Rapport Suivi 2014
Rapport Suivi 2014
Rapport Suivi 2014
République du Sénégal
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Un peuple, Un But, Une foi
RAPPORT N°01/G14-A16
Rapport Final
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Maîtrise d’ouvrage :
- Ministère de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du
Territoire
Maître d’oeuvre :
- Agence de Développement local
Structures et organisations associées :
1. Union des Associations d’Elus locaux.
2. Association des Maires du Sénégal ;
3. Association des Départements du Sénégal ;
4. Direction des collectivités locales ;
5. Direction de l’Appui au Développement local ;
6. Cellule de Planification et d’Evaluation technique des Projets et Programmes ;
7. Direction du Service public local /MEFP ;
8. Inspection des Affaires locales ;
9. Service de l’Administration générale et de l’Equipement ;
Partenaires techniques et financiers :
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EQUIPE DE PRODUCTION
COORDINATION, SUPERVISION
Coordination générale :
- Malal CAMARA, Agence de Développement local, Directeur général.
Supervision :
- Alassane NDOUR, Agence de Développement local, Secrétaire général.
Orientations :
- Moustapha SARR, Conseiller technique n°1, Ministre de la Gouvernance territoriale, du
Développement et de l’Aménagement du Territoire (MGTDAT).
Coordination scientifique et technique :
- Lamine SARR, Agence de Développement local, Directeur de la Promotion du
Développement territorial.
Equipe technique :
- Lamine SARR ;
- Babacar THIAM ;
- Charles Auguste DIATTA ;
- Aliou KANDJI ;
- Pape Macodou GUEYE ;
- Abdoulaye DOUMBIA;
- Alassane GAYE;
- Aliou Ousmane SALL;
- Ibrahima ETIA;
- Yaye Fatou Moundaye Niang MBAYE.
Echantillonnage :
- Charles Auguste DIATTA, Responsable du Suivi-évaluation, ADL
Supervision saisie et traitement des données:
- Babacar THIAM, Responsable du Système d’information géographique, ADL
Equipe de saisie des données :
- Adama DIOUF, Master 2 en Gestion des Collectivités locales ;
- Aïssatou Yare FALL, Licence 3 en Aménagement du Territoire et Gestion Urbaine ;
- Alioune Badara DIOP, Master 2 en Ingénierie du Développement territorial ;
- Alioune Badara NDONG, Master 2 en Droit ;
- Alioune LOUM, Master 1 en Géographie ;
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SIGLES ET ABREVIATIONS
ADL : Agence de Développement local
ADS : Association des Départements du Sénégal
AGETIP : Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt public
AMS : Association des Maires du Sénégal
ANSP : Agence nationale pour la Sécurité de Proximité
AS : Action sociale
BCI : Budget consolidé d’investissement
CA : Commune d’Arrondissement
CT : Collectivité territoriale
CM : Cabinet du Maire
CNDCL : Conseil national de Développement des collectivités locales
CPETP : Cellule planification et d’Evaluation technique des projets et programmes
CR : Communauté rurale
DADL : Direction de l’Appui au Développement local
DCT : Direction des collectivités territoriales
DSPL : Direction du Secteur public local
FDD : Fonds de Dotation de la Décentralisation
FECL : Fonds d’Equipement des Collectivités locales
IAL : Inspection des Affaires locales
JCS : Jeunesse, Culture et Sport
MEFP : Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan
MGTDAT : Ministère de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement
du Territoire
MISP : Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique
ONG : Organisation non gouvernementale
PCD : Président de Conseil départemental
PCR : Président de Conseil rural
PNDL : Programme national de Développement local
PTF : Partenaires techniques et financiers
SAGE : Service de l’Administration générale et de l’Equipement
UAEL : Union des Associations d’Elus locaux
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
MOT DU MINISTRE
Le présent rapport, premier du genre dans le secteur de la décentralisation au Sénégal, vient
répondre à la préoccupation clairement exprimée par l’Etat, à travers les missions spécifiques
confiées à l’Agence de Développement local, d’avoir une situation de l’utilisation des fonds
transférés et autres ressources des collectivités locales.
Loin d’être un rapport d’inspection et de contrôle qui aboutirait à des sanctions d’écart notamment,
encore moins un rapport d’audit visant à réduire un risque, il s’agit plutôt d’un rapport bilan de suivi,
permettant de rectifier éventuellement une trajectoire ou d’aider à la prise de décision. Il porte sur
une population de 125 unités réparties entre les différents ordres et catégories de collectivités locales
des 14 régions administratives du pays. Grâce aux résultats obtenus, nous disposons désormais
d’une base documentaire critique permettant d’avoir une certaine lisibilité sur les ressources
financières des collectivités locales : sources de recettes, allocation, évolution et utilisation du FDD
et du FECL, volume des ressources mobilisées, part du fonctionnement et de l’investissement, taux
d’exécution budgétaire, nature des dépenses, poids des charges du personnel, part des ressources
destinées aux compétences transférées et aux différents services, difficultés rencontrées, besoin en
renforcement de capacités, etc. A la lumière des constations faites dans l’utilisation de ces ressources
et des recommandations adressées aux différentes parties prenantes, un dispositif partenarial de suivi
devra permettre de veiller à la mise en œuvre correcte desdites recommandations.
Notre volonté est de couvrir progressivement la totalité des collectivités locales. Toutefois,
ce pari ne peut être réussi sans la contribution des différentes institutions de la République,
notamment le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et l’appui d’autres partenaires
techniques et financiers. C’est le lieu de témoigner ma gratitude à toutes les parties prenantes, en les
invitant à poursuivre cette dynamique collaborative. Car, il s’agit in fine, de promouvoir ensemble,
des collectivités locales performantes, porteuses de développement durable, conformément à la
vision du Président de la République d’un Sénégal émergent et à l’esprit de l’Acte III de la
Décentralisation.
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
RESUME DU RAPPORT
Malgré l’archivage parfois défectueux ou inexistant, les limites relevées dans la
présentation des comptes administratifs et autres documents financiers, les confusions, dans
certains cas, entre les rubriques investissement et fonctionnement, aussi bien dans le budget que
dans le compte administratif, les cas de non-respect de la nomenclature budgétaire, notamment
sur les lignes budgétaires et les numéros de compte, les difficultés à trianguler les informations
financières détenues par différentes structures de l’Etat, les 125 des 160 collectivités locales
échantillonnées ont mis à disposition, pour l’exercice 2014, des informations dont l’exploitation
a permis de faire un certain nombre de constatations concernant leurs recettes et l’utilisation
des fonds transférés par l’Etat et autres ressources. Parmi elles, il convient de retenir :
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Au total, du fait de la faiblesse de leurs ressources, les collectivités locales ont du mal à couvrir,
de façon convenable, leurs besoins en fonctionnement et en investissement, malgré la tendance
à la hausse régulière des fonds transférés par l’Etat. A cela s’ajoute, le faible taux d’exécution
de l’investissement. Cela pose la question du renforcement de leurs capacités et celui de leur
personnel, mais également la nécessité de renforcer et de diversifier leurs sources de
financement. Les différentes recommandations de ce rapport, adressées aux différents niveaux
de responsabilité, vont dans le sens de promouvoir la viabilité économique, financière et
administrative des collectivités locales, conformément aux objectifs de l’Acte III de la
Décentralisation et aux orientations du PSE, notamment dans ses piliers 1 et 3.
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Graphique 40: Part des dépenses effectuées dans le service 706 par les anciennes Communes .......... 63
Graphique 41: Part des dépenses effectuées dans le service 706 par les nouvelles communes,
anciennes CR ......................................................................................................................................... 63
Graphique 42: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les recettes globales en 2014 .... 66
Graphique 43: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les recettes globales en 2014 .... 66
Graphique 44: Répartition des montants des recettes budgétaires des collectivités locales .................. 67
Graphique 45: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes
communes d'arrodissement.................................................................................................................... 68
Graphique 46: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes CR ...... 69
Graphique 47: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes
communes.............................................................................................................................................. 70
Graphique 48: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des villes en 2014 ...... 71
Graphique 49: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des Départements en
2014 ....................................................................................................................................................... 72
Graphique 50: Part de chaque catégorie de CL dans les recettes de fonctionnement ........................... 74
Graphique 51: Part des recettes de fonctionnement des CL par chapitre budgétaire ............................ 75
Graphique 52: Montant des recettes de fonctionnement des CL par chapitre budgétaire ..................... 75
Graphique 53: Part des recettes de fonctionnement des CL sans les Villes par chapitre budgétaire ... 76
Graphique 54: Part des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par
chapitre budgétaire ................................................................................................................................ 77
Graphique 55: Montant des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par
chapitre budgétaire ................................................................................................................................ 78
Graphique 56: Part des recettes de fonctionnement des Villes par chapitre budgétaire ........................ 79
Graphique 57: Montant des recettes de fonctionnement des Villes par chapitre budgétaire ................. 80
Graphique 58: Part des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par
chapitre budgétaire ................................................................................................................................ 81
Graphique 59: Montant des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par
chapitre budgétaire ................................................................................................................................ 82
Graphique 60: Part des recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire ................ 83
Graphique 61: Montant des recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire ........ 84
Graphique 62: Part des recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire ........... 84
Graphique 63: Montant des recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire .... 85
Graphique 64: Part de chaque catégorie de CL dans les recettes d’investissement .............................. 87
Graphique 65: Part des recettes d’investissement par chapitre budgétaire............................................ 88
Graphique 66: Part des recettes d’investissement des CL sans les villes par chapitre budgétaire ........ 89
Graphique 67: Montant des recettes d’investissement des anciennes CA par chapitre budgétaire (en
million de F CFA) ................................................................................................................................. 89
Graphique 68: Part des recettes d’investissement des nouvelles communesn anciennes C. A par
chapitre budgétaire ................................................................................................................................ 89
Graphique 69: Montant des recettes d’investissement des Villes par chapitre budgétaire (million de F
CFA) ...................................................................................................................................................... 90
Graphique 70: Part des recettes d’investissement des Villes par chapitre budgétaire ........................... 90
Graphique 71:Montant des recettes d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR par
chapitre budgétaire (million F CFA) ..................................................................................................... 91
Graphique 72: Part des recettes d’investissement des anciennes CR par chapitre budgétaire ............. 92
Graphique 73: Montant des recettes d’investisseemnt des anciennes communes par chapitre budgétaire
(millions F CFA) ................................................................................................................................... 92
Graphique 74: Part des recettes d’investissement des anciennes communes par chapitre budgétaire .. 92
Graphique 75: Montant des recettes d’investisseemnt des Départements par chapitre budgétaire ....... 93
Graphique 76: Part des recettes d’investissement des Départements par chapitre budgétaire .............. 93
Graphique 77: Taux d’exécution budgétaire par Catégorie de CL ........................................................ 96
Graphique 78: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les dépenses globales en 2014 .. 97
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 79: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les dépenses par catégorie de CL . 97
Graphique 80: Part de chaque catégorie de CL dans les dépenses de fonctionnement ......................... 99
Graphique 81: Taux d’exécution du fonctionnement par catégorie de CL ........................................... 99
Graphique 82: Part des Services de fonctionnement les plus représentatifs dans les CL ................. 101
Graphique 83: Part des dépenses de fonctionnement des CL par nature............................................. 102
Graphique 84: Montant des dépenses de fonctionnement des CL par nature en millions de F CFA .. 102
Graphique 85: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par
service budgétaire ................................................................................................................................ 103
Graphique 86: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les
communes, anciennes CA ................................................................................................................... 105
Graphique 87: Part des dépenses de fonctionnement des communes, anciennes CA par nature ....... 105
Graphique 88: Part des dépenses de fonctionnement des villes par service budgétaire ...................... 107
Graphique 89: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les
villes .................................................................................................................................................... 108
Graphique 90: Part des dépenses de fonctionnement des villes par nature ........................................ 109
Graphique 91: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes CR par service budgétaire....... 110
Graphique 92: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les
nouvelles communes, anciennes CR ................................................................................................... 111
Graphique 93: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par
nature ................................................................................................................................................... 112
Graphique 94: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service ........... 113
Graphique 95: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les
anciennes communes ........................................................................................................................... 113
Graphique 96: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par
nature ................................................................................................................................................... 114
Graphique 97: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service ............ 115
Graphique 98: Part des dépenses de fonctionnement des Départements par nature........................... 116
Graphique 99: Part de chaque catégorie de CL dans les dépenses d’investissement ......................... 118
Graphique 100: Taux d’éxécution des investissements par catégorie de CL ..................................... 119
Graphique 101: Part des dépenses d’investissement globale par Service .......................................... 120
Graphique 102: Part des dépenses d’investissement des Communes, anciennes CA par Service .... 121
Graphique 103: Part des dépenses d’investissement des Villes par Service ...................................... 122
Graphique 104: Part des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR par
Service ................................................................................................................................................. 123
Graphique 105: Part des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes communes
par Service ........................................................................................................................................... 125
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
INTRODUCTION
I. Contexte et justification
La politique de décentralisation a permis aux collectivités locales de disposer d’instruments de
coordination leur donnant la possibilité de jouer un rôle moteur dans la planification et la mise
en œuvre du développement local. Dans le souci « d’accroitre la proximité de l’Etat et la
responsabilité des collectivités locales », la réforme de 1996 a constitué un tournant décisif dans
le processus de décentralisation au Sénégal puisqu’elle a modifié, fondamentalement, les
relations entre l’Etat et les collectivités locales en renforçant l’autonomie de gestion par, entre
autres, la libre administration et l’allègement du contrôle de légalité, ainsi que le transfert de
neuf (9) domaines de compétences :
- Education et Formation ;
- Santé, Population et l’Action sociale ;
- Jeunesse, les sports et les loisirs ;
- Environnement et la gestion des ressources naturelles ;
- Planification ;
- Aménagement du territoire ;
- Urbanisme et l’habitat ;
- Domaines ;
- Culture.
