Sae 2
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Sae 2
INTRODUCTION
Lors de cette SAE, nous avons réalisé une étude hygrothermique des parois d'une maison
individuelle. Cette étude porte sur une maison individuelle de plain-pied. Les objectifs de
cette SAE sont d'étudier la performance hygrothermique des parois extérieures de cette
maison en calculant la résistance thermique à la chaleur et à la vapeur ainsi qu'en
déterminant les flux de chaleur. Grâce à ces résultats, on a pu déterminer d'une part, le
profil de température au sein de quatre parois, le mur extérieur, le plafond, le plancher bas
et les portes. D'autre part, conclure sur le risque de condensation interne dans deux de ces
parois, le mur extérieur et le plafond.
Dans un premier temps, nous étudierons les transferts thermiques puis les transferts
d'humidité. A partir de ces résultats, nous tenterons de proposer des solutions d'isolation
pour les murs extérieurs et le plafond.
SOMMAIRE
I) Transferts thermiques
Lors de cette première partie, nous avons étudié quatre parois : les murs extérieurs, le
plancher bas sur terre-plein, le plafond sur combles faiblement ventilés, la porte donnant
sur l'extérieur et celle de service donnant sur l'extérieur. Nous avons donc calculé les
résistances thermiques et les coefficients de transmission thermique à l'aide des formules
suivantes. L'ensemble des résultats sera mis dans un tableau et nous détaillerons
seulement les calculs des murs extérieurs.
Résistances thermiques
e
R mur = Σ + Rsi + Rse =
λ
1
U mur =
Rmur
1
U mur =
3.008
On a ensuite calculé les surfaces déperditives de chaque paroi opaque en considérant les
dimensions intérieures. C'est à dire, celle des murs, de la dalle, du plafond et des portes.
On a ensuite continué avec les calculs du flux de chaleur pour chaque paroi, puis le flux
total perdu par l'ensemble des ces parois.
Flux de chaleur
Φ = Up x S x (θi - θe)
Φ = 0.332 x 74.245 x (19-(-4))
Φ = 566 W
Pour le mur extérieur et le plafond seulement, on a calculé la densité de flux ainsi que les
températures d'interface.
Densité de flux
φ = Up x (θi - θe)
φ = 3.332 x (19-(-4))
φ = 7.636 W/m²
Densité de flux
φ = Up x (θi - θe)
φ = 0.334 x (19-5)
φ = 4.2 W/m²
Températures d'interfaces
Φsi = Φi - φ x Rsi
Φ1 = Φsi - φ x Rplâtre
Φ2 = Φ1 - φ x Risolant
Φ3 = Φ2 - φ x Rbéton
Φse = Φ3 - φ x Renduit
Φe = Φse - φ x Rse
Sur papier millimétré, on a réalisé le profil de températures au sein de ces deux parois.
Nous avons remarqué que c'est à travers l'isolant qu'une grande partie de la chaleur
s'évaporait. On propose ainsi d'installer un pare vapeur pour limiter au maximum les
déperditions de chaleurs ou d'augmenter l'épaisseur de l'isolant. (Voir Fig 7 et Fig 8 en
annexe).
Lors de cette deuxième partie, nous avons étudié deux parois : les murs extérieurs et le
plafond. A partir des compositions de parois données en annexe, nous avons calculé les
résistances à la diffusion de vapeur d'eau. Puis, en utilisant la méthode de Glaser, on a
calculé et tracé les profils de pressions de vapeur saturante ainsi que le profil de pression
de vapeur pour chacune des deux parois. On a pour finir pu déterminer, si il y avait un
risque de condensation ou non.
On a ensuite utilisé la méthode Glaser pour calculer et tracer les profils de pressions de
vapeur saturante ainsi que le profil de pression de vapeur pour chacune des deux parois.
La méthode Glaser évalue le risque de condensation dans la masse par comparaison entre
Pvap et Psat. SI, dans l'épaisseur de la paroi, la courbe Pvap est plus haute que Psat, alors il
y aura condensation. Il y a différentes étapes : tout d'abord, on convertit les températures
d'interfaces trouvées précédemment en degré, en Kelvin. On calcule Psat et Pvap entre
chaque composant. Puis, gv qui est le coefficient de perméabilité du matériau considéré à
la vapeur.
