La Liaison Chimique 01
La Liaison Chimique 01
La Liaison Chimique 01
On appelle liaison chimique toute interaction attractive qui maintient des atomes
ensemble pour former des édifices moléculaires stables tel que : les molécules, les ions
moléculaires, les cristaux etc…
Une liaison chimique est la mise en commun entre deux atomes de deux électrons de
spin opposés.
La théorie de la liaison chimique doit nous rendre compte de la géométrie des molécules.
De nombreux modèles existent pour décrire la liaison chimique, on peut citer le schéma de
Lewis et la théorie des orbitales moléculaire. On distingue deux grandes classes de liaisons,
les liaisons localisées et les liaisons délocalisées.
I. La liaison localisée
C’est une mise en commun d’un ou plusieurs doublets d’électrons entre deux atomes
identiques ou ayant des électronégativités voisines. Chaque atome fournit un ou plusieurs
électrons de sa couche de valence.
Inventée par Gilbert Lewis en 1916, le schéma de Lewis se base sur la topologie de la
molécule, est une représentation en deux dimensions de la structure électronique externe des
atomes composant une molécule. Dans cette représentation, les électrons célibataires sont
notés par des points et les paires d'électrons par des traits (plus rarement par deux points). Les
traits peuvent être localisés sur un atome (doublet libre ou non liant) ou entre les atomes
(doublet liant, liaison covalente…).
Dans tous les cas, une structure de Lewis est d'autant plus probable qu’elle respecte la règle
de l'Octet : « Chaque atome engagé dans une liaison cherche à acquérir la configuration
électronique du gaz rare qui le suit dans la classification périodique.»
Exemple : H2, F2 , N2 , O2
1
F2 : 9F : .... / 2s2 2p5 7 électrons de valence :
Chaque atome du fluor (F) met en commun son électron célibataire avec celui de l’autre
atome du fluor pour former la liaison (F-F). Les autres électrons de valence forment sur
chaque atome de Fluor (F) des doublets non liants.
F F F F F F
+
Chaque atome de fluor (F) tend à s’entourer de 8 électrons pour saturer sa couche externe
comme un gaz rare (Ne). On dit qu’il respecte la règle de l’Octet.
Chaque atome d’oxygène (O) met en commun ses deux électrons célibataires avec ceux de
l’autre atome d’oxygène pour former la liaison (O = O). Les autres électrons de valence
forment sur chaque atome d’oxygène (O) des doublets non liants.
O O O O
Chaque atome d’oxygène (O) tend à s’entourer de 8 électrons pour saturer sa couche externe
comme un gaz rare (Ne). On dit qu’il respecte la règle de l’Octet.
Chaque atome d’azote (N) met en commun ses trois électrons célibataires avec ceux de
l’autre atome d’azote pour former la liaison (N≡N). Les autres électrons de valence forment
sur chaque atome d’azote (N) un doublet non liant.
N N N N
Exemples :
O O
O2 : nature des liaisons de O: 1σ et 1π
H H
C C
C2H4 H H nature des liaisons du C: 1σ et 1π
N2 :
N N nature des liaisons de N: 1σ et 2π
2
2) Liaison covalente polarisée : Lorsque les atomes de la liaison A-B possèdent des
électronégativités différentes, on observe un déplacement du nuage électronique de l’atome
le moins électronégatif supposé (A) vers l’atome le plus électronégatif supposé (B). Il y a
apparition de charges partielles sur les deux atomes ( +A─B-). La liaison A-B dans ce cas
est une liaison covalente polarisée.
+ -
Exemple : H─Cl
Les électrons célibataires de l’atome d’oxygène vont se mettre en commun avec les électrons
des deux atomes d’hydrogène pour former la molécule de H2O. Les autres électrons de
valence de l’atome d’oxygène vont former des doublets non liants sur l’atome d’oxygène.
H O H
Les électrons célibataires de l’atome d’azote vont se mettre en commun avec les électrons
des trois atomes d’hydrogène pour former la molécule de NH3. Les deux électrons de valence
restant de l’atome d’azote vont former un doublet non liant sur l’atome d’azote.
H N H
Pour les éléments de la 2ème période la règle de l’octet est pratiquement respectée sauf
pour le béryllium dans BeCl2 et le bore dans le BH3.