Ces domaines de compétence sont reconduits par la loi N° 2013-10 du 28 décembre 2013
portant Code général des Collectivités locales consacrant l’entrée en vigueur de « l’Acte III de
la décentralisation » qui vise principalement :
Afin de permettre aux collectivités locales d’exercer les compétences qui leur sont transférées,
l’Etat a aménagé des mécanismes de financement. Il s’agit, entre autres, du Fonds de Dotation
de la Décentralisation (FDD), 1du Fonds d’Equipement des Collectivités Locales (FECL), du
1
Loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Le FDD est alloué, chaque année, en application des dispositions de l’article 5, alinéa 2 du Code
général des Collectivités locales (CGCL) selon lequel : «Tout transfert de compétences à une
collectivité locale doit être accompagné du transfert concomitant par l’Etat à celle-ci des
ressources et moyens nécessaires à l’exercice normal de cette compétence ».
L’étude sur la répartition et l'utilisation des ressources financières transférées par l'Etat aux
collectivités locales: FDD et FECL réalisée en 2015 par le Groupement Cabinet Monteil et
Cie/Mamadou BARRY en application des dispositions de l’article 3 du Décret N° 2010-995 du
02 août 2010, portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence de Développement
local 2a fait les constats suivants :
- aucun objectif n’est fixé aux bénéficiaires et aucun critère de performance n’est déterminé
relativement à l’utilisation de ces fonds, ce sont des guichets totalement gratuits non
assortis d’une obligation de résultat ;
- aucun compte-rendu de l’utilisation des fonds n’est établi et la réallocation des fonds est
faite sans le suivi-évaluation des fonds précédemment alloués ;
- le niveau de satisfaction des bénéficiaires finaux de ces fonds n’est pas perçu par l’Etat,
allocataire de ces fonds.
C’est pourquoi, l’Etat du Sénégal, conscient de ces dysfonctionnements a confié à l’Agence de
Développement local(ADL) la charge de faire le suivi-évaluation de l’utilisation de ces fonds
et autres ressources allouées aux collectivités locales.
Ainsi, l’ADL compte désormais, en rapport avec toutes les parties prenantes, assurer chaque
année, le suivi de l’utilisation de ces ressources, afin de mettre à la disposition du Comité
national de Développement des Collectivités locales (CNDCL) un rapport annuel qui lui servira
d’outil d’aide à la prise de décision.
Le rapport prend également en charge les ressources internes des collectivités locales ainsi que
celles issues de la coopération décentralisée, des différents partenaires au
2
De manière spécifique, l’Agence est chargée, dans le cadre de la décentralisation : … d’assurer, en relation avec
les acteurs concernés, le suivi-évaluation : … du fonds de dotation de la décentralisation, du fonds d’équipement
des collectivités locales et de l’utilisation des ressources internes de l’exécution du budget consolidé
d’investissement et d’autres fonds concernant les collectivités locales.
20
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Le présent rapport s’articule autour de trois grandes parties. Une première partie consacrée à la
méthodologie de travail dans laquelle le cadrage de la mission, les choix opérés, les limites et
difficultés rencontrées sont abordés. Dans la deuxième partie du rapport, les résultats obtenus
sont analysés. Enfin, la troisième partie est consacrée aux leçons apprises et recommandations
destinées aux parties prenantes de la décentralisation et du développement local.
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
PREMIERE PARTIE :
METHODOLOGIE
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
I. CADRAGE DE LA MISSION
Au-delà de l’objectif général et des objectifs spécifiques ci-dessus énumérés, le cadrage de
la mission traite principalement du choix de l’année de référence du rapport, de
l’échantillonnage pour une phase pilote, du dispositif de collecte et de remontée des données
financières.
1.1.Échantillonnage
L’Acte III de la décentralisation consacre l’existence au Sénégal de 599 collectivités locales
dont quarante-deux (42) départements, cinq cent cinquante-deux (552) communes et cinq (5)
villes.
Pour une phase pilote, le rapport ne saurait couvrir la totalité de ces collectivités locales. Ainsi,
il a été procédé à un échantillonnage représentatif des différents ordres de collectivités locales
sur toute l’étendue du territoire national.
En conséquence, les nouvelles communes anciennes communautés rurales, les nouvelles
communes anciennes communes d’arrondissement, les anciennes communes, les villes et les
départements sont considérés comme des catégories de collectivités locales dignes d’intérêt
pour l’analyse.
En outre, du fait de la concentration des communes anciennes communes d’arrondissement et
des villes dans les régions de Dakar et Thiès, un échantillon de 50% a été retenu pour ces deux
ordres de collectivité locale.
Par ailleurs, un échantillonnage de 25% a porté sur les trois autres catégories de collectivités
locales (anciennes communautés rurales, anciennes communes et départements) à travers le
pays.
Cette méthodologie d’échantillonnage dite « multi-stage»3 a été ainsi réalisée. Il s’agit d’étapes
consécutives élaborées pour arriver à la sélection des unités d’observation4 où les impératifs de
représentativité sont respectés :
- la première étape est l’identification de la base de sondage. Il s’agit des 599 collectivités
locales du Sénégal.
- la deuxième étape est la classification des unités d’observation par un choix raisonné et
l’application d’un taux de sondage de 50% pour les villes et anciennes communes
3
" Échantillonnage à plusieurs degrés avec l’application d’un taux de sondage à l'intérieur de chaque groupe
sélectionné et un tirage aléatoire simple des unités d’observations dans chaque groupe.
4
Les collectivités locales.
23
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
- en dernière étape, il s’agit d’un choix aléatoire des collectivités locales selon les
catégories et typologies définies et dans chaque région.
Au total, si les données étaient complètes, le rapport devrait porter sur cent soixante trois (163)
collectivités locales. Toutefois, il s’est avéré que certaines d’entre elles n’ont pu faire parvenir
la documentation sollicitée. Ainsi, sur les 163 collectivités locales échantillonnées, 125 ont
produit une documentation exploitable (voir annexe 2).
Tableau 1: Collectivités locales échantillonnées
- les budgets initiaux des exercices 2014 et 2015, intégrant les rapports de présentation ainsi
que les documents annexes transmis aux représentants de l’Etat pour approbation ;
- les ressources mises à disposition par les partenaires en 2014 et en 2015 ;
- les comptes administratifs de 2014 et de 2015, ainsi que leurs rapports de présentation.
Concernant cette année 2014, il n’échappe à personne que l’architecture des collectivités locales
a changé avec l’Acte III de la décentralisation qui consacre la communalisation intégrale, la
suppression de la région collectivité locale et l’érection du département en collectivité locale.
En plus de ce changement d’architecture, les élections locales du 29 juin 2014 ont consacré le
renouvellement des Exécutifs locaux dans la quasi-totalité des collectivités locales.
Ainsi, l’année 2014 est-elle marquée par l’existence dans certaines collectivités locales de deux
gestions différentes. Une première gestion qui s’étend de janvier à juillet 2014 et une deuxième
d’août à décembre 2014. Cette double gestion, liée à un changement de statut des anciennes
communautés rurales, des anciennes communes d’arrondissement et des villes, au plan
24
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
comptable, constitue une limite évidente pour apprécier convenablement l’utilisation des
ressources.
Cette année est d’ailleurs intéressante à plus d’un titre, car elle marque la fin de la réforme de
1996 et le début de la mise en œuvre de l’Acte III5. Par conséquent, elle est à la fois une année
de transition et de référence pour la production des rapports des exercices budgétaires à venir.
La mission de suivi évaluation de l’utilisation des ressources des collectivités locales est
dévolue à l’Agence de Développement local (ADL) à travers le décret N°2010-995 du 02 août
2010 portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence. En son article 3, il est
stipulé de manière spécifique, que l’agence est chargée dans le cadre de la décentralisation
(…) « d’assurer en relation avec les acteurs concernés le suivi évaluation :…du Fonds de
Dotation de la Décentralisation, du Fonds d’Equipement des Collectivités locales, et
l’utilisation des ressources internes de l’exécution du Budget Consolidé d’Investissement et
d’autres fonds concernant les collectivités locales ».
Au regard des acteurs impliqués, la réalisation d’une telle mission requiert un portage politique
fort. Ainsi, le Ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement
du Territoire a décidé d’accompagner l’ADL dans l’accomplissement de cette mission.
5
L’Acte III de la Décentralisation consacre la communalisation intégrale, la Départementalisation et
la suppression de la région, collectivité locale, la construction des pôles territoires, la participation
citoyenne érigée en principe, la contractualisation et le partenariat entre les niveaux décisionnels
déconcentré et décentralisé, les nouveaux rapports entre la ville et les ex-Communes d’Arrondissement,
la mise en place de la fonction publique locale. Il s’agit de territorialiser les politiques publiques pour
bâtir des territoires viables, compétitifs, porteurs de développement durable.
25
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Conformément aux dispositions du décret, l’ADL s’est employée à travailler en synergie avec
les parties prenantes. Ainsi, des séances de travail et d’échange ont été tenues avec la Cour des
Comptes, les services du MGTDAT notamment la Direction de l’Appui au Développement
local, la Direction des collectivités locales, la Cellule de Planification et d’Evaluation technique
des projets et programmes et ceux du Ministère de l’Economie des Finances et du Plan,
spécifiquement, la Direction du Secteur public local.
En outre, les associations d’élus locaux étant des partenaires privilégiés du MGTDAT, elles ont
été saisies pour faciliter la collecte et la remontée des informations.
Suite à cette saisine, les gouverneurs de région ont demandé aux Préfets et aux Sous-Préfets de
coordonner en rapport avec les services techniques déconcentrés notamment, les services
déconcentrés de l’Appui au Développement local (SRADL, SDADL, CADL), la collecte des
informations auprès des Exécutifs locaux (Maires et Présidents de Conseil départemental) des
collectivités locales échantillonnées.
Chaque Sous-Préfet est chargé de remonter les documents des collectivités locales ciblées de
son Arrondissement vers la Préfecture. Ensuite, les Préfets à leur tour assurent au niveau
départemental la remontée des documents des collectivités locales de leurs circonscriptions au
niveau régional. Après exploitation des documents, les Gouverneurs procèdent à l’envoi au
Ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire
qui les fait parvenir à l’Agence de Développement local pour exploitation.
Dans le souci de compléter certaines informations, les associations d’élus locaux ont été mises
à contribution, aussi bien l’Association des Maires du Sénégal (AMS) que l’Association des
Département du Sénégal (ADS).
L’exploitation et le traitement des documents financiers parvenus à l’ADL ont été faits en
différentes étapes :
C’est ainsi que des lettres de relance ont été adressées aux gouverneurs des régions concernées
pour compléments d’informations.
- le premier permet de saisir toutes les informations financières contenues dans les comptes
administratifs de la collectivité locale, notamment les recettes réellement recouvrées et les
dépenses exécutées.
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
- quant au deuxième, il a permis de faire le suivi des délibérations des autorisations spéciales
sur le FDD et le FECL afin de capter l’utilisation des fonds de transfert.
Après la saisie des données de chaque collectivité locale, une vérification des données saisies a
permis de déceler et de corriger les erreurs et incohérences éventuelles. Cela a permis d’épurer
la base de données qui a servi à la production du présent rapport.
Ensuite, les outils d’analyse confectionnés ont permis de procéder à l’exploitation des données
et de produire des tableaux statistiques et graphiques.
28
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
3.2.Opportunités
La première opportunité est liée au contexte de réforme avec le Plan Sénégal Emergent (PSE)
et l’Acte III de la décentralisation qui prônent la gestion axée sur les résultats et la compétitivité
territoriale des collectivités locales.
Ensuite, il convient de souligner le portage politique de la mission assuré par le Conseil national
de Développement des Collectivités locales (CNDCL). Cette instance présidée par le Président
de la République a d’ailleurs recommandé au CNDCL de décembre 2016 la production
régulière du rapport sur le suivi de l’utilisation des fonds transférés par l’Etat aux collectivités
locales. Le suivi de la mise œuvre de cette recommandation est assuré par le Premier Ministre.
Il convient aussi de relever la qualité appréciable des documents financiers produits par
certaines collectivités locales facilitant ainsi l’exploitation et l’analyse. C’est le cas notamment
du Conseil départemental de Bambey, Commune de Podor, Commune de Mbacké, les Villes
de Dakar.
29
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
DEUXIEME PARTIE :
ANALYSE DES
RESULTATS
30
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
31
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dans le même ordre d’idées, l’article 282 précise que « les transferts de compétences par l’Etat
doivent être accompagnés au moins du transfert concomitant aux départements et aux communes
des moyens et des ressources nécessaires à l’exercice normal de ces compétences dans les
conditions prévues par le présent code. Dans le cas où l’insuffisance des ressources financières
des collectivités locales risquent de compromettre la réalisation et l’exécution des missions des
services publics, l’Etat peut intervenir par l’octroi de dotations spéciales aux collectivités locales
concernées ». En apllication de telles dispositions, des ressources sont allouées aux collectivités
locales à travers notamment le FDD et le FECL.
Pour la période allant de 1997 à 2014, l’Etat a transféré dans le cadre de l’appui à la
décentralisation, un montant global de trois cent cinquante six milliards sept cent cinquante trois
millions cinq cent quarante quatre mille neuf cent onze francs CFA (356 753 544 911 F CFA ),
soit une moyenne annuelle de près dix neuf millards huit cent vingt millions de francs CFA
32
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
(19 820 000 000 F CFA). Ces fonds ont connu une évolution croissante durant cette période même
nous avons noté une lègère baisse entre 2003 et 2004 (graphique n°1).
Graphique 1: Evolution cumulée des Fonds transférés aux CL de 1997 à 2014 en F CFA
Si le graphique n°1 montre l’évolution cumulée des deux fonds transférés aux collectivités locales
entre 1997 et 2014, le graphique n°2 évoque une évolution différente entre FDD et FECL pendant
la même période.
