(Lingvisticae Investigationes. Supplementa 8) Pierre Attal, Claude Muller - de La Syntaxe À La Pragmatique - Actes Du Colloque de Rennes, Université de Haute-Bretagne-John Benjamins (1984)
(Lingvisticae Investigationes. Supplementa 8) Pierre Attal, Claude Muller - de La Syntaxe À La Pragmatique - Actes Du Colloque de Rennes, Université de Haute-Bretagne-John Benjamins (1984)
(Lingvisticae Investigationes. Supplementa 8) Pierre Attal, Claude Muller - de La Syntaxe À La Pragmatique - Actes Du Colloque de Rennes, Université de Haute-Bretagne-John Benjamins (1984)
LINGVISTICÆINVESTIGATIONES: SUPPLEMENTA
Series-Editors:
Volume 8
De la Syntaxe à la Pragmatique
DE LA SYNTAXE À LA
PRAGMATIQUE
edited by
Préface : 5
***
PREFACE
man?
inter. Ali vouloir act.-acheter-bénéf. livre pour Rach-
man;
«est-ce qu'Ali veut acheter un livre pour Rachman?»
11 . ( ) - kah
1 . YES-NO-QUESTIONS
1 . 1.Interrogation I
mau mem-beli... )
(8) a . Ali tidak mau mem - beli -kan Rachman, tetapi mau
men-beli-kan Tuti (buku)
Ali ne pas vouloir act.-acheter-bén. Rachman mais vou-
loir act.-acheter-bén. Tuti livre
Ali ne veut pas acheter un livre pour Rachman mais
pour Tuti».
Interrogation en indonésien 13
(9)a. (Ali) tidak mau mem -beli - kan Rachman buku, teta-
pi mainan
Ali ne pas vouloir act.-acheter-bén. Rachman livre mais
jouet
«Ali ne veut pas acheter un livre pour Rachman mais un
jouet».
b. Ali tidak mau mem - beli -kan buku, tetapi mau mem -
beli -kan mainan untuk Tuti
Ali ne pas vouloir act.-acheter-bén. livre mais vouloir
act.-acheter-bén. jouet pour Tuti
«Ali ne veut pas acheter un livre, mais un jouet pour Tu
ti».
c. (Ali) tidak mau mem - beli buku, tetapi mainan untuk Tu
ti
Ali ne pas vouloir act .-acheter livre mais jouet pour Tuti
«Ali ne veut pas acheter un livre mais un jouet pour Tuti»
1.2 . Interrogation II
sedag]
(14) c . *makan - kah Ali [
[sudah ]
manger-inter. Ali Ien t r a i n de]
[ déjà ]
De même pour l'exemple ( l l ) e :
2 . INTERROGATION DE CONFIRMATION
2.1 . Accentuation
phrase ( l ) a :
(26) a . bukui yang Ali mau mem - beli - kan - nyai untuk Tuti
livre relat. Ali vouloir act.-acheter-bénéf.-anaph. pour
Tuti
«c'est un livre qu'Ali veut acheter pour Tuti»
(27) a . Tuti untuk siapa Ali mau mem - beli (- - kan) buku
Tuti pour qui Ali vouloir act.-acheter-bénéf. livre
«C'est Tuti pour qui Ah veut acheter un livre».
3 . QUESTIONS EN SUSPENS
yes-no
+ + + +
questions
2 . kah (II)
1
'
+ + + +
3 . apa(kah) (I)
+ + + +
4 . kah (II)
accent
1 1
1
1
+ + +
uaisduoput ua uopeßojjaiui
5 .apa(-kah)(I)
1
confirmation
+ + + + +
6 . kah (II)
K>
Ol
26 CARTIER
adalah Tuti.
Alice CARTIER
Université de Paris V
Interrogation en indonésien 29
NOTES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
fait d'elle une phrase de sens exclamatif; ex.: c'est que je vous
connais!; c'est qu'il est méchant, vous savez!. On voit mal com
ment ce type de phrase peut-être employé à la forme interro
gative sans perdre cette valeur emphatique, liée précisément au
fait qu'il s'agit d'une assertion. Il n'y a aucun rapport de sens
entre la phrase affirmative et la phrase interrogative que l'on
voudrait lui faire correspondre».