Exemple : BeCl2
Cl Be Cl
3
Le Be va mettre ces deux électrons célibataires en commun avec l’électron célibataire de
chaque atome du chlore pour former la molécule BeCl2. Le béryllium (Be) présente une
lacune électronique (2 cases vides), donc ne respecte pas la règle d’Octet, il est entouré alors
de 4é au lieu de 8é.
Le bore(B) va mettre ces trois électrons célibataires en commun avec les électrons célibataires
des trois atomes d’hydrogène pour former la molécule BH3.
H B H
Le bore ( B) présente une lacune électronique (1 case vide), il ne respecte pas la règle d’octet,
il est alors entouré de 6é au lieu de 8é. Pour les autres éléments de la classification
périodique des éléments la règle de l’octet n’est pas toujours respectée.
Cl : Cl : Cl : Cl :
Cl
Cl
P Cl
Cl
Cl
Le phosphore ne respecte pas la règle de l’octet, il est alors entouré de 10 électrons au lieu de
8 électrons. On dit on a une hypervalence du phosphore.
4
2.2) Liaisons covalente dative ou de coordination : C’est la mise en commun
d’électrons entre un atome B qui possède un doublet non liant et un autre atome A qui
possède une lacune électronique ( case vide):
A B
+
Exemple : NH4
H
+ H
H +
H N H H N H
H N + H+
H H
H
Dans une liaison covalente polarisée il y a présence d’un moment dipolaire μAB, qui est dirigé
des charges positives vers les charges négatives
• Le pourcentage du caractère ionique d’une liaison A─B est lié à la valeur de la charge
partielle :
Exemple: La distance entre les deux atomes de HCl est égale à 1,26 Ǻ . Le moment
dipolaire expérimental de HCl est égal à 1,08 D. Calculer le caractère ionique partiel de
la liaison H-Cl .
5
Réponse: On donne µ réel, on calcul µ ionique :
1D = 3,33.10-30 C.m
µ ionique = 6,05 D
Une liaison ionique est un type de liaison chimique qui peut être formé par deux atomes
possédant une grande différence d’électronégativités, l’atome le plus électronégatif dans
notre cas l’atome (B) arrache l’électron de l’atome le moins électronégatif dans notre cas
l’atome (A). Ils se forment alors des ions A+ et B- qui se lie par attraction électrostatique.
La liaison ionique se forme généralement entre les atomes métalliques et les atomes non
métalliques.
Na + Cl Na+ Cl-
Les ions Na+ et Cl- s’attirent, s'empilent et forment grâce à leurs liaisons ioniques des
cristaux. Son nom chimique est le chlorure de sodium.
Les orbitales moléculaires se forment par combinaison linéaire des orbitales atomiques
(LCOA). Deux orbitales atomiques(OA) se fusionnent pour former une orbitale
moléculaire(OM). On aura le même concept que les pour les atomes. La formation des OM
doit conserver les éléments de symétrie des OA dans le système. L’état de l’électron dans la
molécule sera décrit par les orbitales moléculaires (OM).
En règle générale, la répulsion des électrons de la molécule dans les orbitales moléculaires
suit les mêmes règles que celles des orbitales atomique. – règle de stabilité -Principe de
Pauli et règle de Hund.
6
Les OM sont obtenues par la combinaison linéaire des orbitales atomiques qui possèdent :
–les mêmes énergies ou des énergies voisines
–la même symétrie
–La combinaison de deux OA de deux atomes donne deux OM moléculaire : 1 OM liante et
1OM antiliante
–La combinaison de trois OA de deux atomes donne six OM moléculaire : 3 OM liantes et
3OM antiliantes.
z
+ + A- B
1SA 1SB OM(σ1S)
A B
+ - z
+ -
1SA 1SB OM(σ*1S)
+ + z
+
2PzB
1SA OM(σSp)
+ + + z
+
+ + +
7
plan nodal
+
+ + + +
A B
2PzA 2PzB
OM σ2pz *
+ plan nodal
+ +
plan nodal
+ plan nodal
E E
OM antiliante σ*1s
1S1 1S1
H H
OM liante σ1s
H2
3-Propriétés magnétique : la molécule H2 ne présente pas d’é célibataire donc elle est
diamagnétique.