En effet, le graphique n°2 montre que les montants du FDD ont connu une évolution sans
croissante avec une baisse d’environ de 10% entre 2008 et 2009. Le FECL a également connu une
évolution même si une baisse de 50% du montant est remarquée entre 2003 et 2004 et une lègère
hausse des fonds entre 2009 et 2014, passant de 12 500 000 000 à 12 550 000 000 F CFA. Le
graphique n°2 montre également que la moyenne des allocations pour la période est environ de
12 000 000 000 F CFA pour le FDD et 8 000 000 000 F CFA pour le FECL.
33
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Pour le financement des domaines de compétences transférés permettant aux collectivités locales
de disposer des ressources à la gestion desdites compétences (FDD), le montant s’éléve à deux
cent treize milliards cinq cent cinquante trois millions cinq cent quarante quatre mille neuf cent
onze francs CFA (213 553 544 911 F CFA ), soit environ 60% du montant global des transferts.
Les 40% qui restent (143 600 000 000 F CFA) sont alloués au renforcement des capacités
d’investissement des collectivités locales (FECL).
FECL
40%
FDD
60%
Ces fonds (FDD et FECL) sont dans le principe, alloués aux collectivités locales et à d’autres
structures et programmes d’appui à la politique de décentralisation.
De 2009 à l’entrée en vigeur de l’Acte III de la Décentralisation, l’Etat a octroyé au titre du FDD
un montant global de cent un milliards quatre vingt neuf millions huit cent quatre vingt dix sept
mille de francs CFA (101 089 897 000 F CFA).
Il est à constater une évolution croissante de ce fonds qui est passée de 14 933 108 000 F CFA en
2009 à 18 410 571 000 CFA en 2014, soit une augmentation de près 18%. Toutefois, cette hausse
globale cache certaines disparités dans le temps et en fonction des bénéficiaires. Si les périodes
2009/2011 et 2012/2014 se caractérisent par l’augmentation de l’enveloppe, 2011/2012 a connu
par contre une légère baisse.
18500000
17500000
16500000
15500000
14500000
2009 2010 2011 2012 2013 2014
En effet, une répartition de ces fonds par catégorie d’acteurs montre que la plupart du FDD est
revenu aux quatre ordres de collectivités locales existantes de l’époque (Régions, Communes,
Communautés rurales et Communes d’Arrondissement) avec une somme cumulée de quatre vingt
sept millards deux cent soixante millions trente sept mille francs CFA (87 260 037 000 FCFA)
entre 2009 et 2014 soit 86,06% du total. En d’autres termes, l’essentiel du FDD est alloué aux
territoires, même si environ 14% du montant de l’enveloppe est destiné aux structures d’appui et
organisations faitières des élus locaux ou autres associations (graphique n°5).
Collectivités
locales
86%
Parmi ces structures et associations, les dotations cumulées allouées aux ARD pour la période
2009/2014 se chiffrent à 4 862 060 000 FCFA, soit 4,80% de l’enveloppe globale. Concernant les
dotations aux associations d’élus, aux syndicats et celles de la prise en charge des assurances
véhicules des PRC et indemnité de leurs chauffeurs, elles sont de 5 504 000 000 F CFA, soit
5,43% pour la même période. Les dotations allouées à l’Agence de Développement local (ADL)
pour son fonctionnement s’élèvent de façon globale à deux milliards soixante quinze millions
francs CFA (2 075 000 000 F CFA), soit 2,05%. Pour les représentants de l’Etat au niveau des
régions administratives, elles s’élèvent à 1,67%.
36
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Communes Régions CL
33% 32%
Communes
d'Arrondissement
2% Communautés
rurales
33%
TOTAL 12 500 000 12 500 000 12 500 000 12 500 000 12 550 000 12 550 000 75 205 000
De 2009 à 2014, le montant total du FECL alloué à la décentralisation s’élève à 75 205 000 000 F
CFA. Contairement au FDD qui a connu une hausse assez importante, le montant du FECL a
évolué pendant la même période que de 0,4%, soit 50 000 000 F CFA.
37
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Evolution du Montant
Le FECL est alloué à plusieurs acteurs de la décentralisation. Outre les collectivités locales qui en
sont les principaux bénéficiaires, différents projets, programmes et structures d’appui ont reçu des
dotations du FECL à exécuter pour le compte des collectivités locales. Il s’agit entres autres:
Même si certains ont reçu en permanence ce fonds depuis 2009, d’autres l’ont eu de façon
ponctuelle pour des activités d’investissement dans les territoires (tableau n°4). Il s’agit ici d’un
mode d’intervention indirect dans les collectivités locales par le biais des projets, programmes et
agences disposant de l’expertise requise. Ainsi, ce dispositif a-t-il permis non seulement le
renforcement de capacités des collectivités locales, mais aussi la réalisation d’ouvrages,
d’équipements et d’infrastructures à caractère administratif, social ou économique.
Graphique 8: Montants du FECL en millions par catégories de destinataires entre 2009 et 2014
38
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
40000 60%
35000
50%
30000
40%
25000
20000 30%
15000
20%
10000
10%
5000
0 0%
Collectivités locales Agences Programmes et Projets
Toutefois, des disparités notoires sont constatées dans la répartition du FECL (cf graphique n°9).
En effet, si plus de 85% du FDD revient aux collectivités locales, en revanche seulement 28% du
FECL leur est directement alloué (graphique 8).
Les projets et programmes ont reçu de 2009 à 2014, environ 38% du FECL dont 36% au
Programme national de Développement local (PNDL) qui intervient dans l’accompagnement des
collectivités locales en matière d’investissement notamment.
Grâce à ces ressources, renforcées par celles des partenaires (Banque mondiale, Banque africaine
de Développement, UNICEF, etc.), le PNDL appuie les collectivités locales, via les Agences
régionales de Développement en collaborations avec les services techniques déconcentrés, en
matière de maîtrise d’ouvrages notamment dans les domaines de la construction et de l’équipement
d’ouvrages à caractère socio-économique (salles de classes, marchés et ouvrages marchands, etc.),
de passation des marchés, de réalisation d’infrastructures à l’image des pistes communautaires
avec le Projet Pistes Communaitaires (PPC). L’accompagnement des collectivités locales, en
rapport avec les partenaires, dans la promotion de la gouvernance participative et transparente et
sur la mesure des performances mérite également d’être relevé.
39
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Cette intervention est structurée autour de trois projets qui y sont logés:
- le Projet d’Appui au Développement Economique Local (PADEL / PNDL) (2008 – 2014) ;
- le Projet « Pistes Communautaires » (2013 - 2018) actuellement exécuté avec des collectivités
territoriales, avec comme contribution de celles-ci, une partie du FECL qui leur est transféré
par l’Etat ;
- le Projet Equité et Genre dans la Gouvernance locale (2011 – 2013)
Il convient de relever qu’au terme de l’appui de la Banque Mondiale (2006 – 2012), l’Etat du
Sénégal assure 89 % des ressources, le reste du financement (11 %) étant assuré par les
contreparties collectivités territoriales sous forme de contrepartie et divers autres partenaires.
40
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
L’Agence de Développement local, placée sous la tutelle technique du Ministère en charge des
collectivités locales en vue de promouvoir et de coordonner les actions de développement local,
est un organe d'appui conseil, de suivi, d'aide à la prise de décision dans le domaine du
développement local, mais également de promotion d’un développement local cohérent sur toute
l’étendue du territoire national. Elle a bénéficié d’environ 1% du FECL entre 2009 et 2014.
Ces ressources permettent à l’ADL de jouer son rôle d’appui conseil et d’aide à la prise de décision
dans le domaine de la décentralisation et du développement local, mais également d’accompagner
les collectivités locales dans la planification et l’exécution de leur mission de promotion du
développement économique, social, envoronnemental. Ainsi, des pas ont-ils été franchis en
matière de maîtrise de l’information territoriale avec la mise en place en cours d’un observatoire.
En matière de renforcement des capacités, les Elus et acteurs locaux ont bénéficié de formation
dans les domaines de la gestion administrative, financière et mobilisation des ressources, foncière,
etc. Il convient également de relever dans ce même registre, l’appui aux collectivités locales dans
la réalisation des certains ouvrages (salles de classes, adduction en eau, installation des panneaux
solairesdans la modernisation de leur gestion avec leur équipement en matériels et solutions
numériques, à tarvers le Programme d’Appui à la Gouvernance et au développement des territoires
(PAGoT), l’appui à la promotion du leadership des collectivités locales dans le domaine du
développement économique local avec le projet des bourses territoriales pour un Sénégal émergent
(BT/PSE), la promotion de l’intercommunalité et la coopération territoriale et l’accompagnement
de la mise en place des pôles territoires.
41
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Ce volet renforcement de capacités des Elus et appui aux investissements des collectivités
territoriales d’un motant de 390 000 000 FCFA est assuré à partir des ressources du FECL.
Autres projets et
Programmes
2%
Collectivités
locales
PNDL 29%
36%
PRECOL
AGETIP 13%
19%
ADL
1%
L’une créée par l’Etat et l’Association des Maires pour le renforcement de la décentralisation et
du développement local, afin d’entreprendre toute action susceptible d’asssurer le développement
municipal, à travers le contrat de ville (ADM) et l’autre pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie
de l’Etat d’exécution des projets à travers la maîtrise d’ouvrage déléguée et l’exécution de manière
efficace des travaux économiquement et socialement rentables (AGETIP), ces deux agences qui
ne relèvent pas de la tuelle technique du Ministère en charge des collectivités locales, ont bénéficié
entre 2009 et 2014, respectivement de 13 et 19% du montant global du FECL.
42
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
La maîtrise d’ouvrages déléguée est basée sur le concept du « Faire-Faire » impliquant le Secteur
Privé (Bureaux d’études, ONG, Entreprises) qui s’est fortement développé, avec la mise en œuvre
de programmes spécifiques de renforcement de capacités pour améliorer leur compétitivité et
contribuer à l’efficacité dans l’exécution des travaux.
En ce qui concerne, l’assistance à la maîtrise d’ouvrages, elle est basée sur les services d’appui et
conseil, fournis à certains maîtres d’ouvrage, pour leur assurer une mise en œuvre efficace et
efficiente de leurs projets ou programmes. Ces services portent sur la passation des marchés, la
gestion et la supervision de travaux, et l’indentification de financements.
L’Agence de Développement Municipal (ADM) a pour mission d’engager toute action susceptible
d’assurer une meilleure prise en charge du développement municipal. Elle a exécuté, sur la période
1998-2004, le Programme d’Appui aux Communes (PAC).
Le Programme de Renforcement et d’Equipement des Collectivités Locales (PRECOL) est venu
en remplacement et dans la continuité du PAC. Il couvre la période 2006-2011 et vise deux (2)
objectifs :
43
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
1.9. Des investissements du FECL plus significatifs dans les nouvelles communes,
anciennes CR
Concernant les collectivités locales, la répartition du FECL montre que le montant des
investissements est plus important dans les communautés rurales qui ont bénéficié de près de la
moitié de la part du FECL destinée aux CL. Au même moment, les communes et les régions en
ont reçu respectivement 29% et 19% entre 2009 et 2014 (graphique n°10).
Graphique 10: Répartition du FECL de 2009 à 2014 dans les collectivités locales
Communes Régions CL
29% 19%
Communautés
rurales
46%
Communes
d'Arrondissement
6%
44
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
45
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
En 2014, les collectivités locales ont reçu au titre des fonds transférés par l’Etat, un montant de
20 068 321 000 F CFA composé de 76% de FDD et 24% de FECL. Ce montant est réparti entre
les différents ordres de collectivités locales. Environ ¾ des fonds transférés aux collectivités
locales sont alloués aux anciennes Communautés rurales et aux communes.
Graphique 11: Répartition des fonds transférés 2014 dans les collectivités locales
Régions
24% Communes
32%
CA
3%
CR
41%
46
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Régions
26% Communes
33%
CA
2%
CR
39%
Ains, dans cette partie traitant l’utlisation des fonds transférés, seules sont prises en compte les
dépenses effectuées par les anciennes communautés rurales et les communes, pour cause
d’indisponibilité des données concernant les autres catégories de collectivités locales
échantillonnées.
47
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Le FDD alloué aux collectivités est essentiellement dépensé dans les services budgéraires :
Ces deux services consomment 83,39% du FDD. Les indemnités du maire budgétisées dans la
rubrique « Cabinet du maire » représentent 14%.
Graphique 14: Répartition du FDD 2014 dans anciennes les CR selon l’arrêté interministériel.
Dotation
Seccom; 11%
A quelque écart près, une analyse croisée avec les communautés rurales échantillonnées donne
également, les mêmes résultats avec 36% pour l’éducation, 27% pour les indemnités des PCR et
Vice PCR, 12% pour la santé, 11% pour la dotation des SECOM…
En effet, une analyse de l’exécution réelle du FDD dans ces communautés rurales peut montrer
une autre une réalité entre les prévisions et les réalisations.
Ainsi, pour cause de ne pas classer certaines dépenses comme « fourniture de bureau, Carburant,
produits divers, produit d’entretien, entretien divers… » entre les secteurs de l’éducation, culture,
jeunesse et sport et santé, l’option est prise d’analyse l’utilisation du FDD par service budégétaire
de manière générale et par ligne budgétaire en particulier dans certains cas.
48
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 15: Répartition des dépenses effectuées au titre du FDD par Service dans les nouvelles
communes, anciennes les CR
Cabinet du MAIRE /
du PCR
Education-Jeunesse- 23%
Secrétariat et bureaux
Culture & Sports
4%
47%
Voierie, squares et
jardins
0%
Nettoiement
1%
A l’image des dépenses globales effectuées au titre du FDD, la même tendance est maintenue pour
les anciennnes communautés rurales. Il convient de relever pour cette catégorie de CL, les
dispositions de l’arrêté de répartition des crédits qui définissait à l’avance les domaines de
compétences prioritaires de l’ Education, la Santé, la Culture, la Jeunesse et les sports comme
indiqué dans l’arrêté interministériel portant répartition du FDD 2014.
