MOUZDAHIR
MOUZDAHIR
MOUZDAHIR
LE FONDATEUR
La vision
1. La raison morale
2. La raison économique
La pauvreté n’est pas une fatalité selon Chérif. Beaucoup de ses amis d’enfance
ayant péris en voulant rejoindre les côtes espagnoles par la mer alors qu’ils
auraient pu resté chez eux et cultiver la terre en investissant les deux ou trois
millions qu’ils ont versés à des passeurs peu scrupuleux. Bien sûr c’est une
bonne chose de voyager pour découvrir le monde ou pour gagner de l’argent
mais cela ne doit pas être considéré comme la seule et unique solution. Ne voit
on pas des gens quitter l’Europe ou l’Amérique pour venir s’enrichir en Afrique
chez nous. En réalité le sous- développement est d’abord mental. Une mauvaise
interprétation de l’islam a amené les gens à croire à la prédestination absolue : le
pauvre est né pour resté pauvre et le riche pour devenir riche ; que l’Afrique doit
toujours dépendre des autres pour s’en sortir ; que le sens de l’organisation est
une qualité qui appartient exclusivement aux autres ; que les africains ne
peuvent pas prendre le leadership dans aucun domaine ; que leurs qualités sont
inférieures à celles des autres ; tout ceci constitue le blocage mental que l’islam
authentique est venu combattre et que les innovateurs et les hérétiques ont
introduit dans la religion avant de nous les transmettre
3. La raison culturelle
Pour chaque être humain le fait de naître dans une famille donnée en un lieu
donné à une époque particulière peut engendrer des responsabilités et des
devoirs que la personne n’a pas choisis mais qui lui sont imposés par le destin
dans sa partie invariable. C’est pour cela qu’en tant que petit fils du seigneur des
créatures et fondateur du sceaux de toutes les religions révélées Mr Aïdara croit
à la responsabilité liée a sa lignée qui impose aux descendants du prophète
(saws) et à la mesure de leurs capacités de travailler dans la ligne de leur grand
père afin d’honorer leur sang et éviter le courroux et le stratagème divin.
IMPORTANCE DE L’EDUCATION
Dans une société où l’enseignement séculaire et scientifique est complètement
séparé de l’enseignement religieux, il est important d’expliquer la position de
l’Islam par rapport au savoir et à la science.
Si l’on se réfère au Coran on voit la position prépondérante donnée au savoir et
à la connaissance à un tel point que la première sourate révélée au prophète(s) y
a directement trait : « Récite ! Au nom de la bonté de ton seigneur qui a
enseigné par la plume, qui a enseigné a l’homme tout ce qu’il ne savait pas » .
De même, nous voyons que la supériorité d’Adam, le père de l’humanité sur les
anges est due à sa connaissance .Ainsi, des six milles et quelques versets du
saint Coran il n’y en a que cinq cents qui concernent le fiqh (jurisprudence
islamique) stricto sensu .Tout le reste traite de domaines dont la diversité ne
peut être entamée par le présent document.
De la même manière, les Hadiths prophétiques font de la quête du savoir, un
devoir pour tout musulman mâle et femelle,de la naissance à la mort , que cela
soit détenu par des croyants ou des non croyants et ce jusqu’au bout du
monde(symbolisé par la Chine d’où à l’époque du prophète(s) on ne pouvait
certainement pas apprendre la théologie islamique) .Et chaque degré de
connaissance rend obligatoire la quête du degré qui lui est supérieur ad
infinitum.
En Islam on parle de la division du savoir en ‘ilmoul adyân et ‘ilmoul abdân.
Ce que l’on pourrait traduire en langage moderne par connaissance religieuse et
connaissance séculaire. Mais dans l’Islam toute connaissance est sacrée, toutes
les sciences sont islamiques sans aucune ambiguïté. Mais par souci de clarté,
nous utilisons le langage habituel en parlant de sciences religieuses et séculaires.
Donc lorsque le mot arabe « ‘ilm » qui veut dire science et connaissance est
utilisé dans le Coran ou les paroles prophétiques, il indique ces deux types de
connaissance qui dans l’Islam sont non seulement inséparables mais ont les
mêmes objectifs, qui sont d’intégrer l’existence de l’homme vers l’Unique (swt).
Bien sûr, il ne s’agit pas de dépasser les limites de compétences propres à
chaque type de connaissance, mais plutôt de les harmoniser et de les intégrer à
l’unicité du Créateur de toute chose afin qu’ils servent l’homme aussi bien dans
la vie présente que dans l’au-delà.
