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TP de Soudage M2
TP de Soudage M2
TP de Soudage M2
Soudage
Histoire de Soudage :
Pendant des millénaires, l’assemblage des métaux s’est fait par forgeage. La rupture est
intervenue à la fin du XIXe siècle. Désormais stockables en toute sécurité et que sont apparus
des procédés de soudage. Le développement des procèdes du soudage est devenu de plus en
plus rapide avec l’invention du soudage avec les électrodes enrobées et le soudage au
chalumeau Oxyacétylénique, ce dernier a rendu possible la réalisation des premiers œuvres
importants comme les bateaux, les ponts le bâtiment et les chaudières (surtout aux USA et en
Angleterre).
Le soudage avec électrode de tungstène : 1924 à l'USA
Les soudages sous flux en 1935 à l'USA
Le soudage vertical sous laitier en 1950 en URSS
Le soudage sous la protection gazeuse de 1950 à 1960
Le soudage avec fils fourre de 1950 à 1960
Le soudage explosion de 1950 à 1960
Le soudage par bombardement électronique en 1956 en France
Le soudage au laser en 1965.
Introduction
Parmi les procédés d’assemblages mécaniques, l’assemblage par soudage est le plus
répondue dans la plupart des domaines industrielles (transporte, industrie pétrolier et gazier,
construction navale, aéronautique, automobile etc.).
Le soudage est une technique d'assemblage permanent qui établit une continuité de nature
entre les pièces soudées. Le terme soudure est utilisé pour désigner l'alliage reliant les pièces
à assembler formé par la fusion des bords à assembler. La soudure peut donc être le résultat
du seul mélange des matériaux de base (les matériaux à souder) ou du mélange des matériaux
de base et d'un produit d'apport. En ce qui concerne les métaux, beaucoup sont soudables
moyennant les études préalables requises pour la mise au point du mode opératoire ; citons
les aciers (dits soudables), le cuivre, l'aluminium, le nickel et leurs alliages.
Définitions de soudage :
Le soudage est une opération qui consiste à réunir deux ou plusieurs parties constitutives
d’un assemblage, de manière à assurer la continuité entre les parties à assembler , sous
l'action d'une énergie calorifique ou mécanique générée par divers procédés mis en œuvre
(combustion de gaz, arc électriques, pression...) .On soude presque la totalité des métaux
existants en utilisant plusieurs procédés .Il existe deux cas de soudage :
La soudure Autogène(Homogène) : Le métal qui compose le joint est de même nature que
les pièces à souder.
La soudure Hétérogène : Le métal qui compose le joint est de nature différente des pièces
à souder.
Le principe du soudage
L'appellation de soudage s'applique dès lors que deux pièces sont réunies de façon à ce que la
continuité de la matière entre les deux éléments soit telle qu'au niveau atomique ces deux
pièces n'en forment qu'une seule.
Pour cela, le soudage requiert une dilution du métal d'apport dans les matériaux à souder.
Le métal d'apport est identique à celui des pièces à souder. Lorsque le métal d'apport est
différent des pièces à souder ou que ces deux pièces sont de métaux différents, on parle de
soudobrasage, mais la technique reste identique.
C'est pourquoi, à la différence de la brasure, le soudage nécessite d'abord une fusion des
extrémités des pièces à réunir avant de les assembler en un seul ensemble cohérent.
Cette fusion de la matière nécessite une élévation plus ou moins importante de la température
selon les matériaux à souder.
Types de soudure
- La soudure homogène : les métaux de base
ou éventuellement le métal d’apport sont de
même nature.
- La soudure hétérogène de type A :
association de métaux de base de même nature
avec un métal d’apport d’une autre nature.
- La soudure hétérogène de type B : les métaux
de base et le métal d’apport sont de nature
différentes.
La zone fondue partiellement (ZFP) : elle est nommée aussi par la zone de liaison, elle
se situe entre la zone de fusion et la zone affectée thermiquement.
2- Le Soudage à l’arc :
Le soudage à l’arc est un procédé de soudure par fusion où la chaleur est produite par un arc
électrique, formé entre le métal de base et l’électrode, ou entre deux ou plusieurs électrodes.
Le contact puis le léger éloignement de l’électrode par rapport aux pièces provoque l’arc
électrique. L’électrode est constituée d’un métal dont les caractéristiques mécaniques,
chimiques et physiques sont très proches du métal des deux pièces à souder.