Toutefois, les collectivités locales peuvent librement décider de l’utilisation des crédits affectés à
un secteur. En effet, les compétences transférées comme l’Education, la Jeunesse, la Culture, les
Sports, la Santé et l’Action sociale intégrées dans deux principaux services budgétaires
consomment plus de 70% des crédits du FDD aullouées au CR. Quant aux services Cabinet du
PCR et Sécretairat- Bureau, ils représent environ 27% des dépenses sur le FDD.
Par conséquent, une comparaison de l’utlisation du FDD 2014 dans les anciennes CR avec les
dispositions de l’arrêté interministériel portant répartition de ce fonds montre à priori un effort de
respect dans certains cas, cependant dans d’autres cas, il semblerait que les priorités des
collectivités locales guident les dépenses effectuées au titre du FDD.
Dans si les prévisions des dépenses d’éducation et de jeunesse-sport sont excutés convenablement,
il est rare de voir dans ces CR des dépenses de culture exécuter au titre du FDD. Il faut aussi noter
que dans la plupart des CR, les dépenses de santé imputé au FDD ( 24%) dépasse de loin les
prévisions ( 12%) comme l’indique l’arrêté de répartition.
c) Dépenses effectuées par les anciennes Communes au titre du FDD par service
Contrairement aux anciennes communautés rurales, le FDD destiné à chaque commune ne faisait
pas l’objet d’une répartition préalable par domaine de compétence. Ainsi, les communes
répartissaient les crédits en fonction de leurs besoins prioritaires selon les compétences transférées.
49
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 16: Répartition du FDD 2014 dans communes selon l’arrêté interministériel.
Indemnités
13%
Compensation
87%
En effet, l’arrêté interministériel de répartition du FDD dans les communes est composé
seulement de deux parties :
- les indemnités (13%) qui permettent de prendre en charges les indemnités de représentation
du Maire de la commune et de ses adjoints ;
- la compensation (87%) prend en charge les compétences transférées (education, santé,
jeunesse, sport, culture, environnement…) et le fonctionnement d’autres services.
Graphique 17: Répartition des dépenses effectuées au titre du FDD par Service dans les anciennes
Communes
Voierie, squares
et jardins
Cabinet du
1%
MAIRE / du PCR
Santé - Hygiène 8%
& Actions Education-
sociales Jeunesse-Culture
51% & Sports
40%
Dans les communes échantillionnées pour les besoin de ce rapport, quatre services sont plus
utilisés au titre du FDD.
Les services Santé- Hygiène & action sociales (51%) et Education-jeunesse-culture & sport
(40%) absorbent l’essentiel des ressources du FDD. Ces deux services représentent plus de 91%
des dépenses effectuées sur le FDD.
50
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
90%
récompenses et prix, personnel permanent soumis
au code du travail et Communications téléphoniques.
Communications téléphoniques Il se pose en conséquence un problème d’imputation
Indemnités de rep. des adjts Maire
Personnel permanent S.C. du travail des dépenses et visibilité de l’utilisation du FDD
Indemnitésde rep. du Maire
Coupes récompenses et prix
dans les CL échantillonnées.
Graphique 19: Part des lignes budgétaires utlisées dans le service 313 par les anciennes
communes
Graphique 20: Part des dépenses effectuées dans le service 313 par les communes, anciennes CR
51
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 21: Part des dépenses effectuées dans le service 321 par les communes anciennes
CR
Dans les anciennes communautés
c) Service 371 police municipale et protection des populations contre les accidents et
les fléaux calamiteux : lignes budgétaires les plus utlisées
Les lignes budgétaires les plus utlisées dans le cadre des dépenses du FDD sont entre autres :
- 6130 : Carburant ;
- 63133 : Entretien divers ;
- 6469 : Participations diverses.
52
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 22: Part des dépenses effectuées dans le Graphique 23: Part des dépenses effectuées dans le
service 371 par les CL en 2014 service 371 par les communes anciennes CR en 2014
17%
Carbura
nt
55% 28% Entretien 37%
divers
63%
Carburant
Entretien divers
Participations diverses
La nature de ces dépenses permet de constater que les collectivités locales ont des besoins en
fonctionnement que la structuration du FDD ne prend pas en charge. Ainsi, les dépenses effectuées
au titre du FDD dans le service 371 par les CL de l’échantillonnage montrent que 83% des crédits
sont utilisés dans les participations diverses et entretien divers.
Les dépenses de ce service effectuées par les communes comprennent exclusivement les dépenses
de participations diverses (100%). Compte tenu des limites constatées dans les comptes
administratifs qui ne sont pas suivis d’états annexés et qui sont parfois inexistants, seuls les
comptes de gestion peuvent permettre d’avoir une meilleure lisibilité des dépenses diverses
exécutées dans le FDD.
Dans les anciennes CR, le même constat par rapport à la visibilité des dépenses imputées à
Entretien divers est fait pour cette catégorie de collectivité locale. Ces dépenses en entretien
divers représentent 63% et celles en carburant 37% (Graphique n°23).
d) Service 381 Voierie, squares et jardins : lignes budgétaires les plus utlisées
Les lignes budgétaires les plus utlisées dans le cadre des dépenses du FDD sont entre autres :
l’entretien des voies et réseaux, l’entretien des voies et places publiques et l’entretien de terrain.
53
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 24: Part des dépenses effectuées dans le Graphique 25: Part des dépenses effectuées dans
service 381 par les CL en 2014 le service 381 par les communes anciennes
Communes
Entretien de terrain
11%
Entretien voies et réseaux
40%
Entretien voies et
réseaux
36%
Entretien des voies et places
Entretien des voies et publiques
places publiques 60%
53%
Les dépenses d’entretien des voies, places publiques et réseaux occupent l’essentiel des dotations
(89%) du service 381 dans les collectivités locales échantilllonées. On peut constater un souci de
prise en compte de la compétence Environnement dans ces collectivités locales.
En effet, dans les anciennes communes les dépenses du service 381 sont bien identifiées, elles sont
composées d’entretien des voies et places publiques (60%) et entretien voies et réseaux (40%).
Par contre, dans les anciennes CR, les dépenses sont désignées sous l’appellation générique
Entretien terrain; ce qui ne permet pas de connaitre la nature exacte de la dépense. Tout compte
fait, ce sous service constitue la totalité de la dépense effectuée.
Les lignes budgétaires les plus utlisées dans le cadre des dépenses du FDD sont entre autres
l’acquisition de matériel de balayage et de nettoyages et du carburant.
Le Service Nettoiement n’est pris en charge que par les anciennes CR échantillonnées. Par contre,
dans les anciennes communes échantillonnées, l’exécution des dépenses de ce Service est assurée
par les ressources propres.
54
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 26: Part des dépenses effectuées dans le service 391 par les nouvellles communes, anciennes
CR
Tableau 6: Répartiton de dépenses effectuées dans le service 441 par ligne budgétaire en %
Les Fournitures scolaires, les subventions aux associations culturelles et sportives, les
participations diverses et les Coupes récompenses et prix constituent l’essentiel des dépenses du
Service Education-Jeunesse-Culture & Sports dans le FDD (environ 80%). La part prépondérante
de la ligne fourniture scolaire qui à elle seule fait plus de 50% des dépenses est à noter.
55
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 27: Part des cinq dépenses les plus fréquentes dans le service 441 par les CL
60%
40%
20%
0%
Fournitures Subventions aux participation Coupes, Part. fonct.
scolaires ASC diverse récompenses et Maison JC
prix
La même tendance est observée dans les différentes catégories de collectivités locales en dépit de
certaines variations. Ainsi, dans les anciennes communes, après les dépenses de fournitures
scolaires (49%), les Subventions aux associations culturelles et sportives (16%) et les frais de
participations diverses (14%) sont les plus exécutés. En revanche, dans les anciennes
communautés rurales les dépenses en fournitures scolaires font 60% au moment où les autres
lignes font moins de 10%. La ligne coupe, récompense et prix se distingue dans cette dernière
catégorie avec 7% des dépenses. Ansi, une analyse par secteur donne le graphique ci après :
Autres dépense
17%
Education
Sport 53%
27%
Jeunesse -
culture
3%
Tableau 7: Répartiton de dépenses effectuées dans le service 451 par ligne budgétaire en %
56
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Comme l’illustre le tableau ci-dessus, les dépenses du service santé-hygiène et action sociale
effectuées dans le cadre du FDD sont constituées principalement des sous service Santé (77%) et
Secours (23%) de manière générale dans les CL. Cette même tendance est aussi notée dans les
communes et les CR avec une prédominence des dépenses de Santé sur celles des Secours.
Plus spéficiquement, les lignes les plus utlisées sont les Produits pharmaceutiques & d'hygiène
(48,09%), le carburant et évacuation sanitaire (16,13%) et les Secours aux indigents (11,20%).
Cette même tendance est notée dans les différents ordres de collectivités locales.
Graphique 29: Part des sous services santé et secours Graphique 30: Part des trois dépenses les plus effectuées
dans les dépenses effectuées par CL dans le service 451 par les CL
75%
55%
70%
50%
65%
45%
60% 40%
55% 35%
50% 30%
45% 25%
40% 20%
35% 15%
30% 10%
25% 5%
20% Produits Carburant et Secours aux
Anciennes Anciennes CR CL pharmaceutiques évacuation indigents
communes & d'hygiène sanitaire
57
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 31: Répartition des dépenses effectuées au titre du FECL par Service budgétaire dans les
CL
Actions de
développement
0% Opérations Equipements
financières administratifs
Acquisition 19% 15% Voirie
de gros 8%
matériel
3% Infrastructure
indust., com., et
Education, art.
jeunesse, culture 16%
et sports
31%
Santé,
hygiène et
actions
sociales
8%
L’essentiel des investissements réalisés à partir du FECL concernent respectivement par ordre
d’importance, les Services Education, jeunesse, culture et sports (30,59%), Opérations financières
(18,56%), Infrastructures à caractère industriel, commercial et artisanal (16,26%) et Equipements
administratifs (14,65%). La part plus ou moins marginale de la ligne Actions de développement
(0,38%) est à relever.
Selon les catégories de CL, des nuances peuvent être constatées entre ces différents services.
58
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 32: Répartition des dépenses effectuées au titre du FECL par Service budgétaire dans les
anciennes communes
A l’image des dépenses globales effectuées au titre du FECL, la même tendance est maintenue
pour les anciennnes communes.
En effet, tout comme les dépenses effectuées dans le cadre du FDD, les services Education-
Jeunesse, Culture et Sports et Santé-Action sociale représentent 54% des dépenses effectuées sur
le FECL. Dans cette prise en charge des compétences transférées, la part importante des dépenses
de Santé, d’hygiène et actions sociales (18%) est à relever. Il faut également noter la part non
négligeable des trois autres Services qui ont représente chacun plus de 13%.
Graphique 33: Répartition des dépenses effectuées au titre du FECL par Service budgétaire
dans les nouvelles communes, anciennes CR
Acquisition de gros
matériel Opérations Equipements
4% financières administratifs
Actions de 19% 15% Voirie
développement 11%
1%
Santé, hygiène et
actions sociales
5%
59
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Les dépenses effectuées au titre du FECL par les anciennes CR est assez différentes de celles des
communes avec une prise charge des services de voirie (11%) et l’acquisition de gros matérielles
(4%). Des depenses ne sont pas effectuées pas les communes dans ces deux services.
Toutefois, quelques similitudes sont notées dans les services Education, Jeunesse-Sports (29%),
Opérations financières (19%), Infrastructures à caractère insdustriel, commercial et artisanal
(16%) et equipements administratif (15%).
Graphique 34: Part des dépenses effectuées dans Graphique 35: Part des dépenses effectuées dans le
le service 701 par les CL service 701 par les anciennes CR
Equipemen
Equipements
ts divers
divers
21%
19%
Mobiliers
autres travaux
Mobiliers et et
d'aménagement autres travaux
matériels de matériels
4% d'aménagement
bureau de bureau
45% 5% réfection 51%
réfection
Mairie
Mairie
21% 23%
Aménage
ment des
locaux
11%
Dans le service équipements adminsitratifs, les principales dépenses concernent cinq lignes
budgétaires :
- 2230 : Mobiliers et matériels de bureau ;
- 2201 : réfection Mairie ;
- 22001 : Aménagement des locaux, Mairie ;
- 221 : autres travaux d'aménagement (réhabilitation hotel de ville) ;
- 221040 : Equipements divers.
En effet, les mobiliers et matériels de bureau, la réfection mairie et les équipements divers
consomment l’essentiel des ressources du FECL notamment dans les anciennes CR. Cet état de
fait peut s’expliquer par l’insiffusance des ressources propres de cette catégorie de CL pour la
couverture adéquate des besoins d’équipements. En conséquence, elles ont tendance à utliser le
FECL pour combler ce déficit. Ce qui fait que 72% du FECL alloué au service équipements
admisnitratifs dans les anciennes CR est affectée à l’acquisition de mobilier et matériels de bureau
et aux équipements divers.
60
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Pour les anciennes communes, seule la ligne Aménagement des locaux et Mairie est dotée et
absorbe 100% des investissements.
Bien que le secteur de l’hydraulique ne fasse pas partie des domaines à compétences transférées,
des dépenses relativement significatives sont réalisées pour l’extension des réseaux d’adduction
d’eau.
Graphique 36: Part des dépenses effectuées dans le service 702 par les nouvelles communes, anciennes
CR
extension réseaux
électrique
51%
Autres traveaux
d'aménagements
11%
Le montant du FECL consacré à ce service est entièrement utilisé dans la ligne « Grosses
réparations » pour les anciennes communes, alors que dans les nouvelles communes, anciennes
CR, cette ligne n’est pas dotée.
