seul type de gamètes contenant les allèles a et b.
Les individus de la F1 sont donc hétérozygotes, de génotype : (AB //ab)
Problème : Quelles sont les règles de dominance /récessivité entre les différents allèles ?
Solution :
Etant donné que le phénotype de la F1 est [AB], on en déduit que l’allèle A est dominant sur l’allèle a et
l’allèle B est dominant sur l’allèle b.
On a 2 couples d’allèles A/a et B/b, qui sont sur 2 gènes différents.
[A/A B/B] x [a/a b/b] on obtient une descendance A/a et B/b de phénotype [AB] à 100%
(dominance complète).
On a 02 lignées pures croisées entre elles.
[A/a B/b] x [A/a B/b] on a une ségrégation classique de 1/16 [ab], 9/16 [AB], 3/16 [Ab] et
3/16 [aB]. Dans ce cas on a dihybridisme, gènes indépendants, les parents sont
hétérozygotes on a un allèle dominant et récessif.
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Solution :
On observe 6 asques différents dont on peut expliquer l’origine.
Conclusion :
En nous basant sur l’hypothèse qu’un seul gène possédant deux allèles détermine la couleur de l’asque,
nous avons donné une explication cohérente de la disposition des spores dans les différents asques ;
notre hypothèse de départ peut être validée.
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2- Explication :
L’ADN chromosomique contient la majorité du matériel génétique du procaryote. La plupart des
procaryotes ont une seule molécule d’ADN chromosomique circulaire qui est très compacte à
l’intérieur de la cellule. En fait, si vous étiriez le chromosome d’une bactérie, il ferait environ 1,4
millimètre de long, comparé à la bactérie elle-même qui peut faire de 0,2 à 2,0 micromètres de long.
L’ADN procaryote est compacté en le tordant ou en l’enroulant plusieurs fois. Contrairement aux
eucaryotes, la plupart des chromosomes procaryotes ne sont pas associés à des histones, les
protéines spécialisées pour aider au compactage. Comme la plupart des procaryotes ne possèdent
qu’un seul chromosome, ils sont haploïdes.
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Caractéristiques :
Si chez une femme hétérozygote, l'inactivation touche le X porteur du gène normal, la cellule
n'exprimera que le gène muté.
Si l'inactivation touche le X porteur du gène muté, la cellule exprimera le gène normal.
Les femmes hétérozygotes pour le gène impliqué dans une maladie dominante liée à l'X sont plus ou
moins atteintes selon que le X porteur de l'allèle qui donne la maladie est inactivé dans un grand
nombre de cellules ou non. Elles peuvent avoir une partie seulement de leur organisme affecté par une
maladie, ou présenter des manifestations faibles de la maladie.
Selon que le ou les tissus affectés par la maladie présentent un taux élevé de cellules ayant inactivé le
X porteur du gène normal, ou de cellules ayant inactivé le X porteur du gène pathologique, la maladie
sera très grave ou moins grave. A la limite, dans certaines maladies, quand le taux de cellules ayant
inactivé le X porteur du gène muté est très élevé, les femmes hétérozygotes sont peu, voire non
atteintes.
2- fluidité génétique :
Les duplications, marqueurs de la fluidité génomique.
La description du monde vivant par la biologie fait apparaître de nombreux niveaux d’organisations
allant de l’écosystème à la molécule en passant notamment par la population, l’individu, la cellule.
L’évolution des organismes permet notamment leur adaptation au monde qui les entoure. Même si la
théorie neutraliste a montré que l’évolution est avant tout un phénomène aléatoire, les contraintes
imposées par le milieu naturel imposent des pressions de sélection conduisant au maintien de telles
ou telles caractéristiques chez un organisme.
La vision la plus simple de ce phénomène est d’imaginer une transmission de ces contraintes du
niveau d’organisation le plus élevé, l’écosystème, vers le niveau le plus bas, le gène, à travers chacun
des niveaux intermédiaires. Un changement climatique, conduira à sélectionner les populations les
plus adaptées aux nouvelles conditions, au sein de celles- ci, les individus les plus résistants seront
eux-mêmes sélectionnés, et ainsi de suite jusqu’à la sélection des mutations permettant la meilleure
adaptation. Il y a ce que l’on pourrait appeler une propagation descendante des contraintes.