5- Soudage laser :
Est une technique de soudage qui permet d'assembler plusieurs pièces de métal à l'aide
d'un laser. Le faisceau est une source de chaleur extrêmement concentrée qui permet des
soudages étroits, profonds, à une cadence rapide. Cette technique est souvent utilisée dans le
cas de gros volumes de production comme l'industrie automobile.
Tp N° 01 : Soudage par
résistance par points
Le soudage par résistance :
Le soudage par résistance permet d’assembler deux pièces de façon permanente, en les
fusionnant. Cette méthode de soudage requiert tout d’abord une pression mécanique qui
permettra ensuite à un courant électrique important de traverser les 2 éléments et de les faire
fusionner au point de contact. Il n’y a donc pas d’ajout de métal, Parmi les métaux soudables
on a l’acier, l’acier galvanisé ou électro-zingué, l’aluminium mais aussi de cuivre.
Cette technique est donc dépendante de la résistivité (résistance électrique) des matières, de
l’épaisseur totale de l’assemblage et du diamètre des électrodes. Ce procédé est
majoritairement utilisé dans l’assemblage de tôle d’acier de faible épaisseur (< 6 mm). Cette
technique bénéficie d’un savoir faire très important et d’une productivité incomparable.
-Effort de soudage :
L’effort d’applique dès la phase d’accostage et la valeur à appliquer dépend essentiellement
des caractéristiques mécaniques et de l’épaisseur des tôles à souder. Dans la pratique,
l’incrément de l’effort pendant la phase d’accostage n’est pas linéaire.
- Intensité de soudage :
L’intensité de soudage est considérée comme un paramètre important pour engendrer
l’énergie dissipée. Car elle gouverne la génération de chaleur par effet Joule. L’intensité
utilisée soit en courant alternatif monophasé, (AC-50Hz), ou soit courant continu moyenne
fréquence, (MFDC-1000Hz).
-Temps de soudage :
Intervient pendant la phase de chauffage. L’ordre de grandeur typique est de quelques
dixièmes de secondes. Selon la norme, le temps de soudage dépend de la nuance d’acier et
son épaisseur. Dans certains cas de soudage de tôle épaisse, et haute résistance mécanique, le
courant pulsé est souvent à appliquer afin de stabiliser le développement du noyau. Cette
pulsation comporte le temps de chaud, séparé par le temps de maintien ou le temps de froid.
Le nombre de cycles supplémentaires pour le post-traitement thermique est souvent adapté à
l’assemblage de tôles hautes résistances.
-Temps de maintien :
Le temps de maintien est nécessaire à la solidification par l’évacuation de la chaleur de
l’assemblage vers le circuit d’eau de refroidissement.
●Zone fondue (ZF) : qui représente la zone où l'acier a dépassé sa température de fusion. La
microstructure après refroidissement est de type colonnaire ou basaltique.
●Zone affectée thermiquement (ZAT) : qui subit des transformations de phases et/ou de la
recristallisation à l'état solide liées au gradient thermique apparaissant entre la ZF et le métal
de base.
●Métal de base (MB) : qui ne subit pas de transformation structurale compte tenu des faibles
niveaux de températures atteints.
Le métal subit un chauffage à des vitesses de l’ordre du millier de degrés Celsius par seconde
jusqu'à une température pouvant aller au-delà de la température de fusion. Il s'en suit
immédiatement un refroidissement très rapide dont la vitesse dépend des paramètres de
soudage. Un cycle de soudage par point complet est typiquement effectué en moins d'une
seconde.
-Distance entre chaque point
La distance entre deux points de soudure doit être 1O x épaisseur+ 10mm pour éviter «
l’effet de shunt » du courant de soudage.
C’est quoi « l’effet de SHUNT » ?
L’effet de shunt c’est lorsque la distance entre points de soudure n’est pas respectée et le
courant au lieu de passer d’une électrode à l’autre au travers d’une pièce à assembler le
courant passe par le précèdent point déjà existant sans réaliser un point de soudure. En
conséquence, aucun point de soudure ne se réalise.
Marques des postes de soudage par points
-Poste de soudage par points 2,6V 9700A - Pte 18 Lcd 400V
Caractéristiques :
- réglage du courant de pointage (%), temps de pointage (cycles), force de fermeture des
électrodes
Caractéristiques :
- actionnement pneumatique
Caractéristiques :
Avantages et inconvénients :
- Avantages
- Soudure propre et de très haute qualité (face d’aspect).
- Pas de déformation des pièces soudées.
- Assure la continuité métallique et étanchéité.
- Rapide (5ms à 3 secondes), efficace, peu polluant.
- Autogène nécessite pas de produits d’apports.
- Positionnement géométrique, avec serrage des éléments à assembler.