61
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 37: Part des dépenses effectuées dans le service 705 par les CL
Pour le service Santé – Hygiène et Action sociale, le FECL sert à prendre en charge les grosses
répartations pour 34%, la contruction de centre d’acceuil (30%), la construction d’édicules publics
(20%) mais également l’aménagement et la modernisation des équipements sanitaires (16%).
Dans ce service, le FECL est réparti plus ou moins équitablement entre les lignes. Toutefois, dans
les anciennes CR, les grosses répartations (56%) et la construction d’édicules publics (44%)
absorbent la totalité des crédits.
Graphique 38: Part des dépenses effectuées dans le Graphique 39: Part des dépenses effectuées dans le
service 705 par les anciennes communes service 705 par les nouvelles communes, anciennes
CR
Grosses réparation
aux équipements
aménagement et modernisation sanitaires et sociax constructi
des équipements scolaires on Grosses réparation
18%
29% d'édicules aux équipements
publics sanitaires et sociax
Construction de centres 44% 56%
d'acceuil
53%
construc
tion de
dispensa
ire
0%
62
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
construction de
classe
60%
La construction de salles de classe absorbe plus de la moitié des crédits alloués à ce Service
(59,86%). L’acquisition d’équipements scolaires et la réalisation d’autres travaux d’aménagement
sont également prises en charge par le FECL pour environ 30% des crédits.
Dans les anciennes communes, l’aménagement de bibliothèque municipale (47%) est à souligner.
La part importante de la ligne construction de salles de classe (63%) dans les anciennes CR
s’explique par les efforts d’investissment de cette catégorie de CL pour diminuer le nombre d’abris
provisoires en milieu rural.
Graphique 41: Part des dépenses effectuées dans le Graphique 42: Part des dépenses effectuées dans le
service 706 par les anciennes Communes service 706 par les nouvelles communes, anciennes CR
Mobiliers et
équipement matériels
scolaire scolaire équipement scolaire
10% 2% 16%
63
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Les actions de développement financées par le FECL sont consacrées au reboisement uniquement
dans les anciennes CR.
En ce qui concerne le Service Acquisition de gros matériel, les crédits du FECL ont servi à payer
des engins et matériels lourds pour les anciennes CR.
S’agissant du Service Opérations financières, les crédits du FECL ont été mobilisés pour assurer
la contrepartie exigible par les projets et programmes.
64
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Recettes budgétaires
recouvrées par les
Collectivités locales en
2014
65
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Faut-il rappeler que l’analyse porte sur les cent vingt cinq (125) collectivités locales ayant présenté
des documents financiers exploitables. Elle est axée sur les différentes catégories de collectivités
locales : anciennes communes d'arrondissement, anciennes Communautés rurales, Ancienne
communes, villes et départements. L’analyse de ces recettes budgétaires porte sur les montants
des ressources recouvrées mais aussi sur la part de chaque chapitre du budget réel dans les
rubriques fonctionnement et investissement.
3.1.1. Une différence notoires des recettes budgétaires entre les ordres de collectivités
locales
Tableau 9: Recettes globales par catégorie de collectivité locale et par rubrique (F CFA)
Graphique 43: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les recettes globales en 2014
Graphique 44: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les recettes globales en 2014
79,41%
66
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
A l’analyse, des disparités sont notées entre les différentes catégories de collectivités locales du
point de vue des recettes recouvrées. En effet, les quatres villes de l’échantillon ont recouvré plus
que les 121 autres collectivités locales réunies.
Tableau 10: Montant de recettes budgétaires recouvrées par CL selon les cactégories
Montant recettes recouvrées Moins 100 100 à 500 500 millions à 1 millard et
Total
Nbre CL par Catégories millions millions 1 millard plus
Nbre anciennes Communes d'Arrondissement 8 19 3 1 31
Nbre anciennes Communautés Rurales 60 7 0 0 67
Nbre anciennes Communes 9 9 0 1 19
Nbre Villes 0 0 0 4 4
Nbre Départements 4 0 0 0 4
Total 81 35 3 6 125
Les recettes budgétaires recouvrées par les collectivités locales en 2014 sont marquées par leur
relative faiblesse. En effet, plus de la moitié d’entre elles ont des récettes réelles inférieures à cent
millions de francs CFA et 92% d’entre ellles ont un budget inféieur à cinq cent millions francs
CFA (500 000 000 F CFA).
Pour l’essentiel les communes anciennes communautés rurales ont les recettes budgetaires les plus
faibles tandis que les villes disposent de ressources plus élévées. Ces dernières ont toutes des
budgets supérieurs à 1 000 000 000 F CFA (cf tableau n°10). Les anciennes Communes
d'Arrondissement ont les montans de recettes budgétaires les plus disversifiés.
Graphique 45: Répartition des montants des recettes budgétaires des collectivités locales
65%
60%
55%
50%
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Moins 100 millions 100 à 500 millions 500 millions à 1 millards 1 millards et plus
67
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 46: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes
communes d'arrodissement
12%
88%
Fonctionnement
Investissement
Tableau 11: Répartition des recettes budgétaires des communes anciennes communes
d'arrondissement
68
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 47: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes CR
46%
54%
Fonctionnement
Investissement
Tableau 12: Répartition des recettes budgétaires des anciennes communautés rurales en 2014
69
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 48: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes communes
13%
87%
Fonctionnement
Investissement
Tableau 13: Répartition des recettes budgétaires des anciennes communes en 2014
70
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 49: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des villes en 2014
Investissement
34%
Fonctionnement
66%
Malgré tout, il est avéré que les départements ont des ressources budgétaires limitées provenant
exclusivement des transferts de l’Etat. Trois sur quatre départements échantillonnés ont un budget
inférieur à 50 000 000 F CFA (tableau n°11).
71
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
La faiblesse de ces recettes dans les Départements pourrait s’expliquer par l’absence de ressources
propres dans ces collectivités locales.
Graphique 50: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des Départements en 2014
Investissement
23%
Fonctionnement
77%
72
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Recettes de
fonctionnement
recouvrées par les
Collectivités locales en
2014
73
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Le montant total des recettes de fonctionnement recouvré s’élève à cinquante milliards de francs
CFA (50 000 000 000 F CFA) environ. Ce montant constitue le cumul des recettes de
fonctionnement des quatre (4) villes, trente une (31) anciennes communes d’arrondissement,
quatre (4) départements, dix neuf (19) anciennes communes et soixante sept (67) anciennes
communautés rurales.
70%
50%
76,27%
30%
74
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
En 2014, les collectivités locales ciblées ont mobilisé un montant d’environ 50 milliards provenant
essentiellement des impôts locaux (63,73%), soit 31 813 889 558 F CFA qui dépassent les recettes
provenant des autres chapitres budgétaires (Tableau n°17).
Graphique 52: Part des recettes de fonctionnement des CL par chapitre budgétaire
Produits de Dotation de
Produits Divers Fonctionnement Remboursement fonds
l'Exploitation
7% 5% de participation
5%
0%
Produits Domaniaux
5%
Report à Nouveau
5%
Impôts locaux
64%
Taxes Municipales
9%
Dans ces recettes de fonctionnement, l’importance relative des ressources issues des taxes
municipales (9,53%), des produits divers (6,60%), des produits de l'exploitation (5,23%) et des
produits domaniaux (4,97%) est à relever. Ces différentes recettes font plus du quart (¼) des
ressources globales des collectivités locales.
Graphique 53: Montant des recettes de fonctionnement des CL par chapitre budgétaire
35 000
Montants en millions de F CFA
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
-
Impôts locaux Taxes Report à Remboursement Produits Produits Divers Produits de Dotation de
Municipales Nouveau fonds de Domaniaux l'Exploitation Fonctionnement
participation
Chapitres budgétaires
75
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Du fait de leur importance, les recettes des villes ont fortement influées sur les recettes globales
des Collectivités locales. Ainsi, l’analyse des recettes foctionnement cumulées des quatre autres
catégories de collectivités locales montre une autre réalité.
Graphique 54: Part des recettes de fonctionnement des CL sans les Villes par chapitre budgétaire
Report à Nouveau
6%
Produits Domaniaux
18%
Produits Divers
21%
Produits de
l'Exploitation
5%
En isolant, les recettes des villes, nous constantons que les recettes de fonctionnement des
collectivités locales sont assez bien équilibré entre quatres sources principles à savoir :
L’analyse par catégorie de collectivités locales permet également de mieux apprécier la répartition
des recettes de fonctionnement.
76
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Les sources de recettes de fonctionnement des collectivités locales sont différentes d’une catégorie
à une autre.
Concernant les anciennes CA, les produits divers (30%) et les taxes municipales (23%) qui sont
des ressources propres, constituent plus de la moitié des recettes de fonctionnement. L’importance
relative des produits domaniaux (17,66%) et la faiblesse des produits de l’exploitation (2,71%)
sont également à noter.
En somme les anciennes CA ont molisé 6 620 906 660 F CFA de recettes de fonctionnement en
2014.
Graphique 55: Part des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par
chapitre budgétaire
Produits de
l'Exploitation
3%
Dotation de
Fonctionnement Produits Domaniaux
20% 18%
Impôts locaux
6%
Produits Divers
30% Taxes Municipales
23%
La dotation de l’Etat se situe à 20% environ des recettes de fonctionnement desdites collectivités
locales. La part congrue des impôts locaux dans ces recettes s’explique entre autres par les relations
entre ces anciennes communes d’Arrondissement et les Villes dépositaires de certaines charges.
77
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
De manière spécifique, les produits divers composés essentiellement des recettes éventuelles et
imprévues qui représentent plus de 95% ; le reste étant constitué des produits des amendes
correctionnelles et de simple police.
Les taxes municipales, pour leur part, comprennent essentiellement les taxes indirectes : taxes
sur les spectacles, les taxes sur les établissements de nuit, taxes sur la publicité, taxes sur
l'électricité consommée et taxes sur l'eau. Parmi elles, la taxe sur l'électricité consommée
représente plus de 50% des recettes.
Enfin, les recettes issues de produits domaniaux des anciennes CA sont tirées en majorité des
produits de location des restaurants, de gargottes, d’échoppes et de cantines, des produits des droits
de place, des produits des permis de stationnement sur la voie publique et des droits d'occupations
du domaine public.
Graphique 56: Montant des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par
chapitre budgétaire
2 000
1 600
Montant en millions de C FA
1 200
800
400
-
Report à Produits de Produits Impôts locaux Taxes Produits Divers Dotation de
Nouveau l'Exploitation Domaniaux Municipales Fonctionnement
Chapitres budgétaires
78
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
A l’image des recettes de fonctionnement globale, la même constatation peut être faite pour les
recettes de fonctionnement des villes qui proviennent essentiellement des impôts locaux (79,35%).
Cet état de fait s’explique par la part importante (80%) des recettes de fonctionnement sur celles
globales.
Graphique 57: Part des recettes de fonctionnement des Villes par chapitre budgétaire
Produits de
l'Exploitation
6%
Dotation de
Fonctionnement Produits Domaniaux
Report à Nouveau
1% 1%
4%
Taxes Municipales
6%
Produits Divers
3%
Impôts locaux
79%
Si les impôts locaux de certaines villes constituent près de 80% des recettes de fonctionnement,
dans d’autres, ils représentent moins de 10%. Cette différence se justifierait entre autres par le
niveau de recouvrement de la patente assujettie à la densité des entreprises et à la capacité de la
collectivité locale à mobliser ses ressources.
En effet, les impôts locaux de villes sont générés principalement par la contribution des patentes
pour près de 60% et secondairement par l’impôt sur le foncier bati, le minimum fiscal, la
79
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
contribution globale unique, les ristournes d’impôts, la contribution globale foncière et la taxe sur
les plus-values immobilières.
Après ces impôts locaux, la part importante des taxes municipales (6%) et des produits de
l'exploitation (6%) est à relever.
Les fonds de dotation, pour leur part, interviennent à hauteur de 1,18% des recettes globales de
fonctionnement.
Graphique 58: Montant des recettes de fonctionnement des Villes par chapitre budgétaire
35 000
30 000
Montant en millions F CFA
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
-
Report à Produits de Produits Taxes Produits Divers Impôts locaux Dotation de
Nouveau l'Exploitation Domaniaux Municipales Fonctionnement
Chapitre budgétaire
80
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 59: Part des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par chapitre
budgétaire
Report à
Dotation de Nouveau Produits de
Fonctionnement 13% l'Exploitation
27% 14%
Produits Domaniaux
Produits Divers 4%
21% Impôts locaux
19%
Remboursement
Taxes Municipales fonds de
1% participation
1%
En effet, le FDD permet à cette catégorie de CL de prendre en charges non seulement les
indemnités des Exécutifs locaux et des Sécretaires communautaires mais aussi les compétences
transférées en matière Santé et action sociales, d’Education, de Cultures et de Jeunesse-Sport.
Les recettes du FDD sont suivies par ordre d’importance, des produits divers, qui représentent 21%
de recettes de fonctionnement. Ces derniers sont constitués de produits des amendes
correctionnelles, de simple police, des recettes éventuelles et imprévues.
Ces deux types de recettes (FDD et produits divers) et le Report à nouveau représentent à eux seuls
plus de 60% des recettes de fonctionnement alors que les impôts locaux et les produits
d’exploitation, pour leur part, représentent respectivement 18,9% et 14,3%.