Le principe de cet argument me paraît critiquable, car s'il
était valide, alors au même titre il faudrait dire que dans
il est vrai que la soupe est tiède, est-il vrai que la soupe est
tiède? et qu'il ne soit pas vrai que cette soupe aura été tiè
de, l'expression il est vrai entre dans trois locutions acci
dentellement homonymes et n'ayant aucun sens en commun,
parce que sa première occurrence communique à la propo
sition qui suit une force de concession (assertive), la seconde
une force interrogative, et la troisième une force défensive.
Il est préférable de maintenir que ces trois modalités diffé
rentes ne découlent pas du sens de il est vrai, qui est cons
tant dans ces emplois divers, mais que, suivant les cas, la
proposition il est vrai que P est employée assertivement,
interrogativement ou impérativement (avec négation) ;vrai
doit avoir un sens tel que il est vrai que P est vrai si et seu
lement si P, donc peut paraître synonyme de P; par suite,
pour toute fonction sémantique ƒ , ƒ (il est vrai que P) re
vient au même que ƒ (P); la variable ƒ serait ici représentée
par les diverses modalités évoquées. Même chose pour f (c'est
que P), où ƒ est tantôt la modalité interrogative (est-ce que P?),
tantôt la modalité assertive [c'est que je vous connais!)(7)y etc.
Borillo appuie sa critique sur l'impossibilité d'un dialogue tel
que: -Est-ce que je vous connais? - C'est que vous me connais
sez (ou: -C'est que oui); cette impossibilité me semble montrer
seulement que remploi assertif emphatique de c'est que P avec
c'est que redondant est fortement restreint et spécialisé (8)
(d'autre part, ces impossibilités contemporaines ne nous disent
rien sur le sens étymologique d'une formule plus ou moins fi
gée). Plutôt que de parler ici de c'est que emphatique, peut-
être faudrait-il, pour être plus clair, préciser qu'il s'agit d'un
40 CORNULIER
+ bien) fait d'y aller (cf. Gross, 1975, pp. 162 -163), iln' a pas
plutôt fait d'y aller que,.., la périphrase faire de V permet de
préciser la portée sémantique de l'adverbe, ambigu s'il quali
fiait directement V. Le factitif redondant (plutôt que dénué de
sens) permet donc de protéger V d'une opération syntaxique-
ment ou sémantiquement problématique si on l'appliquait di
rectement à V. Pour autant que le factitif conserve là son sens,
on peut reconnaître dans son emploi, même conventionnalisé,
un moyen de signification indirecte.
(ou: don 't anyone) open the door (n'ouvre pas (que personne
n'ouvre) la porte), la forme contractée don't n'est pas rempla-
çable par la forme de base do not. Rejetons d'abord cet argu
ment: il prouve seulement (s'il le prouve) que dans cette cons
truction en effet très particulière don't est inanalysable; il est
bien nai'f de s'en servir pour montrer que don't est également
inanalysable dans la construction banale don't open the door...
où don't peut être remplacé par do not (tout ce que cette ob
servation peut faire soupçonner est que don't peut être parfois
employé comme inanalysable même dans la construction sim-
pie).
Benoît de CORNULIER
LUMINY
<<Est-ce que» et «do» 55
NOTES
2 . Note de relecture :
Les différences «syntaxiques» entre clitiques et autonomes
quant à l'ordre des mots sont liées à la différence de sémanti
sation de leurs positions. La principale différence pourrait ve-
56
CORNULIER
REFERENCES
BOLINGER, D., 1957, Interrogative structures of American
English, University of Alabama Press, E.U.
» , 1977, Meaning and Form, Longman.
» ,1978, «Yes-no questions are not alternative questions»
dans Questions, éd. par H. Hiz, pp. 87-105, Reidel.
BORILLO, A.,,1978,L'interrogation totale en français, thèse
d'état, Université d'Aix-Marseille I.
BRUNOT, F., 1936, La pensée et la langue, 3ème éd. Masson.
