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‘Hanouka
Une partie de ce livre est également disponible sur notre site Internet
en version « ebook », consultable et téléchargeable librement à
l’adresse : www.torah-box.com/ebook
L’équipe Torah-Box
En remerciement à Hachem
pour la guérison de notre fille Léa Yehoudith
Couverture :
Lois & récits
DE ‘HANOUKA
En remerciement à Hachem pour la guérison
de notre fille, Léa Yéhoudith
France
Tél.: 01.80.91.62.91
Fax : 01.72.70.33.84
Israël
Tél.: 077.429.93.06
Port : 054.681.92.16
Email : contact@torah-box.com
Site Web : www.torah-box.com
Imprimé en Israël
Ce livre comporte des textes saints, veuillez ne pas le jeter n’importe où,
ni le transporter d’un domaine public à un domaine privé pendant Chabbath.
Note de l’éditeur
Une partie de ce livre est également disponible sur notre site Inter-
net en version « ebook », consultable et téléchargeable librement à
l’adresse : www.torah-box.com/ebook
Précisions aux lecteurs :
• Les lois (halakhot) contenues dans ce livre sont adaptées aux Séfarades comme aux
Achkénazes, mis à part celles dont nous avons expliquées les différences. Elles sont selon
le ‘Hazon ‘Ovadia (‘Hanouka) du Gaon haRav ‘Ovadia YOSSEF.
• Les paroles de nos Maîtres citées dans la partie « Récits » proviennent des Midrachim (in-
terprétations allégoriques) ainsi que des Commentateurs et sont tirés des en grande partie
des ouvrages Mé’am Loez et Hatodaah.
INDEX
Avant-propos p. 7
■ PREMIÈRE PARTIE :
RÉCITS
■ DEUXIÈME PARTIE :
LOIS
■ DÉDICACES p. 153
Que ce livre contribue à la réussite de la
Yéchiva « Vayizra’ Itshak / Torah Box »
Centre d’étude de Torah pour Francophones à Jerusalem
sous l’enseignement du rav Eliezer FALK
à la mémoire de
Jacques-Itshak BENHAMOU
au Roch-Collel :
Rav Eliezer FALK
aux Rabbanim :
Rav Tséma’h ELBAZ
Rav David BARUKH
Nos Sages, de mémoire bénie, nous enseignent que les jours de ‘Ha-
nouka n’ont pas seulement été fixés en souvenir du miracle mais qu’ils
véhiculent encore, de par leur essence, un message particulier.
La guerre contre les grecs n’était pas une lutte ordinaire. Les grecs ne
désiraient pas porter atteinte à la vie des juifs, ils voulaient, en fin de
compte, les assimiler à leur culture. Ils ne visaient pas à tuer les juifs
hellénisés, ils les respectaient et leur octroyaient de hauts postes. La
culture grecque de l’époque était le symbole d’une culture éclairée,
qui s’étendait jusqu’au bout de l’univers. Il était inconcevable, pour les
grecs de constater qu’un peuple ne subissait pas leur influence, restant
attaché à ses valeurs antiques et originelles.
Cette attitude les blessait au plus profond de leur âme et touchait leur
dignité. Ils essayaient, par tous les moyens, de détourner les juifs de
leur religion et de leur foi. L’existence même de la Torah s’en est trou-
vée menacée, à D.ieu ne plaise !
Un petit groupe de juifs croyants, observant la Torah et ses préceptes
avec fidélité s’est mobilisé. Ils ont mis en péril leur vie pour combat-
tre ce gigantesque empire grec. Ils étaient conscients que selon toute
attente logique, leur chance de réussite s’avérait pratiquement nulle.
Leur intention n’était pas la victoire mais le combat. Ils ne voulaient
pas se soumettre à toute manœuvre, qui aurait porté une quelconque
atteinte à leur identité juive. Ils aspiraient à porter le flambeau de leur
héritage ancestral, avec orgueil et fierté.
Leur dessein était empreint de sainteté, c’est pourquoi D.ieu le fit abou-
tir. Des poignées d’hommes faibles ont vaincu des myriades d’hom-
mes robustes et armés. C’était un prodige incroyable ! Le Talmud cite
un miracle supplémentaire, qui suit cet événement surnaturel (Traité
Chabbath page 21b) :
« Qu’est-ce que ‘Hanouka ? Lorsque les grecs ont pénétré le palais du Temple,
ils ont rendu impures toutes les huiles. Lorsque les Asmonéens les ont vain-
cus, ils désiraient allumer la Ménorah. Ils ont cherché et ont fini par trouver
une seule fiole d’huile marquée du sceau du Grand-Prêtre. Elle ne contenait
que la quantité nécessaire pour une journée. Un miracle se produisit, elle
brûla pendant huit jours. L’année suivante, à la même date, ces jours furent
consacrés comme jours de fête, de louange et de remerciement. »
Ce n’est qu’après avoir livré une lutte sans répit par les Asmonéens
que la fiole d’huile pure fut trouvée. On doit toujours garder à l’esprit
cette petite fiole d’huile, marquée par le sceau du Grand-Prêtre. Allu-
sion qui révèle que D.ieu protège ce point infinitésimal, intrinsèque au
peuple juif, qu’aucun élément étranger ne peut atteindre ! C’est l’étin-
celle juive éternelle, qui perdure au cours de ce long exil laborieux. Des
milliers d’années se sont écoulées et le peuple juif reste saint. Que ce
soit l’exil de Babylonie, d’Espagne, d’Allemagne, de Pologne, du Ma-
roc, du Yémen, le peuple juif ne s’est pas assimilé, malgré les difficiles
épreuves traversées.
première partie
RÉCITS
a b
11
Le récit du miracle de ‘Hanouka
D.ieu créa les 70 nations du monde. Il attribua une fonction, des do-
maines d’action et des tendances spécifiques à chacune d’entre elles.
Seul le peuple juif, lié intimement à D.ieu et Lui restant fidèle, a mérité
le titre de « peuple de prédilection ». Quant aux autres peuples, ils ont
reçu de D.ieu des particularismes : à l’un la beauté, à l’autre la puis-
sance, ou la sagesse …
13
Récits
La Grèce était entourée de trois côtés par la mer, avec des baies à perte
de vue. Ses habitants pour la plupart étaient des marins. Les grecs se
rendaient facilement sur les terres aux alentours et essayaient de les
conquérir. Ils étaient des guerriers courageux et luttèrent de nombreu-
ses fois contre leurs voisins. [Le combat le plus célèbre fut la « guerre
de Troie »]
Athènes et Sparte
Elles sont les villes les plus célèbres de Grèce, elles ont chacune leurs
traits spécifiques :
et de marins. Les plus doués d’entre eux s’occupaient des arts et des
sciences ou s’adonnaient à la recherche philosophique. Les enfants ap-
prenaient divers métiers, dont les plus courants étaient le chant, la mu-
sique ou la gymnastique.
Les artisans d’Athènes ornèrent la ville de leurs œuvres d’art. Les ar-
chitectes construisirent de somptueux bâtiments dignes d’éloges. Les
poètes montèrent des pièces de théâtre, les scientifiques firent des dé-
couvertes extraordinaires. Ils révélèrent que la terre est un globe et
par des calculs savants, ils évaluèrent le moment de l’éclipse du soleil.
Athènes a nourri, en son sein, des philosophes célèbres comme Socrate,
Platon et Aristote, qui mirent au point des théories profondes.
15
Récits
La sagesse des grecs avait un beau décorum, elle était d’une appa-
rence fabuleuse. Mais elle ne portait pas de fruits, elle ne permettait
pas à l’homme de s’améliorer. Un homme peut être cultivé, évolué,
sans pour autant changer, même une infime partie de son être. C’est
comme un animal dressé. Il peut effectuer des tâches époustouflantes,
faire preuve de sagesse hors du commun. Il reste, cependant, dans son
essence, un animal.
16
Le récit du miracle de ‘Hanouka
Alexandre et le cheval
Lorsque la Grèce fut conquise par le roi Philippe; elle imposait des
taxes à la Perse. Chaque année, Darius, roi de Perse, envoyait des émis-
saires au roi Philippe, roi de Grèce pour qu’il lui remette des impôts.