8
*) Molécule d’He2 (z=2)
E E
OM antiliante σ*2s
1S1 1S1
He He
OM liante σ2s
He2
2
1- Configuration électronique de He2 : σ1s σ*1s2
2-ordre de liaison = (Nbre des é des OM liante- Nbre des é des OM anti liante) / 2
= 2-2/2 = 0 (la molécule n’existe pas)).
3-Propriétés magnétique : la molécule He2 ne présente pas d’é célibataire donc si elle est
existe, elle sera diamagnétique.
N N N
2
σ*
2pz
2π* 2π*
x y
σ
2p3 2pz
2p3
2π 2π
x y
σ*
2s
2s 2 2s2
σ
2s
σ*
1s
1s2 1s2
σ
1s
Remarque : Dans les molécules légères Z<8 : la différence de niveau d’énergie entre les
OM σ2pz et σ*2s est assez faible, les électrons ont tendance à occuper la même région de
l’espace donc ils se repoussent, il en résulte une augmentation de l’énergie de l’OM σ2pz par
rapport aux OM 2πx et 2πy.
1. Configuration électronique de N2 : σ1s2 σ*1s2 σ2s2 σ*2s2 2πx2 2πy2 σ22pz
2. Indice ou ordre de liaison : 8-2/2=3 ===˃ N2 possède 3 liaisons (1 liaison σ et 2 liaisons π
3. Propriétés magnétique : la molécule de N2 ne présente pas des é célibataire donc elle est
diamagnétique
9
*) Molécules lourdes : Z>8 : exemples : (O2, F2, Ne2)
bbbbbbbbbbbbbbbbO O2 O
σ*
2pz
2π* 2π*
x y
2p4
2p4
2π 2π
x y
σ* σ
2pz
2s
2s2 2s2
σ
σ* 2s
1s
1s2 1s2
σ
1s
Remarque : Dans les molécules lourdes Z>8 : la différence de niveau d’énergie entre les
OM σ2pz et σ*2s est assez grande, les électrons n’ont pas tendance à occuper la même
région de l’espace donc ils ne se repoussent pas, il n’en résulte aucune augmentation de
l’énergie de l’OM σ2pz par rapport aux OM 2πx et 2πy.
1. Configuration électronique de O2 : σ1s2 σ*1s2 σ2s2 σ*2s2 σ22pz 2πx2 2πy2 2π*x1 2π*y1
2. Indice ou ordre de liaison : 10-6/2=2 ==˃ O2 possède 2 liaisons (1 liaison σ et 1 liaison π)
3. Propriétés magnétique : la molécule de O2 présente 2 é célibataires donc elle est
paramagnétique.
10
a) Le diagramme énergétique des molécules hétéronucléaires
Exemple : molécule de NO
2π*
x
σ
2pz
2π 2π
x y
σ*
2s
σ
σ* 2s
1s
σ
1s
Remarque : L’atome d’Oxygène(O) est plus électronégatif que l’atome d’ azote (N), alors
l’énergie des OA de l’atome de O sont plus basse que celle de l’atome de N. La différence de
niveau d’énergie entre les OM σ2pz et σ*2s est assez faible, les électrons ont tendance à
occuper la même région de l’espace donc ils se repoussent, il en résulte une augmentation
de l’énergie de l’OM σ2pz par rapport aux OM 2πx et 2πy.
2 2 2 2 2 2 2
1. Configuration électronique de NO : σ1s σ*1s σ2s σ*2s 2πx 2πy σ 2pz 2π*x1
N O
2. Indice ou ordre de liaison : 10-5/2=2,5 ==˃NO possède 2,5 liaisons. ( )
3. Propriétés magnétique : la molécule de NO présente 1 é célibataire donc elle est
paramagnétique.
La liaison H – F se forme par la combinaison d’un électron célibataire de l’H avec l’électron
célibataire du F. Il se forme 3 doublets non liant sur le F.
1.Configuration électronique : σ21s-2pz
H HF F
2 . Nombre de liaison : HF : NL = (2-0)
/2 = 1, (liaison σ)
3. Propriété magnétique : la molécule HF
ne présente pas d’électron célibataire
1S1
elle est diamagnétique
2p5
σ
1s-2pz
2S2
11
12
13
14
15
16
17
6) La liaison dans les complexes :
Dans les complexes, espèces dans lesquelles divers anions ou molécules neutres (H2O ,
NH3 ...) se lient à un atome ou à un ion d'un métal de transition (Cu+2 , Fe+2...), la formation de
la liaison se réalise de façon singulière.