CORNULIER, B. de, 1980, Meaning detachment, J o h n Benja
mins, Amsterdam.
DAMOURETTE, J. & PICHÓN, E., 1911-1927, Essai de gram
maire de la langue française, d'Artrey, Paris.
DAVIS, S., 1979, «On causatives», communication au colloque
de Pragmatique d'Urbino.
FOULET, L., 1 9 2 1 , «Comment ont évolué les formes de l'in
terrogation» dans Romania 4 7 : 243-348.
GROSS, M., 1975, Méthodes en syntaxe, Hermann, Paris.
LITTRE, E., 1873, Dictionnaire de la langue française, Ha
chette.
QUIRK, R., & Co, 1972, A grammar of Contemporary En
glish, Longman.
RENCHON, H., 1967, La syntaxe de l'interrogation, Acadé
mie royale de langue et de littérature françaises, Bruxel
les.
ROSS, J., 1972, «Act» dans Semantics of Natural Language,
pp. 70-126, Reidel.
VAUGELAS, C , 1657, Remarques sur la langue françoise,
éd., Bruxelles.
LE RAPPORT ENTRE PREDICATION ASSOCIATIVE
ET DETERMINATION ASSOCIATIVE:
UN PROBLEME DE SYNTAXE OU DE SEMANTIQUE?
Quant à dériver mon livre de le livre que j'ai (car cela aussi a
été proposé par les générativistes), là aussi tout marchera très
bien (pourrait-il d'ailleurs en être autrement?) tant qu'on en
restera au problème purement technique d'écrire les dériva
tions. Mais le vrai problème est de voir comment cette hypo
thèse permet d'aborder la question de l'interprétation séman
tique. Et là aussi on va buter sur des problèmes d'interpréta
tion sémantique qui me paraissent insolubles, et dont je ne ci
terai qu'un exemple: les énoncés j ' a i mon livre et je n'ai pas
mon livre sont en français parfaitement acceptables et interpré
tables, par contre je ne vois pas bien comment on va pouvoir
expliquer leur interprétation si on se donne comme point de
départ des structures sous-jacentes qui seraient respectivement
j'ai le livre que j'ai (qui est interprétable mais qui ne veut pas
du tout dire la même chose que j'ai mon livre) et je n'ai pas le
livre que j'ai (qui ne veut rien dire du tout).
Denis CREISSELS
Université des Langues & Lettres de Grenoble.
A U CONTRAIRE COMME OPERATEUR
D'ANTONYMIE DANS LES DIALOGUES*
C'est à dessein que j ' a i utilisé des exemples très simples, voi
re simplistes. Il s'agit toujours - en ce qui concerne les énoncés
de A - de phrases à verbe être, détachées de leurs conditions ré
elles d'énonciation. Le statut de ces exemples n'est sans doute
pas très éloigné de ce qu'A. Culioli appelle le «métatexte» ( 2 ) .
Le recours à de tels exemples me paraît nécessaire dans un
premier temps pour repérer les principales caractéristiques du
fonctionnement de au contraire. Par ailleurs ( 3 ) , je travaille
essentiellement sur corpus, mais il m'a semblé que dans le ca
dre d'un exposé oral, l'utilisation d'exemples attestés aurait
entraîné de sérieuses difficultés didactiques.
I . 1 - GRADABILITÉ.
II . LES FAITS
J'ai centré mon analyse sur ce que Katz appelle des «con
traires extrêmes», par opposition aux «contraires locaux».
«On a des contraires extrêmes quand la langue n'admet pas de
plus grand écart par rapport à la propriété en question, que ce
lui qui est exprimé par ces termes. Ils sont diamétralement op
posés, comme par exemple parcimonieux/prodigue, indigent/
opulent. On a des contraires locaux quand l'opposition appa
raît entre un terme extrême et un terme non-extrême, tels que
indigent et aisé, ou entre deux termes non-extrêmes comme
«Au contraire»
89
18
frais et tiède. ( )
Nelly DANJOU-FLAUX.
Université de Lille.
92
DANJOU-FLAUX
NOTES
(10) Ibid.
(10) Où habitez-vous?