81
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 60: Montant des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR
par chapitre budgétaire
400
350
300
Montant en millions F CFA
250
200
150
100
50
-
Report à Nouveau Produits de Produits Impôts locaux Remboursement Taxes Municipales Produits Divers Dotation de
l'Exploitation Domaniaux fonds de Fonctionnement
- 50 participation
Chapitres budgétaires
Les recettes de fonctionnement des communes sont dominées par trois types de ressources
financières :
82
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 61: Part des recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire
Produits de
l'Exploitation
Produits Divers Dotation de 4%
1% Report à Nouveau
Fonctionnement 10%
12%
Produits Domaniaux
Taxes Municipales 19%
28%
Impôts locaux
26%
Pour ce qui est des impôts locaux, les recettes sont tirées du minimun fiscal, de la contribution des
patentes et des impôts sur le foncier bati et non bati. Le volume important du report à nouveau
(10%) pourrait s’expliquer, entre autres, par les lenteurs des procédures d’exécution du budget et
par la spécificité de l’année 2014 marquée dans bien des collectivités locales par le renouvellement
des Exécutifs locaux.
Quant aux recettes issues des dotations de fonctionnement, elles font 12% des ressources de
fonctionnment mobilisées.
83
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 62: Montant des recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire
1 200
1 000
Chapitres budgétaires
800
600
400
200
-
Report à Nouveau Produits de Produits Impôts locaux Taxes Municipales Produits Divers Dotation de
l'Exploitation Domaniaux Fonctionnement
Graphique 63: Part des recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire
84
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 64: Montant des recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire
90 000 000
80 000 000
70 000 000
60 000 000
50 000 000
40 000 000
30 000 000
20 000 000
10 000 000
0
Produits de l'Exploitation Produits Divers Dotation de Fonctionnement
Montants (F CFA)
85
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Recettes
d’investissement
recouvrées par les
Collectivités locales en
2014
86
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
V. RECETTES D’INVESTISSEMENT
5.1.Recettes d’investissement globales par catégorie de CL
Tableau 23: Répartition des recettes globales d'investissement par catégorie de CL
86,39%
3,95% 6,99%
2,50% 0,17%
Il convient également de relever la part relativement importante des recettes mobilisées (6,99%)
par les anciennes communautés rurales (graphique n°64). Cette situation pourrait s’expliquer entre
autres par le nombre plus ou moins élevé de ces collectivités locales dans l’échantillonnage.
Tableau 24: Répartiton des recettes d’investissement globale par chapitre budgétaire
N° Chap Chapitre budgétaire Montants F CFA %
10 Dotation 1 997 767 334 8,89
11 Réserves 9 239 352 839 41,10
12 Report à Nouveau 4 594 492 148 20,44
16 Emprunts ou dettes à long terme 6 649 951 854 29,58
Total 22 481 564 175 100
87
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dotation
9%
Emprunts ou dettes à long
terme
30%
Réserves
41%
Report à Nouveau
20%
Les réserves portent généralement sur les excédents de fonctionnement capitalisés. Quant aux
emprunts et aux dettes à long terme, ils sont contractés auprès des banques.
En ce qui concerne le report à nouveau, son montant élevé s’explique également par la tendance à
sa systématisation, surtout durant la deuxième partie de la gestion de 2014 au cours de laquelle les
collectivités locales n’ont pas beaucoup investi.
A l’image des recettes de fonctionnement globales, le poids des recettes d’investissement des villes
a influé sur les recettes globales comme l’indique le graphique 65 faisant que la dotation et le
report à nouveau occupent l’ensessiel des ressources (81%) au détriment des réserves (19%).
88
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 67: Part des recettes d’investissement des CL sans les villes par chapitre budgétaire
Report à
Nouveau Dotation
41% 40%
Réserves
19%
450
400
350
300
250
200
150
100
50
-
Dotation Emprunts ou dettes à long Réserves Report à Nouveau
terme Montant(en million F CFA)
La structure des recettes d’investissement des anciennes communes d’arrondissement montre une
certaine égalité entre les ressources issues des dotations de l’Etat et celles issues des réserves. Au
même moment, le report à nouveau et les emprunts sont insignifiants, voire nuls dans certains cas.
En d’autres termes, les recettes d’investissement des anciennes communes d’arrondissement
proviennent majoritairement des fonds de concours, du FECL et des excédents de fonctionnement
capitalisés. Ils représentent plus de 95% des recettes d’investissement.
Graphique 69: Part des recettes d’investissement des nouvelles communesn anciennes C. A par chapitre
budgétaire
89
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Report à
Nouveau
4%
Dotation
48%
Réserves
48%
Concernant les villes, les réserves et l’emprunt consitutent l’essentiel des recettes d’investissement
avec respectivement 8 672 781 563 F CFA et 6 649 951 854 F CA.
Ils font au total 79,89%, alors que les dotations ne représentent que 3,92% du montant global des
recettes d’investissement (19 421 820 655 F CFA).
Graphique 71: Part des recettes d’investissement des Villes par chapitre budgétaire
90
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dotation
4%
Emprunts ou dettes à
long terme
34%
Réserves
45%
Report à Nouveau
17%
1 200
1 000
800
600
400
200
-
Dotation Réserves Report à Nouveau
La part importante des résultats d’investissement reporté s’expliquerait par le faible taux
d’exécution de l’investissement et la particularité de l’année 2014 qui a fait que cette catégorie de
collectivité locale a changé de statut en passant de communautés rurales à communes ave le plus
souvent l’élection d’une nouvelles équipe.
91
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 73: Part des recettes d’investissement des anciennes CR par chapitre budgétaire
Dotation
33%
Report à Nouveau
64%
Réserves
3%
250
200
150
100
50
-
Dotation Réserves Report à Nouveau
Les recettes d’investissement des anciennes communes sont dominées en 2014 par les Dotations
(45,46%) renforcées par celles venant du Report à nouveau (38,07%).
Durant cette même année, cette catégorie de collectivités locales échantillonnée n’a pas recouru à
l’emprunt.
Graphique 75: Part des recettes d’investissement des anciennes communes par chapitre
budgétaire
92
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Report à
Nouveau
38% Dotation
45%
Réserves
17%
40 000 000
35 000 000
30 000 000
25 000 000
20 000 000
15 000 000
10 000 000
5 000 000
0
Dotation Réserves Report à Nouveau Emprunts ou dettes à
long terme
Graphique 77: Part des recettes d’investissement des Départements par chapitre budgétaire
93
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
94
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
95
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
6.2. Un taux d’exécution moins élevé dans les nouvelles communes, anciennes CR
L’exécution budégtaire dans les collectivités locales échantillonnées est assz elévée avec 83, 76%
des ressources dépensées. Mais cette exécution cache certaines disparités entre les ordres de
collectivités lcoales.
En effet, si les villes ont les taux d’éxécution les plus élevé (86,37%), ceux des nouvelles
communes, anciennes CR relativement faible avec 65,35%. Cet état de fait explique aussi le
montant important de Report à Nouveau dans cet ordre de CL. Il est également à relever que les
anciennes CA, anciennes communes et les départements ont exécuté plus de 75% des recettes
réelles recouvrées en 2014.
90,00%
80,00%
70,00%
60,00%
Anciennes CA Anciennes CR Anciennes Communes Villes Départements TOTAL
96
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
6.4. Des dépenses globales significatives dans les villes et moins élevées dans les
anciennes CR
L’essentiel des dépenses pour les CL échantillionnées en 2014 est réalisé par les Villes à hauteur
de 81,89%. La part plus ou moins importante des communes, ancienens CA et des anciennes
communes est également à relever. En outre les nouvelles communes, anciennes CR et les
départements ont les dépenses les plus faibles.
Les villes qui disposent des recettes les plus importantes ont effectué les plus grandes dépenses.
Par contre, nonobstant la supériorité numérique des nouvelles communes, anciennes CR dans
l’échnatillon, ces dernières qui disposent pourtant des recettes les plus importantes, ont dépensé
moins que les anciennes communes.
Graphique 79: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les dépenses globales en 2014
81,89%
9,34% 5,42%
3,14% 0,21%
La structure des dépenses montre que le fonctionnement absorbe 74% des crédits contre 26% pour
l’investissement. Selon les catégories de collectivités locales des disparités peuvent être notées :
Graphique 80: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les dépenses par catégorie de CL
100% 0,00%
11,91% 14,90%
80% 28,10%
41,46%
60%
88% 100,00%
40% 85,10%
71,90%
58,54%
20%
0%
Anciennes CA Anciennes CR Anciennes Communes Villes Départements
Fonctionnement Investissement
97
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dépenses de
fonctionnement par
service et par nature
des Collectivités locales
en 2014
98
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
80%
79,81%
60%
40%
20% 11% 6,25%
2,49% 0,29%
0%
Anciennes CA Anciennes CR Anciennes Villes Départements
Communes
A l’image des dépenses globales, les dépenses de fonctionnement effectuées par les villes et les
nouvelles communes, anciennes CA représente près de 90% des dépenses globales de
fonctionnement de toutes les collectivités échantillonnées. La part des nouvelles communes,
anciennes CR est inférieure à 3%.
Par ailleurs, les taux d’exécution des dépenses de fonctionnement est dans l’ensemble très elevé
avec une moyenne de près de 80%. Dans ce cadre les départements et les villes ont les taux
d’exécution les plus importants avec respectivement 101% et 93% tandisque les anciennes
communes et les communes, anciennes communes d’arrondissement sont les plus faibles avec
75%. Le taux d’exécution relativement élévé des nouvelles communes, ancienennes CR (87,05%)
est à noter (Graphique n°74).
99
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
La structure des dépenses de fonctionnement par service montre la préeminence des Services ci
après :
- Contingents et Participations ;
- Cabinet du Maire, du PDC ;
- Secrétariat et bureaux ;
- Education, jeunesse, Culture et Sports ;
- Santé, Hygiène et Actions sociales ;
- Dépenses diverses ;
- Opérations financières.
Ces différents services font 79,45% des dépenses globales de fonctionnement des CL
échantilllonnées, contre 20% pour le service Opérations financières.
En effet, les services Secrétariat et bureaux, Cabinet du Maire et Contingents et Participations
consomment près du tiers (32%) des ressources du fonctionnement. La part importane des
100
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Opérations financières
Dépenses diverses
Santé, Hygiène et AS
Education, JCS
Secrétariat et bureaux
Cabinet du Maire
Contingents et Parti.
La structure des dépenses de fonctionnement par Nature montre la préeminence des lignes
budgétaires ci après :
- Autres services consommes ;
- Charges diverses ;
- Frais de personnel ;
- Prélèvement pour dépenses d’investissement.
Ces différentes dépenses par nature font 88,51% des dépenses globales de fonctionnement des CL
échantilllonnées.
101
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Charges diverses
23%
Frais de personnel
33%
Les dépenses de fonctionnement par nature des collectivités locales sont dominées par les frais de
personnel qui consomment 33% des crédits.
L’importance de la part des prélèvements pour dépenses d’investissement (20,33%) issue entre
autres de la capitalisation des excédents de fonctionnement renseigne de la capacité
d’autofinancement des CL échantillonnées.
Les charges diverses et autres services consommés qui font 35,24% des dépenses globales de
fonctionnement constituent un fait à noter.
Graphique 85: Montant des dépenses de fonctionnement des CL par nature en millions de F
CFA
Frais de personnel
Charges diverses
Transports consommes
102
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 86: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA
par service budgétaire
Opérations financières
9% Recette municipale
1%
Cabinet du Maire , du
PDC
Dépenses diverses 26%
28%
Eclairage public
3%
Secrétariat et bureaux
9%
103
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dans les anciennes CA, les dépenses de fonctionnement par service sont dominées par le Cabinet
du Maire (25,64%), le Secrétariat bureaux (9,17%) et les Dépenses diverses (27,80%). Sur les 22
services identifiés, ces trois font 62,61% des dépenses de fonctionnement.
Les compétences transférées Education, jeunesse, Culture et Sports et Santé, Hygiène et Actions
sociales pour leur part représentent environ 12% des dépenses de fonctionnement.
Par ailleurs les dépenses en opérations financières occupent 8% des dépenses de fonctionnement
des anciennes communes d’arrondissement. Les autres services qui restent représentent chacun
moins de 5%.
De manière spécifique, les dépenses effectuées dans les Services Cabinet du Maire et Secretariat
Bureau sont plus orientées dans les lignes budgétaires suivantes :
- Carburants et lubrifiants ;
- Frais de mission ;
- Fournitures de bureau ;
- Imprimés et registre ;
- Acquisition de mobilier de bureau ;
- Acquisition de machines et appareils de bureau ;
- Achat d’écharpes ;
- Indemnités (représentation du Maire, adjoints, délégués de quartiers, logement, sujétion) ;
- Frais de déplacement du personnel ;
- Communications téléphoniques ;
- Personnel soumis au code du travail ;
- Dépenses diverses.
Pour le service Dépenses diverses les lignes budgétaires les plus utilisées par les communes
anciennes CA sont :
- Entretien et réparation du réseau électrique ;
- Autres frais de transport, Dépenses éventuelles ou imprévues,
- Abonnement aux journaux et revues diverses,
- Personnel temporaire pour la collecte de recette,
- Personnel temporaire pour travaux de nettoiement ou d'assainissement,
104
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 87: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs
dans les communes, anciennes CA
Opérations financières
Dépenses diverses
Santé, Hygiène et AS
Montants Dépenses en F CFA
Education, JCS
Secrétariat bureaux
Cabinet du Maire
0 200 000 000 400 000 000 600 000 000 800 000 000 1 000 000 000 1 200 000 000 1 400 000 000
A l’image des dépenses globales de fonctionnement par nature, celles des nouvelles communes,
anciennes communes utlisent les mêmes dépenses avec cependant certaines spécificités.
Graphique 88: Part des dépenses de fonctionnement des communes, anciennes CA par nature
Matières et fournitures
Prélèvement pour dépenses Autres services
consommées
d’investissement consommes
14%
9% 16%
Frais de personnel
35% Charges diverses
26%
105
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Par ordre d’importance, les dépenses liées aux Frais de personnel (35,29%), aux Charges
diverses (25,84%), aux Autres services consommes (16,15%) et aux Matières et fournitures
consommées (13,55%) consomment l’essentiel des crédits du fonctionnement. Les frais de
personnel et les charges diverses représentent à eux seuls plus de 60% des dépenses de
fonctionnement.