Les liaisons entre l'ion métallique central et les ligands (ou coordinats) résultent de
la mise en commun d'un doublet libre apporté par le ligand, en utilisant une case vide
de l'ion central.
Nombres de
Symétrie Hybridation
ligands
4 Tétraèdre
4 Plan carré
6 Octaèdre
Fe (z=26) : 1s22s22p63s23p64s23d6
ligants
CN
CN
CN
CN
CN
CN
-
-
-
-
-
18
Les 6 OA hybrides d2sp3 du Fer sont vides et acceptant les doublets de CN- par
liaison de coordinence, on obtient un octaèdre.
CN
-4
NC
CN
Fe+2
NC
CN
NC
C’est la diffraction des rayons X et des électrons qui a permit d’établir que la molécule
de benzène est plane et forme un hexagone plan régulier.
Formule de Kékulé
Dans le benzène tous les carbones sont hybridés sp2. Les orbitales 2pz pures sont
perpendiculaires au plan de l’hexagone. Elles peuvent ainsi se recouvrir et former un système
d’électrons délocalisé sur tout le cycle. Le cercle dans le benzène traduit la délocalisation des
électrons π le long du cycle.
19
Exemple du butadiène : C4H10
Dans le butadiène tout les carbones sont hybridés sp2. Les OA 2pz pures forment par
recouvrement latéral le système délocalisé le long des 4 carbones.
2. Phénomène de mésomérie :
Pour un certain nombre d’espèces, il est possible d’écrire plusieurs structures de Lewis.Ces
structures ont un nombre total d'électrons de valence identiques mais qui peuvent être répartis
de manière différente sur les différents atomes.
Le phénomène de mésomérie stabilise les ions (CO3-2), les systèmes conjuguées cyclique (
le benzene) et non cyclique ( le butadiène) …
O
- O O -0,5
R C ou R C R C
O O - O -0,5
2) Le nombre total d'électrons de valence reste le même dans toutes les formes mésomères.
4) Les formes mésomères qui respectent la règle de l'octet ont un poids statistique nettement
plus important.
4. La liaison métallique :
Il s'agit d'une liaison forte non directionnelle. Elle concerne les éléments ayant
peu d'électron (un, deux ou trois) sur leur couche externe. Les électrons de valence
20
des atomes sont mis en commun et forment en commun un nuage électronique
entourant les atomes ionisés. Ils sont appelés électrons de conduction et confèrent aux
métaux leur forte conductivité électrique par exemple. Les métaux sont caractérisés
également par une forte conductivité thermique, une grande compacité et une haute
symétrie.
Les métaux se distinguent par le fait qu'ils peuvent donner facilement une partie
de leurs électrons de valence. Si l'on rassemble plusieurs atomes métalliques, cela se
produit de telle manière que chaque atome donne une partie de ses électrons de
valence à un pool commun, le lac électronique ou le gaz d'électrons. Les électrons
dans le lac électronique sont dispersés de façon homogène entre les surfaces de métal
chargées positivement. Ils tiennent ensemble les charges positives. Les électrons se
déplacent librement à l'intérieur du lac. En raison des rayons atomiques différents et
du nombre des électrons de valence, il existe plusieurs types de structures métalliques.
1.Introduction :
*Dans l’état gazeux, les molécules sont très éloignés les unes des autres, d’autant plus que la
pression est faible. C’est un état non condensé et totalement désordonné.
* Dans l’état liquide les molécules sont au contact les unes des autres. Leurs mouvements
sont très limités mais il existe encore une agitation moléculaire. C’est un état condensé et
désordonné.
* Dans l’état solide, les molécules ont encore moins de liberté et leurs mouvements se
réduisent à de simples oscillations autour de positions d’équilibre. C’est un état condensé qui
peut être ordonné.
21
+ − + − + − + −
A ─ B………......A ─ B………..A ─ B………A ─ B……..liaison
intermoléculaire
Ex : + − + −
bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbH − Cl ------ H – Cl
bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb↑
bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbFK
Pour ces deux molécules ayant la même masse molaire : M=58 à pression constante
(P=1atm)
Les liquides polaires ont des températures de fusion (Tf) et d’ébullition (Teb.) plus élevées
que celles des liquides non polaires.