4 . Conclusion.
mentent non ce qui est dit, mais ce qui est impliqué, et pour
lesquelles chacun choisit sa propre implicature. Les maximes
de Grice permettent le calcul de la première possibilité, mais
elles permettent également celui des autres, puisqu'elles pro
posent des stratégies pragmatiques dont l'interprétation ne dé
pend pas en fait de la fonction descriptive du langage. La con
naissance des facteurs sociaux qui gouvernent la compétence
de communication doit être considérée comme un préalable
à tout«calcul»d'implicature 11.
Anne-Marie DILLER
Université de Dakar.
113
Réponses indirectes
NOTES
REFERENCES
Brown, P. & S. Levinson (1978): «Universals in language use:
politeness phenomena», in Goody (ed) Questions and polite
ness, Cambridge University Press.
Sommaire:
b) Mes observations.
Toute une étude est à faire dans cette perspective; ce qui est
certain, c'est que le sens (percept, affect) est indissolublement
lié à la phrase, au phrasé (réduit à A, ou comprenant A +B ),
et ceci dès que le nouveau-né est assez éveillé au monde am
biant pour entrer en communication avec les choses et les gens
(1 ou 2 mois).
Syntaxe et sémantique chez /'enfant 129
A : Pierre B: il a menti
tu le connais
(Ce qui frappe l'esprit en même forme prosodique
premier) que (1)
2 ans 3 mois.
b) Progrès du notionnel
Conclusion.
Claire FONDET
Université de Dijon
136 FONDET
NOTES
lèle entre parler et lire doit tenir compte du fait que parler est
un acte d'encodage, lire un acte de décodage.
(4) P.H. Wolff, «The Natural history of crying and other voca
lizations in early infancy» in B. Foss éd. Determinants of in
fant behaviour IV, 1969, London, Methuen, 81-109.
(8) Ouvr. précédent, p.46: «Le gazouillis d'un enfant sourd est
identique à celui d'un enfant entendant, ce qui confirme la na
ture sensori-motrice de cette activité vocale». Et, p.54: «ce
n'est jamais en répétant en écholalie que l'enfant apprendra à
faire des phrases; c'est en imitant l'adulte. Or l'imitation n'est
pas reproduction, ni conduite passive, activité en miroir.
L'imitation est activité rendue possible par un pouvoir de cons
truction, fondamental pour toutes les acquisitions où. l'intelli
gence est en jeu (H. Wallon et J. Piaget se rencontrent sur cette
conception des acquisitions fondamentales de l'enfant)».
ment identiques:
1 . 1 Un exemple.
Son sens n'était pas prévisible à partir du sens des mots casser
et pipe.
Le sujet de (1) est un Nhum variable, mais verbe et objet
ne peuvent pas être modifiés:
- on ne peut pas substituer dans (1) de verbe synonyme à cas
ser: les phrases
La séquence casser sa pipe n'est donc pas aussi figée que les
premières vérifications l'indiquaient. Les variations de temps et
de positions des adverbes conduisent à l'analyser comme une
structure verbale ou prédicative {VP ou PrédP en grammaire
générative), où sa pipe serait le complément (d'objet direct
peut-être). Il est donc naturel de vérifier l'application des
transformations à ces constructions. Ainsi, on constate que le
passif ne s'applique pas:
ni la question:
4
* La pipe que Max a cassée fascine Luc
1 .2 Notations.
Nous écrirons:
2 . Degré de liberté.
mais on acceptera
2 . 2 Interjections.
(l)Max dort
(2) le sommeil de Max
154 GROSS
(1) est une phrase, mais (2) n'en est pas une. Il existe de nom
breuses autres distinctions intuitives qui n'ont pas la reproduc-
tibilité de l'intuition de phrase. Ainsi, la notion d'interjection
peut paraître solidement établie: les expressions
Signalons encore:
- les jurons :
(7) Sacredieu! Merde! Bordel! Vérole! Chiotte! ,etc.
Nom de (Dieu + nom + une pipe -f un chien), etc.
En voiture Simone!
Chauffe Marcel!
Tu Vas dit bouffi, etc.
Phrases «figées» 157
2 .3 Sens figuré.