Une nuit, Philippe rêva que l’homme, qui parviendrait à monter sur
son cheval emprisonné, régnerait après lui. Philippe tint son rêve se-
cret, en attendant d’en voir la réalisation.
17
Récits
19
Récits
Alexandre demanda aux juifs pourquoi ils étaient venus ? Ils lui rétor-
quèrent : « Comment le roi peut-il prêter foi à des étrangers qui veu-
lent détruire le Temple où l’on prie pour toi et pour le maintien de ton
règne ? » « Qui sont ceux qui m’ont induit en erreur ? » Ils s’exclamè-
rent : « Ce sont les Samaritains qui se tiennent à tes côtés ». « Saisissez-
les ! » déclara Alexandre aux juifs. Ils s’emparèrent des Samaritains,
qui conspiraient sans relâche contre eux. Ils perforèrent leurs chevilles
puis les attachèrent aux queues de leurs chevaux. Ils les traînèrent sur
des ronces et des chardons, jusqu’au mont Guérizim, là où se trouvait
leur temple. Ils retournèrent la terre et rasèrent le temple exactement
comme les Samaritains avaient eu l’intention de procéder à l’égard du
Temple de Jérusalem. Et le 25 Tevet devint un jour de fête.
Un souvenir d’Alexandre
20
Le récit du miracle de ‘Hanouka
La prophétie de Daniel
Alexandre consulta le Grand-prêtre, pour qu’il lui révèle avec les ourim
vétoumim (le pectoral) s’il devait continuer à livrer bataille au roi de
Perse. Mais, malheureusement, le Grand-Prêtre ne les détenait pas de-
puis la destruction du premier Temple. Il répondit au roi : « Je vais
prier D.ieu pour qu’Il m’envoie une réponse. » Sa prière fut exaucée. Il
sut par D.ieu que le roi vaincrait. C’est un passage de la prophétie de
Daniel (Daniel 8) :
Dès lors, Alexandre entretint des bons rapports avec les juifs. Il nom-
ma le Grand-Prêtre au poste de gouverneur à la place du pacha perse.
Il étendit les frontières de la Judée.
La culture « hellénistique »
Il sacrifia lui-même des offrandes aux temples des dieux égyptiens qui
le déclarèrent comme étant le fils de l’idole « amon ». Alexandre vou-
lait être plus qu’un stratège, plus qu’un souverain. Il se promut comme
étant une divinité à la manière des rois d’Occident, espérant gagner du
crédit auprès de ces peuples.
Alexandre mourut sans héritier. Son unique fils naquit après son dé-
cès. Les ministres d’Alexandre se disputèrent le trône. Ils s’engagèrent
dans des luttes acharnées pendant 25 années. Aucun d’eux ne parvint
à s’imposer et à monter au pouvoir pour gérer l’empire. Ils décidèrent
alors de le partager.
23
Récits
Rabbi Yéhouda a dit : « Celui qui n’a pas vu le faste de la synagogue d’Alexan-
drie, en Egypte, n’a pas pris conscience de la condition honorable des juifs…
Elle comptait 71 estrades en or, allusion aux 71 anciens. Au centre trônait
une chaire en bois pour le ministre officiant qui tenait des foulards. Lorsque
le public devait répondre amen, il levait et agitait les foulards [la synagogue
était si spacieuse que tous n’entendaient pas sa voix]. Tous répondaient alors
amen. Ils s’asseyaient suivant leur profession, chacun avait sa place : les orfè-
vres qui sculptaient l’or ou l’argent, les forgerons, les brodeurs, les tisserands.
Lorsqu’un indigent entrait, il connaissait les différents corps de métiers, il se
dirigeait vers l’un d’eux pour louer ses services. Il trouvait ainsi des moyens
de subsistance pour sa famille. »
24
Le récit du miracle de ‘Hanouka
La présence divine reposa sur l’ensemble des sages, D.ieu les inspira
d’opérer quelques petits changements. Tous firent ces mêmes rectifi-
cations. Par exemple, « D.ieu créa au commencement » [au lieu de « au
commencement, D.ieu créa » pour que les non-juifs ne se trompent
pas, pensant que « béréchit » est en fait le nom d’une divinité qui créa
D.ieu, à D.ieu ne plaise !]. De même, « Je ferai l’homme à mon image et à
ma ressemblance » [à la place de « faisons l’homme » pour ne pas que
les non-juifs en viennent à croire qu’il y avait plusieurs associés à la
création du monde].
25
Récits
Les « hellénisants »
26
Le récit du miracle de ‘Hanouka
27
Récits
A l’époque de Talmi IV, une nouvelle guerre éclata entre les talméens
et les séleucides [descendants de Séleucus qui dominèrent la Syrie et la
Babylonie après la disparition d’Alexandre]. Lors d’une bataille, Talmi
IV fut victorieux. Avec fierté, il monta sur Jérusalem afin de rentrer au
Temple. Lorsque les prêtres voulurent l’empêcher de le profaner, il
s’y introduisit de force. Heureusement, que du ciel, on lui en défendit
l’accès, il s’évanouit et tomba à terre !
Lorsque Talmi IV mourut, son fils, bien jeune, lui succéda. Il n’eut pas
la capacité de s’imposer et de gouverner. Les séleucides profitèrent de
sa faiblesse et se hâtèrent de conquérir la terre d’Israël. L’époque des
talméens prit fin pour laisser place à la domination des séleucides.
Vingt cinq ans après la conquête de la terre d’Israël par les séleucides,
Antiochus monta au pouvoir. Pour trouver grâce à ses yeux, sa cour
le surnomma « Antiochus Epiphane », ce qui signifie : « Antiochus l’il-
lustre ». Dans son dos, ils l’appelèrent « Antiochus Epimane », à sa-
voir : « Antiochus le fou ». Ce dernier surnom lui seyait à merveille. Il
se prenait pour un dieu et exigea à tous les peuples de son royaume
d’ériger une statue à son effigie, dans leurs temples pour s’y proster-
ner. Il gaspilla des sommes d’argent colossales pour organiser des fê-
tes somptueuses. Pour honorer les gens du peuple, il se comportait
comme le commun des mortels.
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Le récit du miracle de ‘Hanouka
Jérusalem profanée
30
Le récit du miracle de ‘Hanouka
Le Chabbath
La circoncision
La sanctification du mois
31
Récits
Y-a-t-il une réalité aussi désolante qu’un monde sans créateur, qu’un
corps sans retenue, ou qu’un temps privé de sainteté ?
Un génocide
Le 15 Kislev de l’année 3593 (167 ans avant J.C selon leur compte),
les grecs érigèrent une idole dans le Temple sur l’autel de D.ieu ! Ils
fabriquèrent des estrades pour leurs divinités dans toutes les villes de
Judée. Ils lacérèrent les livres de Torah et les brûlèrent.
32
Le récit du miracle de ‘Hanouka
tes. Mais ce fut une solution à brève échéance. Après avoir instauré
leur culture pécheresse à Jérusalem, les grecs ratissèrent les villages
et les montagnes, à la recherche des juifs pieux. Ce fut, pour eux, une
épreuve amère et difficile. Ils se tapirent dans les forêts, les grottes,
prêts à rendre leur âme pour sanctifier le nom de D.ieu Des milliers
d’hommes, de femmes et de petits enfants moururent ainsi. Ils furent mas-
sacrés pour avoir observé la Torah et ses préceptes. Que D.ieu les venge !