Ex : deux molécules polaires sont attirés l’une vers l’autre par des forces entre dipôles
permanents.
2.2) Interactions entre un dipôle permanent et un dipôle induit : forces de Debye (FD)
Une molécule polaire crée autour d’elle un champ électrique et si une molécule non
polaire vient à son voisinage ; elle subit l’influence de ce champ. Il s’exerce alors une force
d’attraction entre dipôles, comme entre deux dipôles permanents.
+ − + − + −
A ─ A………......A ─ B………..A ─ A…………..liaison intermoléculaire
↑ ↑
dipôle induit dipôle induit
+ − + −
bbbbbbbbbH − Cl ------ -Cl − Cl
22
L’absence de moment dipolaire résulte d’un effet de moyenne dans le temps, se réalisant
très rapidement, mais à un instant donné la distribution des charges dans l’espace est telle
qu’il existe un dipôle résultant non nul. Si deux atomes de gaz rares sont à proximité l’un de
l’autre, le moment instantané de l’un crée un moment induit dans l’autre et réciproquement
d’où une interaction entre molécules non polaires.
Les interactions de Keesom et Debye varient dans le même sens que le moment dipolaires
de la molécule, l’interaction de London est toujours la plus importante est indépendante du
moment dipolaire et est fonction du volume (rayon) des atomes qui augmente en même
temps que la masse molaire (M).
Dans une même colonne du tableau périodique, dans un atome de grand rayon, il y a
beaucoup d’électrons loin du noyau, faiblement liés, le nuage électronique est alors plus
facilement déformable ou polarisable.
Ar 0 40 0 0 8,50 8,50
3. La Liaison hydrogène
F2 Cl2 Br2 I2
23
Si l’on considère les points ébullition de H2O et H2S ou bien de HF et HCl, on observe
des inversions par rapport au comportement normal. Ceci s’explique par l’intervention dans
les molécules de H2O et H2S des liaisons d’hydrogène.
M 18 34 20 36,5
Une liaison hydrogène se forme lorsqu’ un atome H, est attiré par un atome B
très électronégatif et porteur de doublets non liant .
-nnn+
bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbA ─ H………………..│B
Les atomes A et B pouvant intervenir sont essentiellement des atomes de fluor F, d’oxygène
O et d’azote N.
+ - + - + -
H H H
O ─ H …….O 5 à 10
O ─ H …….N 4 à 7
N ─ H …….O 2 à 3
Les liaisons hydrogène sont plus forte que les autres forces intermoléculaires.
La liaison hydrogène es responsable de l’augmentation anormale des
températures d’ébullition de certains liquides ( H2O, alcools etc…)
Les liaisons hydrogènes jouent un grand rôle dans la solvatation des ions ( ou
des molécules) en solution aqueuse.
La liaison hydrogène peut se former entre deux groupements fonctionnelles
d’une même mol écule (liaison intramoléculaire ou chélation). On a alors des
24
H
O
O
liaison intra-moléculaire
H
O
H O
O
R R
O H O
Ainsi dans l’ADN (acide désoxyribonucléique) les deux chaines de la double hélice sont
reliées entre elles par des liaisons hydrogènes formés spécifiquement entre des paires de bases
déterminées :
O H N
N
N
N H N N
R
N O
R
N H
H
CH3
N H O
N H N N
N
R : désoxyribose
N O
R
25
Toutes les molécules participent à des interactions de VdW, mais certaines
peuvent en outre être engagées dans des liaisons hydrogène : ces deux types
d’interaction doivent, lorsqu’ils existent être tous les deux pris en compte.
L’existence de liaisons hydrogène intramoléculaires affaiblit les effets des
liaisons des liaisons hydrogène intermoléculaire car elle en diminue le
nombre.
Pour interpréter le propriétés physiques d’espèces moléculaires, il est
nécessaire de prendre en compte les deux types d’interactions :
- Celles de VdW selon leur polarité et leur polarisabilité ; l’étude de la
polarité implique l’étude préalable de la géométrie, des moments
dipolaires de liaison et ceux de doublets non liants.
- Celles liées à l’existence de liaisons hydrogène intermoléculaires et
intramoléculaires.
26