La différence fondamentale avec le monde judéo-chrétien vient ainsi d’être
définie. En effet, l’histoire de l’Occident est marquée par deux phases :
une phase pendant laquelle sous l’impulsion de l’Eglise
inquisitrice, la recherche scientifique était synonyme de
blasphème et d’hérésie
et une phase de révolte contre l’Eglise et la religion et qui
correspond à l’essor de la science et de la recherche en
Europe. L’attitude de l’Eglise envers la science n’est pas
étonnante car la Bible elle –même, considère l’arbre
interdit à Adam(a) dans le paradis comme étant l’arbre de
la connaissance.
Par contre dans le monde de l’Islam, où le caractère obligatoire de la recherche
du savoir sous l’impulsion du Coran et des paroles prophétiques a vite fait des
musulmans les leaders intellectuels et scientifiques de l’humanité , la science et
la religion inséparables ont toujours eu des destins communs. Au premier
siècle de l’Hégire avec la venue du cinquième imam de la famille du prophète(s)
, l’imam Mohammad al Baqir(a), qui a été l’initiateur de ce grand mouvement
scientifique qui fut même une véritable révolution intellectuelle ( inqilab fikri).
Pour donner un exemple, l’imam(a) qui enseignait toutes les connaissances
entrant dans la définition du mot ‘ilm initia à la chimie son disciple Jabir Ibn
Hayyan(appelé Geber en occident) ,qui fut le fondateur de la chimie
expérimentale(alkimia), début de toute la science expérimentale. Ainsi, comme
le disait Will Durant dans son « histoire de la civilisation », « lorsque Roger
Bacon proclama la méthode expérimentale en Europe cinq cents ans après Jabir
Ibn Hayyan, il devait cette illumination aux maures d’Espagne dont les
connaissances venaient de l’Orient musulman » (voir volume sur la religion
page 249).
Mais malheureusement, les musulmans ont perdu le leadership intellectuel pour
les raisons suivantes :
l’éloignement par rapport aux deux sources de connaissance que le prophète
avait léguées à l’humanité que sont : le Coran et les Ahl al bayt (a), les
imams infaillibles de la famille du Prophète(s). Ceci a eu pour
conséquences la mauvaise utilisation du Coran et le recours à des doctrines
erronées. Il est important de noter que l’abandon de la famille du
Prophète(s) est la cause principale de toutes les déviations et de la même
manière tous les acquis positifs l’ont été sous leur direction.
l’arrogance de leurs dirigeants despotiques qui leurs imposaient pour des
raisons bassement politiques, des modes de pensées contraires à l’esprit de
l’islam (acharisme, rejet de la causalité, prédestination absolue, ascétisme,
fanatisme, conservatisme, sectarisme, rejet du rôle de l’intellect, etc.)
la fermeture de la porte de la recherche (ijtihad) dans le domaine de la
jurisprudence et la limitation aux quatre écoles sunnites
la disparition des sciences de la nature des centres d’enseignement islamiques
ou Madrassa, faisant suite à une mauvaise classification des sciences
(notamment par al Ghazali voir ihyah chap. sur la classification des
sciences)
l’invasion des Mongoles, qui ont brûlé les plus prestigieuses bibliothèques de
Bagdad
Au dix-neuvième siècle lorsque les musulmans ont voulu revivifier leur
éducation scientifique ils ont maladroitement adopté le système occidental
de séparation totale entres les sciences séculaires et religieuses ce qui leur a
empêché d’intégrer et de digérer la science venu d’occident entraînant ainsi
la stagnation et la dépendance vis à vis de ces derniers.
Le plus grand défi des musulmans en ce premier quart du quatorzième siècle de
la sainte Hégire est de ramener ces sciences dans leur position initiale
d’harmonie, de reprendre le flambeau de la révolution de l’imam al Baqir (a) et
de préparer ainsi le retour de l’imam al Mahdi (A.J.) promis par Dieu dans le
saint Coran. Il est mentionner dans un Hadith authentique que si la connaissance
toute entière peut être résumée en 72 lettres, seules 2 lettres de la connaissance
seront révélées entre Adam(a) et la venue de l’imam Mahdi (A.J.). Tout le reste,
c’est à dire les 70 autres lettres seront révélées durant son règne (bénit soit il) de
paix et d’équité. Ce qui veut dire que même la révolution du Mahdi sera une
révolution de la connaissance et que l’état actuel des connaissances malgré les
nombreuses découvertes n’est absolument rien par rapport à ce qu’apportera le
règne du dernier des imams de la famille du prophète(s). Donc l’islam est la
religion de la connaissance, du savoir et du développement et non celui de
l’ignorance, du fanatisme, de la stagnation, et de l’inaction. Mais la
connaissance et la science en islam sont réalistes, basées sur les vrais intérêts de
l’homme dans ce monde et dans l’autre et non sur le matérialisme athée qui a
faire subir à l’humanité et à l’harmonie universelle dont l’homme est un maillon
important en sa qualité de khalife de Dieu, beaucoup de malheurs et le risque de
désastre économique, social, démographique écologique, nucléaire etc. est
latent comme une épée de Démoclés sur nos têtes en attendant la délivrance.
