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Approche Théorique de Responsabilité Sociale D

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Approche théorique de responsabilité sociale d’entreprise

Définition :
la RSE est un concept en vertu duquel l’entreprise prend en compte les préoccupations sociales
et écologiques dans ses politiques et activités commerciales ou industrielles. Il s’agit d’un
dispositif qui permet d’améliorer l’impact que celles-ci peuvent avoir sur la société. C’est pour
cette raison qu’on évoque parfois la notion de triple résultat (triple bottom line) : une bonne
performance doit alors intégrer les trois dimensions économique, environnementale et sociale.
En effet, il n’est pas indifférent de noter que cette notion de triple résultat ne repose pas sur une
approche scientifique qui prouverait que l’une des trois performances entraîne les deux autres. Il
faut notamment garder à l’esprit que, jusqu’à présent, l’affirmation que la performance sociale
entraîne la performance économique relève de la foi plus que de la science (Gond, 2001). En
revanche, l’idée que l’entreprise a le devoir de satisfaire à la fois ses actionnaires et ses salariés
sans dégrader l’environnement, et ce tout en faisant respecter les droits de l’Homme là où
s’exerce son influence, est une idée qui fait florès (Férone et al., 2001).
L’une des définitions de la responsabilité sociale des entreprises est offerte par la Conférence
Board : « la responsabilité sociale des entreprises est l’ensemble des relations que la firme
entretient avec toutes les parties prenantes: les clients, les employés, la communauté, les
actionnaires, les gouvernements, les fournisseurs et les concurrents. Les éléments de la
responsabilité sociale incluent l’investissement dans la communauté, les relations avec les
employés, la création et le maintien de l’emploi, les préoccupations environnementales et la
performance financière »

La RSE vise à assurer la réussite économique d’une entreprise en incluant des préoccupations
sociales, sociétales et environnementales dans ses activités, en répondant volontairement aux
attentes des parties prenantesIl est important d’impliquer (dialogue régulier) les parties
prenantes les plus influentes et les plus engagées RSE dans l’élaboration de la stratégie et
l’identification des responsabilités de l’entreprise.
Les dix principes universels du pacte mondial des nations unies (le référentiel le plus général en
matière de RSE):
 Droit de l’homme
 Relations et conditions de travail
 Environnement
 Loyauté des pratiques
 Questions relative aux consommateurs
 Communautés et développement locaux
 les approches d’entreprises qui incorporent dans leur structure la RSE
La théorie des parties prenantes (Stakeholdres theory)
En 1 984, R.E. Freeman met en évidence l'importance d'acteurs plus ou moins proches de l'entreprise qui
peuvent influencer les décisions prises par les dirigeants ; il élabore la théorie des parties prenantes qui
peut être définie comme : « tout groupe ou individu qui peut affecter ou qui est affecté, par la réalisation
des buts d'une organisation : au sens large, on intègre les fournisseurs, les clients, les actionnaires, les
employés, les groupes politiques, les médias ». Cette théorie est traitée, lors de son apparition, comme
une théorie de l'agence et développe une approche financière de l'entreprise. Mais elle peut aussi
expliciter des visions stratégiques et rendre compte de l'articulation entre marché, institution et
gouvernement d'entreprise. Elle peut être considérée comme première étape des thèmes de la
responsabilité sociale des entreprises et du développement durable. Post, Preston, Sachs (2002) dans
une théorie de management (stakeholder view), utilisent cette définition du terme : « Dans une
entreprise, les parties prenantes sont des individus et des groupements qui contribuent, volontairement
ou non, à la capacité de créer de la valeur et de l'activité et qui en sont ses bénéficiaires potentiels et/ou
en assument les risques. »

Audit interne et government d’entreprise


Bertin (2007) précise que : « la définition de l’audit interne et l’appréhension de son périmètre d’action
permettent de percevoir cette fonction comme un mécanisme de gouvernance de l’entreprise ». Aussi la
théorie de l’agence le considère comme un dispositif de gouvernance dans la mesure où il permet de
réduire l’asymétrie de l’information. Dans l’optique de restaurer la confiance entre investisseurs et
managers au lendemain de la crise, l’IFA (l’Institut Français des Administrateurs) et l’IFACI ont défini un
cadre de relations entre l’audit interne et les acteurs de la gouvernance d’entreprise (le conseil
d’administration, la direction générale, l’audit légal et le management des risques) pour montrer les
atouts que l’audit interne peut leur apporter dans l’exercice de leurs responsabilités. Il s’agit des
conditions dans lesquelles, l’audit interne contribuerait à améliorer la gouvernance d’entreprise.

il ressort que, l’audit interne est cette fonction capable d’aider le conseil d’administration à exécuter et à
maintenir un niveau de contrôle permanent de l’activité de l’organisation : le contrôle des dirigeants par
sa relation fonctionnelle avec le comité d’audit et le contrôle des salariés par sa relation hiérarchique
avec la direction générale. L’AI contribue ainsi à atteindre les objectifs de création de la valeur et de
contrôle des dirigeants de la GE. En ce sens, la qualité de la fonction d’audit interne conditionne celle de
la gouvernance d’entreprise et vice versa. ((Gramling & al, 2004), (Ebondo, 2006)). La qualité suppose
qu’en plus des moyens dont doit disposer l’audit interne pour assumer ses responsabilités
professionnelles, les auditeurs euxmêmes disposent des compétences nécessaires pour assumer leurs
missions à un niveau de professionnalisme reconnu. Plusieurs critères permettent de mesurer la qualité
de l’audit interne. Nous retiendrons les plus pertinents pour notre étude à savoir : - la compétence - la
performance - l’objectivité et l’indépendance - le positionnement de la fonction de l’audit interne

Théorie de la dépendance envers les ressources


le modèle de la dépendance envers les ressources postule que l’organisation cherche à réduire
l’incertitude liée à son environnement. Selon ce modèle, les organisations doivent identifier
leurs dépendances vis-à-vis de leur environnement et chercher à s’affranchir du contrôle exercé
par différents acteurs au moyen d’initiatives telles que l’acquisition, le lobbying ou encore
l’alliance. Elles ne se maintiennent en activité que dans la mesure où elles gèrent les exigences
des groupes d’intérêts dont elles dépendent pour leurs ressources.
Pfeffer et Salancik (1978), à l’origine de la théorie, relèvent la méconnaissance des
interdépendances qui existent entre l’entreprise et certains groupes d’acteurs. Ils considèrent
notamment que les organisations sous-estiment les demandes des groupes externes et les
relations complexes qui se nouent avec d’autres organisations. Selon ces auteurs, il est
primordial de reconnaître que l’environnement contraint ou affecte les organisations. Ces
organisations ne sont pas autonomes, mais plutôt contraintes par un réseau de liens avec
d’autres organisations pour l’obtention des ressources nécessaires à leur survie. La firme
apparaît tributaire de lieux de décision situés en dehors de ses frontières juridiques et en
mesure de la contrôler.

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