106
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 89: Part des dépenses de fonctionnement des villes par service budgétaire
Dettes, redevances,
assurances
3%
Contingents et
Opérations financières Participations Cabinet du Maire , du
24% 12% PDC
6%
Dépenses Secrétariat et bureaux
diverses 13%
5%
Santé, Hygiène et
Fêtes et Actions sociales
cérémonies 10% Education, jeunesse,
publiques Culture et Sports
4% 11%
Recette municipale
1%
Voirie,
squares et Service de
jardins perception
Nettoiement 2% locale
2% 3%
Ateliers et garages
4%
Pour des recettes de fonctionnement de 38 075 840 193 F CFA, le taux d’exécution s’élève à
93,76%. Dans cette exécution, les Opérations financières (23,99%), Secrétariat et bureaux
(12,42%), des Contingents et Participations (11,86%), Education, jeunesse, Culture et Sports
(10,66%) et Santé, Hygiène et Actions sociales (9,83%) représentent 68,76% des dépenses de
fonctionnement des villes.
Concernant, le service Secrétariat et bureaux, les dépenses les plus vues sont : Produits d’entretien,
Fournitures de bureau, Honoraires, Personnel soumis au code du travail, Frais d’actes de
contentieux, d’expertise et de justice, Communications téléphoniques, Entretien de machines et
matériel de bureau et Entretien divers.
Pour le sevice Contégent et participation, les dépenses enrigistrées sont les assurances, les frais
financiers divers et les charges de gestion des services concédés ou affermés.
107
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Enfin, pour ce qui est du Service Santé, Hygiène et Actions sociales, les lignes budégtaires les plus
utilisées sont : Participations diverses, Personnel soumis au régime de rémunération des
fonctionnaires, Personnel soumis au code du travail, Indemnité pour travaux supplémentaires et
Produits de désinfection.
Graphique 90: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs
dans les villes
La même tendance que les dépenses globales par nature est constatée dans les villes. Les charges
diverses, les Frais de personnel et les Prélèvement pour dépenses d’investissement consituent
l’essentiel des dépenses par natures des villes. Ils représentent 80% des dépenses de
fonctionnement.
La faiblesse des dépenses en Transports consommés qui représentent moins de 1% est à souligner.
108
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 91: Part des dépenses de fonctionnement des villes par nature
Tableau 33: Répartition des dépenses de fonctionnement des villes par service
En dehors des dépenses du Cabinet du Président, celles liées aux domaines de compétences
Education, jeunesse, Culture et Sports, Santé, Hygiène et Actions sociales constituent l’essentiel
109
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
des dépenses de fonctionnement dans les communes, anciennes CR. Avec le service Secretariat et
Bureaux, ces différents services font 86,09% des dépenses de fonctionnement.
Graphique 92: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes CR par service budgétaire
Opérations Contingents et
Dépenses diverses financières Participations
3% 4% 2%
Ateliers et garages
1%
Secrétariat et bureaux
11%
Education, jeunesse,
Culture et Sports
32%
Service de perception
locale
Nettoiement 2%
Eclairage 1%
Propriétés locales Intervention en matière public
1% économique 4%
1%
Dans le service Santé, Hygiène et Actions sociales les dépenses récurrentes sont celles du
Carburant et évacuation sanitaire, des Produits pharmaceutiques et d’hygiène et des Produits de
désinfection.
Les dépenses effectuées dans les Services Cabinet du Président et Secretariat Bureau sont plus
orientées dans les lignes budgétaires suivant : Carburants, Fournitures de bureau, Frais de
déplacement du personnel, Indemnités de représentation du PCR, Indemnités de représentation
des adjoints et Dépenses diverses.
110
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 93: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs
dans les nouvelles communes, anciennes CR
Eclairage public
Santé, Hygiène et AS
Education, JCS
Secrétariat et bureaux
Cabinet du PCR
0 100 000 000 200 000 000 300 000 000 400 000 000
7.4.2. Dépenses de fonctionnement par nature dans les nouvelles communes, anciennes CR
La structure des dépenses par nature des nouvelles communes, anciennes communautés
rurales est assez différente des autres catégories de collectivités locales. Cette différence se
matérialise, d’abord, par la part importante des crédits du fonctionnement absorbés par les
dépenses matières et fourniture consommées qui représentent 44,54%, ensuite, la faiblesse
des frais de personnel (16,97%).
A l’image des autres catégories de CL, l’importance relative des Charges diverses (25,39%) est à
relever.
111
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 94: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR
par nature
Autres services
consommes
Transports
9%
consommes
3%
Tableau 34: Répartition des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service
N° SC Services Budgétaires Montants F CFA %
110 Dettes, redevances, assurances 13 010 160 0,47
210 Contingents et Participations 75 443 991 2,70
313 Cabinet du Maire 440 418 511 15,75
321 Secrétariat et bureaux 414 988 679 14,84
331 Recette municipale 68 100 437 2,44
341 Service de perception locale 229 310 091 8,20
351 Abattoirs - Halles - Marchés 31 852 916 1,14
361 Propriétés locales 71 996 674 2,58
371 Police municipale et protection 51 815 432 1,85
381 Voirie, squares et jardins 51 190 838 1,83
391 Nettoiement 186 277 011 6,66
401 Ateliers et garages 144 077 309 5,15
411 Service des Eaux 1 569 835 0,06
412 Service de l'Assainissement 27 917 058 1,00
421 Eclairage public 67 534 255 2,42
431 Intervention en matière économique 15 240 336 0,55
441 Education, jeunesse, Culture et Sports 261 285 937 9,35
451 Santé, Hygiène et Actions sociales 400 527 915 14,33
461 Cimetières et Pompes Funèbres 1 461 000 0,05
508 Fêtes et cérémonies publiques 24 632 700 0,88
509 Dépenses diverses 136 427 134 4,88
600 Opérations financières 80 848 708 2,89
Total 2 795 926 927 100,00
112
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dans les anciennes communes, la répartition des services de fonctionnement est diversifiée et
assez équilibrée. En effet, la part des dépenses d’aucun service ne dépasse 16%, également
la mojorité des Services est comprise entre 5 et 15% comme l’illustre le graphique ci-dessous.
Graphique 95: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service
Opérations Contingents et
Dépenses diverses
financières Participations
5%
3% 3%
Cabinet du Maire ,
Santé, Hygiène et du PDC
Actions sociales 16%
15%
Secrétariat et
bureaux
15%
Education,
jeunesse,
Culture et Service de
Sports perception locale
10% Nettoiement
9%
7%
Eclairage public
2% Recette municipale
Ateliers et garages 3%
5%
Voirie, squares et Police municipale
Propriétés locales
jardins 3% et protection
2% 2%
En dehors des opérations financières assez significatives dans les villes, la structure des
dépenses de fonctionnement entre les villes et les anciennes communes est plus ou moins
identique avec la préeminence des dépenses sur les Services Cabinet du Maire (16%),
Secrétariat et bureaux (15%) et des domaines de compétences Education, jeunesse, Culture et
Sports et Santé, Hygiène et Actions sociales (25%). Toutefois, la structure des dépenses des
anciennes communes est différente de celle des autres catégories de CL par la part importante
qu’occupent les Services Perception locale (9%), Nettoiement (7%), ateliers et garages (5%),
Propriétés locale (3%) et Recette municpales (3%).
Graphique 96: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs
dans les anciennes communes
Santé, Hygiène et AS
Education, JCS
Ateliers et garages
Nettoiement
Perception locale
Secrétariat et bureaux
Cabinet du Maire
0 100 000 000 200 000 000 300 000 000 400 000 000 500 000 000
113
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
A l’image des autres catégories de CL, les dépenses par natures des anciennes communes sont
dominées par ordre d’importance par les frais de personnel (31,49%), les autres services
consommés (23,10%), les Charges diverses (21,58%) et les Matières et fournitures consommées
(19,47%).
Graphique 97: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR
par nature
114
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Pour les départements, en déhors du cabinet du PCD (23%), seuls les domaines de
compétences Education, jeunesse, Culture et Sports (27%) et Santé, Hygiène et Actions
sociales (43%) ont absorbé l’essentiel des crédits de focntionnement.
En effet, cette année 2014 est marquée par l’installation de cette nouvelle catégorie de CL
née de l’Acte III de la décentralisation. Les crédits alloués étaient spécifiquement destinés à
assurer leur fonctionnement initial.
Graphique 98: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service
Contingents et
Participations
1% Secrétariat et bureaux
4%
Cabinet du Maire
Santé, Hygiène et , du PDC
Actions sociales 23%
43%
Ateliers et garages
Education, jeunesse,
Culture et Sports
27%
115
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Pour les départements, en déhors du Cabinet du PCD (23%), seuls les domaines de
compétences Education, jeunesse, Culture et Sports (27%) et Santé, Hygiène et Actions
sociales (43%) ont absorbé l’essentiel des crédits de focntionnement.
En effet, cette année 2014 est marquée par l’installation de cette nouvelle catégorie de CL
née de l’Acte III de la décentralisation. Les crédits alloués étaient spécifiquement destinés à
assurer leur fonctionnement initial.
Les dépenses de fonctionnement par nature pour les Départements concernent pour plus de
moitié les frais de personnel (57,02%), suivies des Charges Diverses (19,65%) et Matières
et fournitures consommées (12,83%).
Graphique 99: Part des dépenses de fonctionnement des Départements par nature
Transports
Matières et consommes
fournitures 5%
consommées Autres services
13% consommes
5%
Frais de personnel
57% Charges diverses
20%
116
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dépenses
d’investissement des
Collectivités locales en
2014
117
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Le tableau révèle une disparité aussi bien dans les recettes que dans l’éxécution. En effet, les
anciennes CR qui ont mobilisé un montant important de recettes d’investissement (1 571 337 226
F CFA), n’ont pu exécuter que la moitié. Sur ce plan, les anciennes communes ont été plus perfomante avec
87,05% de taux d’éxécution. Le cas significatif des départements qui n’ont pu exécuter leurs
investissements est à relever.
87,72%
Au cours de cette année 2014 qui coïncide avec le début d’installation des nouveaux ordres de CL
issus de l’Acte III de la Décentralisation, les conseils départementaux n’ont pu réaliser
d’investissements majeurs. En effet, ils n’ont bénéficié que de dotations de fonctionnement
auxquelles, il faut ajouter le reliquat du FECL issu de la dévolution du patrimoine des ex conseils
régionaux. Cet état de fait pourrait s’expliquer par le temps relativement court de l’exercice
118
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
budgétaire de ces toutes nouvelles CL. Cette explication est également valable pour les anciennes
CR qui ont changé de statut avec la réforme.
Sur le plan de l’exécution, les anciennes communes ont été plus performantes, avec un taux
d’exécution de 87,05% alors que les nouvelles communes, anciennes CR n’ont exécuté que la
moitié de leurs crédits (50,28%).
87,05%
75,89%
71,86% 70,77%
50,28%
0,00%
119
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Au titre des investissements par service, la voirie (56,75%) et les opérations financières (17,36%)
d’une part, les domaines de compétences Education, Culture, Jeunesse- Sport (11%), Santé et
Action sociale (4,29%) d’autre part, consomment l’essentiel des crédits.
L’effort de réalisation d’investissements rentables des collectivivtés locales peut être apprécié à
l’aune des montants exécutés pour les infrastructures à caractère industriel, commercial ou
artisanal. En 2014, ce Service a mobilisé 3,95% des montants d’investissement soit 627 903 986
F CFA.
Santé HAC
4%
Infrastructure C I C A
4%
120
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 103: Part des dépenses d’investissement des Communes, anciennes CA par Service
Etudes générales
3%
Acquisition de gros
matériel Equipements
10% administratifs
11%
Voirie
25%
Education, JCS
42%
Santé HAC
5%
Infrastructure C I C A
4%
Dans le service Education, jeunesse, culture et sports, lignes budgétaires les plus utilisées par les
anciennes communes sont : équipements scolaires, grosses réparations aux équipements
scolaires, aménagement des bibliothèques locales, mobiliers et matériels scolaires et équipements
divers.
Pour le service voirie, les dépenses sont orientées vers les travaux de déblayage et de
dégagement, les travaux de remblais et de terrassement, l’aménagement de réseaux d’égouts et
les grosses réparations des trottoirs.
Concernant les équipements administratifs, les lignes budgétaires aménagement mairie et annexes,
grosses réparations mairie et annexes, mobiliers et matériels administratifs et aménagements
autres bâtiments sont les plus utilisées.
121
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dans les villes, les services qui acceuillent l’essentiel des investissements sont la Voirie (62,28%),
les Opérations financières (19%), le domaine de l’Education, jeunesse, culture et sports (8,29%) et les
infrastructures à caractère industriel, commercial et artisanal (3,67%).
Graphique 104: Part des dépenses d’investissement des Villes par Service
Equipements
administratifs
Etudes générales 1%
3%
Opération financière
Acquisition 19%
de gros
matériel
1%
Education,
jeunesse, culture
et sports
8%
Voirie
Santé, 62%
hygiène et
actions
sociales
2%
Infrastructure à
caractère industriel,
commercial ou
artisanal
4%
En ce qui concerne la voirie, les villes ont orienté leurs dépenses dans l’aménagement de chaussées
et de voies publiques, les grosses réparations (chaussées, ponts et passerelles), les travaux
d’ouverture et d’élargissement de chemins, l’extension et l’aménagement de réseaux électriques,
l’équipement d’ateliers et de garages, et autres travaux d’aménagement.
Les avances et dépôts de cautionnement constituent les principales lignes de dépense du service
Opérations financières des villes tansdis que la construction de souks et échoppes et les grosses
réparations de Halles et de marchés dominent le service Infrastructures à caractère industriel,
commercial et artisanal.