- Délimitation des zones thermique affectées.
- Pertes énergétiques plus faibles.
- Tenue mécanique du point améliorée et répétitive.
- Inconvénients
- Assemblage par recouvrement.
- Epaisseur limitée à la capacité machine.
- Vu le coût élevé.
- Applications sont limitées.
- Poste à souder ne peut réaliser qu’un seul type de soudage.
- Soudure collée.
- Projection en métal en fusion.
- Usure anormale des fusions.
Tp N° 02 : Soudage par
friction malaxage
Introduction :
Les procédés d’assemblages permanents entrent dans la fabrication de 80 % des produits
manufacturés. Le soudage représente une grande majorité de ces procédés, car il permet l’obtention
d’une liaison complète entre deux pièces.
Les différents procédés de soudages employés pour assembler deux matériaux différents ils sont
classés en deux catégories : les procédés de soudage par fusion et ceux à l’état solide, comme le
soudage par friction. Le soudage par friction est un procédé utilisé pour assembler les métaux
dissimilaires et dans certains cas particuliers, en mode de soudage hétérogène pour assembler deux
matériaux différents.
Dans ce chapitre on présente le principe de soudage par friction des métaux et aussi les différents
types de ce procédé.
2- Phase de soudage: Une fois la température de soudage (état ramolli de la matière) atteinte,
le pion tournant commence à avancer le long de la ligne de joint (autre configuration possible :
déplacement de la table), ainsi on assure le malaxage de la matière entre les deux pièces. Un effort
appelé effort de forgeage est appliqué sur l’outil est maintenu pendant cette phase. La matière
malaxée est déformée plastiquement et constitue le cordon de soudure. Le cordon obtenu n’est pas
symétrique (figure. I. 3). En effet, le mouvement combiné de rotation et d’avance donne naissance
à deux côtés :
· Un coté avance (advancing side) où le sens de la vitesse de rotation de l’outil coïncide avec sa
vitesse d’avance.
· Un coté recul (retreating side) où le sens de la vitesse d’avance de l’outil s’oppose à sa vitesse
d’avance.
3- Phase de retrait: Une fois le cordon réalisé, le pion est retiré du joint en laissant un trou à
l’extrémité du cordon, un outil à pion rétractable permet d’éviter la formation de ce trou. Dans ce
cas, l’épaulement reste en contact avec la matière jusqu'à la fin de retrait du pion.
Le procédé de soudage par friction et malaxage utilise un outil à haute résistance mécanique et
thermique qui est constitué d’un épaulement (shoulder) prolongé par un pion (pin) coaxial qui réalise
le malaxage. Les tôles à souder sont fixées soigneusement sur un montage d’appui. La chaleur,
générée par le frottement de l’épaulement et celle du pion, transforme la matière à l’état pâteux au
voisinage de l’outil et facilite la pénétration et le déplacement de l’outil le long du joint à souder pour
former la soudure après refroidissement. Par exemple, les matériaux, utilisés pour les outils de
soudage des tôles à base d’aluminium, sont principalement des aciers résistants aux hautes
températures.
Il existe plusieurs types de soudage par friction malaxage :
3-Soudage par friction linéaire (en anglais Linear Friction Welding ''LFW'') : Le
soudage par friction linéaire (ou soudage par vibration) est l’une des nombreuses techniques dans
laquelle la chaleur est générée par le mouvement mécanique des pièces à souder. Les deux pièces à
joindre sont mises en contact sous une certaine pression. Une pièce est bloquée tandis que l’autre
effectue un mouvement linéaire réciproque dans le plan du joint. La chaleur générée par la friction au
niveau des deux surfaces crée une zone de fusion locale. Ensuite la vibration est stoppée, les pièces
sont alignées et le joint refroidi sous pression pour consolider la soudure.
Les paramètres:
● Les paramètres du procédé: Les principaux paramètres du procédé sont la vitesse de rotation
de l’outil habituellement exprimée en rpm (révolutions on rotation per minute), la vitesse de soudage
(mm/min), la charge axiale (kN) ainsi que l’angle d’inclinaison de l’outil. Les choix de l’utilisateur
peuvent parfois être limités par les caractéristiques de la machine de soudage.
1- La vitesse de rotation: De l’outil en contact avec la matière génère la chaleur autour de l’outil
et permet de malaxer la matière.
Le choix d’une vitesse de rotation optimales ’avère donc primordial. D’une part, une vitesse de
rotation trop élevée, peut entraîner un chauffage excessif de la pièce et occasionner des "flash" ;
D’autre part, une vitesse dérogation trop faible conduit à un chauffage insuffisant des pièces à souder,
limitant ainsité malaxage de matière.