Les grecs se saisirent d’Eléazar le prince des prêtres, qui était fort avan-
cé en âge (Il avait été envoyé à la tête de la congrégation chez le roi
Talmi pour traduire la Torah) et le conduisirent devant Polypus qui lui
parla en ces termes : « Eléazar le prêtre, n’es-tu pas un homme sage et
sensé ? Ne transgresse pas la parole de notre roi ! Sers son idole, man-
ge de la viande de son offrande et ainsi tu vivras ! » Eléazar le prêtre
lui rétorqua : « Malheur à moi si j’outrepasse les commandements de
D.ieu, du D.ieu vivant et Roi du monde pour me soumettre aux ordres
d’Antiochus, dont les jours ne sont qu’une ombre éphémère ! »
33
Récits
entraînant un laisser-aller chez les juifs, dans leur foi en D.ieu Je mour-
rai en laissant derrière moi une empreinte d’héroïsme et de courage
pour mon peuple et pour mes descendants. Je perdrai la vie ici-bas et le
D.ieu d’Israël me ressuscitera dans le monde à venir. Les juifs, devant
ma mort, aspireront, eux-aussi, à se sacrifier pour la Torah de notre
D.ieu Nous serons alors tous animés de la vraie vie ! »
Une brave femme de la famille Lévy mit au monde un garçon, elle dé-
cida de le circoncire malgré le décret grec. Le huitième jour, son fils fut
circoncis au son des tambourins. Sachant que les grecs s’approchaient
pour les tuer, elle les devança et sauta de la muraille, son bébé dans
les bras. Elle psalmodia : « Maître du monde, nous sommes venus, nous
ne t’avons pas oublié, nous n’avons pas trahi ton alliance, nous ne reculerons
pas ! » Le nom de D.ieu fut sanctifié en public.
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Le récit du miracle de ‘Hanouka
‘Hanna était une femme juste, qui avait sept garçons. Un jour, Polypus
se saisit d’eux et les conduisit devant le roi Antiochus.
Le roi sortit de ses gonds et il ordonna qu’on lui fasse subir une mort
inhabituelle et cruelle devant sa mère et ses frères, pour que tous voient
et prennent peur. C’est ainsi que le premier fils fut mis à mort en sanc-
tifiant le nom de D.
Le deuxième fils fut conduit devant le roi. Les ministres du roi lui di-
rent : « Obéis à l’ordre du roi au lieu de mourir dans d’horribles souf-
frances comme ton frère ! » Il leur rétorqua :
« Hâtez vous de prendre le feu et l’épée, faites comme bon vous semble
et n’oubliez rien de ce que vous avez fait endurer à mon frère. Je suis
aussi juste, pur et craignant D.ieu que lui. »
35
Récits
Le roi ordonna qu’on lui inflige le même châtiment que son frère. Le
frère lui lança cette réplique : « Malheur à toi, qui es si cruel envers
nos âmes ! Penses-tu pouvoir en disposer, comme bon te semble ? Nos
âmes s’en retourneront vers D.ieu, qui nous les a données, vers un en-
droit de lumière. Nous vivrons une vie sans fin. Quant à ton âme, elle
ira dans un opprobre éternel ! » Ils assassinèrent le deuxième fils, sous
les yeux de sa mère et de ses frères.
Lorsque ‘Hanna la juste, vit ses fils immolés l’un après l’autre, elle
n’éprouva ni peur, ni colère, elle chanta : « La mère des fils est heureuse,
36
Le récit du miracle de ‘Hanouka
hallélouya ! ». Elle se tint droite avec dignité devant ses garçons, tous des
prêtres, massacrés, à côté de leurs membres déchiquetés, jetés à terre.
Elle dit : « Mes fils, mes fils ! Je ne sais pas comment vous avez grandi
dans mon ventre. Je n’ai pas créé votre corps, je ne vous ai même pas
insufflé d’âme. Néanmoins, le D.ieu d’Israël vous a créés. C’est Lui, qui
a formé vos os, tissé vos nerfs et vous a recouverts de chair et de peau,
Il vous a fait pousser vos cheveux et vous a insufflé votre âme et vous
a fait venir au monde. A présent, vous avez donné votre âme pour Sa
sainte Torah, pour périr d’une mort précoce et quitter une vie brève.
Il ravivera votre âme, vous animera d’un nouveau souffle et vous res-
suscitera, Il vous évitera une mort longue et vous léguera une vie
éternelle. Que D.ieu vous récompense, mes fils ! Heureux êtes-vous,
heureux sont ceux qui vous ont engendrés ! »
C’est ainsi qu’ils firent venir le septième et dernier fils. Il était âgé de
sept ans. Le roi le supplia : « Obéis-moi ! Je te jure que je te nommerai
mon second pour régner sur tout mon empire, tu seras riche, accumu-
lant or et argent. » Il dédaigna les paroles du roi en disant :
37
Récits
‘Hanna attira son fils vers elle, l’embrassa et lui dit : « Mon fils, écoute-
moi et comprends. Ne tiens pas compte de ces promesses ! Je t’ai porté
neuf mois dans mon ventre, je t’ai allaité deux ans, je t’ai nourri jusqu’à
ce jour. Je t’ai aussi abreuvé de la Crainte de D.ieu et de Sa Torah. Je
t’ai éduqué, selon ton âge et en fonction de tes capacités. Aujourd’hui,
ouvre les yeux, contemple le ciel et la terre, la mer et la terre, l’eau, le
feu, le vent et les autres créatures : ce n’est que par la parole de D.ieu
qu’ils existent. D.ieu créa l’homme pour qu’il soit entièrement à Son
service et que son cœur soit empli de Sa crainte. Il récompense ses œu-
vres. Mais la promesse d’un homme fugace n’est pas viable et ce mon-
de est éphémère. Mon fils, ne te laisse pas séduire par ce roi si cruel
aux paroles mensongères, ne compte pas sur lui, que peut-il t’offrir ?
Si tu échappes à cette sentence de mort, comment éviteras-tu le juge-
ment de D.ieu ? Ecoute-moi et meurs en sanctifiant le nom de D.ieu
et rejoins tes frères. Rien n’est comparable à cette vision de mes fils se
trouvant à une place prestigieuse au Gan Eden. Nous profiterons tous
de la lumière divine et nous nous en réjouirons. Je vous retrouverai et
j’exulterai avec vous, comme si j’assistai à votre mariage ! »
D’un pas décidé, l’enfant se dirigea vers le roi : « Ô roi vieux et stupide,
cruel et ennemi de D.ieu ! Comment peux-tu éprouver de l’orgueil en
séduisant un enfant ? Je n’ai que sept ans et toi, tu en as 70. Je méprise
la luxure. Je crois en la Torah d’Hachem notre D.ieu, que tu as blasphé-
mée par tes propos et par tes actes. Je ne me laisserai pas bercer par des
illusions et berner par de vaines promesses. Si l’on doit subir la dureté
de ton jugement ici-bas, nous nous dirigerons vers le monde éternel.
Abominable, tu resteras et loin d’Hachem notre D, tu te trouveras. Il
se vengera de toi. Au plus profond des abîmes, Il te fera descendre, là
où ne parviennent ni lumière ni vie, un endroit ténébreux et obscur.
Ton âme ne connaîtra ni la quiétude ni le repos. Les malheurs s’abat-
tront sur toi, le feu et le souffre te consumeront. Ce sera la punition de
D.ieu »
38
Le récit du miracle de ‘Hanouka
‘Hanna l’héroïne, la femme vertueuse et pure leva les mains vers le ciel
en proclamant : « Mon cœur déborde de joie envers D.ieu et ma force
s’est intensifiée envers Toi. De grâce D.ieu ! Prends mon âme sans que
les ennemis ne me touchent. Montre-moi l’endroit que Tu as préparé
pour tes serviteurs : mes fils qui ont donné leurs vies en sanctifiant Ton
nom et attribue-moi une petite part auprès d’eux. » Sa prière, à peine
finie, que son âme s’envola ! Elle tomba sur les corps de ses enfants.
Heureuse, était alors la mère des enfants !
La révolte à Modii’n
39
Récits
Les Macchabées
40
Le récit du miracle de ‘Hanouka
Le testament de Mattatiyahou
Mattatiyahou sentit que sa fin était proche. Il rassembla ses fils et les
encouragea à poursuivre la guerre sainte contre les grecs. Il s’adressa
à eux en ces termes : « Mes fils, je sais qu’à présent, vous allez vous
engager dans de grandes guerres. Mais notre rébellion vise le bien de
notre peuple. Luttez avec zèle pour l’honneur de D.ieu, ne craignez
pas de mourir. Si vous succombez au cours de vos batailles, D.ieu vous
en récompensera. Il vous octroiera grâce et gloire dans le monde de la
Vérité. Rappelez-vous que Pin’has, notre ancêtre a lui aussi défendu
jalousement D.ieu Il a mis sa vie en péril en tuant la midyanite, son mé-
rite fut éternel. C’est pourquoi, mes fils armez vous de courage, n’ayez
aucune crainte, ne reculez pas devant ces non-juifs impurs. Ils croient
en leur puissance, pourtant si limitée, et, en leur vigueur si éphémère.