2 .4 Vocabulaire technique.
sportif:
162 GROSS
qui sont indiscutablement des phrases, mais qui n'ont pas une
analyse grammaticale normale.
qui ont cette apparence, mais avec pertes et fracas y est un ad
verbe figé, que l'on retrouve avec le même sens, lorsqu'il porte
sur des phrases libres comme
(C6) Luc lui a envoyé dans les gencives qu'il était en faute
(C7) Max porte un certain intérêt à ce que tout soit en
ordre
(C8) Max se bat l'oeil de ce que Léa parte
CNP2 N0 V N1 Prép C2 Ils ont passé Max par les armes 1.000
Nous constatons donc que les formes figées, qui sont tradi
tionnellement considérées comme des exceptions, occupent
dans le lexique un volume comparable à celui des formes libres
correspondantes.
172
GROSS
Dans (3), cela est un pronom impersonnel et f aire n'a pas d'au
tre sujet. On peut donc considérer les phrases (1) et (3) comme
de simples variantes morphonémiques, puisque leurs structures
sont identiques.
No=N-hum
No V
Passif
Autres déterminants
Npc
No=N hum
+ _ CONNAITRE _ + LE — — COUP
- - CONNAITRE — —
POSS-0 — — DOULEUR
+— CONNAITRE — +
LE — — TRUC
+ — NE CONNAITRE PAS — —
POSS-0 — — BONHEUR
+ — NE CONNAITRE QUE — —
— — — ÇA
+ — CONSERVER — —
POSS-0 — — CHEMISE
+ _ SE CONTEMPLER — —
LE + — NOMBRIL
+ — COUPER — +
DET — — CORDON OMBILICAL
+ + DÉBLOQUER _ +
DET — _ SITUATION
+_ DÉTENIR + —
LA — — VÉRITÉ
—+ DISTILLER — +,
LE — + VENIN
+ + DOMINER — +
LE — — LOT
+ — DRESSER — +
POSS-0 — + BATTERIES
+— ENDOSSER — +
LE — — HARNOIS
+ + ENFONCER — +
LE — — CLOU
+ ETRE.N PAS UNE — LUMIERE
+ — ETRE.N PAS — — — — — MANCHOT
—+ ETRE.N PAS — — LA — — MORT
+ — ETRE.S PAS DIT — - — TOUT
11
+ - FAIRE UN BRIN DE TOILETTE
+ - FAIRE — — - — — GRISE MINE
+ - FAIRE — — - _ _ HARA-KIRI
- + FAIRE — — - _ + JURISPRUDENCE
+ - FAIRE - + UNE - + MINUTE DE SILENCE
- + FAIRE — — — — + NOMBRE
+ - I FAIRE - + DET — — OPÉRATION PORTE
OUVERTE
_
NOTES
Or dans les phrases (1) - (3), belle lurette ne peut pas répondre
à la question en quand:
* Quand y-a-t-il que Max est parti?, etc.
REFERENCES
Maurice GROSS
Université Paris 7
Laboratoire d'Automatique Documentaire
et Linguistique. *
REMARQUES SUR LA REPRESENTATION
DE LA QUANTIFICATION
DANS UNE GRAMMAIRE TRANSFORMATIONNELLE
1 . Introduction.
(l)X"i[S-Yi...]
(9) a . Quii [+ WH ] [ s tu as vu ei ]
2.2. 1 . La sousjacence.
que
b . Chaque candidat: [ S quelqu'un voulait [ s ' 2
Marie essaie [ s'1 de voir [e i ] ] ] ]
tre[ej]]] 1o
tre [ e j ] ] ] ]
(36) a . Ce portrait
b. Le portrait qui est au mur
(55) Une catégorie vide doit être gouvernée soit par une
Domaines de ia quantification 201
Ainsi que le schéma (56) le montre, (55) n'est pas violé dans
(54a), où la catégorie vide (trace) est gouvernée par un verbe,
mais la contrainte est violée dans (54b) où aucune des condi
tions de gouvernement ne sont satisfaites.
(62) ~ 3 x, x un homme.