En bas de cette échelle, il y a l’ADN qui porte l’information génétique. Cette molécule possède ces
propres règles évolutives liées à sa structure chimique et aux mécanismes qui régissent son maintien
(réplication, réparation, recombinaison). Ces caractéristiques imposent elles aussi des contraintes
sur l’évolution des organismes en induisant préférentiellement certains types de mutations.
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3- Oncogènes :
Notre organisme est composé d'environ 1014 cellules réparties dans plus de 200 types cellulaires
différents qui composent les tissus (cellules sanguines, nerveuses, germinales, etc.). La prolifération
cellulaire au sein de ces tissus est rigoureusement contrôlée au cours de notre vie ; certaines cellules
(les neurones) ne nécessitant pas un renouvellement constant, d'autres étant perpétuellement en
cours de multiplication (cellules sanguines ou de la peau).
Le contrôle de cette multiplication cellulaire normale se fait par l'intermédiaire d'un équilibre
permanent entre facteurs activateurs (stimulateurs de la division cellulaire) et facteurs
inhibiteurs (freins de la division cellulaire). Toute altération de cet équilibre, ou homéostasie
cellulaire, peut faire pencher la balance soit du côté inhibiteur, dans ce cas la cellule meurt et
disparaît, soit du côté activateur et la cellule se divise de façon incontrôlée et peut donner naissance à
un cancer.
Il y a trois grandes catégories de gènes associés aux pathologies cancéreuses : les oncogènes, les
gènes suppresseur de tumeurs et les gènes de réparation de l'ADN.
Les oncogènes sont une catégorie de gènes dont l'expression favorise la survenue de cancers. Ce
sont des gènes qui commandent la synthèse d'oncoprotéines, protéines stimulant la division
cellulaire ou inhibant la mort cellulaire programmée (apoptose), ce qui déclenche une prolifération
désordonnée des cellules. Les proto-oncogènes sont les régulateurs positifs de la prolifération
cellulaire (les «accélérateurs»). Ils deviennent hyper-actifs et leur modification (en oncogène) est
dominante car il suffit qu'un des deux allèles soit muté.
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2- Réparation d’ADN :
2.1- Introduction :
Pour survivre et se reproduire, les organismes vivants doivent répliquer fidèlement leur ADN et le
protéger des détériorations physico-chimiques, équivalentes à des mutations. Des mutations chez
l’homme peuvent par exemple dérégler le contrôle strict de la division cellulaire, entraîner la
prolifération continue de certaines cellules et former une tumeur cancéreuse. De la même manière si
les mutations concernent l’ADN du spermatozoïde ou de l’ovule des parents, des maladies génétiques
peuvent en résulter chez l’enfant.
Des mécanismes moléculaires de correction et réparation des défauts de l’ADN minimisent ces
risques et agissent à l’instar de filtres, certes imparfaits, pour éliminer les dommages causés à l’ADN
par les erreurs de réplications ou les nuisances environnementales. Les détériorations ou
réarrangements de séquence de l’ADN d’un individu à un instant donné sont donc le résultat de la
balance qui s’établit entre les évènements de mutations et de réarrangements et l’efficacité des
mécanismes de réparations de ces altérations.
2.2- Sources des mutations :
La mutation est un changement de l’information génétique. Au niveau moléculaire, les mutations
peuvent être classées en trois catégories : (1) les mutations ponctuelles ou géniques affectant un ou
plusieurs nucléotides (remplacement d’un ou plusieurs nucléotides, insertion et délétion) ; (2) des
réarrangements chromosomiques modifiant l’organisation du génome (délétion, translocation,
inversion, duplication) ; (3) les mutations d’insertion due à l’intégration d’ADN étranger par transfert
horizontal.
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