Vous avez foi en la force de D.ieu, qui ne s’altère pas avec le temps, Il
peut vous délivrer même si vous n’êtes qu’une poignée d’hommes !
Rassemblez-vous, mes fils et pour défendre l’honneur de D.ieu, com-
battez comme un seul être avec un seul cœur, de la même manière
que vos aïeux. D.ieu instillera dans le cœur de vos ennemis une peur
panique à votre égard ! »
Mattatiyahou convoqua son fils aîné Chimon : « Mon fils, je sais que
D.ieu t’a pourvu de sagesse et de savoir. Tu as les capacités de diriger
le peuple de D.ieu en le conseillant justement et avec droiture. Efforce-
toi, dans la mesure du possible d’orienter et gérer ce peuple. D.ieu te
viendra en aide ! »
Puis il s’adressa à son fils Yéhouda : « Mon fils, Yéhouda, suis mon
conseil et tout te réussira. Tu es un homme de guerre. D.ieu t’a doté
de force et de bravoure. Ton cœur est semblable à celui du lion qui ne
défaille pas, ni ne prend peur. A présent, honore D.ieu par ta vigueur,
car c’est Lui qui te l’a octroyée et pars en guerre, la tête haute. N’oublie
aucun lieu de la terre d’Israël, explore chaque direction : est, ouest,
nord et sud et venge-toi de ces non-juifs impurs. Tu seras le ministre de
la guerre, chargé d’amener tous tes frères juifs au combat. »
Puis, Mattatiyahou demanda qu’on lui apporte une fiole d’huile qu’il
versa sur la tête de Yéhouda. Il fut consacré : « oint de guerre ». Le peu-
ple s’exclama, au son d’un chofar vibrant : « Vive notre prince ! Vive
notre élu de guerre ! »
41
Récits
Cette bataille fut le préambule d’une série d’autres combats entre l’ar-
mée de Yéhouda et celle d’Antiochus. Séron succéda à Apollonius
après la victoire de Yéhouda et nourrissait un désir secret : devenir
célèbre, en sortant en guerre contre lui. Il assembla toute son armée
et peu avant la nuit, parvint à Bet ‘Horon. Yéhouda n’était pas alors
prêt au combat, de nombreux soldats lui faisaient défaut. Pourtant,
il s’arma de courage, pour livrer bataille, sans laisser transparaître sa
faiblesse. A l’aube, Yéhouda et ses hommes aperçurent une foule im-
mense, armée jusqu’aux dents. Ils lui demandèrent : « Comment arri-
42
Le récit du miracle de ‘Hanouka
« Si D.ieu n’avait pas été avec nous, quand notre ennemi se levait contre
nous. Ils nous auraient avalés vivants dans le feu de la colère contre nous…
Béni sois Tu D.ieu qui ne nous a pas livrés en pâture à leurs crocs. Notre salut
est dans le nom de D.ieu qui a créé le ciel et la terre ! »
« Que les uns se fient aux chars, les autres aux chevaux. »
Dès qu’il fut nommé à ce poste, Lizius engagea une guerre contre Yé-
houda. Il enrôla en Syrie 40.000 soldats et 7.000 cavaliers avec, à leur
tête, des officiers gradés de premier ordre. Quant à lui, il demeura en
Syrie, pour continuer à gérer les affaires d’état.
43
Récits
tacher les éventuels captifs juifs, afin de les revendre aux marchands
d’esclaves !
44
Le récit du miracle de ‘Hanouka
45
Récits
Face à cette armée, les juifs furent épouvantés. Ils levèrent les yeux
vers le ciel : « Ce n’est pas pour nous, Eternel, ce n’est pas pour nous, mais
pour faire honneur à Ton nom…. Pourquoi les peuples diraient-ils : « Où
donc est leur D.ieu ? » Or, notre D.ieu est dans les cieux, Il accomplit toutes
ses Volontés ! »
Ils leur répondirent : «C’est exact, nous ne devons pas croire aux hom-
mes mais uniquement en D.ieu « Les uns se fient aux chars, les autres aux
chevaux et nous, nous nous réclamons du nom de l’Eternel notre D.ieu » Ils
décidèrent ainsi de jeûner, ils se ceignirent d’un cilice et se couvrirent
de cendre pour implorer la miséricorde de D.ieu, soutien et le sauveur
du peuple d’Israël !
C’est alors que D.ieu réunit, dans le ciel, les 70 princes des nations,
responsables des 70 nations. Il leur perfora les oreilles avec du feu et
dit : « Que chacun de vous tue vos proches et votre peuple sans que
personne n’en réchappe ! »
Lorsque les princes des nations entendirent les paroles de D.ieu, ils
descendirent immédiatement sur terre. Lorsque les grecs lançaient des
flèches en direction d’Israël, les princes les retournaient contre eux et
elles transperçaient alors le cœur des grecs. Comme il est écrit (Psaume
37, 15) : « Leur épée s’enfoncera dans leur cœur et leurs arcs seront brisés. »
Face à ce miracle, les Asmonéens s’exclamèrent : « D.ieu combattra pour
nous ! » Les enfants d’Israël prirent leur revanche : ils mirent le feu et
passèrent leurs ennemis au fil de l’épée, ils les pendirent. Ils se saisi-
rent même de Bagris et l’assassinèrent. Devant la tournure de ces évé-
nements, Antiochus s’enfuit honteux et déshonoré.
C’est ce qu’on lit dans les prières de ‘Hanouka : « Tu as livré les forts
aux mains des faibles, les nombreux aux mains d’une poignée d’hommes, les
46
Le récit du miracle de ‘Hanouka
impies aux mains des justes, les impurs aux mains des purs, les renégats aux
mains de ceux qui s’occupent de Ta Torah. Tu te fis un grand et saint nom
dans Ton univers et pour ton peuple d’Israël, Tu as occasionné une grande
délivrance et un salut incomparable jusqu’à ce jour… »
D.ieu agit avec Antiochus, une mesure pour une mesure. Face à sa
fierté et son arrogance, D.ieu lui prouva qu’il ne valait rien en le faisant
périr d’une mort insolite honteuse et dégradante. Avançant sur son
char, ses chevaux se heurtèrent à un énorme éléphant. Les chevaux
ruèrent et renversèrent le char. Antiochus, qui était gros et enveloppé,
tomba à terre et se brisa les os. En plus de sa blessure, D.ieu fit en sorte
que toute sa chair devint fétide, comme l’odeur d’un cadavre, jeté dans
un champ, au beau milieu d’un jour d’été. Ses serviteurs le portèrent
sur leurs épaules car il ne pouvait pas le monter sur un char. Mais
l’odeur était si insupportable qu’ils le laissèrent choir. Lorsqu’Antio-
chus comprit que ses malheurs venaient de D.ieu, il reconnut : « D.ieu
est juste, Il rabaisse les orgueilleux. Il m’a humilié et m’a obligé à me
soumettre aujourd’hui. » Il fit un vœu : « Si D.ieu me guérit de cette
maladie, j’irai à Jérusalem et je la pourvoirai en or et en argent, je lui
remettrai tous les trésors de mes ancêtres. Je me circoncirai, je parcour-
rai tous les royaumes de la terre en déclarant : « Il n’y a pas comme
le D.ieu d’Israël dans tout l’univers ! » Néanmoins, D.ieu ne tint pas
compte de son discours, car son cœur d’impie n’était pas entièrement
sincère. Dans chaque pays qu’Antiochus atteignit, pour chercher un
remède, sa chair se dépeçait et tombait jusqu’à ce qu’il n’en ait plus.
Finalement, ses entrailles tombèrent et il mourut dans une terre étran-
gère, dans une honte et une dégradation totales. Ainsi périront tous tes
ennemis, D.ieu !