Cela provoque alors la formation de bavures et de cavités dans la soudure. L’augmentation de la
vitesse de rotation provoque un élargissement simultané du noyau comme illustré.
2- La vitesse d’avance: Tout comme la vitesse de rotation doit être choisie de manière optimale.
Son choix doit être fait en fonction des propriétés du matériau de base afin de ne pas risquer
d’endommager l’outil. L’influence de ce paramètre a fait l’objet de nombreuses tu des au cours de la
dernière décennie.
3- La force de forgeage: Ou charge axiale est la force appliquée pour maintenir l’outil dans la
position verticale souhaitée. Il est important de la maîtriser lorsqu’on fait un pilotage en force parce
qu’elle conditionne le choix des vitesses d’avance et de rotation [23] ont montré expérimentalement
que la charge axiale a une influence sur la dureté maximale.
Prin
cipe de soudage à l’arc électrique :
C’est un procédé de soudure par fusion où la chaleur et produite par un arc électrique, formé entre
le métal de base et l’électrode, ou entre deux
ou plusieurs électrodes. Le contacte puis le
léger éloignement de l’électrode par rapport
aux pièces provoque l’arc électrique.
Electrode est constituée d’un métal dont les
caractéristiques mécaniques, chimiques et
physiques sont très proches du métal des deux
pièces à souder.
L’effet thermique provoque la fusion aussi bien de l’électrode que du métal de base, pour
amorcer un arc il faut que le courant parcoure un circuit fermé d’une part la pièce et de l’autre
L’arc électrique est la source de chaleur à base de nombreux procédés de soudage, les raisons
primordiales de ce choix sont :
- Les effets thermiques aux électrodes : l’arc de soudage est à l’arc court entre une électrode
formant ainsi l’outil, et les pièces à souder portées localement à la température de fusion
- Les phénomènes de transport de matière qui s’instaurent naturellement et simultanément de
l’électrode, lorsqu’elle est fusible, formant un dépôt se diluant avec les bords à souder pour
constituer après refroidissement la liaison métallique recherchée. Il est à noter que pour le cas
des électrodes réfractaires il n’y a pas de transfert entre l’électrode et la pièce.
● Les procédés de soudage qui utilisent l’arc électrique comme source de fusion sont :
- Le soudage avec électrode enrobées
- Le soudage avec électrode réfractaire TIG
- Le soudage semi-automatique sous protection gazeuse : MIG ou MAG
- Le soudage automatique sous flux
Principe du procédé
Le soudage à l’électrode enrobée (shilded metal arc welding «SMAW») est l’un des plus simples
procédés de soudage à l’arc. L’appareillage comporte une source de courant continu ou alternatif,
une pince porte électrode, un câble de liaison et un câble de masse. Sa simplicité fait remonter son
utilisation dans le secteur industriel aux années 1900.
L’électrode enrobée est placée et serrée sur la pince porte électrode qui elle-même est reliée au
câble de sortie de poste de soudage. Le connecteur de pièce est relié au générateur et est placé sur
la pièce à souder. L’arc électrique est amorcé par contact électrode-pièce et entraîne
instantanément la fusion de l’électrode et la formation du cordon. Ce dernier se présente après
solidification recouvert de laitier provenant de l’enrobage fondu que l’on élimine ultérieurement.
Les caractéristiques des soudures réalisées ainsi dépendent de deux facteurs principaux : la
technologie d’élaboration de l’électrode et l’habilité de l’opérateur
Le soudage manuel à l’arc électrique et électrode enrobée concerne surtout les postes de tuyauteurs
pour des tubulures de diamètre et d’épaisseur importante. Conférant une bonne résistance
mécanique aux soudures. Il convient aux aciers doux (enrobage de l’électrode type O), aux aciers
faiblement alliés, aux aciers inoxydables et réfractaires, à la fonte grise, aux métaux non ferreux :
nickel (après décapage à l’acide et neutralisation), cuivre et cupro-aluminium. Il est préféré au
procédé TIG pour les soudures sur tuyauterie transportant du gaz, car il supprime le risque gaz lié à
la présence du gaz protecteur.
Le soudage SMAW s’exécute dans toutes les positions, permet une grande autonomie et
l’équipement requis est peu dispendieux.
Pour l’amorçage de l’arc avec les procédés manuels (particulièrement avec les électrodes
à enrobage basique pour le SMAW), il faut que la tension à vide soit assez élevée,
généralement d’une valeur minimum de 70 V