Dans les structures éducatives islamiques l’éducation morale et spirituelle de
l’homme va de paire avec son éducation formelle, ainsi l’imam khomeini(r)
disait : « tous ces instruments de destruction massive de l’humanité et toute
cette sophistication dans le domaine de l’armement sont les produits de
diplômés d’universités qui n’ont pas reçus d’éducation spirituelle et dont les
âmes n’ont pas été purifiées ».
Le projet des « Institutions Mouzdahir » sera insha Allah un des jalons ici en
Afrique et dans le reste du monde, posés pour atteindre ce noble objectif.
I. L’EDUCATION DE BASE
Que doit on faire pour combiner l’éducation religieuse et l’éducation séculaire
de nos enfants ? Deux solutions semblent se dégager à l’évidence, l’une à court
terme et l’autre à moyen terme.
1. A court terme :
Il s’agit en même temps que l’éducation à l’école dite française ou laïque, de
préparer des cours d’éducation islamique dans des madrassas modernes ;
lesquelles cours auront lieu le dimanche et pendant les grandes vacances. La
teneur de ces cours sera plus amplement traitée dans l’étude consacrée aux
madrassas insha Allah. Des cours de rattrapages dans les matières de
l’enseignement général pourront éventuellement y être ajoutés pendant les
vacances pour plus d’efficacité sur le plan pratique.
Néanmoins cette solution réalisable dans l’immédiat n’offre pas une réponse
globale aux problèmes posées car il demeure toujours ce double standard qui ne
tardera pas à se faire ressentir dans la vie quotidienne des élèves : vision
islamique à la madrassa et vision séculaire à l’école.
2. A moyen terme
Il s’agit de la mise en place d’écoles d’enseignements généraux et
professionnels 100% islamiques mêlant la qualité de l’enseignement à la rigueur
de l’éducation.
Ainsi les sciences religieuses et séculaires pourront y être enseignées de façon
intégrée et harmonieuse.
Le financement
Sa nature même et son orientation divine font de ce projet une œuvre colossale
où la participation désintéressée de tout un chacun est souhaitée.
En raison de sa nature progressive, les besoins globaux de financement du projet
sont difficiles à évaluer. Néanmoins en procédant par étape il est possible de
déterminer les besoins pour chaque phase d’investissement. les coûts de
fonctionnement pourront également être fixés lorsque la vitesse de croisière sera
atteint. Ces coûts seront ainsi budgétiser sur une base annuelle selon les
réalisations projetées.
Elles permettent d’assurer la stabilité du projet car étant les moins aléatoires.
Il s’agira de taxer certains services offerts par les institutions tels que les cours
pour adultes et de mettre en place un certain nombre de services générateurs de
revenus dont les suivants :
Un académie moderne d’enseignement de la langue arabe pour les
francophones et de la langue française pour les arabophones
Un centre de formation en informatique bilingue arabe et française
Une agence de traduction trilingue anglaise, arabe et française
Une agence d’éducation à domicile
Une maison d’édition et de production multimédia
Une maison de création et de développement de produits de divertissements à
orientation éducative et islamique
Une entreprise commerciale qui se chargera de vendre les produits diverses
de l’institution et qui fera également de la représentation pour d’autres
concepteurs et vendeurs du monde entier. cette entreprise fera également de
la distribution ciblée notamment la vente de cadeaux personnalisés à
orientation islamique pour les entreprises
Des participations dans des entreprises lucratives dont les activités n’entre
pas en contradiction avec les principes de l’islam et de l’institution.
L’ORGANISATION INTERNE
Statuts juridiques
Administration
I. La présidence
Elle est dirigée par un Directeur Générale nommé par le président. Ce dernier a
pour tâche de coordonner toutes les activités des différentes structures,
d’assurer l’ordonnancement des dépenses, ainsi que l’exécution des travaux
projetés par le conseil d’administration ou le président. Il préside le conseil de
direction et est responsable de l’administration générale et de la bonne marche
des activités. Il sera assisté par un directeur- adjoint chargé des études et
éventuellement suivant les besoins par un directeur- adjoint chargé des finances
et un directeur- adjoint chargé des travaux. Diverses conseillés membres ou non
du conseil d’administration pourront également l’assister.
Ceci servira de modèle pour les autres institutions qui seront progressivement
implanté dans le pays et dans la sous région.
B. Dans chaque grande ville du pays sera implanté une institution Mouzdahir
standard. Et ultérieurement dans toute la sous région.