L’inauguration du Temple
47
Récits
les portes brûlées. Dans le parvis, des herbes avaient poussé comme
sur n’importe quelle autre montagne et les salles étaient détruites. »
Ils déchirèrent leurs vêtements, mirent de la poussière sur leur tête et
poussèrent un cri de détresse.
Ils se mirent sur le champ à purifier le Temple. Ils bouchèrent les brè-
ches, bâtirent de nouvelles portes et retirèrent du parvis les corps et
toutes impuretés. A la place de la Ménorah en or, volé par nos oppres-
seurs, ils érigèrent une Ménorah en fer, recouverte de bois. Ils étaient
pauvres et ne purent trouver une Ménorah en en or. Les pierres de
l’autel saint, qui furent souillées, par les offrandes abominables de ces
impies, furent ensevelies par les prêtres. Ils construisirent un autel
avec de nouvelles pierres.
48
Le récit du miracle de ‘Hanouka
Le doigt de D.ieu a prouvé que tous les miracles n’ont eu lieu que dans
un seul but : celui de réinstaurer le service du Temple. A la suite de
ces miracles et du sauvetage inattendu du peuple juif, les juifs s’en-
gagèrent, pour eux et leurs descendants, à célébrer ‘Hanouka par des
louanges et des remerciements vis-à-vis de D.
49
Récits
L’histoire de Yéhoudit
Cette histoire se déroula quelques années avant le miracle spécifique
de ‘Hanouka, que nous venons de relater. Etant donné qu’Holopherne
fut un roi grec et qu’il désira, lui aussi, éradiquer la foi du peuple juif,
on commémore ce miracle, en l’honneur de ‘Hanouka, en dégustant
des laitages, qui nous rappellent le lait, dont Yéhoudit a abreuvé Ho-
lopherne.
50
L’histoire de Yéhoudith
51
Récits
Yéhoudit leur répondit : « Je prierai, mais priez, vous aussi, pour moi,
pour que D.ieu m’aide à réaliser le projet que j’ai élaboré, pour me
venger d’Holopherne et de son armée. Ce soir, tenez-vous aux portes
de la ville, nous sortirons, ma servante et moi, en direction du camp
d’Holopherne. D.ieu m’aidera pour la gloire de Son nom ! »
52
L’histoire de Yéhoudith
Son apparition éblouit le roi, qui lui dit : « N’aie pas peur de moi, car
je ne désire pas décimer ton peuple. Je souhaite uniquement qu’il me
proclame roi. Mais, à présent, explique-moi les raisons de ta fuite et de
ta venue dans notre camp ? »
Le festin
« Qui suis-je, pour refuser quoi que ce soit à mon maître ? Je ferai, tout
ce qui est juste, à ses yeux. Tout ce que mon maître désire, est bon
pour moi ! »
54
L’histoire de Yéhoudith
55
Récits
Ce même roi non-juif, qui avait parlé en bien des juifs à Holopherne,
exulta de la remarquable victoire que D.ieu fit remporter à son peuple.
Il décida d’abandonner les divinités, de se convertir et de se mettre
sous les ailes de la Présence divine, lui et toute sa famille. Le nom de
D.ieu fut exalté et sanctifié dans le monde. Tous fêtèrent ces jours de
liesse et de remerciement envers D.ieu pour les miracles et les prodiges
dont ils furent l’objet et grâce auxquels ils sortirent de la tristesse et du
deuil.
56
Les bienfaits de l’allumage des bougies de ‘Hanouka
Il était une fois un roi qui avait un ami, qu’il affectionnait tout particu-
lièrement. Un jour, il le convoqua, et lui dit : « Je désirerai t’honorer,
s’il te plaît, de ma visite et partager un repas avec toi. »
57
Récits
58
Les bienfaits de l’allumage des bougies de ‘Hanouka
Rabbi Eliyahou se rendit chez son père et lui expliqua que cette table
servirait de support à la Ménorah pour mettre en application le verset
« C’est mon D.ieu et je Le glorifierai » afin de se rendre agréable aux yeux
de D.ieu par l’observance des commandements. Le juste consentit à
recevoir le cadeau, en émettant, toutefois une condition sans appel : la
table n’ornerait sa maison, uniquement à l’époque de ‘Hanouka, pour
embellir le commandement de l’allumage des bougies.
Le fils du Rav en fut fort étonné. Son père prétendait que ce juif éclai-
rait à l’époque de ‘Hanouka et qu’on ne pouvait rien faire contre lui et
à présent, il le maudissait. Le Rav lui expliqua : « Ce délateur, si mal-
veillant soit-il, a allumé les bougies de ‘Hanouka. Par cet acte, il a il-
luminé l’univers. Je devais donc patienter jusqu’après ‘Hanouka pour
60
Les bienfaits de l’allumage des bougies de ‘Hanouka
Nos Sages, de mémoire bénie, ont dit dans le traité Chabbath (Page 23b) :
« Rav Houna affirme que celui qui est habitué à allumer les bougies, mérite
d’avoir des enfants érudits en Torah. [comme il est écrit : « Car le comman-
dement est une bougie et la Torah une lumière, c’est grâce aux lumières de
Chabbath et de ‘Hanouka que la lumière de la Torah se répand dans le monde].
Celui qui observe scrupuleusement le commandement de la mézouza, mérite
d’avoir une demeure agréable. Celui qui est méticuleux dans le précepte des
tsitsit, mérite d’avoir de beaux vêtements. Celui qui prononce avec ferveur le
kidouch, mérite que ses cruches et ses fûts de vin débordent. »
Une fois, Rav Houna franchit le seuil de la maison de Rav Avin et vit
combien ce dernier était pointilleux dans l’allumage des bougies de Chab-
bath et de ‘Hanouka. Il pensa que de grands érudits en Torah sortiraient
de cette maison. Il eut effectivement comme descendants : Rav Iddi bar
Avin et Rav ‘Hiya bar Avin : un pour son observance de l’allumage des
bougies de Chabbath et l’autre pour celle des bougies de ‘Hanouka. De
même, Rav ‘Hasda passait souvent devant la maison de Rav Chizavi, qui
était scrupuleux dans l’allumage des bougies de Chabbath. Il pensa éga-
lement qu’un descendant érudit en Torah naîtrait chez Rav Chizavi.
De grandes bougies
Dans une petite île, nommée Karim, dans la région d’Ukraine, vivait
une importante communauté juive. Nombreux furent les juifs qui y
trouvèrent asile, à la suite de décrets et de persécutions. Rabbi ’Haïm
’Hizkia Médini, auteur des livres Sedé ’Hemed décida de s’y installer,
ce qui provoqua un émoi intense et une liesse générale. A l’unanimité,
il fut nommé Rav de la communauté.
A ‘Hanouka, le Rav s’aperçut que les bougies, vendues sur les étalages,
étaient si petites et si étroites qu’elles ne dureraient même pas le temps
obligatoire pour la mitsva [Une demi-heure]. Rabbi ’Haïm ’Hizkia de-
manda de confectionner des bougies deux fois plus grandes en expli-
quant la loi que « Celui qui s’appliquait à avoir et à allumer de belles bougies
de Chabbath et de ‘Hanouka, aurait des enfants érudits en Torah. »
61
Récits
Le fait d’avoir des bougies deux fois plus grandes a eu une incidence
sur les prix, deux fois plus élevés. Les juifs de Karim étaient pauvres
et miséreux et pourtant, aucun ne s’y opposa. Tous désiraient ardem-
ment avoir des descendants illustres en Torah. A dater de ce jour, ils
utilisèrent des bougies deux fois plus grandes.
C’est ainsi que les ’hassidim racontent l’allumage des bougies du vé-
néré Rabbi de Sanz et de ses adeptes dans le camp de travail Miraldorf,
à ‘Hanouka 5705 :
Comment confectionner des mèches ? Très vite, des fils de haillons, qui
entouraient leurs corps, furent effilochés pour préparer des mèches, en
l’honneur du commandement.
Lors de la Shoah, une deuxième histoire sur ‘Hanouka (5705) fut ra-
contée par un juif de Vienne en Autriche.