(70) III
a . * John do I like.
b . * Many people do I like.
c . * Someone do I like.
d . No one do I like.
e . Who do you like?
(90) a . * Il a vu grand'chose.
b . A-t-il vu grand'chose?
(98) ( FL de (96a) )
[ to no one i [S did John say anything e i ]
a a
[-POS] [-POS]
(99) ( FL de (96b) )
[ to no onei ] [S John said anything ei]
a a
[ -POS] [ + POS]
(101) a . personne
b . nessuno
c . not a man
En principe il peut être vérifié que les SN de (101) fonction
nent comme quantificateurs à l'aide des contraintes sur la
quantification données dans la section 2.2. R. Kayne (1979)
a vérifié le statut de quantificateur de personne à l'aide de la
Contrainte des Catégories Vides et Rizzi (1980) a appliqué ce
test avec succès à des structures de quantification contenant
nessuno. Le test n'est pas possible avec not a man dans la me
sure où, pour des raisons que nous tâcherons d'éclaircir, ce SN
n'est jamais extrait d'une phrase enchassée. Nous l'interpréte
rons quand même comme un quantificateur sur la base de son
marquage lexical et du fait qu'il déclenche l'inversion du sujet
et de l'auxiliaire quant il est antéposé, ce que font seuls les
constituants marqués [-POS] (cf. (71) ci-dessus). Comme les
noms sont tous (équivalents à) [+ POS], il s'ensuit que not a
man est un quantificateur.
3 . Conclusion.
Jacqueline GUERON
Université de Paris VIII.
REFERENCES
NOTES
7 . Ces exemples ont été étudiés dans Aoun et. al. 1980.
(i) Il pense que Marie est trop honnête pour lui mentir.
(ii) Il regrette que Marie soit trop honnête pour lui mentir
Tandis que (i) est ambigu, trop pouvant avoir une portée
étroite (en auquel cas lui = il) ou une portée large (et alors
lui = Marie), (ii) n'est pas ambigu. La lecture où trop a la
portée large est impossible.
Il semble être le cas général que le verbe regretter est un
Domaines de la quantification 231
32 . (89) n'est pas assez fort. Il faut en plus que les items de
polarité, contrairement aux quantificateurs, soient c-com-
mandés par un item lexical portant le même marquage de
polarité, d'où le contraste (i) / (ii):
dessus.
Det Nj- loc Relj V-n ♎ (est faisable+ fîhi féЄlon momkénon
+fîh Єamal momkén).
et la construction:
LI N0VNiLocNj ↔ No V Nj Prep Ni
où Prep = de en F et bé en AM et AE6
On remarque que:
(1) il existe dans chacune des trois langues au moins un verbe
entrant à la fois dans une construction standard dative, dans
une construction standard locative et dans une construction
inverse à condition d'accepter soit les constructions inverses
de livrer, fournir ou servir soit les constructions locatives d'es-
croquer ou arnaquer7
cas en AE et en AM:
Il apparaît aussi que dans les trois langues lancer et ses équi
valents entre dans la combinatoire la plus large et la plus signi
ficative pour l'étude de la relation entre datif et locatif de des
tination, même si ce verbe n'apparaît pas en F dans la cons
truction inverse, tandis que ses équivalents arabes n'apparais
sent pas dans la construction:
250 IBRAHIM
No V N i lé N-pc N j -hum
chie des contraintes qui vaille pour tous les verbes entrant dans
les constructions étudiées est cependant rendue plus difficile
par les caractéristiques syntactico-sémantiques particulières de
verbes comme affubler, atteindre et surtout munir dont il fau
drait alors tenir compte. Dans l'état actuel de la recherche, le
meilleur lien entre ces phénomènes et la meilleure manière de
les relier à des ensembles statistiquement significatifs se trou
vent dans la relation qu'ils entretiennent avec les opérateurs
élémentaires donner et mettre et dans la relation entre ces
deux opérateurs. Rappelons le point de départ de l'analyse:
où Prep — L o c + à + l é
« Accidents» syntactico-séman tiques 253
NOTES
Introduction
Ils diffèrent en ce que quoi que ce soit est admissible dans des
contextes où ne l'est pas de livre:
(5) Jean est trop pauvre pour s'acheter quoi que ce soit.