Dans les domaines de compétences transférées Education, Culture, Jeunesse et Sport, les dépenses
d’investissement sont axées sur l’acquisition de mobiliers et de matériels scolaires, les grosses
réparations des équipements sportifs et scolaires, les équipements scolaires, sportifs, sociaux et
culturels, la création de centres de jeunesse au plein air, l’aménagement des bibliothèques locales,
la création et l’aménagement de gymnases, l’aménagement et la modernisation d’équipements
scolaires et les équipements divers.
En somme, le volet Grosses réparations intervient de façon répétitive dans tous les services des
investissements des collectivités locales.
122
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dans les nouvelles communes, anciennes CR, les mêmes services précédemment identifiés font
plus ou moins l’objet de l’essentiel des investissements. Toutefois, des différences sont notées
sur le pourcentage de chaque service par rapport aux dépenses globales. Dans cette catégorie de
CL, les dépenses en santé, hygiène et actions sociales consituent la priorité car elles représentent
35,11%. Après ce service, ceux de l’éducation, jeunesse, culture et sport (22,19%) et Equipements
administratifs (14,39%) consomment l’essentiel des recettes d’investissement.
Graphique 105: Part des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR
par Service Infrastructure
à caractère
Etudes générales industriel,
Opération commercial
Actions de 3% Equipements ou artisanal
développement financière administratifs
10% 4%
4% 15% Voirie
7%
Education, jeunesse,
culture et sports
22%
Santé, hygiène et
actions sociales
35%
123
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Dans le service Santé, hygiène et actions sociales, les dépenses courantes sont essentiellement
orientées vers les grosses réparations aux équipements sanitaires, la construction d’abattoirs, les
grosses réparations de clôture de cimetières, les équipements de centres sociaux, sanitaires et
divers, la construction de maternités, les grosses réparations aux équipements sociaux, la
construction et l’équipement de centres sociaux.
Dans les domaines de compétences Education, jeunesse, culture et sports, les dépenses
d’investissment sont pour l’essentiel orientées vers les équipements sociaux et culturels, la
construction de salles des fêtes, les équipements scolaires, les grosses réparations aux
équipements scolaires et la construction de salles de classes.
Par ordre d’importance, les Services Education, jeunesse, culture et sports (27%), Voirie
(23%), Equipements administratifs (19%), Infrastructures à caractère industriel, commercial ou
artisanal (12%) et Santé, hygiène et actions sociales (10%) ont consommé l’essentiel des crédits
d’investissement dans les anciennes communes.
124
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Graphique 106: Part des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes
communes par Service
Infrastructure à
caractère…
Santé, hygiène et
actions sociales
10%
,
Dans les équipements administratifs, les dépenses d’investissement les plus en vue sont : les
grosses réparations mairie et annexes, les grosses réparations de logements, la construction de
bâtiment, les aménagements d’hôtels de ville, de mairie, d’ annexes et autres bâtiments,
l’acquisition de mobiliers et matériels administratifs et les autres travaux de déménagement
d’hôtels de ville et annexes .
Pour ce qui est de la voirie, les lignes utilisées sont : Travaux d’adduction d’eau, Equipements
divers, Extension de réseaux de distribution d’eau, Travaux de remblais et de terrassement,
Travaux de curage, Autres opérations de voirie et Extension de réseaux électriques.
Enfin, sur le plan de l’éducation, la jeunesse, la culture et les sports, les nouvelles communes,
anciennes communes investissent principalement dans les équipements scolaires, la construction
de salles de classes, de bibliothèques locales, de salles des fêtes et de logement de directeur
d’école, les grosses réparations aux équipements scolaires, l’aménagement de bibliothèques
locales, l’acquisition de mobiliers et de matériels et les autres travaux d'aménagement.
125
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
3ème PARTIE :
RECOMMANDATIONS
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
IX. RECOMMANDATIONS
Tableau 44: Principales recommandations
127
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
128
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
ANNEXES
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
130
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Documents transmis
Documents non transmis
Région
N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale
administrative
1. Dakar Ville Dakar Ville
2. Dakar Pikine Ville
3. Dakar Rufisque Ville
4. Dakar Gorée Anc. Commune d'arrondissement
5. Dakar Médina Anc. Commune d'arrondissement
6. Dakar Fann-Point E-Amitié Anc. Commune d'arrondissement
7. Dakar Biscuiterie Anc. Commune d'arrondissement
8. Dakar Sicap-Liberté Anc. Commune d'arrondissement
9. Dakar Mermoz-Sacré Cœur Anc. Commune d'arrondissement
10. Dakar Ngor Anc. Commune d'arrondissement
11. Dakar Grand Yoff Anc. Commune d'arrondissement
12. Dakar Parcelles Assainies Anc. Commune d'arrondissement
13. Dakar Golf Sud Anc. Commune d'arrondissement
14. Dakar Ndiaréme Limamou Laye Anc. Commune d'arrondissement
15. Dakar Wakhinane Nimzath Anc. Commune d'arrondissement
16. Dakar Mbao Anc. Commune d'arrondissement
17. Dakar Tivaouane Diack Sao Anc. Commune d'arrondissement
18. Dakar Keur Massar Anc. Commune d'arrondissement
19. Dakar Yeumbeul Nord Anc. Commune d'arrondissement
20. Dakar Pikine Ouest Anc. Commune d'arrondissement
21. Dakar Pikine Nord Anc. Commune d'arrondissement
22. Dakar Djidah Thiaroye Kao Anc. Commune d'arrondissement
23. Dakar Guinaw Rail Sud Anc. Commune d'arrondissement
24. Dakar Rufisque Est Anc. Commune d'arrondissement
25. Dakar Rufisque Ouest Anc. Commune d'arrondissement
26. Dakar Bargny An. Commune
27. Dakar Sébikotane An. Commune
28. Dakar Bambylor Nouvelle commune
29. Diourbel Bambey Département
30. Diourbel Mbacké An. Commune
31. Diourbel Dinguiraye Nouvelle commune
32. Diourbel Ngogom Nouvelle commune
33. Diourbel Ngoye Nouvelle commune
34. Diourbel Keur Ngalgou Nouvelle commune
142
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Région
N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale
administrative
35. Diourbel Ndoulo Nouvelle commune
36. Diourbel Touré Bonde Nouvelle commune
37. Diourbel Kael Nouvelle commune
38. Diourbel Touba Mboul Nouvelle commune
39. Diourbel Touba Fall Nouvelle commune
40. Fatick Foundiougne Département
41. Fatick Foundiougne An. Commune
42. Fatick Soum An. Commune
43. Fatick Diaoulé Nouvelle commune
44. Fatick Djilasse Nouvelle commune
45. Fatick Ngayokhème Nouvelle commune
46. Fatick Diouroup Nouvelle commune
47. Fatick Djilor Nouvelle commune
48. Fatick Dionewar Nouvelle commune
49. Fatick Nioro Alassane Tall Nouvelle commune
50. Fatick Ndiéné Lagane Nouvelle commune
51. Kaffrine Koungheul Département
52. Kaffrine Nganda An. Commune
53. Kaffrine Keur Mboucki Nouvelle commune
54. Kaffrine Ndiognik Nouvelle commune
55. Kaffrine Kathiotte Nouvelle commune
56. Kaffrine Kahi Nouvelle commune
57. Kaffrine Lour Escale Nouvelle commune
58. Kaffrine Missirah Wadène Nouvelle commune
59. Kaffrine Ndioum Ngainth Nouvelle commune
60. Kaolack Nioro du Rip Département
61. Kaolack Guinguinéo An. Commune
62. Kaolack Kaolack An. Commune
63. Kaolack Nioro du Rip An. Commune
64. Kaolack Mbadakhoune Nouvelle commune
65. Kaolack Gagnick Nouvelle commune
66. Kaolack Keur Baka Nouvelle commune
67. Kaolack Ndiaffatte Nouvelle commune
68. Kaolack Thiomby Nouvelle commune
69. Kaolack Dabaly Nouvelle commune
70. Kaolack Porokhane Nouvelle commune
71. Kaolack Ndramé Escale Nouvelle commune
72. Kédougou Ninéfecha Nouvelle commune
73. Kédougou Dakateli Nouvelle commune
74. Kédougou Oubadji Nouvelle commune
75. Kédougou Missirah Sirimana Nouvelle commune
76. Kolda Kolda Département
77. Kolda Dabo An. Commune
78. Kolda Médina Yoro Foulah An. Commune
143
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Région
N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale
administrative
79. Kolda Vélingara An. Commune
80. Kolda Médina El Hadji Nouvelle commune
81. Kolda Dialambéré Nouvelle commune
82. Kolda Thietty Nouvelle commune
83. Kolda Kéréwane Nouvelle commune
84. Kolda Koulinto Nouvelle commune
85. Kolda Médina Gounass Nouvelle commune
86. Kolda Némataba Nouvelle commune
87. Kolda Paroumba Nouvelle commune
88. Louga Linguère Département
89. Louga Linguère An. Commune
90. Louga Mbadiane Nouvelle commune
91. Louga Bandègne Ouolof Nouvelle commune
92. Louga Thieppe Nouvelle commune
93. Louga Sagatta Gueth Nouvelle commune
94. Louga Thiarny Nouvelle commune
95. Louga Ouarkhokh Nouvelle commune
96. Louga Sagatta Djoloff Nouvelle commune
97. Louga Téssékéré Forage Nouvelle commune
98. Louga Pété Ouarack Nouvelle commune
99. Louga Nguer Malal Nouvelle commune
100. Louga Nguidilé Nouvelle commune
101. Louga Sakal Nouvelle commune
102. Saint-Louis Dagana An. Commune
103. Saint-Louis Ross Béthio An. Commune
104. Saint-Louis Démette An. Commune
105. Saint-Louis Mboumba An. Commune
106. Saint-Louis Podor An. Commune
107. Saint-Louis Mbane Nouvelle commune
108. Saint-Louis Doumga Lao Nouvelle commune
109. Saint-Louis Gamadji Saré Nouvelle commune
110. Saint-Louis Fanaye Nouvelle commune
111. Saint-Louis Ndiébène Gandiol Nouvelle commune
112. Sédhiou Bounkiling Département
113. Sédhiou Bounkiling An. Commune
114. Sédhiou Goudomp An. Commune
115. Sédhiou Marsassoum An. Commune
116. Sédhiou Tankon Nouvelle commune
117. Sédhiou Kandion Mangana Nouvelle commune
118. Sédhiou Djibanar Nouvelle commune
119. Sédhiou Yarang Balante Nouvelle commune
120. Sédhiou Dioudoubou Nouvelle commune
121. Sédhiou Diendé Nouvelle commune
122. Sédhiou Sama Kanta Peulh Nouvelle commune
144
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Région
N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale
administrative
123. Sédhiou Bambali Nouvelle commune
124. Matam Ranérou Ferlo Département
125. Matam Dembancané An. Commune
126. Matam Semmé An. Commune
127. Matam Nguidjilone An. Commune
128. Matam Ndendory Nouvelle commune
129. Matam Oréfondé Nouvelle commune
130. Matam Lougré-Thioly Nouvelle commune
131. Tambacounda Goudiry Département
132. Tambacounda Kidira An. Commune
133. Tambacounda Malem Niani An. Commune
134. Tambacounda Moudéry Nouvelle commune
135. Tambacounda Madina Foulbé Nouvelle commune
136. Tambacounda Goumbayel Nouvelle commune
137. Tambacounda Koussan Nouvelle commune
138. Tambacounda Dianké Makha Nouvelle commune
139. Tambacounda Bamba Thialène Nouvelle commune
140. Tambacounda Kouthiaba Wolof Nouvelle commune
141. Tambacounda Koussanar Nouvelle commune
142. Tambacounda Ndoga Boubacar Nouvelle commune
143. Thiès Thiès Nord Anc. Commune d'arrondissement
144. Thiès Pout Anc. Commune
145. Thiès Thiès Département
146. Thiès Ngaparou An. Commune
147. Thiès Somone An. Commune
148. Thiès Tivaouane An. Commune
149. Thiès Fissel Nouvelle commune
150. Thiès Séssène Nouvelle commune
151. Thiès Diender Guédji Nouvelle commune
152. Thiès Tassette Nouvelle commune
153. Thiès Touba Toul Nouvelle commune
154. Thiès Koul Nouvelle commune
155. Thiès Niakhène Nouvelle commune
156. Thiès Notto Gouye Diama Nouvelle commune
157. Ziguinchor Ziguinchor Département
158. Ziguinchor Oussouye An. Commune
159. Ziguinchor Kafountine Nouvelle commune
160. Ziguinchor Sindian Nouvelle commune
161. Ziguinchor Karthiack Nouvelle commune
162. Ziguinchor Niamone Nouvelle commune
163. Ziguinchor Santhiaba Manjak Nouvelle commune
164. Ziguinchor Boutoupa Camaracounda Nouvelle commune
145
RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
Région
N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale
administrative
1. Dakar Guédiawaye Ville
2. Dakar Ouakam Anc. Commune d'arrondissement
3. Dakar Fass Colobane Anc. Commune d'arrondissement
4. Dakar Yoff Anc. Commune d'arrondissement
5. Dakar Cambérene Anc. Commune d'arrondissement
6. Dakar Hann Bel Air Anc. Commune d'arrondissement
7. Dakar Dieupeul Derkle Anc. Commune d'arrondissement
8. Dakar Grand Anc. Commune d'arrondissement
9. Dakar HLM Anc. Commune d'arrondissement
10. Dakar Medina Gounass Anc. Commune d'arrondissement
11. Dakar Sam Notaire Anc. Commune d'arrondissement
12. Dakar Guinaw Rail Sud Anc. Commune d'arrondissement
13. Dakar Pikine Est Anc. Commune d'arrondissement
14. Dakar Dalifort Forail Anc. Commune d'arrondissement
15. Dakar Thiaroye sur Mer Anc. Commune d'arrondissement
16. Dakar Thiaroye sur Mer Anc. Commune d'arrondissement
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014
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