63
Récits
64
Les bienfaits de l’allumage des bougies de ‘Hanouka
Il en est de même pour les paroles de nos sages, de souvenir béni, qui
créent des barrières à notre sainte et prodigieuse Torah. Ils en sont les
garants. C’est pourquoi, il faut les sauvegarder de peur que des mo-
queurs en viennent à les dédaigner. Les Sages ont souvent mis plus
de poids à leurs paroles. Celui qui ne les respecte pas, encourt une
punition plus grave que pour les paroles de la Torah, observées plus
naturellement (sans être sanctionnées de punition).
65
Récits
- « Oui, en effet, ils détonnent près de vos biens d’une valeur inestima-
ble. » répondit résolument Rabbi Lipa.
- « Oh, non, Rabbi, ces débris sont bien plus chers que tout l’or, l’argent
et le cristal que je possède. Je leur dois tout… »
66
Que vais-je dire à papa ?
67
Récits
L’enfant se tut, ses amis m’expliquèrent qu’il venait d’une famille très
pauvre. Son père avait économisé, sou après sou, pour acheter une
bouteille d’huile d’olives afin d’allumer la Ménorah, de la plus belle fa-
çon qu’il soit ! Aujourd’hui, il l’avait envoyé pour l’acheter et lui avait
demandé de ne pas traîner en route. Mais, sur le chemin du retour,
oubliant toutes les recommandations de son père, il se mêla aux jeux
de ses amis et la bouteille se brisa en mille morceaux…
Ce soir là, en rentrant chez moi, les mots cognaient dans ma tête avec
un air où s’entremêlaient chagrin et tristesse : « Que vais-je dire à papa
?... Que vais-je dire à papa ?... » Alors, en un éclair, une petite voix
s’infiltra en moi, qui répétait comme un leitmotiv : « Que vais-je dire
à Papa… à mon Père qui est au ciel, qui m’a offert une âme précieuse
en m’ordonnant d’y prendre soin ?… Que vais-je dire à Papa après
ma mort ? J’ai tourné le dos au judaïsme ! Quel argument pourrais-je
avancer au jour du jugement dernier ? »
Je suis alors retourné sur mes pas, j’ai ramassé les débris de la bouteille
et je les ai ramenés chez moi. Ce soir là, à l’étonnement de ma femme
et de mes enfants, j’allumais la bougie de ‘Hanouka, ce que je n’avais
pas fait depuis des années…
Rabbi Lipa sourit, son visage s’illumina. Sans se concerter, tous deux
s’approchèrent du buffet et caressèrent de leurs yeux les précieux dé-
bris de verre, qui ramenèrent un juif vers son Père, qui est au Ciel…
(R. Tovin)
69
deuxième partie
lois
a b
105
L’allumage des bougies de ‘Hanouka
107
Lois
D’après la stricte loi, allumer une bougie par foyer et chaque soir, est
suffisant. Mais les enfants d’Israël ont pris l’habitude d’embellir ce
commandement, en ajoutant, chaque fois, une nouvelle lumière, jus-
qu’au huitième soir. Avec ce nombre croissant de bougies, le miracle
est plus ostentatoire. Il reflète le miracle que D.ieu a accompli. Puisque
la Ménorah a éclairée même le huitième jour, à partir d’une fiole dont
la quantité ne devait suffire que pour une journée.
Le chamach
Les séfarades
108
L’allumage des bougies de ‘Hanouka
Les membres de la famille ne sont pas tenus d’être présents lors de l’al-
lumage. C’est pourquoi, s’ils n’ont pas la possibilité d’être à la maison
à ce moment là, ils sont acquittés de leur obligation. (T’H 44)
Les achkénazes
109
Lois
Les femmes
Il est un principe général que « Les femmes sont exemptes des com-
mandements positifs qui sont liés au temps ». La femme est exemptée
d’un commandement, ordonné par D.ieu, qui est lié à un temps fixe et
qui l’oblige à se déplacer. Par exemple, les femmes ne sont pas tenues
de s’asseoir dans la souka, car il ne s’agit que de sept jours dans l’année.
De même, elles sont exemptes de porter les tsitsit, car ce commande-
ment ne concerne que la journée. Elles ne doivent pas non plus mettre
les tefilin, commandement à observer qu’en semaine… Il ne s’agit pas
seulement des ordonnances de la Torah mais aussi de celles édictées
par nos sages. A priori, les femmes devraient donc être exemptes d’al-
lumer les bougies de ‘Hanouka, car ce commandement est fixé à huit
jours dans l’année. En réalité, les femmes sont aussi tenues d’observer
certains commandements, liés au temps, quand il s’agit d’un miracle,
auquel elles ont assisté. C’est le cas de ‘Hanouka. Les femmes ont aussi
subi le décret d’extermination des grecs, la délivrance fut pour tout
le peuple d’Israël, les femmes comme les hommes. Il en est de même,
pour le miracle de Pourim, où Haman désira détruire, tuer et extermi-
ner tous les juifs, du plus jeune au plus vieux, sans épargner les fem-
mes. En un jour, tout le peuple fut sauvé. C’est pourquoi, les femmes
sont aussi tenues d’accomplir ce commandement, bien qu’il soit lié au
temps. (25)
110
Qui a l’obligation d’allumer les bougies de ‘Hanouka ?
Un homme, qui ne pourra pas être chez lui, le soir, pour diverses rai-
sons, dira à son épouse qu’elle allume, en prononçant la bénédiction et
il en sera acquitté. Il peut aussi le demander à son fils, âgé de plus de
treize ans. (T’H 39)
Les achkénazes
Celui qui n’était pas chez lui la première nuit et pour qui l’épouse a pro-
noncé la bénédiction et a allumé, s’il n’a pas du tout prononcé de béné-
diction, même en apercevant une bougie, lorsqu’il allume le deuxième
soir, il prononcera aussi la bénédiction de « chéé’hiyanou ». (138)
S’il sait qu’il arrivera après l’heure de l’allumage, sans pour autant que
la maisonnée ne soit endormie, d’après la stricte loi, il vaut mieux qu’il
dise à son épouse d’allumer à temps. Mais l’expérience prouve que,
dans de nombreux foyers, que D.ieu soit béni, l’allumage des bougies
par le père, n’a pas son pareil. Il ne ressemble pas à l’allumage de la
mère ou à celui de quelqu’un d’autre. Lorsque le père est là, il égaye
son foyer. Il peut aussi expliquer l’envergure de ces jours saints et éle-
111
Lois
C’est pourquoi, chacun s’efforcera d’être chez lui tous les soirs de ‘Ha-
nouka et même s’il est obligé de voyager, pour ses affaires, pour quel-
ques jours, en dehors d’Israël, il fera tout son possible pour différer
son voyage. En éduquant ses enfants et en surmontant cette épreuve,
le maître de maison méritera de gagner dignement et facilement sa vie.
Ils auront, lui et sa femme, le mérite de voir leur descendance dans la
Torah, respectant les commandements avec une véritable Crainte du
Ciel et dotée de qualités exceptionnelles, qu’il en soit ainsi !
Même si un fils ne désire pas que son père l’acquitte, cette pensée ne
l’autorise pas à allumer lui-même et à prononcer la bénédiction à la
yéchiva. Puisque le commandement concerne l’homme et son foyer, la
lumière de ‘Hanouka dépend du maître de céans. Chaque membre de
la famille ne doit pas prononcer la bénédiction, ni allumer lui-même.
L’allumage à la maison acquitte toute la famille, même contre sa vo-
lonté. (T’H 50)
112
Qui a l’obligation d’allumer les bougies de ‘Hanouka ?
Ceux qui étudient la Torah, dans les yéchivot, en dehors d’Israël, sont
aussi rendus quittes, par l’allumage effectué chez eux, en Israël. (T’H 52)
Les soldats
Les soldats, qui ne se trouvent pas chez eux pendant ‘Hanouka, sont
rendus quittes de l’allumage effectué dans leurs maisons. (T’H 44)
Un enfant qui, D.ieu soit béni, fait téchouva mais ses parents n’ont
pas encore fait ce pas, s’il part étudier en yéchiva, même si ses parents
n’allument pas les bougies de ‘Hanouka, il est acquitté par l’allumage
de la yéchiva. S’il le désire, il peut allumer dans sa chambre, mais sans
prononcer de bénédiction. (T’H 52)
Les achkénazes
113
Lois
rents, ils allument les bougies de ‘Hanouka, à plus forte raison, lors-
qu’ils sont en dehors de chez eux. (148)
L’invité
Un homme, qui habite seul, invité à ‘Hanouka par son ami, s’il parti-
cipe à tous les frais (nourriture, boisson…), a aussi l’obligation d’allu-
mer, puisqu’il n’a aucune famille qui allume pour lui. Les Sages ont
décrété qu’il donne quelques pièces au maître de céans, pour partici-
per au mérite de l’allumage ou un peu d’huile. Ainsi, l’invité est rendu
quitte par l’allumage de son hôte. (T’H 53)
114
Qui a l’obligation d’allumer les bougies de ‘Hanouka ?