(6) * Jean est trop pauvre pour s'acheter de livre.
Section 1.
A c-commande B si et seulement si
a) A ne domine pas B, ni B A
b) Le premier noeud branchant qui domine A domine
aussi B.
Dans (4), le QP vide est gouverné par le V lu, dont une pro
jection, VP, contient l'antécédent pas. Dans (8), le QP est gou
verné par la P à, mais aucune projection de à ne contient pas,
de sorte que (8) constitue une violation de (9). 9
Le QP vide de
d e ( (13)
1 3 ) est gouverné par mis, et l'antécédent est
contenu dans S: ( S combien ( S a-t-elle ( y mis ) ( N p ( Q p e)...
Section 2.
(26) Jean ne pense pas que qui que ce soit vienne vous voir
aujourd'hui.
(27) * Jean ne pense pas que d'amis viennent vous voir au
jourd'hui.
Richard S. KAYNE
Université de Paris VIII.
273
Catégories vides
NOTES
(4) et dans (8), c'est-à-dire que ni ría pas, ni ría pas lu, ni
pas lu, ne sont des constituants.
Si ne est clitique au moment où s'applique (9), alors ne ne
peut être antécédent (cf. note 3) que si la définition de la
c-commande est modifiée - v. la fin de la note 14 plus bas.
14 . Dans elle vous est rentrée dedans, etc., nous estimons que
la trace de vous n'est pas l'objet de dedans, mais qu'elle se
trouve plutôt à la droite du verbe: ... vousiest rentrée (e)ide-
dans, comme nous l'avons démontré dans Kayne (1977, sect.
2.14). Nous ne trancherons pas sur la question de savoir si de
dans a ou non un NP objet ici ou encore dans elle est rentrée
dedans; si oui, comme le laisse penser l'existence de j'aurai
tous voté pour (Ruwet (1978, 204) ), alors cet objet ne serait
pas vide (c.-à-d. (NP e) ); il s'agirait plutôt d'un pronom sans
réalisation phonétique, noté (NP PRO), ne correspondant pas
à une trace de déplacement. Pour la distinction entre (e) et
(PRO) (ce dernier se rencontre aussi comme sujet de l'infini-
tive dans Jean i a essayé de (PRO) i chanter), voir Chomsky
( 1981 ) et aussi Kayne ( 1 9 8 0 a ) .
Dans J'aurai tous voté pour PRO, il y a un lien entre tous et
PRO (et (9) interdit qu'il y ait en plus une catégorie vide après
pour liée par tous, ce qui laisse penser que tous ne subit pas de
déplacement, comme dit Ruwet et comme le suggère par ail
leurs de la même façon il faut tous qu'ils partent vs (33) ),
tandis que tout dans (18) et (19) lie plutôt (e). A cette asymé
trie entre tout et tous pourrait être reliée celle entre je com
mence tous à les apprécier et*?Je commence tout à apprécier.
Il est à remarquer que si vous dans (20) est cliticisé sur le
verbe avant l'application de (9), alors la définition de la c-com-
mande doit être légèrement modifiée - cf. Kayne (1980 a, note
277
Catégories vides
REFERENCES
Attal, P. (1979) Négation et quantificateurs, Thèse de doctorat
d'Etat, Université de Paris VIII.
Inquiry, 9, 595-621.
1 - INTRODUCTION
(1) F(A1,A2,...)
(3) conjonctifs (S O) et
(4) disjonctifs (S O).
5 - CONCLUSION.
Georges MAURAND
Université de Toulouse-le-Mirail
L'ETUDE GENETIQUE DE LA SEMANTIQUE
DANS LE DEVELOPPEMENT DU LANGAGE
*
**
* **
*
***
à deux éléments?
- encore pain
- plus pain
- encore bobo
Séman tique dans le développe men t du langage 307
- plus bobo
permet de classer les unités dans ces catégories.
Exemples:
«parti Papa», «Papa parti»
ou «fiture encore», «encore fiture».