Psat
( )
17.269 x T - 4717.03
T - 35.85
Psat = 610.5 x exp
Pvap, si et Pvap,se
HR
Pvap, si = ( 100
) x Psat, si Avec une humidité relative intérieure à 50%
HR
Pvap, se = ( 100
) x Psat, se Avec une humidité relative extérieure à 80%
Coefficient de perméabilité, gv
Pvap, si - Pvap, se
gv =
Rd
Pvap 1
Comme on peut observer sur les profils de pressions de vapeur saturante, il n'y a pas de
risque de condensation dans le plafond (Fig 1). Cependant, dans le mur le risque est
relativement élevé (Fig 2).
Psat suit la température : elle chute au niveau de l'isolant, donc sur la face intérieure du
mur. Il y a un risque de condensation à l'interface isolant/béton, car l'isolant n'influence pas
le flux de vapeur.
Notre résistance du mur extérieur est de 3.008 m².K/W et celle du plafond est de 2.994
m².K/W. On peut observer que cela ne correspond pas aux normes. Afin de régler ce
problème, on modifiera l'épaisseur de l'isolant.
Pour le mur :
Notre R mur est inférieur aux recommandations , on va donc modifier l'épaisseur afin
qu'elles correspondent aux normes. Il doit être compris entre 4 et 6 m².K/W.
Minimum de R = 4 m².K/W
e
4 = 0.011 + 0.21 + + 0.052 + 0.17
0.039
e
0.039
= 4 - 0.011 - 0.21 - 0.052 - 0.17 → e = 138 mm
Maximum de R = 6 m².K/W
e
6 = 0.011 + 0.21 + + 0.052
0.039
e
0.039
= 6 - 0.011 - 0.21 - 0.052 - 0.17 → e = 217 mm
Il faudra avoir une épaisseur d'isolant compris entre 138 et 217 mm pour être en accord
avec les réglementations. On prendra alors 200 mm.
Notre R plafond est inférieur aux recommandations , on va donc modifier l'épaisseur afin
qu'elles correspondent aux normes. Il doit être compris entre 7 et 10 m².K/W.
Minimum de R = 7 m².K/W
Maximum de R = 10 m².K/W
Il faudra avoir une épaisseur d'isolant compris entre 279 et 402 mm pour être en accord
avec les réglementations. On prendra alors 300 mm.
En modifiant l'épaisseur de notre isolant, nous avons réalisé de nouveau les calculs de
départ afin de recalculer notre flux de chaleur perdu. On a lors obtenu ceci :
On peut conclure qu'en modifiant l'épaisseur de notre isolant, cela apporte de réelles
améliorations sur les performances thermiques de nos murs extérieurs et de notre plafond.
De plus, on réalise des gains de 46% pour les murs extérieurs et de 26% pour le plafond ce
qui peut représente beaucoup notamment sur les factures d'électricité car l'utilisation du
chauffage ne sera moins nécessaire
En dernier point, nous avons modélisé nos parois initiales sur le logiciel ubakus afin de
mieux nous rendre compte de la condensation qu'il y a entre paroi.
Cependant, lorsque nous avons voulu modifier nos parois initiales avec les améliorations
vues précédemment cela n'a pas marché pour une raison inconnues.
CONCLUSION
Cette étude qui porte sur une maison de plain-pied nous a permis tout d'abord
d'appréhender l'ensemble des calculs vus durant les cours de TTH (Transferts Thermiques
et Hygrothermiques). Les calculs de transferts d'humidité nous a permis de comprendre le
rôles de la condensation dans une paroi grâce à la méthode de Glaser.
De plus, on a pu se mettre à la place d'un bureau d'études dans le but d'améliorer les
performances thermiques et hydriques de ce bâtiment en proposant des solutions
d'amélioration au niveau de l'isolation pour réduire le risque de condensation.