Puisque l’invité est tenu d’allumer, s’il ne veut pas participer de cette
manière et désire allumer lui-même avec son huile, il peut allumer et
prononcer la bénédiction. (T’H 57)
La famille
Un fils marié, qui habite chez son père et dépend de lui financièrement,
même s’il a une chambre particulière (pour sa femme et lui), il ne doit
ni allumer ni même participer avec quelques pièces, il est rendu quitte
par l’allumage de son père. (152)
Un couple, qui est invité chez ses parents, même pour dormir, puisqu’il
ne prend pas part aux dépenses, n’a pas besoin de donner quelques
pièces, il est rendu quitte par l’allumage du maître de maison. (T’H 55)
Un fils marié qui est invité chez son père pour Chabbath, qui a l’inten-
tion de rentrer chez lui, après Chabbath, n’allumera pas les bougies de
‘Hanouka. Il attendra de rentrer chez lui. (155)
Comme nous l’avons expliqué plus haut, l’invité ne doit pas allumer,
car il est quitte de l’allumage du maître de céans. Mais si ce dernier
l’honore et le convie à allumer, il peut prononcer la bénédiction et al-
lumer. (T’H 59)
Dans un hôtel
Celui qui séjourne dans un hôtel, sans qu’on allume pour lui (par exem-
ple, la famille entière se trouve à l’hôtel), il doit allumer les bougies de
‘Hanouka dans la chambre de l’hôtel avec bénédiction. (T’H 59)
Un appartement en commun
115
Lois
Un petit
Un enfant qui n’a pas encore l’âge de la bar mitsva, même s’il est en âge
d’être éduqué [à partir de cinq ans et plus, en fonction de la compré-
hension de l’enfant], il ne rend pas quittes les membres de la famille,
pour l’allumage des bougies. (51)
Le commandement d’éduquer
L’aveugle
Un aveugle est tenu d’allumer les bougies de ‘Hanouka. Mais, s’il est
entouré par des membres de sa famille, il est préférable qu’ils pronon-
cent la bénédiction et qu’ils allument. Sinon, il prononcera la bénédic-
tion et allumera lui-même avec l’aide de quelqu’un d’autre. Car un
aveugle a l’obligation d’accomplir tous les commandements et en allu-
mant, il diffuse le miracle pour les autres. (113)
116
Les huiles et les mèches
L’huile d’olives
Nos Sages, de mémoire bénie, ont dit (Traité Chabbath page 23b) : « Celui
qui est habitué à allumer les bougies de la plus belle façon, mérite d’avoir
des enfants érudits en Torah. » Comme il est écrit (Proverbes 6,23) : « Car le
commandement s’apparente à la bougie et la Torah à la lumière. » En embel-
lissant le commandement de l’allumage des bougies de Chabbath et de
‘Hanouka, il mérite la lumière de la Torah.
La cherté de l’huile
Dans les endroits où l’huile d’olives est chère, si on ne peut pas acheter
de l’huile d’olives pour toutes les bougies, on peut allumer, chaque
soir, la bougie obligatoire avec de l’huile d’olives et les autres bougies
avec une huile ordinaire, comme de l’huile de soja. Mais on ne pourra
pas allumer la bougie obligatoire avec de l’huile d’olives et le reste
avec des bougies de cire. (81)
De l’huile abîmée
De l’huile qui s’est abîmée, et, qui a un aspect si repoussant qu’elle est
impropre à la consommation, ne peut être utilisée pour allumer les
veilleuses de ‘Hanouka. Il n’est pas digne d’accomplir un tel comman-
dement avec une huile si répugnante. (87. T`H 113)
117
Lois
De l’huile amère
De l’huile qui a été déposée sous un lit où l’on a dormi, reste valable
pour l’allumage. Même pour la consommer, on peut être indulgent
et l’utiliser, surtout si cela occasionne une grande perte financière.
(88. H’O 67)
Dans les endroits publics, comme à l’entrée de la ville ou sur les toits
des synagogues, où l’on veut rendre public le miracle de façon gran-
diose, on allume des bougies de ‘Hanouka à l’électricité, mais on ne
pourra pas prononcer de bénédiction, puisque cet allumage ne nous
rend pas quittes. (96)
118
Les huiles et les mèches
Les voitures
De même, les personnes, qui allument sur leurs voitures des bougies
de ‘Hanouka électriques, bien que leur intention de diffuser le miracle
en public soit louable, il est évident qu’ils n’ont aucun droit de pronon-
cer la bénédiction.
Même s’ils allument de vraies bougies avec une flamme, comme la loi
l’exige, ils ne peuvent pas prononcer la bénédiction car ce ne sont pas
des endroits propres à l’allumage.
Les mèches
La quantité d’huile
Il faut mettre de l’huile dans les bougies, pour qu’elles durent au moins
une demi-heure à compter de l’allumage. Si on a mis moins que la
quantité requise, on ne s’est pas acquitté. On devra éteindre les bou-
gies, mettre la quantité d’huile suffisante, pour une demi-heure, rallu-
mer une deuxième fois sans bénédiction. (111)
119
Lois
C’est pourquoi, un homme qui doit sortir de chez lui, juste après l’allu-
mage, s’il craint de laisser les bougies allumées et s’il doit les éteindre
peu de temps après leur allumage, il ne peut pas prononcer de béné-
diction. (T’H 166)
On doit, tout de même, faire son possible, pour laisser les bougies allu-
mées au moins une demi-heure, pour ne pas perdre l’occasion d’obser-
ver ce précieux commandement. Ce n’est seulement qu’en cas de force
majeure, que l’on procédera à l’allumage sans bénédiction.
Les bougies fines et colorées, qui sont vendues dans le commerce, sont
à éviter, car elles ne tiennent pas toujours une demi-heure. On risque, à
D.ieu ne plaise, de prononcer une bénédiction en vain et de ne pas être
quitte du commandement. La veille du Chabbath de ‘Hanouka, on ne
pourra certainement pas s’en servir comme on l’expliquera plus loin.
120
Où poser la Ménorah ?
Où poser la Ménorah ?
A l’entrée de la maison
A l’entrée de la cour
S’il y a une cour devant la maison, il est souhaitable de poser les bou-
gies, à l’entrée de la cour pour rendre le miracle public à un grand
nombre de passants. Il faudra les mettre du côté gauche de l’entrée, en
face de la mezouza, comme nous l’avons vu plus haut. (T’H 73)
S’il n’y a pas de mezouza à l’entrée de la cour, par exemple, s’il n’y
a pas de linteau, il faudra mettre la Ménorah à droite, qui est le côté
principal. (T’H 72)
En cas de vent
121
Lois
Dans un bâtiment
En haut du bâtiment
Pour celui qui habite à partir du quatrième étage d’un bâtiment, à par-
tir de plus de vingt amot de la rue [une ama = 48 centimètres, 20 amot
= 9.60 mètre], où il n’y a pas tellement de visibilité pour les passants,
qui ne marchent pas la tête levée, ces derniers ne verront pas la Méno-
rah. Il est souhaitable de mettre la Ménorah, au seuil de la maison, du
côté gauche. (39)
Il est conseillé de poser la Ménorah [la flamme] dans les dix tefa’him
à partir du sol [un tefa’h = 8 cm. 10 tefa’him= 80 cm]. Il est obligatoire
qu’il soit posé au moins au dessus de trois tefa’him [24 cm]. Toutefois,
si on l’a déposé au dessus de 20 tefa’him ou en dessous de trois te-
fa’him, à posteriori, on s’est acquitté de notre obligation. (33,36)
122
Où poser la Ménorah ?