*
***
Ceci n'a rien d'étonnant si l'on veut bien admettre que l'en-
Séman tique dans le développemen t du langage 313
*
***
Jacques NEUBURGER
BIBLIOGRAPHIE
when these verbs are used in the first person of the present tense,
(...) the assertion proper is contained in the indicative clause with
which they are associated... They themselves have not, in such a
use, any descriptive sense but rather function as signals guiding the
hearer to a proper appreciation of the statement in its context,
social, logical, or evidential. They are not part of the statement
made, nor additional statements, but function with regard to a
statement made rather as «READ WITH CARE» functions in
relation to a subjoined notice, or as the foot stamping and salu
ting can function in the Army to make clear that one is making
an official report. Perhaps they can be compared to such stage-
directions as «said in a mournful (confident) tone» with refe
rence to the lines of the play. They help the understanding and
assessment of what is said rather than being a part of what is
said. (5)
II
III
Une phrase est ambiguë si, hors contexte, elle est suscep
tible de plusieurs lectures (variations indexicales mises à part).
Quand une phrase ambiguë est énoncée, le contexte permet,
en général, de sélectionner la «bonne» lecture, celle qui cor
respond aux intentions du locuteur. Il se peut aussi, à l'inver
se, qu'une phrase non-ambiguë soit, dans un certain contexte,
332
RECANATl
IV
ambiguë entre la simple constatation d'un fait (le fait qu'il est
inutile d'y aller) et l'expression d'une décision motivée (la dé
cision de ne pas y aller parce que c'est inutile), mais «inutile
que nous y allions» ne peut avoir que la deuxième valeur, non
littérale: c'est pourquoi «inutile que nous y allions, et pourtant
allons-y puisque tu insistes» est contradictoire, alors que «il est
inutile que nous y allions, et pourtant allons-y puisque tu insis
tes» ne l'est pas. L'élision de «il est», dans cet exemple, est un
MDO. Il semble que, pareillement, la transformation de je V
que P en P, je V soit un MDO; en effet, la phrase je crois que P
est pragmatiquement ambiguë entre la lecture descriptive et la
lecture transparente, mais cette ambiguïté est levée au profit
de la seule lecture transparente si on rejette en incise le verbe
parenthétique.
Le traitement de la transformation de je V que P en P, je V
comme un MDO est celui que j ' a i proposé dans ma thèse, et
d'autres pragmaticiens comme Anscombre et Diller ont fait de
même. Mais je dois dire qu'il ne me satisfait plus aujourd'hui:
je suis de plus en plus sceptique à son égard, pour des raisons
que je vais exposer maintenant, en guise de conclusion.
François RECANATI
C.N.R.S., Paris.
(10)
↓ règles
← stylistiques &
effacements
structures
de
surface
Ce qui est vrai de pas ne l'est pas des adverbes aussi, non, non
plus, si et oui, comme nous le suggèrent les exemples (19) à
(22),
PAS-EN-TETE
x - NP - [ Ø ] - (pas) - y
VP
DS: 1 2 3 4 5
CS: 1 4+2 3 Ø 5
Paul SABATIER
Université d'Aix-Marseille IL
363
Règle d'effacement du VP
BIBLIOGRAPHIE
La raison pour laquelle (9) est une superphrase de (8) est évi
dente: c'est la même que celle qui fait que (1) et (2) sont su
perphrases de (3): (8) et (3) sont enchassées in toto sans aucu
ne modification dans la phrase matrice. Quant à (10) et (11)
elles contiennent (8), mais avec trop de modifications, en par
ticulier le marqueur Passé Composé s'applique dans (8) au ver
be venir mais dans (10) et (11) ce marqueur ne s'applique plus
à ce verbe, mais aux verbes complexes oublier de ou réussir à.
Donc (15) n'est pas une superphrase de (17) et (16) n'est pas
une superphrase de (18):
sauf pour remarquer que dans (14) l'article peut être omis.
(1) Si S s'écrit O (A) et T s'écrit O' (A'), alors O' est un opé
rateur complexe de la même catégorie que O et il a O comme
argument, et A a la même forme que A'.
Ryzsard ZUBER
C.N.R.S.
BIBLIOGRAPHIE