Conseil à suivre
Pour une maison, où les fenêtres donnent sur la rue principale, on s’ef-
forcera de rendre public le miracle, surtout là, où il n’y a pas beaucoup
de juifs observant la Torah et où peu de bougies sont allumées. Même
si la quantité d’huile s’est terminée, il est souhaitable d’en rajouter. En
effet, voir une Ménorah allumée, suscitera peut-être une émotion et
certains passants mériteront de retourner aux sources ! (66)
Un malade
123
Lois
Les achkénazes
Le pelag haMin’ha
Nous avons déjà expliqué que si l’homme arrive tard, il dira à son
épouse qu’elle allume à l’heure. S’il ne lui a pas dit, il peut allumer
124
Quand doit-on allumer ?
plus tard dans la nuit. Mais il est souhaitable qu’un ou deux membres
de la famille soient présents, au moment de l’allumage, pour diffuser
le miracle. S’il est difficile de les réveiller, il peut allumer et prononcer
la bénédiction sans eux. (64. T’H 99)
L’usuel d’abord
1. La prière de ‘Arvit,
125
Lois
Il faut savoir que, d’après la stricte loi, un homme peut prier tous les
jours de l’année la prière de ‘Arvit, à partir de pelag haMin’ha, [à sa-
voir environ une heure et quart avant la sortie des étoiles, en heures
zmaniot et à l’époque de ‘Hanouka à 15:50 de l’après-midi]. Il faut juste
relire le chem’a, après la sortie des étoiles. C’est ainsi qu’agissent les
grands Sages séfarades et achkénazes d’Israël et même de l’étranger.
De nos jours, de nombreux achkénazes pointilleux, prient ‘Arvit, après
la sortie des étoiles. Qu’ils en soient bénis ! Mais même dans ce cas,
s’il y a une nécessité de prier plus tôt, ils peuvent prier ‘Arvit, à partir
de pelag haMin’ha, surtout s’il y a de fortes chances qu’en attendant
la sortie des étoiles, ils prient alors seuls. Mieux vaut-il prier avec dix
hommes au pelag haMin’ha, plutôt que de prier seuls à la sortie des
étoiles !
Les achkénazes
Ceux parmi les achkénazes, qui ont l’habitude d’allumer les bougies
de ‘Hanouka au coucher du soleil et de prier après la sortie des étoiles,
peuvent allumer les bougies avant ‘Arvit. (105)
Dans les synagogues, il est bien de repousser les cours de Torah orga-
nisés régulièrement entre Min’ha et ‘Arvit ou après ‘Arvit. Les hom-
mes concernés pourront ainsi allumer chez eux, en temps et en heure,
et rester un peu avec leurs familles, pour raconter les miracles du Créa-
teur. Ils pourront ensuite retourner étudier comme à leur habitude.
Mais si le maître sait pertinemment, qu’en rentrant chez eux, ils ne
reviendront pas au cours ou du moins, peu d’hommes reviendront, il
ne faudra pas annuler cette heure d’étude de Torah, à D.ieu ne plaise !
Le Rav transmettra son cours à l’heure habituelle, puis les fidèles ren-
treront chez eux et allumeront les bougies de ‘Hanouka, transportés
de joie. Il est bien que le Rav leur rappelle d’allumer les bougies de
‘Hanouka. (73)
126
Quand doit-on allumer ?
Les avre’him
127
Que ce livre contribue à l’élévation d’âme
de mes parents adorés :
mes grands-parents
Simon & Messaouda bat Kamra SEBBAN
Rachmil ben Zelman & Malka bat Rivka MINSKI
153
Que ce livre contribue à l’élévation d’âme de notre
regretté père, frère et grand-père :
De la part de
M. Stéphane SEBAG
qui a généreusement contribué
à la parution de ce livre.
154
Que ce livre contribue à l’élévation d’âme
de mes grands-parents :
De la part de
M. Marc SMADJA
qui a généreusement contribué
à la parution de ce livre.
et à la réussite de
Moché, Yossef, Sabri, Eliahou et Raphaël HABOBA
ainsi que toute leur famille
155
156
Que ce livre contribue à la bonne santé
et à la longue vie de :
De la part de
Joëlle et Daniel PIESTRAK
qui ont généreusement contribué
à la parution de ce livre.
157
158
159
160
Que ce livre contribue
Que ce livre contribue à à l’élévation d’âme de :
l’élévation d’âme de : mes parents
Max Fradji ben Yossef Alexis Eliahou ben Hanna
FITOUSSI & Suzanne bat Fortuné
ma soeur
Anne-Marie Hanna Myriam
De la part de bat Suzanne
M. Ilan FITOUSSI
ainsi qu’à la réussite matérielle
et spirituelle de mes enfants
qui a généreusement et petits-enfants.
contribué à la parution
De la part de Mme Ghislaine FERLAY
de ce livre. qui a généreusement contribué
à la parution de ce livre.
161
Que ce livre contribue
à l’élévation d’âme de :
Haya Viviane Rivka
bat Nina
KADOCHE
Que ce livre contribue
à l’élévation d’âme de : Serge (Avraham) GUEDJ
162
Que ce livre contribue
Que ce livre contribue à la bonne santé et réussite de :
à la bonne santé de
mes 3 enfants
ma maman Sarah, Shmouel et Sarel Eliahou
Esther bat Aldjia MEZHRAHID ma compagne Svetlana
et moi même.
mon épouse
Rivka Bat Johar ainsi qu’à l’élévation d’âme
de mon père
«Parnassa spirituelle et matérielle
pour tout le peuple d’Israel»
Yehouda Ben Djamila
BENSOUSSAN
De la part de
M. Fabrice MEZHRAHID De la part de
qui a généreusement contribué M. Marc BENSOUSSAN
à la parution de ce livre. qui a généreusement contribué
à la parution de ce livre.
Que ce livre contribue à la
guérison complète de :
Que ce livre contribue à la
ma fille guérison complète de :
Clara Ruth
Bat Nicole Myriam notre enfant
Yehochoua Nissim Yossef
ainsi qu’à l’élévation d’âme Ben Esther OHAYON
de Marcel Moshé GEIS
163
De la part de
De la part de
M. Michael HAYAT
M. Philippe MAMAN
qui a généreusement contribué
qui a généreusement contribué
à la parution de ce livre.
à la parution de ce livre.
Que ce livre contribue à la réussite
spirituelle et matérielle de : Que ce livre contribue
à la guérison complète
toute la famille BENAMU de :
& et au «zivoug» de
Gaelle BENAMU notre fils
Jérémie Joseph
ainsi qu’à l’élévation d’âme de : ben Myriam
KRIEF
Eliézer ben Yossef,
Yishoua ben Méir
& Haim Sassi ben Yishoua
De la part de la
De la part de
famille KRIEF
Mme Jeaninne ROFFE,
qui a généreusement contribué
Mme Gaelle BENAMU
à la parution ce livre.
& M. David BENAMU
qui ont généreusement contribué
à la parution de ce livre.
164
Que ce livre contribue
à la guérison complète de :
Que ce livre contribue
à la bonne santé
Dominique bat Michèlle
et à la longue vie de :
et à la venue
Yaacov ben Myriam
du Machia’h : «békarov» !
De la part de
De la part de
M. Eric ALLALI
la Famille
qui a généreusement contribué
Yoelle ROUTH
à la parution ce livre.
qui a généreusement contribué
à la parution de ce livre.
Que ce livre contribue Que ce livre contribue à la réussite
à la réussite spirituelle de la bijouterie :
et matérielle
de mes chers parents
et grands-parents :
et au mariage de
Rivka & Michael
De la part de
M. Michael BENGUIGUI
qui a généreusement contribué
à la parution de ce livre.
166
LOIS & RECITS DE
‘Hanouka
Une partie de ce livre est également disponible sur notre site Internet
en version « ebook », consultable et téléchargeable librement à
l’adresse : www.torah-box.com/ebook
L’équipe Torah-Box
En remerciement à Hachem
pour la guérison de notre fille Léa Yehoudith
Couverture :